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Die Vandiemens-Länder
Beschreibungstext fre
Mélanges XCI. Vol. VI. No. 32., LE PAYS DE VANDIEMEN., La nouvelle Hollande. eft. de toutes les îles de l'Aufiralie ou de la cinquième partie du monde la plus considerable, puisque fon «'tendue est à peu près égale à celle de l'Europe. La pointe méridionale, qui d'après les obfervations lés plus récentes, forme une île féparée, fut découverte en 1642 par un Hollandois, nommé Abel Tasman, et on lui donna le nom de pays de Vandiemen en l'honneur du gouverneur d'alors de Batavia. Les habitants de cette île (Fig.. 2.) font fauvages, et n'ont encore aucune idée de la culture. Nous en voyons ici plufieurs raffemblés autour d'une femme. Leur Fig. ure est rebutante, leur couleur est d'un brun noirâtre; ils font affez grands, mais les parties inférieures font beaucoup trop maigres proportionnellement à la tête et aux épaules. Ils ne fe nourriffent que de racines et de moules; ils vont tout nus à l'exception de quelques uns, qui couvrent leurs épaules avec des peaux de Kanguroo, le feul quadrupède, que l'on trouve dans ces contrées. Ils honorent les morts; c'eft ce. dont. Moniteur Pérou, françois, qui a fait le voyage le plus récent a trouvé des traces certaines dans la petite ile Marie (Fig.. 1.), qui en est très-voifine. On avoit conftruit entre des Cafuarines de petites cabanes en écorce d'arbre. Lorsqu'il en vifita une, il trouva intérieurement fous un petit monticule de gazon des cendres et des os d'homme. Il est donc évident que ce» peuples, d'ailleurs fi fauvages, brûlent leurs morts, et honorent leur mémoire par la conftruction de ces cabanes.