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 Wallfischähnliche Thiere




Beschreibungstext fre


Mammifères. CIV. Vol. X. No. 46., CÉTACÉS REMARQUABLES., Ce n’est que de nos jours qu'on a acquis des connoissances plus précises à l'égard de ces animaux, mentionnés dans les anciennes rela-^ lions de voyage sous le nom de sirènes, vaches marines, et qui peut-être ont donné lieu -àl'antique fable des sirènes, et jusqu' à présent nous n'avons même que la représentation des deux animaux, figurés sur notre planche, qui soit fidèle. Ils sont désignés sous la dénomination générale de lamantins et manatis, et par Cuvier sous celle de Cétacés frugivores., Fig. 1. Le Dugong. (Halicare cetacea.), Au premier coup d'oeil, le Dugong ressemble presque parfaitement à la baleine, cependant il ne porte en lui aucune trace de nageoires ventrales ou dorsales, et la plus grande longueur qu'on puisse lui attribuer jusqu'ici n'en que de dix pieds. La peau, qui est lisse et parsemée de poils isoles, a trois quarts de pouce d'épaisseur. La partie supérieure est d'un bleu-clair et l'inférieure blanchâtre. Les mamelles sont petites et placées immédiatement au-dessous des nageoires. La tête est, proportion gardée, petite. La lèvre supérieure est très-grands, grosse et tronquée en travers, comme une trompe d'élephant coupée; elle forme un museau très-gros mobile à volonté. La trompe entière figure un croissant voûté, dont la partie insérieure est à rebords, couvrant la mâchoire supérieure, de la quelle sortent deux courtes dents à masque. Les yeux petits et convexes sont pourvus d'une troisième paupière. Les deux nageoires de la poitrine sont épaisses, charnues, couvertes de verrues au bord supérieur, calleuses et sans aucune trace d'ongles. Tout le corps est rond et s'amoindrit vers la queue. Cette dernière est large et horizontale., Le Dugong vit dans les mers des Indes orientales et surtout sur les côtes de Sumatra. Comme son souffle bruyant le trahit quand il est sur la surface de l'eau, c'est la nuit qu'on le prend avec des lances. Sa chair, qui a le goût de celle du veau, se mange. La tendresse des femelles pour leurs petits est extraordinaire dans ces animaux, aussi, si l'on réussit à prendre un petit, est-on certain de se saisir de la mère, parcequ'elle suit alors jusqu'au rivage., Fig. 2. Le Lamantin d'Amérique. (Manatus américaines.), Le manati ou plutôt le lamantin de l’Amèrique méridionale a quelquefois de 15 à 20 pieds de long et pèse 80 quintaux. Le corps oblong se termine en une nageoire ovale et prolongée. La nageoire de la poitrine, moins large que celle du Dugong, est armée d'ongles. Les narines saillent sur le devant du museau. La peau est plus grise. La tendresse de ces animaux pour leurs petits est également très-grande, car ils portent sous les bras les petits qui viennent de naître. On se nourrit da leur chair et de leur lard. Ces animaux abondent le plus dans le fleuve des Amazones, dans l’Orinoqué, à Surinam, Cayenne et dans les Antilles.