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 Arzney-Pflanzen




Beschreibungstext fre


Plantes. LXXX. Vol. IV. No. 32., PLANTES MÉDICINALES., Fig. 1. Le Séné. (Cassia Senna.), Lues feuilles de Séné connues et employées partout comme purgatif, proviennent d'un arbrifleau nommé Séné, qui croît à la hauteur de deux à trois pieds et ne vit que rarement plus d'une année. Cet arbrifleau se trouve fréquemment en Syrie, en Arabie, en Egypte. C'est principalement en Egypte qu'on fait un commerce très-conXidérable du Séné; le meilleur s'exporte d'Alexandrie en Europe. On est aussi parvenu à cultiver cet arbrifleau avec fuccès dans plusieurs contrées de l'Italie et de la France méridionale; mais ses feuilles n'égalent pas en bonté celles qui viennent d'Egypte; le seul avantage que cette culture présente, c'efi qu'on en a les feuilles toutes fraîches. Les petites feuilles ou folioles en forme de lance naiffent sur de longues queues grêles assez près les unes des autres et oppofées les unes aux autres. Les fleurs jaunes de cinq pétales forment avec leurs tiges une espèce de grappe. Les graines cordiformes se trouvent dansla goufle oblongueet rerte du fruit (-B) , féparées par des membranes. Ces feuilles renferment une huile quelque foitpeu ëpaiffe, volatile et d'une odeur forte, que l'on en extrait par la diftillation. C'elt cette huile qui donne au Séné sa vertu purgative. Ainfi pour rendrece remède plus efficace, il ne faut pas faire bouillir les feuilles, car cela volatiliferaît l'huile; mais il faut les infufer dans l'eau bouillante, et c'est cette infuflon qui fert de purgatif., Fig. 2. Le Bois amer des Suriname ou Bois de Quassie. (Quassia amara.), Le Bois amer ou de Quajjie est pareillement connu et eftimë pour ses vertus faluîaires. C'elt un arbrifleau de moyenne hauteur qui croît sans culture, mais pas en nombre, sur les bords des rivières de plusieurs contrées de l'Amérique méridionale, surtout de celles de Cayenne et de Suriname. Ses feuilles ovales et pointues sont alternes e-t compofées de trois ou quatre rangs de folioles sans pétales; les queues ont de chaque côté un prolongement aliforme. Les fleurs à cinq pétales, sont d'un beau rouge de corail et difpofées en grappes Çb) La racine de cet arbrifleau, souvent große comme le bras, fert de remède. Un Nègre nommé Quajß ou CoaJJï en découvrit le premier les vertus falutaires, eî c'est son nom que l'arbriffeau porte depuis. La racine est légère, peu condenfée, mais allez ferme. Elle contient une matière amère que l'eau froide efi déjà capable d'extraire, l'on s'en fert avec avantage dans plusieurs maladies, principalement dans celles provenantes de la faiblefie des nerss. Ce remède étant assez cher on le falfifie en y mêlant de la fauffe QualJie, qui est moins efficace. * *,