Ad99999 11 016a/fre
Die grösste aller bekannten Blumen
Beschreibungstext fre
Plantes. CLXXIII. Vol. Xl. No. 14., LA PLUS GRANDE DE TOUTES LES FLEURS CONNUES. Rafflesia Arnoldi., On lui a donné ce nom en l'honneur du gouverneur de Sumatra, Stamford Raffles, et de son compagnon de voyage, le docteur Arnold, qui la découvrit dans le premier voyage qu' il fit de Benculenilans l'intérieur du pays. La première fleur'que vit le docteur Arnold était sous un buisson sur le Manna, touchant presque à la terre, et sortoit d'une petite racine horizontale, de deux doigts d'épaisseur. Une quantité de mouches sembloient y déposer leurs oeufs. Elle avoit l'odeur de viande gâtée. Elle avoit 3 pieds d'Angleterre de large; les pétales avoient depuis leur base jusqu'à leur extrémité 12 pouces de long, et les pétales alternes étoient à un pie de distance l'une de l'autre. La cavité intérieure de la fleur pouvoit contenir 12 pintes de liquide, et la fleur entière peser 15 livres; La plante n'avoit ni tige, ni branches, et reposoit avec sa racine sur une autre. A compter de la première apparition du bouton il faut à la fleur 3 mois entiers pour qu'elle atteigne sa parfaite croissance, et elle ne fleurit annuellement qu'une fois à la fin des pluies. Chaque fleur n'a qu'un sexe; la fleur femelle ne se distingue extérieurement que trèspeu de la mâle. Le fruit doit être une baie qui contient beaucoup de semences. La fleur est placée en parasite sur les racines ou les tiges du Cissus angustifolia, • et paroît sortir d'une fente ou crevasse de cette dernière sous la forme d'une tête ronde, laquelle coupée en.deux montre la fleur non développée., Fig. 1. Montre la fleur par Je- haut, dirait nuée de deux tiers. La lisière de la fleur est quintagone, les lobes en sont également grands, arrondis, à bords entiers, pour la plupart unis, ' pourvus intérieurement de nombreuses verrues rondâtres, éparses, entre lesquelles les lobes sont unis. Au milieu de la fleur est une colonne qui porte les étamines. La pointe de la colonne est élargie et son plateau est plan mais avec de nombreux appendices charnus foiblement courbés et presque corniformes. Les Anthères (Fig. 2.) qui sont sur une seule ligne et à une égale distance les unes des autres, sont au nombre de 35 à 40. Elles se trouvent placées sans pédoncule dans les cavités des moitiés recourbées de la lisière, emboîtées avec la base; elles sont oviformes, sphéroïdes de la grosseur d'un pois, comprimées dans le centre de la pointe et puis ouvertes en forme de nombril. Intérieurement cellulaires; les cellules dont le nombre est indéterminé, sont presque concentriques, se prolongeant en sens longitudinal et pleines d'une masse de pollen, qui consiste en de petits grains unis, simples et sphéroïdes. Voyez à Fig. 3. l'anthère coupée par le milieu.