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 Handels-Pflanzen




Beschreibungstext fre


Plantes. LXXXI. Vol. IV. No. 37., PLANTES COMMERCIALES., Fig. 1. La Réglisse vulgaire. (Glycirrhiza glabra.), J_Ja RégliJJe vulgaire vient d'elle-même en Espagne, en France, en Italie et dans les parties méridionales de la Ruine aliatique. On la cultive aulïi danb plusieurs contrées de l'Allemagne, principalement en Franconie et en Souabe, où elle a été rendue indigène. Elle aime les terrains fablonneux, mais pas maigres. La racine de la grolfeur d'un doigt est vivace et pouffe des tiges de la hauteur de 5 à 6 pieds, qui meurent en au» tomne, mais reviennent de nouveau au printems. Au mois de Juillet les fleurs violettes (a) paraiffent entre les feuilles ailées, et des gouiles Qb) à graines légumineufes leur fuccèdent. La racine (V) qui trace de tous cotés fous terre, est la partie la plus utile de cette plante. Elle renferme un fuc doucereux, que Ton emploie dans plußeurs'maladies; elle est brune jaunâtre en dehors, et intérieurement d'une belle couleur de ioufFre. On la mange crue, ou on en tire le fuc moyennant l'eau. Pai la décoction l'on rondenfe ce fuc jusqu'à consistance d'extrait, que l'on deilèche au foleil en forte qu'il devient un corps noiiâtre. C'eft ce fuc de legliffe très-connu que l'on prépare principalement en t'.fpagne en grande quantité, d'où il se répand par-tout en forme de rotules, enveloppées dans des feuilles de lau lier 11 fert particulièrement comme réfolvant dans la toux", Fig. 2. Le Caroubier. (Ceratonia siliqua.), Le Caroubier atteind la hauteur du frêne, croît très-fréquemment en Espagne, en Sicile, en Egypte et dans l'île de Candie et aime les terrains pierreux Ses feuilles épaiffes, lilfes et toujours vertes le trouvent deux-à-deux aux pétioles, l'une vis-à-vis de l'autre. Les petites fleurs (A) fortent des bramhes mêmes en forme de grappes. Les fruits, nommés Carouges) , font des gouffes de la longueur de 5 à 6 pouces, de la grosseur d'un doigt, et de couleur brune-ïoncée, elles renleiment des iemences aplaties et trèsdures. Ces Carouges font un aliment agréable à caufe de leur pulpe douceâtre et d'un goût allez gracieux. On les mange fréquemment au Levant et dans l'Furope méridionale. Ce qui fait que ces fr its font un article alTez confidérable de commerce dans les dites contrées; et que defféchés on les transporte par toute l'Europe. En Egypte on en preffure, avant de les deiïecher, le fuc mielleux qui fert à la confiture des fruit» et à la préparation de vins de liqueur. Le bois intérieur de cet arbre est brun, tacheté de rouge et est employé à des ouvrages de marqueterie. Chez nous le Caroubier ne vient que dans des ferres. &) En Allemand l'on nomme ce fruit Johannisbrod, C. à. d. Pain de St. Jë&ri, puisque l'on prétendait que St. Jean-Baptist s'en était nourri.