Ad99998 12 017a/fre
Chinesische Gaukler
Beschreibungstext fre
Mélanges. CCCXXXV. Vol XII. No. 15., LES JONGLEURS CHINOIS., Par un ouvrage qui parut à Londres en 1830, sous le titre: souvenir de la vie du militaire indien, le Colonel Welsh nous communique, quelques tour de force chinois, qui pour la plupart sont presqu'incroyables. Par exemple, un homme étendit les deux bras, et attrapa deux jongleurs de grandeur ordinaire, au moment où ces derniers faisaient des culbutes en l'air du côté opposé de la scène, de manière que sur chaque bras un des jongleurs resta pendu comme du linge qu'on étendrait sur un cordeau. Dans cette position pénible, il commença à danser et à se tourner à plusieurs reprises, comme s'il n'était empêché par rien du tout. Cependant le tour principal fut celui-ci: quatre hommes formèrent un carré solide, deux autres nontèrent sur leurs épaules, et un troisième se plaça également sur les épaules des deux derniers. Alors arrive le jongleur dont il fut déjà question, et au moyen d'une échelle monta sur les équales de celui qui formait l'extrémité de la pyramide, saisit de la main droite un homme à la ceinture qu'on éleva à sa protée, et le tint au dessus sa tête pendant quelque tems. Après cela, ou le vit, à la grande surprise des spectateurs, élever un pied en l'air en se balançant ainsi que son fardeau par dessus les autres. Tout à coup il jetta son poids vivant, et cela la tête en avant, à travers l'amas de jongleurs, qui, dans ce moment, entouraient ce pìédestal humain, et le reçurent entre leurs bras, pendant que l'artiste principal se précipita du côté opposé en faisant un culbute en l'air, et disparut dans la foule. La figure qu'il tenait ainsi élevée par dessus la tête-elle vivante, ou n'étaite ce qu'une poupée, c'est ce qu'on ne pouvait pas bien distinguer, mais, à en juger par les apparences, c'était un homme dans toute la force de son âge, vivant, et en parfaite santé; mais le balancement des deux personnes supérieures devoit déjà exciter étonnement général.
