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 Die aufgegrabene Stadt Pompeji




Beschreibungstext fre


Objets mélés. XXXVI. Vol. IV. No. 25., LA VILLE DE POMPÉJUM DÈTERRÉE., Pompéjum, petite ville romaine étoit fitué près d'Herculanum, à douze milles d'Italie de Naples. La même éruption du Véfure, qui combla Herculanum l'an foixante et dix de la Naiflance de Notre Seigneur Jelus-Chriit enterra aufïi Pompé jum et le couviit d'une couche de cendres et de pierres ponces, mais ce ne fut que de la hauteur de quelques pieds. Enfuit« la Gtuaticui de la Ville se perdit entièrement, et plus tard on ne fut plus, où elle avoit été. Ce ne fut qu'au fièc'e dernier que par ha fard des payfans la découvrirent de nouveau. L'an mil fept cent cinquantecinq on commença à fouiller, et, la cendre et la croûte de terre n'ayant couvert les niaifons qu'à la hauteur de quelques pieds, on débarralTa la plus grande partie de la Ville, et Ton y trouva bien des Antiquités remarquables, qui furent portées comme celles d'Herculanum au Cabinet Royal à Portici. Notre présent Tableau nous présente deux principaux aspects de Pompéjum déterré., Fig. 1. La porte de la ville et rentrée d'une des rues., Au frontispice on apperçoit les débris de la porte de la ville Cfl£0» et l'on peut voir par cette porte une des rues de l'ancien Pompéjum. Les maifons parqiïFènt bâties contre la pente des rocher » (&£>), mais elle n'elt autre chofequela couche de cendres débarralléc, dont la ville fut couverte. Sur la superficie on voit de« bâtiments modernes (c)qui pofent sur l'ancienne villes. Les rues de Pompéjum n'ont que douze pieds de l'arge, et elles sont pavées de lave, sur laquelle on voit encore distinctement les anciennes ornières-Le long des maifons il y a un fentier élevé (d) pour la commodité des piétons. Les maifons sont petites et basses, et elles ne sont d'ordinaire qu'à un étage. Elles ont des portes hautes et larges, par lesquelles le vestibu!e reç it du jour, car on n'a pas encore trouvé de fenêtres, qui donnassent sur les rues. Les chambres l'ont autour d'une cour interne, au milieu de laquelle il y avoit autre» fois une fontaine., ), mais elle n'elt autre chofequela couche de cendres débarralléc, dont la ville fut couverte. Sur la superficie on voit de« bâtiments modernes (c)qui pofent sur l'ancienne villes. Les rues de Pompéjum n'ont que douze pieds de l'arge, et elles sont pavées de lave, sur laquelle on voit encore distinctement les anciennes ornières-Le long des maifons il y a un fentier élevé (d) pour la commodité des piétons. Les maifons sont petites et basses, et elles ne sont d'ordinaire qu'à un étage. Elles ont des portes hautes et larges, par lesquelles le vestibu!e reç it du jour, car on n'a pas encore trouvé de fenêtres, qui donnassent sur les rues. Les chambres l'ont autour d'une cour interne, au milieu de laquelle il y avoit autre» fois une fontaine., Fig. 2. Les Casernes de Pompéjum., L'an mil fept cent foixante et douze on découvrit les Caféines, ainii appelées, parce qu'elles étoient sans doute le logeaient et là place d'armes de la garnifon romaine de Pompéjum. Une rangée enviionante de Colonnes Doriques de Rue de la hauteur de onze pieds enfermoit une place oblongue et carrée (un parallélograme) mais qui n'elt pas encore débaraflée, comme on voit à la lettre (ari). C'est vraisemblablement là que les Soldats faifoient l'exercice. Derrière ces colonnes il y a une galerie ouvrante sur la cour, mais couverte par haut. Les cellules, ou les logements des Soldats étoient contiguès à la galerie, et les portes en ouvroient sur elle. Dans la plupart on trouve encore toutes les armures romaines. Mais l'une de ces chambres surtout offrit un trifte spectacle, lorsqu'on la trouva. C'avoit été la prifon des foîdats. Plulieurs prifonniers étoient jufîement détenus ayant les fers aux pieds, au moment, où la ville fut comblée. Les foldats s'enfuyant dans la confternation générale avoient oublié ces malheureux, qui se trouvant dans l'impossibiïité defe sauver par la fuite, durent étouffer pitoyablement. On en trouva plußeurs fquelètes ailis à la file, et les os de leurs jambes étoient encore chargés de fers.