Ad99999 09 068a/fre

Aus Interlinking_Pictura
Wechseln zu: Navigation, Suche



 Schöne Vögel




Beschreibungstext fre


Oiseaux. XCVIII Vol. IX. No. 66., OISEAUX CHARMANTS., Fig. 1. Le Martin pêcheur d'Europe. (Alcedo hispida.), Le Martin pêcheur est de tous les oiseaux indigènes à nos climats le plus beau tant par sa netteté que par la richesse et l'éclat de ses couleurs, qui au luisant du vernis et au brillant de la soie joignent toutes les nuances de l'iris. Le milieu du dos et la partie supérieure de la queue sont d'un bleu clair luisant, qui au soleil joue le saphir; les aîles sont d'un bleu mélangé de vert, et l'extrémité des pennes est tachetée de béril. Le rouge-jaune de la poitrine est si beau qu'on peut le comparer au luisant des charbons ardents. L'Europe n'offre que cette seule espèce de Martins pécheurs, pendant que l'Asie et l'Afrique en ont plus de vingt, l'Amérique et la Nouvelle-Hollande quelques-unes. L'espèce d'Europe n'est pas même étrangère à l'Asie et à l'Afrique. C'est sur le rivage des rivières et des ruisseaux que cet oiseau fait son nid dans des trous de rats et d'écrevisses, après les avoir rendus plus profonds et en avoir retréci l'entrée. Les petits poissons et les insectes sont sa pâture. Il est étonnant qu'avec un vol rapide et soutenu les aîles de ce oiseau ne soient pas grandes; elles sont, au contraire, proportion gardée, très-petites, dont il résulte que les muscles mouvans doivent être doués d'une grande force. A peine un peu plus grand que notre moineau il a les pattes courtes, la tête grande, le bec long, épais à la base et prolongé en une pointe droite. Mais ce qu'il y a de plus remarquable c'est que des trois orteils de devant l'extérieur est confondu avec le mitoyen jusqu'à la troisième articulation, de manière qu'ils ne paraissent faire à eux deux qu'un seul orteil. Cet oiseau si curieux a fourni aux anciens grand nombre de fables, et il est vraisembable que sa beauté si propre à exalter l'imagination, leur a donné naissance., Fig. 2. Le Martin pêcheur à trois doigts. (Alcedo tribrachys.), Cet oiseau d'un bleu foncé a le dessous du corps d'un rouge de rouille, les aîles noirâtres, et n'a que trois doigts, ce qui forme son type caractéristique. Il habite les terres australes et il est une fois aussi gros qu'il est figuré sur la planche ci-jointe., Fig. 3. Le Vintsi. (Alcyon Vintsi. Alcedo cristata.), Le Vintsi, indigène aux Iles Philippines, mais surtout à Amboine, qui lui a donné le nom qu'il porte, de la famille des Martins pêcheurs, n'a que cinq pouces de long. Sa tête est couverts de plumes longues, effilées, vertes et marquetées de noir qui s'élèvent en forme de touffe. La partie supérieure du corps est en entier d'un bleu luisant, le gosier blanc; les joues, les côtés du cou et le ventre sont d'un rouge clair, les pattes rougeâtres et le bec est d'un rouge pâle., Fig. 4. L'Alcyon de la Nouvelle-Hollande. (Alcedo novae Hollandiae.), Le plumage de la tête et de toute la partie supérieure du corps est d'un bleu verd, le gosier et le ventre blanc, mais il se trouve sur la poitrine une bande large d'un bleu verd. Cet Alcyon a le bec noir et les pattes blanches. La Nouvelle-Hollande est la patrie de cet oiseau., Fig. 5. Le Todier brun. (Todus platyrynchos Gmel.), Ce Todier égale en grosseur le rossignol européen et sa singulière conformation le distingue d'une manière très-particulière. Son bec, qui est large et entouré de soies noires lui donne en quelque sorte l'air méchant. Le dos est d'un brun-jaune, le haut de la tête d'un gris de plomb, traversé dans sa longueur d'une raie blanche. On ignore la patrie et le genre de vie de cet oiseau, et on ne le connaît que par un exemplaire empaillé qui se trouve maintenant à Paris, et qui vraisemblablement a été apporté des Indes orientales.