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Beschreibungstext fre


Plantes. XXXV. Vol. II. N. 45., ESPECES DE BLED., N. 1. L'Epeautre, ou Froment locar., L' Epeutre est une espèce de froment; on lui a asligné avec raison un des premiers rangs parmi les espèces de bled les plus èstimées, car la graine est très große et pésante, et on en retiré la sarine la plus sine et la plus blanche, qui est réputée chez nous sous le nom de sarine de Nuremberg ou de Francfort. On le cultive beaucoup en Allemagne, surtout dans les pays du Rhin, en Franconie et en Souabe. Il y a de l'épeautre barbu et sans barbe; les deux sortes se ressemblent parsaitement pour toutes les autres qualités. Fig. a. en montre la fleur et la graine., N. 2. Le Sarrasin, ou bled noir., La Grèce et la Turquie sont la patrie da bled Sarrasin; il y a environ quatre fiècles qu'on l'a planté pour la première fois en Italie, où il reçut alors le nom de fr um en tum $aratenicum. Il n'est point délicat et croît dans les terres les plus sablonneuses et les moins sertiles; il est par conséquent un don inappréciable de la Nature pour toutes les pauvres contrées couvertes de sable. Il ue poulie pas des tiges très hautes, ses feuilles sont triangulaires et sernblables pour la forme à celles du lierre; la tiges et les feuilles deviennent rouges, quand la plante commence à mûrir. (fig. h.) A ses jleurs rouges succédent des graines noirâtres et triangulaires, (fig. c.). Ordinairement on ne fait pas de la sarine du Sarrafin, mais feulement du gruau, dont on sait de la foupe, de la bouillie, et d'autres mets de farine, qui donnent une nourriture agréable et salutaire., N. 3. Le Ris., On prétend que l'Ethiopie a été originairement la patrie du Ris, mais de nos jours il est devenu l'espèce de bled la' plus importante dans tous les pays chauds des quatre parties du monde, et l' objet principal de leur agriculture. Il pousse des tiges ou tuyaux à la hauteur de 3 ou 4 pieds, avec des feuilles en forme de celles des rofeaux, et des épis en bouquets. Ses fleurs sont verdàtres (fig. d.) et quand elles sont papées, il leur succéde des seineiices oblongues et blanches (fig. e.)qui sont généralement connues. Il y a deux espèces de Ris, celui qui croît fer des hauteurs, et l'autre qui ne vient que dans des terres marêcageuses. Le premier est semé dans îles terrains fecs et sur des hauteurs, et on l'estime beaucoup plus que le fécond, parce que les grains qu'il porte, sont plus blancs, d'un meilleur goût, plus fermes et qu'ils fe con servent plus longtemps. Mais par contre cette première espèce rapporte moins que-la séconde, et fa culture est plus expofé à des accidens dangereux; on la cultive par cette raifon moins fréquemment que là séconde espèce. Celle-ci est non feulement semée dans des fonds naturellement humides et marécageux, mais on les met encore sous l'eau par le moyen de canaux jusqu'à un pied de profondeur. Ils relient dans cet état d'inondation, jusqu' à ce qwe les épis ont pouffé; alors on fait delfecher le terrain. On peut bien Pimaginer, combien les exhalaifons de ces eaux ftagnantes doivent rendre mal-faines les contrées, où Ton cultive beaucoup de Ris. Après la récolte les grains sont battus, écalés sur des moulins à Ris, fechés avec soin, (car sans cela ils ne fe conferveroient pas)et transportés dans l'étranger comme un article de commerce. Le Ris est un des alimens les plus sakutaires, el l'on en prépare un grand nombre de mets différons. On en tire aussi, par le mélange avec le vin Palmiste et par la diftillation, une liqueur spiritueuse, que nous cannoissons sous le aquj d'Arac.