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Merkwürdige Gräser
Beschreibungstext fre
Plantes. CLXVI. Vol. X. No. 38., HERBAGES REMARQUABLES., Fig. 1. La Pteride aquiline. (Pteris Aquilina.), Cette fougère, assez commune dans toute l'Europe, abondante dans nos forêts et surtout dans celles où l'on a fait des coupes récentes, ainsi que sur les montagnes exposées au soleil, se fait remarquer par sa-hauteur considérable et doit peut-être passer pour la plus grande des fougères;d'Allemagne. Il sort de la racine, qui est rampante, épaisse, d'un jaune noir, et qui pénètre très-avant dans la terre des tiges isolés, coriaces, sillonnés, durs, d'une, aune et même quelquefois de 5 pieds de haut, souvent de la grosseur du:petit doigt» lisses, roides et couleur de paille, qui forment en s'étendant un feuillage plat qui, large de o pieds, est d'un vert - jaune pâle, sec, dur et assez roide. Le long de la bordure des feuilles, le bord se recourbe en dessous et forme par là un ourlet, qui cache la sleur, ce qui lui a fait donner le nom de Pteris ou fougère à ourlet. On apperçoit au-dessous du rebord la Semence, qui consiste en une quantité de petites graines, mais en général ce n'est pas par celle-ci que. cette'fougère se propage. Quand on coupe en travers la tige insérieure ou même la racine, on apperçoit deux lignes, qui serpentent et figurent assez bien la doubla aigle et même, suivant qu'on fait l'incision, les lettres J. C. (Jésus- Christ); ce' qui lui a fait donner encore le nom de racine de JésusChrist. En plusieurs endroits on l'emploie en litière, ou combustible et eu bourre. Sa vertu astringente la rend propre h la tannerie y et à, défaut de la véritable racine de sougèïe, on la donne contre le ver solitaire. Elle est surtout très-importante pour la préparation de la potasse., Fig. 2. Le Polypode vulgaire dont les racines sont appelées réglisse des bois. (Polypodium vulgareL.), Cette fougère, assez commune en Europe, qui croît dans les forêts montagneuses, dans les fentes, àes rochers et sur les vieux murs, se nomme aussi réglisse sauvage. La racine, de la grosseur d'une plume d'oie, est noueuse et recouverte d'écaillés brunes. Il en sort des frondes simples à demi pennés, qui ne sont guère plus gros qu'ils le sont sur notre planche,, et qui sont portés par une tige assez courte. Ils sont unis, veinés et d'un beau vert. Le dos est parsemé de très-jolis petits monceaux de semences, qui sont ronds et d'un brun jaunâtre, dont chacun peut avoir la grosseur d'un grain de moutarde. Privés de voile, ils sont à hu, ce qui fait que le genre de Polypodium acquiert son caractère. La capsule, qui se fend ensin en travers, répand ses semences sines et réniformes, qui, d'après le calcul de Lindsay, dépassent le nombre de 60 millions. La racine de cette fougère est d'un goût acre, mais à la fois très-doux, et s'emploie souvent à la place de la réglisse.