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Die Jagd auf Wassergeflügel an den Küsten England's
Beschreibungstext fre
Mélanges. CCCLXII. Vol. XII. No. 68., La Chasse aux oiseaux Aquatiques sur les Cotesd'Angleterre., C'est cette chasse qui forme la profession d'une certaine classe des habitans de la côte de Hampshire et d'autres comtés anglais. – Les objekts en sont: le cnard siffleur (Anas Penelope), le milouin (Anas ferina); des pluviers, des mouettes, des Alques etc. – Pour faire cette chasse avec succès, il faut des canots expréssement arrangés à ce but, des armes et autres préparatifs, dont les plus intéressans se trouvent d´crits ciaprès et expliqués par la planche y jointe. – Fig. 1. Le pont flottant d'Hampshire est un esquif léger, out plat, propre pour une seule personne et pourvu d'un fusil de 70 livres de poids dont le canon est de 6 pieds de longueur et qui se trouve attaché à une jointure qui peut se tourner. – La longueur de l'esquif es de 14 pieds; la largeur du plafond de 15 pouces, et la hauteur des parois en est de 10 pouces. Le chasseur rame d'abord, le dos tourné du côté du fusil jusqu'au moment où il entrevoit des oiseaux; alors il se retourne, se couche le long du canot, et le fait mouvoir, ou avec la perche représentée par lag figure, 2. Ou, quand l'eau est trop profondes encore, avec deux rames, comme le démontre la figure 3. – Aussitôt qu'il s'en est approché à la protée du fusil, il laisse tomber la rame de droite qui se trouve attachée au canot à l'aide d'un corde, tient en droite direction le canot de la main gauche et exécute l'action de viser et de décharger de l'autre main.Sur les côtes limoneuses de Lymington les chasseurs se servent, pour faire cette chasse pénible, sourtout d'une espèce de canots propres à marcher sur la vase. Ils vont dans ces esquifs encore de jour jusqu'à l'endroit où ils se proposent de chasser la nuit. Arrivés là, ils font tous leurs préparatifs, et placent leur fusil de manière que quand à la marée descendante, le canot se trouve sur la vase sèche, sa portée soit calculée à 100 pas pr`s. Cela fait ils fourent ça et là sur le rivage jusqu'à ce que le crépuscule soit venu et que les oiseaux commencent à voler; ensuite ils se mettent en chemin vétus de leurs habits goudronnées, et s'acancent en rampant et poussant devant eux leur canot sur la vase. – Ariivées à laportée des oiseaux, ils tirent, recueillent le gibier tuè et cherchent une nouvelle troupe d'oiseaux. – Le traîneau sur la vase enfin est un petit canot qui ne sert que pour le transport d'un grand fusil sur la vase, et ne peut être employé que là où l'on ne risque pas de devoir faire usage d'une barque à eau, pour se sauver de'l'irruption subite de l'eau montante. Le chasseur pourvu de bonnes bottes de pêcheur, glisse sur la vase, appuyé sur son traîneau. Son fusil est continuellement bandé et muni d'une espèce de mécanisme de sûreté. – Le temps le plus fayorable de se servir de ce traîneau est à la mi-marée basse, parcequ'alors on n'est pas trop éloigné de l'eau et qu'on se trouve à l'abri de la marée haute. –Le canot de Sussex sert au même but que le traîneau. – Le chasseur pose son arme, un grand fusil ordinaire dans le canot, s'agenouille avec une de ses jambes sur la planche de derrière, et à l'aide de l'autre il s'avance avec son canot sur la vase, d'une agilité incroyable. – La moitié supérieure de notre planche représente les trois espèces d'esquifs que nous venons de décrire. – Sur l'avant-scène l'on voit le traîneau mentionné; au milieu le canot de Hampshire, et derrière celuici un homme qui se traîne avec l'esquif de Sussex. –Le canot de Poole sert à tirer avec un grand fusil de l'intérieur d'une cale. Fig. 4. Nous le montre de côté. Fig. 5. Nous en donne une perspective; Fig. 6. Représente une perse avec s fourche, qui sert à pousser l'esquif. – Fig. 7., 8 et 9. Nous donnent les modèles de diverses planches qu'on attache aux pies, afin de pouvoir traverser la vase. – Le modèle de planche Fig. 7. Qui s'emploie à Lymington et à Hampshire a 12 pouces en quarré.Fig. 8 et 9 nous mentrent une planche de Poole d'en – haut et d'en-bas. – Les grands fusils sur les ponts-flottants dont nous verions de faire mention, lancent une charge de 1 à 2 livres de plomb, et il y a des exemples où quellquefois 40 à 50 canards siffleurs ont été tués d'un seul coup.
