Forschungsreisende

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Forschungsreisende
Forschungsfrage Welche Forschungsreisende werden in Bertuchs Bilderbuch erwähnt?



Mungo Park (1771-1806)

Wikipedia wikidatalink Nationalität: Engländer Reisen: Afrika, Gambia, Niger Reisezeit: 1795-1797, 1805-1806

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Giovanni Battista Belzoni (1778-1823)

File:Belzoni1.jpg Wikipedia wikidatalink Nationalität: Italiener Reisen: Ägypten, Kairo, Theben, Edfu, Philae, Elephantine, Abu Simbel, Karnak, Gizeh, Oase Siwa, Rotes Meer, Afrika, Marokko, Benin Wann: 1814-1822

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 DateinameBeschreibungstext
Ad00341 01 041a/freArchitecture, I. T. I. No. 39.
ORIGINE ET PROGRES DE L'ARCHITECTURE.
Less premiers hommes habitèrent vraisemblablement les autres des rochers, dans les endroits où }a terre leur en offrait, et dans les pays plus chauds ils le retirèrent sous les arbres et les buissoris tous- fus, pour s'y mettre à l'abri de la chaleur du so- leil, et des injures du tems. Mais des qu'ils commencèrent à former des sociétés, qu'ils cher- chèrent à siitisfaire à leurs besoins par le moyen des arts, et se reunirent en familles- ils commen- cèrent ausfi à sc consini're des maisons, lurtout dans les contr es les plus sroides des diss. rentes parties de la terre.
No. 1. Origine de l'Architecture.
La forme originaire et imparsaite des mai- sons, qui par la suite donna lieu a la noble archi- tecture des Grecs et des Romains, naquit vrai- semblablement de l'arrangement, que nous allons décrire. On coupa de la même longueur des troncs d'arbres bruts; ou les placa la même distance les uns des autres, pour tenir lieu des colonnes, sur des pierres dispol es en quarr, on en environna la partie fnperieure de cordes d'écorce d'arbres pour les empêcher de fe fendre, et on les recouvrit d'une pierre platte et mince (sig. a); on reunit alors ces colonnes par /j. architraves; sur lesquelles ou pla- ca des poutres pour former le lambris, puis on dnila obliquement sur ces poutres des solives, qu' en reunit parties lattes et on couvrit ce toit, de ro- ssaux, de joncs ou d'écorce d'arbre; on mura en- suite, avec des pierres plattes et unies, les inter- valles vuides des colonnes, pour donner la caba- ne des parois folides. Ce fut probablement delà sorte que naquit la forme de la premi remaifon, et le premier ordre de Colonnes (sig. a.) compo- sées de simples troncs d'arbres. Mais les Grecs et les Romains indmîvicr. x, sormèrent leur belle ar- chitecture de cette forme simple et brute, et les architectes en ont divife les formes élégantes en ein a formes principales d'ed'iices, qu'on appelle Ordres d'architecture' et qu'pn reconnaît fur-tout attxchapiteaux, aux proportions et aux moulures de leurs colonnes; trois de ces ordres doivent leur origine aux Grecs, et les deux autres aux Romains. Comme ils etoint surtout d'ufage dans les tem- ples, i! sera plus facile de les reconnoitre aux 5 frontispices de temples, ci-deflus représentés.
No. 2. Ordre Toscan.
Cet ordre, qui prit naissance chez le« Ro- mains, est le plus bas, le »lus iimpie et le plus lourd de tous; les architectes ne l'emploient qu* aux étages insérieurs des édisices magnifiques. La sig. b. représente le chapiteau de ses colonnes.
No. 3. Ordre Dorique.
C'est le plus ancien des trois ordres d'architect-: ure grecque; il a reçu son nom de Doras, R°* du Pélopon se, qui le premier en sit usage à un temple de lunon. Il est un peu plus levé, et moins grossier dans ses proportions que l'ordre toscan. Son chapiteau est representé fig. c.
No. 4. Ordre Jonique.
Le sécond ordre d'architecture grecque reÇul son nom du célèbre temp'e de Diane en Joujfi (province de la Gr ce), ou il parut pom la premie- re sois, liest plus lev et plus élégant dans seS proportions, que les deux prec dens. Les figures del é repr sén tent, de front et de profil, son cha- piteau, remarquable par sa doable volute.
No. 5. Ordre Corinthien.
C'est le troifi. '. me et en même tems le phi* beau, le plus léger et le plus légant de tous le9 ordres d'architecture grecque. La fis s. saitv"ois son joli chapiteau décore de feuilles d'Acanlh et de quatre volutes, de même que la fie. g. en m°n' tre l'origine, que Vitruve, ancien architecte ro- main, raconte de la manière fuivante. La no"1* rice d'une petite fille grecque, qui venait de mourir, remplit une corbeille des joujous de»0 nourrillon, les recouvrit d'une tuile, les p°rt sur son tombeau, et les pofa par hafard sur v pied d'acanthe. La plante s' leva autour s, la corbeille, et ses feuilles ayant rençoiijjg la tuile, furent contraintes de fe replier, habile Sculpteur de Corinthe. nomm CalltniaQr. ayant vu cette ligure, la trouva fi belle, qu ' sculpa en pierre, et en lit le chapiteau des. lonnes d'un nouvel ordre d'architecture, 9U nomma Corinthien.
No. 6. Ordre Romain ou Composite.
C'est le second ordre d'architecture romaine. Il parut pour la première fois à l'arc de triomphe de l'Empereur Titus, et se nomme composite, parce qu'il est effectivement compos des pieces et des proportions des ordres corinthien et ionique, comme le fait voir son chapiteau, (fig. b.). Du grand nombre de compositions, qu'où tenta par la suite dans l'architecture, celle-ci est la seule qui se soit conservée, et que les architectes employent encore de nos jours dans les edifices somptueux.
Ad00341 01 050a/freQuadrupèdes XIII. T. I. No. 48.
HUIT SORTES de Guenons.
IL a déjà été dit au No. 8. du sécond cahier, qu'on divise ordinairement les singes en trois espèces principales, savoir:
1.) en Singes qui sont sans queue,
2.) en Babouins qui n'ont qu'une queue courte,
3.) en Guenons qui ont la queue longue.
On a donné quelques espèces de Singes et de Babouins, au dit No. 8. et voici différentes sortes de Guenons à longue queue.
No. 1. Le Malbrouck.
Le Malbrouck est naturel au Bengale; il a à peu prés un pied et demi de longueur, et marche la plupart du tems à quatre, comme lé sont presque toutes les Guenons. Il se apprivoise facilement.
No. 2. Le Macaque.
Ces Guenons vivent en troupes sur les còles occidentales de l'Afrique. Elles sont de la taille du Malbrouck, et sont de grands dégâts dans les champs de riz et de millet des Nègres. Les Macaque sont fort drôles; leur cri ordinaire est hah! hah! Lorsqu'ils vont fourrager, ou lorsque, pendant la nuit, ils reposent dans les forets, ils ont soin de placer des sentinelles, pour les avertir de l'approche de l'ennemi, et qu'ils punissent de mort, quand elles dorment ou manquent à leur devoir. Les Nègres les prennent au lacet, ou les tuent a coup de fusil, parce-qu'ils en mangent la chair cuite avec du riz, ou enfumée.
No. 3. La Diane.
La Diane vit au Congo et est a peu près de la grandeur d'un gros chat. Elle aime les noix et les racines sucrees; et se laisse aisement apprivoiser. Elle joue continuellement, seule ou avec d'autres animaux, et même avec les enfans, et est sans cesse en mouvement pendant le jour. Son cri ordinaire est, Greek!
No. 4. La Mône.
La Mône est originaire de Barbarie et de quelques contrées méridionales de l'Asie; elle a un pied et demi de hauteur, et est d'un naturel doux et docile. Elle mange, outre la nourriture ordinaire aux Singes, de la chair cuite, des fourmis, des araignées, des scarabées, et supporte le froid aussi bien que le singe ordinaire.
No. 5. Le Patas.
Celte Guenon, autrement dite Singe rouge a un pied et demi de long, et vit surtout au Sénégal, ou on la se trouve en grandes troupes.
No. 6. Le Talapoin.
Cet animal n'a qu'un pied de haut; il est fort drôle et originaire des Indes orientales.
No. 7. Le Callitriche,
qu'on appelle aussi Singe vert, parceque son corps est presque entièrement garni de poils d'un jaune verdàtre, se trouve en Afrique et au Cap vert. Les Callitriches vivent en troupes, et se tiennent sur les arbres, où ils sont si tranquilles qu'on a peine à les découvrir, la couleur de leur corps étant presque la mème que celle des feuilles. Ils se nourissent de fruits, et sont à peu prés de la grandeur d'un gros chat.
No. 8. Le Moustac.
Le Moustac a la face fort singulièrement marquée. Il a un pied de hauteur et vit surtout dans la Guinée.
Ad00341 01 078a/freHabillemens I. T. I. No. 76.
HOMMES D'EUROPE.
La race humaine est répandue sur toute la surface-de la terre, et sa nature est telle qu'elle peut Faccoulumer à tous les climats. La différence de ces derniers, et la diveriité des alimens a produit parmi les hommes des variétés singulières et remarquables, tant dans la hauteur de leur taille et la couleur de leur peau, que dans la nature de leurs cheveux et leur phifionomie; ou si l'on veut, cette différence a produit ce que nous appelions espèces d'hommes, dans les cinq parties de la terre. Tous les peuples connus de tous les tems et de tous les pays aussi bien que de tous les climats peuvent defeendre d'une seule et même fouche.
La hauteur la plus ordinaire de l'homme est de 5 pieds 4 ou 8 pouces; cette hauteur varie néanmoins beaucoup chez les différentes nations. Les Patagons, habitans de l'Amérique méridionale, considérés comme nation, sont les plus grands hommes que nous coimoif/ions; car ils ont 6 à 7 pieds de haut; les plus petits au contraire fe trouvent parmi les nations qui habitent vers les pôles; tels sont p. e. les Esquimaux, les Groenlandois, les Lapons, les Samoïedes, les Ostiaques, et les Pécherais, qui n'ont pas plu3 de 4 pieds de hauteur.
L'homme vient au monde tout nu; la nature ne lui donne aucun vêtement; de la vient que de tems immémorial il f'est fait des habits, soit pour se garantir de l'intemperie des saisons, soit pour se parer, soit enfin par pudeur, pour couvrir certaines parties de son corps. Il n'y a qu'un très petit nombre de nations entièrement fauvages, qui aillent toutes nues. Elles se sont presque toutes choisi de certaines formes de vltemens, qu'elles conservent toujours, et qu'on nomme pour cette raison costumes ou habillemens nationaux. Il en existe un très grand nombre, que nous donnerons successivement. Nous nous contenterons pour le présent de représenter des hommes de 5 parties du monde, et quelques uns de leurs principaux habillemens, pour en faire voir la différence.
Européens.
Fig. 1. et 2. François.
Les deux sexes en grande parure. Le Costume François est devenu depuis longtems l'habillement dominant des personnes les plus distinguées de presque toutes les nations de l'Europe; parcequ'autrefois les modes françoises avoient, pour ainsi dire, force de loi partout.
Fig. 3. et 4. Anglois.
Les deux sexes en négligé. L'habillement anglois est plus favorable à la santé et plus commode pour vaquer à ses affaires que le francois. Depuis quelque tems il est aussi généralement adopté dans l'Europe que celui des François l'etoit auparavant.
Fig. 5. Montagnard Ecossois. Dans le costume militaire de sa nation.
Les montagnards Ecossois, ou les habitans de la haute Ecosse, forment peut-être la nation la plus ancienne et la moins mélangée de l'Europe; car ils descendent directement des anciens Calédoniens. Une des particularités de leur habillement est, qu'ils ne portent jamais de culottes, mais un simple tablier, qu'ils nomment Kelts. Ils ont a leur ceinture une grande bourse de peau de chien marin, qui pend devant eux, et leur tête est couverte d'un bonnet garni d'un plumet.
Fig. 6. et 7. Turcs.
Ils sont tous deux de condition et richement habillés. Les hommes et les femmes portent de longues culottes fort larges, qui leur descendent jusque à la cheville des pieds. Leur habillement est incommode dans bien des cas.
Fig. 8. et 9. Samoïedes.
Les Samoïedes sont le peuple le plus septentrional de l'Europe, car ils habitent la Russe européenne et les bords de la mer blanche jusqu'au 75eme degré de latitude septentrionale. Leur teint est basané, c. à. d. d'un jaune brun, et leur hauteur excède rarement 4 pieds. Leur habillement de la tète aux pieds est fait de peaux de rennés, et garni d'autres pelisses ou de bandes de draps de couleur.
Ad00341 02 043a/freMélanges VIII. Vol. II. No. 40.
MACHINES SIMPLES.
L'homme, par sa seule force physique ne pouryoit soulever qu'un fardeau très médiocre; mais il a sçu augmenter ses forces à l'infini, par le moyen de quelques instrumens composés, appelles Machines. On a donné le nom de Méchanique à la Science qui détermine les loix du mouvement des corps et de la eomposition des machines. La Corde, le Levier et le Plan incline sont les machines les pins simples, presque toutes les attires n'étant composées que d'elles. Je les représenterai ici dans toute leur simplicite, et j'expliquerai en même tems leur emploi par quelques comportions faciles.
No. 1. La Corde.
La Corde est la plus simple des machines: car elle n'est en quelque sorte que le prolongement du bras de l'homme. Elle n'augmente pas sa force, elle lui facilite feulement le moyen de l'employer a plus de distance, et sert en même tems de lien necessaire aux machines composées.
No. 2. Le Levier.
Parmi les machines simples la plus puisiante est le Levier, par lequel la force de l'homme peut £tre augmentée à l'infini. La plupart des autres machines, dont nous saisons usage journellement dans la vie commune, sont composées de leviers.
Chaque Levier est une ligne droite qui consiée en trois points essensiels, le point de la puissanec, le point d'appui, et le point de refistance. Ces trois points peuvent être transposés entr'eux de trois manières, et il en resulte trois especes de Levier, que la Mèchanique connoit; sçavoir
1. Le Levier du première genre, dans lequel le point à'appui efi entre la puissance et la résisiance, comme p. e. dans la balcule, dans le balancier, dans la tenaille etc. (fig. 2.)
2. Le Levier du second genre, dans lequel la résistance est entre la puissance et le point d'appui j comme p. e. dans la pince engagée sous une grande pierre, pour la lever, (fig. 3.)
3. Le Levier du troisième genre dans lequel la puissance est entre la résistance et le point d'appui; comme p. e. la sorce qui lève une échelle, ou un porte-lanterne. (fig. 4.)
Les leviers se retrouvent dans les opérations des arts les plus simples. Soulever un fardeau en s'aidant d'un sapport, (fig. 5.) ou porter une corbeille sur son épaule, au moyen d'un bâton qu'on tient par îe bout (fig. 6.), c'est employer un levier du premier genre. Porter un corps pesant à deux (Fig. 7.), c'est encore par un levier du second genre. La Poulie fixe et mobile, (fig. 9. et 10.) le Treuil et la Roue, (fig. 11.) le Cabestan (fig. 12.) ne sont que des machines composées de leviers et de la corde.
No. 13. Le Plan incliné.
Le plan incliné est placé au rang des machines simples, parce qu'en enlevant aux corps, que l'on fait glisser sur lui, une partie de leur poids, il aide conûdérahîement la puisiance; et parce que plusieurs autres machinés en sont composées. Le Coin p. e. qui entre par sorce dans un tronc (fig. 15. et 16.) et le send, n'est que la réunion de deux plans inclinés; et la Vis dans l'Ecrou (fig. 14.) n'est qu'un plan incliné roulé autour d'un cylindre.
Ad00341 03 097a/freMélanges XXXIi. Vol. III. No. 95.
SITUATION DES ENTRAILLES DANS LE CORPS HUMAIN.
La Tableau ci-joint ainsi que celui N. 99. contenu dans le cahier suivont réprésentent les Entrailles principales qui sont renfermées dans le corps humain; le vulgaire des hommes est assès imbécille pour qu'il lui répugne de les étudier dans jours détails, mais ces gens - là ne lavent pas que l'état de santé et de maladie de notre corps dépend principalement de ces différentes parties et que par conséquent leur connoissance particulière peut non feulement faire éviter un grand nombre de maladies, mais aussi les guérir avec plus de facilité. 1. La situation des Entrailles de la poitrine et du bas ventre. Nous voyons ici la poitrine et le bas ventre ouverts et toutes leurs Entrailles dans leur situation naturelle; il n'en manque que le brechet et la partie antérieure des côtes. Fig. 1) Le reste des côtes. 2) Une partie de la grande thyroide. 4) Le thymus couvert de graisse. 4) Le péricarde. 5) et 6) Le poumon droit. 7) et 8) Le poumon gauche. 9) Le diaphragme, qui sépare la cavité de la poitrine de celle du bas ventre. 10) et 11) Le foie. 12) Le fond de la véficule du fiel. 13) Le ligament suspensoire du foie. 14) Le ligament rond du foie. 15) L'estomac. 16) Le pylore ou la partie inférieure de l'estomac. 17) Le commencement du duodénum. 18) Une partie de la rate. 19) L'épiploon gastro-colique.
No. 2. Second aspect des cavités ouvertes de la poitrine et du bas ventre.
Dans cette figure on a oté une plus grande partie des côtes, que dans Fig. 1) et plus encore les poumons, la trachée-artère, la graisse et le péricarde; de sorte qu'on voit Fig. 2) le coeur. Fig. 3) l'oreillette du coeur. 4) Le ventricule gauche du coeur. 5) L'appendice de l'oreillette gauche du coeur. 6) La veine cave supérieure. (Les veines sont des vaisseaux sanguins, par lesquels le taug distribué jusqu'aux extrémités du corps est rapporté au coeur.) 7) et 8) La veine jugulaire droite et gauche de la poitrine. 9) L'artère pulmonaire, qui porte le sang aux poumons. (Les artères sont des vaisseaux sanguins, qui distribuent le sang jusqu'aux extrémités du corps où il est reçu par les ramifications des veines qui le rapportent au coeur.) 10) La crosse (ou courbure) de l'aorte par laquelle le sang est poussée dans le corps. 11) Le tronc commun de la carotide et sous-clavière droite. 12) L'artère carotide gauche. 15) L'artère sous -clavière gauche. 14) La glande thyroïde. 15) Le jéjunum, qui appartient aux boyaux déliés ainsi que 16) et 17) L'iléon. 18) 19) et 20) Le colon qui paroit ici renversè en dessus et qui fait partie des gros boyaux. 21) Une partie du colon iliaque ou de l's du colon. 22) Le ligament antérieur du colon. 23) 24) et 25) Le mésocolon. 26) Une partie du mésocolon.
Ad00341 04 015a/freMélanges L. Vol. V. No. 13.
FURIOSITES EGYPTIENNES.
Fig. 2. [sic.] Vue de la cime de la grande Pyramide de Gizé et de ses environs.
Fig. 2. Passage du second au troisième étage de la grand Pyramide.
Ad00341 04 015a/itaMiscellanea L. Tom. V. No. 13.
CURIOSITA D’EGITTO.
Fig. 1. La Cima della gran Piramide di Ghizza, colle sue viste.
Fig. 2. Passagio dal secondo al terzo piano nell‘ interno della Piramide.
Ad00341 05 077a/itaMisc. CXVII. Tom. VI. No. 75.
FESTA NAZIONALE DE RUSSIANI.
V'è tin costume nella Russia, secondo il acquisto deHe q'inli Tu messo un premio. Al quale la corte imperiale dà una festa alla segnale d'un cannone scaricato la plebe vi pb-be di Pietroburgo, ad occasioni solenni, corse rapidamente; la taffeta veniva acquisiccome conclusioni di pace, coronazioni e stata a pezzi ; le vivande si lanciarono verso matr;monj. La tavola qui aggiunta rappresen- tutti i lati ; una turba di rematori coraggiosi ta una tal festa, la quale ebbe luogo alla con- vinse le corna d'oro e per ciò un premio di clusione della pace fatta colla Svezia, nel 1790. 100.rubli. Le piramidi essendo vote, alcune Davanti al palazzo imperiale da verno erano fontane, non guari distanti, cominciarono a costrutti due alti palchi, a guisa di piramidi, spruzzolare fuori del vino bianco e rosso, di 20 braccia d'altezza, (Fig.. 1.) i cui sea- (Fig. - 2-) La plebe- vi corse in grandissima lini, giranti tutto d'intorno, erano imban- folla, raccogliendo in capelli la deliziosa bediti di vivande e di pastume d'ogni genere, vanda e presentandola in giro a' vicini. AiSopra ciascuno era posto un bue intiera- cuni Russiani di bassa estrazione anzi s'armente arrostito, donde l'uno aveva le corna rampicarono sulla fontana medesima per codorate e l'altro inargentate. Le piramidi gliere il getto di vino tutto intiero; ma una erano del tutto coperte di taffeta "rosata, di »ciringa ben applicata rinfrescò il bevitore modo che soltanto spiccavano le corna, sull' troppo ardito, rispignendolo ne' suoi limiti.
Ad00341 06 009a/engGarments. XII. Vol. VII. No. 7.
PERSIAN GARMENTS.
The inhabitants of Persia are hère represented in their différent. garmenls. The Persians are lively, addicted to pleasures, and a little frivolous ; but for ail that more sociable and more compassionate strangers than their neighbours, the rude and distrustful' Turks. They are middlesized, rather lean than fat, but of a vigorous and healthy constitution. Though the Mahometan is the prédominant religion, yet they tolerate many other sects, as the Gebers, vvho adore the fire. From the simple dress of the Curdes, (Fig. . I.) a half savage, rapacious and mountaineer people of West-Persia, we make the transition to the garments of the Persians.
Fig. 2. A Persian of a middle condition, in the summer-habit.
The garments of the Persians are long, vvide, and party - coloured, after the oriental fashion., The rieh wear precious silkstuffs, richly bordered with gold, silverand gems. The Persian hère portrayed wearg a sîiirt of red silk, over it a wai.ucoat and a vvide surtout, .that' descends tili to the ancle, being girded with a shawl. The head is covered with a cap, formed like a turban.
Fig. 3-4. Persian Women.
The clothes of the persian women are more agreeable than those of the men. They do not eut the hair, but cover the head either with a shawl, in the shape of a Veil, or twist it like a turban. Over the smock, which is open tili to the middle of the body, they wear a gown descending to the knee, and adorned with loops of gold and silver. The wide breeches are closely quilted and lined from the top to the bottom.
Ad00341 06 009a/itaVestimenti. XII. Tom. VII. No. 7.
VESTIMENTI PERSIANI.
Gli abitanti di Persia si vedono qui rappresentati ne' îoro differenti vestimenti. I Persiani sono naturalmente vivaci, leggieri, dediti al piacere; ma coh tutto ci ô più compagnevoli e pin. pieni di compassione verso degli stranieri che i-loro vicini, i Turchi rozzi e diffidenti. Essi sono di mezzana grandezza, più magri'che grassi, ma per. altro robusti e sani. Benche il Maomettismo sïa la religione dominante, pure vi si tollerano moite altre sette, p. e. i Guebri, che adorano il fuoco. Dalla semplice vestitura de' Curdi, (fie. 1.) popolo montanino, mezzo selvaggio e malandrino délia Persia occidentale, facciamo la transizione a' vestimenti de* Persiani.
Fig. 2. Persiano di condizione mezzana, in abito da State.
Il' vestito de' Persiani è alla orientale, ciô h lungo. largo ed a più colori. I riecht ne ' portano sioffs preziosé di seta, riccamente guernite d'oro d'argento e di gemme. Il Persiano qui effîgiato ha indosso üna camiciadi seta; rossa; al dissopra di questa una ©as miciuola ed inoltre una lagra sopravveste che gli discende sino al malîeolo, essehdo cinta d'un drappo. La testa è côperta d'una berretta, in forma di turbante.
Fig. 3. e 4. Donne Persiane.
La vestitura délie Donne persiane è più aggradevole e più leggiere di quella degli uominj. Esse non tagïiano i capegli, ma. coprono la testa d'una ciarpa a vélo, ovvero ï'awolgono a guïsa di turbante. Sopra là camicia, apèrta sïno a mezza vita', portano una roba discendente sino al ginocchïo ed adorna di cappi corsoj d'oro e d'argento. I calzoni larghi sodamente si trapuntano e si foderano d'alto a basso.
Ad00341 06 080a/freCostumes XX. Vol. VII. No. 78.
COSTUMES TURCS.
Fig. 1. Trois Femmes des îles de la Grèce.
Vous voyons ici trois femmes de Chio, Samos et Mitylene (autrefois Lesbos) ; ces îles sont voisines l'une de l'autre, et toutefois le costume de ces femmes est bien différent. Celle du milieu, qui est de Samos, a à-peuprès, le costume turc, comme le démontrent les pantalons larges dont elle est vêtue ; on croit voir au contraire dans celle de Mitylene, qui est à droite, une paysanne européenne joliment habillée, Celle de Chio est figurée ici, en habits ordinaires, pendant que celles que représente la planche précédente sont figurées dans leurs plus beaux atours. Dans ces îles les femmes grecques s'arrogent le droit de porter des pantouffles jaunes, privilège que les turcs se sont en quelque sorte réservé.
Fig. 2. Femmes turques.
Lé second groupe représenté ici rend très»ensible la différence qu'il y a entre les femmes grecques et les femmes turques. Elles sont figurées à côté l'une de l'autre dans les vêtements ordinaires qu'elles portent dans les villes, lorsqu'elles sortent publiquement. Les femmes turques ont le front et le menton voilés, pendant que la femme grecque a le visage entièrement découvert.
Fig. 3. Femmes Druses.
Ces deux femmes Druses sont des environs du Libanon. Les Druses forment une secte séparée de la vraie musulmane; le ]uge Hakem en fut un cruel réformateur. Les Druses sont un peuple cultivateur. Les femmes
Fig. urées ici sont occupées à moudre du blé entré deux pierres dans un moulin à main,
Fig. 4. Femmes turques d'Asie occupées à faire du pain.
Leur pain est sans levain ; c'est une tourte platte que l'on place sur les pierres brûlantes et qui se détache d'elle-même lorsqu'elle est cuite. La boulangère fume du tabac, ainsi que presque toutes les femmes turques.
Ad00341 07 027a/freAmphibies XXXIV. Vol. VIII. No. 25.
DIVERS ESPÈCES DE RAINETTES EXOTIQUES.
Fig. 1. Rainette lactée. (Hyla lactea. Daud.)
Cette Amphibie existe en Amérique; elle a la "longueur d'un pouce quatre lignes ,- la peau d?un blanc de. crème, avec une ligne d'un brunâtre clair , allant des narines jusqu'aux yeux., Les pieds antérieurs ont quatre doigts demi pal-' mes, pourvus au bout dés pelpttes visqueuses.
Fig. 2. Rainette hypocondriale. (Hyla hypochondrialis. Daud.)
Cette Rainette existe à Surinam; le corps. 'est d'un gris bleuâtre en dessus, et blanchâtre en dessous. Les ssancs et les côtés extérieurs . des membres ont des bandes transversales brunes sur un fond jaune pâle. Les doigts des pieds antérieurs et postérieurs sont fendus. La longueur est de près d'un pouce et demi.
Fig. 3. Rainette réticulaire. (Rana venulosa. Daud.)
La patrie de cette Rainette est dans la partie méridionale des Etats unis de l'Amérique. Elle a la longueur de quatre pouces. Les miles se distinguent par une vessie vocale jaune et très saillante..derrière chaque oreille. , Le. dessus, du corps est d'un ï ou géâtre clair'; lé dessous--d'un blanc -jaunâtre. Les pieds antérieurs à quatre doigts fendus, les postérieurs à cinq demi-palmes.
Fig. 4. Rainette beuglante. (Hyla boans. Daud.)
Elle a la longueur de près de deux pouces, lé dessus du corps d'un blanchâtre nn peu cen-dré avecjies bandes transversales d'un brunrougeâtre pâle ; le dessous blanchâtre ;: Jes quatre doigts des pieds antérieurs fendus, ceux des postérieurs demi-palmés. Elle existera Suri»nam.
Fig. 5. Rainette rouge. (Hyla rubra. Daud.)
Cette Rainette habite également le Surinam; elle n'a que quatorze lignes, de longueur. Sa couleur est brun - rouge en dessus, avec deux lignes longitudinales d'un cendré pâle; le dessous du corps blanchâtre.,. un peu teint ça et là de rougeâtre pâle. Les^ doigts des pieds comme à l'espèce précédente.
Ad00341 07 034a/frePlantes CXLl. Vol. VIII.No. 32.
LE GENEVRIER. (Juniperus communis.)
Cet arbrisseau, qui est généralement connu, aime a couvrir nos arides montagnes. Il forme, selon la variété du soi et du climat, tantôt un arbuste ' d'un pied d'élévation au-dessus de la terre , tantôt un grand arbre dont le' tronc devient gros et fort à proportion de, sa hauteur. Il est garni de seuilles aciculaires, c'est-à-dire arrondies, un peu longues et pointues par le bout. Il est toujours vert. L'un de ses troncs porte des baies, tandis que l'autre ne porte que des fleurs. Ces baies ne mûrissent pas, comme les autres fruits, dans' l'espace d'une année ; elles ne parviennent k leur perfection que dans le cours de la troisième^ année : c'est pourquoi vous trouvez toujours sur le même arbrisseau des baies toutes petites, de grosses encore vertes,' et d'autres baies bien mûres-qui, comme l'on sait, sont noires. Elles ont, aussi bien que toutes les parties de l'arbuste, une odeur balsamique et résineuse et un goût d'aigre-'doux 'qui n'est : point désagréable. Les grives, les gelinottes' de bois en .sont friandes; et les hommes en savent tirer parti, pour toutes sortes de préparations chimiques et médicinales. Le suc du genévrier passe pour être un excellent sudorifique, ainsi que l'huile qui s'extrait dès baies comme le suc.. Tout le monde sait qu'on emplpie aussi les fruits du genévrier pour en composer une "bois-f son et, un parfum regardés comme de bons préservatifs contre les maladies contagieuses., Le bois de genévrier fin,- dur et odorisérant, s'emploie à divers ouvrages; et autrefois il. servait de médicament ainsi que ses rejetons. Mais aujourd'hui le bois et les baies ne servent guère qu'en fumigation.
Ad00341 08 004a/freVers. XXVIII. Vol. X. No. 2.
MOLLUSQUES CURIEUX.
Cette planche nous représente des masses curieuses animales, où se trouvent réunies en grand nombre dos animaux 1res petits, qui ont des rapports, assez marquants avec les ascidies (et dont un individu isolé est représenté sous b. à coté de cha,que figure). A l'exception du Pyrosoma qui nage,en liberté, tontes les autres masses sont sessiles, o'est a dire fixés au sol.
Fig. 1. Le distome, rouge. (Disloma rubrum.)
C'est une masse commune sessile, demicartilassiueuse, dans laquelle se trouvent des groupes de 3 à 12 animaux, de 2 lignes 'de long, assez semblables anx ascidies, lesquels paroissent ici comme des points. Le distome est d'un rouge violet, jaune et pourpre. Il se trouve dans les. mers Européennes.
Fig. 2. La sigilline australe. (Sigillina australit.)
Des animaux de trois lignes de long, couleur de rouille sont comme encaissé-dans un corps commun, élevé en cne grêle, diaphane avec une faible nuance vert jaunâtre. Cette sigilline est indigène à la côte de la Nouvelle-Hollande.
Fig. 3. Le Synoïque de Phipps. (Synoïcum turgens.)
Dans un cylindre solide, cartilagineux, cendré, de 12 à 15 lignes de long, se trouvent de 5 à 7 animaux, à orifice brun, qui sont placés en cercle. Chacun de ces animaux peut avoir de 8 à 9 ligues de long. Il se trouve sur les cotes de Spitzberg.
Fig. 4. Aplide lobé. (Aplidium lobalum.)
Le corps commun est cartilagineux, d'un gris cendré, de formes très diverses et occupé par denombreux groupes d'animaux qui tiennent ensemble, et qui ont à peu près une ligne de long et dont l'orisice est jaune. Habite le golse- de Suez et la méditerrannée sur les côtes d'Egypte.
Fig. 5. Aplide caliculé. (Aplidium caliculatum.)
C'est une masse de corps à demi cartilagineuse, luisante, d'un vert jaunâtre, conique, de 3 à ù, pouces de haut, occupée par des groupes isolés d'animaux, dont l'orisice sigure un petit calice. Ou le trouve sur les côtes de l'Europe.
Fig. 6. La Polycline constellée. (Polyclinum consttllaturn.)
Une masse de corps gélatineuse de 18 lignes de long, d'un pourpre brun- soncé, sur laquelle une quantité d'animaux sorment par la place qu'ils occupent une espèce de rayon, et sont groupés de manière que l'orisice commun est bordé de sranges loussatres. Elle se trouve sur les côtes de l'ile de France dans les Indes orientales.
Fig. 7. Le Didemne blanc. (Didonum condidum)
Le corps coriace, étendu en croûte mince, opaque d'un blanc de lait, dans la quelle les groupes d'animaux sont très-près- les- uns des. autres. Les animaux ont à peine § ligne- de long. Le Golse de Suez est sa patrie.
Fig. 8. Eucélie hospitalière. (Eucoelium hospitalilium.)
La masse gélatineuse, d'un gris pâle, est occupée par des groupes d'animaux d'une demi-ligne de long, qui se présentent comme des points d'un blanc-rougeâtre.
On la trouve également dans le Golfe de Suez;
Fig. 9. Le Botrylle polycycie. (Botryllus polycyclus.)
La masse commune est cartilagineuse ou gélatineuse, demi transparente, d'une cendré clair, et les groupes d'animaux-sont placés sur des lignes qui sorment des espèces d'anneaux, et sont bleus
Il se trouve dans les mers de l'Europe sur divers végétaux et animaux marins.
Fig. 10. Le Botrylle de Leach. (Rotryllus Leachii.)
Corps sormant une croûte gélatineuse, un peu épaisse, hyaline avec une teinte de rouge violet, dans laquelle se montrent de nombreux groupes d'animalcules comme des points blancs. Il se trouve sur les côtes d'Angleterre.
Fig. 11. Le Pyrosome géant. (Pyrosoma giganteum.)
Des qu'on a connu par Pérou le Pyrosome qui porte son nom, et qui est figuré dans le VIII. vol. de notre porte—feuille d'enfants, planche Nr. 30. ou en a trouvé plusieurs autres, dont l'un d'eux est ici dépeint Le corps commun qui nage en liberté est un tuyau gélatineux cylindrique ou plutôt conique de plus d'un pied de long, d'une couleur bieuâtr-> et presque brunâtre, ouvert à sa giosse extrèmilé, et dont la sursace est couverte de nombreux appendices; Les animaux sont placés sur l'axe commune dans une direction perpendiculaire, en lignes circulaires, et sont bruns soncés oh bleus.
Ad00341 08 009a/frePoissons. LVIl. Vol. X. No. 7.
POISSONS CARTILAGINEUX TRÈS-SINGULIERS.
Fig. 1. L'ammocète rouge. (Ammocoetus ruber.)
Ce poisson, très-assiné avec les lamproies, qui fait partie de ceux qui réunissent les poissons avec les vers, peut avoir 7 pouces de long; il est rouge, mais cette couleur est plus pâle sur le ventre que sur le dos. Les yeux sont placés sous la peau, et sont si petits que les pêcheurs nomment ce poisson l'aveugle.
Ce poisson a été pris à l'embouchure de la Seine, où il se creuse un trou dans le sable.
La figure secondaire b représente la tête par en bas ainsi que les cavités des organes, par lesquels le poisson respire, les ouïes, rendues sensibles par la dissection.
La figure c ne représente que la tête par «n haut, de sorte qu'on voit l'éveut.
Fig. 2. Le Baliste velu. (Batistes hispidus.)
Cette espèce de Baliste (comparez Vol. VIII. No. 35.) est d'un brun jaune, couvert de soies fines et de longs poils. A la place de la première nageoire du dos, il n'a que deux aiguillons, dont l'un très-marqué et l'autre à. peine perceptible.
On l'a trouvé dans la mer des Indes.
Fig. 3. Le Callorhinque antartique. (Chimaera antarctica.)
Nous voyons ici une représentation, plu» exacte du poisson figuré Vol. IX. No. 4. et surtout de sa tête qui est étrangement sorméej à laquelle tient une masse insorme de chair, qui pend en forme de crochet sur la bouche, et cette dernière, vu la position de ses dents, offre un coup-d'oeil tout particulier.
On le trouve sur les côtes occidentales de l'Amérique du Sud et sur les côtes de la Nouvelle- Hollande,
Fig. 4. Le Squale appendiculé. (Squalus appendiculatus.)
C'est une des plus petites, mais aussi des plus singulières espèces de requins, à cause des pellicules et appendices qui couvrent latête et le devant du corps; il est gris et parsemé de taches occulaires.
Ce requin a été trouvé sur la côte de la Nouvelle-Hollande.
Fig. 5. L'Hippocampe filamenteux. (Sygnatus filamentosus.)
Cet hippocampe a absolument la forme de celui qui est figuré Vol. II. No. 16. et ne s'en distingue que par ses appendices singuliers.
Ad00341 08 020a/frePlantes. CLXIII. Vol. X. No. 18.
GRAMINÉES - REMARQUABLES.
Fig. 1. Flouve odorante. (Antoxanthum odoratum.)
Cette herbe se distingue de presque toutes les autres Graminées, en ce que ses fleurs n'ont que. deux étamines, pendant que les sseurs de la plupart des autres en ont trois.
Elle a la racine fibreuse, les tiges ten dres, hautes, garnies de feuilles courtes, d'une égale largeur, et pourvues de petits poils.
Cette herbe, commune dans les prairies d'un terrain sec, fleurit de bonne heure (aux mois de Mai et de Juin) et même deux fois par an. Elle fournit un fourrage très-nour-: lissant. Sèche, elle est d'une odeur agréable et balsamique, mais, en revanche, la racine est très-désagréable à l'odorat.
Passons aux figures secondaires: 1, représente un petit épi; 2 et 3, les parties du calice"; 4, la corolle; 5 et 6, le nectarium, avec les étamines; 7 et 8, le germe, avec les stylés.
Fig. 2. Le Vulpin genouillé. (Alopecurus geniculatus.)
Cette herbe, qui se plaît. dans les endroits humides et les marais, pousse de très-, bonne heure, et est très-recherchée des chevaux et des vaches. Elle a les racines fibreuses, longues et simples, et les tig'es branchues par le bas et garnies de plusieurs noeud»; aussi est-elle recourbée en forme de genou.
On lui a donné le nom de vulpin, parceque l'épi de la fleur a quelque ressemblance avec la queue du renard; il y a cependant une autre espèce, qui en a beaucoup plus.
Les figures secondaires 1—4 représentent les épis des fleurs et leurs parties isolées.
Ad07761 02 042a/freMelanges. VIII. Vol. II. No. 40.
MACHINES SIMPLES.
L'homme, par sa seule force physique ne pouryoit soulever qu'un fardeau très médiocre; mais il a sçu augmenter ses forces à l'infini, par le moyen de quelques instrumens composés, appelles Machines. On a donné le nom de Méchanique à la Science qui détermine les loix du mouvement des corps et de la eomposition des machines. La Corde, le Levier et le Plan incline sont les machines les pins simples, presque toutes les attires n'étant composées que d'elles. Je les représenterai ici dans toute leur simplicite, et j'expliquerai en même tems leur emploi par quelques comportions faciles.
No. 1. La Corde.
La Corde est la plus simple des machines: car elle n'est en quelque sorte que le prolongement du bras de l'homme. Elle n'augmente pas sa force, elle lui facilite feulement le moyen de l'employer a plus de distance, et sert en même tems de lien necessaire aux machines composées.
No. 2. Le Levier.
Parmi les machines simples la plus puisiante est le Levier, par lequel la force de l'homme peut £tre augmentée à l'infini. La plupart des autres machines, dont nous saisons usage journellement dans la vie commune, sont composées de leviers.
Chaque Levier est une ligne droite qui consiée en trois points essensiels, le point de la puissanec, le point d'appui, et le point de refistance. Ces trois points peuvent être transposés entr'eux de trois manières, et il en resulte trois especes de Levier, que la Mèchanique connoit; sçavoir
1. Le Levier du première genre, dans lequel le point à'appui efi entre la puissance et la résisiance, comme p. e. dans la balcule, dans le balancier, dans la tenaille etc. (fig. 2.)
2. Le Levier du second genre, dans lequel la résistance est entre la puissance et le point d'appui j comme p. e. dans la pince engagée sous une grande pierre, pour la lever, (fig. 3.)
3. Le Levier du troisième genre dans lequel la puissance est entre la résistance et le point d'appui; comme p. e. la sorce qui lève une échelle, ou un porte-lanterne. (fig. 4.)
Les leviers se retrouvent dans les opérations des arts les plus simples. Soulever un fardeau en s'aidant d'un sapport, (fig. 5.) ou porter une corbeille sur son épaule, au moyen d'un bâton qu'on tient par îe bout (fig. 6.), c'est employer un levier du premier genre. Porter un corps pesant à deux (Fig. 7.), c'est encore par un levier du second genre. La Poulie fixe et mobile, (fig. 9. et 10.) le Treuil et la Roue, (fig. 11.) le Cabestan (fig. 12.) ne sont que des machines composées de leviers et de la corde.
No. 3. Le Plan incliné.
Le plan incliné est placé au rang des machines simples, parce qu'en enlevant aux corps, que l'on fait glisser sur lui, une partie de leur poids, il aide conûdérahîement la puisiance; et parce que plusieurs autres machinés en sont composées. Le Coin p. e. qui entre par sorce dans un tronc (fig. 15. et 16.) et le send, n'est que la réunion de deux plans inclinés; et la Vis dans l'Ecrou (fig. 14.) n'est qu'un plan incliné roulé autour d'un cylindre.
Ad99998 01 050a/freQuadrupèdes XIII. T. I. No. 48.
HUIT SORTES de Guenons.
Il a déja été dit au No. 8. du second cahier, q'on divise ordinairement les singes en trois espèces principales, savoir: 1) en Singes qui sont sans queue, 2) en Babouins qui n'ont qu'une queue courte, 3) en Guenons qui ont la queue longue. On a donné quelques espèces de Singes et de Babouins, au dit No. et voici différentes sortes de Guenons à longue queue.
No. 1. Le Malbrouck.
Le Malbrouck est naturel au Bengale; il a à peu près un pied et demi de longueur, et marche la plûpart du tems à quatre, comme presque toutes les Guenons. Il est facile de l'apprivoiser.
No. 2. Le Macaque.
Ces Guenons vivent en troupes sur les côtes occidentales de l'Afrique. Elles sont de la taille du Malbrouck, et font de grands dégâts dans les champs de riz et de millet des Nègres. Les Macaques sont fort drôles; leur cri ordinaire est hah! hah! Lorsqu'ils vont fourrager, ou lorsque, pendant la nuit, ils reposent dans les forêts, ils ont grand soin de placer des sentinelles, qui les avertissent de l'approche de l'ennemi, et qu'ils punissent de mort, quand elles dorment ou manquent à leur devoir. Les Nègres les prennent au lacet, ou les tuent à coup de fusil, parce-qu'ils en mangent la chair cuite avec du riz, ou enfumée.
No. 3. La Diane.
La Diane vit au Congo et est à peu près de la grandeur d'un gros chat. Elle aime les noix et les racines sucrées; et se laisse aisément apprivoiser; elle joue continuellement, seule ou avec d'autres animaux, et même avec les enfans, et est sans cesse en mouvement pendant le jour. Son cri ordinaire est, Greck!
No. 4. La Mône.
La Mône est originaire de Barbarie et de quelques contrées méridionales de l'Asie; elle a un pied et demi de hauteur, et est d'un naturel doux et docile. Elle mange, outre la nourriture ordinaire aux Singes, de la chair cuite, des fourmis, des araignées, des scarabées, et supporte le froid aussi bien que le singe ordinaire.
No. 5. Le Patas.
Cette Guenon, autrement dite Singe rouge a un pied et demi de long, et vit surtout au Sénégal, ou on la trouve en grandes troupes.
No. 6. Le Talapoin.
Cet animal n'a qu'un pied de haut, il est fort drôle et originaire des Indes orientales.
No. 7. Le Callitriche
qu'on appelle aussi Singe vert, parceque son corps est presque entièrement garni de poils d'un jaune verdâtre, se trouve en Afrique et au Cap vert. Les Callitriches vivent en troupes, et se tiennent sur les arbres, où ils sont si tranquilles qu'on a peine à les découvrir, la couleur de leur corps étant presque la même que celle des feuilles. Ils se nourissent de fruits, et sont à peu près de la grandeur d'un gros chat.
No. 8. Le Moustac.
Le Moustac a la face fort singulièrement marquée. Il a un pied de hauteur et vit surtout dans la Guinée.
Ad99998 01 078a/freHabillemens I. T. I. No. 76.
HOMMES d'EUROPE.
La race humaine est répandue sur toute la surface de la terre, et sa nature est telle qu'elle peut s'accoutumer à tous les climats. La différence de ces derniers, et la diversité des alimens a produit parmi les hommes des variétés singulières et remarquables, tant dans la hauteur de leur taille et la couleur de leur peau, que dans la nature de leurs cheveux et leur phisiognomie; ou si l'on veut, cette difference a produit ce que nous appellons espèces d'hommes, dans les cinq parties de la terre. Tous les peuples connus de tous les tems et de tous les pays aussi bien que de tous les climats peuvent descendre d'une seule et même souche. La hauteur la plus ordinaire de l'homme est de 5 pieds 4 ou 8 pouces; cette hauteur varie néanmoins beaucoup chez les différentes nations. Les Patagons, habitans de l'Amérique méridionale, considérés comme nation, sont les plus grands hommes que nous connoissions, car ils ont 6 à 7 pieds de haut; les plus petits au contraire se trouvant parmi les nations qui habitent vers les pôles; tels sont p. e. les Esquimaux, les Groenlandais, les Lapons, les Samoïedes, les Ostiaques, et les Pécherais, qui n'ont pas plus de 4 pieds de hauteur. L'homme vient au monde tout nu; la nature ne lui donne aucun vêtement; de la vient que de tems immémorial il s'est fait des habits, soit pour se garantir de l'intempérie des saisons, soit pour se parer, soit enfin par pudeur, pour couvrir certaines parties de son corps. Il n'y a qu'un très petit nombre de nations entièrement sauvages, qui aillent toutes nues. Elles se sont presque toutes choisi de certaines formes de vêtemens, qu'elles conservent toujours, et qu'on nomme pour cette raison costumes ou habillemens nationaux. Il en existe un très grand nombre, que nous donnerons successivement. Nous nous contenterons pour le présent de représenter des hommes de 5 parties du monde, et quelques uns de leurs principaux habillemens, pour en faire voir la difference.
Européens.
No. 1. et 2. François.
Les deux sexes en grande parure. Le Costume François est devenu depuis longtems l'habillement dominant des personnes les plus distinguées de presque toutes les nations de l'Europe; parcequ'autrefois les modes françaises avoient, pour ainsi dire, force de loi partout.
No. 3. et 4. Anglois.
Les deux sexes en négligé. L'habillement anglais est plus favorable à la santé, et plus commode pour vaquer à ses affaires que le françois. Depuis quelque tems il est aussi généralement adopté dans l'Europe que celui des François l'etoit auparavant.
No. 5. Montagnard Ecossois. Dans le costume militaire de sa nation.
Les montagnards Ecossois, ou les habitans de la haute Ecosse, forment peut-être la nation la plus ancienne et la moins mélangée de l'Europe, car ils descendent directement des anciens Calédoniens. Une des particularités de leur habillement, est, qu'ils ne portent jamais de culottes, mais un simple tablier, qu'ils nomment Kelts. Ils ont à leur ceinture une grande bourse de peau de chien marin, qui pend devant eux, et leur tête est couverte d'un bonnet garni d'un plumet.
No. 6. et 7. Turcs.
Ils sont tous deux de condition et richement habillés. Les hommes et les femmes portent de longues culottes fort larges, qui leur descendent jusque'à la cheville des pieds. Leur habillement est incommode dans bien des cas.
No. 8. et 9. Samoïedes.
Les Samoïèdes sont le peuple le plus septentrional de l'Europe, car ils habitent la Russie européenne et les bords de la mer blanche jusqu'au 75eme degré de latitude septentrionale. Leur teint est basané, c.à.d. d'un jaune brun, et leur hauteur excède rarement 4 pieds. Leur habillement de la tête aux pieds est fait de peaux de rennes, et garni d'autres pelisses ou de bandes de draps de couleur.
Ad99998 03 097a/freMélanges XXXIi. Vol. III. No. 95.
SITUATION DES ENTRAILLES DANS LE CORPS HUMAIN.
La Tableau ci-joint ainsi que celui N. 99. contenu dans le cahier suivont réprésentent les Entrailles principales qui sont renfermées dans le corps humain; le vulgaire des hommes est assès imbécille pour qu'il lui répugne de les étudier dans jours détails, mais ces gens - là ne lavent pas que l'état de santé et de maladie de notre corps dépend principalement de ces différentes parties et que par conséquent leur connoissance particulière peut non feulement faire éviter un grand nombre de maladies, mais aussi les guérir avec plus de facilité. 1. La situation des Entrailles de la poitrine et du bas ventre. Nous voyons ici la poitrine et le bas ventre ouverts et toutes leurs Entrailles dans leur situation naturelle; il n'en manque que le brechet et la partie antérieure des côtes. Fig. 1) Le reste des côtes. 2) Une partie de la grande thyroide. 4) Le thymus couvert de graisse. 4) Le péricarde. 5) et 6) Le poumon droit. 7) et 8) Le poumon gauche. 9) Le diaphragme, qui sépare la cavité de la poitrine de celle du bas ventre. 10) et 11) Le foie. 12) Le fond de la véficule du fiel. 13) Le ligament suspensoire du foie. 14) Le ligament rond du foie. 15) L'estomac. 16) Le pylore ou la partie inférieure de l'estomac. 17) Le commencement du duodénum. 18) Une partie de la rate. 19) L'épiploon gastro-colique.
No. 2. Second aspect des cavités ouvertes de la poitrine et du bas ventre.
Dans cette figure on a oté une plus grande partie des côtes, que dans Fig. 1) et plus encore les poumons, la trachée-artère, la graisse et le péricarde; de sorte qu'on voit Fig. 2) le coeur. Fig. 3) l'oreillette du coeur. 4) Le ventricule gauche du coeur. 5) L'appendice de l'oreillette gauche du coeur. 6) La veine cave supérieure. (Les veines sont des vaisseaux sanguins, par lesquels le taug distribué jusqu'aux extrémités du corps est rapporté au coeur.) 7) et 8) La veine jugulaire droite et gauche de la poitrine. 9) L'artère pulmonaire, qui porte le sang aux poumons. (Les artères sont des vaisseaux sanguins, qui distribuent le sang jusqu'aux extrémités du corps où il est reçu par les ramifications des veines qui le rapportent au coeur.) 10) La crosse (ou courbure) de l'aorte par laquelle le sang est poussée dans le corps. 11) Le tronc commun de la carotide et sous-clavière droite. 12) L'artère carotide gauche. 15) L'artère sous -clavière gauche. 14) La glande thyroïde. 15) Le jéjunum, qui appartient aux boyaux déliés ainsi que 16) et 17) L'iléon. 18) 19) et 20) Le colon qui paroit ici renversè en dessus et qui fait partie des gros boyaux. 21) Une partie du colon iliaque ou de l's du colon. 22) Le ligament antérieur du colon. 23) 24) et 25) Le mésocolon. 26) Une partie du mésocolon.
Ad99998 04 030a/freInsectes XXIII. Vol. IV. No. 28.
PAPILLONS.
II. Sphinx.
L'a féconde claffe des-Papillons comprend ceux Vol. IV. Ne. 23. insects XI que 1'on nomme Papillons du foir, ou Sphinx, dont nous connaissons jusques ici 165 espèces. Leurs ailes sont plus longues d'envergure que celles des Papillons de jour. Quand ils sont pofés ils tiennent les ailes rabatties. Ils ont le corps beaucoup plus épais que les Papillons de jour. Leurs antennes qui sont renflées vers !e milieu se mincillent vers les deux bouts. Ces Insectes volent en bourdonnant autour des Heurs pendant le crépuscule le matin comme le foir (c'est donc à tort qu'on les appelle uniquement Papillons du foir^) y et fucent à l'aide de leur longue trompe le miel de ces fleurs mais sans se pofer et en planent autour d'elles. Pendant le jour ils se tiennent en repos contre les troncs des arbres et les murs. Les Chenilles des Sphinx sont grandes, iouvent d'un beau dessein, et ornées au dernier anneau d'une espèce de corne. C'est pour l'or« dinaire sous terre qu'elles fubiffent leur première métamorphofe et que la Chryfalide refte d'ordinair enfevelie pendant tout l'hiver. Ce n'eu: qu'au printemps que le papillon en fort aprè« avoir percé son enveloppe. Cette Planche nous fait connaître deux des plus belles espèces de Sphinx avec leurs Chenilles et leurs Nymphes en grandeur naturelle.
Fig. 1. Le Sphinx à tête de mort. (Sphinx Atropos.)
Le Sphinx a tête de mort ÇA) est le plus grand des Sphinx d'Europe. On 1« trouve dans le plupart des contrées de l'Allemagne, quoiqu'en petite quantité. Il est proprement originaire d'Afrique et d'Amérique et ce n'eût que depuis que la pomme de terre a été apportée en Europe qu'il y a paffé avec elle, et s'y est naturalifé. C'est aussi cette plante que le chenille de ce papillon, qui est grande et bondée de jaune et de bleu (ii) aime de préférence pour sa nourriture > et c'est ‘là qu'on le trouve au mois d'Août êr de Septembre. On la rencontre cependant aussi quelquefois sur le Jasmin et sur les pieds de carotte. Elle se transforme en une Chryfalide qui est groife et d'un rouge brunâtre QC) et c'est ‘là qu'on le trouve au mois d'Août êr de Septembre. On la rencontre cependant aussi quelquefois sur le Jasmin et sur les pieds de carotte. Elle se transforme en une Chryfalide qui est groife et d'un rouge brunâtre QC) et qui paffe tout l'hiver enlevelie dans la terre. Ce Papillon était autrefois le terreur des gens du peuple. Tta croyaient voir une tête mort dans la tache jaunâtre et singulièrement deihnée qu'il a sur le corcelet. De plus comme il ne commence guère à voler que vers minuit, qu'il a un fort bourdonnement et que le bruit qui re* fuite du frottement de son corcelet a quelque chofe de plaintif, il n'en a pas fallu davantage pour faire regarder ce papillon comme un prophète de malheur et comme l'avanteoureur de la pefte, de la guerre et de la famine; fable bien ridicule sans doute.
Fig. 2. Le Demi Paon. (Sphinx ocellata.)
La chenille de ce Sphinx Çh~) est d'un vert jaune avec des bandes obliques de couleur blanche. On la trouve aux mois d'Août et de Septembre sur les faules, les tilleuls, les aunes, les, chênes et les hêtres, d'où on la fait tomber aifement en decouent ces arbres. Elle se metamorpbote sous terre eh une Chfyfassde noire (V) Le papillon (_a) a les ailes superieures marbrées en rouge et en gris", le bord offre des finuofîtes rentrantes et faiîlantes. Les ailes inférieures sont Rose ornées d'une grande tache bleue et noire en forme d'oeil. The Sphinx fent 165 fpec of Butter flies of the day bi infect is at 1 their antenn what taperii day break, a about to fu oE nowers c the air. Dt inactif on t The cat
Ad99998 05 015a/freMélanges L. Vol. V. No. 13.
FURIOSITES EGYPTIENNES.
Fig. 2. [sic.] Vue de la cime de la grande Pyramide de Gizé et de ses environs.
Fig. 2. Passage du second au troisième étage de la grand Pyramide.
Ad99998 05 015a/itaMiscellanea L. Tom. V. No. 13.
CURIOSITA D’EGITTO.
Fig. 1. La Cima della gran Piramide di Ghizza, colle sue viste.
Fig. 2. Passagio dal secondo al terzo piano nell‘ interno della Piramide.
Ad99998 06 077a/itaMisc. CXVII. Tom. VI. No. 75.
FESTA NAZIONALE DE RUSSIANI.
V'è tin costume nella Russia, secondo il acquisto deHe q'inli Tu messo un premio. Al quale la corte imperiale dà una festa alla segnale d'un cannone scaricato la plebe vi pb-be di Pietroburgo, ad occasioni solenni, corse rapidamente; la taffeta veniva acquisiccome conclusioni di pace, coronazioni e stata a pezzi ; le vivande si lanciarono verso matr;monj. La tavola qui aggiunta rappresen- tutti i lati ; una turba di rematori coraggiosi ta una tal festa, la quale ebbe luogo alla con- vinse le corna d'oro e per ciò un premio di clusione della pace fatta colla Svezia, nel 1790. 100.rubli. Le piramidi essendo vote, alcune Davanti al palazzo imperiale da verno erano fontane, non guari distanti, cominciarono a costrutti due alti palchi, a guisa di piramidi, spruzzolare fuori del vino bianco e rosso, di 20 braccia d'altezza, (Fig.. 1.) i cui sea- (Fig. - 2-) La plebe- vi corse in grandissima lini, giranti tutto d'intorno, erano imban- folla, raccogliendo in capelli la deliziosa bediti di vivande e di pastume d'ogni genere, vanda e presentandola in giro a' vicini. AiSopra ciascuno era posto un bue intiera- cuni Russiani di bassa estrazione anzi s'armente arrostito, donde l'uno aveva le corna rampicarono sulla fontana medesima per codorate e l'altro inargentate. Le piramidi gliere il getto di vino tutto intiero; ma una erano del tutto coperte di taffeta "rosata, di »ciringa ben applicata rinfrescò il bevitore modo che soltanto spiccavano le corna, sull' troppo ardito, rispignendolo ne' suoi limiti.
Ad99998 07 009a/engGarments. XII. Vol. VII. No. 7.
PERSIAN GARMENTS.
The inhabitants of Persia are hère represented in their différent. garmenls. The Persians are lively, addicted to pleasures, and a little frivolous ; but for ail that more sociable and more compassionate strangers than their neighbours, the rude and distrustful' Turks. They are middlesized, rather lean than fat, but of a vigorous and healthy constitution. Though the Mahometan is the prédominant religion, yet they tolerate many other sects, as the Gebers, vvho adore the fire. From the simple dress of the Curdes, (Fig. . I.) a half savage, rapacious and mountaineer people of West-Persia, we make the transition to the garments of the Persians.
Fig. 2. A Persian of a middle condition, in the summer-habit.
The garments of the Persians are long, vvide, and party - coloured, after the oriental fashion., The rieh wear precious silkstuffs, richly bordered with gold, silverand gems. The Persian hère portrayed wearg a sîiirt of red silk, over it a wai.ucoat and a vvide surtout, .that' descends tili to the ancle, being girded with a shawl. The head is covered with a cap, formed like a turban.
Fig. 3-4. Persian Women.
The clothes of the persian women are more agreeable than those of the men. They do not eut the hair, but cover the head either with a shawl, in the shape of a Veil, or twist it like a turban. Over the smock, which is open tili to the middle of the body, they wear a gown descending to the knee, and adorned with loops of gold and silver. The wide breeches are closely quilted and lined from the top to the bottom.
Ad99998 07 009a/itaVestimenti. XII. Tom. VII. No. 7.
VESTIMENTI PERSIANI.
Gli abitanti di Persia si vedono qui rappresentati ne' îoro differenti vestimenti. I Persiani sono naturalmente vivaci, leggieri, dediti al piacere; ma coh tutto ci ô più compagnevoli e pin. pieni di compassione verso degli stranieri che i-loro vicini, i Turchi rozzi e diffidenti. Essi sono di mezzana grandezza, più magri'che grassi, ma per. altro robusti e sani. Benche il Maomettismo sïa la religione dominante, pure vi si tollerano moite altre sette, p. e. i Guebri, che adorano il fuoco. Dalla semplice vestitura de' Curdi, (fie. 1.) popolo montanino, mezzo selvaggio e malandrino délia Persia occidentale, facciamo la transizione a' vestimenti de* Persiani.
Fig. 2. Persiano di condizione mezzana, in abito da State.
Il' vestito de' Persiani è alla orientale, ciô h lungo. largo ed a più colori. I riecht ne ' portano sioffs preziosé di seta, riccamente guernite d'oro d'argento e di gemme. Il Persiano qui effîgiato ha indosso üna camiciadi seta; rossa; al dissopra di questa una ©as miciuola ed inoltre una lagra sopravveste che gli discende sino al malîeolo, essehdo cinta d'un drappo. La testa è côperta d'una berretta, in forma di turbante.
Fig. 3. e 4. Donne Persiane.
La vestitura délie Donne persiane è più aggradevole e più leggiere di quella degli uominj. Esse non tagïiano i capegli, ma. coprono la testa d'una ciarpa a vélo, ovvero ï'awolgono a guïsa di turbante. Sopra là camicia, apèrta sïno a mezza vita', portano una roba discendente sino al ginocchïo ed adorna di cappi corsoj d'oro e d'argento. I calzoni larghi sodamente si trapuntano e si foderano d'alto a basso.
Ad99998 07 080a/freCostumes XX. Vol. VII. No. 78.
COSTUMES TURCS.
Fig. 1. Trois Femmes des îles de la Grèce.
Vous voyons ici trois femmes de Chio, Samos et Mitylene (autrefois Lesbos) ; ces îles sont voisines l'une de l'autre, et toutefois le costume de ces femmes est bien différent. Celle du milieu, qui est de Samos, a à-peuprès, le costume turc, comme le démontrent les pantalons larges dont elle est vêtue ; on croit voir au contraire dans celle de Mitylene, qui est à droite, une paysanne européenne joliment habillée, Celle de Chio est figurée ici, en habits ordinaires, pendant que celles que représente la planche précédente sont figurées dans leurs plus beaux atours. Dans ces îles les femmes grecques s'arrogent le droit de porter des pantouffles jaunes, privilège que les turcs se sont en quelque sorte réservé.
Fig. 2. Femmes turques.
Lé second groupe représenté ici rend très»ensible la différence qu'il y a entre les femmes grecques et les femmes turques. Elles sont figurées à côté l'une de l'autre dans les vêtements ordinaires qu'elles portent dans les villes, lorsqu'elles sortent publiquement. Les femmes turques ont le front et le menton voilés, pendant que la femme grecque a le visage entièrement découvert.
Fig. 3. Femmes Druses.
Ces deux femmes Druses sont des environs du Libanon. Les Druses forment une secte séparée de la vraie musulmane; le ]uge Hakem en fut un cruel réformateur. Les Druses sont un peuple cultivateur. Les femmes
Fig. urées ici sont occupées à moudre du blé entré deux pierres dans un moulin à main,
Fig. 4. Femmes turques d'Asie occupées à faire du pain.
Leur pain est sans levain ; c'est une tourte platte que l'on place sur les pierres brûlantes et qui se détache d'elle-même lorsqu'elle est cuite. La boulangère fume du tabac, ainsi que presque toutes les femmes turques.
Ad99998 08 027a/freAmphibies XXXIV. Vol. VIII. No. 25.
DIVERS ESPÈCES DE RAINETTES EXOTIQUES.
Fig. 1. Rainette lactée. (Hyla lactea. Daud.)
Cette Amphibie existe en Amérique; elle a la "longueur d'un pouce quatre lignes ,- la peau d?un blanc de. crème, avec une ligne d'un brunâtre clair , allant des narines jusqu'aux yeux., Les pieds antérieurs ont quatre doigts demi pal-' mes, pourvus au bout dés pelpttes visqueuses.
Fig. 2. Rainette hypocondriale. (Hyla hypochondrialis. Daud.)
Cette Rainette existe à Surinam; le corps. 'est d'un gris bleuâtre en dessus, et blanchâtre en dessous. Les ssancs et les côtés extérieurs . des membres ont des bandes transversales brunes sur un fond jaune pâle. Les doigts des pieds antérieurs et postérieurs sont fendus. La longueur est de près d'un pouce et demi.
Fig. 3. Rainette réticulaire. (Rana venulosa. Daud.)
La patrie de cette Rainette est dans la partie méridionale des Etats unis de l'Amérique. Elle a la longueur de quatre pouces. Les miles se distinguent par une vessie vocale jaune et très saillante..derrière chaque oreille. , Le. dessus, du corps est d'un ï ou géâtre clair'; lé dessous--d'un blanc -jaunâtre. Les pieds antérieurs à quatre doigts fendus, les postérieurs à cinq demi-palmes.
Fig. 4. Rainette beuglante. (Hyla boans. Daud.)
Elle a la longueur de près de deux pouces, lé dessus du corps d'un blanchâtre nn peu cen-dré avecjies bandes transversales d'un brunrougeâtre pâle ; le dessous blanchâtre ;: Jes quatre doigts des pieds antérieurs fendus, ceux des postérieurs demi-palmés. Elle existera Suri»nam.
Fig. 5. Rainette rouge. (Hyla rubra. Daud.)
Cette Rainette habite également le Surinam; elle n'a que quatorze lignes, de longueur. Sa couleur est brun - rouge en dessus, avec deux lignes longitudinales d'un cendré pâle; le dessous du corps blanchâtre.,. un peu teint ça et là de rougeâtre pâle. Les^ doigts des pieds comme à l'espèce précédente.
Ad99998 08 034a/frePlantes CXLl. Vol. VIII.No. 32.
LE GENEVRIER. (Juniperus communis.)
Cet arbrisseau, qui est généralement connu, aime a couvrir nos arides montagnes. Il forme, selon la variété du soi et du climat, tantôt un arbuste ' d'un pied d'élévation au-dessus de la terre , tantôt un grand arbre dont le' tronc devient gros et fort à proportion de, sa hauteur. Il est garni de seuilles aciculaires, c'est-à-dire arrondies, un peu longues et pointues par le bout. Il est toujours vert. L'un de ses troncs porte des baies, tandis que l'autre ne porte que des fleurs. Ces baies ne mûrissent pas, comme les autres fruits, dans' l'espace d'une année ; elles ne parviennent k leur perfection que dans le cours de la troisième^ année : c'est pourquoi vous trouvez toujours sur le même arbrisseau des baies toutes petites, de grosses encore vertes,' et d'autres baies bien mûres-qui, comme l'on sait, sont noires. Elles ont, aussi bien que toutes les parties de l'arbuste, une odeur balsamique et résineuse et un goût d'aigre-'doux 'qui n'est : point désagréable. Les grives, les gelinottes' de bois en .sont friandes; et les hommes en savent tirer parti, pour toutes sortes de préparations chimiques et médicinales. Le suc du genévrier passe pour être un excellent sudorifique, ainsi que l'huile qui s'extrait dès baies comme le suc.. Tout le monde sait qu'on emplpie aussi les fruits du genévrier pour en composer une "bois-f son et, un parfum regardés comme de bons préservatifs contre les maladies contagieuses., Le bois de genévrier fin,- dur et odorisérant, s'emploie à divers ouvrages; et autrefois il. servait de médicament ainsi que ses rejetons. Mais aujourd'hui le bois et les baies ne servent guère qu'en fumigation.
Ad99998 10 004a/freVers. XXVIII. Vol. X. No. 2.
MOLLUSQUES CURIEUX.
Cette planche nous représente des masses curieuses animales, où se trouvent réunies en grand nombre dos animaux 1res petits, qui ont des rapports, assez marquants avec les ascidies (et dont un individu isolé est représenté sous b. à coté de cha,que figure). A l'exception du Pyrosoma qui nage,en liberté, tontes les autres masses sont sessiles, o'est a dire fixés au sol.
Fig. 1. Le distome, rouge. (Disloma rubrum.)
C'est une masse commune sessile, demicartilassiueuse, dans laquelle se trouvent des groupes de 3 à 12 animaux, de 2 lignes 'de long, assez semblables anx ascidies, lesquels paroissent ici comme des points. Le distome est d'un rouge violet, jaune et pourpre. Il se trouve dans les. mers Européennes.
Fig. 2. La sigilline australe. (Sigillina australit.)
Des animaux de trois lignes de long, couleur de rouille sont comme encaissé-dans un corps commun, élevé en cne grêle, diaphane avec une faible nuance vert jaunâtre. Cette sigilline est indigène à la côte de la Nouvelle-Hollande.
Fig. 3. Le Synoïque de Phipps. (Synoïcum turgens.)
Dans un cylindre solide, cartilagineux, cendré, de 12 à 15 lignes de long, se trouvent de 5 à 7 animaux, à orifice brun, qui sont placés en cercle. Chacun de ces animaux peut avoir de 8 à 9 ligues de long. Il se trouve sur les cotes de Spitzberg.
Fig. 4. Aplide lobé. (Aplidium lobalum.)
Le corps commun est cartilagineux, d'un gris cendré, de formes très diverses et occupé par denombreux groupes d'animaux qui tiennent ensemble, et qui ont à peu près une ligne de long et dont l'orisice est jaune. Habite le golse- de Suez et la méditerrannée sur les côtes d'Egypte.
Fig. 5. Aplide caliculé. (Aplidium caliculatum.)
C'est une masse de corps à demi cartilagineuse, luisante, d'un vert jaunâtre, conique, de 3 à ù, pouces de haut, occupée par des groupes isolés d'animaux, dont l'orisice sigure un petit calice. Ou le trouve sur les côtes de l'Europe.
Fig. 6. La Polycline constellée. (Polyclinum consttllaturn.)
Une masse de corps gélatineuse de 18 lignes de long, d'un pourpre brun- soncé, sur laquelle une quantité d'animaux sorment par la place qu'ils occupent une espèce de rayon, et sont groupés de manière que l'orisice commun est bordé de sranges loussatres. Elle se trouve sur les côtes de l'ile de France dans les Indes orientales.
Fig. 7. Le Didemne blanc. (Didonum condidum)
Le corps coriace, étendu en croûte mince, opaque d'un blanc de lait, dans la quelle les groupes d'animaux sont très-près- les- uns des. autres. Les animaux ont à peine § ligne- de long. Le Golse de Suez est sa patrie.
Fig. 8. Eucélie hospitalière. (Eucoelium hospitalilium.)
La masse gélatineuse, d'un gris pâle, est occupée par des groupes d'animaux d'une demi-ligne de long, qui se présentent comme des points d'un blanc-rougeâtre.
On la trouve également dans le Golfe de Suez;
Fig. 9. Le Botrylle polycycie. (Botryllus polycyclus.)
La masse commune est cartilagineuse ou gélatineuse, demi transparente, d'une cendré clair, et les groupes d'animaux-sont placés sur des lignes qui sorment des espèces d'anneaux, et sont bleus
Il se trouve dans les mers de l'Europe sur divers végétaux et animaux marins.
Fig. 10. Le Botrylle de Leach. (Rotryllus Leachii.)
Corps sormant une croûte gélatineuse, un peu épaisse, hyaline avec une teinte de rouge violet, dans laquelle se montrent de nombreux groupes d'animalcules comme des points blancs. Il se trouve sur les côtes d'Angleterre.
Fig. 11. Le Pyrosome géant. (Pyrosoma giganteum.)
Des qu'on a connu par Pérou le Pyrosome qui porte son nom, et qui est figuré dans le VIII. vol. de notre porte—feuille d'enfants, planche Nr. 30. ou en a trouvé plusieurs autres, dont l'un d'eux est ici dépeint Le corps commun qui nage en liberté est un tuyau gélatineux cylindrique ou plutôt conique de plus d'un pied de long, d'une couleur bieuâtr-> et presque brunâtre, ouvert à sa giosse extrèmilé, et dont la sursace est couverte de nombreux appendices; Les animaux sont placés sur l'axe commune dans une direction perpendiculaire, en lignes circulaires, et sont bruns soncés oh bleus.
Ad99998 10 009a/frePoissons. LVIl. Vol. X. No. 7.
POISSONS CARTILAGINEUX TRÈS-SINGULIERS.
Fig. 1. L'ammocète rouge. (Ammocoetus ruber.)
Ce poisson, très-assiné avec les lamproies, qui fait partie de ceux qui réunissent les poissons avec les vers, peut avoir 7 pouces de long; il est rouge, mais cette couleur est plus pâle sur le ventre que sur le dos. Les yeux sont placés sous la peau, et sont si petits que les pêcheurs nomment ce poisson l'aveugle.
Ce poisson a été pris à l'embouchure de la Seine, où il se creuse un trou dans le sable.
La figure secondaire b représente la tête par en bas ainsi que les cavités des organes, par lesquels le poisson respire, les ouïes, rendues sensibles par la dissection.
La figure c ne représente que la tête par «n haut, de sorte qu'on voit l'éveut.
Fig. 2. Le Baliste velu. (Batistes hispidus.)
Cette espèce de Baliste (comparez Vol. VIII. No. 35.) est d'un brun jaune, couvert de soies fines et de longs poils. A la place de la première nageoire du dos, il n'a que deux aiguillons, dont l'un très-marqué et l'autre à. peine perceptible.
On l'a trouvé dans la mer des Indes.
Fig. 3. Le Callorhinque antartique. (Chimaera antarctica.)
Nous voyons ici une représentation, plu» exacte du poisson figuré Vol. IX. No. 4. et surtout de sa tête qui est étrangement sorméej à laquelle tient une masse insorme de chair, qui pend en forme de crochet sur la bouche, et cette dernière, vu la position de ses dents, offre un coup-d'oeil tout particulier.
On le trouve sur les côtes occidentales de l'Amérique du Sud et sur les côtes de la Nouvelle- Hollande,
Fig. 4. Le Squale appendiculé. (Squalus appendiculatus.)
C'est une des plus petites, mais aussi des plus singulières espèces de requins, à cause des pellicules et appendices qui couvrent latête et le devant du corps; il est gris et parsemé de taches occulaires.
Ce requin a été trouvé sur la côte de la Nouvelle-Hollande.
Fig. 5. L'Hippocampe filamenteux. (Sygnatus filamentosus.)
Cet hippocampe a absolument la forme de celui qui est figuré Vol. II. No. 16. et ne s'en distingue que par ses appendices singuliers.
Ad99998 10 020a/frePlantes. CLXIII. Vol. X. No. 18.
GRAMINÉES - REMARQUABLES.
Fig. 1. Flouve odorante. (Antoxanthum odoratum.)
Cette herbe se distingue de presque toutes les autres Graminées, en ce que ses fleurs n'ont que. deux étamines, pendant que les sseurs de la plupart des autres en ont trois.
Elle a la racine fibreuse, les tiges ten dres, hautes, garnies de feuilles courtes, d'une égale largeur, et pourvues de petits poils.
Cette herbe, commune dans les prairies d'un terrain sec, fleurit de bonne heure (aux mois de Mai et de Juin) et même deux fois par an. Elle fournit un fourrage très-nour-: lissant. Sèche, elle est d'une odeur agréable et balsamique, mais, en revanche, la racine est très-désagréable à l'odorat.
Passons aux figures secondaires: 1, représente un petit épi; 2 et 3, les parties du calice"; 4, la corolle; 5 et 6, le nectarium, avec les étamines; 7 et 8, le germe, avec les stylés.
Fig. 2. Le Vulpin genouillé. (Alopecurus geniculatus.)
Cette herbe, qui se plaît. dans les endroits humides et les marais, pousse de très-, bonne heure, et est très-recherchée des chevaux et des vaches. Elle a les racines fibreuses, longues et simples, et les tig'es branchues par le bas et garnies de plusieurs noeud»; aussi est-elle recourbée en forme de genou.
On lui a donné le nom de vulpin, parceque l'épi de la fleur a quelque ressemblance avec la queue du renard; il y a cependant une autre espèce, qui en a beaucoup plus.
Les figures secondaires 1—4 représentent les épis des fleurs et leurs parties isolées.
Ad99998 11 023a/freMammifères. CXV. Vol. XI. No. 21.
ROUSSETTES REMARQUABLES.
Fig. 1. Roussette Keraudren. (Pteropus Keraudrenii.)
Cette-Roussette, qui 'a été' trouvée; lorsduvoyàge autour du mondé entrepris sous les ordres du capitaine Freycinet, dans les îles; Mariannes, a, parvenu à sa plus haute croissance d'un bout d'une- aîle membraneuse ä l'autre, 2 pieds jusqu'à 2 pieds 5 pouces de large. La tête et le cou sont jusqu'aux épaules d'un; jaune- sale; lereste de la fourrure, dont les poils sont de diverse longueur, , est d'uni brun-gris mêlé de' noir;' la pellicule entre les-cuisses et la membrane des aîles sont noires, , les oreilles petites. Ce sont les doigts des pieds de devant qui tien" ment la membrane tendue»
Fig. 2. Roussette à museau pointu. (Pteropus rostratus.)
C'est! lal'ongueur disproportionnée du mu-seau que cette Roussette doit le nom de museau pointu. Cet animal, - mesuré de la pointe du nez jusqu'à l'extrémité du corps, : n'a queSJ pouces de long, et la longueur d'une extrémité d'une aîle à l'autre est de 11 pouces & lignes. La tête est, en descendant.jusqu'aux yeux, d'une largeur presque uniforme, - mais ici elle se* rétrécit subitement et se prolonge en une espèce de trompe
(les deux figures secondaires la montrent d'eiï haut et en profil} laquelle' estrecou-verte de quelques soies. Les dents' sont tran^ clîantes, . en partie1 arquées- et en partie droites. Les doigts des pieds de devant sont plus longs que ceux des pies de-derrière et tiennent à l'aile membraneuse'. La pellicule entre les cuisses est très-étroite et presque entièrement cachée sous les poils qui couvrent le corps entier, dont la couleur est le* brun jouant l'Isabelle. Ces; animaux se multiplient, considérablement et; dévastent les arbres fruitiers, ainsi que les plan-] tages. Ils ne sortent que la nuit, passent.les journées sous lestoïts des vieilles maisons, des remises etc..; cependant ils volent en- plein jour.. La femelle ne paroît porter qu un petit, qui re~ ■ ste constamment eramponé sous-le-ventre de la mère, même lorsqu'elle vole. On- en mangela viande aux îles quoiqu'elle soit d'une odeur forte et désagréable; Cette Roussette habite aussi les îles- Carolines».
Fig. 3. Roussette Amplexicaude. (Pteropus amplexicaudatus, Geoffroy.)
La queue', égale en longueur a-la'cuisse; et ä demi-cachée dans Ta pellicule entre' les.>cuiscuis
(5 pouces; La pelure est d'un -rouge ^gris, plus rouge dans le mâle, et plus brune dans la femelle.- Le dos et le vertex du premier sont rouges et ceux de la dernière bruns. Le poil est court et velouté. Les dents, sont tranchantes.
Ad99999 01 041a/freArchitecture, I. T. I. No. 39.
ORIGINE ET PROGRES DE L'ARCHITECTURE.
Less premiers hommes habitèrent vraisemblablement les autres des rochers, dans les endroits où }a terre leur en offrait, et dans les pays plus chauds ils le retirèrent sous les arbres et les buissoris tous- fus, pour s'y mettre à l'abri de la chaleur du so- leil, et des injures du tems. Mais des qu'ils commencèrent à former des sociétés, qu'ils cher- chèrent à siitisfaire à leurs besoins par le moyen des arts, et se reunirent en samilles- ils commen- cèrent ausfi à sc consini're des maisons, lurtout dans les contr es les plus sroides des diss. rentes parties de la terre.
No. 1. Origine de l'Architecture.
La forme originaire et imparsaite des mai- sons, qui par la suite donna lieu a la noble archi- tecture des Grecs et des Romains, naquit vrai- semblablement de l'arrangement, que nous allons décrire. On coupa de la même longueur des troncs d'arbres bruts; ou les placa la même distance les uns des autres, pour tenir lieu des colonnes, fur des pierres dispol es en quarr, on en environna la partie fnperieure de cordes d'écorce d'arbres pour les empêcher de fe fendre, et on les recouvrit d'une pierre platte et mince (sig. a); on reunit alors ces colonnes par /j. architraves; fur lesquelles ou pla- ca des poutres pour former le lambris, puis on dnila obliquement sur ces poutres des solives, qu' en reunit parties lattes et on couvrit ce toit, de ro- ssaux, de joncs ou d'écorce d'arbre; on mura en- suite, avec des pierres plattes et unies, les inter- valles vuides des colonnes, pour donner la caba- ne des parois folides. Ce fut probablement delà sorte que naquit la forme de la premi remaifon, et le premier ordre de Colonnes (sig. a.) compo- sées de fimples troncs d'arbres. Mais les Grecs et les Romains indmîvicr.x, sormèrent leur belle ar- chitecture de cette forme fimple et brute, et les architectes en ont divife les formes élégantes en ein a formes principales d'ed'iices, qu'on appelle Ordres d'architecture' et qu'pn reconnaît fur-tout attxchapiteaux, aux proportions et aux moulures de leurs colonnes; trois de ces ordres doivent leur origine aux Grecs, et les deux autres aux Romains. Comme ils etoint furtout d'ufage dans les tem- ples, i! sera plus facile de les reconnoitre aux 5 srontispices de temples, ci-deflus représentés.
No. 2. Ordre Toscan.
Cet ordre, qui prit naissance chez le« Ro- mains, est le plus bas, le »lus iimpie et le plus lourd de tous; les architectes ne l'emploient qu* aux étages insérieurs des édisices magnifiques. La sig. b. représente le chapiteau de fes colonnes.
No. 3. Ordre Dorique.
C'eft le plus ancien des trois ordres d'architect-: ure grecque; il a reçu son nom de Doras, R°* du Pélopon se, qui le premier en sit usage à un temple de lunon. Il est un peu plus levé, et moins grossier dans ses proportions que l'ordre toscan. Son chapiteau est representé fig. c.
No. 4. Ordre Jonique.
Le sécond ordre d'architecture grecque reÇul son nom du célèbre temp'e de Diane en Joujfi (province de la Gr ce), ou il parut pom la premie- re sois, liest plus lev et plus élégant dans seS proportions, que les deux prec dens. Les sigures del é repr sén tent, , de front et de profil, son cha- piteau, remarquable par sa doable volute.
No. 5. Ordre Corinthien.
C'est le troifi.'.me et en même tems le phi* beau, le plus léger et le plus légant de tous le9 ordres d'architecture grecque. La fis s. saitv"ois son joli chapiteau décore de seuilles d'Acanlh et de quatre volutes, de même que la fie. g. en m°n' tre l'origine, que Vitruve, ancien architecte ro- main, raconte de la manière fuivante. La no"1* rice d'une petite fille grecque, qui venait de mourir, remplit une corbeille des joujous de»0 nourrillon, les recouvrit d'une tuile, les p°rt sur son tombeau, et les pofa par hafard fur v pied d'acanthe. La plante s' leva autour s, la corbeille, et fes seuilles ayant rençoiijjg la tuile, furent contraintes de fe replier, habile Sculpteur de Corinthe.nomm CalltniaQr. ayant vu cette ligure, la trouva fi belle, qu ' sculpa en pierre, et en lit le chapiteau des. lonnes d'un nouvel ordre d'architecture, 9U nomma Corinthien.
No. 6. Ordre Romain ou Composite.
C'est le second ordre d'architecture romaine. Il parut pour la première fois à l'arc de triomphe de l'Empereur Titus, et se nomme composite, parce qu'il est effectivement compos des pieces et des proportions des ordres corinthien et ionique, comme le fait voir son chapiteau, (fig.b.). Du grand nombre de compositions, qu'où tenta par la suite dans l'architecture, celle-ci est la seule qui se soit conservée, et que les architectes employent encore de nos jours dans les edifices somptueux.
Ad99999 01 050a/freQuadrupèdes XIII. T. I. No. 48.
HUIT SORTES de Guenons.
IL a déjà été dit au No. 8. du sécond cahier, qu'on divise ordinairement les singes en trois espèces principales, savoir:
1.) en Singes qui sont sans queue,
2.) en Babouins qui n'ont qu'une queue courte,
3.) en Guenons qui ont la queue longue.
On a donné quelques espèces de Singes et de Babouins, au dit No. 8. et voici différentes sortes de Guenons à longue queue.
No. 1. Le Malbrouck.
Le Malbrouck est naturel au Bengale; il a à peu prés un pied et demi de longueur, et marche la plupart du tems à quatre, comme lé sont presque toutes les Guenons. Il se apprivoise facilement.
No. 2. Le Macaque.
Ces Guenons vivent en troupes sur les còles occidentales de l'Afrique. Elles sont de la taille du Malbrouck, et sont de grands dégâts dans les champs de riz et de millet des Nègres. Les Macaque sont fort drôles; leur cri ordinaire est hah! hah! Lorsqu'ils vont fourrager, ou lorsque, pendant la nuit, ils reposent dans les forets, ils ont soin de placer des sentinelles, pour les avertir de l'approche de l'ennemi, et qu'ils punissent de mort, quand elles dorment ou manquent à leur devoir. Les Nègres les prennent au lacet, ou les tuent a coup de fusil, parce-qu'ils en mangent la chair cuite avec du riz, ou enfumée.
No. 3. La Diane.
La Diane vit au Congo et est a peu près de la grandeur d'un gros chat. Elle aime les noix et les racines sucrees; et se laisse aisement apprivoiser. Elle joue continuellement, seule ou avec d'autres animaux, et même avec les enfans, et est sans cesse en mouvement pendant le jour. Son cri ordinaire est, Greek !
No. 4. La Mône.
La Mône est originaire de Barbarie et de quelques contrées méridionales de l'Asie; elle a un pied et demi de hauteur, et est d'un naturel doux et docile. Elle mange, outre la nourriture ordinaire aux Singes, de la chair cuite, des fourmis, des araignées, des scarabées, et supporte le froid aussi bien que le singe ordinaire.
No. 5. Le Patas.
Celte Guenon, autrement dite Singe rouge a un pied et demi de long, et vit surtout au Sénégal, ou on la se trouve en grandes troupes.
No. 6. Le Talapoin.
Cet animal n'a qu'un pied de haut; il est fort drôle et originaire des Indes orientales.
No. 7. Le Callitriche,
qu'on appelle aussi Singe vert, parceque son corps est presque entièrement garni de poils d'un jaune verdàtre, se trouve en Afrique et au Cap vert. Les Callitriches vivent en troupes, et se tiennent sur les arbres, où ils sont si tranquilles qu'on a peine à les découvrir, la couleur de leur corps étant presque la mème que celle des feuilles. Ils se nourissent de fruits, et sont à peu prés de la grandeur d'un gros chat.
No. 8. Le Moustac.
Le Moustac a la face fort singulièrement marquée. Il a un pied de hauteur et vit surtout dans la Guinée.
Ad99999 01 078a/freHabillemens I. T. I. No. 76.
HOMMES D'EUROPE.
La race humaine est répandue sur toute la surface-de la terre, et sa nature est telle qu'elle peut Faccoulumer à tous les climats. La différence de ces derniers, et la diveriité des alimens a produit parmi les hommes des variétés singulières et remarquables, tant dans la hauteur de leur taille et la couleur de leur peau, que dans la nature de leurs cheveux et leur phifionomie; ou si l'on veut, cette différence a produit ce que nous appelions espèces d'hommes, dans les cinq parties de la terre. Tous les peuples connus de tous les tems et de tous les pays aussi bien que de tous les climats peuvent defeendre d'une seule et même fouche.
La hauteur la plus ordinaire de l'homme est de 5 pieds 4 ou 8 pouces; cette hauteur varie néanmoins beaucoup chez les différentes nations. Les Patagons, habitans de l'Amérique méridionale, considérés comme nation, sont les plus grands hommes que nous coimoif/ions; car ils ont 6 à 7 pieds de haut; les plus petits au contraire fe trouvent parmi les nations qui habitent vers les pôles; tels sont p. e. les Esquimaux, les Groenlandois, les Lapons, les Samoïedes, les Ostiaques, et les Pécherais, qui n'ont pas plu3 de 4 pieds de hauteur.
L'homme vient au monde tout nu; la nature ne lui donne aucun vêtement; de la vient que de tems immémorial il f'est fait des habits, soit pour se garantir de l'intemperie des saisons, soit pour se parer, soit enfin par pudeur, pour couvrir certaines parties de son corps. Il n'y a qu'un très petit nombre de nations entièrement fauvages, qui aillent toutes nues. Elles se sont presque toutes choisi de certaines formes de vltemens, qu'elles conservent toujours, et qu'on nomme pour cette raison costumes ou habillemens nationaux. Il en existe un très grand nombre, que nous donnerons successivement. Nous nous contenterons pour le présent de représenter des hommes de 5 parties du monde, et quelques uns de leurs principaux habillemens, pour en faire voir la différence.
Européens.
Fig. 1. et 2. François.
Les deux sexes en grande parure. Le Costume François est devenu depuis longtems l'habillement dominant des personnes les plus distinguées de presque toutes les nations de l'Europe; parcequ'autrefois les modes françoises avoient, pour ainsi dire, force de loi partout.
Fig. 3. et 4. Anglois.
Les deux sexes en négligé. L'habillement anglois est plus favorable à la santé et plus commode pour vaquer à ses affaires que le francois. Depuis quelque tems il est aussi généralement adopté dans l'Europe que celui des François l'etoit auparavant.
Fig. 5. Montagnard Ecossois. Dans le costume militaire de sa nation.
Les montagnards Ecossois, ou les habitans de la haute Ecosse, forment peut-être la nation la plus ancienne et la moins mélangée de l'Europe; car ils descendent directement des anciens Calédoniens. Une des particularités de leur habillement est, qu'ils ne portent jamais de culottes, mais un simple tablier, qu'ils nomment Kelts. Ils ont a leur ceinture une grande bourse de peau de chien marin, qui pend devant eux, et leur tête est couverte d'un bonnet garni d'un plumet.
Fig. 6. et 7. Turcs.
Ils sont tous deux de condition et richement habillés. Les hommes et les femmes portent de longues culottes fort larges, qui leur descendent jusque à la cheville des pieds. Leur habillement est incommode dans bien des cas.
Fig. 8. et 9. Samoïedes.
Les Samoïedes sont le peuple le plus septentrional de l'Europe, car ils habitent la Russe européenne et les bords de la mer blanche jusqu'au 75 eme degré de latitude septentrionale. Leur teint est basané, c.à.d. d'un jaune brun, et leur hauteur excède rarement 4 pieds. Leur habillement de la tète aux pieds est fait de peaux de rennés, et garni d'autres pelisses ou de bandes de draps de couleur.
Ad99999 02 042a/freMelanges. VIII. Vol. II. No. 40.
MACHINES SIMPLES.
L'homme, par sa seule force physique ne pouryoit soulever qu'un fardeau très médiocre; mais il a sçu augmenter ses forces à l'infini, par le moyen de quelques instrumens composés, appelles Machines. On a donné le nom de Méchanique à la Science qui détermine les loix du mouvement des corps et de la eomposition des machines. La Corde, le Levier et le Plan incline sont les machines les pins simples, presque toutes les attires n'étant composées que d'elles. Je les représenterai ici dans toute leur simplicite, et j'expliquerai en même tems leur emploi par quelques comportions faciles.
No. 1. La Corde.
La Corde est la plus simple des machines: car elle n'est en quelque sorte que le prolongement du bras de l'homme. Elle n'augmente pas sa force, elle lui facilite feulement le moyen de l'employer a plus de distance, et sert en même tems de lien necessaire aux machines composées.
No. 2. Le Levier.
Parmi les machines simples la plus puisiante est le Levier, par lequel la force de l'homme peut £tre augmentée à l'infini. La plupart des autres machines, dont nous saisons usage journellement dans la vie commune, sont composées de leviers.
Chaque Levier est une ligne droite qui consiée en trois points essensiels, le point de la puissanec, le point d'appui, et le point de refistance. Ces trois points peuvent être transposés entr'eux de trois manières, et il en resulte trois especes de Levier, que la Mèchanique connoit; sçavoir
1. Le Levier du première genre, dans lequel le point à'appui efi entre la puissance et la résisiance, comme p.e. dans la balcule, dans le balancier, dans la tenaille etc. (fig. 2.)
2. Le Levier du second genre, dans lequel la résistance est entre la puissance et le point d'appui j comme p.e. dans la pince engagée sous une grande pierre, pour la lever, (fig. 3.)
3. Le Levier du troisième genre dans lequel la puissance est entre la résistance et le point d'appui; comme p.e. la sorce qui lève une échelle, ou un porte-lanterne. (fig. 4.)
Les leviers se retrouvent dans les opérations des arts les plus simples. Soulever un fardeau en s'aidant d'un sapport, (fig. 5.) ou porter une corbeille sur son épaule, au moyen d'un bâton qu'on tient par îe bout (fig. 6.), c'est employer un levier du premier genre. Porter un corps pesant à deux (Fig. 7.), c'est encore par un levier du second genre. La Poulie fixe et mobile, (fig. 9. et 10.) le Treuil et la Roue, (fig. 11.) le Cabestan (fig. 12.) ne sont que des machines composées de leviers et de la corde.
No. 3. Le Plan incliné.
Le plan incliné est placé au rang des machines simples, parce qu'en enlevant aux corps, que l'on fait glisser sur lui, une partie de leur poids, il aide conûdérahîement la puisiance; et parce que plusieurs autres machinés en sont composées. Le Coin p.e. qui entre par sorce dans un tronc (fig. 15. et 16.) et le send, n'est que la réunion de deux plans inclinés; et la Vis dans l'Ecrou (fig. 14.) n'est qu'un plan incliné roulé autour d'un cylindre.
Ad99999 03 097a/freMélanges XXXIi. Vol. III. No. 95.
SITUATION DES ENTRAILLES DANS LE CORPS HUMAIN.
La Tableau ci-joint ainsi que celui N. 99. contenu dans le cahier suivont réprésentent les Entrailles principales qui sont renfermées dans le corps humain; le vulgaire des hommes est assès imbécille pour qu'il lui répugne de les étudier dans jours détails, mais ces gens - là ne lavent pas que l'état de santé et de maladie de notre corps dépend principalement de ces différentes parties et que par conséquent leur connoissance particulière peut non feulement faire éviter un grand nombre de maladies, mais aussi les guérir avec plus de facilité. 1. La situation des Entrailles de la poitrine et du bas ventre. Nous voyons ici la poitrine et le bas ventre ouverts et toutes leurs Entrailles dans leur situation naturelle; il n'en manque que le brechet et la partie antérieure des côtes. Fig. 1) Le reste des côtes. 2) Une partie de la grande thyroide. 4) Le thymus couvert de graisse. 4) Le péricarde. 5) et 6) Le poumon droit. 7) et 8) Le poumon gauche. 9) Le diaphragme, qui sépare la cavité de la poitrine de celle du bas ventre. 10) et 11) Le foie. 12) Le fond de la véficule du fiel. 13) Le ligament suspensoire du foie. 14) Le ligament rond du foie. 15) L'estomac. 16) Le pylore ou la partie inférieure de l'estomac. 17) Le commencement du duodénum. 18) Une partie de la rate. 19) L'épiploon gastro-colique.
No. 2. Second aspect des cavités ouvertes de la poitrine et du bas ventre.
Dans cette figure on a oté une plus grande partie des côtes, que dans Fig. 1) et plus encore les poumons, la trachée-artère, la graisse et le péricarde; de sorte qu'on voit Fig. 2) le coeur. Fig. 3) l'oreillette du coeur. 4) Le ventricule gauche du coeur. 5) L'appendice de l'oreillette gauche du coeur. 6) La veine cave supérieure. (Les veines sont des vaisseaux sanguins, par lesquels le taug distribué jusqu'aux extrémités du corps est rapporté au coeur.) 7) et 8) La veine jugulaire droite et gauche de la poitrine. 9) L'artère pulmonaire, qui porte le sang aux poumons. (Les artères sont des vaisseaux sanguins, qui distribuent le sang jusqu'aux extrémités du corps où il est reçu par les ramifications des veines qui le rapportent au coeur.) 10) La crosse (ou courbure) de l'aorte par laquelle le sang est poussée dans le corps. 11) Le tronc commun de la carotide et sous-clavière droite. 12) L'artère carotide gauche. 15) L'artère sous -clavière gauche. 14) La glande thyroïde. 15) Le jéjunum, qui appartient aux boyaux déliés ainsi que 16) et 17) L'iléon. 18) 19) et 20) Le colon qui paroit ici renversè en dessus et qui fait partie des gros boyaux. 21) Une partie du colon iliaque ou de l's du colon. 22) Le ligament antérieur du colon. 23) 24) et 25) Le mésocolon. 26) Une partie du mésocolon.
Ad99999 04 030a/freInsectes XXIII. Vol. IV. No. 28.
PAPILLONS.
II. Sphinx.
L'a féconde claffe des-Papillons comprend ceux Vol. IV. Ne. 23. insects XI que 1'on nomme Papillons du foir, ou Sphinx, dont nous connaissons jusques ici 165 espèces. Leurs ailes sont plus longues d'envergure que celles des Papillons de jour. Quand ils sont pofés ils tiennent les ailes rabatties. Ils ont le corps beaucoup plus épais que les Papillons de jour. Leurs antennes qui sont renflées vers !e milieu se mincillent vers les deux bouts. Ces Insectes volent en bourdonnant autour des Heurs pendant le crépuscule le matin comme le foir (c'est donc à tort qu'on les appelle uniquement Papillons du foir^)
y et fucent à l'aide de leur longue trompe le miel de ces fleurs mais sans se pofer et en planent autour d'elles. Pendant le jour ils se tiennent en repos contre les troncs des arbres et les murs. Les Chenilles des Sphinx sont grandes, iouvent d'un beau dessein, et ornées au dernier anneau d'une espèce de corne. C'est pour l'or« dinaire sous terre qu'elles fubiffent leur première métamorphofe et que la Chryfalide refte d'ordinair enfevelie pendant tout l'hiver. Ce n'eu: qu'au printemps que le papillon en fort aprè« avoir percé son enveloppe. Cette Planche nous fait connaître deux des plus belles espèces de Sphinx avec leurs Chenilles et leurs Nymphes en grandeur naturelle.
Fig. 1. Le Sphinx à tête de mort. (Sphinx Atropos.)
Le Sphinx a tête de mort ÇA)
est le plus grand des Sphinx d'Europe. On 1« trouve dans le plupart des contrées de l'Allemagne, quoiqu'en petite quantité. Il est proprement originaire d'Afrique et d'Amérique et ce n'eût que depuis que la pomme de terre a été apportée en Europe qu'il y a paffé avec elle, et s'y est naturalifé. C'est aussi cette plante que le chenille de ce papillon, qui est grande et bondée de jaune et de bleu (ii)
aime de préférence pour sa nourriture > et c'est ‘là qu'on le trouve au mois d'Août êr de Septembre. On la rencontre cependant aussi quelquefois sur le Jasmin et sur les pieds de carotte. Elle se transforme en une Chryfalide qui est groife et d'un rouge brunâtre QC)
et c'est ‘là qu'on le trouve au mois d'Août êr de Septembre. On la rencontre cependant aussi quelquefois sur le Jasmin et sur les pieds de carotte. Elle se transforme en une Chryfalide qui est groife et d'un rouge brunâtre QC)
et qui paffe tout l'hiver enlevelie dans la terre. Ce Papillon était autrefois le terreur des gens du peuple. Tta croyaient voir une tête mort dans la tache jaunâtre et singulièrement deihnée qu'il a sur le corcelet. De plus comme il ne commence guère à voler que vers minuit, qu'il a un fort bourdonnement et que le bruit qui re* fuite du frottement de son corcelet a quelque chofe de plaintif, il n'en a pas fallu davantage pour faire regarder ce papillon comme un prophète de malheur et comme l'avanteoureur de la pefte, de la guerre et de la famine; fable bien ridicule sans doute.
Fig. 2. Le Demi Paon. (Sphinx ocellata.)
La chenille de ce Sphinx Çh~)
est d'un vert jaune avec des bandes obliques de couleur blanche. On la trouve aux mois d'Août et de Septembre sur les faules, les tilleuls, les aunes, les, chênes et les hêtres, d'où on la fait tomber aifement en decouent ces arbres. Elle se metamorpbote sous terre eh une Chfyfassde noire (V)
Le papillon (_a)
a les ailes superieures marbrées en rouge et en gris", le bord offre des finuofîtes rentrantes et faiîlantes. Les ailes inférieures sont Rose ornées d'une grande tache bleue et noire en forme d'oeil. The Sphinx fent 165 fpec of Butter flies of the day bi infect is at 1 their antenn what taperii day break, a about to fu oE nowers c the air. Dt inactif on t The cat
Ad99999 04 081a/freMélanges. XLIII. Vol. IV. No. 79.
AÉRONAUTIQUE.
Assurément, rien ne put jamais tant exciter l'admiration des hommes et leur inspirer le desir de l'imitation que le vol des oiseaux. Les traditions des tems les plus reculés nous sont mention de différens essais de l'élever dans l'air et d'y planer moyennant des ailes factices attachées aux bras et aux pieds. Mais tous ces efforts étaient trop faibles et les essais eurent une issue malheureuse. Il s'agissait d'inventer une machine, dont le poids y compris le corps de l'Aéronaute était moindre que le poids de l'air atmosphérique qui l'entourait et qui ainsi par sa plus grande légèreté relèverait dans l'air. En 1782 les frères Montgolfier firent en France de pareils essais qui leur réussirent. Pour y parvenir ils formèrent un grand globe vide enduit de taffetas et rempli d'air subtilisé par du papier et de la paille brulés, et ce globe monta alors en l'air. C'est de cette façon que se fit enfin cette heureuse découverte désirée si longtems. Montgolfier donnait ensuite plus de volume à son globe (Fig. 1.) et l'entoura d'une galerie au centre de la quelle se trouva le foyer (a). Mr. Pilâtre de Rozier tenta le 21. Novembre 1783 avec un pareil ballon la première ascension aérostatique. Ces ballons gonflés d'air échauffés furent nommés Montgolfières d'après leur inventeur.
La séconde espèce ou l'Aérostat (Fig. 2.) est le ballon inventé pareillement en 1783 par Mr. Charles, Professeur de Physique à Paris, qui moyennant un Apparat (b) y déstiné remplit un globe de 26 pieds de diamètre d'air inflammable, qui fut développé dans des tonneaux, de limaille de fer et d'acide sulfurique, et conduit dans le ballon par un gros tuyan. A ce ballon l'on attache avec des cordons de soie une nacelle ou gondole que monta l'inventeur et qui s'y éleva en l'air. Pour faire descendre le ballon l'on ouvre une soupape pratiquée du côté et l'on laisse peu à peu y entrer l'air atmosphérique qui est plus pesant. — Dans la Montgolfière on laisse pour cet effet le feu s'éteindre. Au cas que le ballon périsse dans l'air, l'Aéronaute se sauvera par le moyen du parachute (Fig. 3.) inventé par le célèbre Aéronaute Blanchard. Ce parachute est composé d'une étoffe forte et ferme étendue sur des cercles. L'Aéronaute se met sur des espèces de bretelles attachées au toit du parachute par des cordes. L'air qui se trouvé ramassé sous ce grand toit empêche la descente trop vite du parachute et la rallentit de façon qu'il n'y a plus de risque.
Ad99999 06 077a/itaMisc. CXVII. Tom. VI. No. 75.
FESTA NAZIONALE DE RUSSIANI.
V'è tin costume nella Russia, secondo il acquisto deHe q'inli Tu messo un premio. Al quale la corte imperiale dà una festa alla segnale d'un cannone scaricato la plebe vi pb-be di Pietroburgo, ad occasioni solenni, corse rapidamente; la taffeta veniva acquisiccome conclusioni di pace, coronazioni e stata a pezzi ; le vivande si lanciarono verso matr;monj. La tavola qui aggiunta rappresen- tutti i lati ; una turba di rematori coraggiosi ta una tal festa, la quale ebbe luogo alla con- vinse le corna d'oro e per ciò un premio di clusione della pace fatta colla Svezia, nel 1790. 100.rubli. Le piramidi essendo vote, alcune Davanti al palazzo imperiale da verno erano fontane, non guari distanti, cominciarono a costrutti due alti palchi, a guisa di piramidi, spruzzolare fuori del vino bianco e rosso, di 20 braccia d'altezza, (Fig.. 1.) i cui sea- (Fig. - 2-) La plebe- vi corse in grandissima lini, giranti tutto d'intorno, erano imban- folla, raccogliendo in capelli la deliziosa bediti di vivande e di pastume d'ogni genere, vanda e presentandola in giro a' vicini. AiSopra ciascuno era posto un bue intiera- cuni Russiani di bassa estrazione anzi s'armente arrostito, donde l'uno aveva le corna rampicarono sulla fontana medesima per codorate e l'altro inargentate. Le piramidi gliere il getto di vino tutto intiero; ma una erano del tutto coperte di taffeta "rosata, di »ciringa ben applicata rinfrescò il bevitore modo che soltanto spiccavano le corna, sull' troppo ardito, rispignendolo ne' suoi limiti.
Ad99999 07 009a/engGarments. XII. Vol. VII. No. 7.
PERSIAN GARMENTS.
The inhabitants of Persia are hère represented in their différent. garmenls. The Persians are lively, addicted to pleasures, and a little frivolous ; but for ail that more sociable and more compassionate strangers than their neighbours, the rude and distrustful' Turks. They are middlesized, rather lean than fat, but of a vigorous and healthy constitution. Though the Mahometan is the prédominant religion, yet they tolerate many other sects, as the Gebers, vvho adore the fire. From the simple dress of the Curdes, (Fig. . I.) a half savage, rapacious and mountaineer people of West-Persia, we make the transition to the garments of the Persians.
Fig. 2. A Persian of a middle condition, in the summer-habit.
The garments of the Persians are long, vvide, and party - coloured, after the oriental fashion., The rieh wear precious silkstuffs, richly bordered with gold, silverand gems. The Persian hère portrayed wearg a sîiirt of red silk, over it a wai.ucoat and a vvide surtout, .that' descends tili to the ancle, being girded with a shawl. The head is covered with a cap, formed like a turban.
Fig. 3-4. Persian Women.
The clothes of the persian women are more agreeable than those of the men. They do not eut the hair, but cover the head either with a shawl, in the shape of a Veil, or twist it like a turban. Over the smock, which is open tili to the middle of the body, they wear a gown descending to the knee, and adorned with loops of gold and silver. The wide breeches are closely quilted and lined from the top to the bottom.
Ad99999 07 009a/itaVestimenti. XII. Tom. VII. No. 7.
VESTIMENTI PERSIANI.
Gli abitanti di Persia si vedono qui rappresentati ne' îoro differenti vestimenti. I Persiani sono naturalmente vivaci, leggieri, dediti al piacere; ma coh tutto ci ô più compagnevoli e pin. pieni di compassione verso degli stranieri che i-loro vicini, i Turchi rozzi e diffidenti. Essi sono di mezzana grandezza, più magri'che grassi, ma per. altro robusti e sani. Benche il Maomettismo sïa la religione dominante, pure vi si tollerano moite altre sette, p. e. i Guebri, che adorano il fuoco. Dalla semplice vestitura de' Curdi, (fie. 1.) popolo montanino, mezzo selvaggio e malandrino délia Persia occidentale, facciamo la transizione a' vestimenti de* Persiani.
Fig. 2. Persiano di condizione mezzana, in abito da State.
Il' vestito de' Persiani è alla orientale, ciô h lungo. largo ed a più colori. I riecht ne ' portano sioffs preziosé di seta, riccamente guernite d'oro d'argento e di gemme. Il Persiano qui effîgiato ha indosso üna camiciadi seta; rossa; al dissopra di questa una ©as miciuola ed inoltre una lagra sopravveste che gli discende sino al malîeolo, essehdo cinta d'un drappo. La testa è côperta d'una berretta, in forma di turbante.
Fig. 3. e 4. Donne Persiane.
La vestitura délie Donne persiane è più aggradevole e più leggiere di quella degli uominj. Esse non tagïiano i capegli, ma. coprono la testa d'una ciarpa a vélo, ovvero ï'awolgono a guïsa di turbante. Sopra là camicia, apèrta sïno a mezza vita', portano una roba discendente sino al ginocchïo ed adorna di cappi corsoj d'oro e d'argento. I calzoni larghi sodamente si trapuntano e si foderano d'alto a basso.
Ad99999 07 080a/freCostumes XX. Vol. VII. No. 78.
COSTUMES TURCS.
Fig. 1. Trois Femmes des îles de la Grèce.
Vous voyons ici trois femmes de Chio, Samos et Mitylene (autrefois Lesbos) ; ces îles sont voisines l'une de l'autre, et toutefois le costume de ces femmes est bien différent. Celle du milieu, qui est de Samos, a à-peuprès, le costume turc, comme le démontrent les pantalons larges dont elle est vêtue ; on croit voir au contraire dans celle de Mitylene, qui est à droite, une paysanne européenne joliment habillée, Celle de Chio est figurée ici, en habits ordinaires, pendant que celles que représente la planche précédente sont figurées dans leurs plus beaux atours. Dans ces îles les femmes grecques s'arrogent le droit de porter des pantouffles jaunes, privilège que les turcs se sont en quelque sorte réservé.
Fig. 2. Femmes turques.
Lé second groupe représenté ici rend très»ensible la différence qu'il y a entre les femmes grecques et les femmes turques. Elles sont figurées à côté l'une de l'autre dans les vêtements ordinaires qu'elles portent dans les villes, lorsqu'elles sortent publiquement. Les femmes turques ont le front et le menton voilés, pendant que la femme grecque a le visage entièrement découvert.
Fig. 3. Femmes Druses.
Ces deux femmes Druses sont des environs du Libanon. Les Druses forment une secte séparée de la vraie musulmane; le ]uge Hakem en fut un cruel réformateur. Les Druses sont un peuple cultivateur. Les femmes
Fig. urées ici sont occupées à moudre du blé entré deux pierres dans un moulin à main,
Fig. 4. Femmes turques d'Asie occupées à faire du pain.
Leur pain est sans levain ; c'est une tourte platte que l'on place sur les pierres brûlantes et qui se détache d'elle-même lorsqu'elle est cuite. La boulangère fume du tabac, ainsi que presque toutes les femmes turques.
Ad99999 08 027a/freAmphibies XXXIV. Vol. VIII. No. 25.
DIVERS ESPÈCES DE RAINETTES EXOTIQUES.
Fig. 1. Rainette lactée. (Hyla lactea. Daud.)
Cette Amphibie existe en Amérique; elle a la "longueur d'un pouce quatre lignes ,- la peau d?un blanc de. crème, avec une ligne d'un brunâtre clair , allant des narines jusqu'aux yeux., Les pieds antérieurs ont quatre doigts demi pal-' mes, pourvus au bout dés pelpttes visqueuses.
Fig. 2. Rainette hypocondriale. (Hyla hypochondrialis. Daud.)
Cette Rainette existe à Surinam; le corps. 'est d'un gris bleuâtre en dessus, et blanchâtre en dessous. Les ssancs et les côtés extérieurs . des membres ont des bandes transversales brunes sur un fond jaune pâle. Les doigts des pieds antérieurs et postérieurs sont fendus. La longueur est de près d'un pouce et demi.
Fig. 3. Rainette réticulaire. (Rana venulosa. Daud.)
La patrie de cette Rainette est dans la partie méridionale des Etats unis de l'Amérique. Elle a la longueur de quatre pouces. Les miles se distinguent par une vessie vocale jaune et très saillante..derrière chaque oreille. , Le. dessus, du corps est d'un ï ou géâtre clair'; lé dessous--d'un blanc -jaunâtre. Les pieds antérieurs à quatre doigts fendus, les postérieurs à cinq demi-palmes.
Fig. 4. Rainette beuglante. (Hyla boans. Daud.)
Elle a la longueur de près de deux pouces, lé dessus du corps d'un blanchâtre nn peu cen-dré avecjies bandes transversales d'un brunrougeâtre pâle ; le dessous blanchâtre ;: Jes quatre doigts des pieds antérieurs fendus, ceux des postérieurs demi-palmés. Elle existera Suri»nam.
Fig. 5. Rainette rouge. (Hyla rubra. Daud.)
Cette Rainette habite également le Surinam; elle n'a que quatorze lignes, de longueur. Sa couleur est brun - rouge en dessus, avec deux lignes longitudinales d'un cendré pâle; le dessous du corps blanchâtre.,. un peu teint ça et là de rougeâtre pâle. Les^ doigts des pieds comme à l'espèce précédente.
Ad99999 08 034a/frePlantes CXLl. Vol. VIII.No. 32.
LE GENEVRIER. (Juniperus communis.)
Cet arbrisseau, qui est généralement connu, aime a couvrir nos arides montagnes. Il forme, selon la variété du soi et du climat, tantôt un arbuste ' d'un pied d'élévation au-dessus de la terre , tantôt un grand arbre dont le' tronc devient gros et fort à proportion de, sa hauteur. Il est garni de seuilles aciculaires, c'est-à-dire arrondies, un peu longues et pointues par le bout. Il est toujours vert. L'un de ses troncs porte des baies, tandis que l'autre ne porte que des fleurs. Ces baies ne mûrissent pas, comme les autres fruits, dans' l'espace d'une année ; elles ne parviennent k leur perfection que dans le cours de la troisième^ année : c'est pourquoi vous trouvez toujours sur le même arbrisseau des baies toutes petites, de grosses encore vertes,' et d'autres baies bien mûres-qui, comme l'on sait, sont noires. Elles ont, aussi bien que toutes les parties de l'arbuste, une odeur balsamique et résineuse et un goût d'aigre-'doux 'qui n'est : point désagréable. Les grives, les gelinottes' de bois en .sont friandes; et les hommes en savent tirer parti, pour toutes sortes de préparations chimiques et médicinales. Le suc du genévrier passe pour être un excellent sudorifique, ainsi que l'huile qui s'extrait dès baies comme le suc.. Tout le monde sait qu'on emplpie aussi les fruits du genévrier pour en composer une "bois-f son et, un parfum regardés comme de bons préservatifs contre les maladies contagieuses., Le bois de genévrier fin,- dur et odorisérant, s'emploie à divers ouvrages; et autrefois il. servait de médicament ainsi que ses rejetons. Mais aujourd'hui le bois et les baies ne servent guère qu'en fumigation.
Ad99999 10 004a/freVers. XXVIII. Vol. X. No. 2.
MOLLUSQUES CURIEUX.
Cette planche nous représente des masses curieuses animales, où se trouvent réunies en grand nombre dos animaux 1res petits, qui ont des rapports, assez marquants avec les ascidies (et dont un individu isolé est représenté sous b. à coté de cha, que figure). A l'exception du Pyrosoma qui nage, en liberté, tontes les autres masses sont sessiles, o'est a dire fixés au sol.
Fig. 1. Le distome, rouge. (Disloma rubrum.)
C'est une masse commune sessile, demicartilassiueuse, dans laquelle se trouvent des groupes de 3 à 12 animaux, de 2 lignes 'de long, assez semblables anx ascidies, lesquels paroissent ici comme des points. Le distome est d'un rouge violet, jaune et pourpre. Il se trouve dans les. mers Européennes.
Fig. 2. La sigilline australe. (Sigillina australit.)
Des animaux de trois lignes de long, couleur de rouille sont comme encaissé-dans un corps commun, élevé en cne grêle, diaphane avec une faible nuance vert jaunâtre. Cette sigilline est indigène à la côte de la Nouvelle-Hollande.
Fig. 3. Le Synoïque de Phipps. (Synoïcum turgens.)
Dans un cylindre solide, cartilagineux, cendré, de 12 à 15 lignes de long, se trouvent de 5 à 7 animaux, à orifice brun, qui sont placés en cercle. Chacun de ces animaux peut avoir de 8 à 9 ligues de long. Il se trouve sur les cotes de Spitzberg.
Fig. 4. Aplide lobé. (Aplidium lobalum.)
Le corps commun est cartilagineux, d'un gris cendré, de formes très diverses et occupé par denombreux groupes d'animaux qui tiennent ensemble, et qui ont à peu près une ligne de long et dont l'orisice est jaune. Habite le golse- de Suez et la méditerrannée sur les côtes d'Egypte.
Fig. 5. Aplide caliculé. (Aplidium caliculatum.)
C'est une masse de corps à demi cartilagineuse, luisante, d'un vert jaunâtre, conique, de 3 à ù, pouces de haut, occupée par des groupes isolés d'animaux, dont l'orisice sigure un petit calice. Ou le trouve sur les côtes de l'Europe.
Fig. 6. La Polycline constellée. (Polyclinum consttllaturn.)
Une masse de corps gélatineuse de 18 lignes de long, d'un pourpre brun- soncé, sur laquelle une quantité d'animaux sorment par la place qu'ils occupent une espèce de rayon, et sont groupés de manière que l'orisice commun est bordé de sranges loussatres. Elle se trouve sur les côtes de l'ile de France dans les Indes orientales.
Fig. 7. Le Didemne blanc. (Didonum condidum)
Le corps coriace, étendu en croûte mince, opaque d'un blanc de lait, dans la quelle les groupes d'animaux sont très-près- les- uns des. autres. Les animaux ont à peine § ligne- de long. Le Golse de Suez est sa patrie.
Fig. 8. Eucélie hospitalière. (Eucoelium hospitalilium.)
La masse gélatineuse, d'un gris pâle, est occupée par des groupes d'animaux d'une demi-ligne de long, qui se présentent comme des points d'un blanc-rougeâtre.
On la trouve également dans le Golfe de Suez;
Fig. 9. Le Botrylle polycycie. (Botryllus polycyclus.)
La masse commune est cartilagineuse ou gélatineuse, demi transparente, d'une cendré clair, et les groupes d'animaux-sont placés sur des lignes qui sorment des espèces d'anneaux, et sont bleus
Il se trouve dans les mers de l'Europe sur divers végétaux et animaux marins.
Fig. 10. Le Botrylle de Leach. (Rotryllus Leachii.)
Corps sormant une croûte gélatineuse, un peu épaisse, hyaline avec une teinte de rouge violet, dans laquelle se montrent de nombreux groupes d'animalcules comme des points blancs. Il se trouve sur les côtes d'Angleterre.
Fig. 11. Le Pyrosome géant. (Pyrosoma giganteum.)
Des qu'on a connu par Pérou le Pyrosome qui porte son nom, et qui est figuré dans le VIII. vol. de notre porte—feuille d'enfants, planche Nr. 30. ou en a trouvé plusieurs autres, dont l'un d'eux est ici dépeint Le corps commun qui nage en liberté est un tuyau gélatineux cylindrique ou plutôt conique de plus d'un pied de long, d'une couleur bieuâtr-> et presque brunâtre, ouvert à sa giosse extrèmilé, et dont la sursace est couverte de nombreux appendices; Les animaux sont placés sur l'axe commune dans une direction perpendiculaire, en lignes circulaires, et sont bruns soncés oh bleus.
Ad99999 10 009a/frePoissons. LVIl. Vol. X. No. 7.
POISSONS CARTILAGINEUX TRÈS-SINGULIERS.
Fig. 1. L'ammocète rouge. (Ammocoetus ruber.)
Ce poisson, très-assiné avec les lamproies, qui fait partie de ceux qui réunissent les poissons avec les vers, peut avoir 7 pouces de long; il est rouge, mais cette couleur est plus pâle sur le ventre que sur le dos. Les yeux sont placés sous la peau, et sont si petits que les pêcheurs nomment ce poisson l'aveugle.
Ce poisson a été pris à l'embouchure de la Seine, où il se creuse un trou dans le sable.
La figure secondaire b représente la tête par en bas ainsi que les cavités des organes, par lesquels le poisson respire, les ouïes, rendues sensibles par la dissection.
La figure c ne représente que la tête par «n haut, de sorte qu'on voit l'éveut.
Fig. 2. Le Baliste velu. (Batistes hispidus.)
Cette espèce de Baliste (comparez Vol. VIII. No. 35.) est d'un brun jaune, couvert de soies fines et de longs poils. A la place de la première nageoire du dos, il n'a que deux aiguillons, dont l'un très-marqué et l'autre à. peine perceptible.
On l'a trouvé dans la mer des Indes.
Fig. 3. Le Callorhinque antartique. (Chimaera antarctica.)
Nous voyons ici une représentation, plu» exacte du poisson figuré Vol. IX. No. 4. et surtout de sa tête qui est étrangement sorméej à laquelle tient une masse insorme de chair, qui pend en forme de crochet sur la bouche, et cette dernière, vu la position de ses dents, offre un coup-d'oeil tout particulier.
On le trouve sur les côtes occidentales de l'Amérique du Sud et sur les côtes de la Nouvelle- Hollande,
Fig. 4. Le Squale appendiculé. (Squalus appendiculatus.)
C'est une des plus petites, mais aussi des plus singulières espèces de requins, à cause des pellicules et appendices qui couvrent latête et le devant du corps; il est gris et parsemé de taches occulaires.
Ce requin a été trouvé sur la côte de la Nouvelle-Hollande.
Fig. 5. L'Hippocampe filamenteux. (Sygnatus filamentosus.)
Cet hippocampe a absolument la forme de celui qui est figuré Vol. II. No. 16. et ne s'en distingue que par ses appendices singuliers.
Ad99999 10 020a/frePlantes. CLXIII. Vol. X. No. 18.
GRAMINÉES - REMARQUABLES.
Fig. 1. Flouve odorante. (Antoxanthum odoratum.)
Cette herbe se distingue de presque toutes les autres Graminées, en ce que ses fleurs n'ont que. deux étamines, pendant que les sseurs de la plupart des autres en ont trois.
Elle a la racine fibreuse, les tiges ten dres, hautes, garnies de feuilles courtes, d'une égale largeur, et pourvues de petits poils.
Cette herbe, commune dans les prairies d'un terrain sec, fleurit de bonne heure (aux mois de Mai et de Juin) et même deux fois par an. Elle fournit un fourrage très-nour-: lissant. Sèche, elle est d'une odeur agréable et balsamique, mais, en revanche, la racine est très-désagréable à l'odorat.
Passons aux figures secondaires: 1, représente un petit épi; 2 et 3, les parties du calice"; 4, la corolle; 5 et 6, le nectarium, avec les étamines; 7 et 8, le germe, avec les stylés.
Fig. 2. Le Vulpin genouillé. (Alopecurus geniculatus.)
Cette herbe, qui se plaît. dans les endroits humides et les marais, pousse de très-, bonne heure, et est très-recherchée des chevaux et des vaches. Elle a les racines fibreuses, longues et simples, et les tig'es branchues par le bas et garnies de plusieurs noeud»; aussi est-elle recourbée en forme de genou.
On lui a donné le nom de vulpin, parceque l'épi de la fleur a quelque ressemblance avec la queue du renard; il y a cependant une autre espèce, qui en a beaucoup plus.
Les figures secondaires 1—4 représentent les épis des fleurs et leurs parties isolées.
Ad99999 11 023a/freMammifères. CXV. Vol. XI. No. 21.
ROUSSETTES REMARQUABLES.
Fig. 1. Roussette Keraudren. (Pteropus Keraudrenii.)
Cette-Roussette, qui 'a été' trouvée; lorsduvoyàge autour du mondé entrepris sous les ordres du capitaine Freycinet, dans les îles; Mariannes, a, parvenu à sa plus haute croissance d'un bout d'une- aîle membraneuse ä l'autre, 2 pieds jusqu'à 2 pieds 5 pouces de large. La tête et le cou sont jusqu'aux épaules d'un; jaune- sale; lereste de la fourrure, dont les poils sont de diverse longueur, , est d'uni brun-gris mêlé de' noir;' la pellicule entre les-cuisses et la membrane des aîles sont noires, , les oreilles petites. Ce sont les doigts des pieds de devant qui tien" ment la membrane tendue»
Fig. 2. Roussette à museau pointu. (Pteropus rostratus.)
C'est! lal'ongueur disproportionnée du mu-seau que cette Roussette doit le nom de museau pointu. Cet animal, - mesuré de la pointe du nez jusqu'à l'extrémité du corps, : n'a queSJ pouces de long, et la longueur d'une extrémité d'une aîle à l'autre est de 11 pouces & lignes. La tête est, en descendant.jusqu'aux yeux, d'une largeur presque uniforme, - mais ici elle se* rétrécit subitement et se prolonge en une espèce de trompe
(les deux figures secondaires la montrent d'eiï haut et en profil} laquelle' estrecou-verte de quelques soies. Les dents' sont tran^ clîantes, . en partie1 arquées- et en partie droites. Les doigts des pieds de devant sont plus longs que ceux des pies de-derrière et tiennent à l'aile membraneuse'. La pellicule entre les cuisses est très-étroite et presque entièrement cachée sous les poils qui couvrent le corps entier, dont la couleur est le* brun jouant l'Isabelle. Ces; animaux se multiplient, considérablement et; dévastent les arbres fruitiers, ainsi que les plan-] tages. Ils ne sortent que la nuit, passent.les journées sous lestoïts des vieilles maisons, des remises etc..; cependant ils volent en- plein jour.. La femelle ne paroît porter qu un petit, qui re~ ■ ste constamment eramponé sous-le-ventre de la mère, même lorsqu'elle vole. On- en mangela viande aux îles quoiqu'elle soit d'une odeur forte et désagréable; Cette Roussette habite aussi les îles- Carolines».
Fig. 3. Roussette Amplexicaude. (Pteropus amplexicaudatus, Geoffroy.)
La queue', égale en longueur a-la'cuisse; et ä demi-cachée dans Ta pellicule entre' les.>cuiscuis
(5 pouces; La pelure est d'un -rouge ^gris, plus rouge dans le mâle, et plus brune dans la femelle.- Le dos et le vertex du premier sont rouges et ceux de la dernière bruns. Le poil est court et velouté. Les dents, sont tranchantes.