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 Über den innern Bau der Gewächse




Beschreibungstext fre


Plantes. CLXIV. Vol. X. No. 23., DE LA STRUCTURE INTÉRIEURE DES PLANTES., L'anatomie des plantes est soumise à de très-grandes difficultés, en ce que l'emploi du microscope indispensable à cette opération exige un long usage et dans cet instrument une perfection, qui n'est que très-rare. Les recherches qu'a faites le naturaliste françois M. Mirbel sur la structure intérieure des plantes, sont au nombre de celles, qui sont les plus profondes, et qui ont le mieux réussi. Il adopte pour les plantes un organe principal, savoir, le tissu membraneux, qui se divise en deux organes élémentaires, sa- voir, a. le tissu cellulaire et b. le tissu vasculaire, dont le premier se compose de très-petites cellules, et le dernier de cellules prolongées et vasculaires. C'est par les pores et des fentes transversales, que les cellules communiquent aux tubes et les tubes aux cellules. Le tissu cellulaire, qui ne reçoit aucune fluidité, n'émet la sienne que très-lentement, pour la faire répandre dans toutes les parties; c'est lui qui forme en général toute la moelle et presque toute l'écorce. Le tissu vasculaire, qui forme une espèce de réseau, distribue dans toutes les parties l'air nécessaire à la végétation, ainsi que les autres fluidités. On distingue six variétés capitales de vaisseaux des plantes: 1. vaisseaux en chapelet ou monilisorm.es (Fig. 13.); 2. tubes poreux (Fig. 5. et grossiFig. 6.); S. tubes poreux commençant à se convertir en trachées (Fig. - 7. et 8), 4. trachées à simple et à double spirale (Fig. 9. et 10.); 5. tubes mixres (Fig. 11. et 12.); 6. vaisseaux propres.Fig. 1. représente le tissu cellulaire poreux;Fig. 2. cellules plus allongées;Fig. 3. tissu cellulaire ligneux;Fig. 4. la même modification plus serrée;Fig. 11. un tube mixte: l'on y reconnoît à a. de simples pores, à b. des sentes ou réunions de pores, et à c. le commencement d'une trachée;Fig. 12. un tube mixte rameux présentant des pores simples, des fentes, un commencement de trachée, et enfin des étranglemens comme dans les vaisseaux en chapelet;Fig. 14.' le tissu ligneux d'une feuille de chêne commun;Figure 16. le même tissu du fruit de la Datum épineux;Fig. 15. coupe transversale d'une jeune branche de Vasclepiasfruticosa: a. écorce; b. moelle; d. vaisseaux poreux, (la partie, c. est le centre de la coupe, dont on n'a représenté qu'une portion); e. vaisseaux propres réunis en faisceaux;Fig. 17. coupe longitudinale d'un rameau de salvia hispanica; a. écorce, h. bois, où l'on distingue aisément les tubes poreux et les trachées; c, moelle;Fig. 18. portion isolée par déchirement d'un vaisseau, qui présente des pores et des sentes;Fig. 19. sougère en arbre (cyathea arbores): coupe transversale et longitudinale d'un stipe où l'on voit, que le bois présente en a. le tissu cellulaire et en b. le tissu ligneux ou vasculaire;Fig. 20. chou- palmier (areca oleracea I, .): coupe transversale et longitudinale d'un stipe d'une plante monocotyJedone: l'on voit en a. l'écorce, en b. trainées de tissu cellulaire, semblable à celles, que l'on appelle prolongemens médullaires dans les dicotylédones; c. saisceaux de tubes sormant la partie ligueuse de ces végétaux; Fig. 21. chêne commun (quercus robur)coupe transversale et longitudinale d'un tronc, propre à expliquer la structure d'une plante dicotyledone: a.l'écorce; b. cette masse'de jeune bois, que l'on nomme aubier; en c. est le bois pariait, en d. le canal médullaire réduit par le resoulement successif des couches'du bois à un simple point; et eue. les prolongemen-s ou rayons médullaires. :