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 ÜbersetzungüberprüfungBeschreibungstext
Ad00341 07 005a/freMélanges. CLXXV. Vol. VIII. No. 3.
UN NUKAHIVIEN AVEC UNE MASSUE ET UNE CALEBASSE.
Après avoir appris à connoître dans les deux celles de la planche précédente. Il tient de planches précédentes l'art du tatouage et ses la main gauche une calebasse parfaitement gradations, nous terminerons cet objet par la entrelacée de cordons, et de la droite une planche présente, qui Figure un homme de massue. Il a au cou un hausse-col sait avec la suite duroi de Nukahiva, qui se distingue des baguettes de l'arbre à pain. Des défenpar la beauté de sa Figure; tel que l'a fait ses de sanglier attachées à des moules avec dépeindre le Capitaine de Krusenstern. Cette du ciment parent ses oreilles ; le bas de son Figure est surtout remarquable par les formes bonnet est aussi garni de défenses et le haut symmétriques imprégnées dans la peau. Il est est sait de petites baguettes de l'arbre à pain, bien des artistes en Europe qui auroient beau- La pointe est ornée d'une tousfe de cheveux coup de peine à les imiter sur une belle sta- d'un ennemi vaincu, tue. Presque toutes ces Figure difsèrent de
Ad00341 07 006a/freOiseaux. LXXXV. Vol. VIII. No. 4.
DIFFÉRENTES ESPÈCES DE PIGEONS ÉTRANGERS.
Fig. 1. La Colombe Largup. (Columba cristata. Temminck.)
Elle est du petit nombre dés Colombes, dont la' tête est ornée d'une huppe, et peut avoir environ 1,3 pouces de long. La lête, le cou, la poitrine et le ventre sont d'un gris nuancé en teintes rie pourpre clair, et le cou et la poitrine sont à ressets métalliques ; au dessous des yeux ainsi que sur la gorge est une tache de jaune terreux. Les aîles sont d'un pourpreviolet, et les extrémités d'un bleu foncé; le dos et les plumes caudales d'un verd noirâtre; la partie intérieure du corps et le dessous de, la queue, couleur de rouille, et les pennes sont d'un rouge de vermillon. Cette charmante Colombe se trouve aux îles des Amis, dans la mer du Sud.
Fig. 2. La Colombe à ceinturon noir. (Columba cincta. Tem.)
Cette Colombe mesure 13 pouces. La tête et le cou sont d'un blanc pur; la poitrine est, en haut, d'un blanc jaunâtre, et en bas, recouT verte d'un large ceinturon noir et à angles Le croupion, lr-s grandes plumes des aîles et la queue sont d'un verd noirâtre, mais cette dernière est en desrous cendrée. Le ventre, l'abdomen et les cuisses sont d'un beau jaune, Elle habite l'Asie australe;
Fig. 3. La Colombe hérissée. (Columba Franciae. Latham.)
Elle a aussi 13 pouces de long. Depuis la jointure du bec jusque derrière l'orifice des oreilles est une peau lisse, dépourvue de plumes, colorée d'un rouge incarnat. La tête, le cou et la poitrine sont d'un beau gris-blanchâtre ; le reste da corps, les aîles et le dessous de là queue sont d'un beau violet foncé; mais le dessus est d'un rouge cramoisi vif. On l'a. trouvée à l'île de France.
Fig. 4. La Colombe grivelée. (Columba armillaris. Tem)
Elle a 13! pouces de long. Le dos et le devant du cou sont d'un bleu d'ardoise, ainsi que le ceinturon qui descend des deux côtés de la poitrine, mais qui ne se rejoint pas en bas. Un hausse-col tout blanc s'étend ovalement depuis l'orifice de l'oreille jusqu'à là poitrine. Le front et la gorge sont d'un gris cendré; toutes les parties inférieures sont blanches, les pennes alaires d'un brun-foncé. Les couvertures inférieures rie la queùe^ et celles du ventre ont au milieu une tache noire lancéolée sur un sond blanc. Cette Colombe habite l'Asie méridionale.
Fig. 5. La Colombe marine. (Columba littoralis. Tem.)
Elle habite les côtes des îles de l'Archipel indien depuis Java, jusqu'à la Nouvelle-Guinée et elle mesure [3 pouces. Jille est d'un blanc très-pur à l'exception des pennes alaires qui sont noires, et de l'extrémité'des plumes caudules qui ont des taches noires en forme de \ croissant.. Le bec et les pieds sont d'un bleu grisâtre..
Fig. 6. Colombe Oricou. (Columba auricularis. Tem.)
Cette Colombe vraisemblablement indigène aux îles.de l'Océan pacisique a 114, pouces de long. La presque totaliié de son plumage est d'un blanc uniforme. La queue est grise à son origine et noire à son extrémité, ainsi que le ' bout de chaque aîle. Lés grandes et moyennes pennes des ailes sont à leur origine d'un grisblanc et noires à leur extrémité. Les joues jusque derrière l'orifice des-oreilles sont dénuée» de plumes, et la peau nue se dirige sûr le de vant du couetdonne naissance à trois appendices ou barbillons flottants, à peu près comme" ceux du dindon, qui sont d'un beau rouge Les narines sont surmontées d'une épaisse carnasite d'un rouge de cerise.
Ad00341 07 007a/freAmphibies XXX. Vol. VIII. No. 5.
DIVERSES ESPÈCES DE RAINETTES.
Rainette bicolore. (Rana bicolor. L.)
Fig. 1. Vue dessus.
Fig. 2. Vue dessous.
Cette jolie Rainette, indigène à Surinam et vraisemblablement à la Guine'e, a 4 pouces de long. La tête aussi large que le corps , ayant un pouce, 9 lignes de long, est trigone, un peu obtuse en avant, plate en dessus et sur les côtés. Les narines sont petites, mais la bouche est très-ample. Le dessus du corps est bleu de ciel ; le dessous de la tête d'un violet trèspâle, et le dessous du reste du corps est d'un blanc jaunâtre. Une ligne blanche bordée d'un trait violet foncé, sépare la couleur bleue du dessus du corps de la blanche-jaunâtre. Des taches blanches, de diverses grandeurs, ovales, bordées d'un trait violet sont sur les bras, les doigts, la poitrine, le bas des flancs et la région de l'anus. Les pieds sont à doigts sendus, terminés chacun par une large pelotte visqueuse, par le moyen desquelles l'animal peut chercher sa nourriture sur les arbres.
Rainette à Bandeau. (Rana leucophyllata. L.)
Fig. 3. Vue dessus.
Fig. 4. Vue dessous.
Ce charmant animal habite pareillement Surinam, et a un pouce et demi de long au plus. Il a les iris dorés ; la tête petite et uu peu obtuse, et le front ceint d'an large bandeau , blanc et luisant. Il a sur la région dorsale inférieure une tache large, un peu ovale et blanche; des taches rondes, blanches, sur chaque bras et deux autres ovales de même couleur sur chaque jambe. La couleur du dessus du corps est d'un brun - rougeâtre, celle du dessous est lisse et blanchâtre. Les doigts de pieds ont des pelottes visqueuses. Les taches blanches, luisantes et comme argentées, qui ornent le dessus de son corps, sont très-symétriquement disposées. le-rm.
Ad00341 07 008a/freMélanges CLXXVI. Vol. VIII. No. 6.
EDIFICES REMARQUABLES EN RUSSIE.
Fig. 1. Le Kremlin ou le fort de Moscou.
Le Kremlin, (mot tartare qui signifie forteresse,) est aü milieu de Moscou, ancienne capitale de l'Empire russe, dont l'embrasement, qui a-eu lieu le Septembre igi2, a été une suite funeste de la guerre. Le Kremlin, qui n'a point été la proie dès flammes, a une lieue dé circonférence; il forme un polygone irrégulier, ayant à chaque angle une tour, entouré d'une' haute muraille et de fortifications, et baigné de 3 côtés par la Moskowa et la Neplimaja. Son enceinte ne contient que des édifices de pierres de taille, parmi lesquels se distinguent de loin et d'une manière très-pittoresque 3*2 églises par leurs coupoles dorées pour la plupart. Au dessus de celles-ci s'élève le clocher Ivan Weliki, (le grand Jean) qui porte 22 cloches. Ce qu'il y a de plus curieux c'est l'ancien palais des Czars, dont nous avons donné la description, planche 95. du V. volume de notre porte-seuille d'Enfans. Les richesses, qui étoient autre-fois conservées dans ce palais, et oient immenses. Les sondements da Kremlin ont été jetés dans le 12e siècle pu au commencement du 13e; mais ce n'est qu'en 1488, sous le règne à'Iwan WasiljawitcH I., que là plupart des édifices furent bâtis par l'architecte italien Riddlso Fiorovanti, tels qu'ils sont encore.
Fig. 2. Le Palais d'été impérial Petrowsky près de Moscou.
Ce Palais d'été, tel qu'il est maintenant, a été bâti sous l'impératrice Catherine II. et est placé sur la route de Pétersbourg à environ une lieue de Moscou, Construit dans le genre gothique, il est entouré d'une infinité de tourelles et de murs fourchus, peints de diverses couleurs, qui lui donnent un aspect singulier. L'intérieur est vaste, sans être magnifique. D'après un,antique usage, c'est là que descendent les monarques russes, lorsqu'ils viennent de Pétersbourg pour se faire couronner, et ils habitent ce palais jusqu'à ce que tous les préparatifs, nécessaires pour leur entrée solennelle dans Moscou, soient terminés.
Ad00341 07 009a/freOiseaux. LXXXVI. Vol. VIII. No. 7.
DIVERSES ESPÈCES DE PIGEONS EXOTIQUES.
Fig. 1. et 2. Colombar Commandeur. (Columba militaris. Tem.)
Fig. 1 représente le mâle, et la 2 la femelle. Sa longueur, depuis le bout du bec à l'extrémité de la queue est de I2
Ad00341 07 010a/freInsectes LXIX. Vol. VIII. No. 8.
PHALÈNES EXQTIQUES.
Fig. 1. Le Hibou. (Phal. N. Stryx.)
Fig. 2. Le Médor. (Sphinx Medor.)
Les ailes déployées de cette grande Phalène iCe grand Sphinx-, indigène à Surinam, mesurent 6 pouces. Sur un fond blanc, les et de la grandeur du précédent se distingue grandes aîles ont tant à leur bord qu'en dedans par sa longue trompe. Le fond de la couleur des taches noires irrégulières et- d'une étrange des aîles est un mélange alternatif de brun et sorme, ainsi qu'ans quantité de petits carac- de gris-rougeâtre, sur lequel sont dessinées tères, noirs pour la plupart, mais dont quel- des bandes et des raies marmorées. La tête ques-uns sont d'un brun-clair, Ce brun-clair et la poitrine sont noires et ponctuées de sorme aussi le sond de la couleur des petites jaune; et le corps d'un gris-rougéâtre, ainsi aîles, qui ont dans leur milieu une tache que les angles intérieurs des aîles inférieures, irrégulière d'un rouge brun. Cette Phalène est orné de taches de feu. habite Amboine et Java.
Ad00341 07 011a/frePlantes. CLXXXVI. Vol. VIII. No. 9.
PLANTE D'ORNEMENT TRÈS RARE.
L'Amaryllis-Joséphine. (Amaryllis Josephinae. Ventenat.)
L'Amaryllis gigantesque, figurée ici, la plus grande des plantes liliacées est encore du nombre des plantes très-rares, que la Hollande a transportées la première en Europe. Mr. la Brousse, officier françois, après nn séjour de 7 ans au cap de bonne espérance, en apporta en'i^ç le premier oignon, qui prospéra à la vérité dans une serre-chaude de Hollande, mais qui ne fleurit que 16 ans après. Il sort de l'extrémité supérieure de l'oignon une tousfe de 12 à 13 feuilles lancéolées, d'un vert-grisâtre, qui ont trois pieds de long et 8 à 12 pouces de large. Lés feuilles se dessèchent au. commencement du printems, et il sort un pédoncule de 22 pouces rie haut. Les fleurs, dont le nombre s'élève jusqu'à 60, sont placées autour du pédoncule comme les bras d'ua , lustre. La fleur sexagone a neuf à dix pouces delonget est d'un rouge-violet, L'oignon susmentionné fut acheté en Hollande pour le jardin impérial français de Malmaison, où cette plante a déjà fleuri plusieurs fois.
Ad00341 07 012a/freCostumes. XXIII. Vol. VIII. No. 10.
COSTUMES JAPONOIS.
Fig. 1.
Lrhornme aux deux corbeilles, sur le élevant, (j) vebd de la chair de baleine. Outré cet article, il, a dans ses corbeilles une balance, un couteau, une hache et un parapluie. Il a pendu à une ceinture, meuble indispensable à tous les Japons, sa pipe et son sac à tabac. —• La Fig. ure suivante (2) représente un officier civil par derrière. Il deux sabres, mais on ne voit que le plus long. Il a sur le dos , comme marque distinctive , un écusson de ser-blanc. La femme sigurée ici par devant et par derrière, (3, 4) nous montre la manière dont sont portés les enfants de la classe indigente des Japonois, Ses cheveux sont ornés d'épingles de métal. L'homme, (5) s'occupe à écossér des grains de ris; il se sert à cet effet d'un bloc creusé en mortier,, d'un marteau conique de bois très-pesant et d'un crible.
Fig. 2.
La première Figure à gauche (1) représente un domestique japonois, portant à une perche, qui repose sur ses épaules, plusieurs effets et même des souliers de paille. À côté de lui est (2) un matelot en uniforme, et à droite de celui-ci une personne non mariée (3), ce que l'on reconnoît en ce que le noeud de sa ceinture est derrière et non devant, pendant que les femmes le portent devant! Derrière cette demoiselle vient un domestique (4), portant sur ses épaules l'enfant d'un riche. Le manteau richement décoré de l'ensant est remarquable; on croit que le rouge est très-sain. Après lui, à droite, est un pau. vre journalier (5), qui au lieu de parapluie a un chapeau de paille, et au lieu d'habit pour la pluie, un manteau de paille pour se garantir du mauvais tems,; mais il n'en a pas moins sa pipe et son sac à tabac appendus à sa ceinture. La dernière Fig. ure à droite (6), représente un simple bourgeois dans son costume d'hiver. , Le mouchoir qu'il a passé autour de la tête doit le garantir du sroid. Outre le sac à tabac et la pipe, il a dans sa ceinture son livre de poche, un éventail et un. écritoire.
Ad00341 07 013a/freMélanges CLXXXVII. Vol. VIII. No. 11.
LA BASILIQUE DE ST. PIERRE À ROME.
Il n'est point d'église chrétienne, ni d'aucun autre culte, qui approche de celle de St. Pierre à Rome, soit pour la magnificence, le goût del'architecture, soit pour la richesse des ornemens et pour la sublimité du style. La planche ci-jointe représente dans le sond le majestueux édifice de la cathédrale, .consacrée à St. Pierre, (regardé comme le premier pape; avec les colonnades qui se prolongent à droite et à gauche , d'abord «n droite ligne, puis dans une direction ovale; on aperçoit au milieu de la place l'obélisque qui fut transporté à Rome sous l'empereur Caligula de Héliopolis en Egypte, et qui fut renouvelé en 1585 par le pape Sixte-quint; à droite se trouve l'immense palais du Vatican, qui contient, HOOQ pièces, et célèbre dans l'histoire parle conclave des cardinaux, lors de la vacation de la chaire de St. Pierre, pour l'élection d'un nouveau pape ; autrefois il se distinguoitpar une des plus grandes collections délivres et de chefs-d'oeuvre des arts, qu'on, ait jamais vues. Deux fontaines , placées aux deux côtés de l'obélisque, embellissent et raffraichisseut cette magnifique place. Le pape Jules II. fit commencer en 1506 l'édisication de l'église de St. Pierre sous la .conduite du grand architecte LazaroBramunte. Déjà en ï.447 Ie pape Nicolas V. avoit voulu faire construire une église, mais la mort le surprit, lorsque les fondemens en étoient à peine jetés. Vingt-huit des plus célèbres architectes de l'Europe, parmi lesquels brillent les peintres immortels Rapkaël et Michel Angelo Buonarotti, ont achevé dans l'espace de 155 ans cette édification d'après le premier plan, qui n'a éprouvé que peu de modifications. Cette église a. coûté au-delà de80 millions d'écus.
Ad00341 07 014a/freMélanges. CLXXXVIII. Vol. VIII. No. 12.
SUPERBES ÉDIFICES DE ROME.
Fig. 1. Vue du château et du pont S. Ange.
Cette planche représente le célèbre château St. Ange (ilCastello di S. Angelo) que ses fortifications font regarder comme la citadelle de Rome. C'est un édifice rond en forme de tour, qui repose sur une base carrée, construit parTEmpereur Adrien, et destiné à lui servir de tombeau. De belles colonnes et des statues magnifiques en décoroient l'extérieur. Mais lors de la chute de l'Empire.romain ce monument fut dépouillé de ses ornemens, et plusieurs papes," surtout -le pape Urbain VIII,, en sirent une petite forteresse pour mettre leur autorité à couvert des insultes des Romains, si sujets à la rébellion. Sur le sommet est placé un grand Ange en bronze, qui lui a fait donner le nom de Château St. Ange. Sur le devant s'aperçoit le fameux Tibre et le pont qui le traverse dans le lointain s'élève le. dôme majestueux de l'église de St. Pierre.
Fig. 2. La Girandole sur le château St. Ange, et l'illumination de l'église de St. Pierre.
Sous le gouvernement pontifical, les Romains ont eu pendant près de deux siècles, le spectacle de la plus brillante illumination deux fois par an',, savoir le jour de St. Pierre , et l'anniversaire du couronnement du pape. Tous les contours extérieurs de l'église de St. Pierre, (que l'on aperçoit dans le fond ,) étoient illuminés ce soir-là avec des milliers de lampions. Vers les dix heures du soir on tiroit sur le château St. Ange un magnifique feu d'artifice, qui se terminoit par la Girandole, ici Figurée, où 5000 susées, lancées à la fois, sembloient former une mer de seu.
Ad00341 07 015a/frePlantes. CXXXVII. Vol. VIII. No. 13.
PLANTES MÉDICINALES.
Fig. 1. L'Arnique des montagnes. (Arnica montana. L.)
Fig. 2. Le Dictame blanc. (Dictamnus albus. L.)
Cette plante, "îonnue vulgairement sous les noms de Bêtoine des montagnes, de tabac des^ Le Dictame blanc ou la Fraxinelle croît Vosges, de Doronic à feuilles de plantain, sans culture dans les contrées montueuses et offre à la médecine un des meilleurs remèdes, boisées de l'Allemagne, de la Suisse, de On la trouve sur les hautes montagnes de près- l'Italie et de la France; mais on la cultive que toute l'Europe. Elle n'a qu'une tige d'un dans les jardins pour la beauté de ses fleur« pied et demi de haut, qui porte à son sommet rouges, qui paroissent en Juin et Juillet. Les une sseur jaune étoilée. Les feuilles de la rar fleurs, qui naissent au sommet de la tige haute eine, au nombre de 4 ou de 6, sont sphéroï- de 2 à 3 pieds , répandent en été une vapeur des, chevelues des deux côtés , ainsi que la forte, qui s'enflamme le soir à l'approche tige, et rampent à terre. Elle est d'une sa- d'une bougie allumée; il paroît alors une veur mordante et un peu aromatique, et d'une grande flamme, qui se répand sur toute cette odeur forte et désagréable. On emploie avec plante, mais sans l'endommager. La racine succès les feuilles des racines et surtout les delà longueur du doigt, blanche en dedans, fleurs. Elle opère les esfets les plus heureux est vivace. L'écorce extérieure séchée et puldans les maladies qui proviennent de la foi- vérisée est un bon sortifiant, dont on se sert blesse des esprits vitaux. , Cette plante con- avec succès dans beaucoup de maladies, cassée s'emploie, aussi extérieurement trèsheureusement pour les contusions.
Ad00341 07 016a/freAmphibies XXXI. Vol. VIII. No. 14.
DIVERSES ESPÈCES DE RAINETTES EXOTIQUES.
Fig. 1. Rainette à tapirer. (Hyla tinctoria. Daudin.)
A. le dessus.
B. le dessous.
C. une jeune.
Cette Rainette, qui existe à Surinam et dans diverses parties de l'Amérique méridionale, n'a qu'un pouce de long. Sa couleur est d'un brun-rouge foncé avec deux lignes longitudinales d'un blanc-jaunâtre, partant du front et se prolongeant sur chaque côté du dos jusqu'auprès de l'anus. Le dessous du corps est d'un brun-noirâtre et parsemé de petites taches rondes, entourées d'une teinte plus pâle. Les Américains emploient le sang de ces rainettes pour tapirer les perroquets bleus en jaune ou en rouge. Pour celte opération ils arrachent les plumes de ces oiseaux encore jeunes et frottent la peau avec le sang de la Rainette; les plumes qui renaissent, sont d'une belle couleur xouge ou jaune. C'est de là que lui vient le nom de Rainette à tapirer.
Fig. 2. Rainette fémorale. (Hyla femoralis. Daud.)
Cette espèce existe dans les grands bois de l'Amérique septentrionale; elle n'a de longueur que huit à quatorze lignes. Le dos est vert et très-finement ponctué de brun; les Cuisses sont d'un vert sombre et marquées de six à sept taches jaunes. Le dessous du corps est d'un blanc légèrement jaunâtre. ,
Fig. 3. Rainette squirelle. (Hyla squirella. Daud.)
Cette Rainette, indigène à la Caroline, se retire pendant l'hiver sous les écorces des arbres. Elle a ig lignes de longueur. Le corps 1 est d'un vert obscur, pointillé irrégulièrement de brun, avec des taches brunes, disposées sur' qxiatre rangs longitudinaux. La partie exté- -. rieure des cuisses est jaune. Les jambes sont plus longues que les cuisses, ce qui est une
Ad00341 07 017a/freInsectes LXX. Vol. VIII. No. 15.
INSECTES NUISIBLES.
Le Charanson du blé. (Curculio granarius. L.)
Fig. A. représente dans sa grandeur naturelle le charanson, si préjudiciable aux blés. Fig. . B. représente le dessus du corps 188 fois grossi, et Fig. . C. le dessous dans la même proportion. On voit que la nature n'a pas oublié de donner les plus belles couleurs surtout au dessous de ce petit insecte. L'insecte lui-même ne nuit point au blé, mais c'est sa larve , qui provient de l'oeuf que dépose la femelle par le moyen d'une piqûre dans un grain de blé, qui lui sert de nourriture, jusqu'à ce qu'elle se métamorphose en une nimphe blanche et presque entièrement transparente. C'est d'après le plus ou moins de chaleur que le Charanson atteint plus tôt ou plus tard son état de perfection. Une femelle dépose en général depuis le mois d'avril jusq'au mois d'août 188 oeufs, chacun dans un grain différent. On juge aisément quel dommage font ces insectes dans un tas de blé, quand ils s'y sont nichés. Le seul moyen essicace pour détruire ce Charansons , c'est de retourner souvent le blé avec une pelle, d'introduire de l'air dans les greniers, par le moyen d'un ventilateur, vu que ces animaux ne peuvent supporter le froid, de les priver de tout refuge en soignant que toutes les planches joignent bien, et éviter surtout dans les greniers la chaux ou le mortier.
Ad00341 07 018a/freMélanges CLXXIX. Vol. VIII. Nos 16.
VUES DE LA SUISSE.
Fig. 1. La Cime de la Jungfrau.
Fig. 2. Glaciers de Grindelwald.
Cette montagne, la plus imposante de toutes celles des Alpe.5, est Fig. urée sur celte planche telle qu'elle se présente à un quart de lieue environ du presbytère de Lauterbrunnen. Ce colosse s'élève 12;872 pieds au dessus de la surfacede la mer; de toutes parts il est entouré d'épouvantables précipices; des vallées de glace, de vastes solitudes et des abîmes asfreux sillonnent sa surface immense, et forment les replis du manteau de neiges éternelles, qui couvrent ses énormes flancs; aussi le plus intrépide chasseur de chamois n'a-t-il pas osé se bazarder dans ces solitudes qui offrent l'image de la mort. Il a été réservé aux deux messieurs Meyer d'Arau, qui ont travaillé avec tant de succès à la géographie delà Suisse, à en atteindre les premiers le sommet au mois" d'août l'gi 1. Ce n'est point le lieu de faire l mention des dangers que ces voyageurs ont courus, ni des expériences qu'ils ont faites. Lisez les commentaires sur cette planche. Cette planche représente deux des. monts redoutables des Alpes, savoir le Wetterhorn h. gauche, \e Mettenb er g au milieu, et une partie de YEiger extérieur à droite. Entre celui-ci et le Mettenberg on aperçoit des sommités couvertes d'une neige éblouissante, qui s'appellent Wiesclierhorner et qui marquent la limite du canton de Bern. Entre le Wetterhorn et le Mettenberg aussi bien qu'entre ce dernier et l'Eiger extérieur s'élèvent des glaciers de la forme la plus bizarre; les uns Fig. urent des aiguilles, d'autres des champs de glace applntis, qui forment le contraste le plus frappant avec la verdure de la vallée d-u Grindelwald. Le Wetterhorn , , ainsi nommé parceque sa cime sert de baromètre aux habitants, est élevé au dessus de la mer de 11.453 pieds, l'Eiger de 12,268. et le village du Grindelwald de 3,150. Ces glaciers sont le plus'souvent fréquentés par les voyageurs, parceque les chemins qui conduisent de la vallée d'Oberhasli à celle de Lauterbrunnen, en passant sur le Scheideck, sont très-agréables, pittoresques, et n'osfrent pas le moindre danger.
Ad00341 07 019a/frePlantes. CXXXVllI. Vol. VIII. No. 17.
PLANTES MÉDICINALES.
La Scille maritime. (Scilla maritima. L.)
La Scille, que les anciens Grecs ont employée eux-mêmes comme remède, forme un genre de plantes, qui se divise en vingt espèces, dont la plus remarquable est la Scille maritime, ici dépeinte. Elle croît sur les côtes, sablonheuses des pays chauds et est indigène à l'Espagne, au Portugal, à la France méridionale et à plusieurs v contrées de l'Italie. Le pédoncule rond et lisse s'élève de 2 à 3 pieds ; les fleurs à 6 feuilles sont ouvertes,. blanches ou rouges. Cette plante fleurit en été. Sa racine, composée de tuniques épaisses, rougeâtres, est grosse comme la tête d'un enfant. Cet oignon contient un suc visqueux acre et amer qui rend cette plante très-utile en médecine. Ce suc acre et amer produit souvent la .«ecrétion des humeurs; aussi cette plante est-elle le principal remède dont on fait usage dans plusieurs maladies, surtout dans l'hydropitie. Employé dans l'état de fraicheur, ce suc deviendroit un véritable poison à cause de sa force corrosive ; c'est pourquoi on prend beaucoup de précaution pour sécher à la chaleur cet oignon, et par cette opération on transforme cette sorce nuisible en une vertu salutaire. On en sait un usage varié dans les maladies; on le donne tantôt en poudre, tantôt en miel, tantôt en vin, et tantôt en oxymel.
Ad00341 07 020a/freAmphibies XXXII. Vol. VIII. No. 18.
DIVERSES ESPÈCES DE RAINETTES EXOTIQUES.
Rainette marbrée. (Hyla marmorata. Daudin.)
Fig. 1. le dessus.
Fig. 2. le dessous.
Oette jolie Rainette existe dans diverses parties de l'Amérique méridionale * p. e. à Surinam. Elle a un pouce et demi de long. Le dessus du corps est d'un cendré-jaunâtre, veiné agréablement de taches alongées , sinueuses et rougeâtres. Le dessous du corps et des cuisses est entièrement blanchâtre, mais marqué de points noirs et ronds.
Fig. 3. Rainette flanc-rayé. (Hyla lateralis. Daud.)
Cette Rainette, indigène à l'Amérique septentrionale, s'attache au dessous des feuilles. Sa longueur est d'un pouce et demi au plus. Son corps est lisse. Le dessus est d'un vert gai, le dessous d'un vert très-pâle. Une ligne étroite d'un jaune vif borde la lèvre supérieure et se prolonge sur les flancs jusqu'à l'anus.
Fig. 4. Rainette bi-rayée. (Hyla bilineata. Daud.)
Elle existe dans l'île de Java, sans y être commune. Sa tête et le dos jusqu'à l'anus sont d'un vert brun, ayant deux rangées longitudinales de taches brunes. Deux lignes étroites, parallèles, d'un blanc luisant, partent des yeux et se prolongent sur les côtés du dos jusques vers les cuisses. Les flancs sont d'un vert-clair , et le dessous du corps est d'un vert très-pâle, ainsi que le dessous des cuisses. Ses jambes sont plus longues que ses cuisses.
Ad00341 07 021a/freMélanges CLXXX. Vol. VIII. No. 19.
VUES DE QUELQUES VOLCANS DANS LE ROYAUME DE LA NOUVELLE-ESPAGNE.
Fig. 1. Volcan de Jorullo.
Ce Volcan est situé à l'ouest de la ville de Mexico, à 32 lieue» de distance de.la mer, dans l'intendance de Valladolid et il a 263 toises d'élévation au dessus dès plaines voisines. Il est sorti de terre dans la nuit du 29. Septembre 1759 et est environné de plusieurs milliers de cônes basaltiques, qui sont autant de Fuma* rôles, qui exhalent une vapeur épaisse, et communiquent à l'air ambiant une chaleur insupportable. Cet espace, qui a quatre milles car* rés d'étendue et 513 pieds de hauteur, «'appelé Malpays. La pente du grand Volcan, qui est constataient enssammé, est couverte de cendres. Mr. de Humboldt et ses compagnons de voyage parvinrent dans l'intérieur de son cratère après avoir gravi une colline de laves scorifïées et rameuses.
Fig. 2. Volcans d'air de Turbaco.
Pour éviter les chaleurs excessives de l'été et les maladies qui en proviennent, ceux qui ne sont pas acclimatés sur les côtes de la nouvelle-Espagne, se résugient au village de Turbaco, élevé de970 pieds au dessus de la sursace de la mer, où l'on jouit, surtout pendant la nuit, d'une sraîcheur délicieuse. A une di* s tance de 3300 toises de ce village sont situé» les Volcancitos (Volcans d'air) dans une soret épaisse, qui abonde en beaurniers dé Tolu, en Gustavia à sleurs de Nymphéa, et en Cavanillesia mocunda, dont les sruits membraneux et transparents ressemblent à des lanternes. Le terrain s'élève graduellerneut de 2t à »7 toises au dessus du village de Turbaco. La planche cijointe représente la partie la plus australe de Ja plaine, où se trouvent les Volcancitos. Au centre de cette vaste plaine bordée de Brome« lia caratas, s'élèvent 18 à 20 petits cônes de 25 à 30 pieds de haut, sormés d'une argile gris^noirâtre, qui ont à leur sommet une ouverture remplie d'eau. Lorsqu'on s'approche de ces petits cratères, on entend par intervalles un bruit sourd et assez sort, qui précède de 15 a 18 secondes le dégagement d'une grande quantité d'air, qui élève e» sorme de jet-d'eau l'eau qui s'y trouve. Souvent ce phénomène est accompagné d'une éjection boueuse.
Ad00341 07 022a/freAmphibies XXXIII. Vol VIII. No. 20.
COULEUVRES EXOTIQUES.
Toutes les espèces ici Fig. urées sont indigènes aux Indes orientales et plus ou moins venimeuses.
Fig. 1. Couleuvre à anneaux blancs-jaunâtres. (Anguis coeruleozonata.)
La longueur totale de l'animal est de 5 pieds, celle de la queue de 5 pouces ; celle de la tête ainsi que celle du cou i
Ad00341 07 023a/freMélanges CLXXXI. Vol. VIII. No. 21.
VUE DU HARZ.
Le Harz, situé dans le Nord de l'Allemagne, est très-remarquable tant par les beautés naturelles, qu'il ofsre, que par l'industrie et l'activité de ses habitants, Il a de l'Ouest à l?Est 9,milles géographiques et du Nord au Sud 5 milles. Nous dépeindrons succésivement les points les plus intéressants qui s'y trouvent.
Fig. 1. La nouvelle maison sur le Brocken.
Le Brocken est la montagne la plus élevée du Harz. H a 3480 pieds de Paris de haut, et sa base a un mille géographique de long «la Nord au Sud, et un -
Ad00341 07 024a/frePlantes CXXXIX. Vol. VIII. No. 22.
LE MARRONIER D‘INDE.
Le Châtaignier vulgaire ou Marroriièr ä'Itide {Aesculus Hippocasidnumh.), que nous connaissons tous,'n'est pas originaire de l'Europe, mais d'une contrée de l'A-sie septentrionale, et a été apporté en Autriche en 1550, enFrance en 1615, en Angleterre \en 1633. • Depuis ce tems il est introduit et naturalisé" dans toute l'Europe et par conséquent .aussi en Allemagne. Sa hauteur, sa forme.pyramidale, ses branches tousfues et larges le rendent trèspropre pour former des avenues, et. c'est le principal usage qu'on en fait. ' Dans la fleuraison l'aspect de cet arbre est de toute beauté ; les fleures naissent ordinairement dans le mois de Mai, forment des tousfes élevées qui ressemblent à un lustre et sont placées au bout des rameaux. La capsule hérissée renferme ordinairement un fruit ou une châtaigne, rarement elle en a deux. Ces fruits ne sont ni pointus comme les vrais marrons, ni cette douceur, mais au contraire une amertume dégour tante, c'est pourquoi ils ne peuvent pas servir de nourriture pour les hommes. Cependant ils sont de quelque utilité pour les animaux , et réduits en poudre on s'en sert avec succès dans la Turquie contre plùsieures maladies de chervaux, d'où se dérive le nom allemand, Rossoeastanie, (châtaigne de cheval)
Le Marronnier d'Inde a la préférence qvt'il prospère dans chaque terrain et même dans le sol le plus aride, et son bois n'est pas rongé par les vers. L'.éeoïce a une vertu fébrisuge et pourrait en cas de besoin et en quelque sorte remplacer le quinquina.
Cet arbre peut vivre plus d'un siècle.
Ad00341 07 025a/freMélanges CLXXXII. Vol. VIII. No. 23.
VUES PITTORESQUES DU RHIN.
Fig. 1. Vue de la tour des souris (Mäusethurm) près de Bingen.
Les environs de la ville de Bingen sont remarquables à cause de la gorge de montagnes, dite le trou de Bingen (Bingerloch), par. laquelle le Rhin se jette avec impétuosité contre dés rochers'escarpés en afsranchissant sa coursé avec un hurlement" "sauvage. Là où le torrent se tourne autour de la montagne de Fuidesheim, dont les terrasses produisent un vin délicieux, 'oh voit, par-delà le Bingerloch", la vieille"tour, ce monument mémorable,' 'à ce que dit une ancienne tradhïu-" ?' cl'tdx'jugeixiçai, de Dieu, par lequel Hatto IL, archevêque' de Mayence fut puni il y a 900 ans, et dévoré par des'soùris à cause de son avarice et de sa dureté. Cette tour est représentée au milieu du tableau. Vis-à-vis d'elle on voit les ruines d'un vieux château, dit Etlrrenfèls. Sulla hauteur s'élèvent les murs délabrés de l'ancienne église St. Clement.
Fig. 2. Vue du Palatinat et de la ville de Caub.
Une demie lieue au dessous de la ville de Bacharach on apperçoit une vieille tour gothique ou;un petit fort, dit le Psalz, élevé sur un récif dans le Rhin. Suivant une ancienne tradition ce fort était destiné aux couches des princesses Palatines. A gauche on veit les ruines de Schönberg, berceau d'une famille ■ illustre, et plus loin l'agréable petite ville de Oberwesel, qui dans le moyen âge était une ville libre de l*Ein
Ad00341 07 026a/freMélanges. CLXXXIII. Vol. VIII. No. 24.
LES GRANDS RADEAUX DU RHIN.
Fig. 1. Vue de l'arrivée d'un Radeau du Rhin à une lieue au delà la ville de Bonn.
C'est ordinairement psès d'Andernach que s'opère la réunion de plusieurs' petits radeaux, mats et autres arbres, qu'on tire des montagnes de la forêt-noire et de l'Oden•wald, ainsi que des vallons de la Moselle et de la Saare, et qu'on en compose de grands Radeaux ou flottes de bois, qui ont quelquessois près de IOOO pieds de longueur, portant •une équipage de neuf-cent personnes. La lère
Fig. ure représente une telle Colonie flottante. Le grand radeau porte plusieurs maisons ou huttes destinées à l'oger l'équipage. Aux deux coins on voit un grand nombre de rameurs. Cette machine énorme est accompagnée de plusieurs petits radeaux et nacelles, et c'est un art particulier de la gouverner, à cause de tournants et chutes du Rhin. Les frais d'une telle flotte et du voyage jusqu'en Hollande sont évalués à 400,000 florins. C'est à Dortrecht qu'on vent les mats qui sont transportés en partie pour l'Angleterre et pour l'Espagne.
Fig. 2. Autre vue d'un Radeau du Rhin.
Cette figure représente le même objet dans un autre paysage. On voit ici les Ruines de Oodesberg, ancien sori. Romain qui fit métamorphosé en nouveau château dans le cours du 13. siècle, et qui depuis est tombé en ruines. La vue y est riche et enchanteresse. Dans le fond du tableau on apperçoit la belle, ville de Bonn, ci-devant la résidence des électeurs de Cologne.
Ad00341 07 027a/freAmphibies XXXIV. Vol. VIII. No. 25.
DIVERS ESPÈCES DE RAINETTES EXOTIQUES.
Fig. 1. Rainette lactée. (Hyla lactea. Daud.)
Cette Amphibie existe en Amérique; elle a la "longueur d'un pouce quatre lignes ,- la peau d?un blanc de. crème, avec une ligne d'un brunâtre clair , allant des narines jusqu'aux yeux., Les pieds antérieurs ont quatre doigts demi pal-' mes, pourvus au bout dés pelpttes visqueuses.
Fig. 2. Rainette hypocondriale. (Hyla hypochondrialis. Daud.)
Cette Rainette existe à Surinam; le corps. 'est d'un gris bleuâtre en dessus, et blanchâtre en dessous. Les ssancs et les côtés extérieurs . des membres ont des bandes transversales brunes sur un fond jaune pâle. Les doigts des pieds antérieurs et postérieurs sont fendus. La longueur est de près d'un pouce et demi.
Fig. 3. Rainette réticulaire. (Rana venulosa. Daud.)
La patrie de cette Rainette est dans la partie méridionale des Etats unis de l'Amérique. Elle a la longueur de quatre pouces. Les miles se distinguent par une vessie vocale jaune et très saillante..derrière chaque oreille. , Le. dessus, du corps est d'un ï ou géâtre clair'; lé dessous--d'un blanc -jaunâtre. Les pieds antérieurs à quatre doigts fendus, les postérieurs à cinq demi-palmes.
Fig. 4. Rainette beuglante. (Hyla boans. Daud.)
Elle a la longueur de près de deux pouces, lé dessus du corps d'un blanchâtre nn peu cen-dré avecjies bandes transversales d'un brunrougeâtre pâle ; le dessous blanchâtre ;: Jes quatre doigts des pieds antérieurs fendus, ceux des postérieurs demi-palmés. Elle existera Suri»nam.
Fig. 5. Rainette rouge. (Hyla rubra. Daud.)
Cette Rainette habite également le Surinam; elle n'a que quatorze lignes, de longueur. Sa couleur est brun - rouge en dessus, avec deux lignes longitudinales d'un cendré pâle; le dessous du corps blanchâtre.,. un peu teint ça et là de rougeâtre pâle. Les^ doigts des pieds comme à l'espèce précédente.
Ad00341 07 028a/freMélanges CLXXXIV. Vol VIII. No. 26.
OBJETS CURIEUX DE LA RUSSIE.
Fig. 1. L'Académie Impériale des Sciences à St. Petersbourg.
Parmi les plus beaux et les plus miles-édif'ces qui embellissent les bords de la Neva à St. Per tersbourg l'Académie des Sciences,.représentée sur cette planche, est remarquable et par sa destination et par son architecture. L'Académie y tient' ses sessions, plusieurs professeurs y ont des logemens et ' on y trouve les auditoires , la bibliothèque, l'observatoire, les collections physicales, d'histoire naturelle etc. Cet édifice est situé dans la partie de la ville dite Wasili- Ostrow, ' ou- Ile 'de /Wâ'sili\ formel par la prande'et petite Neva-."-" La-façade du; bâtiment principal est ornée par des-colonnés colossales. Dans l'autre maison, distinguée par la tour dé l'observatoire, les collections mentionnées sont conservéesL'académie impéria1e-des ^sciences à St. Petersbourg est une réunion des-Sayans les plus distingués, c'est le centre d'où rayonnent les lumières sur toutes, les parties du vaste empire Russe.
Fig. 2. Jeux et amusemens des Russes sur les places publiques.
Le peuple Russe est nattirellement d'une hùirieur sans souci, .joyeuse et gaillarde ; il aime le jeu, le chant et la dame. Cherchant ganput où il le peut à se récréer par ces amu.semens il veut oublier ses occupations pénibles. Il y a plusieurs sortes de jeux nationaux, que les vieux et la jeunesse jouent dans chaque place convenable. Cette figure représente une rue de Moscou, jadis superbe ville qui commence à se relever de ses cendres. .Au devant du tableau des Russes "de la classe du peuple sont occupés à jouer leurs jeux favoris. Du côté droit on voit des ensans qui jouent aux osselets qu'on apelle Babki. On prend des .vertèbres,de.veau (babki), qu'on a soigneusement, nettoyées et polies * on les range à la file
Ad00341 07 029a/frePlantes CXI. Vol. VIII. No. 27.
NOYER COMMUN (Iuglans regia Linn.)
Cet arbre originaire #.Perse 0 tr^n3gîaPts iPh Europe depuis,/un.te.ms immémorial, j. est au-, jourd'hui naturalisé ..dans., plusieurs, provinces,, L'industrie de rhomrne.en a élevé divers varié-;' tés , dont-la plus commune est. celle., .. rß_pre-; sentée sur notre planche* r Cet ai^re,a..un>port. majestueux avec.une
Ad00341 07 030a/freMélanges CLXXXV. Vol. VIII. No. 28.
ÉDIFICES REMARQUABLES DE LONDRES.
Fig. 1. Abbaye de Westmünster.
Cet édifice est sans contredit un des plusrerl marquables.de Londres et par sa vétusté, et par, son architecture et par les monumens et les tombeaux qu'il renferme. L'abbaye de Westmünster porte son nom de sa situation à côté d'ouest de Londres et de sa première destination, étant l'église d'un couvent. C'est déjà en 616 que Séhert, roi de l'Est-Saxonie en posa les fondemens. Détruite ensuite par les Da-, nois cette église fut rebâtie en 1065 par Edouard -le-Confesseur. ; Henri III; agrandit l'édifice, et Henri VII. y ajouta.la superbe chapelle^ sépulcrale, qui porte aujourd'hui son nom. Au' commencement du siècle passé le célèbre architecte Chrïstofle Wren y construisit les deux tours gothiques. \À Jusqu'au régne de Henri VIII. l'abbaye appartenait aux Bénédictins et les rois d'Angleterre y furent sacrés', couronnés et enterrés.1 L'intérieur de l'éalise renserme en .outre plusieurs monumens des hommes les plus' célèbres' de l'Angleterre. Nous enparleronsune autre fois.
Fig. 2. Salle de Westmünster.
Cette salle est une partie conservée de l'ancien palais des rois d'Angleterre, qui fut presque tout entier la proie des flammes, sousHenri Villi L'extérieur de cette salle, que nous voyons représentée sur cette planché, a 270 pieds de longueur, 71 Ae lat-genr , et 90.de ha\xteu'r. Elle n'est'soutenue par aucuns piliers, ce qui rend sa construction encore p'ius hardie. ' Autrefois elle servait à célébrer des fêtes, à donnes des repas etc. Le roi Richard IL y fit préparer un repas pour 10,000 hommes. A présent il s'y tient la cour de justice de la haute noblesse anglaise ou des pairs, qui s'étant rendu coupables y^sont jugés avec beaucoup de solennités.
Ad00341 07 031a/freAmphibies XXXV. Vol. VIII. No. 29.
VIPÈRES EXOTIQUES.
Toutes les espèces de Vipères représentées sur cette planche sont indigènes aux Indes orientales,
Fig. 1. Vipère Duhblih. (Coluber flavo-punctatus.)
Ce reptile a 13 pouces d'Angleterre de longueur. La couleur de sa tête est d'un brun clair. Elle a le corps parsemé de taches,jaunes foncées; les écailles d'un blanc jaunâtre ont souvent un bord noix-. Cette vipère est nommée Duhblih par les Indiens.
Fig. 2. Vipère couleur bleu d'argile. (Coluber argillaceo-caeruleus.)
Cette vipère est long de 19 pouces d'Angleterre. Le dessus de la tête et du corps est d'un bleu d'argile , la peau abdominale d'un jaune noirâtre. Les Hindous l'appellent Schittih.
Fig. 3. Vipère Dora. (Coluber Dora.)
Là longueur totale de cet animal est de 2 pieds, 2 pouces d'Angleterre , celle du cou d'un pouce et demi; la circonsérence du corps Äans la partie la plus grosse est de 2J pouces. La couleur de la tête et1 du corps est brune d'argile, celle du dernier plus foncée et entremêlée de taches jaunes soncées. Les plaques et les écailles sont blanches jaunâtres.
Fig. 4. Vipère à Lunettes ou le Naja. (Coluber Naja. Linn.)
Dans le IL Vol. No. 52. de notre Portefeuille nous avons déjà fait connaître cette vipère à Lunettes; cependant nous en donnons une seconde figure faite avec plus d'accuratesse, ayant l'intention d'en parler plus amplement dans le commentaire de ce cahier et d'y ajouter des remarques curieuses sur cet animal.
Fig. 5. Vipère bigarrée. (Coluber vuriegatus.)
Ce reptile a 2 pieds , 10 pouces d'Angleterre de longueur, et un pouce et demi de circonférence. La vipère bigarrée est une de mieux colorées. La tête est d'un noir luisant parsemée des taches jaunes d'oranges. Des. taches semblables couvrent tout, le corps noirâtre, depuis le cou jusqu'à la queue. Les Indiens la nomment Kalla - Dschin.
Ad00341 07 032a/freVers. XX. Vol. VIII. No. 30.
ESPÈCES RARES DE MOLLUSQUES.
Fig. 1. La grande Pnysale. (Physalia Megalista. Péron.)
Ce singulier animal est connu des marins sons les noms de frégate, dé goélette, dé galère etc., parcequ'il flotte dans les tems calmes sur la surface des mers à l'aide d'une vessie membraneusé. Une sorte de crête membraneuse plissée, longitudinalement élevée sur le dos de la vésicule aérienne, fournit à l'animal une véritable voile, dont il peut à son gré vàriës les dimensions, suivant la force des vents et léux direction. Les tentacules longs ont là forme dû rosaire et sont d'une couleur bleu d'outre-mer. La Physale les étend pour prendre;des petits poissons. Lorsqu'on la touche, on ressent une ' démangeaison forte, et même plus sensible que 'celle'que l'on éprouve en «errant ùné: ôriië ; la main en est paralisée pendant quelques instans. Cette saculté lui est donné sans doute pour lui saciliter les moyens de s'assurer sa proie. . Dans l'eau.cet animal a Téclat du phosphore. On l'a trouvé dans les mers qui entourent la nouvelle Hollande. '
Fig. 2. Le beau Glaucus. (Glaucus flagellum. Blumenb.)
Cet animal charmant d'un beau bleu d'outremer, avec une bande cd'argent sûr le dos, se trouve dans là mer atlantique et dans le grand Océan. Ses bronchiës ramifiées comme dés iolis'arbüstes lui servent 'en.même t.éms dé nageoires et dé poumons.
Fig. 3. Le Pyrosqme de la mer atlantique. (Pyrosoma atlanticum. Péron.)
Ces mollusques qui habitent l'Océan font la, formé d'un doigt de gant et yarientcle 3 a 6 pouces de longueur. , Toute la. surface extérieure de l'animal est hérissée de gros tubercules alongés (Yoy. Fig. : A.), -plus fermes et plus diaphanes que le reste de la substance; c'est là. que se trouvé le siège principal de la phosphorescence, par laquelle le Pyrosome se distingue et qui' est. tellement brillante pendant la nuit qu'on la croirait de fer rouge sondu. La grande «ouverture 'qu'on observe dans la partie- supérieure fait voir tout l'intérieur de 1-animal (Voy. sig. B.). Dans la partie inférieure on ne trouve -Wcune trace d'ouverture. Pour ce qui concerne la faculté locomotrice et le mode de nutrition, on n'en saurait nullement juger faute d'observations précises.
Ad00341 07 033a/freMélanges CLXXXVI. Vol. VIII. No. 31.
VUES DE LA SUISSE.
Fig. 1 et 2. La Vallée de Meyringen et le Glacier de Rosenlawin.
Parmi les différentes courses recommandées aux Voyageurs qui vont en Suisse, il en est une qu'ils peuvent entreprendre sans danger et avec toutes les commodités possibles. Nous voulons parler ici de la petite excursion que Ton fait, en partant de Berne, sur le lac de Thoun et celui de Brienz; de là l'on suit le vallon de Hassli qui mène par la Scheideck aux glaciers de Grindelwald et au Staubbach, Nos jeunes amis se rappelleront avoir va ces deux objets dans un de nos cahiers précédents. Cette fois - ci nous leur offrons deux autres vues de ces mêmes contrées. En sortant de Brienz, vous enfilez la principale vallée du haut-pays de Berne, nommée le Hasliland, région agreste'mais embellie par la végétation la plus abondante et la plus variée, et vous arrivez enfin au grand . village de Meyringen (Fig. , I.). ke paysage qui vous entoure, est de la plus grande beauté; de toutes parts, vous entendez le roulement et le fracas d'une quantité de cascades qui animent cette, scène ravissante. Vous faites quelques pas, un autra. spectacle vous attend, c'est celui du Reichenbach qui est encore une chute d'eau des plus pittoresques, et que les voyageurs ne manquent jamais d'aller visiter.- Du point où nous sommes., nous ne pouvons voir que celle dite Fdlpbach: &; Après: avoir passé la nuit ; dans' le : beau village de Meyringen, l'on continue-sa route pour gagner le Grindelwald ; et, vers midi, l'on arrive à des lisières d'une douce verdure, sur lesquelles sont semés des chalets (Fig. . a.)dont les bons habitans ont à vous osfrir'un champêtre repas : du pain, du sromage et du lait. Assis sur ces tapis vérdoyans, près de ces cabanes paisibles, contemplez àyotreaise de ce eôté'-ci, dans l'enfoncement, le premier glacier, appelé Rosenlawiri, c'est-à-dire VAvalanche- des- Roses. Ce beau nom était celui d'un alpe ou riant pâturage que cette mer de glace a englouti Ce glacier qui n'est qu'un bras du grand glacier, de Gauli, s'étend au sud entre le Wellhorn et le Nellihorn, et à l'est entre l'Engelhorn et le Kamlihornl (Il » faut remarquer que ce -mot de horn en allemand signifie pic en français, et qu'il sert à désigner ces pointes de 'rocher, ces aiguilles granitiques qui, dans les hautes Alpes, s'élancent au-dessus des nues.)
Ad00341 07 034a/frePlantes CXLl. Vol. VIII.No. 32.
LE GENEVRIER. (Juniperus communis.)
Cet arbrisseau, qui est généralement connu, aime a couvrir nos arides montagnes. Il forme, selon la variété du soi et du climat, tantôt un arbuste ' d'un pied d'élévation au-dessus de la terre , tantôt un grand arbre dont le' tronc devient gros et fort à proportion de, sa hauteur. Il est garni de seuilles aciculaires, c'est-à-dire arrondies, un peu longues et pointues par le bout. Il est toujours vert. L'un de ses troncs porte des baies, tandis que l'autre ne porte que des fleurs. Ces baies ne mûrissent pas, comme les autres fruits, dans' l'espace d'une année ; elles ne parviennent k leur perfection que dans le cours de la troisième^ année : c'est pourquoi vous trouvez toujours sur le même arbrisseau des baies toutes petites, de grosses encore vertes,' et d'autres baies bien mûres-qui, comme l'on sait, sont noires. Elles ont, aussi bien que toutes les parties de l'arbuste, une odeur balsamique et résineuse et un goût d'aigre-'doux 'qui n'est : point désagréable. Les grives, les gelinottes' de bois en .sont friandes; et les hommes en savent tirer parti, pour toutes sortes de préparations chimiques et médicinales. Le suc du genévrier passe pour être un excellent sudorifique, ainsi que l'huile qui s'extrait dès baies comme le suc.. Tout le monde sait qu'on emplpie aussi les fruits du genévrier pour en composer une "bois-f son et, un parfum regardés comme de bons préservatifs contre les maladies contagieuses., Le bois de genévrier fin,- dur et odorisérant, s'emploie à divers ouvrages; et autrefois il. servait de médicament ainsi que ses rejetons. Mais aujourd'hui le bois et les baies ne servent guère qu'en fumigation.
Ad00341 07 035a/frePoissons. XLII. Vol. VIII. No. 33.
POISSONS DES RIVIÈRES D'ALLEMAGNE.
Fig. 1. Le Cyprin rougeâtre. (Cyprinus rutilus. Linn.)
Les lignes caractéristiques,,de .cette espèce de carpes qu'on trouve dans' nos. rivières du centre; de l'Europe sont ses nageoires rouges ainsi que l'iris de sa prunelle etdes douze rayons de son anale. /Elle nous montre un, dos d'un noir ver-1 dâtre, des; côtés et un ventre, àïg.ensin.s. La ligne latérale, inclinée vers le. ventre; :est.marquée, d'une série de trente-six points. Les: pectorales, la dorsale et la caudale du Cyprin rougeâtre sont pourprées ; les autres nageoires sont sanguines. .
Fig. 2. Le Jesse. (Cyprinus Jeses. Linn.)
Cette espèce de carpes se distingue par la sorce de son corps, par sa tête épaisse et arrondie et par les 14 rayons dé la nageoire anale. La prunelle est d'un noir bleuâtre, environnée •d'un iris jaune. Les opercules des ouies ou branchies sont bleus ainsi que le dos; les côtés sont bleuâtres; et, au dessus de la ligne marquée par une série de 58 points d'un, jaune-brun, ils sont jaunâtres , tandis qu'au - dessus de cette même ligne, ils sont argentins. Les écailles sont bordées de bleu. La dorsale est bleuâtre, la caudale grise .et bordée de bleu; les pectorales, l'anale et la thorachique, improprement dite ventrale, sont d'un violet clair, ou lilas.
Fig. 3. L'Aspe. (Cyprinus Aspius. Linn.)
Les marques distinctiyès- de ce Çyprin£soht la protubérance et,, la forme arquée de sa -ma-, choire insérieure, ainsi que les seize rayons de sa nageoire anale. On en a vu de dix à douze livres; il a laprünelle" lioiré ; "et l'iris, qui est jaUnè, est matisiié en llaut:d'ufie™ba!ndè"t'èi*dâitre. :Salâïgé:nuque:.est d'un bleu foncé; ..l'o'per* cule est d'un bleu mêlé tantôt de jaune', tan- . tôt de "vert. Le dos.est noirâtre. Les. slancs sont d'un blanc tirant sur l'azur. La dorsale et la caudale sont bleues; les pectorales, la ventrale et l'anale bleuâtres et tirant un peu sur le rouge. Ce poisson razu.ré;,se nourrit de plantes aquatiques, 3e vers et 3e petits poissons^ On le trouve, comme le' précédent, dans les rivières de l'Europe centrale et septentrionale.
Fig. 4. Le Sope. (Cyprinus Ballerus. Linn.)
Cette sorte de carpes se distingue des autres espèces du Cyprin par les 4t rayons de son anale. Le front de ce poisson est brun. L'iris est jaune et marqué de deux taches noires". Les côtés sont bleuâtres'par le haut,'jaunâtres par le bas, puis -argentins. ' Le ventre est rougeâtre et le dos noir.. Le bord des -nageoires; est bleu. Ce poisson pèse jusqu'à trois ou quatre livres. Il se plaît surtout dans les rivières qui vont se jeter dans la Baltique et la mer du nord. On le pêche aussi quelque fois dans ces deux mers.
Ad00341 07 036a/frePlantes. CXLII. Vol. VIII. No. 34.
ESPECES AMERICAINES DU CHATAIGNER.
Fig. 1. A et B. Le Pavie rouge. (Aesculus Pavia.)
Fig. 2. a et b. Le Pavie jaune. (Aesculus flava.)
Le Paviè roùge ainsi que le Pavie jaune sont moins connus que le Marronier d'Inde; aussi sont-ils inoins estimés, quoique le premier .soit plus beau à cause de ses superbes fleurs d'une couleur rouge et vermeille. Mais leur peu de hauteur qui n'en fait guère que de simples arbustes, leur petit nombre de bouquets ainsi que la faible teinte des sseurs du Pavie jaune en diminuent aussi de beaucoup le prix. Ajoutez à cela que ces deux espèces de marroniers sont très - tendres et trop sensibles à notre température froide et nébuleuse; elles ne s'acclimatent que disficilement dans nos pays; ! C'est- pourquoi on"ne, les, plante dans de grandes cultures qu'à cause de^la variété qu'offrent leurs fleurs; et,, comme leur semence ne peut, chez nous, venir en maturité, on-.,est obligé de les enter sur des arbrisseaux de l'espèce '.commune. Le Pavie à fleurs rouges (Fig. . i.) est indigène dans plusieurs contrées .de l'Amérique telles que la Caroline, la Floride, la Pensylvanie et le Brésil. Le Pavie à fleurs jaunes (Fig. . 2.) se trouve, dit-oh,dans la Caroline septentrionale. Mais nous soihmes portés à -croire que cette espèce de marronier est toute récente.— L'une et l'autre se distinguent' du marronier d'Inde en ce que leurs fruits (Fig. , I. B. Fig. . 2. b.) sont plus petits, sans être hérissés de piquans comme nos gros marrons.
Ad00341 07 037a/frePoissons. XLIII. Vol. VIII. No. 35.
POISSONS ÉTRANGERS.
Cette pknche né représente'que des Tîalistes qui se distinguent des autres poissons par l'aspérité de leur peau et la largeu-r.de leur, abdomen. Ce sont des poissons de proie qui s'aident, en nageant, d'une vessie à air qu'ils ont auprès du dos , et qui leur est- d'un grand secours, vu leur pesanteur spécifique-' ,Leur pea-u^s ou , plutôt leur cuirasse, offre les couleurs les plus brillantes et les plus diversifiées. ..Considérons-en quelques-uns.
Fig. 1. Le Baliste épineux. (Balistes aculeatus. Linn.)
Cet habitant de la mer Rouge et de la mer de l'Inde a la tête grossej comprimée, épaisse, un petit museau armé de douze dents en haut et de dix en bas, l'oeil'noir, l'iris rouge, une strie bleue autour.de ses lèvres rouges, quatre stries semblables au-dessus de l'oeil , trois au-dessous. Les slancs de l'animal sont bruns enhaut, d'un brun moins foncé en-bas. La caudale , l'anale, la dorsale postérieure et les pectorales sont rouges. La thorachique et la dorsale antérieure sont brunes..
Fig. 2. La Vieille. (Balistes vetula. Linn)
Ce baliste vit dans les; eaux qui baignent les côtes orientales de l'Amérique et de la.Chine. Sa tête' est de moyenne grandeur ; l'ouverture de la bouche petite et bordée de bleu, la prunelle noire, l'iris d'un rouge clair. Deux stries bleues parcourent les joues. Nous en voyons, deux semblables au dessous des yeux de l'animal et sept au - dessus. Le dos qui est d'un brun jaune, .est strié d'un bleu grisâtre. Les ■ r côtés-sont jaunes; le menton et lé ventre d'un .gris .rougeâtre. Les pectorales et la caudale sont jaunes et bleues. La première dorsale est azurée, la seconde bleue et peinte de .eouleur brune.. aux, extrémités. Les nageoires du ventre es de l'anus sont rougeâtres et striées de bleu.
Fig. 3. Le Baliste tacheté. (Balistes maculatus. Linn.)
Ce poisson qui se plaît dans les mers'chà'ùdes de l'Inde et de l'Amérique est violet, dans sa partie supérieure, d'un jaune pâle dans Tim férieure. Toute la sursace de son corps est symétriquement mouchetée de belles taches . Bleues ainsi que:-la- nageoire de l'anus et la seconde dorsale qui sont, comme la première dorsale, cPum brun rougeâtre. La couleur dès pectorales et de la nageoire de la queue est d'un jaune tirant sur le brun, avec cettexdifférence que le jaune de la caudale est plus foncé.
Fig. 4. Le Baliste chinois. (Balistes Chinensis. Linn.)
Ce baliste se distingue de tous les autres par l'unique rayon qui sorme sa première dorsale. Ha le corps large, .âpre etrude au toucher ; comprimé des deux côtés. . Sa partie supérieure est orangée, l'inférieure bleue; et,' entre ces deux couleurs, il y a une nuance de vert. L,a nageoire antérieure du dos. est orân^ gée; la thorachique-et la caudale'sont brunes ; la dorsale postérieure et l'anale sont bleues. . C'est dans la mer qui arrose les rivages de la Chine et dans celle du Brésil que l'on trouvé ce brillant poisson, qui est tout par' semé de petites taches couleur d'or.
Ad00341 07 038a/freMélanges. CLXXXVII. Vol. VIII. No. 36.
PIERRE LE GRAND CONSTRUCTEUR DE VAISSEAUX.
De tous les Souverains distingués, auxquels l'histoire a donné le surnom de Grand, Pierre I. est celui qui le: mérita à plus juste titre. Il forma sa nation et jeta les fonder mens de la puissance, à laquelle est parvenu le grand empire ne Russie. Pour exécuter plus sûrement ses vastes projets, il vit tout par lui-même, donna l'exemple en tout, et introduisit des connaissances utiles en tout genre; il s'attacha .aussi à établir en Russie une marine, et c'est aux préparatifs préalables de pet art que se rapporte la planche ci-jointe.
Fig. 1. Cabane de Pierre le Grand à Saardam.
Pierre I, ayant entrepris en 1697 so^ Pre" mier voyage dans les pays étrangers, arriva avec sa suite en Hollande. .11 se rendit seul et avant l'ambassade qui l'accompagnait au beau village de Saardam,j si célèbre par ses chantiers et situé au nord r ouest d'Amsterdam. L'Empereur: gardant l'incognito, se fit inscrire sur le rôle des charpentiers sous le nom de Pierre Michailawitz, et y étudia la construction des vaisseaux, les corderies et la serrurerie, mangeant avec les autres ouvriers et s'habillant comme, eux. Il occupa près du chantier une petite maison, figurée No. 1. telle qu'elle existe encore, et que l'on entretient avec soin ' en l'honneur de Pierre le Grand, L'Empereur Alexandre I. s'étant rendu le 4 Juillet 1814 à Saardam, a visité aussi la petite maison qu'avait habitée Pierre-I,
Fig. 2. Le Canot de Pierre le Grand à St. Petersbourg.
Un petit canot à 4 rames que l'on conserve dans une maison en pierres de taille à Petersbourg, bâtie pour cet objet, a beaucoup contribué à la création de la marine Russe. Pierrerse servit de ce canot,, construit jär un Hollandais, nommé Brant, sur là rivière d'Jausa prè's de Moscou, pour faire ses premiers essais dans l'art de saire mouvoir un vaisseau, et c'est delà que lui vint l'idée ,de sonder une marine. Plus tard Pierre le grand ordonna de radouber ce canot, et y travailla lui-même. Il le fit transporter en 1723a Petersbourg, sa nouvelle Capitale, le sit exposer en public et donna une sête au sujet de cette exposition.
Ad00341 07 039a/freMélanges. CLXXXVIII. Vol. VIII. No. 37.
VILLES REMARQUABLES DU RHIN.
Fig. 1. Vue de Mayence.
La yil}e 4c Mayencessitu.ée.dâns une des plus belles, contrées de VAllemagne; : 'au confluent du Rhin et.: du Mein, a eu' depuis : les tems les plus reculés une inssuence très-marquée dan? les affa:ires politiques ,de. notre patrie. ,On y trouve; plusieurs ruines, qui.--.da-. lEut du. tems-des Romains,., .et dans'les tems modernes elle a été la Résidence..du premier grince Electeur de l'Empire.: .Elle contient un grand nombre de restes précieux de l'architecture gothique, et la superbe Cathédrale avec ses différens monumeas; mérite l'admira-: tion. Comme forteresse elle est une des premières quir-existent,;-:et c'est .«a.des faits-les plus glorieux: de: nos jours, que ce vieux rempart de l'Allemagne ait été arraché des mains des Conquérans étrangers. Le Commerce y est également très-animé et le port est cou-. tinuell.ement,rempli .d'une soule de vaisseaux. Les environs de la ville sont dés plus ferti-' les ; et les bords du, Rhin , couverts 1 de >vi-' ' gnes, de châteaux et de nombreux villages',; présentent les vues les plus pittoresques. En /deçà du Rhin se trouve Cassel, un fort très-important, qui communique ave,c;la ville par: un pont de bateaux de la longueur de 600 pieds. .:ITig. ;
vi-' ' gnes, de châteaux et de nombreux villages',; présentent les vues les plus pittoresques. En /deçà du Rhin se trouve Cassel, un fort très-important, qui communique ave,c;la ville par: un pont de bateaux de la longueur de 600 pieds. .:ITig. ;
Fig. 2. Vue de Cologne.
Cette: ville est; une. des .plus anciennes de toute l'Allemagne,, ear'elle était.déjà laCapi^talé des Ubiens, peuplade germanique. Plus tard elle devint une Colonie romaine, et -les Empereurs de Rome y firent bâtir un superbe palais: dans le moyeniâ^e Cologne fut la Résidence dîuh Archevêque, et Prince Electeur d'Allemagne, et- alors sa population, fut si- considérable, qu'elle, pouvait mettre sur pied 30,000 hommes armés. , Aujourd'hui1 elle est tellement tombée, en décadence, que/le nombre de tous ses: habitans ne monte plus! qu'à 40,000 ariies, La- circonférence dé' la Ville est telle, qu'on peut l'évaluer à 6182- toises;' h.. 5 pieds chacune, et ses n Collégiales, les 58 Cöuvens,19 Eglises'paroissiales et 49 Chapelles déposent en faveur de ses anciennes richesses et de la dévotion de ses habitans. La Cathédrale est un dejs nionumens les plus remarquables de l'Architecture gothique ,';ét plusieurs autres Eglises renserment encore des restes précieux de l'Antiquité, Cologne est la patrie de Rubens, et on' y voit encore la maison, où il naquit. Dans plusieurs maisons publiques et particulières on trouve: aussi une quantité d'excellens tableaux de peinturé et d'autres productions des arts.
Ad00341 07 040a/freMélanges. CLXXXIX. Vol. VIII. No. 38.
VUES PITTORESQUES DU RHIN.
Fig. 1. Vue d'Ehrenbreitstein avant sa démolition.
La forteresse d'Ehrenbreitstein est située' au bord du Rhin sur un rocher très-haut et escarpé de trois côtés. A ses pieds se" trouve le Thal, qui fait partie de la ville de Coblence située sur l'antre rive, avec laquelle elle communique par un _pont volant. Pendant les guerr.es continuelles du moyen âgé la sorteresse servit de Résidence aux Archevêques de Trêves, jusqu'à ce que ces derniers se firent bâtir un château particulier au bord de la Moselle, dans l'endroit ou cette rivière se jette dans le Rhin. Il y a dans la forteresse un puits creusé dans le roc à une profondeur de 280 pieds. Tous les ouvrages étaient composés d'immenses blocs de rochers, et les magasins étaient en sûreté dans des voûtes souterraines à l'épreuve des bombes. Ce quatrième côté était le plus faible; plusieurs chemins.res^ serrés conduisoi eût à la forteresse, mais ils étoient. tous balayés par le canon dans toute leur longueur. Pendant une suite de-siècles la forteresse d'Ehrenbreitstein fût regardée comme absolu^ ment imprenable. De la "hauteur de ces rochers on jouit d'une vue ravissante ; on "apperçoït d'un même coup d'oeil une vaste plaine, extrêmement sertile, baignée par le Rhin et la Moselle, et parsemée d'une foule de villes florissantes, de châteaux et de villages.
Fig. 2. Vue d'Ehrenbreitstein après sa démolition.
Quel dommage, que ce boulevart de l'Allemagne ait été renversé! Vers la fin de l'an 1798 la sorteresse fut inopinément cernée par7 un corps d'arrnée srançois, et n'étant pourvue ni de munition ni de vivres elle se vit forcée le 27 Janv. 1799 par le besoin le"plus pressant de se. rfendre à l'ennemi; Après la paix de Luneville le Gouvernement srançais la fit entièrement démolir. Les tours, les remparts taillés dan« le roc, les murs et les souterrains, tout fut renversé par les effets terribles de la poudre, etil n'en- reste plus maintenant que des monceau»: de ruinés.
Ad00341 07 041a/freInsectes. LXXI. Vol. VIII. No. 39.
PHALÈNES NUISIBLES.
Fig. 1. Bombyx du Pin. (Phalaena Bombyx Pini.)
Ce Phalène est un de ceux qui font le plus de tort aux pins. À Fig. . I. C. représente la Chenille, D. la Chrysalide, E. le Cocon, A. le mâle et B. la femelle. Lorsque la Chenille a atteint sa croissance, elle a 4 pouces de long, 16 pattes et des anneaux tachetés de gris et de brun. La marque distirictive de cette chenille consiste en deux taches bleues, placées entre les deux anneaux les plus proches de la tête, que l'on découvre, lors qu'elle la baisse. Elle se nourrit dés feuilles aciculaires du pin, et est très - vorace. Trois semaines après elle se métamorphose en Chrysalide (D.), mais elle perd son poil, dont elle forme son cocon (E.)
Trois semaines après se développe le phalène lui-même, qui voltige depuis le mois, de juin jusque dans le mois d'août, dont la femelle pond souvent audelà de 200 oeufs.
Fig. 2. Phalène Piniperde. (Phalaena noctua Piniperda.)
La Chenille verte et très-nuisible se nourrit des feuilles aciculaires du pin et se chrisalide au mois d'août soit au pied d'un arbre ou dans la terre. La Niraphe (b.) est d'un brun foncé. .C'est au prirïtems que sort le petit Phalène bigaré (A.),: d°ut les aîles de devant sont en haut tachetées de jaune et de rouge et en bas de brun.
Fig. 3. Sphinx du Pin. (Sphinx Pinastri.)
La Chenille verte (B.), décorée de points et de bandes rouges, se trouve non seulement sur les arbres à feuilles aciculaires, mais encore sur d'autres espèces d'arbres, et est trèsvorace. Au mois de Septembre, elle s'enfonce dans la terré, où elle se transforme en Nimphe (C), d'un brun rougeâtre, dont sort au mois de mai ou de juin suivant le Papillon nocturne, tel que nous ïe voyons ici fidèlement figuré.
Ad00341 07 042a/freQuadrupèdes. LXXXLI. Vol. VIII. No. 40.
QUADRUPÈDES DE LA NOUVELLE HOLLANDE.
Fig. 1. Le Dasyure tacheté. (Dasyurus longecaudatus.)
Le No. 11. du cinquième Volume du Porteseuille d'Ensans donne la description du 'Dasyure tacheté mâle, et ce Numero nous .en sigure la femelle. Le Dasyure est de la grandeur du putois, mais d'une forme plus ' alongée ; il a le museau très-prolongé et terminé en pointe; le pelage brun et parsemé de taches blanches. 11 se nourrit d'insectes et de. sruits, il grimpe aux arbres avec facilité, et prend un soin extrême de ses petits. Sa queue est aussi Ion-; gue que son corps. * La Nouvelle-Hollande est la patrie de ce quadrupède:
Fig. 2. Bec d'oiseau brun et roux. (Ornythorhynchus fuscus et ruber.)
La première espèce de ces deax Quadrupèdes a été figurée, il est vrai, au No. 80 dit IIIe Volume de.ee Porte-seuille, niais comme dans l'expédition qui a été faite par les Français en 1800 jusqu'en 1804, on en a trouvé une autre espèce, nous représentons l'une et l'autre, sig. 2., dans les diverses positions oü elles se meuvent tant dans l'eau que sur terre. Le mâle est long de plus de 17 pouces, mesure anglaise, et la femelle est d'un pouce plus courte. , Le bec est long de 2 pouces, et là queue de 31. Le pelage a sur le dos une teinte brune très-foncée, qui s'éclaircit sur les flancs, et devient d'un blanc argenté sur lé ventre. Le Bec - d'oiseau a les jambes très-courtes et des pieds à cinq doigts avec des membranes intermédiaires. Il est vraisemblable qu'il se nourrit de vermisseaux et d'insectes aquatiques, car il n' habite que dans: les lacs d'eau douce à' la Nouvelle-Hollande. Fig. . 2. représente ùùe famille de Becsd'oiseau roux, et une de Becs-d'oiseau bruns. On en aperçoit deux (a, b) sur Je rivage d'un lac, pendant qu'un 3e plonge", la tête e» avant, pour chercher de la nourriture, ,,et qu'un quatrième sort 4e l'eau la partie supérieure du corps.
Ad00341 07 043a/freMélanges. CXC. Vol. VIII. No. 41.
CONTRÉE DE L'AFRIQUE MÉRIDIONALE PRÈS DU CAP DE BONNE ESPÉRANCE.
La chaîne des montagnes Karrées, qui se *pvo? longe de l'Ouest-nord-ouest vers l'Est-sudest, dans la partie . occidentale de l'Asrique méridionale, et qui a plus de six journées de chemin , se distingue autant par la hauteur presque, égale de ses montagnes, ou coniques, ou rondes, ou en forme de table , que par son manque total, de végétaux et de ruisseaux. L'Autruche, le géant des oiseaux, y fait seule sa demeure avec son fidèle, compagnon, le Guaggtz, (cheval sauvage). La fiente du dernier attire de grands escarabées, qui sont la nourriture favorite de l'Autruche; et l'oeil perçant dé celle'-ci' met' le -Guagga; à l'abri de toute surprise. Aussi voit-on un troupeau entié* de Guaggas suivre aveuglément un troupeau d'Autruches dans sa fuite. Telle -est la manière dont l'instinct naturel attache les uns aux autres des animaux de; très- diverse aaa1ture.Un oeuf d'Autruche, dont le poids ordinaire est de trois livres,! est autant estimé que 24 oeufs de poule. Le nid de l'Autruche contient en'général 30 oeufs, dont un seul suffit pour rassasier 4, personnes afsamées , aussi se vendent^ils ,dans: :Ia lyille du ,cap 12 gros la pièce. L'oeuf de l'Autruche est couvé de 36 à 40 jours tant par la femelle qjie par le mâle, ou pax jle soleil, avant qu'il en sorte une Autruche eâhi la grosseur, d'un poulet; ; ; ; .,' Les plumes blanches d'Autruche , : dont on fait tant de cas, proviennent da mâle; les meilleures se paient dans la yille du cap a« chasseur de 8 à 12 gros la pièce.
Ad00341 07 044a/freMélanges. CXCI. Vol. VIII. No. 42.
EDIFICES REMARQUABLES EN ANGLETERRE.
A l'instar du Dôme des invalides à Paris, l'Angleterre a consacré aux militaires blessés au service de la patrie et devenus invalides, de grands et commodes établissomens, savoir le grand Hôpital de Greenwich, destiné poulies marins, si intéressans pour l'A' gleterre, et celui de Chelsea pour les troupes déterre. La planche ci-jointe figure ces deux palais.
Fig. 1. L'Hôpital de Greenwich.
La ville, dont il porte le nom, est située sur la Tamise, à une lieue géographique environ de Londres. Elle a été longtems la résidence favorite de la maison de Tudor et c'est dans son château que naquirent ^les reines Marie et Elisabeth. Après la mort de la dernière, il tomba en ruine; le Roi Charles II. le fit démolir de fond en comble, et jela les fondemens d'un nouvel édifice, destiné à être la résidence de la famille royale. Le Roi Guillaume III, voulant vivisier le commerce et la marine, en fit un lieu, de repos pour les matelots invalides; mais ce n'est que pendant le régne du Roi actuel, qu'a été achevé cet édifice, le plus régulier et le plus majestueux-de tout le royaume. Il peut contenir 2000 marins invalides et soo de leurs enfans. Les premiers y goûtent toutes les jouissances de la vie, et les derniers y sont' instruits dans la navigation, pour servir un jour dans la marine royale. On trouve dans le texte de notre Portefeuille des détails sur l'organisation intérieure et les beautés de cet institut de bienfaisance.
Fig. 2. L'Hôpital deChelsea.
Cet hôpital, assez près de Londres, situé surla Tamise, est réservé aux invalides des troupes de terre, qui ont ou servi 20 ans, ou que des blessures ont rendus inhabiles au service. Outre les officiers., il y a 400 invalides qui y sont logés, nourris et vêtus. Quant aux détails voyez les dans le texte sus-mentionné.
Ad00341 07 045a/freMélanges. CXCII. Vol. VIII. No. 43.
DEUX VUES DE PARIS.
Paris,; l'immense capitale" de la France est, à tant d'égards, si digne de notre attention, que chacun en verra avec beaucoup de plaisir deux points de vue. Il y a 24 ans que la révolution de l'Europe .y a commencé, et elle s'y est terminée, parla prise de cette ville et la déchéance de Napoléon. Nous allons donc considérer Paris de deux côtés opposés, pour en connaître les points les plus intéressans.
Fig. 1. Vue de la hauteur de St. Cloud.
De ce côté Paris ofsre l'aspect le plus riant, et de là on découvre les points et objets suivans très-connus déjà, et du plus grand intérêt.
1°) Notre Dame, cathédrale de Paris, célèbre par plusieurs objets historiques.
2°) Le Panthéon, temple èe sépulture pour les hommes célèbres, et qui ont bien mérité de la patrie.
30) Véglise St. Paul.
40) La Hauteur de Montmartre, où selivra la dernière bataille, qui décida du sort de Paris et en ouvrit les portes aux armées alliées. Passons maintenant au côte opposé et nous . y trouvons
Fig. 2. La vue de dessus la hauteur de Montmartre.
De ce point-là cette ville immense ofsre le coup d'oeil le plus imposant. Sur le devant oh voit les célèbres carrières déplâtre, qui fournissent à cette capitale tout le plâtre et la chaux, dont elle a besoin; et plus loin on distingue les superbes édifices suivans.
1°) Les tuileries, ouïe château royal.
2°) Le Louvre, ou le palais national.
30) Le Dôme des invalides.
40) Le Panthéon.
50) L'église Nôtre Dame, et plusieurs autres points extrêmement intéressans.
Cette hauteur de Montmartre sera à jamais célèbre dans l'histoire par la dernière bataille décisive qui s'y livra le 31 Mars 1814, entre les Alliés et l'armée de Napoléon, qui fut gagnée par ies premiers, qui par là se trouvèrent maîtres de cette capitale.
Ad00341 07 046a/frePlantes. CXLIII. Vol. VIII. No. 44.
ARBRES D'ALLEMAGNE.
Fig. 1. L'Amelanchier des bois. (Pyrus Amelanchier)
Ce poirier ou nefflier des Alpes est -un arbrisseau de 6 à 7 pieds de haut, qui croît sans culture sur les montagnes et les rochers escarpés d'Autriche, de Bavière, de Souabe , de Suisse et de France. Ses feuilles ont tout auplus un pouce de long; elles sont dentelées en forme de scie, et d'un beau vert sur leur surface. C'est aux mois d'Avril et de Mai qu'éclosent ses fleurs blanches, et à la. fin du mois d'Août que -paraît un petit fruit rond , d'un bleu noir, mangeable , et dont le pépin donne une très - bonne huile. La quantité de fleurs, que porte cet arbuste, l'a sait admettre dans les plantations des jardins.
Fig. 2. Le Poirier des Alpes. (Pyrus nivalis)
Ce poirier se trouve également sur les montagnes de la Suisse, d'Autriche et dans d'autres contrées de l'Allemagne; c'est un arbrisseau de 10 à 15 pieds de haut, dont les branches sont assez épaisses , et dont les fleurs blanches paraissent au mois de Mai. Ses fruits sphéroïdes, d'un rouge jaunâtre, de la grosseur de la pomme sauvage, sont extrêmement sûrs, et ne sont, mangeables que quand on les a conservés très - longtems, et qu'ils sont pâteux. Ce poirier est considéré, ainsi que le poirier sauvage ordinaire , comme la souche de nos diverses espèces de poiriers, aussi le trouve-t-on dans beaucoup de jardins.
Ad00341 07 047a/freInsectes. LXXIl. Vol. VIII. No. 45.
PAPIILLONS ÉTRANGERS.
Fig. 1. La phalène lunaire. (Phalaena Attaci. Linn.)
Le dessous des aîles a la même couleur et les mêmes marques que Iß dessus. Los quatre taches ovales et lunaires des aîles sont transparences comme du verre. La planche ci-jointe en ligure la forme,, la couleur et la grandeur, JLUe est indigène à New-York, à la Caroline, an Maryland et à.laJamaïque. La chenille se nourrit des feuilles du sassafra.
Fig. 2. La Phalène à Lunettes. (Phalaena conspicillator. Linn.)
Cette rare phalène, qui ne se trouve que dans l'île d'Amboine, se distingue de toutes les autres espèces par deux taches, place'es au milieu des ailes de devant., parfaitement sembla-* blés à des lunettes.
Fig. 3. Le C doré. (Papilio C aureum. Linn.)
La Jamaïque est lapatrie de cette phalène^ qni se distingue des autres de son espèce par une sigure en forme de C, luisante comme de l'argent, qni se trouve sur le dessous des aîles de derrière. Le célèbre Linné, .en avait reçu de la Chine une du même genre, différant pourtant de-celle-ci en ce que le C susmentionné était couleur d'or, ce qui lui a fait donner 1» dénomination ci-dessus.
Fig. 4. Le Papillon Orithya. (Papilio Orithya. Linn.)
Ce papillon, dont les couleurs sont 'si brillantes, vit aux Indes orientales et à la Chine.. Le beau noir contraste parfaitement avec les miroirs ronds, d'un Vert-seladon, bo*-" dés de rouge clair..
Ad00341 07 048a/freMélanges. CXCIII. Vol VIII. No. 46.
LE MONUMENT DE LONDRES.
Tel est le nom qu'on a donné à une Colonne de l'ordre.Dorique, haute de 202 pieds d'Angleterre,.cannelée et creuse en dedans. Elle a été érigée sur une petite place, qui donné dans la rue aux poissons, non loin du palais de la Compagnie des Indes, en mémoire du terrible incendie, qui éclata dans cet endroit en 1666, et qui continua ses dévastations depuis le 2. jusqu'au 6. septembre. Il détruisit 13,200 maisons, «t la perte qu'il causa, tant en marchandises qu'en meubles et- autres effets, est de 7,335,000. Livres sterling, un peu au delà de 44 millions de Rixdalers; mais heurëse-r ment il n'y eut que 6 hommes de brûlés. Ce monument, commencé en 1671 et achevé en 1677 par le célèbre architecte anglais, Christofle JVren, coûta; 14,500 Livres,Sterling, environ 98,250 Rixdalers. Il a 15 pieds de diamètre. Le piédestal a 40 pieçls de haut j et est orne de sculptures et d'inscriptions relatives à cet incendie. - Un escalier en marbre noir de 345 degrés, conduit dans l'intérieur,;de la colonne sur le chapiteau, bordé des 4 cô;tës d'une rarnpe en fer, dans le milieu duquel s'élèvent un ciiindre , puis une quille, ter» minée par une urne de bronze, dont sortent les flammes.
Ad00341 07 049a/freMélanges. CXCIV. Vol. VIII. No. 47.
HABITANS DE LA NOUVELLE-HOLLANDE.
La Nouvelle-Hollande/ la plus considérable de toutes les îles du grand Océan, est habitée, outre les Européens qui s'y sont sixés, par deux races difsérentes d'hommes, mais en petit nombre. Ces deux races sont la Malaïque et celle des Papuas qui tient des Nègres.
Fig. 1. et 2.
Représentent les Malayes, et
Fig. 3. et 4.
Les Papuas. Ces deux races disfèrent beaucoup entre elles par leur extérieur. Les Malayes, qui habitent principalement la Nouvelle-Hollande, ont la peau olivâtre, qu'ils peignent de blanc et de rouge, la bouche saillante et assreuse, les lèvres grosses, les cheveux épais et longs. Les Papuas, qui se trouvent dans le Van DiemensLand, tiennent plutôt des Nègres; car ils ont la peau presque noire, les cheveux noirs et crépus, comme la laine des agneaux, qu'ils saupoudrent sréquemment de terre rouge. Les uns et les autres sont de véritables sauvages; ce sont des antropophages qui ne sont susceptibles d'aucune civilisation , et qui se nourrissent misérablement de poissons, de moules et d'autres productions crues de la mer. On trouvera des détails sur ce peuple encore sauvage, dans le Texte détaillé du porteseuille d'enfans..
Ad00341 07 050a/freMélanges. CXCV. Vol. VIII. No. 48.
VUE DE LA VILLE DE SIDNEY, du côté du Sud et de l’Embouchure du fleuve Paramatta.
Il est sans doute très-intéressant de voir la orient, sur le côté méridional du superbe première ville, bâtie à l'Européenne, sur un Port - Jackson. Elle a 250 maisons pour la nouveau continent; telle est la ville de Sidney plupart parfaitement bien bâties, un ôbserdans la Nouvelle -Hollande. Elle sert en même vatoire, et compte 2600 habitans. Le jardin tems de lieu d'exil pour les criminels anglais, de Mr. le vice-gouverneur Pater.son, excelqu'on y transporte, et que l'on applique aux lent naturaliste et célèbre, voyageur, est exouvrages publics, jusqu'à ce qu'ils aient subi trêmernent curieux , pàrcequ'il contient les leurs peines. Souvent ils se corrigent et de- plantes de toutes les~ Zones. Cette ville a été viennent de bons citoyens.- fondée en 1788 par le Capitaine Arthur Phillips. Cette capitale du Comté de Cumberland et de toutes les possessions britanniques en On trouve àes explications plus étendues Australie est située au 330 53' 14" latitude dans le texte détaillé du porte-feuille d'enméridionale , " et au 169« 5' 10" de long. fans.
Ad00341 07 051a/frePlantes. CXLIV. Vol. VIII. No. 49.
BOIS D' ALLEMAGNE.
Fig. 1. Le Drouiller. (Pyrus aria. od. Crataegus aria. Linn.)
Ce joli arbre croît de lui-même dans les forêts de l'Europe septentrionale et dans plusieurs contrées de l'Allemagne. Il fleurit au printems; fes fleurs sont blanches, et son fruit, qui est mûr en automne, est une baie d'un 'brun rougeâtre qu'on ne peut pas manger, dont on se sert cependant pour faire de l'eau de vire, et pour nourrir les cochons. Ses feuilles sont en dessous , ainsi que les bourgeons et les boutons de fleurs, blanches et comme saupoudrées de farine. Sa beauté l'a fait admettre dans les parties anglaises. Son bois est blanc, dur et lourd, aussi les tourneurs et les menuisiers en sont-ils un grand usage.
Fig. 2. L'alisier commun. (Pyrus torminalis oder Cartaegus torminalis. Linn.)
L'alisier commun est aussi un arbre, remarquable par la beauté de ses fleurs, qui se plaît dans les sorêts d'Allemagne. Il a. la seuille dentelée comme celle de l'érable. Ses bouquets de fleurs sont blancs, et en automne il porte des grappes de baies d'un brun-clair avec des taches blanches. On . ne peut les manger que quand elles sont devenues pâteuses, et sont d'un aigre-doux très - agréable. Son bois est dur, tenace, et magnisiquement onde de blanc et de .brun, et les ébénistes l'emploient avec plaisir.
Ad00341 07 052a/freInsectes. LXXIII. Vol. VIII. No. 50.
PAPILLONS ÉTRANGERS.
Fig. 1. Le Papillon Arcesilaus. (Papilio Arcesilaus. Linn.)
Cette planche représente la semelle de ce charmant papillon, indigène à Surinam. Le papillon est figuré ici d'après nature , ainsi que lessuivans, quant à sa forme, grandeur et couleur. Le texte détaillé de notre porteseuille d'ensant donne des explications ultérieures.
Fig. 2. La Phalène du Cap. (Phalaena Capensis. Linn.)
La femelle de ce papillon indigène au Cap de bonne Espérance est sigurée sur la planche ci-jointe. Voyez la description dans le texte de notre Portefeuille.
Fig. 3. et 4. Le Papillon Ancaea. (Papilio Ancaea.)
La figure 3 représente le dessus, et figure 4 le dessous de ce charmant papillon dont Surinam est la patrie. Les couleurs en varient avec beaucoup d'élégance.
Ad00341 07 053a/freMélanges. CXCVI. Vol. VIII. No. 51.
CARTE DE L’ILE D’ISLANDE.
Llie d'Islande,- située dans l'océan Atlantique, au Nord-Ouest du continent de l'Europe, est sans contredit un des pays les plus remarquables du monde connu, et où la nature ossre les plus grands prodiges.. »Qu'on se figure un pays d'une surface de plus de 2 roo lieues carrées géographiques, et tout près du pole arctique, qui ne doit peut-être son existence qu'à la violence-d'un feu volcanique, et l'on sera saisi d'étonnement ! Aussi cette île volcanique et ses propriétés vont-elles faire le sujet d'un Cahier entier de notre porte - seuille :d'enfans; et pour qu'on puisse en avoir un aperçu exact et en comprendre la description, nous en donnons la carte ci-jointe.
Il est impossible de déterminer combien de siècles avant l'ère de notre histoire, un feu volcanique a fait sortir de l'abîme de la mer cette Ile merveilleuse. Les premiers qui l'ont découverte, (au IX. siècle après Jesus Christ,) dont l'histoire : fait mention , parlent de masses énormes de Lave! des volcans de cette Ile, de ses sources d'eau chaude, et de ses montagnes de soufré, et depuis il n'y a eu dans aucun pays du monde connu d'éruptions volcaniques, aussi nombreuses, et qui se soient répandues sur une » aussi grande surface, qu'en Islande. Si nous -y. ajoutons encore les éruptions volcaniques qui ont lieu dans là mer, nous aurons pour le moins .une sursace de 2860 lieues carrées géographiques, où le feu souterrain a agi,: et où il continua de manifester sa puissance destructrice. r
Ad00341 07 054a/freMélanges. CXCVII. Vol. VIII. No. 52.
COSTUMES ISLANDAIS.
Le costume général de l'île d'Islande n'a pas changé depuis très -longtems. L'habillement des femmes est plus riche qu'avantageux pour elles. L'habit ' des hommes est au contraire adapté au climat du pays, au genre de vie qu'on y mène, et aux occupations.
Fig. 1. Représente une semme de qualité dans toute sa parure. Les couleurs les plus ordinaires des divers objets d'habillement sont le bleu ou le noir, il n'y a que le- corset qui soit d'étosse de laine couleur d'écarlate.
Fig. 2. Le vêtement ordinaire des semmes de toutes les classes.
Fig. 3. Une semme de qualité en habit de cheval.
Fig. 4. Un Islandais en habit de sête. Les souliers sont de peau de chien marin. Les vestes longues des hommes sont'souvent de drap noir (nommé Wadmal.)
Fig. 5. Un pilote de Reikiavik avec une pelisse de peau de mouton.
Vue de la Ville de Reikiavik.
A l'aspect de ces deux ligues de maisons basses-,, pour la plupart bâties en bois, et des pauvres huttes qui sont tout près, personne rie s'imaginerait avoir devant soi la capitale de l'Island; et pourtant c'est elle. C'est là que demeurent le gouverneur, plusieurs magistrats, des marchands, dos samilles dé condition et en général près de 500 personnes, très-gaies, et très contentes de leur sort et de leur peu de sortune , parce - qu'elles ont peu dé besoins. C'est du haut de quelques rochers, qui sont au Sud-Ouest de cette ville que Reikiavik procure la plus agréable perspective, parcequ'on jouit en même tems de la vue de là mer avec ses Iles, et de la chaîne de montagnes de SnäsellJokul qui se perd dans le Snäsell-Syssel. A gauche on distingue,encore un Lac. Les montagnes stériles et nues, le terrain noir de. Lave, l'herbe desséchée, rendent sauvage et triste ce 'paysage, qui d'ailleurs est privé d'arbres. Le bouleau et le saule, qui se trouvent dans l'île , ont tout au plus 6 pieds de haut. C'est de ce point q-u'est prise la vue que ligure là planche ci-jointe.