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Plantes. CL. Vol. VIII. No. 78.

LE LIN DE LA NOUVÈLLE-SÉLANDE. (Phormium tenax.)

Il y a près de 30 ans que les célèbres navigateurs Cook, Forster et La Biliardière découvrirent dans la Nouvelle-Sélande et dans les autres îles de la mer du sud cette plante, qui est de là plus grande utilité pour lés habitans de ces contrées, et qui peut procurer dans la suite des avantages infinis au midi de l'Europe. Les insulaires préparent et travaillent ses feuilles, dont ils font des cordes, des cordons, de la ficelle, des étoffes de diverses qualités, comme nous préparons le lin et le chanvre.

La plante est grande, forte et vivace. Les feuilles, qui tiennent à la racine noueuse, ont 6, 8 pieds de haut et même au delà. Elles sont assez larges, avec de fortes veines, douces à toucher, et d'un beau vert foncé avec une lisière d'un brun rougeâtre. Elles tiennent ensemble jusqu'à la moitié de la plante, où elles se divergent et s'étendent en se courbant à plat. Du milieu de la plante s'élève, quand celle-ci est assez forte et qu'elle a atteint quelques années, une tige à fleurs, de 5 à 6 pieds de haut, dont la fleur supérieure est la première à éclore, les autres fleurs ne se développent qu'après.

Les fleurs de 3 pouces de long, sont jaunes et rougeâtres, et se conservent assez long tems. La plante forme alors des calices à semence triangulaires. Elle a fleuri et porté des semences pour la première fois en Europe à Haarlem en 1814. Il n'est pas douteux qu'on ne puisse la cultiver avec succès en plein air dans le sud de l'Europe, p.E. dans la haute Italie, le long des fleuves, et qu'on ne puisse en retirer les avantages les plus précieux.