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Merkwürdige Berge
Beschreibungstext fre
Mélanges. CCXLIII. Vol IX. No. 74., MONTAGNES TRÈS-CURIEUSES., Fig. 1 et 2. Le Gunong Karang à Java., Le Gunong Karang montagne volcanique de l'île de Java, situé à 18 miles anglaises de Sirang, est remarquable par la beauté de son cratère. Son sommet, qui est très-escarpé, et qui s'élève derrière le village Plessur Pitter, est entièrement couvert d'une forêt inaccesible. Les habitans du village ont fait un abbatis pour s'y frayer une route qui se prolonge sur le dos très-étroit d'un rocher entre des précipices, et qu'ils ont continuée en plaçant de forts troncs de bambouc en forme de degrès, là où elle était interrompue par les précipices. Lorsqu'en partant du village on a grimpé près d'une heure, on arrive en un lieu ouvert, d'où l'on jouit d'un charmant coup d'oeil, pourvu que les nuages de fumée, qui assiègent habituellement le sommet, ne le bornent pas. Le cratère a la forme d'un fer à cheval et il est le plus profond là où il est le moins large; il est en général si profond qu'il n'est possible de l'examiner attentivement qu'en y descendant avec des échelles à cordes. Ses parois, qui sont à peu près perpendiculaires, peuvent avoir 300 pieds de haut, jusqu'à 100 pieds. En descendant, ils sont couverts d'une verdure très-épaisse, mais plus bas ils sont à nu. Des masses de soufre cristallisé et un mélange de soufre et de cendres blanches volcaniques forment la base du cratère, qui jette de la fumée en plusieurs endroits. La figure supérieure à droite offre le chemin par lequel on arrrive au volcan, la figure à gauche le coup d'oeil du cratère., Fig. 3. Les sources d'eau minérale d'Epétan dans l'île de Java., Les sources sont situées à 18 milles d'Angleterre de Sirang dans l'île de Java dans une plaine de plusieurs lieues de circonférence, sur un endroit rocailleux, dont le roc paraît être une croûte formée peu à peu du dépôt de ces sources et peut avoir 50 aunes de circuit. Au milieu de cette place se trouvent plusieurs petites sources dont les eaux sont dans un mouvement continuel, comme si elles étaient dans un état d'ébullition. La mitoyenne de ces sources est la plus considérable, ayant de 8 à 10 pieds circonférence et 3 pieds de profondeur. Là où l'agitation est le plus forte, il y a en bas dans le roc une petite ouverture faite en entonnoir, et d'un pouce de large, par laquelle il sort une si grande quantité d'hydrogène sulfureux et avec tant de véhémence qu'il est impossible de tenir la main devant l'orifice. L'eau d'un blanc sâle contient beaucoup de parties terreuses, qui ne cessent de se mouvoir. Sur le bord et dans le fond de ces marais, le sol est mou et d'un gris jaune à sa surface, mais dès qu'on fouille quelques pouces plus bas, il est dur comme roche et rouge. Mais à 2 ou 3 pieds de distance des sources, la surface est également dure, bleue et porte des traces sensibles que jadis elle a été aussi couverte d'une eau vivement agitée. L'orsqu'à l'endroit rocailleux on appuie l'oreille sur la surface du sol, on entend partout un bouillonnement très-distinct. Les habitans de ces districts attribuent à ces sources une grande vertu médicale pour les maladies de peau.
