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 Pferde und Esel




Beschreibungstext fre


Quadrupèdes XXIII. T. I. No. 2., CHEVAVX ET ANES., No. 1. Le Cheval sauvage., Tous les Physiciens s'accordent de nos jours à rejetter l'existence de chevaux originairement sauvages; ceux qu'on prend ordinairement pour tels, ne l'ont que des chevaux domestiques, rendus à la Nature etvivans sans les soins de l'homme. On trouve de ces derniers des troupes nombreuses tans les forêts de la Pologne, les parties montagneuses de l'Ecosse, la Tai tarie, et surtout une quantité prodigieuse dans le Paraguai et le pays des Paiagons. Les habitans de les pays s'appliquent à les prendre, et à les rendre dociles; après quoi ils leS présèrent pour la monture aux chevaux domestiques comme étant plus légers et plus nerveux., No. 2. Le Cheval domestique., Il n'y a aucun animal, qui se soit plus accoutumé à l'homme et à ses besoins, et qui lui soit devenu d'une utilité plus multipliée que le cheval. Comme animal domestique, tel que la figure ci-jointe le représente, il s'est étendu sur toute la sur sa ce de la terre, et la grande difsérence du climat ainii que de la nourriture a dû produire necessairement des variétés considérables dans ses races, tant pour la grandeur, la figure et les couleurs, que pour la sorce et la légèreté. Les chevaux les plus sameux que nous connoislions, se trouvent dans l'Espagne, l'Angleterre, le royaume de Naples, la Barbarie, la Perle et l'Arabie. Dans ce dernier pays ils sont la principale richeiié des habitans; qui pour cette raison se donnent toutes les peines pour conserver la pureté deleurs races, pour les ennoblir et pour en continuer les arbies généalogiques. Ils poilédenî proprement deux différentes races de chevaux, dont l'une est apellée Kadischi, c'est à dire, chevaux d'une origine inconnue; ceux ci ne sont pas sort estimés. La seconde race s'appelle Koechlani, et comprend les chevaux, dont on connoit la généalogie depuis l'espace de 2000 ans. Us doivent avoirpris leur origine dans les haras du Roi Salomon, et sont ordinairement vendus pour des prix immenses. Parmi les chevaux de l'Europe les Anglois tiennent le premier rang, et sont principalement fameux par leur rapidité presqu'incroyable dans la course., No. 3. Le Dshiggetai., Le Dshiggetai fait l'espèce moyenne entre le cheval et l'àne, et pour ainsi dire le passage de l'un à l'autre. Il a la queue et les oreilles de l'àne et ressemble au mulet par sa forme et sa grandeur. Sa couleur est d'un brun jaunâtre et très clair. Il vit en grandes troupes dans les vaitesse plaines de l'iidousian, sertiles en excellentes herbes; c'est aussi de la langue des habitans de ces contrées qu'il a tiré son nom. Il surpaise en vîtesse tout ce qu'il est posiible de s'imaginer, mais il ne se laisse absolument pas apprivoiser. Les Mogols et les Tartares le tuent comme du gibier, et mangent sa chaire comme une grande delicatesse., No. 4. L'Onagre., L'Onagre est proprement l'àne sauvage, dont l'àne domestique, qui est répresenté sur la Table suivante, tire son origine. Il est plus grand que l'àne domestique et la forme de son corps est plus fine; ses oreilles sont longues et sa queue est presque sans poil. Sa couleur est d'un brun jaunâtre, entremêlé de gris, et le long du dos il a une raye noire, qui sur les épaules forme une croix. Il vit en troupeaux dans la Tartarie, mais il quitte ces contrées à i'approche l'automne, pour passer l'hiver dans les Indes et la Perse.