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 Eydechsen




Beschreibungstext fre


Amphibies IV. T. I. No. 24., LÉZARDS., La race des Lézards est fort nombreuse, car le crocodile même en fait partie; et quelque terribles que ces animaux paraissent au plus grand nombre des hommes, il es cependant vrai, qu'ils sont pour la plùpart fort jolis. C'est d'ailleurs un prejugé que de les croire venimeux; car il n'y en a tout au plus que deux espèces qui soient reconnues pour telles; tandis qu'il en est plusieurs, p. e. le Léguan, qu'on mange comme des morceaux délicats., No. 1. Le Leguan, ou le grand Lézard à peigne., Cet animal est naturel aux Indes, et surtout à l'ile de CuralTao. On le nomme lézard à peigne, parcequ'il a depuis la tète jusqu'à la queue un rang depiquans fort durs, qui ressemblent à un peigne. Sa couleur est bleuâtre et sa queue entrecoupée d'anneaux bruns. Sa peau est partout recouverte de petites écailles luisantes. Il le tient sur les rocs au bord de l'eau, et se nourrit d'insectes aquatiques. C'est sans doute afin qu'il pût se cramponner aux pierres et aux rochers que la nature l'a pourvu de si longues griffes. Sa chair est fort tendre, blanche et de bon goût; elle pourrait passer pour la chair de poule la plus tendre; aussi en fait-on grand cas dans les Indes. Il a sous le cou un lambeau de chair semblable à la crête d'une poule, et de chaque côté des verrues luisantes comme des perles. Il est ovipare et se propage par le moyen des oeufs qu'il pond., No. 2. Le Chaméléon., On le met au nombre des lézards, quoiqu'il en diffère à plusieurs égards; car il est vivipare et ne pond point d'oeufs. Il se trouve dans le Bengale et les autres paya chauds. Cet animal doit surtout sa célébrité à ce qu'il change continuellement et très vite la couleur de son corps, qui e' proprement d'un gris bleuâtre; ce qui arrive souvent jusqu'à vingt fois dans une minute, de sorte qu'il parait quelquefois tout à fait bigarré et de diverses Couleurs. Il a sur la tête un chaperon de la forme d'une coisse, de grands yeux faillaus hors des orbites et environnés d'un grand anneau; un filet dentelé en forme de scie s'étend le long de son dos et sous son ventre. Il se nourrit principalement de mouches, qu'il prend avec beaucoup d'adresse, par le moyen de sa grande langue qu'il lance comme un trait, se pouvant lui-même se mouvoir que fort lentement. Du reste il n'est aucunement nuisibie. Il n'est pas vrai qu'il prenne toujours la couleur de l'objet auprès duquel il se trouve. Le changement subit de ses couleurs vient de la circulation des humeurs de son corps., No. 3. et 4. La Salamandre., Si l'on en croit une fable ancienne et fort répandue, la Salamandre peut vivre dans le feu. Voici ce qui vraisemblablement y a donné lieu. La Salamandre à la peau lisse, et ses pores étant fort ouverts, il en sort, quand l'animal est pressé ou placé sur des charbons, une liqueur laiteuse assez abondante, qui aura peut être éteint charbons, et fait que la Salamandre ait pu vivre quelque tems dans le feu. Au reste cet animal n'est aucunement venimeux ou nuisibie; il aime les lieux humides, et se tient volontiers dans vieilles masures, et sous les racines des arbres. Il en existe plusieurs espèces différentes, et dans toutes les parties du monde. Le No. 3. nous en offre une des Indes orientales; elle est grise et rayée de jaune. Celle que représente la figure 4. est la Salamandre d'Allemagne; elle est noire et parsemée de tàches couleur d'orange.