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 Erdpfeifen




Beschreibungstext fre


Mélanges. CCCXVII. Vol. XI. No. 80., ORGUES GÉOLOGIQUES., Cette planche figure un profil vertical du plateau de St. Pierre de Mastricht. Quand on se transporte sur cette colline, sous laquelle régnent des carrières très - étendues on découvre une quantité d'ouvertures cylindriques , qui pourroient faire venir à l'idée qu'elles ont servi aux tailleurs de pierre de soupiraux, ï>our fa" oiliter les travaux dans la carrière; cependant leur nombre, leur proximité, et surtout leur ordonnance, qui n'est en aucun rapport avec ces travaux, démontrent le néant de cette idée. Ces tubes auxquels les carriers des rives de la Meuse ont donné le nom d'Orgues géologiques, traversent en général dans une direction verticale, quelquefois un peu oblique et courbée, les couches de roc. Quelques-uns, après s'être réunis, se séparent, d'autres restent réunis; en bas ils se terminent en pointe. Ils sont encombrés de terre et de gravier qui se trouve en communication avec celui qui recouvre la surface de leur orifice. Ceux qui sont traversés par des voûtes souterraines se trouvent vides dans cet espace, en ce que le propre poids de la matière y contenue l'a fait affaisser et répandre dans le souterrain ; c'est pour cela que les carriers évitent soigneusement ces tubes, naturels, Dèsqu'ils en rencontrent un , ils l'évitent ou si cela est impossible, ils le murent, ou ils l'enchâssent pour ainsi dire.; Lorsque par un funeste hazard ou par nécessité ils en ont découvert un, dont un débouîement est à craindre, ils ne le perdent jamais de vue, et dè.squ' un ou plusieurs cailloux, se détachent, ils se.sauvent sur le champ- L'effet d'un pareil éboulement est affreux. Le contenu, pressé par le poids des couches supérieures, se précipite avec un horrible fracas par la seule i issue qui lui soit ouverte; il tombe des pierres de toutes les dimensions, qui en peu d'instants remplissent une étendue qui est en proportion avec le diamètre du tube par lequel s'opère l'éboulement. Souvent ces éboulements ne sont pas si soudains, ils se forment au contraire et grandissent insensiblement par l'action d'un hiver pluvieux. Ce sont.eux qui produisent les enfoncements en entonnoir que l'on aperçoit sur la. surface du plateau de Mastricht. On trouve le même phénomène dans les carrières qui se prolongent jusqu' au dessous de Paris, ainsi que dans d'autres endroits. Les ouvriers nomment ces tubes fondis. our fa" oiliter les travaux dans la carrière; cependant leur nombre, leur proximité, et surtout leur ordonnance, qui n'est en aucun rapport avec ces travaux, démontrent le néant de cette idée. Ces tubes auxquels les carriers des rives de la Meuse ont donné le nom d'Orgues géologiques, traversent en général dans une direction verticale, quelquefois un peu oblique et courbée, les couches de roc. Quelques-uns, après s'être réunis, se séparent, d'autres restent réunis; en bas ils se terminent en pointe. Ils sont encombrés de terre et de gravier qui se trouve en communication avec celui qui recouvre la surface de leur orifice. Ceux qui sont traversés par des voûtes souterraines se trouvent vides dans cet espace, en ce que le propre poids de la matière y contenue l'a fait affaisser et répandre dans le souterrain ; c'est pour cela que les carriers évitent soigneusement ces tubes, naturels, Dèsqu'ils en rencontrent un , ils l'évitent ou si cela est impossible, ils le murent, ou ils l'enchâssent pour ainsi dire.; Lorsque par un funeste hazard ou par nécessité ils en ont découvert un, dont un débouîement est à craindre, ils ne le perdent jamais de vue, et dè.squ' un ou plusieurs cailloux, se détachent, ils se.sauvent sur le champ- L'effet d'un pareil éboulement est affreux. Le contenu, pressé par le poids des couches supérieures, se précipite avec un horrible fracas par la seule i issue qui lui soit ouverte; il tombe des pierres de toutes les dimensions, qui en peu d'instants remplissent une étendue qui est en proportion avec le diamètre du tube par lequel s'opère l'éboulement. Souvent ces éboulements ne sont pas si soudains, ils se forment au contraire et grandissent insensiblement par l'action d'un hiver pluvieux. Ce sont.eux qui produisent les enfoncements en entonnoir que l'on aperçoit sur la. surface du plateau de Mastricht. On trouve le même phénomène dans les carrières qui se prolongent jusqu' au dessous de Paris, ainsi que dans d'autres endroits. Les ouvriers nomment ces tubes fondis.