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 Merkwürdige Würmer




Beschreibungstext fre


Vers. XXV. Vol. IX. No. 34., VERS TRÈS – REMAQUABLES, La planche ci–jointe figure des vers bizarrement conformés que les naturalistes modernes classent dans le genre des Mollusques., Fig. 1. Le Calmar pelagien. (Loligo pelagica.), Ce petit Calmar n'a que trois pouces de long, mais vu le nombre des bras qui entourent la bouche terminée en bec, et les pellicules à nageoires qui se trouvent en dessous, il a des rapports avec les sépidies et surtout avec les autres calmars (v. Portef. d'enf. Vol. V. No. 69.). Les yeux sont ici plus haut à la tête, qui est renfermée un peu dans le manteau. La couleur est un blanc rougeâtre avec un réflet bleuâtre; il se trouve sur le dos, (Fig. 1. a) de petits points pourprés, et sur le ventre (Fig. 1. b) 19 points blancs irrégulièrement distribués. Ce ver doit habiter la haute mer, car on ne l'a trouvé jusqu'ici que dans l'estomac des poissons que l'on y tuait, et où il sert de pâture aux dorades, aux loups marins, etc., Fig. 2. Le Nautilaire. (Nautilarius.), L'habitant des conchyles connues dans les cabinets d'histoire naturelle et décrites dans le Ier Volume de cet ouvrage, No. 18, a beaucoup d'affinité avec les sépidies. Sa bouche en bec est entourée de 4 bras, qui sont cependant quelquefois en plus grand nombre, et qui se terminent en forme de doigt, saisissent la proie de l'animal et ressemblent assez à une fleur. Ces bras sont pourvus d'une pellicule, qui sert de voile, quand il se trouve sur la superficie de l'eau, pendant qu'il s'enfonce la tête la première jusqu'au fond de la mer, et qu'il porte sa coquille. On mange le nautilaire aux îles Molluques, quoique sa chair soit dure. On faisait autrefois de son écaille les plus jolis gobelets., Fig. 3. Le Spirulaire. (Spirularius.), Ce ver qui appartient aux conchyles, connues sous le nom de Nautilus spirula, a été récemment analysé par Péron. Semblable aux sépidies, il a à son corps deux conchyles, Fig. 3. c et d, qu'il peut presque entièrement recouvrir de deux pellicules rondes, (Fig. 3 a et b), adaptées au bas. Monsieur Péron trouva cet animal, se soutenant, quoique mort, sur les ondes au milieu du grand Océan, à une distance infinie des côtes,, Fig. 4. et 5. Les Hyales. (Hyalea.), Ces animaux habitent les conchyles que l'on conserve dans les cabinets sous le nom de Anomia tridentata. Ce sont les mollusques marins, dont le derrière reste dans la coquille, pendant qu'ils nagent dans la mer par le moyen des excroissances en forme de nageoire situées sur le devant du corps. Fig. 4 a représente une Hyale du côté où la conchyle est convexe et Fig. 4. b du côté où elle est unie, Fig. 4. c l'animal sorti de sa coquille et les nageoires déployées. C'est au milieu de la grande nageoire que se trouve l'ouverture de la bouche, qui après s'être convertie en un long oesophage, en un estomac court et cylindrique et en un boyau qui aboutit au foie, se termine du côté droit du cou en anus. Fig. 5. représente une Hyale que Mr. Péron a apportée de la mer du sud (Hyalea australis), mais qui diffère peu de la précédente., Fig. 6 La Firole. (Pterotrachea.), Cet animal imparfaitement décrit et figuré pal Forskaohl est à demitransparent; il a à la tête deux yeux et une trompe; le corps et la queue sont pourvus de nageoires, et c'est dans la méditerranée qu'on l'a trouvé., Fig. 7. Le Pneumoderme atlantique. (Pneumodermis atlantica.), Ce ver est du nombre des mollusques marins nus. Le corps est ovale et peut avoir un pouce de long. Les organes de la respiration consistent en deux petites nageoires vésiculaires, placées tout près de la tête, et en quelques nervures de feuilles adaptées à l'extrémité qui est opposée à la tête. La bouche est pourvue de deux petites lèvres et de deux huppes de barbillons qui se retirent à volonté. C'est Péron qui a trouvé le Pneumoderme dans l'Atlantique et c'est cuvier qui l'a analysé. Fig. 7. a le représente par devant; Fig. 7. b, par derrière; et Fig. 7. c du côté droit, la tête en bas, pour rendre les nervures plus visibles.