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Ad00341 01 093a/frePoissons. VIII. T. I. No. 91.
POISSONS RARES DES INDES.
Les poissons reprêsentés sur cette Table sont de l'espèce de la Bandoulière, qui n'est trouvée qne dans les mers de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique. Leur corps est laige, mince, applati des deux cotés et couvert d'écaillés très dures. Us sont tous très joliment marqués, et ornésponr la plupart de rayes colorées, qui ont la forme de rubans. Leur bouche étant munie de dents, on doit les compter parmi les poissons voraces.
No. 1. La Bandoulière dorée. (Chaetodon aureux.)
Elle habite les mers des Indes occidenta- les, fnrtout les côtes des Antilles; son nom lui a été donna à cauTe de sa couleur d'or très brillante.
No. 2. L'Empereur du Japon. (Chaetodon imperator.)
On le trouve dans I* mer du Japon; il eli très joliment marqué, d'un fond jaune et rayé en bleu H est d'un goût excellent, aussi. gras one le faumon, et le poisson des Indes le plus délicat. Il se trouve li rarement, qu'on le paye exceflivement cher', et il n'est fervi par eoa- Jequent que sur les tables de l'Empereur et des grands feigneurs; ce qui lui a, fait donner le onom d'Empereur du Japon.
No. 3. La Bandoulière rayée ou la Duchesse. (Chaetodon Dux.)
Ce beau poiiïbn vit également dans le Japon. Il est d'un fond blanc, avec 9 rubans ou cercles d'un bleu foncé et bordés en brun. Ses nageoires sont brimes à rayes bleues, et sa tète est marquée de quelques rayés de la même couleur bleue. Les Japonois donnent à ce poisson le nom de Duc.
No. 4. La Bandoulière à nageoires noires ou le Nigraud. (Chaetodon niger.)
L'on trouve ce poisson dans les grandes Indes. Son corps est extrêmement mince et aussi large que long. Les deux nageoires de derrière sont d'une grandeur immense et de couleur noire; elles forment une demi-lune, et donnent au poisson la figure d'une hirondelle volante. Elle se nourrit de coquillage et d'insectes, et sa chair est mangeable.
No. 5. L'Héron de mer. (Chaetodon Ardea.)
Les Indes sont aussi sa patrie. Sa bouche a la forme d'un bec; il porte trois cercles noirs autour de son corps, qui est de couleur grisâtre tirant sur le bleu, et sa grande nageoire d'en haut se termine en une pointe très-longue. Il est bon à. manger.
No. 6. La Bandoulière à bec, ou le Bec-alongé. (Chaetodon rostratus.)
Ce beau poisson habite également dans les mers des Indes, et il se distingue îles attires de son espèce par son bec, qui a la forme de tuyau r son corps est entouré de 4 cercles bruns et blan- ches, et dans la nageoire d'en haut il a un mi- roir de la même couleur. La manière dont il se nourrit le rend très remarquable; files mou- ches, qui lui servent de nourriture, se pofent sur une plante élevée par dessus la furface delà mer, ce poisson fait rejaillir de l'eau sur elles d'une distance de 4 à 6 pieds avec tant d'àdref- fe et de force, qu'il ne manque jamais défaire tomber ces infectes dans l'eau, où;ils devien- nent sa proie. Sa chair est d'un gout exquis,
No. 7. La Grisette ou la Veuve-coquette. (Chaetodon bicolor.)
On trouve ce poisson dans les deux Indes. Il est moitié blanc et moitié brun-clair borde en blanc; la queue est blanche.
No. 8. La Bandoulière bordée. (Chaetodon marginatus.)
Elle habite la mer des Antilles, et l'on ne peut rien voir de plus élégamment coloré qne ce poisson. Ses nageoires pointues sont de cou- leur d'or et bordées en brun; sa tète est verte, son dos de la même couleur que les nageoires. Je ventre rougeàtre, et tout le corps est e. HOuni de huit cercles bruns. Sa chaire est excellente a manger.
Ad00341 01 094aAd00341 01 094a.jpgNo. 1. Die Tamarinde. (Tamarindus Indica.)~~Die Tamarinde ist ein ziemlich grosser Baum, der in Ost- und Westindien, in Afrika, ja sogar im südlichen Frankreich wächst. Er hat kleine Erbsenblätter, eine gelbweisse Blüthe, und trägt lange, dicke, braune Schoten, welche ein dickes schwärzliches Mark enthalten, worin einige glatte braune Saamenkörner liegen. Dies Mark schmeckt angenehm säuerlich, und wird sowohl als eine sehr heilsame Arznei in den Apotheken, als auch in Tabaksfabriken zu den Tabaks-Brühen stark gebraucht. Man hält die Ostindischen für die besten. Die Indianer nehmen die Früchte, sobald sie reif geworden sind, ab, trocknen sie ein wenig an der Sonne, schlagen sie hernach in Fässchen oder Kisten, und verhandeln sie so. Wir erhalten die meisten Tamarinden über England, und sie machen einen ansehnlichen Handelsartikel aus.~~No. 2. Der Pistacien-Baum. Pistacia vera.)~~Der Pistacien-Baum wächst in Arabien, Persien, Sicilien, Spanien und Frankreich, wird 25 bis 30 Fuss gross und stark, und hat dunkelgrüne Blätter, beinahe wie die von unsern wälschen Nüssen. Seine Blüthe ist weisslicht und traubenförmig; im August aber trägt er kleine Nüsse in Büscheln, ohngefähr so gross wie unsre Haselnüsse. Die Nüsse haben zwei Schaalen. Die äussere ist röthlich gefleckt, dünn und zerbrechlich; die innere aber grünlich-weiss. (Fig. a.) Oeffnet man diese, so liegt darin ein süsser, fetter, wohlschmeckender Kern, der eine zarte rothe Haut hat (Fig. b.) Zieht man diese Haut ab, so hat das Fleisch des Kerns eine schöne grüne Farbe. Die Pistacien, welche wir vorzüglich aus Italien erhalten, werden sowohl in den Apotheken als eine stärkende und eröffnende Arznei, als auch von Köchen und Conditoren zu verschiedenen Speisen und Backwerk gebraucht.~~
Ad00341 01 094a/frePlantes. XVIII. T. I. No. 92.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. Le Tamarinier. (Tamarindus Indica.)
Le Tamarinier est un arbre d'une grandeur considérable, qui croît dans les deux Indes, en Afrique et même dans la France méridionale. Ses feuilles sont petites et reiTemblent à celles des pois; les fleurs qu'il porte sont d'un jaune très clair. Son fruit est une goufle longue et grosse et de couleur brune, qui renferme une pulpe noirâtre, dans laquelle se trouvent quelques graines de femence. Ce fruit èst connu sous le nom de Tamarins; sa pulpe a un goût acide et fort agréable, et sert non feulement dans la Medicine comme un purgatif très salutaire, mais on l'emploie aussi avec avantage dans les fabriques de tabac pour la préparation des sauces. Lorsque ces fruits sont mûrs, les Indiens lea ôtent de l'arbre, et les ayant fechés au foleil, ils les emballent dans des petits tonnelets ou des caifles et les vendent. Les Tamarins des x grandes Indes sont préférés à ceux des autres pays; nous les tirons pour la plupart de l'Angleterre, et ils sont un article important du Commerce*
No. 2. Le Pistachier. (Pistacia vera.)
Le Fifiachicr croît dans l'Arabie, la Perse, la Sicile, l'Espagne et la France. Il atteint la hauteur de 25 à 30 pieds, devient très gros et ses feuilles sont d'un vert foncé, à peu pie3 comme celles des noix ordinaires. Il porte des fleurs blanchâtres et formées en grappes; dans. le mois d'Août il produit de petites noix en bou- quets de la grolleurdes noifettes, qui ont deux écorces, dont l'extérieure est rouilàtre, tièst mince etaifée à caller, et l'intérieure d'un blanc donnant sur le vert (Fig. a.) L'amande qu'elles contiennent est douce, huileufe, agréable au goût et couverte d'une pellicule rouilàtre (Fig. b.) qui cache le beau vert de la palpe. CeS Pistaches nous viennent principalement de l'Italie, et l'on s'en sert tant dans les pharmacies comme d'une drogue fortiiiante* que dans les çuifines et les conûferiea, pour les mêler dans difiérens mets et confitures.
Ad00341 01 095aAd00341 01 095a.jpgDie Springer sind ein merkwürdiges Thiergeschlecht. Sie machen so zu sagen den Uebergang von den Mäusen zu den Haasen und den Beutelthieren. Sie haben sehr kurze Vorder-, hingegen sehr lange Hinterfüsse, vermöge deren sie so erstaunlich weit und schnell springen können, dass auch sogar die Jerboa oder Springmaus, kaum von einem Pferde eingeholet werden kann. Sie sind Bewohner von Asien, Afrika und Australien.~~No. 1. Der Alakdaga, oder der Erdhaase. (Jaculus Alakdaja.)~~Der Alakdaga oder Erdhaase ist 6 bis 7 Zoll lang, und wohnt in Sibirien und in Mittel Asien. Er hat, sonderlich um den Kopf, viel Aehnliches vom Haasen; seine Hinterfüsse sind aber länger, als der ganze Leib. Sein weiches Fell ist gelblich grau. Er baut sich Röhren in der Erde, worin er wohnt, und wie das Murmelthier seinen Winterschlaf hält. Er nährt sich von saftigen Pflanzen und Wurzeln, die er zwischen die Vorderfüsse nimmt, und auf den hintern stehend frisst. Er springt erstaunlich weit und schnell. Fig. a. zeigt ihn auf allen vieren gehend, und Fig. b. auf den Hinterbeinen stehend. Sein Fleisch wird gegessen.~~No. 2. Die Jerboa, oder Springmaus. (Jaculus Sagitta.)~~Die Jerboa wohnt in Nord Afrika und Arabien, ist etwas kleiner, nämlich nur 5 bis 6 Zoll lang, ist gelbgrau, und hat auf dem Rücken braune Streifen. Sie hat zwar kürzere Füsse, als der Alakdaga, kann aber eben so weit und so schnell springen, und hat mit ihm auch einerlei Nahrung.~~No. 3. Der Capische Springer. (Jaculus Cafer.)~~Dieses Thier wohnt am Vorgebirge der guten Hoffnung, wird sehr zahm, und von den Einwohnern gegessen. Es ist 16, sein Schwanz aber 17 Zoll lang, rothbraun von Farbe, und gleicht am Kopfe und Schwanze sehr einem Fuchse. Es braucht die Vorderfüsse nur zum Fressen, und geht auf den hintern, mit welchen es 20 bis 30 Fuss weite Sprünge thun kann. Es nährt sich von Gras und Getraide, und kann sich in wenigen Minuten ganz in die Erde eingraben.~~No. 4. Das Kenguruh. (Didelphis gigantea.)~~Das Kenguruh ist ein vom Weltumsegler Cook in Neuholland gefundenes neues Thier. Es ist von Farbe aschgrau, und hat einen Schwanz, der beinahe so lang als sein Leib ist. Es geht nicht auf 4 Füssen, sondern geht oder springt immer mit den hintern, und die Vorderfüsse, welche es bloss zum Graben und Scharren braucht, hält es fest an die Brust an. Es hat die Grösse eines Schaafs, wägt wohl auf anderthalb Centner, lebt heerdenweise in Neuholland, und sein Fleisch ist wohlschmeckend. Es macht den Uebergang von den Springern zu den Beutelthieren, daher es auch einige zu den letztern rechnen. Es ist das grösste vierfüssige Thier, das bis jetzt noch in Australien entdeckt ist.~~
Ad00341 01 095a/freQuadrupèdes. XXI. T. I. No. 93.
SAUTEURS.
On donne le nom de Sauteurs à une espèce d'animaux rès remarquables. Ils sont pour aitili dire la nuance des fouris aux lièvres et aux philandres. Leurs pieds de devant son court", ceux de derrière au contraire sont fort longs et donnent à l'animal la faculté de fauter afvec "ne vitelle et à dea diitances tellement confidéTables, que p. e. la Gerboife, dont on parlera ci-deffous, ne peut guères être atteinte par un cheval. On trouve cet animal dans l'Afte, l'Afrique et les terres Auftrales.
No. 1. L'Alakdaga. (Jaculus Alakdaja.)
L'Alakdaga est de la longueur de 6 à 7 nouces et habite dans l'Intérieur de l'Asie et dans la Sibérie. 11 a beaucoup de reifemblance avec les lièvres, surtout pour la tête; mais ses pieds de derrière sont plus longs que tout le corps. Son poil est foyeux et de couleur fauve tirant sur le gris. Il demeure dans des terriers, qu'il fe creuse comme les lièvres, et dans lesquels il dort pendant tout l'hiver comme les marmottes. Il se nourrit de plantes fucculentes et de Tacines, qu'il prend par les pattes de devant et refte affis sur celles de derriè re pendant qu'il les mange. Il faut très vite et k da grandes diftances; on peut manger fa chair. La Figure a. le repréfente comme il marche sur les 4. pattes, et la Fig. b, comme il est affis sur les pieds de derrière.
No. 2. La Gerboise. (Jaculus Sagitta.)
La Gerboise vit dans l'Afrique septentrionale et dans l'Arabie; elle est plus petite que l'Alakdaga et de la longueur seulement de 5 à 6 pouces. Sa couleur est également fauve tirant sur le gris, et sur le dos elle a des rayes brunes. Ses pieds sont plus petits que ceux dé l'animal précédent, mais elle n'en faute pas moins vite ni moins loin; sa nourriture est la même.
No. 3. Le Grand Gerbo. (Jaculus Cafer.)
Cet animal vit au Gap de bonne Espérance et se laisse aisément apprivoisér; les habitans du pays le mangent. Il a 16 pouces de long, et fa queue en a 17. Sa' Couleur est un brun rougeàtre, et il reffemble aux renards pour la tête et la queue. Il ne fe fert. de ses pieds de devant que pour porter à fa bouche ce qu'il veut manger, et il marche Tur ceux de derrière, par le moyen desquels il peut faire des fauts à une diftance de 20 jusqu'à 30 pieds. Sa nourriture est le grain et les herbes, et il est capable de s'enfouir tout entier dans la terre dans l'espace de peu de minutes.
No. 4. Le Kengourou. (Didelphis gigantea.)
Le Kengourou est un animal découvert il n'y a pas longtems dans la Nouvelle Hollande par le grand Navigateur Cook. Il est de couleur cendrée, et fa queue est presqu'auffi longue que son corps. Il fe fert feulement des pieds derrière pour marcher et pour fauter, et on ne le voit jamais a 4 pattes. Ses pieds de devant sont toujours cachés dans le poil de fa poitrine et il n'en fait d'autre usage que pour fouir la terre et la gratter. Il est de la grandeur d'une brebis et son poids monte fouvent à un quintal et demi. Il vit en troupeaux et sa chair est d'un bon goût. Il fait la nuance des fauteurs aux philandres; ce qui, a engagé plusieurs savans à le compter parmi les derniers. C'est le quadrupède le plus grand qu'on ait rencontré jusqu'ici dans les terrea Australes.
Ad00341 01 096aAd00341 01 096a.jpg

Fische. IX. B. I. No. 94.

WUNDERBARE FISCHE.

No. 1. Die Stachel-Kugel. (Diodon orbicularis.)

Dieser Fisch wohnt an den Küsten von Jamaika und am Vorgebirge der guten Hoffnung, ist vollkommen rund, wie eine Kugel, mit dreieckigten Stacheln besetzt, und 9 bis 10 Zoll im Durchschnitte. Er hat einen braunen Rücken, roth und graue Flossfedern, und einen schmutzig weissen Bauch. Er lebt von Muscheln und Krebsen, und sein Fleisch, das man für giftig hält, wird nicht gegessen.

No. 2. Der schwimmende Kopf. (Tetrodon mola.)

Dieser wunderbare Fisch wohnt in der Nord-See und im mittelländischen Meere, und sieht nicht anders aus, als ein blosser abgeschnittener Fischkopf, welcher auf dem Wasser schwimmt. Sein Körper ist breit und dünn, und wird oft 8 bis 10 Fuss lang angetroffen. Er hat ein schneeweisses sehr thranigtes Fleisch, welches zu weiter nichts taugt, als Thran daraus zu brennen. Seine Leber aber wird gebraten gegessen.

No. 3. Der Thurmträger. (Ostracion turritus.)

Der Thurmträger gehört zu den Beinfischen, weil sein ganzer Körper, bis auf den Schwanz, in einer harten knöchernen Schaale steckt, die in lauter sechs- sieben und acht-eckigte Schilder getheilt ist, welche dem Fische das Ansehen geben, als wäre er mit einem Netze überzogen. Am Bauche hat er hakenartige Stacheln, und sein Höcker auf dem Rücken endigt sich gleichfalls in eine solche Stachel. Dieser Fisch wohnt vorzüglich im rothen Meere, wird 10 bis 12 Zoll lang, nährt sich von Würmern, und wird als Speise nicht sehr geachtet.

No. 4. Der Schildkröten-Fisch. (Tetrodon testudineus.)

Dieser Fisch, welcher in Ost- und Westindien wohnt, ist 1 bis 2 Fuss lang, und überaus schön gezeichnet; denn er hat einen braunen Rücken mit hellblauen Flecken, orangenfarbige Flossfedern, und einen blaulichweissen Bauch mit braunen Streifen. Er lebt von jungen Krebsen und Muscheln, und kann sich wie eine Kröte aufblasen. Es ist noch ungewiss, ob sein Fleisch essbar ist.

No. 5. Der gestreifte Stachelbauch. (Tetrodon lineatus.)

Dieser Fisch lebt im Nil, und vermuthlich auch im Mittelländischen Meere. Sein Bauch ist ungeheuer gross, und verbirgt den Fisch ganz. Er ist braun gestreift und so wie der ganze Fisch mit Stacheln besetzt. Sein Rücken ist blaulicht, und seine Flossfedern gelb, die Schwanzflosse aber getiegert. In Aegypten hält man ihn für giftig, und isst ihn nicht.

Ad00341 01 096a/frePoissons. IX. T. I. No. 94.
POISSONS DE FORMES SINGULIERES.
No. 1. L'Orbel Hérisson. (Diodon orbicularis.)
On trouve ce poisson aux cotes de la Jamaïque et au Cap de bonne Espérance; il est rond comme une boule, muni de piquans triangulaires, et fa groffenr monte à 9 jusqu'à 10 pouces de diamètre. Son dos est brun, ses nageoires sont Touges et grifes, et son ventre est d'un blanc sale. Il se nourrit de coquillages et d'ecrevisses, et sa chair est vénimeuse.
No. 2. La Lune de mer. (Tetrodon mola.)
Ce poisson merveilleux vit dans la mer du Nord et dans la Méditerranée. Il ressemble parfaitement à une tête de poisson coupée qui nage sur l'eau. Il est large, mince et souvent de la longueur de 8 à 10 pieds. Sa chair est blanche comme la neige et tellement huileuse, qu'on ne peut s'en servir que pour en tirer l'huile par le moyen du feu. Ce n'est que son foie qu'on peut manger.
No. 3. Le Chameau marin. (Ostracion turritus.)
Le Chameau marin doit être compté parmi les poissons osseux, car tout son corps est enfermé jusqu'à la queue dans une écaille dure et véritablement osseuse, qui étant partagée dans des petits ecussons de 6, 7 et 8 angles, donne à ce poisson l'air d'ètre entouré d'un filet. Son ventre est armé de piquans en forme de crochets, et la bosse qu'il a sur le dos, se termine également dans un pareil piquant. Il vit principalement dans la mer rouge et se nourrit de vermisseaux. On le voit de la longueur de 10 pouces jusqu'à 1 pied et on ne fait guéres usage de sa chair.
No. 4. La Tête de Tortue ou le Perroquet. (Tetrodon testudineus.)
Ce poisson qu'on trouve dans les deux Indes est de la longueur d'un jusqu'à 2 pieds et fort joliment marqué. Son dos est brun à taches bleues claires, ses nageoires sont couleur d'orange, et son ventre est d'un bleu qui tire sur le blanc, relevé par des rayes brunes. Il se nourrit de coquillage et de petites ecrevisses, et peut s'enfler comme un crapand. Il est encore incertain, si l'on peut manger sa chair.
No. 5. Le Globe rayé. (Tetrodon lineatus.)
Il vit dans le Nil et probablement aussi dans la Méditerranée. Son ventre est d'une grosseur énorme, et cache presque tout l'animal; il est rayé en brun et muni de piquans comme le reste du corps de ce poisson. Son dos est bleuâtre, et ses nageoires sont jaunes, à celle près qui sert de queue et qui est tigrée. Dans l'Egypte on ne le mange pas parce qu'on le croît venimeux.
Ad00341 01 097aAd00341 01 097a.jpgNo. 1. Der Guajac-Baum, oder das Franzosen-Holz. (Guajacum officinale.)~~Der Guajacbaum, der für den Handel das sogenannte Franzosenholz, Pockenholz, Heiligholz, oder besser das Guajac-Holz und das Guajac-Harz liefert, wächst in den Westindischen Inseln, so wie auch in Brasilien, und wird so gross wie unsre mittelmässigen Eichen. Er hat hellgrüne Blätter, rothgelbe Sommerschossen, blaue Blüthen, und viereckigte, rothgelbe Saamenkapseln (Fig. a.). Sein Holz, welches wir in Teutschland unter dem Namen Pockenholz oder Franzosenholz kennen, ist schwärzlich gelbgrün, schön geflammt, so fest, dass es sehr schwer zu bearbeiten ist, und so schwer vom Gewicht, dass es im Wasser wie ein Stein untersinkt. Es giebt vortreffliche Drechsler- und Tischlerarbeiten, denn man dreht daraus Flöten, Teller, Löffel, Tabatieren, Maille- oder Kegelkugeln; besonders aber braucht man es, weil es immer etwas Oeligtes an sich hat, auf den Schiffen zu den Flaschenzügen der Seegeltaue, zu Walzen, und in Mühlen zu den Kämmen der Räder. In der Medicin hingegen wird das Holz, die Rinde, so wie auch das Guajac-Harz häufig als ein stark wirkendes Mittel gebraucht. Die Producte dieses Baums sind also für Europa wichtig.~~No. 2. Die Cascarille, oder Schakerille. (Croton cascarilla.)~~Der Baum, der uns die, als Arzneimittel berühmte Cascarillrinde liefert, wächst in Ost- und Westindien, bleibt klein, und wird selten über 10 Fuss hoch. Er hat schmale blassgrüne Blätter, und dergleichen Blüthen. Die Cascarillrinde wird von seinen dünnen Aesten abgeschält, getrocknet und als dünne zusammengerollte Röhren, die äusserlich grau, innerhalb aber braun aussehen, zu uns gebracht. Die Rinde ist bitter und gewürzhaft von Geschmack, und giebt einen starken angenehmen Geruch auf Kohlen.~~
Ad00341 01 097a/frePlantes. XIX. T. I. No. 95.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. Le Guajac. (Guajacum officinale.)
L'arbre de Guajac, qui fournit au commerce le Bois et la Résine de Guajac, croît dans les Indes Occidentales et dans le Brésil, et parvient à la hauteur d'un chêne médiocre. Ses feuilles sont d'un vert-pâle, il pousse des scions jaunâtres, et porte des fleurs bleues avec des capsules carrées de couleur rouge tirant sur le jaune (Fig. a.) Son bois est noirâtre, à rayes jaunes et vertes, dur et difficile a travailler, et tellement lourd, que dans l'eau il coule à fond comme une pierre. On en fait de beaux ouvrages de tabletterie et d'ébénisterie, comme flûtes, assiettes, cuilliers, tabatières, boulets de maille et quilles; comme il est huileux, on s'en sert principalement sur les vaisseaux pour les moufles des cordes à voile, pour des calandres et dans les moulins pour les dents des roues. Dans la Médecine le bois, la racine et la résine sont employées comme un remède très-efficace; ce qui rend cet arbre fort important pour la Commerce de l'Europe.
No. 2. La Chacarflle. (Croton cascarilla.)
L'arbre, qui fournit l'écorce de la Chacarille, connue dans la Pharmacie, est une production des deux Indes; il reste petit et ordinairement audessous de 10 pieds. Ses feuilles étroites et ses fleurs sont d'un vert clair. On enlève l'écorce des branches les plus minces, la séche et nous l'envoie roulée en petits tuyaux, dont la dehors est gris et la partie intérieure brune. Elle est amère, d'un goût aromatique, et sur la braise elle donne un parfum exquis et très fort.
Ad00341 01 098aAd00341 01 098a.jpgNo. 1. Das Salzkraut oder Kali.~~Das Salzkraut, oder Kali, ist eine etwa 1 Fuss hohe, blätterlose Pflanze, welche fast in ganz Europa an den Ufern des Meeres und an Salzquellen häufig wächst, und deswegen merkwürdig und als wichtig für den Handel anzusehen ist, weil aus ihr das Kalisalz, und die feine Pottasche, Soda oder Soude gebrannt wird, welche die Glasfabriken, feinen Seifensiedereyen und Bleichen in Menge brauchen. Die Pflanze hat keine Blätter, sondern besteht aus lauter fetten, knotigen, grünen Stengeln, die innerlich ein gelbes Mark haben (Fig. b.), und um deren Spitzen (Fig. a) kleine schildförmige röthliche Schuppen liegen, welches seine Blüthen sind, die im August einen kegelförmigen Saamen (Fig. cd.) tragen. In Spanien und Sicilien wird diese Pflanze sorgfältig zur Fabrikation der Soda angebauet, und jährlich wie Getraide gesäet.~~No. 2. Islandisches Lungenmoos.~~Das Isländische Lungenmoos hat tief geschlitzte, unordentlich geformte Blätter, die oberhalb grün, unten aber blau , grau und braun sind, und einen gezähnelten Rand haben. Auf den Blättern kommen im September kleine braune Schildgen hervor, die man hier auch sieht, welches seine Blüthen sind.~~Dies Moos wächst an harzigten, trocknen Orten, und verbreitet sich weit umher. Es ist nicht nur mit Milch gekocht, oder getrocknet, ein gutes Nahrungsmittel, daher es auch von den Isländern schon längst zur Bereitung ihres Brodes gebraucht worden; sondern es ist auch im Winter das beste Futter der Rennthiere in Lappland, die es unter dem Schnee aufsuchen. In unsern Apotheken ist es aber auch ein wichtiges Arzneymitiel für die Lunge und Schwindsucht. Es wächst nicht allein in Island, sondern auch in ganz Teutschland.~~
Ad00341 01 098a/frePlantes. XX. T. I. No. 96.
PLANTES MEDICINALES ET DE COMMERCE.
No. 1. La Salicote, ou le Kali.
La Salicote, ou le Kali est une plante sans feuilles, haute d'environ 1 pied, qui vient dans la plus grande partie de l'Europe sur les bords de la mer et des marais salans. C'est une production intéressante pour le commerce, par ce qu'on en prépare la Soude dont on se sert dans les verreries, dans les fabriques de savon et pour le blanchissage. Cette plante ne consiste qu'en tiges noueuses et vertes, qui renferment une moelle jaune, (Fig. b.) et dont les pointes (Fig. a.) sont couvertes de petites écailles rougeàtres en forme de boucliers, qui sont les fleurs, et qui au mois d'Août portent une petite semence de figure conique. (Fig. c. et d.). On cultive avec grand soin et séme annuellement cette plante en Espagne et en Sicile pour la fabrication de la soude.
No. 2. La Mousse poulrnonaire d'Islande.
La Mousse poultnonaire a des feuilles largement fendues et de forme bisarre, vertes par dessus, grisâtres et brunes par le rebours et dentelées sur le bord. Au mois de septembre il se montre sur ces feuilles de petits écuffons bruns, représentés sur cette table, qui sont ses fleurs. Cette mousse s'engendre dans des endroits montagneux et secs, et étend loin ses ramifications. Cuite au lait ou sechée, elle donne une bonne nourriture, et les Islandois s'en servent depuis longtems pour en faire du pain. En Laponie elle fait en hiver le meilleur fourrage des Rennes, qui la cherchent sous la neige. Dans nos Apothicaireries elle est une bonne drogue contre les maladies pulmonaires. On la trouve non seulement en Islande, mais aussi dans toute l'Allemagne.
Ad00341 01 099aAd00341 01 099a.jpgDie Beutelthiere machen ein merkwürdiges Thiergeschlecht der heissen Länder aus. Sie bewohnen vorzüglich Süd-America, wo sie sich Höhlen in die Erde graben, oder auch auf den Bäumen leben; weil sie, vermöge ihrer Hinterfüsse (an welchen sie, wie die Affen und Makis, einen Daumen haben) und ihres Wickelschwanzes, vortrefflich klettern können. Sie fressen Früchte, süsse Wurzeln, Insekten und Vögel. Sie heissen deswegen Beutelthiere, weil die Weibchen der meisten Arten am Bauche einen hautigen Beutel mit einer langgeschlitzten Oeffnung haben, den sie öffnen und verschliessen können, und in welchem ihre Zitzen liegen. Sie werfen mehrere, überaus kleine, nackte, blinde und unzeitige Junge, welche sie gleich nach der Geburt in diesen Beutel stecken, wo sich die Jungen sogleich an die Zitzen hängen, und so lange daran hängen bleiben, bis sie Haare bekommen, und laufen lernen. So lange sie noch bey der Mutter sind, dient ihnen dieser Beutel auch immer zur Zuflucht; denn die Mutter nimmt sie bey der geringsten Gefahr darin auf, und entflieht mit ihnen, Sie lassen sich zum Theil zahm machen.~~No. 1. Das Marsupial.~~Das Marsupial ist 18 Zoll lang, ohne seinen Wickelschwanz, welcher grösstentheils nackt, und mit kleinen Schuppen besetzt ist. Es wohnt in Süd-Amerika, und ist die grösste Art unter den Beutelthieren. Es hat gelbes Haar mit Schwarz schattirt. An seinem Bauche kann man den offnen Beutel mit seinen Zitzen deutlich sehen.~~Das Opossum. No. 2. Das Männchen. No. 3. Das Weibchen.~~Das Opossum lebt in Brasilien, Peru, Virginien und Mexico, ist, ohne Schwanz, 1 Fuss lang, und hat an Farbe und Gestalt viel Aehnlichkeit mit dem Fuchse. Es nährt sich von Früchten, Gewürmen und Vögeln. Sein Gang ist langsam, es hängt sich aber gern mit seinem Wickelschwanze an den Aesten auf, und schleudert sich so von einem Baume zum andern.~~No. 4. Der Faras.~~Er ist 9 Zoll lang, sein Schwanz aber viel länger; wohnt in Guiana und Surinam, und sieht braunroth auf dem Rücken, und am Bauche weisslich aus.~~No. 5. Der Kayopollin.~~Der Kayopollin wohnt in Mexico, und ist ohngefähr so gross als der Faras. Er sieht graubraun, und am Bauche weisslich aus. Die Weibchen haben keinen Beutel.~~No. 6. Die Marmose.~~Diess Thier, dass dem Faras sehr gleicht, wohnt in Süd-Amerika, ist 6 Zoll lang, hat einen Wickelschwanz und sieht rothhraun auf dem Rücken, am Bauche aber weiss aus.~~No. 7. Die Busch-Ratte.~~Bewohnt Surinam, und baut unter der Erde. Das Weibchen bringt 5 bis 6 Junge, die, weil es keinen Beutel hat, sich gleich bey der geringsten Gefahr auf den Rücken der Mutter flüchten, ihre Wickelschwänze um der Mutter ihren schlingen, die dann mit ihnen davon läuft.~~No. 8. Der Kuskus.~~Wohnt in Amboina und den übrigen Moluckischen Inseln. Er ist 10 Zoll lang, und seine Farbe veränderlich, röthlich, gelblich und hellgrau. Er hat einen Wickelschwanz, einen Beutel, und nährt sich von Früchten.~~No. 9. Der Tarsier.~~Der Tarsier ist nicht viel grösser als eine Maus, und scheint seinen langen Hinterbeinen und seinem Schwanze nach fast zu den Springern zu gehören. Er wohnt in Amboina, und ist noch nicht sehr bekannt.~~
Ad00341 01 099a/freQuadrupèdes. XXII. T. I. No. 97.
PHILANDRES DE DIFFERENTES ESPECES.
Les Philandres sont des animaux très remarquables, qu'on ne trouve que dans les pays chauds et surtout dans l'Amérique méridonale. Ils vivent dans des trous, qu'ils se creusent dans la terre, ou même sur les arbres, sur lesquels ils grimpent facilement par le moyen de leurs queues roulâmes et de leurs pattes de derrière, auxquelles ils ont un pouce comme les linges et les makis. Ils se nourrissent de fruits, de racines douces, d'insectes et d'oiseaux; on leur donne aussi le nom d'Animaux à bourse, parce que les femelles de presque toutes les espèces ont à leur ventre une bourse de peau avec une fente longue, qu'ils peuvent ouvrir et ferrer, et dans laquelle sont renfermées leurs mamelles. Elles sont plusieurs petits, qui viennent au monde aveugles, sans poils, d'une petitesse extrême, et avant qu'ils ayent encore atteint le terme de la maturité. Au moment de leur naissance les petits entrent dans cette bourse, s'attachent aux mamelles et y retient colles, jusqu'à ce qu'ils ayent acquis du poil et allée de force pour pouvoir marcher. Cette bourse leur sert même de retraite aussi longtems qu'ils ne sont pas séparés de la mere, qui, avec une tendrese vraiment maternelle, les y reçoit au moindre danger et s'enfuit, pour les porter en lieu de sureté. Cette espéce d'animaux se laisse aussi apprivoiser.
No. 1. Marsupiale.
Le Marsupiale est long de 18 pouces, sans compter sa queue, qui pour la plus grande partie est sans poil et couverte de petites écailles. Il habite l'Amérique méridionale et fait l'espèce des Philandres la plus grande. Son poil est fauve avec une nuance noire. Sur la table ci-jointe o-n peut voir diftinctement au ventre do cet animal la bourfe ouverte et les mamelles.
L'Opossum.
No. 2. Le Male. No. 3. La Femelle.
L'Opossum vit dans le Bresil, le Pérou, la Virginie et le Mexique; sans la queue il est long d'un pied, et a beaucoup de rellemblance avec les renards, tant par sa couleur que par faftructure, lise nourrit de fruits, de vers et d'oiseaux. Sa démarche est fort lente; maisilaimeà fe fuspendre aux branches par fa queue roulante, et s'élance de cette maniere d'un arbre à l'autre.
No. 4. Le Faras.
II a 9 pouces de longueur, mais fa queue en a davantage. On le trouve dans la Guiane et le Surinam. Son dos est rouge tirant sur le brun, et son ventre est blanchâtre.
No. 5. Le Cayopolin.
Le Cayopolin vit dans le Mexique, et sa longueur est a peu près la même quecelledu Faras. Sa couleur est un brun gris et le ventre est blanc. Les femelles n'ont pas de bourses.
No. 6. La Marmose.
Cet animal, qui ressemble beaucoup au Faras, vit dans l'Amérique méridionale; sa longuer est de 6 pouces. Il a une queue roulante; la couleur de son dos est rouffàire, et son ventre est blanc.
No. 7. Le Philandre de Surinam.
Il habite le Surinam et se creuse des trous dans la terre. La femelle fait ordinairement 5 a 6 petits, mais comme elle n'a pas de bourfe, ses petits fe mettent au moindre danger sur son dos, entortillent leurs queues roulantes autour de celle de leur mere, qui alors s'enfuit avec eux.
No. 8. Le Phalanger.
Il habite l'île d'Amboine et les autres Moluques. Il est long de 10 pouces, et sa couleur varie en rouge, jaune et prit. Sa queue est roulante; il est muni d'une bourse et se nourrit de fruits.
No 9. Le Tarsier.
Le Tarsier n'est pas de beaucoup plus grand qu'une fouris; par la longueur de ses pieds de derrière et par sa queue il pairoit plutôt de l'espèce des Sauteurs. 11 vit dans l'Amboine et n'est encore que peu connu.
Ad00341 01 100aAd00341 01 100a.jpgNo. 1. Der Kranich.~~Der Kranich ist eigentlich bey uns und in den nördlichen Ländern zu Hause, gehört unter die Zugvögel, und macht unter ihnen die weitesten Reisen. Der Sicherheit wegen ziehen die Kraniche nur des Nachts, fliegen sehr hoch in der Luft, in ganzen Truppen, und geben, um sich nicht zu trennen, einander Zeichen durch ihr rauhes Geschrey, welches beym gemeinen unwissenden Volke Veranlassung zu dem abergläubischen Mährchen vom wilden Jäger, der mit dem wüthenden Heere des Nachts durch die Luft zöge, gegeben hat. Der Kranich ist ohngefähr 4 Fuss hoch, hat blaugraue und im Schwanze schwarze Federn, eine schwarze Kehle, und auf dem Kopfe ein rothes Fleck. Er lebt und nistet am liebsten an Morästen und Sümpfen, und nährt sich von Fröschen, Schlangen und Wasser-Insecten; deshalb er auch mit seinen langen Beinen tief ins Wasser geht. Bey der ersten Herbstkälte zieht er fort in die Süd-Länder, wo er den Winter zubringt, und kommt erst im März oder April wieder. Weil der Kranich bey seinen Zügen Wachen ausstellt, wenn sich die Truppe auf die Erde niederlässt, so hat man ihn zum Bilde der Wachsamkeit angenommen.~~No. 2. Der Storch.~~Es giebt zwey Arten Störche, den weissen und den schwarzen Storch. Gegenwärtiger ist der weisse, der bey uns in Teutschland einheimisch ist, im Herbste aber nach Egypten und in andere wärmere Länder zieht. Er liebt die menschliche Gesellschaft und bauet daher gewöhnlich sein Nest auf die Zinnen und Spitzen alter Thürme, Häuser, Feueressen und dergleichen. Er ist gewöhnlich 3 Fuss hoch, hat weisses Gefieder und halbschwarze Flügel, lange Beine, und nährt sich von Schlangen, Eydechsen, Fröschen u.s.w. Wenn er böse oder hungrig ist, so klappert er mit dem Schnabel; ausserdem aber hat er kein Geschrey. Er liebt sehr seine Jungen, versorgt auch mit zärtlicher Sorgfalt seine alten und schwachen Aeltern, und ist daher ein Sinnbild der kindlichen Liebe worden. Der schwarze Storch lebt mehr in warmen Ländern, einsam in den dicksten Wäldern und Sümpfen, und scheuet die Menschen, welche der weisse Storch sucht und liebt.~~No. 3. Der graue Reiger.~~Der graue Reiger ist bey uns einheimisch, und zieht des Winters nicht fort. Er ist dritthalb bis drey Fuss hoch, hat ein blaugraues Gefieder, und ein sehr trauriges melancholisches Temperament, so dass er oft Tage lang ganz unbeweglich steht. Er nährt sich blos von Fischen und Fröschen, daher er auch auf hohe Bäume an grossen Land Seen nistet. Die Reiger Jagd mit Falken, oder die sogenannte Reiger-Beize, war sonst ein Vergnügen grosser Herren, das aber jetzt aus der Mode kommt.~~No. 4. Der weisse Reiger, oder die Aigrette.~~Der weisse Reiger, und sonderlich die Gattung davon, welche die Aigrette heisst und hier abgebildet ist, ist viel kleiner als der graue, und nur 20 Zoll hoch. Er ist seltener als jener, und hat auf dem Rücken hinab einige überaus schöne, zarte seidenartige Federn, woraus man die berühmten kostbaren und sehr theuern Federbüsche zum Schmuck grosser Herren und Damen macht.~~N. 5. Der Savacou.~~Der Savacou ist gleichfalls eine Art von Reiger, der in Süd-Amerika, in Gegenden, welche die grossen Ströme überschwemmen, lebt, und sich blos von Fischen nährt. Er ist nur 20 Zoll hoch, braun von Farbe, hat einen weissen Hals, ungeheuer breiten Schnabel, und einen grossen schwarzen Federbusch.~~
Ad00341 01 100a/freOiseaux XIII. T. I. N. 98.
OISEAUX DE RIVAGE REMARQUABLES.
No. 1. La Grue.
La Grue habite dans nos contrées et dans les regions septentrionales; elle appartient au genre des oiseaux de passage, parmi lesquels elle fait les plus longs voyages. Par mesure de sureté les grues ne voyagent que pendant la nuit, -et sont toujours leur vol par troupes en s'élevant très haut dans l'air. Pour ne pas se séparer, elles se donnent des lignes en pouffant des cris rauques, et ces sons de voix lugubres, ayant surpris l'ignorance du bas peuple, ont oc afionné les contee superstitieux du Chasseur sauvage, qui, selon eux court les airs avec sa troupe furibonde. La grue est à peu près de la hauteur de 4 pieds; elle a le plumage du corps cendré et des plumes noires dans la queue; sa gorge est également noire, et sur le sommet de la tête elle a une tâche ronge. Elle habite de préférence les bords des marais, où elle construit aussi ses nids. Elle se nourrit de grenouilles, de serpens, et d'insectes aquatiques, et marche avec les longues jambes sou avant dans l'eau, pour en chercher. Au premier froid de l'Automne elle quitte les régions du Nord, pour passer l'hiver dans celles du Midi, et n'en revient que dans le mois de Mars ou d'Avril. Lorsque les grues dans leur passage s'abattent sur la terre, il y en a toujours une qui fait le guet, et qui avertit la troupe de l'approche du danger. C'est par cette raison qu'on a pris cet oiseau pour le symbole de la vigilance.
No. 2. La Cigogne.
On en distingue deux espèces, savoir la Cigogne blanche et la Cigogne noire. Celle qui est représentée sur la table ci jointe, est la blanche, qui habite dans l'Allemagne en été, et se retire, au commencement de l'automne, dans l'Egypte et dans d'autres pays plus, chauds. Elle aime la société de l'homme, et fait communément son aire au haut des tours et des cheminées. Sa hauteur est ordinairement de 3 pieds; son plumage est blanc, et ses ailes sont moitié noires; elle a les jambes fort longues et se nourrit de serpens, de lézards, de grenouilles etc. Lorsqu'elle est en colère, ou qu'elle a faim, elle claque avec violence, ce qui est le seul bruit qu'elle est capable de faire, et qui lui tient lien de voix. Cet oiseau porte une affection tendre à ses petis, et il nourrit aussi avec des soins admirables ses parens quand ils sont vieux. C'est à cause de cet excellent naturel qu'on a choisi la cigogne pour le symbole de la piété filiale.
La Cigogne noire ne le trouve que dans des pays chauds; toute contraire à la cigogne blanche, qui aime les hommes et les recherche, la cigogne noire les craint et les fuit, et méne pour cela une vie isolée au milieu de plus grandes forêts et aux bords des marais.
No. 3. Le Héron gris.
Le Héron gris se trouve dans nos regions pendant toute l'année, et l'hiver ne le fait point changer de pays. II a une hauteur de 1 1/2 jusqu'à 3 pieds. Son plumage est grisâtre tirant sur le bleu, et son temperament est tellement triste et mélancolique, qu'il peut palier des journées entières se tenant debout et sans le moindre mouvement. Sa seule nourriture consiste en poissons et en grenouilles; il fait pour cette raison son nid sur des arbres de haute futaie, aux bords des grands lacs. La chasse du heron avec des faucons, ou le Vol du héron, a fait autrefois un plaisir particulier des grands Seigneurs, mais aujourd'hui il n'est plus à la mode.
No. 4. Le Héron blanc, ou l'Aigrette.
Le Héron blanc, et surtout l'espèce que nous en connoissons sous le nom d'Aigrette et dont on voit ici la figure, est beaucoup plus petit que le Héron gris, n'ayant que 20 pouces de hauteur. Il est aussi plus rare que l'autre, et porte le long de son dos quelques plumes, qui sont plus molles et plus fines que la plus belle soie, et dont la beauté est admirable. On en fait, pour la parure des clames et des grands Seigneurs, les fameux panaches, dont la haute réputation a monté la valeur à un prix excessiv.
No. 5. Le Savacou.
Le Savacou est de même une espèce de Héron qui se trouve dans l'Amérique méridionale, et surtout dans les contrées qui sont inondées par de grands fleuves. Sa seule nourriture consiste en poissons, et sa hauteur n'est que de 20 pouces. Il est de couleur brune, mais son col est blanc; son bec est d'une largeur énorme, et il porte une longue houppe noire.
Ad00341 01 101aAd00341 01 101a.jpgNo. 1. Der Opiummohn.~~Die Pflanze, welche uns das bekannte Opium liefert, ist der weissblühende einfache Mohn, der in Teutschland auch häufig gebauet wird, dessen Saft aber nur in der Turkey, Aegypten und Syrien das Opium giebt. Man macht nehmlich dort in die grünen Mohnköpfe, so bald die Blume abgeblühet hat, leichte Einschniite mit einem Messer. Aus diesen Ritzen treten nun einige Tropfen Milchsaft heraus, die man daran hängen lässt, bis sie sich verdicken, dann sorgfältig sammelt, in kleine fingerdicke Kuchen zusammen drückt, in Mohnblätter wickelt, und so verkauft. Das ächte Opium ist schwer, dicht, sieht schwärzlich aus, hat einen unangenehmen Geruch und beissenden Geschmack. Es macht, wenn man es einnimmt, vorzüglich Schlaf, und verursacht, so wie Wein und alle geistige Getränke, einen Rausch mit angenehmer Begeisterung, stärker genommen aber eine Art von Wuth; daher nehmen es gewöhnlich die Türken ehe sie den Feind angreifen. Es wird überhaupt in der Türkey, Aegypten und Kleinasien so stark gebraucht, dass man es fast täglich nimmt. Wir erhalten es nach Europa aus der Levante.~~No. 2. Der Tragantstrauch.~~Der Tragantstrauch (oder Bockshorn) wächst sowohl in der Levante, als auch in dem südlichen Frankreich und Oberitalien, und ist ein niedriger sehr dornigter Strauch, welcher weisse Blüthen trägt. Das bekannte Gummitragant, welches er liefert, und sowohl in den Apotheken, als auch von den Conditorn, Färbern, Mahlern und andern Fabricanten häufig gebraucht wird, wird an seinen Wurzeln, in 1 bis 2 Zoll langen, krummen, wurmförmigen Stücken (Fig. a und b.) gesammelt, und kommt hauptsächlich aus der Insel Candia. Man hat gelbes und weisses. Das letztere ist das beste.~~
Ad00341 01 101a/frePlantes. XXI. T. I. No. 99.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. Le Pavot blanc.
Le pavot commun à fleurs blanches, qui nous fournit l'Opium, est fréquemment cultivé en Allemagne; mais ce n'est qu'en Turquie, en Egypte et en Syrie que son suc donne l'Opium. Dans ces pays on fait avec un couteau de légères incisions dans les têtes de pavot, quand elles sont encore vertes et immédiatement après que la fleur est tombée. De ces sentes suppurent quelques gouttes de lait, qui, lorsqu'elles se sont condensées, en sont ôtées et ramassées avec soin. On en pétrit de petites pâtes de l'épaisseur d'un doigt, qu'on enveloppe dans des feuilles de pavot; et c'est ainsi qu'elles sont envoyées au marché. Le véritable Opium est lourd, épais, d'une couleur noiràtre, d'une odeur désagréable et d'un goût piquant. Il est soporifique et produit une douce ivresse, comme le vin et toutes les liqueurs spiritueuses; pris en fortes doses, il donne une espèce de fureur, ce qui engage les Turcs à en avaler avant d'attaquer l'ennemi. En général on en fait un usage presque journalier dans les pays fournis aux Turcs. Pour nous autres c'est un article du Commerce du Levant.
No. 2. Le Tragacant.
Le Tragacant vient dans les pays du Levant dans la France méridionale et dans la haute Italie; c'est un petit arbrisseau à épines qui porte des fleur blanches. La gomme du Tragacant, dont se servent fréquemment les apothicaires, les confiseurs, les teinturiers, les peintres et plusieurs fabricans, sort de ses racines et est recueillie en petits morceaux longs d'un à deux pouces et ressemblans a des vers (Fig. a et b.) L'isle de Candie en fournit principalement. Il y en a de jaune et de blanche, mais la dernière est préférable.
Ad00341 01 102aAd00341 01 102a.jpgNo. 1. Der Phenicopter, oder der Flammant.~~Der Phenicopter oder Flammant ist einer der schönsten Strandvögel, welche es giebt. Er ist, ausgewachsen, 5 Fuss hoch, hat einen weissen Leib, Hals und Kopf, feuerfarbene Flügel, und einen schwarzen Schwanz. Er lebt nur in heissen Ländern am Meeres-Ufer in ganzen Truppen, und nährt sich von Fischen, die er in Gesellschaft mit andern künstlich fängt. Sein Fleisch ist essbar, seine schönen Federn dienen zum Schmucke, und seine Haut wird, wie das Fell der Schwäne, als ein schönes Pelzwerk zubereitet.~~No. 2. Der Königs-Vogel.~~Der Königs-Vogel lebt nur in Afrika am Ufer grosser Flüsse, wo er kleine Fische fangt, sich aber auch gern von Körnern nährt. Er ist leicht zahm zu machen, und läuft dann den Menschen nach wie ein Hund. Er hat seinen Namen wegen seiner schönen Feder-Krone und seinem majestätischen Tragen. Sein Gefieder ist am Halse, Brust und Rücken graublau, am Bauche schwarz, an den Flügeln weiss, am Schwanze lichtbraun und schwarz, der Kopf ist schwarz, mit einem scharlachrothen Felde um die Augen, und die schöne Feder-Krone glänzend gelbbraun. Er ist 4 Fuss hoch, läuft sehr schnell mit ausgestreckten Flügeln, fliegt aber auch sehr gut und weit.~~No. 3. Der Ibis.~~Der Ibis, welcher gleichfalls zu den Strandvögeln gehört, lebt ganz allein in Egypten, und ist ein aus dem Alterthume sehr berühmter Vogel. Er war auf allen antiken Monumenten das Sinnbild von Egypten, und die alten Egypter hielten ihn heilig, erwiesen ihm göttliche Ehre, und balsamirten jeden todten Ibis, den sie fanden, ein, und begruben ihn so in einer irdenen Urne in unterirdische Catacomben, die man auch jetzt noch sieht. Diese Verehrung des Ibis kam ohnstreitig daher, weil der Ibis die niederen Gegenden von Egypten, welche der Nil jährlich überschwemmt, von Schlangen, Fröschen, Kröten und andern Ungeziefer reinigte, und die Egypter ihn daher als den Wohlthäter ihres Landes ansahen. Der Ibis sieht weiss aus, hat einen halbrothen Kopf, einen schwarzen Schwanz und Flügelspitzen, und einen krummen Schnabel, welcher Anlass zur Erfindung des Klystiers gegeben haben soll. Er ist 5 Fuss hoch, lebt an den Ufern des Nils, wo er auf den Palmen nistet, und nährt sich von Schlangen, deren unversöhnlicher Feind er ist.~~No. 4. Die Demoiselle aus Numidien.~~Dieser überaus schöne Vogel von Bau und Gestalt, ist eine Art von Kranich, und nur in Afrika, in Numidien, zu Hause. Er war schon bey den Alten berühmt, die ihn wegen seines besondern Hanges den Menschen nachzuäffen, und wegen der wunderbaren und komischen Sprünge, Geberden und Tänze die er macht, nur den Tänzer, den Komödianten, den Mimen nannten; und es ist wahr, er hat solch eine Eitelkeit sich zu zeigen und bewundern zu lassen, dass er sich gleich in Positur setzt, und seine sonderbaren Figuren macht, sobald er sieht, dass man ihn betrachtet; als wenn er dadurch gefallen wollte. Er ist 4 Fuss hoch; Rücken und Flügel sind blaugrau, Kopf, Hals und Brust schwarz, und auf dem Kopfe hat er einen weissen Federbusch.~~
Ad00341 01 102a/freOiseaux. XIV. T. I. No. 100.
OISEAUX-DES PAYS CHAUDS.
No. 1. Le Phénicoptère ou le Flamand.
Le Phénicoptère ou le Flamand est un des plus beaux oiseaux de rivage qui existent. Ayant achevé de croître, il est de la hauteur de 5 pieds; le plumage du ventre, du cou et de la tète est blanc, celui des ailes est de couleur de feu, et sa queue est noire. Ii ne se trouve que dans les pays chauds, où il vit en troupes aux côtes des mers. Sa nourriture consiste en poissons, qu'il fait prendre avec beaucoup d'adresse. La chair de cet oiseaux est bonne à manger, ses belles plumes servent de parure, et de sa peau, qui est couverte d'un duvet très fin, on prépare, comme de celles du cygne, de belles pelleteries.
No. 2. L'Oiseau royal.
L'Oiseau royal ne se trouve que dans Afrique aux bords des grands fleuves, où il se nourrit de petits poissons, et, à leur défaut, de graines. Il est très-aisé à apprivoiser, et pour lors il fuit les hommes comme un chien. Il doit son nom à la belle couronne de plumes et à son port majestueux. Les plumes qui couvrent son col, sa poitrine et son dos, sont grisâtres tirant sur le bleu, celles du ventre sont noires, ses ailes sont blanches et le plumage de la queue est châtain clair entremêlé de noir. Sa tète est noire, et ses yeux sont entourés d'une tacite de couleur écarlate. Sa belle couronne de plumes est d'un jaune brunâtre extrêmement luisant. La hauteur de cet oiseau est de 4 pieds; il peut courir avec une grande vitelle, en tenant toujours ses aies étendues; mais cela n'empêche pourtant pas, qu'il ne vole aussi avec beaucoup de légèreté et souvent fort loin.
No. 3. L'Ibis.
L'Ibis, qui doit aussi être compté au genre des oiseaux de rivage, ne se trouve exclusivement qu'en Egypte, où il a été très fameux dans l'Antiquité. Sur tous les monumens, qui nous sont restés de ces fié les reculés, cet oiseau est toujours représenté connue l'emblème de l'Egypte; les anciens habitans de ce pays l'adoroient comme une divinité. Ils embaumoient chaque Ibis après sa mort, et l'ayant enfermé dans des urnes de terre, ils l'enterroient dans des Catacombes, dont on retrouve encore dans nos jours. La raison de cette adoration étoit fondée sans doute sur ce que cet oiseau, se nourrissant de serpens, de grenouilles, de crapauds et d'autre vermine aquatique, purifie de ces animaux nuisibles les baffes contrées de l'Egypte, inondées annuellement par le Nil; et c'est pour ce a que les habitans l'avoient regardé comme le bienfaiteur de leur pays, La couleur de l'ibis est blanche, sa tète eu rougeàtre, les plumes de sa queue et du bout des ailes sont noires, son bec est recourbé, et c'est de sa forme et de l'usage que l'oiseau doit en faire, qu'on prétend que l'invention des clystères tire son origine. Sa hauteur est de 3 pieds; il vit aux bords du Nil, où il bâtit son nid sur des palmiers, et se nourrit principalement de serpens, dont il est l'ennemi implacable.
No. 4. La Demoiselle de Numidie.
Cet oiseau superbe, par sa figure et par les couleurs de son plumage, est une espèce de grue, qu'on ne trouve nulle part qu'en Afrique, et spécialement dans la Numidie. Son penchant bisarre d'imiter les gestes qu'il voit faire à l'homme, l'avoit déjà rendu fameux chez les Anciens, qui, à cause de ses fauts comiques, de ses attitudes singuilères et de sa manière affectée de danser, lui avoient donné le nom de Danseur, de Comédien, de Mime. On doit en effet s'étonner de la vanité de cet oiseau, avec laquelle il se présente pour être admire. A peine s'apperçoit-il, qu'on le regarde, qu'il commence aussitôt à faire ses tours de coquetterie, et à prendre toutes sortes d'attitudes bisarres, comme s'il étoit porté par l'envie de plaire.
La Demoiselle de Numidie est haute de 4 pieds; le plumage de son dos et de ses ailes est gris et comme bleuâtre, celui du col et de la poitrine est noir, de même que la tète; cette dernière est ornée de plumes blanches élevées en forme de crête.
Ad00341 02 003aAd00341 02 003a.jpgNo. 1. Das wilde Pferd.~~Nach der Behauptung der Naturforscher giebt es jetzt keine ursprünglich wilde Pferde mehr, sondern nur verwilderte, oder nur wieder wild gewordene, und ohne Wartung der Menschen lebende. Von diesen giebt es grosse Heerden in den Polnischen Wäldern, in dem Schottischen Hochlande, in der Tartarey, und sonderlich eine unermessliche Menge in Paraguay und Patagonien. Gewöhnlich haben diese wild gefangenen Pferde sehr grosse Dauer und Leichtigkeit.~~No. 2. Das zahme Pferd.~~Kein Thier von allen hat sich so sehr an den Menschen und dessen Bedürfnisse gewöhnt und ist ihm so erstaunlich nützlich worden, als das Pferd. Als Hausthier, wie es diese Figur darstellt, hat es sich über den ganzen Erdboden verbreitet und daher auch vom Clima und Futter, viele Abänderungen in Grösse, Farbe, Figur, Stärke und Geschwindigkeit angenommen. Die berühmtesten Pferde-Rassen, die wir kennen, sind die Spanischen, Englischen, Neapolitanischen, Barben, Persianer, und Arabischen. Die Araber, deren grösster Reichthum ihre Pferde sind, tragen die höchste Sorgfalt für Reinhaltung der Rassen, und führen daher mit grösster Sorgfalt den Stammbaum ihrer edlen Pferde fort. Sie haben eigendlich 2 Rassen Pferde, wovon die eine Kadischi, das ist, Pferde von unbekannter Abkunft, heisst, die sie nicht sonderlich schätzen; die andern aber Köchlani, das ist, Pferde deren Stammbaum man bereits 2000 Jahre aufgeschrieben hat. Diese sollen ursprünglich aus dem Gestütte des Königs Salamo abstammen, und werden gemeiniglich um sehr hohe Preise verkauft. Unter den Europäischen Pferden sind vorzüglich die Englischen, wegen ihrer unglaublichen Schnelligkeit im Wettrennen, berühmt.~~No. 3. Der Dshiggetai.~~Der Dschiggetai, oder wilde Halbesel, ist eine Mittelgattung zwischen Pferd und Esel, und macht gleichsam den Übergang von dem Einen zum Andern. Er hat Schwanz und Ohren vom Esel, gleicht an Gestalt und Grösse ziemlich dem Maulthiere und ist lichtgelb braun von Farbe. Er lebt wild in grossen Heerden in den weiten kräuterreichen Ebenen der Mongoley, daher auch sein Name Mongolisch ist. Er übertrifft an Schnelligkeit alles, was man sich denken kann, ist aber nicht zahm zu machen. Die Mongolen und Tungusen schiessen ihn als Wildpret, und halten sein Fleisch für eine Leckerspeise.~~No. 4. Der Onager.~~Der Onager ist eigentlich der ursprünglich wilde oder Wald-Esel, von welchem der zahme Esel, dessen Bild auf der folgenden Tafel steht, abstammt. Er ist grösser, schlanker gebaut als der zahme Esel, hat lange Ohren, einen fast nackten Schwanz; ist gelbbraun und grau gezeichnet, und hat über den Schultern ein schwarzes Kreuz. Er lebt Heerdenweise in der Tartarey, wo er jährlich im Herbste südwärts gegen Indien und Persien zieht, und dort überwintert.~~
Ad00341 02 003a/freQuadrupèdes XXIII. T. I. No. 2.
CHEVAVX ET ANES.
No. 1. Le Cheval sauvage.
Tous les Physiciens s'accordent de nos jours à rejetter l'existence de chevaux originairement sauvages; ceux qu'on prend ordinairement pour tels, ne l'ont que des chevaux domestiques, rendus à la Nature etvivans sans les soins de l'homme. On trouve de ces derniers des troupes nombreuses tans les forêts de la Pologne, les parties montagneuses de l'Ecosse, la Tai tarie, et surtout une quantité prodigieuse dans le Paraguai et le pays des Paiagons. Les habitans de les pays s'appliquent à les prendre, et à les rendre dociles; après quoi ils leS présèrent pour la monture aux chevaux domestiques comme étant plus légers et plus nerveux.
No. 2. Le Cheval domestique.
Il n'y a aucun animal, qui se soit plus accoutumé à l'homme et à ses besoins, et qui lui soit devenu d'une utilité plus multipliée que le cheval. Comme animal domestique, tel que la figure ci-jointe le représente, il s'est étendu sur toute la sur sa ce de la terre, et la grande difsérence du climat ainii que de la nourriture a dû produire necessairement des variétés considérables dans ses races, tant pour la grandeur, la figure et les couleurs, que pour la sorce et la légèreté. Les chevaux les plus sameux que nous connoislions, se trouvent dans l'Espagne, l'Angleterre, le royaume de Naples, la Barbarie, la Perle et l'Arabie. Dans ce dernier pays ils sont la principale richeiié des habitans; qui pour cette raison se donnent toutes les peines pour conserver la pureté deleurs races, pour les ennoblir et pour en continuer les arbies généalogiques. Ils poilédenî proprement deux différentes races de chevaux, dont l'une est apellée Kadischi, c'est à dire, chevaux d'une origine inconnue; ceux ci ne sont pas sort estimés. La seconde race s'appelle Koechlani, et comprend les chevaux, dont on connoit la généalogie depuis l'espace de 2000 ans. Us doivent avoirpris leur origine dans les haras du Roi Salomon, et sont ordinairement vendus pour des prix immenses. Parmi les chevaux de l'Europe les Anglois tiennent le premier rang, et sont principalement fameux par leur rapidité presqu'incroyable dans la course.
No. 3. Le Dchiggetai.
Le Dshiggetai fait l'espèce moyenne entre le cheval et l'àne, et pour ainsi dire le passage de l'un à l'autre. Il a la queue et les oreilles de l'àne et ressemble au mulet par sa forme et sa grandeur. Sa couleur est d'un brun jaunâtre et très clair. Il vit en grandes troupes dans les vaitesse plaines de l'iidousian, sertiles en excellentes herbes; c'est aussi de la langue des habitans de ces contrées qu'il a tiré son nom. Il surpaise en vîtesse tout ce qu'il est posiible de s'imaginer, mais il ne se laisse absolument pas apprivoiser. Les Mogols et les Tartares le tuent comme du gibier, et mangent sa chaire comme une grande delicatesse.
No. 4. L'Onagre.
L'Onagre est proprement l'àne sauvage, dont l'àne domestique, qui est répresenté sur la Table suivante, tire son origine. Il est plus grand que l'àne domestique et la forme de son corps est plus fine; ses oreilles sont longues et sa queue est presque sans poil. Sa couleur est d'un brun jaunâtre, entremêlé de gris, et le long du dos il a une raye noire, qui sur les épaules forme une croix. Il vit en troupeaux dans la Tartarie, mais il quitte ces contrées à i'approche l'automne, pour passer l'hiver dans les Indes et la Perse.
Ad00341 02 004aAd00341 02 004a.jpgNo. 1. Die Kriek-Ente. (Anas Crecca. L.)~~Die Kriek- oder Kriech-Ente unterscheidet sich theils durch ihre Kleinheit (denn sie ist kaum 14 Zoll lang) von den gemeinen wilden Enten, theils auch dadurch, dass sie vorzüglich die See-Ufer von Europa und Asien bewohnt. Sie ist braun und weiss gezeichnet, und hat einen grünen Spiegel auf den Flügeln.~~No. 2. Die Taucher-Gans. (Mergus Merganser. L.)~~Die Taucher-Gans ist 2 Fuss lang, bewohnt den ganzen Norden au den Seeküsten, ist schwarz und weiss gezeichnet, und zeichnet sich besonders durch ihren hohen spitzigen Kopf aus. Sie nistet auf Bäumen am Ufer, und nährt sich von Fischen.~~No. 3. Der Meer-Rachen. (Mergus serrator. L.)~~Der Meer-Rachen bewohnt die nördlichen Seeküsten von Europa und Asien, und lebt schaarenweise. Er ist 21 Zoll lang, hat einen braunrothen Kopf und Hals, weisse Brust und Bauch, und grauen Rücken. Er taucht vortrefflich unter, und verfolgt sogar die Fische unter dem Wasser. Seine Federn sind fast so gut als die Eyder-Dunen, unter welche sie auch gemischt werden.~~No. 4. Die Täucher-Taube. (Colymbus Grylle. L.)~~Die Täucher- oder Grönländische Taube bewohnt Grönland und die ganze nördliche Erde, ist 14 Zoll lang, taucht unter und nährt sich von Fischen. Sie ist meistens schwarz und weiss, oft auch ganz weiss. Aus ihrer Haut machen sich die Grönländer Kleider.~~No. 5. Der geöhrte Taucher. (Colymbus auritus. L.)~~Ist 12 Zoll lang, bewohnt die Land-Seen von Norwegen und Schweden, hat um den Kopf einen Halskragen, und über den Augen zwey Federbüsche, die wie Ohren aussehen, welches ihm ein sonderbares Ansehen giebt.~~No. 6. Der kleine Taucher. (Colymbus minor. L.)~~Der kleine Taucher, welcher oberhalb braun und unten weiss aussieht, bewohnt die einsamen Teiche und kleinen Landseen von Europa und Nord-Amerika. Er bauet mitten auf dem Wasser ein grosses schwimmendes Nest, und nährt sich von Fischen und Wasser-Insecten.~~No. 7. Die braune Meewe. (Larus fucsus. L.)~~Die braune Meewe, welche die gemeinste ist, bewohnt Europa, Nord-Amerika und Asien, und zieht im Winter nach Süden. Sie ist 23 Zoll lang, weiss, Rücken und Flügel graubraun. Sie nährt sich von Fischen, besonders von Heringen, daher sie auch den Herings-Fischern immer folgt, und ihnen oft ihren Fang dreust vor den Augen wegnimmt,~~No. 8. Die See-Schwalbe. (Sterna Hirundo. L.)~~Die See-Schwalbe bewohnt die ganze nördliche Erde; sie ist 16 Zoll lang, und ihre Hauptfarbe aschgrau. Sie hat einen getheilten Schwalbenschwanz und auch schwalbenähnliche Flügel. Sie nährt sich von Fischen, und ihr Fleisch ist sehr wohlschmeckend.~~No. 9. Das gemeine Wasser-Huhn. (Fulica atra. L.)~~Das gemeine Wasser-Huhn oder Blässchen lebt in ganz Europa, Asien und Amerika auf Sümpfen und Teichen, nährt sich von kleinen Fischen und Insecten, ist 14 Zoll lang, und sieht meistens schwarz aus. Ueber dem Schnabel hat es eine nackte hochrothe Stirn. Sein Fleisch ist thranigt und nicht essbar.~~
Ad00341 02 004a/freOiseaux. XXVII. Vol. II. No. 100.
OISEAUX AQUATIQUES DE PLUSIEURS ESPÈCES.
No. 1. La Cercelle.
La Cercelle, ayant à peine quatorze pouces de longueur, vit ordinairement sur les rivages des mers de l'Europe et de l'Asie, et c'est par là et par sa petitdïe qu'elle se distingue des canards sau vages ordinaires. Elle est marquée de brun et de blaue, et a les ailes miraillées de verd.
No. 2. Le grand Plongeon ordinaire.
Ce Plongeon de rleux pieds de longueur Le ïrouvani sur les côtes de la mer crû nord entier, est. marqué de noir et de blanc, et Te distingue surtout par sa tète haute et pointue. Il niche aux arbres-près de rivages, et se nourrit de poissons.
No. 3. Le grand Plongeon à la tête rouge.
Ce Plongeon rivant, en troupes sur les côtes septentrionales de l'Europe et de l'Asie, a vingt et un pouces de longueur, la tête et le cou couverts d'un brun-clair, la poitrine et le ventre blancs, et le dos gris. Il plonge à merveille, poursuivant les poissons même sous la surface des eaux. Son duvet est presque de la même bonté que les édredons, parmi lesquels il est aussi mêlé.
No. 4. Le Plongeon du Groenlande.
Il vit dans le Groenlande et dans les pays les plus septentrionaux, a quatorze pouces de longueur, plonge et se nourrit de poissons. Il est ordinairement blanc et noir. Les Groenlandois se servent de sa peau pour s'en faire des vètemens.
No. 5. Le Plongeon Loëre.
Il est long de douze pouces et vit sur les lacs de la Norvège et de la Suéde. Il a un collet autour de la lète, et au deffus des yeux deux plumets qui ont l'air des oreilles, ce qu lui donne une figure bien singulière.
No. 6. Le petit Plongeon.
Le petit Plongeon, au dessus brun et au dessous blanc, vit sur les étangs solitaires et sur les petits lacs de l'Europe et de l'Amérique septentrionale. Il bâtit au milieu de la sursace des eaux un nid grand et nageant, et se nourrit de poissons et d'insectes aquatiques.
No. 7. La Mouette brune.
La Mouette brune qui est la plus ordinaire, est naturelle en Europe, dans l'Amérique septentrionale et en Asie. En hiver elle passe dans les pays méridionaux. Elle a vingt trois pouces de longueur, est blanche, et a le dos et les ailes couvertes d'un gris-brun. Elle se nourrit de poissons et principalement de harengs; c'est pourquoi elle suit toujours les pécheurs de ces poissons, lesquels la voient souvent s'emparer hardiment de leur capture.
No. 8. La petite Mouette.
Elle vit dans les pays les plus septentrionaux, et est de seize pouces de longueur. Sa couleur principale est gris-cendrée. Elle a la queue et les ailes comme l'hirondelle, des poissons pour nourriture, et une chair de très-bon goût.
No. 9. La Fouque ordinaire.
Elle vit dans toute l'Europe, l'Asie et l'Amérique sur les marais et sur les étangs, se nourrit de petits poissons et d'insectes, a. quatorze pouces de longueur, et est ordinairement noire de couleur. Au dessus de sou bec elle a le front nud et gros-rouge. Sa chair sentant l'huile de poisson n'est pas mangeable.
Ad00341 02 005aAd00341 02 005a.jpgNo. 1. Der zahme Esel.~~Der zahme Esel stammt, wie wir bey der vorigen Tafel gesehen haben, von dem Onager oder wilden Esel ab. Er ist zwar schon sehr weit in allen Welttheilen verbreitet, allein er gedeihet doch, wie der Onager nirgends besser als in warmen Ländern, und hat daher bis jetzt noch nicht in das nördliche Europa verpflanzt werden können. Seine Höhe ist ohngefähr 4 1/2 Fuss, und seine Farbe gewöhnlich grau, mit einem schwarzen Kreuze über den Schultern. Der zahme Esel ist zwar langsam und träge, und daher ein Symbol der Faulheit, allein dessen ungeachtet ein sehr nützliches und schätzbares Hausthier; denn er begnügt sich mit schlechtem Futter, als Disteln und anderen stachlichten Pflanzen, und ist daher mit geringen Kosten zu erhalten; ist sehr wenigen Krankheiten unterworfen, geht sanfter und sicherer als das Pferd, kann starke Lasten tragen, wird ohngefähr 30 Jahre alt, und ist auch fast so lange zur Arbeit brauchbar. Man hat seine Rasse durch Begattung mit dem Pferde zu verbessern gesucht, und daraus sind 2 neue Bastard-Rassen nämlich das Maulthier und der Maulesel entstanden, welche beyde vorzüglich in Europa gebraucht werden.~~No. 2. Das Maulthier.~~Das Maulthier ist ein Bastard, dessen Vater ein zahmer Esel und die Mutter ein Pferd ist. Sie sind an 5 Fuss hoch, braun, grau und sogar auch weiss von Farbe, und sehen dem Pferde an Gestalt sehr ähnlich; allein sie haben lange Ohren, und wiehern nicht wie das Pferd, sondern yanen wie der Esel. Wan (sic) schätzt sie sowohl zum Fahren als auch zum Reiten und Lasttragen, sonderlich im südlichen Europa sehr hoch. Die schönsten Esel-Hengste zur Maulthierzucht findet man in Spanien.~~No. 3. Der Maulesel.~~Der Maulesel ist ein Bastard, dessen Vater ein Pferd, und die Mutter eine zahme Eselin ist. Er ist kleiner als das Maulthier, nur etwa 4 1/2 Fuss hoch, und nähert sich an der Gestalt mehr dem Esel als dem Pferde. Er ist gewöhnlich schmutzig braun von Farbe, und übrigens so wie das Maulthier, von grosser Dauer und Stärke, daher er auch gewöhnlich zum Lasttragen gebraucht wird.~~No. 4. Der Quagga.~~Der Quagga ist der Wald-Esel von Afrika, wo er sonderlich in den Ländern der Kaffern heerdenweise wild lebt. Er gleicht etwas dem Zebra, ist aber jedoch wesentlich von demselben verschieden; denn er ist grösser und stärker, und lässt sich auch zahm machen und zum Zuge abrichten, welches beym Zebra unmöglich scheint. Er ist grau-braun und hat am Kopfe und Halse schwarze Streifen wie der Zebra. Der Bauch und die 4 Beine sind weiss; übrigens hat er alle Eigenschaften des Esels.~~
Ad00341 02 005a/freQuadrupèdes XXIV. T. II. No. 2.
L'ANE ET SES ESPÈCES BATARDES.
No. 1. L'Ane domestique.
L'âne e domesiique tire son origine de l'Onagcr ou sie l'àne sauvage, comme il a été remarqué cidessus. Cet animal utile le trouvant répandu dans presque toutes les parties du monde, ne prospére pourtant nulle part mieux, ainsi que rOn'agét, que dans les pays chauds; et il a été imposîjble jusqu'- à present de le naturaiiser dans les régions de I Europe les plus septentrionales. Il a à peu près 4 1/2 pieds de hauteur, et sa couleur ordinaire eil d'un gris cendré avec une croix noire le long des épaules. liest lent et paresseux, et on en a fait lesymboledela parelTe; mais ce désaut étant contrebalancé par plusieurs bonnes qualités, cet animal necellepasd' être un des plus utiles et des plusestimés. Il s'accomode de toutes sortes de nonrriture, de chardons et de plusieurs autres plantes à pointes, et son entretien est par consequent sort peu coûteux. Il est sujet à très peu de maladies, sa démarche est plus douce et plus asfurée que celle du cheval, et il est capable de porter de très grands sardeux. Sa vie peut durer presque 3o 3ns, et ordinairement il est utile au travail jusqu'à l'approche de ce terme de la nature. On a tâché d'améliorer sa race en L'accouplant avec le cheval, et de cet accouplement il est provenu deux nouvelles races bâtardes, sa voir le mulet et la mule, dont on fait un usage très fréquent surtout en Europe.
No. 2. Le Mulet.
Le Mulet est une espèce bâtarde, engendrée par un âne "t une jument. Il a 5 pieds de hauteur; sa couleur est brune, grise ou même quelquefois blanche, et par la forme de son corps il rellemble beaucoup au cheval, dont cependant il dissère par la longueur des oreilles et par son cri, qui approche plutôt du braiement de sane, que du henriissernent du cheval. Dansvles pays méridionaux de l'Europe cet animal est tresçqrrsmuii, et on s'en fert tant pour l'attelage, même aux carosses, que pour la monture et pour porter des fardeaux. Les plus beaux ânes étalons et les plus propres h produire des mulets, fe trouvent dans l'Espagne.
No. 3. La Mule.
La mule est engendrée par un cheval et une ânesse. E'ie est moins grande que le mulet, et n'a qu' à peu près 4 pieds de hauteur; par la forme du corps elle approche plutôt de l'àne que du cheval et sa couleur ordinaire est d'un brun sa le. Au reste eîie est de la même durée et-d'ime aussi grande sorce que le mulet; on s'en sert aufii comme du dernier pour le transport des grands fardeaux.
No. 4. Le Quagga.
Le Quagga est Fane fan vage de l'Asrique, OÙ, surtout dans le pays des Calsres, il est très fréquent et vit en grandes troupes. Cet animal rellemble un peu au Zèbre, mais il en diffère cependant par des qualités elTentielles; car non seulement il est plue grand et plus sort, niais il se laiise ausfi dompter et: dreifer- pour l'attelage, ce qu'il n' est guères posiible de faire avec le Zèbre. Sa couleur est d'un brun gritàtre, fa tète et son cou sont entourés de rayes noires, comme on en voit ausfi au Zèbre, et son ventre ainli que ses l\ pieds sont blancs. Pour tout le reste de ses qualités il ne diffère en rien, de l'àne sauvage ordinaire.
Ad00341 02 006aAd00341 02 006a.jpgEs giebt ausser dem Getraide, noch mehrere Pflanzen, aus deren Früchten oder Wurzeln man Brod macht, und welches viele Nationen sonderlich der andern Welttheile, essen. Zu den letzten gehören vorzüglich die Kartoffel, deren Vaterland eigentlich Süd-Amerika ist, die aber nunmehr auch in ganz Europa eingeführt ist; ferner die Yams-Wurzel, die Cassava- oder Manioc-Wurzel und die Batatten. Die beyden letztern zeigt gegenwärtige Tafel.~~No. 1. Die Cassava oder Manioc-Wurzel.~~Die Cassava, Manioc oder Manichot, ist eine Staude, welche in dem ganzen südlichen Amerika theils wild wächst, theils auch auf den Aeckern gebauet wird, etliche Fuss hoch wird, und knollige Wurzeln hat, die fast wie Rüben gestaltet, 15 bis 20 Zoll lang und 4 bis 5 Zoll dick sind, und von aussen gelb, innerlich aber weiss aussehen. Frisch ausgegraben kann man sie nicht essen, weil ihr Saft Gift ist. Allein man reibt sie, presst den Saft sorgfältig aus und trocknet oder backt hernach den gepressten Teig als dünne Kuchen auf heissen Blechen, und dies giebt ein gesundes und wohlschmeckendes Brod, welches die meisten Einwohner von Westindien und Südamerika essen. Die Blätter der Pflanze isst man auch als Gemüse. Der ausgepresste Saft tödtet, wenn er roh getrunken wird, Menschen und Thiere; sobald er aber gekocht ist, giebt er einen unschädlichen und gesunden Trank.~~No. 2. Die Batatten.~~Die Batatten sind in beyden Indien zu Hause und werden jetzt auch in Spanien und Portugal häufig gebauet. Es sind die knolligen Wurzeln der Batatten-Winde, welche blühet, und sich gewaltig weit fortflicht und um sich greift. Die Wurzel hat die Gestalt einer kleinen Rübe, sieht äusserlich roth, innerlich aber gelb aus, und hat einen lieblichen Geschmack, fast wie Kastanien. Sie werden in beyden Indien häufig angebaut, und man benutzt sie dort eben so wie bey uns die Kartoffeln, zu Mehl und Brod, zu Gemüse und zu einem geistigen Getränke, welches Mobby heisst. Sie können unser Clima nicht aushalten; man bringt sie aber theils getrocknet, theils auch in Zucker eingelegt, meistens aus Spanien, im Handel zu uns.~~
Ad00341 02 006a/frePlantes XXII. T. II. No. 3.
PLANTES À PAIN.
Outre les différentes sortes de blé connues dans l'Europe il y a encore d'autres plantes, dont les fruits ou plutôt les racines sont employés par plusieurs nations des autres parties du monde pour en faire du pain. Parmi ce nombre on doit principalement compter les pommes de terre, qui sont originaires dans l'Amérique méridionale mais cultivées maintenant dans toute l'Europe. Les autres plantes à pain les plus remarquables sont la racine d'Tams, la Cajjave ou la racine de Magnoc et les Batattes. Les deux dernières se trouvent représentées sur la Table ci-jointe et j'en donnerai ici la description.
No. 1. La racine de Cassave ou de Mainoc.
La Cassave, le Manchot ou Magnoc ou Manioque est un arbrisseau originaire dans l'Amérique méridionale, ou non seulement les habitans le cultivent sur des terres désrichées, mais où il croit ausfi sans aucuns soins. Il s'élève à plusieurs pieds de hauteur, sa racine tubéreuse, dont la longueur est de 15 à 20 pouces et sa grosseur de 4 à 5, a presque la forme d'un navet; elle est jaune extérieurement et blanche en dedans. - Cette racine mangée crue feroit un poifon mortel, mais pour lui enlever ses parties venimeuses, on la defleche, la réduit en poudre et en exprime soigneufement le suc; ensuite on forme des gâteaux sort minces de la fubstance sarineufe qui reste, et on les fait sécher on cuire sur des plaques de fer blanc très chaussées. Le pain qu'oa prépare de cette manière est sain et d'un bon goût, et la majeure partie des habitans des In-, des occidentales et de l'Amérique méridionale en sont un nsage trtès fréquent. On y mange aussi les feuilles de cette plante en manière de légumes; Le suc exprimé de la racine est mortel pour les hommes et pour les-animaux, s'il n'est pas cuit; mais lors qu'on l'a fait bien bouillir, on peut le boire sans danger.
No. 2. Les Batates.
Les Batattes viennent naturellement dans les deux Indes, mais de nos jours leur culture a ausfi été introduite en Espangne et en Portugal et y réussit parsaitement. Elles sont la racine tuberculéufe d'une plante rampante, qui porte des fleurs bleues et dont la tige se répand aiféraent et s'étend fort loin. Cette racine reffemhle par fa forme à un petit navet; sa couleur est extérieurement rouge, et jaune en dedans, et le goût en est fort agréable, approchant de celui du marron. Dans les Indes on Pen fert comme chez nous des pommes de terre, pour en faire de la sarine et du pain et pour les manger en légumes; on en tire aufii une liqueur fpiritueuse, qu'on appelle Mobby. Cette plante ne peut endurer notre Climat, mais par le commerce nous recevons ses racines tant séchées que consites au fucre, et c'est surtout l'Espagne qui nous en fournit.
Ad00341 02 007aAd00341 02 007a.jpgNo. 1. Der Hausen.~~Der Hausen ist beynahe der grösste unter den Fluss-Fischen; denn man findet ihn von 8 bis 24. Fuss Länge. Er wohnt vorzüglich in Russland in der Wolga, und in Ungarn in der Donau, und geht des Winters wie der Lachs ins Meer. Er gehört unter die Raubfische und ist sehr gefrässig. Sein Rücken, wo er auch drey knöcherne Schilde hat, ist schwarz, der Bauch weiss und die Seiten bläulicht und wellenförmig gezeichnet; übrigens ist seine Haut glatt und ohne Schuppen. Für Russland, wo er Beluga heisst, ist er ein wichtiger Handelsartikel. Man fängt ihn im Frühjahr und Herbste entweder in grossen starken Netzen, oder mit Harpunen. Sein Fleisch ist so wohlschmeckend als das vom Lachse, und man verkauft es entweder frisch, oder verführt es eingesalzen, oder marinirt ins Ausland. Aus seinen Rogen wird, so wie vom Stör, Caviar bereitet, und aus seiner Luftblase und Eingeweiden die bekannte Hausenblase gemacht, welche man als den besten Leim häufig zu allerley Leim- und Lackfarben, Abklären der Farbebrühen, der Weine und anderer Dinge, desgleichen zu Mundleim, Kütten, zu kleinen Heiligen Bildern, so wie auch, um verschiedenen seidenen und wollenen Zeuchen den Glanz oder die Appretur zu geben, braucht.~~No. 2. Der Stör.~~Der Stör bewohnt, so wie der Hausen, im Winter das Meer, und im Sommer die grossen Flüsse, in Teutschland besonders die Elbe und Oder, und wird auch eben so gefangen. Er ist eben so gross wie der Hausen, und hat so wohl an Wohlgeschmack seines Fleisches als auch sonst vieles mit diesem Fische gemein. Bey den alten Griechen und Römern wurde der Stör für eine so hohe Delikatesse gehalten, dass ein Gericht Stör immer die Prachtschüssel bey allen ihren Gastmahlen war. Sein Rogen wird in Russland eingesalzen, und davon, so wie vom Hausen, der berühmte Caviar gemacht, der als eine Leckerspeise durch ganz Europa versendet wird. Der Stör ist gleichfalls ein Raubfisch, und nährt sich vorzüglich von Heringen, Makrelen und Lachsen, obgleich sein Maul zahnlos ist. Er hat 5 Reihen knöcherne stachlichte Schilder auf seiner Haut, die ihm ein fünfeckigtes Ansehen geben. Seine Farbe ist am Rücken und Bauche braun, und an den Seiten blaugrau.~~No. 3. Der Sterlet.~~Der Sterlet ist der kleinste von allen Stören, denn er wird nicht über 4 Fuss lang, aber auch der delikateste von allen, und überhaupt der schmackhafteste Fisch unter allen die Russland hat, daher er auch dort sehr theuer verkauft wird. Er lebt von Würmern und Fischbrut, des Sommers in Flüssen, des Winters im Kaspischen Meere. Aus seinen Rogen wird ebensalls Caviar gemacht, der aber, weil der Fisch nur klein ist, nicht in Menge bereitet wird; und weil er ungleich besser als der vom Hausen und Stöhr ist nur an den Kaiserlichen Hof kommt.~~No. 4. Der Wels.~~Der Wels ist nebst dem Hausen der grösste Fisch der süssen Wasser. Er lebt in Teutschland in der Elbe, der Donau, Weser und Oder; der Rücken ist schwarzgrün, und der Bauch weissgelb von Farbe. Er nährt sich gleichfalls vom Raube, liegt aber immer träg auf den Grunde im Schlamme. Sein Fleisch ist weiss, süss und wohlschmeckend, und wird sonderlich marinirt gegessen.~~
Ad00341 02 007a/frePoissons X. T. lI. No. 4
POISSONS DE RIVIERE REMARQUABLES.
No. 1. Le grand Esturgeon.
Le grand Esturgeon est le plus grand poisson de rivière qui exifte, car on en voit qui ont jusqu'à 24 pieds de longueur, II se trouve principalement en Russie dans le sseuve Volga et en Hongrie dans le Danube, mais à l'approche de l'hiver il pâlie régulièrement dans la mer comme ie saumon. Ce poillbn est du genre de ceux qui mangent les autres et il est extrêmement vorace. Son dos noir est garni de trois rangs d'écaillés olseuses, mais sur tout le restede l'on corps sa peau est douce et sans écaille; son ventre est, blanc et aux deux cotés sa couleur est bleuâtre et ondoyante. Dans la Russie, où il est appelle bel luge ou bolluca, il fait un article très important cse commerce; au printemps et à l'automne on le ' prend dans de grands filets ou même par le moyen du harpon. Sa chair a le gôut du saumon; on la vend toute sraîche au marché, ou elle est salée ou marinée et transportée dans l'Etranger. Des oeufs de ce poiiïon on prépare le Caviar, et de sa vessie d'air, de l'es entrailles et de quelques autres parties de son corps on sait la colle de poijson, dont les qualités gluantes et tenaces la rendent présérable à toute autre sorte de colle. On s'en sert non leuîement pour préparer des vernis et des couleurs et pour éclaircir les vins et autres matières liquides, mais elle est aussi sort d'usage pour donner du lusire et de la consistance aux étoffes de soie et de laine. Les delsinateurs et autres artistes la connoiisent sour le nom de colle à bouche; on l'emploie enfin à faire du lut et des petits images de saints.
No. 2. L'Esturgeon ordinaire.
Ce poisson habite la mer dans l'hiver, comme le grand Esturgeon, et remonte dans les grands sleuves; pendant l'été on le prend aussi de la même manière. En. Allemagne on le trouve surlout dans l'Elbe et dans l'Oder. A la grandeur près il relsemble beaucoup au grand Esturgeon tant par le goût de sa chair, que par différentes autres qualités. Cher les Grecs et les Romains ce poiss'on étoit régardé comme une des plus grandes delicatelses, et à leurs banquets il fit toujours le plat de parade. Dans la Russie Tes oeufs sortt saiés comme ceux du grand Efturgeon, et le Caviar qu'on en sait est envoyé par toute l'Europe comme une friandise. Quoique la bouche de ce poiiïbn soit dépourvue de dents, il est cependant ausfi vorace, et se nourrit surtout de harengs, de maqueraux et de sa unions" Sur sa peau il porte 5 rangs d'écaillés oiseuses et radieuses; ce qui donne au corps de l'animal une forme pentagone. Il est brun de couleur sur le dos et au ventre, et aux deux cotés il est bleuâtre donnant sur le gris.
No. 3. Le petit Esturgeon.
Ce poisson n'a jamais plus de 4 pieds de longueur et fait par consequent l'espèce la plus per tite des Esturgeons; mais il en est la plus agréable pour le goût, et en général le poisl'on le plus délicat, qu'on trouve dans la Russie; il 'y est ordinairement vendu à des prix sort chers. Il se nourrit de vertnisseaux et de srai de poissons et paise l'été dans les riviéi-es et l'hiver dans la merCas, pienne. On sait aussi du Caviar de ses oeufs, dont cependant on ne peut préparer qu'une petite quantité à cause de la petitesle du poisson, mais comme ilest régardé pour beaucoup meilleur que le Caviar fait des autres Esturgeons, il est exclusivement fourni à la cour Imperiale.
No. 4. Le Silure.
Le Silure est au grand Efturgeon prés lèplus grand poisson qui vit dans les eaux douces. En Allemagne on le trouve dans l'Elbe, le Danube; le Weser et l'Oder, Son dos est d'un noir dorn nant sur le vert, et son ventre est d'un jaune trés clair. Il est tacheté partout en noir. Il est également vorace, mais il se tient toujours comme par paresse au fond du sseuve sur la bourbe. Sa chair est blanche et agréable au goût; on la mange surtout marinée.
Ad00341 02 008aAd00341 02 008a.jpgPflanzen XXIII. Plantes XXIII. No. 1. Der Orlean od. Rocou-Baum.~~Der Orlean oder Rokou-Baum wächst in Westindien, Mexico und Brasilien in der Grösse eines Apfelbaums. Er hat immer grüne Blätter, blassrothe und weisse Blüthen, und trägt stachlichte Saamen-Kapseln, fast wie die Kastenien, welche innerlich voller Saamenkerne, so gross wie Wicken sind. Diese Kerne haben eine hochrothe, dicke, weiche Haut, welche eigentlich der Gegenstand ist, warum dieser Baum angebaut wird. Man weicht nämlich die Kerne in Wasser ein, bis diese Haut sich davon ablöset; dann wascht man sie mit den Händen ab, nimmt die abgelösten Kerne heraus, und lässt nun den rothen Brey zu Boden sitzen; dann giesst man das klare Wasser sanft ab, trocknet den Bodensatz an der Sonne, macht Kugeln oder Kuchen daraus, die man in Schilfblätter wickelt; und dies ist nun die schöne rothe Farbe, die wir unter dem Namen Orlean oder Rocou kennen, und welche sowohl von Färbern als Mahlern gebraucht wird.~~No. 2. Der ächte Safran.~~Der ächte Safran ist ein Zwiebel-Gewächs, und so wohl im Oriente als auch im südlichen Europa auf Bergen wild wächst. Er wird aber auch, als eine wichtige Handelswaare, anjetzt in den meisten Ländern von Europa, und sonderlich in der Türkey, in Spanien, Frankreich, England, Irland und Nieder-Oesterreich an der Donau gebauet. Der wilde Safran blühet auch bey uns im Frühjahre schon im März weissgelb und blau in den Gärten; der ächte oder Herbst-Safran aber blühet gemeiniglich erst im October röthlich und treibt seine Blume ohne Kraut, gerade aus der Zwiebel. In der Blume, die wie eine Lilie aussieht, stehen drey am Griffel vereinigte Narben des Staubweges, von rothgelber Farbe und starkem Geruche. Diese sind es nun, welche sorgfältig abgepflückt, gesammelt, getrocknet und unter dem Namen Safran, als die bekannte Waare, verkauft werden. Sie stehen hier neben der Pflanze besonders gezeichnet. Gleich nach der Blume, welche nur einen Tag blühet, kommen ihre grasähnlichen Blätter hervor. Sehr wesentlich von dieser Pflanze ist der unächte Safran oder Saflor unterschieden, als welcher kein Zwiebel-Gewächs, sondern eine Distel-Art ist.~~
Ad00341 02 008a/frePlantes. XXIII. T. II. No. 5.
PLANTES À TEINTURE.
No 1. Le Roucou.
Le Roucou est un arbre de la grandeur d'un pommier, et croit dans les Incies occidentales, le Mexique et le Brésil. Ses feuilles sont toujours vertes et les fleurs blanches ou d'un rouge j aie. Les fruits qu'il porte sont des gonsses hérissées des pointes comme les marrons, qui renserment des petits grains ou semences de la grosfeur d'une vesce. Ces grains sont couverts d'une peau epaisse, visqueuse et qui, étant d'un très beau rouge de feu, fait le principal objet de la culture de cet arbre. On trempe les grains dans l'eau, jusqu'à ce que la peau s'en détache, et on achève alors de la séparer en srottant les grains entre les mains dans l'eau. Quand les grains, dépouillés de cette manière de leur peau, sont retirés de l'eau, le marc rouge qui y reste le précipite bientôt au fond. On verse en sui te avec précaution l'eau claire, expose le sédiment au soleil pour le sécher et en sait des petits pains qu'on enveloppe dans des feuilles de roseaux. C'est cette pâte qui est la belle couleur rouge, connue sous le nom de Roucou, et dont les peintres et les teinturiers sont un très grand usage.
No. 2. Le Safran.
Le Safran est une plante bulbeuse, qui naît san. 6 culture dans l'Orient et dans l'Europe méridionale, mais comme aujourd'hui il Fait un article très important de commerce, on le cultive aussi dans la plupart des pays de l'Europe et surtout dans la Turquie, l'Espagne, la France, l'Angleterre, l'Irlande et aux bords du Danube dans l'Autriche insérieure. Une espèce de Sasran, qui croit dans nos jardins, fleurit déjà dans le mois de Mars et on ne le cultive qu'à cause de ses fleurs agréables, qui sont blanches, jaunes et bleues" Mais le véritable Sasran, dont il est ici quéftion, ou le Sasran d'Automne, ne fleurit communément que dans le mois d'Octobre, et sa fleur qui est roujpêatre et semblable au lis, s'élève de l'oignon même sans être entourée d'aucune feuille. Il sort du fond de la fleur trois étamines jointes essemble au style, et dont les stigmates sont très odorans et de couleur vive d'orange. Cette seule partie de la plante est cueillie avec grand soin, léchée et vendue alors sous le nom connu de Sasran. Sur la feuille ci-jointe on voit ces stigmates répresentés sepaiément à coté de la plante. Ces fleurs ne durent qu'un jour, après qu' elles sont épanouies, er quand elles sont tombées ou cueillies, il nait des feuilles semblablea au gramen.
Le Safran bâtard ou le cartame diffère essentiellement du véritable safran; car il n'est pas comme ce dernier une plante bulbeuse, mais une espèce de chardon.
Ad00341 02 009aAd00341 02 009a.jpgNo. 1. Der Meerhahn. (Zeus gallus.)~~Der Meerhahn ist etwa 6 bis 8 Zoll lang; sein Körper ist ganz dünn ohne Schuppen, sieht silberfarben aus, und hat grüne Flossfedern. Er lebt in den Ostindischen Meeren, gehört zu den Spiegelfischen, und wird von den Ostindiern gegessen.~~No. 2. Der Langhaarige Spiegel-Fisch. (Zeus crinitus.)~~Dieser Spiegelfisch, welcher ohngefähr so gross als der vorige ist, und gleichfalls in Ostindien lebt, hat eine rautenförmige Gestalt, ist eben so breit als lang, und dabe sehr dünn und schuppenlos. Er ist silberfarbig, auf dem Rücken blaulicht, und hat braune Flossfedern. Merkwürdig ist er wegen der sehr langen haarförmigen Strahlen in seiner Rücken- und Bauchflosse, wovon er auch seinen Namen der langhaarige Spiegelfisch hat.~~No. 3. Der Meerpfau. (Coryphaena Plumierii.)~~Der Meerpfau hat seinen Namen von den sehr schönen Farben, womit ihn die Natur gezieret hat; denn sein Rücken ist braun, mit hellblauen geschlängelten Flecken; die Seiten sind gold- und der Bauch silberfarben, und die Flossen gelb und blau. Er ist ohngefähr 16 Zoll lang und lebt in Ost- und Westindien. Er gehört unter die Raubfische, und hat ein wohlschmeckendes Fleisch.~~No. 4. Der Zauber-Fisch. (Scorpaena horrida.)~~Der Zauberfisch, welcher gleichfalls in Ostindien lebt, hat seiner wunderbaren widrigen Gestalt wegen diesen Namen erhalten. Er ist glatt und schuppenlos, und sein ganzer Körper braun und weisslich gefleckt. Er nährt sich von Krebsen und Muscheln.~~No. 5. Der fliegende Drachenkopf. (Scorpaena volitans.)~~Dieser Fisch lebt vorzüglich im Amboina, ist gelbbraun am Körper mit weissen Flecken, und hat schwarzbraun mit Weiss gefleckte grosse Flossen, welche ihm statt der Flügel dienen, um sich aus dem Wasser in die Luft zu heben, und fortzufliegen, wenn er von seinen Feinden verfolgt wird. Er nährt sich von der Brut anderer Fische und sein Fleisch ist essbar.~~
Ad00341 02 009a/frePoissons. XI. T. II. No. 6.
POISSONS DES INDES ORIENTALES.
No. 1. Le Coq de mer. (Zeus gallus.)
Le Coq de mer est de la longueur de 6 à 8 pouces, san corps est très mince, sans écailles et de couleur argentine; ses nageoires sont vertes. Il appartient au genre des poissons à miroir et vit dans les mers des Indes orientales; les habitans de ces régions aiment à le manger.
No. 2. Le poisson à miroir à poil long. (Zeus crinitus.)
Cette espèce des poissons a miroir est à peu prés de la même longueur que le précèdent et vit également dans les Indes orientales. Il est extrêmement mince, sans écailles, ausü large que long et d'une forme rhomboïde. Sa couletir est argentine, excepté sur le dos où il est bleuâtre, ses nageoires sont brunes. Il est principalement remarquable par les rayons dont les nageoiies de str" dos et de son ventre sont garnies et qui ont I'air d'un poil fort long; c'est aussi ce qui lui a sait donner le nom de poisson à miroir à poil long.
No. 3. Le Paon de mer. (Coryphaena Plumierii.)
Ce poisson doit son noxn à la beauté des plumes dons la nature l'a orné; son dos est brun à tâches bleues claires marquées en serpentant; le ventre est argentin et les cotés sont de couleur, d'or; les nageoires enfin sont jaunes et bleues. Il est à peu prés de la longueur de 16 pouces et vit dans les deux Indes. Il appartient au genre des poissons voraces et sa chair est d'un goût sort délicat.
No. 4. Le Pythonisse. (Scorpaena horrida.)
On a donné à ce poisson le nom de PythonhTe, parceque sa forme qui est très desagréable tient en quelque sorte du merveillaux. Il est tout à fait uni et sans écailles et tous son corps est brun à tâches blanchâtres. II vit dans les Indes Orientales et se nourrit d'écrevisses et de coquillages.
No. 5. La Scorpène volante. (Scorpaena volitans.)
Ce poisson se trouve principalement aux côtes de l'isle d'Amboîne. Son corps est d'un brun clair à tâches blanches et ses nageoires sont d'un brun foncé à tâches blanches. Ces dernières sont fort grandes, et tiennent au poisson lieu d'ailes pour s'eléver dans l'air et s'envoler lors qu'il est poursuivi par un ennemi. Il se nourrit du frai des autres poissons et sa chair est mangeable. border="1" alt="Band02" />
Ad00341 02 010aAd00341 02 010a.jpgDie alten Aegypter glaubten, dass alle Todte nach einer langen Reihe von Jahren wieder lebendig werden würden, und gaben sich daher alle ersinnliche Mühe die Leichen ihrer Todten so viel als möglich vor der Zerstörung zu verwahren. Dies soll Gelegenheit zur Erbauung der Pyramiden, als unzerstörbarer Grabmähler für ihre Könige, und zur Einbalsamirung ihrer Todten und Verwandlung derselben in Mumien, gegeben haben, die man noch jetzt in den Catacomben oder unterirdischen Begräbnisshöhlen in Aegypten findet.~~So viel wir davon wissen, hatte man eine dreifache Art die Todten einzubalsamiren, davon die eine sehr kostbar, die andern beiden aber wohlfeiler waren. Nach der ersten Art, zog man das Gehirn mit einem zackigen Eisen aus dem Kopfe, und füllte den hohlen Kopf dann mit Gummi und Specereien an. Dann öffnete man den Leib mit einem steinernen Messer, nahm die Eingeweide heraus, reinigte den Leib, wusch ihn mit Palmen-Wein, und räucherte ihn aus; füllte ihn sodann mit Cassia, Myrrhen und andern Specereien an, und nähete ihn wieder zu. Dann wusch man ihn mit starker Salpeterlauge, legte ihn 70 Tage an die Luft, um ihn austrocknen zu lassen, wusch ihn dann nochmals und wickelte ihn dann in eine stark mit Gummi beschmierte Leinwand. Ueber dieser wurde er dann wieder mit einigen hundert Ellen langen Binden von Leinwand, die alle stark mit Gummi bestrichen waren, umwickelt. Wenn dieses geschehen war, wurde nun die ganze Mumie mit einer Lage Gyps überzogen, und darauf sowohl auf das Gesicht des Todten, als auch auf den Leib eine Menge bunter Figuren und Hieroglyphen gemalt, die vermuthlich Namen, Geschlecht und Stand des Todten besagten. Nun wurde ein Sarg von Holz mit einem Deckel, der völlig auch die menschliche Form der Mumie und ihr Gesicht hatte, ausgehauen, eben so wie die Mumie gemalt, die Mumie hineingelegt und so aufrecht, wie ein Mensch in den Nischen ihrer Catacomben aufgestellt.~~No. 1. zeigt eine solche Mumie in ihrem Sarge.~~No. 2. ist der abgenommene Sargdeckel davon.~~No. 6. ist der Grundriss einer solchen unterirdischen Catacombe, wie man sie noch jetzt in Aegypten ohnweit der Pyramiden sieht. A. ist der Eingang, wo man hinabsteigt. B. der Hauptgang zu den Begräbnissen; C. D. sind Gemächer mit erhabenen Bänken, X. worauf man Särge legte; C. sind enge Zellen, in welche man gleichfalls Särge hineinschob; GG. sind gleichfalls Grabgemächer. FF. aber zwei Nischen, in welche man vermuthlich sehr vornehme Leichen und kostbare Mumien aufrecht stellte.~~Da die alten Aegypter mehrere Thiere, unter andern auch den Ibis heilig hielten: so balsamirten sie daher auch jeden todten Ibis, den sie fanden, ein; und setzten sie in spitzigen irdenen Töpfen, wohl verwahrt in eigene dazu bestimmte Catacomben, welche man unter dem Namen, die Vogelbrunnen, noch heut zu Tage sieht, bei. No. 3. zeigt eine solche Vogel-Urne mit ihrem Deckel verschlossen; No. 4. dieselbe geöffnet; u. No. 5. die Mumie eines einbalsamirten Ibis.~~
Ad00341 02 010a/freAntiquités. IV. T. II. No. 7.
MOMIES EGYPTIENNES.
La croyance clés anciens Egyptien", "ne les morts après une longue suite, d'années recommenceraient â vivre, leur avoit sait chercher tous les moyens posfibles depréserver delà corruption les corps de leurs morts. Ce principe occafionria non seulement la construction des Pyjramides, comme des sepüknres indeftrucubles de leurs Rois, mais il leur sit aussi inventer l'art d'embaumer leurs morts et de les réduire en Momies, telles qu'on en trouve encore de nos jours dans les catacombes de l'Egypte, ou les fouterreins, qui servoient aux anciens habitans de ces pays de lieux de sepulture.
Autant qu'il nous soit connu aujourd'hui de cet art remarquable, il y avoit trois dïsséren. tes manières d'embaumer les cadavres ufitées parmi les Egyptiens, dont l'uneétoit extrêmement pentlieufe, les deux autres au contraire plus fimdisples. Suivant la première, la cervelle fut d'abord tirée du crâne avec un fer crochu, et la ttête crenfe remplie d'une gomme précieufe et de toutes fortes de parfums. Puis on ouvroit le corps par le moyen d'un eouieau de pierre, on en tiroit les entrailles, le nettoyoit avec da vin de palmier et le parfumoit; ensuite on ie remplisibit de myrrhe en poudre, de cafîe et d'autres aromates, et en refermoit l'ouverture. L'ayant ensuite Tavédan8 une leffive très forte de falpétre, on l'expofoit à l'air pendant foixante dix jours pour le faire fécher, et après cela on lelavoit une fécond sois. Dans cet état le corps sut enveloppé dans une toile de lin fortement enduite de gomme et encore par dessus celle-ci de quelques centaines d'aunes de bandelettes de lin également empreintes de gomme. Cela fait, toute la Momie fut couverte d'une couche de plâtre, et par dessus on chargea le visage du mort aussi bien que tout le corps de totstes fortes de figures et d'hiéroglyphes, qui sélon toute apparence dè signoient le nom, la famille et le rang du désunt. Après tout cela on ensermoit la Momie dans un cercueil de bois précieux auquel on donna la forme aussi bien qu'à son couvercle la phifiognomie du mort, et on y appliqua aussi les mêmes figure s qu on avoit peintes sur la Momie. Ces cercueils surent ensuite placés debout comme des vivans dans des niches de leurs catacombes.
No. 1. réprefente une pareille Momie dans Jon cercueil;
No. 2. est te couvercle Japaré du cercueil;
No. 6. est le plan dune de ces grottes Jouterraines, telle qu'on en voit encore aujourd'hui en Egypte dans le voifinage des pyramides. A. est l'entrée, par laquelle on y descend; B. le chemin aux Sépulcres; C. D, des appartemens remplis de bancs élevés x, sur les quels furent placés les cercueils; E. des cellules étroites ou l'on fit ausfi entrer des cercueils; GG. sont également des lieux de fepulture; mais FF. sont deux niches, dans lesquelles vraisemblablement on plaça debout les corps des personnes de grande qualité" ou des Momies précieufes.
Cette nation regardant aussi comme saerésplusieurs animaux brutes et entre autres I'lbis étoit dans l'ufage d'embaumer tous ceux de ces oiseaux qu'on trouvoit morts. On les enfermait ensuite dans des vafes de terre cuite et de figure pointue et les mettoit dans catacombes de ftinées particulièrement à la fepulture de ces bêtes. On trouve encore aujourd'hui de ces sim" terrains, et ils sont connus sous le nom de puits doijeaux.
No. 3. représente une pareille urne à oiseux. fermée de son couvercle;
No. 4. est la même, mais sans couverte;
No. 5. est la Momie d'un Ibis embaumé.
Ad00341 02 011aAd00341 02 011a.jpgNo. 1. Der Drachenblut-Baum. (Dracaena Draco.)~~Der Drachenblut-Baum ist eine Art von Palme, und wächst in Ost- und Westindien. Er treibt einen ziemlich hohen, geraden Stamm, der sich oben wie eine Krone in viele kleine Aeste vertheilt, auf deren Spitzen die Blätter wie eine Bürste stehen. Er blühet in Ruthen ähnlichen Zweigen (Fig. a.) weissgelb, und trägt rothe Früchte wie Beeren, in der Grösse einer Zucker-Erbse. Er liefert ein schönes dunkelrothes Harz, welches man theils durch Einschnitte aus der Rinde, theils aus den Früchten zieht, und das unter dem Namen Drachenblut im Handel bekannt ist. Das beste kommt aus Madagaskar, und wird vorzüglich von den Malern und Lakierern gebraucht,~~No. 2. Die Areca-Palme. (Areca catechu.)~~Die Areca-Palme wächst in ganz Ostindien, Africa, und auf den warmen Inseln der Südsee, zu einer beträchtlichen Höhe. Ihr Blütenstrauss bricht aus dem Stamme selbst dicht unter den Blättern hervor, trägt anfangs weisse Blümchen, und daran endlich die Frucht, deren oft zweihundert an einen Büschel sitzen. Diese Früchte welche so gross als ein Hühner-Ei sind, und aus einem holzichten faserichten Gewebe (Fig. b.) bestehen, schliessen als Kern die sogenannte Areca oder Pinnang-Nüsse ein, die einer Muscaten-Nuss ziemlich gleichen. Ihr Inneres ist weiss, hart, und hat viele rothe Adern. Diese Areca-Nüsse sind bei den Orientalen im allgemeinen und täglichen Gebrauche. Sie spalten nämlich den Kern in vier Theile, und wickeln jedes Theil in ein Betel-Blatt, bestreuen es mit ein wenig Muschelkalche, nehmen es, sonderlich gleich nach der Mahlzeit, in den Mund, und kauen den Saft heraus, um die Verdauung zu befördern, den Mund zu reinigen, und die Lippen und Zähne roth zu färben.~~Dies Betel-Kauen ist so allgemein in Indien, dass man allenthalben dergleichen zubereiteten Betel zum Verkauf findet. Vornehme Herren haben ihn beständig in der Hand, oder lassen sich ihn in silbernen Schaalen nachtragen. Bei Besuchen kömmt man damit den Gästen gleich entgegen, und Müssiggänger führen dergleichen den ganzen Tag im Munde. Kurz, er wird ohngefähr eben so im Oriente gebraucht, als bei uns in Europa der Schnupftabak.~~
Ad00341 02 011a/frePlantes. XXII. T. II. No. 8.
PLANTES DES PAYS CHAUDS.
No. 1. Le Sang-de-dragon. (Dracaena Draco.)
Le Sang-de-dragon est la substance réfineuse d'un arbre, qui appartient au genre des palmiers, et croît dans les daux Indes. Son tronc, qui est. tout droit et ordinairement allez haut, ne poulie des rameaux que par en haut en forme de couronne, sur l'extrémité, des quels il se trouve des feuilles en grand nombre et faisans la figure d'une brosse. Ses rieurs qui viennent en branche y de la forme d'une verge (Fig. a.) sont de coleur jatinàtré; les fruits qu'il porte, sont des grains rouges de Ja groiïeur des pois. La résine de cet arbre est. d'un beau rouge foncé, et on l'en retire tant par la décoction de ses fruits que par des incitions faites dans son écorce, qui en sont découler une liqueur qui se condense aussitot en des larmes rouges apportées chez nous en globules enveloppés dans du jonc et connus dans le commerce Tous le nom de sang-de dragon. Le meilleur en vient de l'isle de Madagascar, et ce sont principalement les peintres et les vemisseurs, qui en sont grand usage.
No. 2. Le Palmier d'Arec ou Aréca. (Areca catechu.)
Le Palmier d'Arec ou Aréca croit dans les Indes orientales, en Afrique et sur les isles de la mer du Sud, et parvient à une hauteur très considerable. Ses petites fleurs blanches sortent en bouquets du tronc même de l'arbre tout en ssessous des feuilles, et après quelque tems la même tige qui les a produit, est aussi chargée de fruits. Ce fruit a la grosseur et la forme d'un oeuf de poule, son écorce est molle et garnie d'une espece de bourre (b); au centre de cette filaHé il se trouve une noix semblable à celle de la muscade, et qui porte le nom de noix d'Ares ou Avèca. Elle est dure, de couleur blanche en dedans et panachée de veines roussàtres. Les Indiens sont de ces noix un usage journalier et fréquent. Ils la coupent en quatre tranches, qu'ils enveloppent chacune dans une feuille de Betes, après avoir couvert cette feuille de Bétel, avec une légère couche de chaux, ils preunent ces tranches dans la bouche, surtout après les repas, et en avalent en les mâchant la saveur, pour aider la digestion, et pour teindre en rouge leurs lèvres et leurs dents en nettoyant en même tems la bouche. L'usage que ces nations sont du Bétel ainsi préparé est tellement général, que partout il y en a à vendre, Les Indiens de distinction en ont continuellement sur eux, ou ils se sont accompagner par des domestiques, qui en portent dans des vases d'argent. Us s'en présentent d'abord dans les visites qu'ils se rendent, et les faineans ne sont toute la journée que mâcher du Bétel. En un mot on s'en sert dans l'Orient à peu prés comme dans l'Europe d'une prise de Tabac.
Ad00341 02 012aAd00341 02 012a.jpgNo. 1. Der edle Hirsch. (Cervus Elaphus.) No. 2. Die Hirsch-Kuh. No. 3. Das Hirsch-Kalb.~~Der Hirsch bewohnt ganz Europa, Nord-America und Asien herunter bis Japan, nur in zu kalten und zu heissen Ländern lebt er nicht. Er sieht rothbraun aus, hat ein braunes ästiges Geweihe, welches er jährlich im Frühlinge abwirft, worauf ihm sogleich ein anderes wächst. Seine Höhe ist 3 1/2 Fuss. Er wird 30 Jahr alt, und nährt sich von Frucht-Saat, Knospen der Nadelhölzer und Laubhölzer, Haidekraut, und im Winter von Moos und Baumrinden. Die Hirsch-Kuh, oder in der Jägersprache das Thier, hat kein Geweihe, sieht braun mit grau gemischt aus, geht 8 Monate trächtig, und bringt gewöhnlich nur ein Junges, welches sie 3 Monate säugt. Das Hirsch-Kalb sieht schön rothbraun und weiss gefleckt aus, und ist ein zierliches sehr artiges Thier. Ist es ein Männchen, so heisst es nach der Jägersprache ein Hirsch-Kalb, ist es aber ein Weibchen ein Wild-Kalb. Es bleibt gewöhnlich 2 Jahre bei der Mutter. Nach 6 Monaten heisst das nämliche, oder Hirschkalb, ein Schmalthier; und wenn ihm im nächsten Frühjahre die Geweihe spiessähnlich, und mit einer haarigen Haut überzogen hervorbrechen, so wird es ein Spiesshirsch oder Spiesser. Im April des folgenden Jahres schlägt der Spiesser zum erstenmale sein Geweih ab, und bekommt sogleich ein neues, welches grösser als das vorige ist, und Zacken oder Enden hat. Die grössten natürlichen Geweihe, die man kennt, haben 18 bis 24 Enden.~~No. 4. Der Damhirsch. (Cervus Dama.)~~Der Damhirsch ist gleichfalls einheimisch bei uns, bewohnt nur ein gemässigtes Clima, und in England findet man die meisten. Er ist etwas kleiner als der edle oder rothe Hirsch, hat breitzackige Geweihe, und sieht gemeiniglich roth- oder braun- und weissgefleckt aus; man hat aber auch häufig weisse. Von Natur ist er nicht so wild als der grosse Hirsch, lässt sich leicht zähmen, und wird daher meistens in den Thier-Gärten grosser Herren als ein halbes Hausthier erzogen. Er wird nur 20 Jahre alt, und sein Fleisch ist zarter und schmackhafter, als das vom Hirsche.~~No. 5. Das Elenthier. (Cervus Alces.)~~Das Elenthier lebt vorzüglich im nördlichen Europa, Asien und America, jedoch nicht in ganz kalten Ländern, in dicken, finstern, sumpfigten Wäldern. Seine Farbe ist bräunlich grau, und sein Geweihe besteht aus 2 breiten stumpfzackigen gelben Schaufeln. Es ist grösser als der Rothhirsch, so gross als das grösste Pferd, und sein Gewicht oft an 1200 Pf. Es ist erstaunlich schnell, und kann in einem Tage wohl 50 Meilen laufen. Seine Haut ist so dick, dass kaum eine Kugel hindurch geht. Es nährt sich von Blättern und Baumknospen, und kommt in der Lebensart sehr mit dem Rennthiere überein, lässt sich auch wie dieses zähmen, und Heerdenweise auf die Weide treiben. Sein Fleisch ist schmackhaft, seine Haut ist eine schätzbare Handelswaare, seine Knochen werden zu allerhand Dingen wie Elfenbein verarbeitet, und aus seinen braunen Klauen Ringe und Halsbänder gemacht. Dass dies Thier mit der fallenden Sucht behaftet sey, und Ringe aus seinen Klauen gearbeitet, dafür helfen, ist ein altes Mährchen, das längst widerlegt ist.~~
Ad00341 02 012a/freQuadrupèdes. XXV. T. II. No. 9.
DIFFERENTES ESPECES DE CERFS.
No. 1. Le cerf. (Cervus Elaphus.)
No. 2. La biche.
No. 3. Le faon.
Le cevf vit dans toute l'Europe, l'Amérique septentrionale etl'Asie jusqu'au lapon, et ce n'est que les climats trop chauds ou trop froids qu'il ne peut endurer. Sa couleur est d'un brun à plulleurs chevilles, qu'il sait tomber au prkitems et le
Ad00341 02 013aAd00341 02 013a.jpgNo. 1. Der Waid. (Isatis tinctoria.)~~Ehe der Indigo aus Westindien kam, war der Waid die einzige Pflanze, mit welcher man ächt blau färben konnte, und er wurde daher häufig in Frankreich und Teutschland gebauet. Man benutzt ihn auch jetzt noch in Verbindung mit dem Indigo zu den guten blauen und schwarzen Farben, so wie auch zu grün, carmoisin, braun und andern Farben; und desshalb wird er auch noch stark in Schwaben, Franken und Thüringen, sonderlich um Erfurth und Langensalze gebauet. Der Waid ist eine zweijährige Pflanze, und seine Wurzel eine Rübe. Im ersten Jahre, wenn er gesäet ist, treibt er viele auf der Erde ausgebreitete grosse, lange, blaulicht angelaufene, einigermassen wollichte Blätter. Im zweiten Jahre treibt die Pflanze einen drei bis vier Fuss hohen, dünnen, starken Stengel mit pfeilförmigen Blättern, welche kleine gelbe Blumen, und hernach platte Saamen-Stöckchen trägt. Er erfordert einen sehr fetten Boden, und eine sorgfältige Cultur. Im zweyten Jahre, sobald die untersten Blätter gelb zu werden anfangen, hält man die erste Erndte. Man stösst nämlich mit einem eigends dazu gemachten Eisen alle Blätter vom Stengel bis auf die Wurzel ab, doch ohne die Krone zu verletzen. Bald darauf treibt der Stengel neue Blätter, die man auch zum zweitenmale abnimmt. In gutem Boden kann man wohl 3 bis 4 solche Erndten halten; allein die Blätter von der ersten sind die besten. Die abgeschnittenen Blätter werden sogleich gewaschen, an der Luft welk getrocknet, und an die Waidfabrikanten verkauft, die sie nun zum Blaufärben weiter zubereiten.~~No. 2. Der Wau. (Reseda luteola.)~~Der Wau wächst in ganz Europa wild, und ist ein Kraut, welches die Färbereien ziemlich stark brauchen, weil es eine ächte gelbe Farbe giebt. Eben darum wird er auch in Frankreich, England und Holland angebauet. Er ist eine kleine Pflanze, deren Stengel etwa 2 Fuss lang ist, und viele kleine Nebenstengel und bleichgelbe Blümchen hat. Die ganze Pflanze wird gelb, wenn sie getrocknet wird, und alle Theile davon geben eine gute gelbe Farbe. Im Handel hält man den französischen Wau für den besten.~~
Ad00341 02 013a/frePlantes. XXV. T. II. No. 10.
PLANTES A TEINTURE.
No. 1. La Guède ou le Pastel. (Isatis tinctoria.)
La'guède étoit la seule plante qui nous avoit fourni une teinture bleue bien solide, avant que l'indigo nous fut envoyé des Indes occidentales, on avoit pour cette raison cultivé cette plante en quantité énorme tant en France qu'en Allemagne. De nos jours même on l'emploie encore beaucoup, mêlée avec l'indigo, pour en faire les bonnés et véritables teintures bleues et noires; aussi en prépare - t - on des couleurs, vertes, cramoisis, brunes etc. A cause de cette grande utilité sa culture fait encore aujourd'hui une branche particulière de l'industrie rurale dans la Souabe, la jrancome et la Thuringe, mais principalement aux environs d'Erfurt et de Langensalze.
La guède est une plante bisannuelle, et sa racine est une espèce de navet. Dans la première année elle produit un grand nombre de feuilles, qui sont larges et très longues, bleuâtres, un peu cotonneuses et répandues sur la terre. Dans la séconde année elle pousse une tige haute de 3 a 4 pieds et de lagrosseur d'un pouce dont les feuilles sont en forme de ssèches, et qui porte de petites fleurs jaunes et des gousses de semence plattes. Elle demande à être semée dans une très bonne terre, noire et fertile, et sa culture exige beaucoup de soins. Aussitôt que dans la séconde année les feuilles d'en bas commencent à se faner en signe de leur maturité, on en fait ïa premiere récolte, en dépouillant la tige de toutes ses feuilles par le moyen d'un ser préparé exprés pour cet efset; il faut cependant prendre garde qu'on ne blesse en aucune manière la couronne de la tige. Bientôt après cette tige recommence à pousser des feuilles, qu'on lui enlève pour la séconde fois. Dans un bon terrein et quand la saison a été favorable, on peut faire 3 à 4. récoltes, mais les feuilles de la première sont les meilleures. Ces! feuilles découpées sont lavées et exposées en suite à l'air pour qu'elles se n'étrillent, Dans cet état on les vend aux fabriquans de pastel qui achèvent de les préparer pour la teinture.
No. 2. L'herbe à jaunir ou la Gaude. (Reseda luteola.)
L'herbe à jaunir croit naturellement dans toute l'Europe; mais on la cultive ausli avec soin en France, en Angleterre et en Hollande, parceque les teinturiers en sont un grand usage pour teindre les laines et les étosfes en couler jaune qui est fort solide. La tige de cette petite plante s'eiéve à peu prés à la hauteur de deux pieds, et pousse un nombre de rejettons; ses fleurs sont très petites et d'un jaune pâle. Lorsque la plante est séchée, elle est de couleur jaune, et toutes ses parties fournissent une excellente teinture jaune. Dans le commerce on regarde l'herbe jaune cultivée en France pour la meilleure.
Ad00341 02 014aAd00341 02 014a.jpgEs giebt vielerley Gattungen von Ziegen, wilde und zahme. Die wilden leben immer auf den höchsten Gebirgen in Europa und Asien. Unter den wilden Ziegen-Arten ist besonders die Bezoar-Ziege merkwürdig, weil in ihrem Magen zuweilen der kostbare Bezoar gefunden wird, und unsre zahme Haus-Ziege vermuthlich von ihr herstammt. Die Gemse steht zwischen den Ziegen und Antilopen mitten inne, wird aber gewöhnlich zu den letztern gerechnet.~~No. 1. Der Steinbock. (Capra Ibex.)~~Der Steinbock lebt in kleinen Heerden auf den höchsten Schneegebirgen in Tyrol, Savoyen und Sibirien. Er hat grosse Hörner, die auf der oberen Seite knotigt sind. Gewöhnlich ist er grösser als unsre zahme Ziege, sieht gelbbraun und am Kopfe blaugrau aus. Er springt erstaunlich leicht und weit über die tiefsten Abgründe von einer Klippe zur andern. Sein Fleisch ist essbar; seine Haut giebt ein vortreffliches Leder, und aus seinen Hörnern werden Trinkbecher und andere Gefässe bereitet.~~No. 2. u. 3. Die Haus-Ziege. (Capra Hircus.)~~Die gemeine Haus-Ziege ist fast über den ganzen Erdboden verbreitet, lebt von geringem Futter, Laub der Bäume, Moose und dergleichen und ist ein nützliches Hausthier, wegen ihres Fleisches, Felles und ihrer Milch für gebirgigte Gegenden. Es giebt Ziegen und Böcke mit und ohne Hörner, ja sogar welche mit 4 Hörnern, so wie auch welche von ganz verschiedenen Farben, als braune, schwarze, weisse und gefleckte. Die Hausziege wird ohngefähr 10 bis 12 Jahr alt. Alle Ziegen, sowohl zahme als wilde, haben Bärte.~~Die Angorische Ziege. (Capra Hircus Angorensis.) No. 4. Der Bock, No. 5. Die Ziege.~~Die Angorische oder Kämelziege hat ihren Nahmen von der Stadt Angora in Klein-Asien, welches ihr Vaterland ist. Sie ist die merkwürdigste und schätzbarste unter allen ausländischen Ziegen-Arten, denn sie giebt das schöne weisse, glänzende und seidenhafte Haar, welches wir unter dem Nahmen Kameelhaar kennen, aber eigentlich Kämelhaar heissen sollte, weil das Garn und die daraus gemachten Zeuge das von den eigentlichen Kameelhaaren verfertigte bey weitem übertreffen. Die Hirten kämmen und waschen diese Ziegen, welche zweymal im Jahre geschoren werden, sehr oft, um die Haare schön und rein zu erhalten. Man hat diese vortreffliche Ziegen-Art auch mit gutem Erfolge in Teutschland, ja sogar in Schweden einheimisch zu machen gesucht.~~No. 6. Die Mamber-Ziege. (Capra Hircus Mambrica.)~~Diese Ziegen-Art lebt in ganz Klein-Asien, Indien und Aegypten, und hat ihren Nahmen vom Berge Mamber in Syrien. Sie ist die grösste unter allen zahmen Ziegen-Arten, weiss von Farbe, und zeichnet sich besonders durch ihre herabhängenden sehr langen Ohren aus.~~No. 7. Die Juida-Ziege. (Capra Hircus reversa.)~~No. 8. Der Zwerg-Bock. (Capra Hircus depressa.)~~Diese beyden Gattungen sind in Africa einheimisch, und die kleinsten Ziegen-Arten die wir kennen. Die Juida-Ziege ist weiss, und der Zwerg-Bock braun, und blaugrau gefleckt. Letztere Art hat ganz kleine flach auf dem Kopfe liegende Hörner. Ausserdem haben beyde Arten nichts Merkwürdiges.~~
Ad00341 02 014a/freQuatrupèdes XXVI. Vol. II. N. 11.
CHÈVRES ET BOUCS DE DIFÉRENTES ESPÈCES.
Les différentes espèces de chèvres que nous coniioissons, sont généralement partagées en chèvres sauvages et domestiques. Les premières ne vivent que sur les plus hautes montagnes de l'Europe et sie l'Aile, et c'est principalement la chèvre de bezoard, qui des diverses espèces de ces animaux; sauvages mérite le plus d attention, parceqne non seulement on trouve souvent dans ton estomac le précieux bézoard oriental, mais aussi que notre chèvre domestique en tire probablement sori origine. Le chamvis tient le milieu entre les chèvres et les Antilopes, mais ordinairement ou le compte parmi les derniers.
No. 1. Le Bouquetin. (Capra Ibex.)
Le Bouquetin vit en petits troupeaux sur lesJtlpes. de l'a Suisse et de la Savoie, surtont près des glaciers les plus escarpés; ort le trouve aussi fréquemment sur les hautes montagnes du Tirol et Je la Sibérie. Il a. des cornes très longues et fortes, courbées en arc sur le dos, et marquées par des éuiinences noueuses sur le coté extérieur. Il surpasse en. grandeur le bouc domestique; le poil de ton corps est de couleur fauve, mais celui de sa tête est d'mi bleu grisâtre. liest si léger à la course, qu'il saute facilement par dessus les rochers les plus escarpés. Sa chair est bonne à manger; la peau donne un cuir excellent, et de ses cornes on prépare des gobelets et differens autres, vases.
No. 2. et 3. La Chèvre domestique. (Capra Hircus.)
La chèvre domestique ordinaire est trouvée prèsque sur toute la sur face de terre; elle est ai sée à mmrvir, ne vivant que de seuillage, de' mousse etc. et sa chair, sa graille et l'on, lait la vendent ort utile surtoat dans les pays montagneux. Il y a des boucs aussi bien que des chèvres, qui out des cornes, même jusqu' à quatre; d'autres au, Goulraire n'en ont point. Cet animal, est de tres diverses couleurs;- on voit des chèvres noires, ' sauves, blanches et tachetées. Toutes les espèces de chèvres, tant sauvages que domestiques, ont des barbes; Tage que les dernières peuvent atteindre monte à 10 ou 12. ans.
La Chèvre d'Angora. (Capra Hircus Angorensis.)
No. 4. le Bouc. No. 5. La Chèvre
La chèvre d'Angora tient son. nom de la ville d'Angora dans l'Asie mineure, sa patrie. Elle est la plus remarquable et la plus précieuse de toutes les espèces de chèvres étrangères, car elle nous donne un poil superbe, très blanc, luisant, et si sin qu'on en fait des étosfes aussi belles et aussi lustrées que les étosfes de soie. Les chèvriers peignent et lavent ces animaux fort souvent; pour rendre leur poil plus doux et plus long; ils les. tondent deux fois par an.
No. 6. La Chèvre de Mambre. (Capra Hircus Mambrica.)
Cette espèce de chèvre vit dans toute l'Asie mineure, dans les Indes et l'Egypte. Elle tient son nous du mont Mambre en syrie. Elle est la plus grande de toutes les chèvres domestiqnes; sa couleur est blanche, et elle se distingue sur tout par. les longues oreilles pendantes.
No. 7. La Chèvre de Juide. (Capra Hircus reversa.)
No. 8. Le Bouc Damoiseau. (Capra Hircus depressa.)
Ces deux espèces de chèvres, originaires d'Afrique, sont les plus petites que nous connoissons. La. chèvre de Juida est blanche, et le Bouc Damoi' [eau est brun avec des tâches bleuâtres. La dernière espèce a des cornes toutes petites et qui se réposent tout à fait sur la tète. Pour le reste les deux espèces n'ont rien qui les distingue, des autres chèvres.
Ad00341 02 015aAd00341 02 015a.jpgDas römische Fussvolk theilte sich in vier Classen. Nur die drey ersten waren schwer bewaffnet. Unter der vierten Classe begriff man die leichten Truppen, die Wurfspiess- und Steinschleuderer (velites). Die aus diesen vier Classen zusammengesetzten Brigaden machten Eine Legion aus.~~No. 1. und 2. Zwey schwerbewaffnete Legions-Soldaten.~~Ihre Schutzwaffen (Arma) bestanden in einem Helm, in einem Harnisch, der entweder aus starken Riemen zusammengenäht war, und Lorica hiess (wie No. 2.) oder von Metall war, und Thorax genennt wurde (wie No. 1.), und in einem grossen mit Leder überzogenen und mit metallenen Einfassungen beschlagnen Schilde. Wenn er viereckig war, hiess er Scutum, länglichrund, Clypeus. Die spitzige Erhabenheit in der Mitte, wie in No. 1. hiess Umbo. Die Angriffswaffen waren das Schwerd, das man mit einem Riemen über die Schulter befestigt an der Seite trug, wie No. 2. und in einem starken oft 14 Fuss langen Speere, Hasta, wie No. 1. Unter dem Panzer trug man ein Waffenhemde, Tunica, und über das Ganze einen kurzen bis an die Kniee herablaufenden Kriegsmantel, Sagum, wie No. 4. 6.~~No 3. und 4. Zwey leichtbewaffnete Soldaten.~~Der erste, No. 3 ist ein Wurfspiessschleuderer. Sein kurzes rundes Schildchen heisst Parma. In der rechten Hand trägt er gewöhnlich einige Wurfspiesse (Hastae velitares). Der zweyte No. 4. gehört zu den Steinschleuderern (Funditores). Sie warfen Steine und rund zugespitzte Bleykugeln mit solcher Gewalt, dass sie nicht selten Helme und Schilde zerschmetterten. Die Schleudern bestanden aus blossen zwey Riemen, in die der Stein gefasst, und mit einem Umschwung über den Kopf zum Ziele geworfen wurde. Die alten Einwohner der Balearischen Inseln, Mallorca und Minorca, waren die geübtesten Schleuderer.~~No. 5. Der bepackte römische Soldat auf dem Marsche.~~Der römische Soldat trug oft auf dem Marsche mehr als 70 Pfund Gepäcke, als, ausser seinen Waffen, den Proviant auf mehrere Tage, Lager- und Fouragiergeräthe, einen Kessel, und noch einige Pallisaden (Valli), auf welchen er gewöhnlich das Gepäcke zusammengebunden trug.~~No. 6. Der Adlerträger.~~Die Fahne, oder das Zeichen der ganzen Legion, war nach den Zeiten des Marius ein goldener Adler, der mit ausgebreiteten Flügeln auf einer Hasta stand Die Compagnie-Zeichen waren ausgestreckte Hände auf einem Spiesse. Fahnen aus Stoffen sind erst unter den christlichen Kaisern Mode geworden. Der Adlerträger hiess Aquilifer. Er gab sich zuweilen durch Helme, die die Gestalt von Löwen- und Wolfsköpfen hatten, ein furchtbares Ansehn.~~No. 7. und 8. Trompeten- und Hornbläser.~~Die Trompete der Alten (Tuba) bestand aus einer geradauslaufenden vorn sich erweiternden metallenen Röhre, wie No. 7. Die Trompeter hiessen Tubicines. Die Hörner (Buccinae, Cornua) waren mehr oder weniger krummgebogen, wie No. 8. Die Hornisten hiessen Buccinatores oder Cornicines. Jene theilten die Tag- und Nachtwachen durch ihren Ruf in gleiche Theile. Von diesen wurde das Zeichen zum Angriffe geblasen (Classicum). Die Feldmusik soll bey den Römern schon Servius eingerichtet haben.~~
Ad00341 02 015a/freAntiquités. V. Vol. II. N. 12.
INFANTERIE ROMAINE.
L'infanterie Romaine étoit divisée en quatre classes. Les trois premières seulement étoient pesamment années, et la quatrième contenoit les troupes legères, les frondeurs de javelots et ceux de pierres. (velites) Une Brigade composée de ces quatre classes formoit une légion.
No. 1. et 2. Deux Légionaires pésamment armés.
Les armes defensives consistoient dans un casque, une cttirasse, dont une espèce etoit faite de fortes courroies et s'appelloît lorica (n. 2.)et dans un grand bouclier revêtu de cuir et garni d'une enchassure de métal. Si le bouclier étoit quarré, on le nomrnott scutum, s'il étoit de figure ovale, cfypcus. L'élévation pointue du milieu s'appelloît vnibo. Les armes ofFensives étoient sepee, qu'ils portoient au coté, suspendue par une courroie par cleilus l'épaule, (n. 2.) et une lance, très sorte et longue quelquefois de 14 pieds (n. 1.) hasta. Sous la cuîrasse ils portoient une cotte d'armes, tunica, et encore par dessus tout cela un manteau d'armes très court et n'allant qu' aux genoux, sagum, (n. 4. 6.)
No. 3. et 4. Deux Soldats légérement armés.
Le premier (n. 3.) est un frondeur de javelots. Son petit bouclier rond s'appelle panna; dans la main droite il porte ordinairement quelques javelots, bajhe veli tares. Le sécond (n. 4.) ést un srondeur de pierres (funditores.) Ils ruoient des pierres et des balles de plomb avec tant sie force, qu'ils fracassoient souvent des casques et des boucliers. Les frondes ne conlistoient que dans deux courroies, au panier desquelles on mettoit la pierre et la ruoit au but en la tournoyant autour de la tète. Les anciens habitans des isles Baléares, Mallorca et Minorca, étoient réputés d'être les frondeurs les plus habiles.
No. 5. Le Soldat romain en marche avec son bagage.
Le Soldat Romain portoit souvent en marche un fardeau de plus de 70 livres; car outre ses armes il avoit avec lui des vivres pour plusieurs jours, les instrumens necessaires pour dresser un camp et pour fourrager, un chaudron et quelque pallisades (velli) sur lesquelles il portoit communément tout ce bagage en paquet.
No. 6. Le Porte-Aigle.
L'étendard, ou l'Enseigne de toute une légion consistoit après le tous de Marins dans un Aigle d'or posé debout sur une lance, les àileséployées. Les signes des Compagnies étoient des mains étendues portées sur une lance. Les Etendards d'étoffes ne sont connus que depuis les tems des Empereurs chrétiens. Le Porte-Aigle s'appelloit Aauiliser; il iè donnoit quelque sois un aspect plus essrayant par des casques qui réprésentoient des tètes de lions ou de loups.
No. 7. et 8. Trompettes et joueurs de cor.
La trompette des Anciens, tuba, n'étoit qu' un tuyau long, qui s'élargilïbit vers un bout (No. 7). Les trompettes romains s'appelloient tubicines. Les cors, buccinae, cornua, éioient plus ou moins courbées (No. 8.) et les joueurs de cet infiniment portoient le nom de buccivatores, cornieines. Par le son des trompettes; on partagea en parties égar les les gardes de jour et de nuit; c'est avec les cors qu'on donna le signal de l'attaque (classicum). Chez les Romains la musique militaire doit déjà avoir été introduite sous leur Roi Servius.
Ad00341 02 016aAd00341 02 016a.jpgNo. 1. Die Lamprete. (Petromyzon marinus.)~~Die Lamprete ist eigentlich ein Fisch der Nordsee, der aber im März, April und May, in die Flüsse, und sonderlich in die Elbe, Havel und Saale heraufsteigt, und da in grosser Menge gefangen wird. Er ist gewöhnlich 1 1/2 bis 2 Fuss lang, erreicht aber auch oft die Grösse von 3 Fuss und ein Gewicht von 3 Pfund. Er ist ausserordentlich leckerhaft von Geschmack, und wird theils frisch gesotten wie der Aal, vorzüglich aber eben so wie die Neunaugen gebraten und mit Gewürz in Essig gelegt, in kleine Fässchen geschlagen, und so als ein Handels-Artikel von Bremen und Lüneburg aus durch ganz Teutschland versendet. Auf dem Rücken ist die Lamprete grün und schwarz gefleckt, hat, wie der Aal, keine Schuppen, beynahe unmerkliche Gräten, braunrothe Flossen, einen röthlich weissen Bauch, und im Nacken ein Spritzloch.~~No. 2. Das Neunauge. (Petromyzon fluviatilis.)~~Das Neunauge oder die Brike, ist der Lamprete sehr ähnlich, nur kaum halb so gross und dünner, und nicht gefleckt wie die Lamprete, sondern auf dem Rücken braun und am Bauche weissgelb. Ungeachtet sie ein Seefisch ist, so lebt sie doch fast in allen grossen Flüssen von Teutschland, wird vom November an bis zum März, wo sie nur wohlschmeckend ist, häufig gefangen, eben so wie die Lamprete gebraten und marinirt, und als eine Delikatesse versendet.~~No. 3. Die ordinäre Zunge. (Pleuronectes Solea.)~~No. 4. Die bandirte Zunge. (Pleuronectes Zebra.)~~Die Zunge, deren es mehrere Arten giebt, ist eine Gattung der Schollen, und hat ihren Namen von ihrer länglichen platten Form, welche einer Zunge gleicht. Sie hat, wie alle Schollen, beyde Augen nur auf einer Seite, und wird wegen ihres Wohlgeschmacks unter die leckerhaftesten Seefische gerechnet. Die ordinäre Zunge (No. 3.) ist braun von Farbe, hat rauche Schuppen, lebt in allen nördlichen Gewässern von Europa sowohl, als auch im mittelländischen Meere, und nährt sich von den Eyern und der Brut anderer Fische. Die bandirte Zunge, oder das Meer-Zebra, ist in Ostindien einheimisch, und wegen seiner Zeichnung und Farben ein sehr schöner Fisch. Sie ist übrigens eben so wohlschmeckend und leckerhaft als die ordinäre Zunge.~~No. 5. Die Murene. (Muraena Helena.)~~Die Murene, welche an das Geschlecht der Aale gränzt, ist gleichfalls ein sehr delikater See-Fisch, der sowohl im ost- und westindischen, als auch im mittelländischen Meere lebt. Er nährt sich von Fischbrut und Krebsen, wird ohngefähr 2 Fuss lang, und am Meeresufer, sonderlich in Sardinien, häufig gefangen. Er ist schön gefleckt. Bey den Leckermäulern der alten Römer stund er schon vorzeiten in hohem Werthe.~~
Ad00341 02 016a/frePoissons. XII. Vol. II. No. 13.
POISSONS FRIANDS.
No. 1. La Lamproye. (Petromyzon marinus.)
La Lamproye est un poisson qui vît dans la mer du Nord; dans les mois de Mars, d'Avril et de Mai il entre dans les rivières snrtout dans l'Elbe et la Saale, et c'est la saison où l'on en pèche de grandes quantités. Sa longueur ordinaire est cV un pied et demi jusqu'à deux, mais souvent il devient grand de trois pieds, et on en trouve qui pêsent trois livres. Il est d'un goût exquis, et on le mange tant frais comme l'anguille, que grillé et mariné. La séconde manière de l'apprêter est la plus usitée, car les Négocians de Brème et de Hambourg en sont un article de commerce et l'envoient dans de petits tonnelets par toute l'Allemagne. La couleur de la Lamproye est d'un jaune tirant sur le vert, le ventre est d'un [blanc rougeâtre, et sur le dos elle est marquetée de taches noires. Comme l'anguille, elle n'a point à' écailles, presque point d arêtes, des nageoires d'un brun foncé, et entre les yeux au plus haut de la tète elle a un conduit par lequel elle attire et rejette l'eau.
No. 2. La petite Lamproye. (Petromyzon fluviatilis.)
Ce poisson ressembîe en tout à la grande Lamproye, excepté qu'il est moins long de la moitié, et aussi plus mince. Il n'est pas non plus tacheté, mais brun sur le dos et jaunâtre au ventre. Quoiqu'il soit un poisson de mer, on le trouve pourtant dans presque toutes les grandes rivières de l'Allemagne, où on le pêche en abondance depuis le Novembre jusqu'au Mars, car ce n'est que dans cette saîson qu'il est bon à manger. La petite Lamproye est comme la grande grillés et marinée, et envoyée partout en tonnelets corn" me une friandise.
No. 3. La Sole. (Pleuronectes Solea.)
No. 4. Le Zèbre de mer. (Pleuronectes Zebra.)
Ces deux poissons sont deux espèces d'un même genre; ils portent l'un comme l'autre les deux yeux sur un seul coté, et leur chair délicieuse les fait rechercher par les friands. La Sole est brune de couleur, a des écailles rudes, se trouve dans presque toutes les eaux de l'Europe septentrionale, et le srais des autres poissons fait sa nourriture. Le Zèbre de mer, originaire dans les Indes orientales, est un poisson superbe par ses couleurs et son dessein. Il est aussi bon à mangers et d'un goût aussi exquis que la Sole.
No. 5. La Murène. (Muraena Helena.)
La Murène approche du genre cses anguilles; on la trouve dans les mers des Indes et la Méditerranée, et elle est un manger fort délicat. Elle se nourrit decrevisses et de frais de poissons; sa longueur est à peu près de deux pieds, et l'on en pèche beaucoup aux côtes des mers, surtout en Sardaigne. Sa peau est lisse et joliment tachetée de difsérentes couleurs. Ce poisson étoit déjà connu aux friands parmi les anciens Romains, qui en faisoient le plus grand cas.
Ad00341 02 017aAd00341 02 017a.jpgNo. 1. Der Auerochse. (Bos Urus .)~~Der Auerochse lebt noch jetzt wild in Pohlen, Litthauen und Sibirien, ist schwarzbraun von Farbe, und hat am Vordertheile des Leibes schwarze zottige Haare. Höchst wahrscheinlich stammt unser zahmes Rindvieh von dem Auerochsen ab. Er ist unbändig und so stark und kühn, dass man Auerochsen oftmals in Thierkämpfen mit Löwen und Bären siegen sahe. Aus ihren grossen und dicken Hörnern machten die alten nördlichen Völker gewöhnlich ihre Trinckgeschirre. Die rothe Farbe setzt sie in Wuth; daher man sie durch einen rothgekleideten Strohmann anzulocken und sie dann zu fangen oder zu erlegen pflegt.~~No. 2. Der zahme Ochse. (Bos Taurus. .)~~Unser zahmes Rindvieh, welches, wie gedacht, vom wilden Auerochsen und dem Bison abstammt, ist über den ganzen Erdboden verbreitet, und gehört wegen seines mannigfaltigen Nutzens unter die wichtigsten und nützlichsten Hausthiere. Sein Fleisch und seine Milch geben uns die mannigfaltigsten Speisen, ihre Haut Leder, seine Hörner mancherlei Geräthe, sein Mist das beste Düng-Mittel für den Ackerbau; und ausserdem ackert der Ochse auch noch unsere Felder, und zieht unsere Lastwagen; ja in Asien sogar die Staatswagen der Grossen. Es giebt ganze Völker, die bloss von der Rindviehzucht leben. Gewöhnlich hat das Rindvieh Hörner, allein es giebt in England und Schottland auch welches ohne Hörner. Man findet es von vielerley Farben, als rothbraun, schwarz, weiss, grau, gelb und gefleckt.~~No. 3. Der Bison. (Bos Bison.)~~Der Bison lebt wild in grossen Heerden in sumpfigen Wäldern von Nord-Amerika, und ist das grösste Landthier der neuen Welt. Er ist braunschwarz von Farbe, und hat im Winter über den ganzen Leib dickes langes Haar; im Frühjahre aber wird er am Rücken und Hinterleibe kahl, und behält bloss seine ungeheure Mähne an Brust und Nacken. Sein Fleisch ist wohlschmeckender als das vom gemeinen Ochsen, und mit den Häuten wird ein starker Handel nach Europa getrieben. Diese Thiere finden sich in so ungeheurer Menge, dass oft 1500 bis 2000 auf einer Jagd getödtet werden.~~No. 4. Der Zebu. (Bos Indicus.)~~Der Zebu oder Zwergbüffel lebt in Ostindien, ist von der Grösse eines halbjährigen Kalbes, hat kleine Hörner, und ist graublau und schön braun gefleckt von Farbe. Auf dem Rücken hat er einen Höcker. Man rechnet ihn zu der Race der Büffel und nennt ihn daher auch den Zwergbüffel.~~No. 5. Der Büffel. (Bos Bubalus.)~~Der Büffel stammt aus Tibet und lebt im grössten Theile von Asien, so wie auch in Ungarn und Italien, zahm und als Haus- und Lastthier, wo er sehr wichtige Dienste leistet; denn 2 Büffel können eine Last ziehen, die 6 Pferde kaum bewegen würden. Man legt ihnen, wie den Bären, einen eisernen Ring in die Nase und regieret sie damit. Der Büffel hat eine schwarze dünn behaarte Haut, die ausnehmend dick ist, und sehr starke plattliegende Hörner. Das Fleisch, so wie auch die Milch, Käse und Butter von Büffeln ist weit schmackhafter als von unserm gewöhnlichen Rindvieh.~~
Ad00341 02 017a/freQuadrupèdes. XXVII. Vol. II. N. 14.
BOEUFS DE DIFFÉRENTES ESPÈCES.
No. 1. L'Ure. (Bos Urus.)
L'Ure peut être regardé comme étant notre taureau domestique dans son état naturel et sauvage; il est supérieux au dernier par la grandeur et par la force. Cet animal sauvage se trouve dans les montagnes de la Pologne, de la Lithuanie et de la Sibérie; sa couleur est d'un brun très foncé, et sur la partie antérieure de son corps il porte un poil noir et tousfu. Il est très féroce et d'une telle force et audace, que souvenî on l'a vu vaincre des lions et des ours dans des combats de bètes. Les anciens peuples du Nord étoient dans susage de se servir de ses cornes longues et épaisses comme de va Ces à boire. A la vue de la couleur rouge cet animal entre en fureur; c'est pour cela qu'on se sert d'un homme de paille habillé eu rouge, pour l'attirer, et le prendre vivant ou le tuer.
No. 2. Le Boeuf. (Bos Taurus.)
Notre gros bétail domestique, qui, comme nous venons de tire, à toute apparence, descend de l'Ure, se trouve repandu sur toute la terre, et il est, à cause des grands avantages qu'on en tire, un des animaux domestiques les plus importans et les plus estimables. Sa chair et son lait nous donnent quantité d'alimens bien différens; sa peau nous fournit du cuir, ses cornes des utenciles divers, son fumier un excellent moyen d'engraisser nos champs. Il laboure d'ailleurs nos terres et tire nos chariots à charge, et en Asie même les carosses des Grands. Il est des peuples entiers qui vivent tout-à-fait de l'entretien de ce bétail. Il est à l'ordinaire armé de cornes; il y en a toute-fois en Angleterre et en Ecosse qui n'en ont point. On le trouve de différentes couleurs; car les uns sont roussâtres, d'autres sont noirs, blancs, gris, jaunes ou tâchetés.
No. 3. Le Bison. (Bos Bison.)
Le Bison est un animal sauvage qui vît en grands troupeaux dans les forêts marécageuTes de l'Amérique septentrionale; il est le plus grand de tous les animaux terrestres du nouveau monde. Sa couleur est brune tirant sur le noir, et dans l'hiver tout son corps est couvert d'un poil long, et crépu. Au printemps il perd ce poil sur le dos et sur tout le corps de derrière, et ne le conserve que sur la poitrine et les épaules. Sa chair est d'un meilleur goût que celle du boeuf ordinaire, et de la peau du Bison les Américains sont un article très important de leur commerce avec l'Europe. On trouve cet animal en si grande quantité, que souvent à une seule masse il eu est tue 1500 jusqu'à 2000 pièces.
No. 4. Le Zébu. (Bos Indicus.)
Le Zébu est un petit boeuf qui vit dans les Indes Orientales; sa grandeur est à peu près celle d'un veau de six mois, ses cornes sont petites, et sa couleur est grise tirant lur le bleu et tachetée en brun. Il a une bosse sur le dos, et on le compte dans la race des Buffles.
No. 5. Le Buffle. (Bos Bublus.)
Le Buffle est originaire au Tibet, et se trouve dans la plus grande partie de l'Ane ainsi que dans l'Hongrie et l'Italie. Il est devenu domestique, et l'on s'en sert pour cultiver la terre et porter des fardeaux, car un attelage de deux Buffles tire autant que fix shevaux. On leur passe comme aux ours un croissant de fer à travers le net, et parce moyen on les conduit et les fait tourner à volonté d'un coté ou d'un autre, en tirant une ficelle attachée à ce fer dont les pointes picotent le nez de lanimal. Sa peau est noire et fort épaisse; il n'a que peu de poil sur son corps. Ses cornes sont très grosse" et comprime es sur le front. La chair des Buffles, ainsi que le lait, le fromage et le beurre, sont d'un meilleur goût que ceux de notre bétail ordinaire.
Ad00341 02 018aAd00341 02 018a.jpgDas Getraide ist das erste, wichtigste und unentbehrlichste Nahrungs-Mitttel für Menschen und Thiere. Man findet zwar in andern Welt-Theilen noch ganze zahlreiche Nationen, welche unsre Getraide-Arten weder kennen, noch zu ihrer Nahrung brauchen; allein sie ersetzen ihren Mangel entweder durch die Brodfrucht, oder einige mehlreiche Wurzeln, woraus sie immer ein, unserem Getraide-Brode ähnliches Nahrungsmittel bereiten.~~Wir nennen Getraide-Arten hauptsächlich Korn oder Roggen, Gerste, Waizen, Hafer, Spelz, Mais oder Türkisch Korn, Buchwaizen oder Heidekorn; hingegen Erbsen, Linsen, Hirsen, Wicken, so wie auch Reis, gehören unter die Hülsenfrüchte.~~Alle unsre Getraide-Sorten sind Gras-Arten, deren Vaterland Nord-Asien ist, wo sie wild wachsen, aber seit undenklichen Zeiten schon von den Menschen durch sorgfältigen Anbau veredelt uud verbessert worden sind.~~Alle Getraide-Arten sind nur einjährige Pflanzen, d.h. solche, die in einem Jahre gesäet werden, wachsen, blühen, reifen, Saamen tragen, und absterben. Von allen benutzen wir zweyerley, den reifen Saamen, den wir unter dem allgemeinen Namen Getraide begreifen, und ihr Stroh. Ich habe daher die 4 ersten Getraide-Arten in ihrem reifen Zustande, oder als volle Aehren abgebildet, weil sie unserm Auge auf diese Art am kenntlichsten sind.~~No. 1. Der Waizen. (Triticum.)~~Der Waizen ist eine vorzügliche Getraide-Art, welche feines und vortreffliches Mehl liefert, woraus weisses süsses Brod, Semmeln, und alle Sorten Backwerk bereitet werden. Seine Blüthe zeigt fig. a. und sein Saamen-Korn fig. b. Die reife Aehre sieht rothbraun, und sein Korn röthlichgelb aus. Es giebt Waizen mit und ohne Grannen.~~Der Spelz (der auch Dinkel und Vesen, Triticum Spelta heisst) ist auch eine Sorte Waizen, und giebt unter allen das schönste und vortrefflichste Mehl.~~No. 2. Der Roggen oder das Korn. (Secale cereale.)~~Unter allen Getraide-Arten wächst der Roggen am höchsten, indem er einen 4 bis 5 Fuss langen Halm treibt, und wird am häufigsten gebauet. Sein Mehl giebt unser gewöhnliches, säuerliches und kräftig nährendes Hausbrod, und ist daher das unentbehrlichste Lebensmittel der Menschen in Europa. Seine Blüthe (fig. e.) sieht röthlich grün, und sein Saamenkorn (fig. f.) bräunlich grau aus. Er macht den Haupt-Gegenstand unsers Ackerbaues und des Handels der meisten Europäischen Nationen aus.~~No. 3. Die Gerste. (Hordeum distichon.)~~Die Gerste ist eine geringere Getraide-Art als Korn und Waizen. Sie giebt kein gutes Brod, und wird daher vorzüglich zum Bierbrauen oder zum Futter für das Vieh gebraucht. Es werden auch daraus auf besonderen Mühlen die bekannten Gersten-Graupen gemacht, und auf diese Art gekocht ist sie eine sehr gesunde und nahrhafte Speise für den Menschen. Ihre Blüthe (fig. c.) ist grün, und ihr Saamenkorn (fig. d.) länglich viereckigt und blassgelb. Sie hat unter allen Getraide-Arten die längsten und stärksten Grannen.~~No. 4. Der Hafer. (Avena sativa.)~~Der Hafer ist unter den gewöhnlichen Getraide-Arten die geringste, und wird gewöhnlich nur zum Futter für Pferde und anderes Vieh gebraucht; doch dienet er auch als Hafer Grütze zubereitet den Menschen zur Nahrung. Er wächst nicht in Aehren, sondern in Rispen. Seine Blüthe (fig. g.) sieht grün, und sein langes und spitziges Saamenkorn (fig. h.) goldgelb aus.~~