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 Wallfisch-Arten




Beschreibungstext fre


Poissons II. T. I. No. 7., CETACEES., No. 1. Le Cachalot., Ce poisson est un des plus grands, qui vivent de rapine. Un des principaux caractères, qui le distinguent de la Baleine, est, qu'il a des dents et est extrêmement vorace; car il engloutit tout d'une coup, non seulement des milliers de petits poissons, tels que les harengs, les maqueraux, les sardines (anchois.) et autres, que le courant de l'eau lui amène à la gueule; mais encore d'assez grands poissons. Il a 50 a 60 pieds de longueur, est tacheté de verd et de noir, et ses nageoires et sa queue sont d'un gris rougeàtre. Il lance en avant par ses nasaux un jet d'eau fort épais., Une grande cavité particulière, que le Cachalot a dans la tète, au devant du cerveau, renferme communément plusieurs tonnes de cette masse onctueuse, connue sous le nom de Blanc de baleine (Sperma ceti.) qu'on a pris à tort pour la résure de la baleine puisqu'il vient du Cachalot. On trouve aussi toujours, dans les entrailles de ce poisson, de grandes masses d'Ambre gris, qui pèsent souvent jusqu'à 80 livres. Il vit dans le grand Océan., No. 2. Le Narval., Ce poisson, non moins terrible que le prècedent, est extrêmement remarquable par une longue corne cordelée, qui lui sort des os du museau et qui est du plus bel yvoire. Cette corne, qui lui a sait donner le nom de Licorne de mer, et qui lui sert d'arme, en sait un ennemi très dangereux pour la baleine; il n'est mème pas rare de lui voir briser la pointe de cette corne contre les navires, contre lesquels il heurte avec violence., Le Narval a 36 pieds de longueur, sa corne y comprise, sa couleur est un melange de gris, de rouge et de blanc; son dos est parfemé de points noirs. Il ne sait jaillir qu'un seul jet d'eau par ses narines, qu'il a la faculté de sermer par le moyen d'une valvule particulière. On le trouve surtout dans la Mer glaciale. Sa belle corne, qu'on voit dans plusieurs cabinets d'Histoire naturelle, a vraisemblablement donné lieu â la fable de la Licorne, qu'on a prise autrefois pour un animal terrestre, dans les tems où l'on ignorait presque entièrement l'Histoire naturelle.