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Ad00341 02 004a/freOiseaux. XXVII. Vol. II. No. 100.
OISEAUX AQUATIQUES DE PLUSIEURS ESPÈCES.
No. 1. La Cercelle.
La Cercelle, ayant à peine quatorze pouces de longueur, vit ordinairement sur les rivages des mers de l'Europe et de l'Asie, et c'est par là et par sa petitdïe qu'elle se distingue des canards sau vages ordinaires. Elle est marquée de brun et de blaue, et a les ailes miraillées de verd.
No. 2. Le grand Plongeon ordinaire.
Ce Plongeon de rleux pieds de longueur Le ïrouvani sur les côtes de la mer crû nord entier, est. marqué de noir et de blanc, et Te distingue surtout par sa tète haute et pointue. Il niche aux arbres-près de rivages, et se nourrit de poissons.
No. 3. Le grand Plongeon à la tête rouge.
Ce Plongeon rivant, en troupes sur les côtes septentrionales de l'Europe et de l'Asie, a vingt et un pouces de longueur, la tête et le cou couverts d'un brun-clair, la poitrine et le ventre blancs, et le dos gris. Il plonge à merveille, poursuivant les poissons même sous la surface des eaux. Son duvet est presque de la même bonté que les édredons, parmi lesquels il est aussi mêlé.
No. 4. Le Plongeon du Groenlande.
Il vit dans le Groenlande et dans les pays les plus septentrionaux, a quatorze pouces de longueur, plonge et se nourrit de poissons. Il est ordinairement blanc et noir. Les Groenlandois se servent de sa peau pour s'en faire des vètemens.
No. 5. Le Plongeon Loëre.
Il est long de douze pouces et vit sur les lacs de la Norvège et de la Suéde. Il a un collet autour de la lète, et au deffus des yeux deux plumets qui ont l'air des oreilles, ce qu lui donne une figure bien singulière.
No. 6. Le petit Plongeon.
Le petit Plongeon, au dessus brun et au dessous blanc, vit sur les étangs solitaires et sur les petits lacs de l'Europe et de l'Amérique septentrionale. Il bâtit au milieu de la sursace des eaux un nid grand et nageant, et se nourrit de poissons et d'insectes aquatiques.
No. 7. La Mouette brune.
La Mouette brune qui est la plus ordinaire, est naturelle en Europe, dans l'Amérique septentrionale et en Asie. En hiver elle passe dans les pays méridionaux. Elle a vingt trois pouces de longueur, est blanche, et a le dos et les ailes couvertes d'un gris-brun. Elle se nourrit de poissons et principalement de harengs; c'est pourquoi elle suit toujours les pécheurs de ces poissons, lesquels la voient souvent s'emparer hardiment de leur capture.
No. 8. La petite Mouette.
Elle vit dans les pays les plus septentrionaux, et est de seize pouces de longueur. Sa couleur principale est gris-cendrée. Elle a la queue et les ailes comme l'hirondelle, des poissons pour nourriture, et une chair de très-bon goût.
No. 9. La Fouque ordinaire.
Elle vit dans toute l'Europe, l'Asie et l'Amérique sur les marais et sur les étangs, se nourrit de petits poissons et d'insectes, a. quatorze pouces de longueur, et est ordinairement noire de couleur. Au dessus de sou bec elle a le front nud et gros-rouge. Sa chair sentant l'huile de poisson n'est pas mangeable.
Ad00341 02 005a/freQuadrupèdes XXIV. T. II. No. 2.
L'ANE ET SES ESPÈCES BATARDES.
No. 1. L'Ane domestique.
L'âne e domesiique tire son origine de l'Onagcr ou sie l'àne sauvage, comme il a été remarqué cidessus. Cet animal utile le trouvant répandu dans presque toutes les parties du monde, ne prospére pourtant nulle part mieux, ainsi que rOn'agét, que dans les pays chauds; et il a été imposîjble jusqu'- à present de le naturaiiser dans les régions de I Europe les plus septentrionales. Il a à peu près 4 1/2 pieds de hauteur, et sa couleur ordinaire eil d'un gris cendré avec une croix noire le long des épaules. liest lent et paresseux, et on en a fait lesymboledela parelTe; mais ce désaut étant contrebalancé par plusieurs bonnes qualités, cet animal necellepasd' être un des plus utiles et des plusestimés. Il s'accomode de toutes sortes de nonrriture, de chardons et de plusieurs autres plantes à pointes, et son entretien est par consequent sort peu coûteux. Il est sujet à très peu de maladies, sa démarche est plus douce et plus asfurée que celle du cheval, et il est capable de porter de très grands sardeux. Sa vie peut durer presque 3o 3ns, et ordinairement il est utile au travail jusqu'à l'approche de ce terme de la nature. On a tâché d'améliorer sa race en L'accouplant avec le cheval, et de cet accouplement il est provenu deux nouvelles races bâtardes, sa voir le mulet et la mule, dont on fait un usage très fréquent surtout en Europe.
No. 2. Le Mulet.
Le Mulet est une espèce bâtarde, engendrée par un âne "t une jument. Il a 5 pieds de hauteur; sa couleur est brune, grise ou même quelquefois blanche, et par la forme de son corps il rellemble beaucoup au cheval, dont cependant il dissère par la longueur des oreilles et par son cri, qui approche plutôt du braiement de sane, que du henriissernent du cheval. Dansvles pays méridionaux de l'Europe cet animal est tresçqrrsmuii, et on s'en fert tant pour l'attelage, même aux carosses, que pour la monture et pour porter des fardeaux. Les plus beaux ânes étalons et les plus propres h produire des mulets, fe trouvent dans l'Espagne.
No. 3. La Mule.
La mule est engendrée par un cheval et une ânesse. E'ie est moins grande que le mulet, et n'a qu' à peu près 4 pieds de hauteur; par la forme du corps elle approche plutôt de l'àne que du cheval et sa couleur ordinaire est d'un brun sa le. Au reste eîie est de la même durée et-d'ime aussi grande sorce que le mulet; on s'en sert aufii comme du dernier pour le transport des grands fardeaux.
No. 4. Le Quagga.
Le Quagga est Fane fan vage de l'Asrique, OÙ, surtout dans le pays des Calsres, il est très fréquent et vit en grandes troupes. Cet animal rellemble un peu au Zèbre, mais il en diffère cependant par des qualités elTentielles; car non seulement il est plue grand et plus sort, niais il se laiise ausfi dompter et: dreifer- pour l'attelage, ce qu'il n' est guères posiible de faire avec le Zèbre. Sa couleur est d'un brun gritàtre, fa tète et son cou sont entourés de rayes noires, comme on en voit ausfi au Zèbre, et son ventre ainli que ses l\ pieds sont blancs. Pour tout le reste de ses qualités il ne diffère en rien, de l'àne sauvage ordinaire.
Ad00341 02 006a/frePlantes XXII. T. II. No. 3.
PLANTES À PAIN.
Outre les différentes sortes de blé connues dans l'Europe il y a encore d'autres plantes, dont les fruits ou plutôt les racines sont employés par plusieurs nations des autres parties du monde pour en faire du pain. Parmi ce nombre on doit principalement compter les pommes de terre, qui sont originaires dans l'Amérique méridionale mais cultivées maintenant dans toute l'Europe. Les autres plantes à pain les plus remarquables sont la racine d'Tams, la Cajjave ou la racine de Magnoc et les Batattes. Les deux dernières se trouvent représentées sur la Table ci-jointe et j'en donnerai ici la description.
No. 1. La racine de Cassave ou de Mainoc.
La Cassave, le Manchot ou Magnoc ou Manioque est un arbrisseau originaire dans l'Amérique méridionale, ou non seulement les habitans le cultivent sur des terres désrichées, mais où il croit ausfi sans aucuns soins. Il s'élève à plusieurs pieds de hauteur, sa racine tubéreuse, dont la longueur est de 15 à 20 pouces et sa grosseur de 4 à 5, a presque la forme d'un navet; elle est jaune extérieurement et blanche en dedans. - Cette racine mangée crue feroit un poifon mortel, mais pour lui enlever ses parties venimeuses, on la defleche, la réduit en poudre et en exprime soigneufement le suc; ensuite on forme des gâteaux sort minces de la fubstance sarineufe qui reste, et on les fait sécher on cuire sur des plaques de fer blanc très chaussées. Le pain qu'oa prépare de cette manière est sain et d'un bon goût, et la majeure partie des habitans des In-, des occidentales et de l'Amérique méridionale en sont un nsage trtès fréquent. On y mange aussi les feuilles de cette plante en manière de légumes; Le suc exprimé de la racine est mortel pour les hommes et pour les-animaux, s'il n'est pas cuit; mais lors qu'on l'a fait bien bouillir, on peut le boire sans danger.
No. 2. Les Batates.
Les Batattes viennent naturellement dans les deux Indes, mais de nos jours leur culture a ausfi été introduite en Espangne et en Portugal et y réussit parsaitement. Elles sont la racine tuberculéufe d'une plante rampante, qui porte des fleurs bleues et dont la tige se répand aiféraent et s'étend fort loin. Cette racine reffemhle par fa forme à un petit navet; sa couleur est extérieurement rouge, et jaune en dedans, et le goût en est fort agréable, approchant de celui du marron. Dans les Indes on Pen fert comme chez nous des pommes de terre, pour en faire de la sarine et du pain et pour les manger en légumes; on en tire aufii une liqueur fpiritueuse, qu'on appelle Mobby. Cette plante ne peut endurer notre Climat, mais par le commerce nous recevons ses racines tant séchées que consites au fucre, et c'est surtout l'Espagne qui nous en fournit.
Ad00341 02 007a/frePoissons X. T. lI. No. 4
POISSONS DE RIVIERE REMARQUABLES.
No. 1. Le grand Esturgeon.
Le grand Esturgeon est le plus grand poisson de rivière qui exifte, car on en voit qui ont jusqu'à 24 pieds de longueur, II se trouve principalement en Russie dans le sseuve Volga et en Hongrie dans le Danube, mais à l'approche de l'hiver il pâlie régulièrement dans la mer comme ie saumon. Ce poillbn est du genre de ceux qui mangent les autres et il est extrêmement vorace. Son dos noir est garni de trois rangs d'écaillés olseuses, mais sur tout le restede l'on corps sa peau est douce et sans écaille; son ventre est, blanc et aux deux cotés sa couleur est bleuâtre et ondoyante. Dans la Russie, où il est appelle bel luge ou bolluca, il fait un article très important cse commerce; au printemps et à l'automne on le ' prend dans de grands filets ou même par le moyen du harpon. Sa chair a le gôut du saumon; on la vend toute sraîche au marché, ou elle est salée ou marinée et transportée dans l'Etranger. Des oeufs de ce poiiïon on prépare le Caviar, et de sa vessie d'air, de l'es entrailles et de quelques autres parties de son corps on sait la colle de poijson, dont les qualités gluantes et tenaces la rendent présérable à toute autre sorte de colle. On s'en sert non leuîement pour préparer des vernis et des couleurs et pour éclaircir les vins et autres matières liquides, mais elle est aussi sort d'usage pour donner du lusire et de la consistance aux étoffes de soie et de laine. Les delsinateurs et autres artistes la connoiisent sour le nom de colle à bouche; on l'emploie enfin à faire du lut et des petits images de saints.
No. 2. L'Esturgeon ordinaire.
Ce poisson habite la mer dans l'hiver, comme le grand Esturgeon, et remonte dans les grands sleuves; pendant l'été on le prend aussi de la même manière. En. Allemagne on le trouve surlout dans l'Elbe et dans l'Oder. A la grandeur près il relsemble beaucoup au grand Esturgeon tant par le goût de sa chair, que par différentes autres qualités. Cher les Grecs et les Romains ce poiss'on étoit régardé comme une des plus grandes delicatelses, et à leurs banquets il fit toujours le plat de parade. Dans la Russie Tes oeufs sortt saiés comme ceux du grand Efturgeon, et le Caviar qu'on en sait est envoyé par toute l'Europe comme une friandise. Quoique la bouche de ce poiiïbn soit dépourvue de dents, il est cependant ausfi vorace, et se nourrit surtout de harengs, de maqueraux et de sa unions" Sur sa peau il porte 5 rangs d'écaillés oiseuses et radieuses; ce qui donne au corps de l'animal une forme pentagone. Il est brun de couleur sur le dos et au ventre, et aux deux cotés il est bleuâtre donnant sur le gris.
No. 3. Le petit Esturgeon.
Ce poisson n'a jamais plus de 4 pieds de longueur et fait par consequent l'espèce la plus per tite des Esturgeons; mais il en est la plus agréable pour le goût, et en général le poisl'on le plus délicat, qu'on trouve dans la Russie; il 'y est ordinairement vendu à des prix sort chers. Il se nourrit de vertnisseaux et de srai de poissons et paise l'été dans les riviéi-es et l'hiver dans la merCas, pienne. On sait aussi du Caviar de ses oeufs, dont cependant on ne peut préparer qu'une petite quantité à cause de la petitesle du poisson, mais comme ilest régardé pour beaucoup meilleur que le Caviar fait des autres Esturgeons, il est exclusivement fourni à la cour Imperiale.
No. 4. Le Silure.
Le Silure est au grand Efturgeon prés lèplus grand poisson qui vit dans les eaux douces. En Allemagne on le trouve dans l'Elbe, le Danube; le Weser et l'Oder, Son dos est d'un noir dorn nant sur le vert, et son ventre est d'un jaune trés clair. Il est tacheté partout en noir. Il est également vorace, mais il se tient toujours comme par paresse au fond du sseuve sur la bourbe. Sa chair est blanche et agréable au goût; on la mange surtout marinée.
Ad00341 02 008a/frePlantes. XXIII. T. II. No. 5.
PLANTES À TEINTURE.
No 1. Le Roucou.
Le Roucou est un arbre de la grandeur d'un pommier, et croit dans les Incies occidentales, le Mexique et le Brésil. Ses feuilles sont toujours vertes et les fleurs blanches ou d'un rouge j aie. Les fruits qu'il porte sont des gonsses hérissées des pointes comme les marrons, qui renserment des petits grains ou semences de la grosfeur d'une vesce. Ces grains sont couverts d'une peau epaisse, visqueuse et qui, étant d'un très beau rouge de feu, fait le principal objet de la culture de cet arbre. On trempe les grains dans l'eau, jusqu'à ce que la peau s'en détache, et on achève alors de la séparer en srottant les grains entre les mains dans l'eau. Quand les grains, dépouillés de cette manière de leur peau, sont retirés de l'eau, le marc rouge qui y reste le précipite bientôt au fond. On verse en sui te avec précaution l'eau claire, expose le sédiment au soleil pour le sécher et en sait des petits pains qu'on enveloppe dans des feuilles de roseaux. C'est cette pâte qui est la belle couleur rouge, connue sous le nom de Roucou, et dont les peintres et les teinturiers sont un très grand usage.
No. 2. Le Safran.
Le Safran est une plante bulbeuse, qui naît san. 6 culture dans l'Orient et dans l'Europe méridionale, mais comme aujourd'hui il Fait un article très important de commerce, on le cultive aussi dans la plupart des pays de l'Europe et surtout dans la Turquie, l'Espagne, la France, l'Angleterre, l'Irlande et aux bords du Danube dans l'Autriche insérieure. Une espèce de Sasran, qui croit dans nos jardins, fleurit déjà dans le mois de Mars et on ne le cultive qu'à cause de ses fleurs agréables, qui sont blanches, jaunes et bleues" Mais le véritable Sasran, dont il est ici quéftion, ou le Sasran d'Automne, ne fleurit communément que dans le mois d'Octobre, et sa fleur qui est roujpêatre et semblable au lis, s'élève de l'oignon même sans être entourée d'aucune feuille. Il sort du fond de la fleur trois étamines jointes essemble au style, et dont les stigmates sont très odorans et de couleur vive d'orange. Cette seule partie de la plante est cueillie avec grand soin, léchée et vendue alors sous le nom connu de Sasran. Sur la feuille ci-jointe on voit ces stigmates répresentés sepaiément à coté de la plante. Ces fleurs ne durent qu'un jour, après qu' elles sont épanouies, er quand elles sont tombées ou cueillies, il nait des feuilles semblablea au gramen.
Le Safran bâtard ou le cartame diffère essentiellement du véritable safran; car il n'est pas comme ce dernier une plante bulbeuse, mais une espèce de chardon.
Ad00341 02 009a/frePoissons. XI. T. II. No. 6.
POISSONS DES INDES ORIENTALES.
No. 1. Le Coq de mer. (Zeus gallus.)
Le Coq de mer est de la longueur de 6 à 8 pouces, san corps est très mince, sans écailles et de couleur argentine; ses nageoires sont vertes. Il appartient au genre des poissons à miroir et vit dans les mers des Indes orientales; les habitans de ces régions aiment à le manger.
No. 2. Le poisson à miroir à poil long. (Zeus crinitus.)
Cette espèce des poissons a miroir est à peu prés de la même longueur que le précèdent et vit également dans les Indes orientales. Il est extrêmement mince, sans écailles, ausü large que long et d'une forme rhomboïde. Sa couletir est argentine, excepté sur le dos où il est bleuâtre, ses nageoires sont brunes. Il est principalement remarquable par les rayons dont les nageoiies de str" dos et de son ventre sont garnies et qui ont I'air d'un poil fort long; c'est aussi ce qui lui a sait donner le nom de poisson à miroir à poil long.
No. 3. Le Paon de mer. (Coryphaena Plumierii.)
Ce poisson doit son noxn à la beauté des plumes dons la nature l'a orné; son dos est brun à tâches bleues claires marquées en serpentant; le ventre est argentin et les cotés sont de couleur, d'or; les nageoires enfin sont jaunes et bleues. Il est à peu prés de la longueur de 16 pouces et vit dans les deux Indes. Il appartient au genre des poissons voraces et sa chair est d'un goût sort délicat.
No. 4. Le Pythonisse. (Scorpaena horrida.)
On a donné à ce poisson le nom de PythonhTe, parceque sa forme qui est très desagréable tient en quelque sorte du merveillaux. Il est tout à fait uni et sans écailles et tous son corps est brun à tâches blanchâtres. II vit dans les Indes Orientales et se nourrit d'écrevisses et de coquillages.
No. 5. La Scorpène volante. (Scorpaena volitans.)
Ce poisson se trouve principalement aux côtes de l'isle d'Amboîne. Son corps est d'un brun clair à tâches blanches et ses nageoires sont d'un brun foncé à tâches blanches. Ces dernières sont fort grandes, et tiennent au poisson lieu d'ailes pour s'eléver dans l'air et s'envoler lors qu'il est poursuivi par un ennemi. Il se nourrit du frai des autres poissons et sa chair est mangeable. border="1" alt="Band02" />
Ad00341 02 010a/freAntiquités. IV. T. II. No. 7.
MOMIES EGYPTIENNES.
La croyance clés anciens Egyptien", "ne les morts après une longue suite, d'années recommenceraient â vivre, leur avoit sait chercher tous les moyens posfibles depréserver delà corruption les corps de leurs morts. Ce principe occafionria non seulement la construction des Pyjramides, comme des sepüknres indeftrucubles de leurs Rois, mais il leur sit aussi inventer l'art d'embaumer leurs morts et de les réduire en Momies, telles qu'on en trouve encore de nos jours dans les catacombes de l'Egypte, ou les fouterreins, qui servoient aux anciens habitans de ces pays de lieux de sepulture.
Autant qu'il nous soit connu aujourd'hui de cet art remarquable, il y avoit trois dïsséren. tes manières d'embaumer les cadavres ufitées parmi les Egyptiens, dont l'uneétoit extrêmement pentlieufe, les deux autres au contraire plus fimdisples. Suivant la première, la cervelle fut d'abord tirée du crâne avec un fer crochu, et la ttête crenfe remplie d'une gomme précieufe et de toutes fortes de parfums. Puis on ouvroit le corps par le moyen d'un eouieau de pierre, on en tiroit les entrailles, le nettoyoit avec da vin de palmier et le parfumoit; ensuite on ie remplisibit de myrrhe en poudre, de cafîe et d'autres aromates, et en refermoit l'ouverture. L'ayant ensuite Tavédan8 une leffive très forte de falpétre, on l'expofoit à l'air pendant foixante dix jours pour le faire fécher, et après cela on lelavoit une fécond sois. Dans cet état le corps sut enveloppé dans une toile de lin fortement enduite de gomme et encore par dessus celle-ci de quelques centaines d'aunes de bandelettes de lin également empreintes de gomme. Cela fait, toute la Momie fut couverte d'une couche de plâtre, et par dessus on chargea le visage du mort aussi bien que tout le corps de totstes fortes de figures et d'hiéroglyphes, qui sélon toute apparence dè signoient le nom, la famille et le rang du désunt. Après tout cela on ensermoit la Momie dans un cercueil de bois précieux auquel on donna la forme aussi bien qu'à son couvercle la phifiognomie du mort, et on y appliqua aussi les mêmes figure s qu on avoit peintes sur la Momie. Ces cercueils surent ensuite placés debout comme des vivans dans des niches de leurs catacombes.
No. 1. réprefente une pareille Momie dans Jon cercueil;
No. 2. est te couvercle Japaré du cercueil;
No. 6. est le plan dune de ces grottes Jouterraines, telle qu'on en voit encore aujourd'hui en Egypte dans le voifinage des pyramides. A. est l'entrée, par laquelle on y descend; B. le chemin aux Sépulcres; C. D, des appartemens remplis de bancs élevés x, sur les quels furent placés les cercueils; E. des cellules étroites ou l'on fit ausfi entrer des cercueils; GG. sont également des lieux de fepulture; mais FF. sont deux niches, dans lesquelles vraisemblablement on plaça debout les corps des personnes de grande qualité" ou des Momies précieufes.
Cette nation regardant aussi comme saerésplusieurs animaux brutes et entre autres I'lbis étoit dans l'ufage d'embaumer tous ceux de ces oiseaux qu'on trouvoit morts. On les enfermait ensuite dans des vafes de terre cuite et de figure pointue et les mettoit dans catacombes de ftinées particulièrement à la fepulture de ces bêtes. On trouve encore aujourd'hui de ces sim" terrains, et ils sont connus sous le nom de puits doijeaux.
No. 3. représente une pareille urne à oiseux. fermée de son couvercle;
No. 4. est la même, mais sans couverte;
No. 5. est la Momie d'un Ibis embaumé.
Ad00341 02 011a/frePlantes. XXII. T. II. No. 8.
PLANTES DES PAYS CHAUDS.
No. 1. Le Sang-de-dragon. (Dracaena Draco.)
Le Sang-de-dragon est la substance réfineuse d'un arbre, qui appartient au genre des palmiers, et croît dans les daux Indes. Son tronc, qui est. tout droit et ordinairement allez haut, ne poulie des rameaux que par en haut en forme de couronne, sur l'extrémité, des quels il se trouve des feuilles en grand nombre et faisans la figure d'une brosse. Ses rieurs qui viennent en branche y de la forme d'une verge (Fig. a.) sont de coleur jatinàtré; les fruits qu'il porte, sont des grains rouges de Ja groiïeur des pois. La résine de cet arbre est. d'un beau rouge foncé, et on l'en retire tant par la décoction de ses fruits que par des incitions faites dans son écorce, qui en sont découler une liqueur qui se condense aussitot en des larmes rouges apportées chez nous en globules enveloppés dans du jonc et connus dans le commerce Tous le nom de sang-de dragon. Le meilleur en vient de l'isle de Madagascar, et ce sont principalement les peintres et les vemisseurs, qui en sont grand usage.
No. 2. Le Palmier d'Arec ou Aréca. (Areca catechu.)
Le Palmier d'Arec ou Aréca croit dans les Indes orientales, en Afrique et sur les isles de la mer du Sud, et parvient à une hauteur très considerable. Ses petites fleurs blanches sortent en bouquets du tronc même de l'arbre tout en ssessous des feuilles, et après quelque tems la même tige qui les a produit, est aussi chargée de fruits. Ce fruit a la grosseur et la forme d'un oeuf de poule, son écorce est molle et garnie d'une espece de bourre (b); au centre de cette filaHé il se trouve une noix semblable à celle de la muscade, et qui porte le nom de noix d'Ares ou Avèca. Elle est dure, de couleur blanche en dedans et panachée de veines roussàtres. Les Indiens sont de ces noix un usage journalier et fréquent. Ils la coupent en quatre tranches, qu'ils enveloppent chacune dans une feuille de Betes, après avoir couvert cette feuille de Bétel, avec une légère couche de chaux, ils preunent ces tranches dans la bouche, surtout après les repas, et en avalent en les mâchant la saveur, pour aider la digestion, et pour teindre en rouge leurs lèvres et leurs dents en nettoyant en même tems la bouche. L'usage que ces nations sont du Bétel ainsi préparé est tellement général, que partout il y en a à vendre, Les Indiens de distinction en ont continuellement sur eux, ou ils se sont accompagner par des domestiques, qui en portent dans des vases d'argent. Us s'en présentent d'abord dans les visites qu'ils se rendent, et les faineans ne sont toute la journée que mâcher du Bétel. En un mot on s'en sert dans l'Orient à peu prés comme dans l'Europe d'une prise de Tabac.
Ad00341 02 012a/freQuadrupèdes. XXV. T. II. No. 9.
DIFFERENTES ESPECES DE CERFS.
No. 1. Le cerf. (Cervus Elaphus.)
No. 2. La biche.
No. 3. Le faon.
Le cevf vit dans toute l'Europe, l'Amérique septentrionale etl'Asie jusqu'au lapon, et ce n'est que les climats trop chauds ou trop froids qu'il ne peut endurer. Sa couleur est d'un brun à plulleurs chevilles, qu'il sait tomber au prkitems et le
Ad00341 02 013a/frePlantes. XXV. T. II. No. 10.
PLANTES A TEINTURE.
No. 1. La Guède ou le Pastel. (Isatis tinctoria.)
La'guède étoit la seule plante qui nous avoit fourni une teinture bleue bien solide, avant que l'indigo nous fut envoyé des Indes occidentales, on avoit pour cette raison cultivé cette plante en quantité énorme tant en France qu'en Allemagne. De nos jours même on l'emploie encore beaucoup, mêlée avec l'indigo, pour en faire les bonnés et véritables teintures bleues et noires; aussi en prépare - t - on des couleurs, vertes, cramoisis, brunes etc. A cause de cette grande utilité sa culture fait encore aujourd'hui une branche particulière de l'industrie rurale dans la Souabe, la jrancome et la Thuringe, mais principalement aux environs d'Erfurt et de Langensalze.
La guède est une plante bisannuelle, et sa racine est une espèce de navet. Dans la première année elle produit un grand nombre de feuilles, qui sont larges et très longues, bleuâtres, un peu cotonneuses et répandues sur la terre. Dans la séconde année elle pousse une tige haute de 3 a 4 pieds et de lagrosseur d'un pouce dont les feuilles sont en forme de ssèches, et qui porte de petites fleurs jaunes et des gousses de semence plattes. Elle demande à être semée dans une très bonne terre, noire et fertile, et sa culture exige beaucoup de soins. Aussitôt que dans la séconde année les feuilles d'en bas commencent à se faner en signe de leur maturité, on en fait ïa premiere récolte, en dépouillant la tige de toutes ses feuilles par le moyen d'un ser préparé exprés pour cet efset; il faut cependant prendre garde qu'on ne blesse en aucune manière la couronne de la tige. Bientôt après cette tige recommence à pousser des feuilles, qu'on lui enlève pour la séconde fois. Dans un bon terrein et quand la saison a été favorable, on peut faire 3 à 4. récoltes, mais les feuilles de la première sont les meilleures. Ces! feuilles découpées sont lavées et exposées en suite à l'air pour qu'elles se n'étrillent, Dans cet état on les vend aux fabriquans de pastel qui achèvent de les préparer pour la teinture.
No. 2. L'herbe à jaunir ou la Gaude. (Reseda luteola.)
L'herbe à jaunir croit naturellement dans toute l'Europe; mais on la cultive ausli avec soin en France, en Angleterre et en Hollande, parceque les teinturiers en sont un grand usage pour teindre les laines et les étosfes en couler jaune qui est fort solide. La tige de cette petite plante s'eiéve à peu prés à la hauteur de deux pieds, et pousse un nombre de rejettons; ses fleurs sont très petites et d'un jaune pâle. Lorsque la plante est séchée, elle est de couleur jaune, et toutes ses parties fournissent une excellente teinture jaune. Dans le commerce on regarde l'herbe jaune cultivée en France pour la meilleure.
Ad00341 02 014a/freQuatrupèdes XXVI. Vol. II. N. 11.
CHÈVRES ET BOUCS DE DIFÉRENTES ESPÈCES.
Les différentes espèces de chèvres que nous coniioissons, sont généralement partagées en chèvres sauvages et domestiques. Les premières ne vivent que sur les plus hautes montagnes de l'Europe et sie l'Aile, et c'est principalement la chèvre de bezoard, qui des diverses espèces de ces animaux; sauvages mérite le plus d attention, parceqne non seulement on trouve souvent dans ton estomac le précieux bézoard oriental, mais aussi que notre chèvre domestique en tire probablement sori origine. Le chamvis tient le milieu entre les chèvres et les Antilopes, mais ordinairement ou le compte parmi les derniers.
No. 1. Le Bouquetin. (Capra Ibex.)
Le Bouquetin vit en petits troupeaux sur lesJtlpes. de l'a Suisse et de la Savoie, surtont près des glaciers les plus escarpés; ort le trouve aussi fréquemment sur les hautes montagnes du Tirol et Je la Sibérie. Il a. des cornes très longues et fortes, courbées en arc sur le dos, et marquées par des éuiinences noueuses sur le coté extérieur. Il surpasse en. grandeur le bouc domestique; le poil de ton corps est de couleur fauve, mais celui de sa tête est d'mi bleu grisâtre. liest si léger à la course, qu'il saute facilement par dessus les rochers les plus escarpés. Sa chair est bonne à manger; la peau donne un cuir excellent, et de ses cornes on prépare des gobelets et differens autres, vases.
No. 2. et 3. La Chèvre domestique. (Capra Hircus.)
La chèvre domestique ordinaire est trouvée prèsque sur toute la sur face de terre; elle est ai sée à mmrvir, ne vivant que de seuillage, de' mousse etc. et sa chair, sa graille et l'on, lait la vendent ort utile surtoat dans les pays montagneux. Il y a des boucs aussi bien que des chèvres, qui out des cornes, même jusqu' à quatre; d'autres au, Goulraire n'en ont point. Cet animal, est de tres diverses couleurs;- on voit des chèvres noires, ' sauves, blanches et tachetées. Toutes les espèces de chèvres, tant sauvages que domestiques, ont des barbes; Tage que les dernières peuvent atteindre monte à 10 ou 12. ans.
La Chèvre d'Angora. (Capra Hircus Angorensis.)
No. 4. le Bouc. No. 5. La Chèvre
La chèvre d'Angora tient son. nom de la ville d'Angora dans l'Asie mineure, sa patrie. Elle est la plus remarquable et la plus précieuse de toutes les espèces de chèvres étrangères, car elle nous donne un poil superbe, très blanc, luisant, et si sin qu'on en fait des étosfes aussi belles et aussi lustrées que les étosfes de soie. Les chèvriers peignent et lavent ces animaux fort souvent; pour rendre leur poil plus doux et plus long; ils les. tondent deux fois par an.
No. 6. La Chèvre de Mambre. (Capra Hircus Mambrica.)
Cette espèce de chèvre vit dans toute l'Asie mineure, dans les Indes et l'Egypte. Elle tient son nous du mont Mambre en syrie. Elle est la plus grande de toutes les chèvres domestiqnes; sa couleur est blanche, et elle se distingue sur tout par. les longues oreilles pendantes.
No. 7. La Chèvre de Juide. (Capra Hircus reversa.)
No. 8. Le Bouc Damoiseau. (Capra Hircus depressa.)
Ces deux espèces de chèvres, originaires d'Afrique, sont les plus petites que nous connoissons. La. chèvre de Juida est blanche, et le Bouc Damoi' [eau est brun avec des tâches bleuâtres. La dernière espèce a des cornes toutes petites et qui se réposent tout à fait sur la tète. Pour le reste les deux espèces n'ont rien qui les distingue, des autres chèvres.
Ad00341 02 015a/freAntiquités. V. Vol. II. N. 12.
INFANTERIE ROMAINE.
L'infanterie Romaine étoit divisée en quatre classes. Les trois premières seulement étoient pesamment années, et la quatrième contenoit les troupes legères, les frondeurs de javelots et ceux de pierres. (velites) Une Brigade composée de ces quatre classes formoit une légion.
No. 1. et 2. Deux Légionaires pésamment armés.
Les armes defensives consistoient dans un casque, une cttirasse, dont une espèce etoit faite de fortes courroies et s'appelloît lorica (n. 2.)et dans un grand bouclier revêtu de cuir et garni d'une enchassure de métal. Si le bouclier étoit quarré, on le nomrnott scutum, s'il étoit de figure ovale, cfypcus. L'élévation pointue du milieu s'appelloît vnibo. Les armes ofFensives étoient sepee, qu'ils portoient au coté, suspendue par une courroie par cleilus l'épaule, (n. 2.) et une lance, très sorte et longue quelquefois de 14 pieds (n. 1.) hasta. Sous la cuîrasse ils portoient une cotte d'armes, tunica, et encore par dessus tout cela un manteau d'armes très court et n'allant qu' aux genoux, sagum, (n. 4. 6.)
No. 3. et 4. Deux Soldats légérement armés.
Le premier (n. 3.) est un frondeur de javelots. Son petit bouclier rond s'appelle panna; dans la main droite il porte ordinairement quelques javelots, bajhe veli tares. Le sécond (n. 4.) ést un srondeur de pierres (funditores.) Ils ruoient des pierres et des balles de plomb avec tant sie force, qu'ils fracassoient souvent des casques et des boucliers. Les frondes ne conlistoient que dans deux courroies, au panier desquelles on mettoit la pierre et la ruoit au but en la tournoyant autour de la tète. Les anciens habitans des isles Baléares, Mallorca et Minorca, étoient réputés d'être les frondeurs les plus habiles.
No. 5. Le Soldat romain en marche avec son bagage.
Le Soldat Romain portoit souvent en marche un fardeau de plus de 70 livres; car outre ses armes il avoit avec lui des vivres pour plusieurs jours, les instrumens necessaires pour dresser un camp et pour fourrager, un chaudron et quelque pallisades (velli) sur lesquelles il portoit communément tout ce bagage en paquet.
No. 6. Le Porte-Aigle.
L'étendard, ou l'Enseigne de toute une légion consistoit après le tous de Marins dans un Aigle d'or posé debout sur une lance, les àileséployées. Les signes des Compagnies étoient des mains étendues portées sur une lance. Les Etendards d'étoffes ne sont connus que depuis les tems des Empereurs chrétiens. Le Porte-Aigle s'appelloit Aauiliser; il iè donnoit quelque sois un aspect plus essrayant par des casques qui réprésentoient des tètes de lions ou de loups.
No. 7. et 8. Trompettes et joueurs de cor.
La trompette des Anciens, tuba, n'étoit qu' un tuyau long, qui s'élargilïbit vers un bout (No. 7). Les trompettes romains s'appelloient tubicines. Les cors, buccinae, cornua, éioient plus ou moins courbées (No. 8.) et les joueurs de cet infiniment portoient le nom de buccivatores, cornieines. Par le son des trompettes; on partagea en parties égar les les gardes de jour et de nuit; c'est avec les cors qu'on donna le signal de l'attaque (classicum). Chez les Romains la musique militaire doit déjà avoir été introduite sous leur Roi Servius.
Ad00341 02 016a/frePoissons. XII. Vol. II. No. 13.
POISSONS FRIANDS.
No. 1. La Lamproye. (Petromyzon marinus.)
La Lamproye est un poisson qui vît dans la mer du Nord; dans les mois de Mars, d'Avril et de Mai il entre dans les rivières snrtout dans l'Elbe et la Saale, et c'est la saison où l'on en pèche de grandes quantités. Sa longueur ordinaire est cV un pied et demi jusqu'à deux, mais souvent il devient grand de trois pieds, et on en trouve qui pêsent trois livres. Il est d'un goût exquis, et on le mange tant frais comme l'anguille, que grillé et mariné. La séconde manière de l'apprêter est la plus usitée, car les Négocians de Brème et de Hambourg en sont un article de commerce et l'envoient dans de petits tonnelets par toute l'Allemagne. La couleur de la Lamproye est d'un jaune tirant sur le vert, le ventre est d'un [blanc rougeâtre, et sur le dos elle est marquetée de taches noires. Comme l'anguille, elle n'a point à' écailles, presque point d arêtes, des nageoires d'un brun foncé, et entre les yeux au plus haut de la tète elle a un conduit par lequel elle attire et rejette l'eau.
No. 2. La petite Lamproye. (Petromyzon fluviatilis.)
Ce poisson ressembîe en tout à la grande Lamproye, excepté qu'il est moins long de la moitié, et aussi plus mince. Il n'est pas non plus tacheté, mais brun sur le dos et jaunâtre au ventre. Quoiqu'il soit un poisson de mer, on le trouve pourtant dans presque toutes les grandes rivières de l'Allemagne, où on le pêche en abondance depuis le Novembre jusqu'au Mars, car ce n'est que dans cette saîson qu'il est bon à manger. La petite Lamproye est comme la grande grillés et marinée, et envoyée partout en tonnelets corn" me une friandise.
No. 3. La Sole. (Pleuronectes Solea.)
No. 4. Le Zèbre de mer. (Pleuronectes Zebra.)
Ces deux poissons sont deux espèces d'un même genre; ils portent l'un comme l'autre les deux yeux sur un seul coté, et leur chair délicieuse les fait rechercher par les friands. La Sole est brune de couleur, a des écailles rudes, se trouve dans presque toutes les eaux de l'Europe septentrionale, et le srais des autres poissons fait sa nourriture. Le Zèbre de mer, originaire dans les Indes orientales, est un poisson superbe par ses couleurs et son dessein. Il est aussi bon à mangers et d'un goût aussi exquis que la Sole.
No. 5. La Murène. (Muraena Helena.)
La Murène approche du genre cses anguilles; on la trouve dans les mers des Indes et la Méditerranée, et elle est un manger fort délicat. Elle se nourrit decrevisses et de frais de poissons; sa longueur est à peu près de deux pieds, et l'on en pèche beaucoup aux côtes des mers, surtout en Sardaigne. Sa peau est lisse et joliment tachetée de difsérentes couleurs. Ce poisson étoit déjà connu aux friands parmi les anciens Romains, qui en faisoient le plus grand cas.
Ad00341 02 017a/freQuadrupèdes. XXVII. Vol. II. N. 14.
BOEUFS DE DIFFÉRENTES ESPÈCES.
No. 1. L'Ure. (Bos Urus.)
L'Ure peut être regardé comme étant notre taureau domestique dans son état naturel et sauvage; il est supérieux au dernier par la grandeur et par la force. Cet animal sauvage se trouve dans les montagnes de la Pologne, de la Lithuanie et de la Sibérie; sa couleur est d'un brun très foncé, et sur la partie antérieure de son corps il porte un poil noir et tousfu. Il est très féroce et d'une telle force et audace, que souvenî on l'a vu vaincre des lions et des ours dans des combats de bètes. Les anciens peuples du Nord étoient dans susage de se servir de ses cornes longues et épaisses comme de va Ces à boire. A la vue de la couleur rouge cet animal entre en fureur; c'est pour cela qu'on se sert d'un homme de paille habillé eu rouge, pour l'attirer, et le prendre vivant ou le tuer.
No. 2. Le Boeuf. (Bos Taurus.)
Notre gros bétail domestique, qui, comme nous venons de tire, à toute apparence, descend de l'Ure, se trouve repandu sur toute la terre, et il est, à cause des grands avantages qu'on en tire, un des animaux domestiques les plus importans et les plus estimables. Sa chair et son lait nous donnent quantité d'alimens bien différens; sa peau nous fournit du cuir, ses cornes des utenciles divers, son fumier un excellent moyen d'engraisser nos champs. Il laboure d'ailleurs nos terres et tire nos chariots à charge, et en Asie même les carosses des Grands. Il est des peuples entiers qui vivent tout-à-fait de l'entretien de ce bétail. Il est à l'ordinaire armé de cornes; il y en a toute-fois en Angleterre et en Ecosse qui n'en ont point. On le trouve de différentes couleurs; car les uns sont roussâtres, d'autres sont noirs, blancs, gris, jaunes ou tâchetés.
No. 3. Le Bison. (Bos Bison.)
Le Bison est un animal sauvage qui vît en grands troupeaux dans les forêts marécageuTes de l'Amérique septentrionale; il est le plus grand de tous les animaux terrestres du nouveau monde. Sa couleur est brune tirant sur le noir, et dans l'hiver tout son corps est couvert d'un poil long, et crépu. Au printemps il perd ce poil sur le dos et sur tout le corps de derrière, et ne le conserve que sur la poitrine et les épaules. Sa chair est d'un meilleur goût que celle du boeuf ordinaire, et de la peau du Bison les Américains sont un article très important de leur commerce avec l'Europe. On trouve cet animal en si grande quantité, que souvent à une seule masse il eu est tue 1500 jusqu'à 2000 pièces.
No. 4. Le Zébu. (Bos Indicus.)
Le Zébu est un petit boeuf qui vit dans les Indes Orientales; sa grandeur est à peu près celle d'un veau de six mois, ses cornes sont petites, et sa couleur est grise tirant lur le bleu et tachetée en brun. Il a une bosse sur le dos, et on le compte dans la race des Buffles.
No. 5. Le Buffle. (Bos Bublus.)
Le Buffle est originaire au Tibet, et se trouve dans la plus grande partie de l'Ane ainsi que dans l'Hongrie et l'Italie. Il est devenu domestique, et l'on s'en sert pour cultiver la terre et porter des fardeaux, car un attelage de deux Buffles tire autant que fix shevaux. On leur passe comme aux ours un croissant de fer à travers le net, et parce moyen on les conduit et les fait tourner à volonté d'un coté ou d'un autre, en tirant une ficelle attachée à ce fer dont les pointes picotent le nez de lanimal. Sa peau est noire et fort épaisse; il n'a que peu de poil sur son corps. Ses cornes sont très grosse" et comprime es sur le front. La chair des Buffles, ainsi que le lait, le fromage et le beurre, sont d'un meilleur goût que ceux de notre bétail ordinaire.
Ad00341 02 018a/frePlantes. XXVI. T. II. No. 15.
LES ESPÉCES DE BLED.
Le Bled est de toutes les plantes la plus p reden se à l'humanité, car il fait la nourriture la plus indispensable et la plus salutaïre pour Thomme et les animaux. II y a à la vérité dans d'autres parties du monde des nations entières et nombreuses, qui ne connoiisant pas nos espèces de bled n'eu retirent pas leur nourriture; mais à leur défaut elles possédent l'arbre à pain, ou quelque racine sarineufe, dont elles savent préparer une espèce de gâteau qui approche de notre pain et leur en tient lieu.
Sous la dénomination générale de Bled nous comprenons principalement le sroment, le feigle, sorge, l'avoine, Pepeausre, le bléd de Turquie on le Mais, et le bled Sarrafin; les pois au contraire, les lentilles, le millet, la veffe et même le ris sont au genre des légumes.
Toutes nos espèces de bled sont des gramens, qui dans l'Asie septentrionale, leur patrie, croissent naturellement, mais que i'industrie de l'homme, et la culture qu'il leur a donnée, depuis un teins immémorial, a anuoblis et amenés au point de persection où nous les voyons.
Elles sont tontes des plantes annuelles, cest a dire, dans la même année, où elles sont sernées, elles poussent des tiges, fleuri portent leur sernence à la maturité, et depérissent. Nous retirons de toutes ces espèces deux objets dont nous saifons usarre, savoir, leur fernence mûre, que nous comprenons sous le nom général de grains, et leur paille. La table ci-jointe représente les quatre premières espaces dans leur état de maturité et avec des épis chargés; j'ai cru de cette manière on pourroit le plus facilement apprendre à les distinguer.
No. 1. Le Froment. (Triticum.)
Le Froment est l'espèce de bled la plus préférable aux autres; il donne une farine très fine, dont on fait un para doux et très blanc, des gâteaux et toutes fortes de pâtifferie. Sa fleur est représentée sous fig. a. et son grain sous fig. b. La couleur de son épis mur est d'un brun rougeâtre et celle du grain est jaune tirant sur le rouge. II y a du froment avec et sans barbe aux épis.
L'epeautre, (qui porte anssî le nom de Fromentlocar ou rouge.) est une espèce de froment; la farrine qu'on en fait, est la plus belle et surpasse en qualité celle du froment ordinaire.
No. 2. Le Seigle. (Secale cereale.)
Le Seigle pousse des tuyaux de la hauteur de 4 à 5 pieds, et ses épis sont plus longues que ceux du sroment; il est cultivé dans presque tous les pays. De la sarine du seigle on sait notre pain ordinaire de ménage, qui est très nourrissant, d'un goût aigrelet, et la nourriture la plus indispensable de l'homme. Ses fleurs fig. e. sont d'un verd rouge, et son grain sig. f. est gris tirant sur le brun Il sait l'objet principal de notre agriculture et du commerce de presque toutes les nations de l'Europe.
No. 3. L'Orge. (Hordeum distichon.)
L'Orge est une espèce de bled de moindre valeur que le froment et le seigle. Le pain, qu'on en fait, n'est pas bon, et par cette raison on emploie cette plante principalement pour la nourriture des bestiaux ou pour en bralser de la bierre. En dépouillant l'orge de sa peau, sur des meules particulieres, on en sait ce qu' on appelle d'otge monde ou grue, qui est une nourriture excellente et très salutaire pour l'homme. L'orge mondé est encore réduit en des grains ronds très blancs et delà grolleur d'un grain de juillet; on l'appelle alors de l'orge perlé. Les fleurs de cette plante sont vertes fig. c. et ses grains sont longs et d'un jaune pâle. fig. d. Elle est la plus barbue de toutes les espèces de bled.
No. 4. L'Avoine. (Avena sativa.)
L'Avoine est la moindre sorte des espèces de bled ordinaire, et l'on ne s'en sert ordinairement que pour la nourriture des chevaux et autres bestiaux; mais étant réduite en gruau, elle donne aussi une bonne nourriture pour l'homme. Ellene pousse pas des épis comme les autres espèces de bled, mais des san'ratles. La couleur de la fleur est verte fig. g et celle de son grain qui est long et pointu fig. h est jaune d'or.
Ad00341 02 019a/frePoissons. XIII. Vol. II. N. 16.
POISSONS MERVEILLEUX.
No. 1. La Licorne de mer. (Balistes Monoceros.)
La Licorne de mer est habitant des mers de la Chine et du Brésil. Ce poisson est de la longueur de 8 à 10 pouces, de figure comprimée des deux cotés, et si mince, q 'il aboutit par ses deux bouts dans une pointe. Il porte une corne sur la tète au dessus des yeux. Sa c uleur est grise et tachetée en brun; ses nageoires sont jaunes. Il se nourrit de vers de imr, ei sa chair n'est pas mangeable.
No. 2. La Bécasse bouclée. (Centriscus scutatus.)
Ce poisson se trouve dans la mer des Indes; il n'a que 6 à 8 pouces de longueur, et son écaille dure et lissée lui donnant l'air d'un couteau de poche fermé il fait le milieu entre les poissons et les coquilles. Sa nourriture consiste dans de la terre grasse et du frais de poisson, et il la prend uniquement par la succion. Comme il n'a prèsque point de chair, il n'est pas mangeable. Son écaille étant d'une couleur d'or aussi brillante, qu'on la croit enduite d'un vernis d'or, ce poislbn est un des plus beaux qui existent.
No. 3. Les Dragon de Mer. (Pegasus Draconis.)
Ce poisson n'a communément que 8 à 10 pouces de long; on le pêche dans la mer des Indes et il se nourrit de frais de poisson. Son écaille osseuse est de couleur verte tirant sur le bleu; ses nageoires de poitrine sont très grandes et ont l'air de deux ailes; on lui a donné le nom de Dragon à eau le de sa figure bizarre et hideuse.
No. 4. Le cheval marin. (Syngnathus Hippocampus.)
Le cheval marin, dont la figure singuliere ressemble presque à celle d'un poisson seché, se trouve principalement dans la mer Méditerranée. II est long de 8 a 10 pouces et se nourrit d'insectes aquatique;. Il a une écaille brune, cartilagineuse et couverte de petits aiguillons. Les Anciens ont connu ce poisson sous le nom de Hippocampe, et l'ont fait passer pour un remède essicace contre plusieurs maladies. Mais il est très probable que ce petit animal n'est, ni nuisible, ni salutaire, et que c'est uniquement à cause de sa figure singuliere qu'on lui a supposé des qualités aussi distinguées.
No. 5. La Perce-pierre vivipare. (Blennius viviparus.)
Ce poisson, qui habite la Mer Baltique et celle du Nord, a une grande ressemblance avec l'anguille. Il est principalement remarquable par sa manière de se propager, qui s'éloigne du chemin ordinaire de la nature; car au lieu de fraies, comme sont tous les autres poissons, il inet an inonde de petits poissons vivans II est long de 15 à 18 pouces, et sa couleur est brune tirant sur le verd. Il se nourrit au fond de la mer de frais, d'écrevisses. Sa chair est blanche et ferme, mais on en sait peu de cas, et ce n'est que des gens du commun qui la mangent.
Ad00341 02 020a/freQuatrupèdes. XXVIII. Vol. II. N. 17.
BOEUFS DE DIFFERENTES ESPECES.
No. 1. et 2. Le Sarluk, ou le Buffle à queue de cheval. (Bos grunniens.)
Cet animal singulier ne vit que dans le Tibet, où il est domestique. Il est beaucoup plus petit que notre bétail ordinaire, et se distingue surtout par fa voix grognante, son poil sin et aussi long qu'il touche presque à terre, et par sa queue longue et extrêmement tousfue. Ces deux qualités lui ont fait donner les noms de boeus grognant et de Buffle à queue de cheval. Il y en a deux espèces différentes, dont l'une (No. 1.) a des cornes et du poil noir au corps, mais sa tête, fa queue, le dos, la poitrine et le ventre sont blancs. L'autre espèce (No. 2.) est tout à fait noire et n'a point de cornes. On allure, que les schowls précieux qu'on tire des Indes sont sous faits du poil fin des queues de la première espèce de ces animaux.
No. 3. La Vache Indienne. (Bos Indicus, femina.)
La Vache Indienne est une variété du Zébu, excepté qu'elle a des boutons noueux au lieu de cornes, et point de bolle. Au reste elle est aussi petite que le Zébu, sa couleur est d'un beau brun clair et son poil est très fin et mou.
No. 4. Le Buffle Africain. (Bos Caffer.)
Le Buffle Africain a plus de 8 pieds de long; sa couleur est noirâtre et il vit sauvage dans l'intérieur de l'Afrique. II est méchant, Indompuble et d'une telle force que souvent le lion en est vaincu. Il court avec une grande facilité à travers les brossailles les plus épaissea, surprenci souvent d'une embuscade des hommes et des bestiaux, les terrasse, les ecrasê avec les cornes et les pieds, et leur le che sa chair même après leur mort. Sa chair est mangeable, mais très dure.
No. 5. Le Boeuf musqué. (Bos moschatus.)
Le Boeuf musqué habite les régions les plus froides de l'Amérique Septentrionale, et y vit em petits troupeaux. Il se plait dans les déserls et sur les rochers, et grimpe avec une addrelse surprenante. Il est de la même grandeur que le Buffle Africain; sa couleur est d'un brun noirâtre, et tout son corps est couvert d'un poil long et très sin qui touche souvent jusqu'à terre. Sur le dos il a une tache blanche; sa queue et Tes pieds sont courts et de couleur rousse. Ses cornes sont courbées en bas et les bouts s'en rédressent en haut, ce qui leur donne l'air d'un joug; à leurs racines elles se touchent de bien près, et sont si grosses et sortes, qu'une seule paire en pése souvent plus de 60 livres. La chair de cet animal et surtout son coeur sent très fort de Musc, et c'est aussi à cause de cette odeur qu'on lui a donné son nom.
Ad00341 02 021a/frePoissons XIV. Vol. II. No. 18.
REQUINS DE DIFFERENTES ESPECES.
Les Requins sont les poissons les plus redoutables et les plus voraces; ils sont aussi terribles dans les mers, que le tigre, le lion et l'hyène le sont sur la terre. Ou trouve cet animal dans presque toutes les mers, mais surtout dans la mer pacifique et dans celle du Nord. Ils sui vent toujours les vaiiïeaux pour happer et dévorer les cadavres et tout ce qui en est jette sur bord. Les hommes eu lâchant les filets et en les retirant, doivent être très fort sur leurs gardes pour ne pas devenir la proie de ces monstres, et quand quelqu'un a le malheur de tomber dans la mer, il court le plus grand risque d'être avalé par les Requins. Dans toutes les descriptions de voyage sur mer, ou trouve des exemples srequens de malheurs causés par ces poissons.
Presque toutes les Espèces de Requins n'ont point d'écaillés, mais à leur place elles sont revêtues d'une peau très dure et munie de piquans qui éclairent dans l'obscurité. On ne peut pas manger leur chair, car elle est dure, coriace et de rnauvaise odeur; mais cela n'empêche, qu'on ne prenne ce poilîon très fréquemment, parce que pluheurs Artisans sont usage cle sa peau en remployant pour couvrir des étuis ou pour polir le bois et même le fer, et que. de son soie on tire par la voie de l'ébulition une excellente huile (thran)qu'on garde dans de petites barriques. Ces foies sont d'une grosseur si énorme, qu'on tire ordinairement d'un seul deux ou trois barriques d'huile. On prend ce poisson avec un gros hameçon garni d'une pièce de lard et attaché à une bonne chaîne de fer; car la corde la plus forte ne resisteroit pas aux dents aigues du Requin.
Toutes les diferentes espèces de ces animaux sont fort joliment colorées. La plus grande d'entre elles et la plus redoutable est le Grand Requin, que les Allemands appellent le Mangeur d'hommes, et dont nous avons déjà donné la description Vol I. T. 49 de ce Portefeuille. Nous en ferons maintenant connoitre les autres espèces.
No. 1. L'Aguillat. (Squalus Acanthias.)
Le Corps de ce poisson est rondelet, et d'une couleur brune cendrée. Son dos est garni de deux aiguillons longs et pointus, dont il a tiré son nom.
No. 2. Le Cagnot bleu. (Squalus glaucus.)
Son dos et ses nageoires sont d'un bleu obscure j et son ventre est blanc et brun.
No. 3. La Roussette tigrée. (Squalus Canicula.)
La peau en est rougeàtre tirant sur le gris, le dos est brun, et tout le corps est marqué comme le tigre de petites taches brunes à ce qui rend ce poisson très beau.
No. 4. Le Réquin rayé. (Squalus fasciatus.)
La couleur principale de son corps est un gris foncé, et le dos est brun; mais ces couleurs sont transversalement entrecoupées par des rayes blanches marquettées de points noirs. Il vit dans les Indes.
No. 5. La Roussette. (Squalus Catulus.)
La couleur principale de ce poisson est blanche, tirant sur le rouge, et tout son corps est parsemé de taches brunes. Ses nageoires ne sont que deux lambeux de chair. On le trouve dans toutes les mers.
Ad00341 02 022a/freQuatrupèdes. XXIX. Vol. II. N. 19.
ANTILOPES ET GAZELLES.
L' Antilope est un très joli quairupède, qui se trouve dans les montagnes de l'Asie et de l'Afrique. Il y en a de plusieurs espèces, qui ont des différences entre elles. Ceux qui pour la grandeur tiennent le milieu entre les cerfs et les boeufs, sont nommés Antilopes, et les plus petits, qui approchent du chevreuil pour la taille et pour la figure, s'appellent Gazelles. Dans le genre de ces dernières appartient aussi le Chamois', il en est la seule espèce qui vit en Europe sur les Alpes de la Suisse, du Tirol et de la Savoie. Je représenterai sur cette feuilie les six espèces d'Antilopes les plus grandes.
No. 1. L'Empophos, ou l'Antilope grimme. (Antilope Oreas.)
L'Antilope grinnne ou l'Elan du Cap, est de la hauteur de 5 jusqu'à 8 pieds et vit dans les pays montagneux des Indes, du Congo et de l'Afrique. Sa couleur est griseàtre tirant sur le bleu, ses cornes sont longues île deux pieds, toutes droites et contournées jusqu'au milieu; sur le front et la poitrine il a un bouquet de poil bien fourni. Sa chair est d'un excellent goût, et les Hottentots sont de ses cornes des pipes à tabac.
No. 2. L'Antilope Drago-camelus. (Antilope Tragocamelus.)
Cette espèce d'Antilopes, qui fe trouve dans la Bengale et la Barbarie, est haute de 5 pieds, sa couleur est d'un gris bleuâtre et sa tête est noire. Les cornes de cet animal sont courtes et recourbées vers le front; sa tète ressemble à celle du cheval, sou cou à celui du chameau et sa queue à celle du boeus. Sa crinière est courte, et il a une bosse sur le dos. 11 vit sauvage dans les montagnes.
No. 3. Le Condous. (Antilope picta.)
Le Condoue habite la Bengale et vit dans l'état sauvage. Il est haut de 4 1/2 pieds, ses cornes sont courtes et ressemblent à celles du boeuf, duquel en général il approche beaucoup par la figure. Sa couleur est d'un gris, sonce, il a des taches blanches sur la gorge, la poitrine et au dessus des ongles, et au cou il porte un bouquet de poil noir.
No. 4. Le Condoma ou l'Antilope strepsiceros. (Antilope Strepsiceros.)
Cet animal habite le pays des Cassres dans l'Afrique méridionale, et ressemble au cerf pour la grandeur, la figure et la couleur. Il a des cornes roulée. -, en spirale et longues d' 1 1/2 aunes, garnies de deux arêtes tranchantes et ridées dans la partie inférieure. Sa tète ainsi que son dös et ses unes sont marquetés de plulieurs rayes blanches; sa queue ressemble à celle de làue, et à son cou il a, une crinière courte. Il vit également dans les montagnes, et sa chair est très bonne à manger.
No. 5. Le Bubale. (Antilope Bubalis.)
Le Bubale vit dans la Barbarie, et sa hauteur ainsi que sa couleur sont celles du cers, excepté qu'il a des taches noires aux pieds. Ses cornes noires et ridées sont courbées vers le front, et contournées vers le dos à leurs bouts. Il tient par sa forme le milieu entre le cerf et un jeune boeuf, et sa chair est très tendre mais lèche.
No. 6. L'Antilope Gnou. (Antilope Gnou.)
Cet animal a le corps d'un cheval de moyenne taille, les pieds déliés du cerf et une tète de boeus. Il est long de 6 1/2 pieds et haut de 4 pieds; ses cornes ont la longueur de 19 pouces, et sont recourbées par le bout. Il a une crinière blanche, très, toussue au cou et sur la nuque, ainsi qu'une queue blanche qui ressemble parfaitement à celle du cheval. Sa couleur est d un brun foncé, et autour des yeux il a une étoile rayonnante d'une couleur plus claire. Cette espèce d'Antilopes habite l'Afrique méridionale, est sauvage, très niechant et s'accoutume dissicilement à la domesticité.
Ad00341 02 023a/frePflanzen. XXVII. B. II. No. 20.
TEUTSCHE GIFT-PFLANZEN.
Unter Pflanzen und Kräutern, welche Menschen und Thieren theils zur Nahrung theils als Arzney dienen, giebt es auch verschiedene Giftpflanzen, deren Genuss den Tod unausbleiblich zur Folge hat. Auch Teutschland hat deren mehrere, welche durch ihre grosse Aehnlichkeit mit unsern Küchenkräutern und Gemüsen, sich unter dieselben mischen, und es vergeht schwerlich ein Jahr, wo nicht in ieder Stadt und auf dem Lande einige Hausfamilien, oder einzelne Personen, am meisten aber Kinder, durch Versehen oder Nichtkennen der einheimischen Giftpflanzen ein klägliches Schlachtopfer des Todes, oder fürchterlicher Krankheiten werden. Um also Kinder, und jedermann der sich unterrichten will, mit diesen gefährlichen Gegenständen, die uns so nahe liegen, und augenblicklich aufstossen können, bekannt zu machen, und sie zu warnen, werde ich die wichtigsten Giftpflanzen hier abgebildet liefern.
Ich fange mit den 3 Sorten des Schierlings, als des gefährlichsten Feindes unsrer Küchen, an, weil seine Blätter, sonderlich No. 2. dem Kraute der Petersilie überaus gleichen, und er sich häufig in den Gärten unter dieselbe mischet.
No. 1. Der kleine Schierling. (Aethusa Cynapium.)
Der kleine Schierling (der auch Hunds-Petersilie heisst) wächst wild in den Gärten als Unkraut auf gebautem Lande. Seine Wurzel ist etwa Fingers dick, einer Spanne lang, weiss und stinkend. Der Stengel ist sehr schwach, nicht über 2 Fuss hoch. Seine Blätter sind der Petersilie überaus ähnlich, doch oben dunkler grün, und auf der untern Seite mehr weiss, und beynahe glänzend. Er blühet weiss. Die ganze Pflanze ist ein Gift, welches innerlich genossen, betäubende, und sehr heftige Wirkungen, blaue Geschwulst des Leibes, entsetzliche Bauchschmerzen, und sehr oft den Tod hervorbringt.
No 2. Der gefleckte Schierling. (Conium maculatam.)
Diese Giftpflanze (welche am häufigsten von Köchen und Gemüssweibern mit Körbel, Petersilie und Pastinak verwechselt wird) wächse wild auf Gartenländern, gebauten und ungebauten Feldern, Wiesen an Strassen und Gräben. Seine Wurzel ist beynahe so dick als eine Pastinak-Wurzel, runzlich, zaserigt gelbweiss, und riecht wie die Pastinakwurzel. Der Stengel wird 3 bis 4 Fuss hoch, 1 Zoll dick, ist glatt, rund, inwendig hohl und knotig, und von unten hinauf roth und stark mit blutrothen Flecken besprengt, welches sein Hauptkennzeichen ist. Die Blätter, welche der grossen Petersilie sehr gleichen, und wie Pastinacken riechen, haben gleichfalls rothgefleckte Stiele, und sehen oberhalb glänzend schwarzgrün. Er blüht im Julius und August weiss, und ist der wahre Schierling der Alten, mit welchem sie ihre Staatsverbrecher hinrichteten. In den Händen erfahrner Aerzte ist er jetzt ein sehr kräftig wirkendes Arzneymittel geworden.
No. 3. Der Wasser-Schierling. (Cicuta virosa.)
Diese Giftpflanze vom ersten Range in Europa, wächst an Wasser-Gräben, Sümpfen und wässerigen Wiesen. Ihr Stengel fig. 3. a. ist über 4 Fuss hoch, dunkelgrün, gefurcht, und von unten herauf fast 2 Zoll, inwendig hohl und weiss. (fig. 3. b.) Die Blätter sind sehr ausgebreitet. Sie blühet im Julius und August weiss. Ihr meister Gift liegt in der Wurzel, welche sehr gross im Frühlinge und Sommer rund und knolligt fig. 3. c. beynahe wie Sellerie, im Herbst aber lang fast wie Pastinaken ist, und deshalb oft von gemeinen Landleuten mit wilden Sellerie und Pastinacken verwechselt, und unglücklicherweise gegessen wird. Die Wurzeln sind innerhalb weissgelb, und haben, wenn man sie durchschneidet, viele Höhlungen, wie fig. 3. d. zeigt, und sind daran vorzüglich kenntlich.