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Merkwürdige Würmer
Beschreibungstext fre
Vers. XXIV. Vol. IX. No. 28., TRÈS-CURIEUX., Cette planche figure plusieurs vers que les naturalistes modernes classent dans la division des Mollusques, de ces Mollusques qui rampent par le moyen d'un disque de chaire placé sous le ventre., Fig. 1. La Dolabelle. (Dolabella.), Le devant du corps de la Dolabelle est un peu plus effilé que le derrière qui se termine en une sphéroïde tronquée de biais. Il sort de ce disque une fente qui se prolonge jusqu'au milieu du dos, et si l'on fait une incision à l'a peau épaisse et charnue du disque, on trouve dessous un couvercle de branchies. C'est aussi là que se trouve l'écaille, et le reste de l'intervalle est rempli d'une substatice glanduleuse, qui sépare sans doute une fluidité coloriée, comme dans les autres espèces de cette famille. Sa bouche est une fente oblongue, et le manteau est toujours plus ou moins tendu sur le dos. La coquille est parfaitement calcaire et friable. La Dolabelle, qui se plaît dans les eaux tranquilles n'est pas facile à remarquer, même dans les bas-fonds, parcequ'elle est presque toujours recouverte d'une couche de limon., Fig. 2. La Testacelle. (Testacella.), Au premier coup d'oeil, la testacelle paraît très rapprochée des limaçons, néanmoins on s'aperçoit bientôt que l'ecusson qui ressemble à du cuir, et qui ne se trouve dans le dernier que devant, s'étend ici sur tout le corps, fait partie de la coquille et est destinée à protéger le poumon ou l'organe de la respiration. Elle a deux pouces de long. Le dos entier paraît ridé, et sous le bord postérieur de la coquille, qui est placée à l'extrêmité sur le derrière, on découvre l'orifice de l'anus et du poumon réuni. Sa bouche est composée de deux lèvres verticales entre lesquelles saille une petite trompe cylindrique., Fig. 3. Le Limaçon rouge. (Limax rufus.), Le limaçon rouge a le dessus du corps d'un brun rouge, le dessous blanchâtre, et est un peu plus grand que le limaçon noir. On ne trouve que très-rarement le limaçon rouge dans les lieux qu'habite le noir. Les excrémens des animaux et les champignons sont la pâture ordinaire de ces grands limaçons; leur oeufs sont d'une couleur bleuâtre. Ce limaçon se trouve dans toute l'Europe et dans les lieux ombragés., Fig. 4. Le Limaçon cendré. (Limax cinereus.), Celui-ci se distingue par les taches noires dont son corps gris et oblong est parsémé. Il y a pourtant quelques variétés qui sont sans taches. Il habite également les forêts de l'Europe., Fig. 5. Le Limaçon agreste. (Limax agrestis.), Il a le haut du corps d'un gris rougeâtre, le bas gris blanc, et les antennes foncées. Il mange le jeune blé, ainsi que toute espèce de plantes potagères, mais il ne touche jamais à l'orge. Son corps est si glutineux, qu'il s'attache aux branches; auxquelles il se suspend à l'instar des araignées; c'est cet acte que figure la planche ci-jointe., Fig. 6. La parmacelle. (Parmacella.), a) d'en haut b) d'en bas. La parmacelle, de deux pouces de long, est d'une forme oblongue qui se termine sur le derrière en une queue applatie sur les côtés et saillante en haut. La moitié du dos est couverte d'un manteau on écusson charnu en forme d'oeuf, qui est plus long que le tiers du corps. Ce manteau ne tient au corps que par la partie de derrière, celle de devant est libre et peut se replier. La coquille est cachée au dedans de la substance du manteau, où celui-ci tient au corps. C'est sous cette coquille que se trouvent le poumon et le coeur. La parmacelle est un mollusque de terre. Mr. Olivier l'a trouvé en Mésopotamie., Fig. 7. La Bullée ouverte. (Bullaea aperta.), La coquille de cette bullée est si distincte, qu'on l'a classée de tout tems comme telle dans le collections quoiqu'on ne puisse pas l'apercevoir en dehors de l'animai vivant, à cause de l'enveloppe. Ainsi que la Dolabelle, elle fournit une nouvelle preuve de ces transitions imperceptibles des animaux nus aux animaux à coquille Elle abonde dans le détroit entre la France et l'Angleterre, et paraît aussi habiter la Méditerranée. Comme elle est très-mince et fragile, on la trouve presque toujours endommagée sur les côtes, et des morceaux bien conservés sont dans les cabinets des objets très-rares. Les figures de la planche ci-jointe, qui ont cet animal pour objet, représentent Fig. 7. a) le dos de la bullée. Fig. 7. b) le côté droit. Fig. 7. c) le bas. - - d) la coquille, connue dans les collections de coquilles, sous le nom de Bulla aperta, dans sa situation naturelle; - - e) la même, du côté concave.