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 Pflanzen aus heissen Ländern




Beschreibungstext fre


Plantes. XII. T. I. No. 66., PLANTES DES PAYS CHAUDS., No. 1. Le Liège., Le Liège est une espéce de chène, dont les feuilles sont toujours vertes et moins decoupées que celles des autres chênes, les glands qu'il porte sont aussi plus petits et de couleur jaune. Cet arbre crôit en Espagne, en Italie, et dans les provinces méridionales de la France, et est remarquable surtout par son écorce spongieuse et lègère, souvent épaisse de deux ou trois pouces, et que nous connoissons fous le nom de Liège. On fait de cette écorce des bouchons de bouteilles et de tonneaux, des semelles de souliers et plusieurs autres choses. Elle se détache avec facilité lorsque l'arbre a atteint un certain âge. On y fait à cet effet, dans un tems sec, une longue incision depuis le sommet de l'arbre, tous les 10 ans. L'ecorce ne tarde pas à repousser, et le Liège parvient de la sorte jusqu' à l'âge de 150 et même de 200 ans. On met incontinent dans l'eau les morceaux d'écorce que l'on a détachés les plaçant les uns sur les autres, les charge de pierres pour les redresses, et lorsqu'ils sont secs on en fait un article de commerce. Les Espagnols brûlent cette écorce dans des vaisseaux fermés, et en préparent une fort belle couleur noire, connue sous le nom de Noir d'Espagne., No. 2. Le Térébinthe., La Térébenthine, si connue dans nos Pharmacies est une resine fluide d'un jaune clair, plus épaisse que l'huile, mais plus liquide que le miel, qui decoule de plusieurs espèces d'arbres, et dont la qualité diffère par là même. On distingue en conséquence la vraie Térébenthine de Cypre, celle de Venise, et la térébentine ordinaire d' Allemagne. Le Véritable Térébinthe, représenté sur la planche, nous fournit la bonne térébenthine de Cypre, et crôit en Chine, dans les Indes orientales, en Afrique, et surtout dans les îles de Chio et de Cypre, de même qu'en Italie et en Espagne. Ses feuilles ressemblent presque à celles du frène, sa fleur, qui est violette, est remplacée par de petites capsules de couleur brune, et remplies de petites graines blanches (Fig. a & b). Pour en tirer la térèbenthine on fait, à plusieurs endroit du tronc de l'arbre, de profondes incisions, près desquelles on place des pierres plattes. Pendant la nuit la résine coule de ces incisions sur les pierres ou elle s'épaissit, et on la recueille tous les matins. La seconde espèce, ou la térébenthine de Venise, se recueille dans le Tyrol, l'Autriche et la Silésie, ou elle découle des Melèses et des Pins ; ce n'est à proprement parler, qu'une resine fine et liquide que l'on obtient en perçant le tronc des pins, et qu'on purifie en la fesant passer par des cribles de crin fort fins. Lorsque par la distillation on en a retiré l'huile de térébenthine, la résine, ou la poix dure qui reste après l'operation, est ce que nous appellons Colophane. Les joueurs de violon s'en servent pour frotter leurs archets.