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Ausländische Vögel
Beschreibungstext fre
Oiseaux. CXXX. Vol. XI. No. 91., OISEAUX ÉTRANGERS., Fig. 1. Le faisan à couleurs changeantes. (Phasianus versicolor.), Cette nouvelle espèce est indigène à l'île de Java, et le musée de Paris en possède un exemplaire. Aussi grand que le faisan doré, celui-ci a la tête, le cou et le devant du corps d'un gris couleur de cuivre jouant le violet; les petites plumes, qui couvrent les aîles, sont d'un brun-vert-dor et mouchetées d'un rouge-clair; les autres grises, mêlée d'un vert d'olive, la partie inférieure du corps et les pattes ', d'un brun noirâtre, la partie supérieure de la queue d'un brun-clair, avec de petites taches grises; les rectrius qui occupent le milieu, sont d'un rouge-clair, et mouchetées d'un vert d'olive,, Fig. 2. Le faisan de Nepaul. (Phasianus Satyrus.), Il doit la dénomination latine de faisan cornu à deux très-singulières cornes bleues, qui, formées par substance calleuse, avec une pointe émoussée, se trouvent de chaque côté de la tête en arrière de l'oeil et se dirigent vers le derrière. Cet oiseau est indigène aux Indes où on le nomme l'oiseau marbré ou brillant. Son plumage a les couleurs les plus brillantes sur un fond rouge, avec des taches blanches, bordées de noir; au dessous de la gorge pend une pellicule garnie de poils, bleue et tachetée d:orange. Il a le bec brun, les pattes blanchâtres et pourvues d'un éperon. Il est un peu plus petit que le coq d'Inde., Fig. 3. Le coq à dos couleur de feu. (Gallus ignitus.), Le port de cotte charmante espèce, indigène à lava et à Sumatra, est le même que celui du coq, mais ïï s'en distingue en ce qu'il n'a point de crête qui est remplacée par un panache, et il lui sort des narines une épaisse pellicule violette, qui couvrant les faces latérales de la tête, se prolonge par de là les joues, où elle se termine en pointe ai côté du bec« Le vertex, derrière de la tête, le cou, le dessus du dos, la poitrine et le ventre sont noirs, mais à reflet bleu-d'acier éclatant. Les plumes latérales se terminent en une couleur très-vive d'orange, qui est également celle de la partie inférieure du dos et du croupion, avec un reflet de métal couleur de feu et violet. Les plumes qui recouvrent les aîles sont noires, ornées à leur extrémité d'une large bande transversale d'un vert d'or. Les plumes caudales sont noires à l'exception de celles du milieu, qui d'un rougeclair ou blanc. Ce coq peut avoir deux pié sont sed de long, mais la femelle n'a que 20pouces environ. Au reste les couleurs du mâle ne sont pas toujours les mêmes,, Fig. 4. Le coq bronzé. (Gallus cupronitens.), Ce très-joli coq dont la patrie n'est pas indiqueoa sur la tête une crête rouge assez haute, qui se prolonge jusque sur la contrée des yeux et la pellicule charnue suspendue devant la gorge; les plumes du cou sont vertes et à bord jouant la couleur de cuivre roux, il en est ce même des plumes des aîles; le dos est vert, et les plumes qui recouvrent les aîles teintes eu bleu «t en cramoisi, forment une espèce d'épaulettes; les plumes qui, forment la couverture ■ de la queue sont couleur de cuivre roux celles; du cou, du ventre, du croupion et descuisses sont d'un violet foncé; les pattes sont d'un gris de plomb, blanchâtre; l'éperon, les ongles, l'iris fet le bec sont jaunâtres.