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Ad00341 01 078a/freHabillemens I. T. I. No. 76.
HOMMES D'EUROPE.
La race humaine est répandue sur toute la surface-de la terre, et sa nature est telle qu'elle peut Faccoulumer à tous les climats. La différence de ces derniers, et la diveriité des alimens a produit parmi les hommes des variétés singulières et remarquables, tant dans la hauteur de leur taille et la couleur de leur peau, que dans la nature de leurs cheveux et leur phifionomie; ou si l'on veut, cette différence a produit ce que nous appelions espèces d'hommes, dans les cinq parties de la terre. Tous les peuples connus de tous les tems et de tous les pays aussi bien que de tous les climats peuvent defeendre d'une seule et même fouche.
La hauteur la plus ordinaire de l'homme est de 5 pieds 4 ou 8 pouces; cette hauteur varie néanmoins beaucoup chez les différentes nations. Les Patagons, habitans de l'Amérique méridionale, considérés comme nation, sont les plus grands hommes que nous coimoif/ions; car ils ont 6 à 7 pieds de haut; les plus petits au contraire fe trouvent parmi les nations qui habitent vers les pôles; tels sont p. e. les Esquimaux, les Groenlandois, les Lapons, les Samoïedes, les Ostiaques, et les Pécherais, qui n'ont pas plu3 de 4 pieds de hauteur.
L'homme vient au monde tout nu; la nature ne lui donne aucun vêtement; de la vient que de tems immémorial il f'est fait des habits, soit pour se garantir de l'intemperie des saisons, soit pour se parer, soit enfin par pudeur, pour couvrir certaines parties de son corps. Il n'y a qu'un très petit nombre de nations entièrement fauvages, qui aillent toutes nues. Elles se sont presque toutes choisi de certaines formes de vltemens, qu'elles conservent toujours, et qu'on nomme pour cette raison costumes ou habillemens nationaux. Il en existe un très grand nombre, que nous donnerons successivement. Nous nous contenterons pour le présent de représenter des hommes de 5 parties du monde, et quelques uns de leurs principaux habillemens, pour en faire voir la différence.
Européens.
Fig. 1. et 2. François.
Les deux sexes en grande parure. Le Costume François est devenu depuis longtems l'habillement dominant des personnes les plus distinguées de presque toutes les nations de l'Europe; parcequ'autrefois les modes françoises avoient, pour ainsi dire, force de loi partout.
Fig. 3. et 4. Anglois.
Les deux sexes en négligé. L'habillement anglois est plus favorable à la santé et plus commode pour vaquer à ses affaires que le francois. Depuis quelque tems il est aussi généralement adopté dans l'Europe que celui des François l'etoit auparavant.
Fig. 5. Montagnard Ecossois. Dans le costume militaire de sa nation.
Les montagnards Ecossois, ou les habitans de la haute Ecosse, forment peut-être la nation la plus ancienne et la moins mélangée de l'Europe; car ils descendent directement des anciens Calédoniens. Une des particularités de leur habillement est, qu'ils ne portent jamais de culottes, mais un simple tablier, qu'ils nomment Kelts. Ils ont a leur ceinture une grande bourse de peau de chien marin, qui pend devant eux, et leur tête est couverte d'un bonnet garni d'un plumet.
Fig. 6. et 7. Turcs.
Ils sont tous deux de condition et richement habillés. Les hommes et les femmes portent de longues culottes fort larges, qui leur descendent jusque à la cheville des pieds. Leur habillement est incommode dans bien des cas.
Fig. 8. et 9. Samoïedes.
Les Samoïedes sont le peuple le plus septentrional de l'Europe, car ils habitent la Russe européenne et les bords de la mer blanche jusqu'au 75eme degré de latitude septentrionale. Leur teint est basané, c. à. d. d'un jaune brun, et leur hauteur excède rarement 4 pieds. Leur habillement de la tète aux pieds est fait de peaux de rennés, et garni d'autres pelisses ou de bandes de draps de couleur.
Ad00341 01 079aAd00341 01 079a.jpgAsien ist in Ansehung seiner Einwohner der merkwürdigste Theil der Erde. Asien ist die Wiege des ganzen Menschen-Geschlechts, denn hier treffen wir zuerst die Menschen an. Von Asien aus wurde der ganze Erdboden bevölkert. Unsere Weltgeschichte nimmt in Asien ihren Anfang. Hier wurden die ersten Reiche gegründet. Künste, Wissenschaften und Religion giengen zuerst von Asien aus. Dieser Welttheil enthält, wegen seiner erstaunlichen Grösse und verschiedenen Climaten auch eine grosse Menge Nationen von höchst verschiedener Art, Farbe, Bildung, Lebensart, Sitten und Trachten; cultivirte Völker, Nomaden und rohe Wilden, die wir alle in der Folge näher kennen lernen wollen. Hier sind nur 4 Asiatische Nationen aus 4 verschiedenen Himmelsstrichen, die sich also auch durch ihre Kleidungen sehr auszeichnen.~~Fig. 1. Ostindier.~~Ihre Hautfarbe ist gelbbraun, die Haare schwarz. Der Mann ist ein vornehmer Hindostaner. Seine Kleidung ist ein langer seidner Kaftan, mit einer Leibbinde, und ein kleiner Turban, der alle Haare fasst. Um den Hals und die Arme trägt er Juwelen und Perlenschnüre. Die Frau ist eine vornehme Benjaleserin. Sie trägt lange weite Hosen von Goldstoff, und darüber einen Rock von Musselin. Vom Gürtel herauf zur Brust ist der Leib, so wie die Arme, nackt. Sie trägt die Brüste in einem Futteral von leichtem Holze, und darüber ein kleines Leibchen von Goldstoff; über dem Kopf einen sehr langen Schleyer von Flor; in den Haaren, Ohren und um den Hals, Arme und Knöchel, so wie an den Fingern und Zehen, eine Menge Perlen, Ringe und Juwelen. In der Hand hält sie ein silbernes Fläschchen mit Rosenessenz.~~Fig. 2. Sibirier.~~Die nördlichsten Nationen von Asien, die meistens Nomaden oder Wilde sind. Ihre Hautfarbe ist schutzig gelbweis und ihre Haare sind schwarzbraun. Der Mann ist ein Jakut; seine Kleidung ist von Rennthierfellen mit anderm Pelzwerk besetzt, und seine Waffen sind Bogen und Pfeile und ein Spiess. Die Frau ist eine Tschuktschin, von dem wildesten und rohesten Volke im Norden am Eismeere. Ihre ganze Kleidung ist eine Kutte und Strümpfe von Rennthierfellen, und eine Bärenhaut.~~Fig. 3. Kalmücken.~~Die Kalmücken, ein mongolisches Volk, sind Nomaden, und wohnen weiter herunter nach Süden an den Grenzen von Tibet. Sie haben weisse Haut, schwarze Haare, und ein etwas breites Gesicht. Die Männer tragen weite Hose, rothe Stiefeln, eine lange Weste, keine Hemden, einen Kaftan, und eine flache Pelzmütze. Die Weiber tragen gelbe Stiefeln, Hosen und Pelzmütze wie die Männer, eine sehr lange Weste ohne Aermel, die bis auf die Füsse geht, über welche sie einen Kaftan, mit Pelz gefüttert, umhängen. Ihre schwarze Haare sind gescheitelt, und in zwey lange Zöpfe geflochten.~~Fig. 4. Araber.~~Da diese im heisseren Clima von Asien wohnen, so ist auch die Hautfarbe bräunlich und ihr Haar schwarz. Der Mann ist ein vornehmer Araber. Diese tragen Pantoffeln an den nackten Füssen, lange Hosen, das Hemd über den Hosen, darüber eine lange Weste mit einer Leibbinde, einen weiten Rock und grossen weissen Turban. In der Leibbinde steckt ein krummes Messer, ihr Gewehr, über welchem gemeiniglich ein Rosenkranz hängt. Die Frau ist eine gemeine Araberin, und ihre Kleidung besteht in langen bunten Hosen, einem Hemd mit sehr weiten Aermeln, einem Schleyer über den Kopf, mit goldnen oder metallnen Ringen in den Ohren und um die Arme, und einigen Schnüren Glasperlen um den Hals. In das Gesicht beitzen sie sich schwarze Streifen.~~
Ad00341 01 079a/freHabillemens II. T. I. No. 77.
HOMMES D'ASIE.
Par rapport à ses habitats l'Asie est la partie la plus remarquable de notre globe; elle est pour ainsi dire le berceau du Genre humain, car celle fut la première habitée par des hommes, qui de là se répandirent sur toute la furface de la terre. Notre histoire commence en Asie. C'est là que les premiers empires furent fondés, c'est de l'Asie que sortirent les arts, les sciences et la religion.
Cette partie du monde est, à cause de sa prodigieuse grandeur et de la différence des climats, habitée par quantité de nations d'espèces-très différentes tant par la couleur de leur teint, que par leur stature, leurs habitudes naturelles, leurs moeurs et leurs habillemens. L'on y trouve des peuples civilisés, des Nomades et des sauvages encore brutes, avec lesquels nous ferons connoissance dans la suite. Nous ne donnons ici que quatre nations asiatiques de quatre climats différens, et dont les habillemens différent en conséquence les uns des autres.
Fig. 1. Habitans des Indes orientales.
Ils ont le teint basané et les cheveux noirs; l'homme est un des Principaux de l'Indostan. Son vêtement est composé d'un long* caftan de foie, avec une ceinture, et d'un petit turban qui enveloppe toute la chevelure. Il a le cou et les bras ornés de joyaux et de rangs de perles. La femme est une personne de distinction du Bengale. Elle porte de longues culottes fort amples, et par dessus un jupon de mousseline. Les bras et le corps depuis la ceinture jusqu' au sein sont nus. Ses mamelles sont renfermées dans un étui fait de bois léger et recouvert d'un petit corset d'étoffe d'or. Elle a la tète recouverte d'un très-grand voile de gaze, et les cheveux, les oreilles, le cou, les bras, les chevilles des pieds, les doigts et les orteils ornés de quantité de perles, d'anneaux et de bijoux. Elle tient à. la main un flacon d'argent rempli d'eau rose.
Fig. 2. Sibériens.
Les Sibériens forment les Nations les plus séptentrionales de l'Asie; ils sont pour la plupart Nomades ou sauvages. Ils ont le teint d'un blanc sale et jaunâtre, et les cheveux noirs ou d'un brun foncé. - L'homme est un Iakute; son habillement est fait de peau de renne et garni d'autres pelisses; l'arc, les flèches et le javelot sont ses armes. La femme est une Tfchuktschienne du peuple le plus sauvage et le plus grossier du nord de l'Asie, sur les bords de la mer glaciale. Tout son habillement est une espèce de froc et des bas de peau de renne, et une peau d'ours.
Fig. 3. Calmoucs.
Les Calmoucs, peuple du Mongul, sont Nomades et demeurent plus au sud, aux environs du Tibet. Ils ont le teint blanc, les cheveux noirs et le visage un peu applati. Les hommes portent de larges culottes, des bottes rouges, une longue velte, point de chemise, mais un grand caftan, et un bonnet de peau plat. Les femmes ont des bottes jaunes et des bonnets comme les hommes, une grande veste sans manches, qui leur descend jusques aux pieds, et par délais laquelle ils mettent un caftan double de peau. Leurs cheveux noirs sont sèparés en deux parties, qui forment deux longues tresses.
Fig. 4. Arabes.
Comme ces peuples habitent les climats chauds de l'Asie, ils ont le teint brunâtre et les cheveux noirs. L'homme est un Arabe de distinction. Il porte des pantouffles à ses pieds nus, de grandes culottes, et une chemise par dessus; il a sur sa chemise une longue veste et une ceinture; le reste de son habillement est un habit fort large et un grand turban blanc. Les Arabes ont à leur ceinture une espèce de couteau courbe, qui leur sert d'armes, et auquel ils ont coutume de pendre un chapelet. La femme est une femme du commun; son habillement consiste en longues culottes de cou- leur, une chemise à manches fort larges, un voile sur la tête, des anneaux d'or on de métal aux oreilles et aux bras, et quelques rangs de fa"/ perles autour du cou. Les femmes arabes se sont ordinairement des raies noires dans le visage.
Ad00341 01 080aAd00341 01 080a.jpgAfrika hat Einwohner von höchst verschiedener Bildung, Farbe und Lebensart; weisse, gelbe, braune und schwarze Menschen. Da wir das Innere von diesem Welttheile noch wenig kennen, so müssen wir blos die Einwohner der Küstenländer betrachten. Hier sind einige Nationen davon.~~Fig. 1. Egypter.~~Die Einwohner von Egypten sind weiss und schön gebildet, wie die Europäer. Die Vornehmen leben und kleiden sich ungemein prächtig, und fast ganz Türkisch, sowohl Männer als Weiber, wie man hier sieht. Dies kommt daher, weil Egypten eine Türkische Provinz ist, und viele Türken und Griechen darinn leben.~~Fig. 2. Hottentotten.~~Die Hottentotten bewohnen die südliche Spitze von Afrika. Ihre Hautfarbe ist lichtbraun, und ihre Gesichtsbildung, die sie noch dazu durch Malerey verstellen, hässlich; denn sie sehen fast aus wie Affen. Sie gehen fast ganz nackt, und haben bloss ein grossen Schaffell umhangen. Auf den Köpfen tragen sie Mützen von verschiedener Art, um den Hals und Bauch viele Schnüre rother und weisser Glasperlen und Muscheln, um die Arme und Beine aber wickeln sie frische Schafdärme und mit dem Miste. Die Weiber tragen um die Lenden ein Stück grobes Tuch, und vorn ein kleines buntes Schürzchen. Wurfspiesse sind ihre Waffen.~~Fig. 3. Gonaken.~~Die Gonaken und Caffern wohnen an den südlichen und westlichen Küsten von Afrika, und gehören zu den eigentlichen Negern. Die Gonaken sind dunkelbraun von Farbe, wohlgebildet, haben ganz kurzes krauses, schwarzes Haar, wie Lämmerwolle. Sie gehen nackt, und haben blos vorn einen kleinen Schurz, und die Weiber ein Stück Zeug um die Hüften; übrigens aber tragen sie zum Putz um Hals, Arme, Hände, Beine und Bauch eine Menge Schnüre von weissen Muscheln, Knochen und Glascorallen. Bogen und Pfeile sind ihre Waffen.~~Fig. 4. Caffern.~~Die Caffern sind ganz schwarz von Farbe, haben eben so schwarzes krauses Haar, als die Gonaken, aber länger gezogene Köpfe, als diese. Ins Gesicht beizen sie sich allerhand Figuren. Die Männer gehen ganz nackt, und haben blos eine Schnur weisser Knochen um den Hals, und einen Schilfkranz um die Lenden. Die Weiber tragen, ausser dem gewöhnlichen Schürzchen und ihren Corallenschnürren, auch häufig ein Schaffell, anstatt eines Mantels, in welches sie ihre Kinder hucken. Wurfspiesse sind ihre Waffen.~~
Ad00341 01 080a/freHabillemens III. T. I. B. 78.
HOMMES D'AFRIQUE.
L'Afrique renferme des hommes de stature, de couleur et d'habitudes naturelles très différentes; il y en a de blancs, d'olivâtres, de bafanés et de noirs. Comme l'intérieur de cette partie du mon- de ne nous est que peu connu, nous sommes obligés de nous contenter de faire mention de quelques habitans des côtes. Eu voici quelques-uns.
Fig. 1. Egyptiens.
Les habitans de l'Egypte sont blancs et bienfaits, comme les Européens. Les principaux d'entre eux, hommes et femmes, vivent et l'habillent magnifiquement et presque tout à fait à la turque, comme on le voit ici. Cela vient sans doute de ce que l'Egypte est une province turque, dans laquelle fe trouvent quantité de Turcs et de Grecs.
Fig. 2. Hottentots.
Ces peuples habitent la pointe méridionale de l'Afrique. Leur teint est d'un brun clair, et leur phifiognomie, qu'ils défigurent encore par différentes peintures, est fort laide; car ils ont l'air de finges. Ils vont presque tout nus, et ne * sont couverts que d'une grande peau de mouton. Us portent sur leur tètes des bonnets de différentes formes; ils ont autour du ventre et du cou pluseurs rangs de perles de verre rouges et blanches, et des coquillages. Ils s'entortillent les bras et les jambes de boyaux de mouton frais et remplis de leur fiente. Les femmes s'enveloppent les reins d'une pièce de drap grossier, et portent devant elles un petit tablier de couleur. Ils sont armés de javelots.
Fig. 3. Les Gonaques.
Les Gonaques et les Caffrcs habitent les côtes méridionales et occidentales de l'Afrique, et sont proprement des Nègres. Les premiers ont le teint d'un brun foncé; ils sont bien faits, et ont les cheveux noirs, courts et crépus, comme la laine des jeunes agneaux. Us sont tout nus, si ce n'est que les hommes portent un petit tabliet et les femmes encore un morceau d'étoile autour des reins; ils fe parent d'ailleur6 le cou, les bras, les mains, les jambes et le ventre de quantité de perles de verre, de coquillages blancs, d'os etc. Leurs armes sont l'arc et les flèches.
Fig. 4. Les Caffres.
Les Caffres sont tout noirs; ils ont les cheveux noirs et crépus comme les Gonaques; mais leur tête est plus allongée que celle de ces derniers. Ils fe brûlent toutes fortes de figures dans le vifage. Les hommes sont tout nus, et ne portent pour tout vêtement qu'une rangée d'os blancs autour du cou, et une ceinture de joncs autour des reins. Outre le petit tablier ordinaire, et les rangs de perles ou de coraux, les femmes portent aussi fréquemment, en guife de manteau, une peau de mouton, dans laquelle elles portent leurs enfans. Les armes des caffres sont le javelot.
Ad00341 01 081aAd00341 01 081a.jpgAmerika, der längste unter allen Welttheilen, geht fast von einem Pole zum andern, durch alle Zonen, und hat eben deswegen äusserst verschiedene Menschen zu seinen Bewohnern. Man muss die eingebohrnen Amerikaner von den Europäern, die in Amerika leben, und die Küsten-Länder, oder die Inseln bewohnen, wohl unterscheiden. Jene leben grösstentheils noch als Wilde im Innern des Landes, als wohin sie die Grausamkeit der Europäer seit der Entdeckung von Amerika verdrängt hat. Hier sind 5 Nationen davon.~~Fig. 1. Grönländer~~Die Grönländer sind die nördlichen Polar-Menschen von Amerika, klein von Wuchs, schmutziggelb von Farbe, und haben schwarzes schlichtes Haar. Ihre Kleidung, sowohl der Männer als Weiber, ist vom Kopfe bis zum Fusse von Seehundfellen, recht zierlich gemacht, und mit bunten Tuchstreifen besetzt. Im Winter tragen sie Perlzwerk über den Kopf. Ihre Waffen sind Bogen, Pfeile und Lanzen. Sie sind im Wallfischfange sehr berühmt.~~Fig. 2. Unalaschker.~~Dieser gehört zu den, auf des Capitains Cook dritten Reise um die Welt neu entdeckten Nationen, auf der langen Westküste des nördlichen Amerika. Unalaschka ist eine von den Fuchs-Inseln. Die Einwohner sind alle Fischer, und rohe Wilde; sie haben schwarzes Haar, dunkle Hautfarbe, und tragen in der durchborten Ober- und Unterlippe Knochen zur Zierde. Männer und Weiber tragen einen weiten Rock von Vogelhäuten oder Seekalbfellen, der fast wie ein Hemd gemacht, und mit Tuchstreifen besetzt ist, auf dem Kopfe einen Huth von Schilf, an den Füssen unförmliche Stiefeln von Baumrinde und Seehundfellen.~~Fig. 3. Virginier.~~Virginien ist ein heisses Land, und also gehen seine eingebohrnen wilden Bewohner meist nackt, mit einem bunten Schurze von bunter Leinwand, Papageyenfedern um die Lenden. Ihre Haut ist kupferbraun, ihr Haar schwarz und lang, ihre Figur gross und edel. Um den Hals tragen sie Knochen und Muschelschnüre. Sie beizen sich zum Putze Figuren in die Haut. Ihre Waffen sind Bogen und Pfeile, und um sich ein fürchterliches Ansehen zu geben, binden sie hinten an ihren Schurz einen Tiger- oder andern langen Thierschwanz, den sie nachschleppen.~~Fig. 4. Patagonier.~~Patagonien liegt in der südlichen Hälfte von Amerika, und seine Einwohner sind die grössten Menschen, die man bisher auf der Welt entdeckt hat; denn Männer und Weiber sind nicht unter 7 Fuss hoch. Ihre Haut ist dunkel kupferfarb, die sie, sonderlich im Gesichte um die Augen, mit weissen Figuren bemalen. Sie haben schwarzes Haar, die Männer kurz wie Borsten; die Weiber flechten es in ein paar Zöpfe, an die sie bunte Glasknöpfe hängen. Sie gehen nackt, und haben blos um den Leib ein Stück Guaniko-Fell, und an den Füssen eine Art von Halbstiefeln eben davon, jedoch ohne Schuhe, und mit hölzernen Sporen versehen, weil sie beständig zu Pferde leben. Ihre Waffen sind Steinschleudern, die sie auch zur Jagd brauchen.~~Fig. 5. Feuerländer.~~Die Pescherähs oder Feuerländer, d.h. die Bewohner des Feuerlandes jenseit der Magellan Strasse, sind die südlichen Polar-Menschen unsrer Erde. Sie sind kaum 4 Fuss hoch, schmutzig-braun, schlecht gebildet, und sehr elende Menschen. Sie gehen ohngeachtet der Kälte ihres Landes, meist nackt, haben nur einen Mantel und Schuhe von Seehundfellen, und rothe Corallen oder Tuchlappen, die sie von Schiffern eintauschen, zum Putze an sich.~~
Ad00341 01 081a/freHabillemens IV. T. I. No. 79.
HOMMES D'AMERIQUE.
L'Amérique, la plus gTande partie du monde. s'étend presque d'un pole à l'autre et passe par toutes les zones; de là vient qu'elle est habitée par des hommes d'espèces très différentes. Il faut bien distinguer les naturels de l'Amérique des Européens qui vivent dans cette partie du monde, et qui en habitent les cotes et les iles. Les premiers vivent pour la plupart en fauvages dans l'intérieur du pays, où la cruauté des Européens les a chassés depuis la découverte de l'Amérique. En voici cinq nations.
Fig. 1. Les Groënlandois.
Les Groënlandois habitent vers le pôle septentrional en Amérique; ils sont de petite taille, d'un teint brun sale, et ont les cheveux noirs et lisses. L'habillement des hommes et des femmes, de la tète aux pieds, est très joliment fait de peaux de chiens marins, et garni de bandes de drap de couleur. Us portent en hyver des pelisses sur leurs tètes. Leurs armes sont l'arc, les flèches et la lance. Ils sont très habiles à la pèche de la baleine.
Fig. 2. Les Unalaschkales.
Une des nations que le Capitaine Cook a découvertes dans son troisieme voyage autour du monde, sur les cotes occidentales de l'Amérique septentrionale. Unalajchka est une des Isles aux renards. Ses habitans sont tous pécheurs. Ils ont les cheveaux noirs, le teint fonça, et portent en guise d'ornement des os aux lèvres superieure et inférieure, qu'ils se percent à cet effet. Les hommes et les femmes portent un large habit de peaux d'oiseaux ou de chiens marins, allez semblable à une chemise, et garni de bandes de drap de couleur. Leur tète est couverte d'un bonnet de joncs; et leur chaussure consiste en une espèce de bottes informes, faites d'arbre et de chien marin.
Fig. 3. Les habitans de la Virginie.
La Virginie est un pays chaud; de la vient que la plupart des sauvage qui y sont naturels, vont nus, et ne portent qu'un tablier chamarré et garni de plumes de perroquets, de toutes sortes de couleur, autour de leurs reins. Leur teint est basané, leur chevelure longue et noire, leur taille haute et noble. Ils portent autour du cou des os et des coquillages. Pour fe parer, ils se sont toutes sortes de figures dans la peau. Leurs armes sont l'arc et les flèches; et pour se donner un air redoutable, ils attachent à la partie postérieure de leur tablier une longue queue de tigre ou d'autres animaux, qu'ils traînent après eux.
Fig. 4. Les Patagons.
Le Pays de Patagons est dans la partie méridionale de l'Amérique, et ses habitans sont les hommes les plus grands qu'on ait jusques ici decouverts au monde: car les hommes et les femmes n'ont pas moins de 7 pieds de haut. Leur teint est très basané, et ils ont coutume de peindre des figures blanches sur la peau, et surtout au virage autour des yeux. Leurs cheveux sont noirs; les hommes les ont courts comme des soies, et les femmes en sont deux tresses, aux quelles elles pendent des boutons de verre coloré Ils vont nus; à l'exception d'un morceau de peau de Guanico, qu'ils portent autour du corps, et d'une espèce de brodequins de même matiere, mais sans souliers, et pourvus d'épérons de bois parce qu'ils sont presque toujours à cheval. - Leurs armes sont des frondes, dont ils se servent aussi à la chasse.
Fig. 5. Les Habitans des Terres de feu.
Les Pécherais ou habitans de Terres de feu en de là du détroit de Magellan, sont ceux qui habitent le pôle austral de notre globe. Ils ont à peine 4 pied de haut, et le teint d'un brun sale; ils sont mal faits et de très chétives créatures. Malgre le froid qui règne dans leur climat, ils sont presque tout nus, ne portent qu'un manteau et des souliers de peau de chien marin, et se parent de coraux rouges et de pièces de drap que les bateliers échangent avec eux.
Ad00341 01 082aAd00341 01 082a.jpgDas milde, zum Theil auch heisse Clima von Australien macht seinen Bewohnern die Kleider fast ganz überflüssig. Viele Völker davon gehen ganz nackt, wie z.B. die Neuholländer, und die übrigen kleiden sich in Papierzeuche oder geflochtene Schilfmatten, die ihr noch ganz roher Kunstfleiss mühselig genug hervorbringt. Wir wollen einige der Hauptnationen dieser neuentdeckten Inselwelt hier näher betrachten.~~Fig. 1. Otaheiter.~~Ihre Hauptfarbe ist braungelb, und ihre Haare sind schwarz und lockigt. Die Kleidung der Otaheiter besteht durchaus in einer Art von Papierzeuch ohne Textur, aus den Rinden des Papier-Maulbeerbaums und Brodfruchtbaums gemacht, welches sie in langen Stücken, oft zu 30 bis 40 Ellen nach eigner Phantasie um den Leib wickeln. Auch die vornehmen Männer tragen dergleichen Tücher um den Kopf gebunden.~~Fig. 2. Sandwich-Insulaner.~~Ihre Hauptfarbe ist gleichfalls braun, und die Haut selbst, sonderlich bei den Männern, mit eingebeizten schwarzen Figuren geziert. Ihr Haar ist dunkelbraun und kraus. Männer und Weiber tragen blos einen kurzen Schurz von Papierzeuch um die Lenden, und gehen übrigens nackt. Die Weiber tragen ausserdem zum Putze Schnüre von bunten Vogelfedern um den Hals und in den Haaren. Der hier abgebildete Mann ist ein Tänzer, und hat daher zur Zierde einen Schilfkranz um den Hals, und einen Korb mit bunten Federn durchflochten in den Händen.~~Fig. 3. Neu-Seeländer.~~Ihre Hauptfarbe ist wie die vorige, und ihr Haar schwarz und schlicht. Der Mann, der hier steht, trägt einen zottigen Schilfmantel, der fürchterlich wild aussieht, und ist unter demselben ganz nackt. Zum Putze hat er an dem Halse und in den Ohren Knochen und Fischzähne hängen, und in den Haaren steckt ein Kamm und etliche rothe Federn. In der Hand hat er seine Streitaxt, und in dem Gürtel steckt sein steinernes Handgewehr, Pätuh-Pätuh genannt. Die sitzende Frau hat ein Unterkleid oder Hemd an, von dem Fäden einer Pflanze geflochten und zierlich bunt mit Vogelfedern gestickt.~~Fig. 4. Neu-Holländer.~~Neuholland ist das feste Land von Australien, aber seine Einwohner sind die rohesten Wilden, die man bisher noch in jedem Welttheile entdeckt hat. Sie widersetzen sich immer gewaltsam der ersten Landung der Europäer. Ihre Hauptfarbe ist schwarz, wie die der Neger in Afrika; sie haben aber eine andere Gesichtsbildung, wie jene, und schwarzes, krauses Haar und Bärte. Sie gehen ganz nackt, und kennen gar keine Kleider; dagegen bemahlen sie sich aber die Haut mit weissen Figuren, und beschmieren sich auch oft fast Fingerdick mit einer rothbraunen Erde. Ihre Waffen sind hölzerne Schilder, dergleichen Schwerter und Lanzen von Fischknochen. Sie sind die Nachbarn von der neuen Englischen Colonie in Botany-Bay, wohin die Engländer ihre Diebe und andre Verbrechen transportiren.~~
Ad00341 01 082a/freHabillemens V. T. I. No. 80.
HOMMES D'AUSTRALIE.
Le climat doux et même chaud de l'Australie rend les habits presque inutiles à ses habitans. Plusieurs peuples de ces coutrées vont tout nus, tels sont p. e. les habitans de la nouvelle Hollande, et les autres se couvrent d'étoffe de papier, ou de nattes de joncs que leur art encore grossier ne produit qu'avec peine. Nous allons considérer plus en détail quelques unes des principales nations de cet archipel nouvellement découvert.
Fig. 1. Habitans d'Otahiti.
Ils Ont le teint bafané, les cheveux noirs et crépue. Leur habillement consiste en général en une espèce d'étoffe non tissue, et faite de l'écorce du Papyrus ou de l'arbre à pain, dont ils entortillent de longues pièces de 30 à 40 aunes, à volonté, autour de leurs corps. Les hommes de distinction portent aussi des pièces de cette étoffe autour de leur tète.
Fig. 2. Les insulaires de Sandwich.
Leur teint est également basané, et la peau elle même ornée, surtout chez les hommes, de figures noires qu'ils y impriment. Leurs cheveaux sont crépus et d'un brun foncé. Les hommes et les femmes n'ont d'autre vêtement qu'un petit tablier d'écorce de Papyrus autour des reins. Les femmes se parent en outre de rangs de plumes de couleurs différentes, qu'elles portent autour du cou et dans leurs cheveux. L'homme reprimente sur la planche est un danseur, qui a pour cette raison une guirlande de roseaux autour du cou, et porte dans ses mains un panier fait de plumes bigarrées.
Fig. 3. Habitans de la nouvelle Zelande.
Leur teint ressemble à celui des précédens, et leurs cheveux sont noirs et lisses. L'homme représenté debout porte pour tout vêtement un manteau de joncs, qui paroit tout velu et lui donne l'air extrêmement sauvage. Il porte en guise d'ornemens des os et des dens des poissons pendues à son cou et à ses oreilles, et il a dans ses cheveux un peigne et quelques plumes rouges. Il tient à la main la hache dont il se sert dans les combats, et son couteau de pierre nommé Patuh-Patuh, est pendu à sa ceinture. La femme, représentée assise, a un habit en forme de chemise, tissu des filaments d'une plante, et joliment brodé en poils de chien, et en plumes d'oiseaux de diverses couleurs.
Fig. 4. Habitans de la nouvelle Hollande.
La nouvelle Hollande est le continent de l'Australie, mais ses habitans sont les sauvages les plus bruts, qu'on ait jusques ici-découverts dans cette partie du monde. Il s'opposerent toujours avec force au premier débarquement des Européens. Ils ont la peau noire, comme les nègres de l'Afrique; leur phisiognomie diffère cependant de celle de ces derniers. Leurs cheveux et leur barbe sont noirs et crépus. Ils vont tout nus, et ne connoissent aucun vêtement; mais eu revanche ils se peignent des figures blanches sur la peau, et se barbouillent souvent le corps d'une terre d'un brun rouge, de l'épaisseur du doigt. Leurs armes sont des boucliers do bois, des sabres de même matière, et des lances d'arrêtés de poissons. Ils sont voisins de Botany-Bay, nouvelle colonie, où les Anglais envoyent leurs voleurs et autres criminels.
Ad00341 01 083aAd00341 01 083a.jpgDas Schiff ist eine der sinnreichsten und nützlichsten Maschienen, welche der menschliche Kunstfleiss erfand. Vermuthlich gab ein hohler Baum, so wie ihn noch die Wilden zu ihren Kanots brauchen, die erste Veranlassung dazu. Allein, wie viel Verstand und Kenntnisse gehörten nicht dazu, einen so ungeheuren Bau, als ein Kriegsschiff ist, so aus Balken, Brettern, Eisen und Tauwerk zusammenzusetzen, dass es die grössten Lasten tragen, sicher von einem Welttheile zum andern segeln, und dem Winde und den Wellen trotzen, und dennoch von einem einzigen Menschen geleitet und regieret werden kann! Für alle Nationen, welche Handel treiben, ist die Schiffahrt von äusserster Wichtigkeit.~~Es giebt Schiffe von sehr verschiedenen Grössen und Formen, nach Verschiedenheit der Gewässer und dem Gebrauche, wozu sie bestimmt sind. Auf Strömen und Canälen sind sie gewöhnlich nicht gross, haben einen platten Boden, und werden weniger durch Segel als durch Ziehen oder Rudern fortgebracht; die Schilfe aber, so über See fahren, sind gross, haben einen Kiel zur Grundlage ihres gewölbten Bodens oder Bauches, Segel, um sie durch den Wind forttreiben, und Anker, um sie auf dem Meere irgendwo fest legen zu können.~~Man theilt die Schiffe gewöhnlich in zwei Hauptklassen, nämlich in Kriegs- und Kauffahrtei-Schiffe ein; von beiden giebt es aber bei den verschiedenen seefahrendan Nationen auch sehr verschiedene Fahrzeuge an Grösse, Bauart und Namen. Die gewöhnlichsten und oft in den Zeitungen vorkommenden sind folgende: das Linien-Schiff, die Galeere, die Fregatte, der Cutter, die Jacht, das ordinäre Kauffahrtei-Schiff, die Schaluppe, die Gondel. Von diesen will ich hier getreue Abbildungen geben.~~Das Linienschiff.~~Linienschiffe sind Kriegsschiffe von der ersten Grösse, welche die Stärke der Kriegsflotten ausmachen, und in Seeschlachten den Ausschlag geben müssen. Sie führen gewöhnlich von 50 bis zu 110 Kanonen, und oft bis 1000 Mann Soldaten, 3 Masten und 10 Segel. Die grössten Linienschiffe nennt man Dreidecker, oder Schiffe mit drei Verdecken über einander, auf welchen die Kanonen stehen. Die Masten und Segel sind mit einer Menge von Seilen und Tauwerk befestiget und verbunden, durch welche das Schiff nach dem Winde gedreht und in seinem Laufe gerichtet werden kann. Am Hintertheile des Schiffs ist das Steuerruder, und am Vordertheile sind die Anker. Da ein so grosses Schiff oft etliche 30 Fuss tief im Wasser geht, und also an flachen Ufern nicht anlanden kann, so muss es immer einige Boote bei sich haben, um darin ans Land gehen zu können.~~Der untenstehende Durchschnitt des Schiffes zeigt seinen innern Bau, und die horizontale Linie, wie tief es gewöhnlich im Wasser gehet.~~
Ad00341 01 083a/freMélanges IV. T. I. No. 81.
VAISSEAUX.
Les Vaisseaux peuvent être comptés parmi les machines les plus ingénieufes et les plus utiles que l'induftrie de l'homme ait jamais inventées. Un arbre creux, tel que les fauvages prennent encore pour leurs canots, en a probablement donné la premiere idée. Mais quelle distance prodigieufe de-ce foible commencement à la construction d'un vaifleau de guerre ! Combien d'esprit et de çonnoiffances ne faut- il pas sup- pofer avant qu'on ait pu achever un bâtiment aulïï immenfe, compofé de poutres, de plan- ches, de fer et de cordage, propre à porter les fardeaux les plus pefans, à cingler en toute fureté d'une partie du monde à l'autre, à bra- der les vents et les flots, et à pouvoir, malgré tout cela, être dirigé par une seule personne ! La Navigation est de la dernière importance pour le commerce de toutes les Nations.
L5 grandeur et les formes des vaifleaux sont très différentes, felon les eaux et l'ufage pour lesquels ils sont deftinés. Sur les rivieres et les canaux ils ne sont ordinairement pas grands, toujours d'un fond plat, et vont moins par le moyen des voiles que par la force des rames et des hommes ou des chevaux qui les traînent. Les vaifleaux, au contraire, qui doi- vent traverfer les mers, sont grands. On ap- pelle Ouille la bafe de leur fond vonté; ils ont dés Voiles pour les faire avancer au moyen du vent, et des Ancres pour pouvoir les arrê- ter sur mer.
On divife ordinairement les vaiffeaux en deux fortes principales, savoir en Vaisseaux de guerre et en Vaiffeaux de Commerce, qui différent en grandeur, en ftructure et en déno- mination chez les divers peuples marins. Les vaiifeaux les plus en usage et dont nous lifons fouvent les noms dans les gazettes, font; le Vaijfeau de guerre, la Galere, la Frégate, le Cutter, le Jacht, le Vaijfeau marchant, la Chalouppe, la Gondole.
Le Vaisseau de guerre.
Les Vaisseaux de guerre ou de Ligne sont des bàdmens de la premiere grandeur, qui sont la principale, force des Hottes et doivent déci- der la victoire dans les batailles navales. Ils portent ordinairement 50 jusqu'à 110 Canons, et fouvent jusqu'à aooo Soldats; ils ont 5 màti et 10 voiles. Les plus grands de ces vaiifeaux ont trois ponts, sur lesquels les Canons sont placés, et on leur donne pour cela le nom d Vaijjeaux à trois ponts. Les mâts et les voi- les au moyen desquels le vaiffeaupeut être tour né par le vent et dirigé dans son cours, sont attachés et joints enfemble par une grande quantité de-cordage. Le Gouvernail est appli- qué à la JPoupe du vaiffeau, ' et les Ancres fe trouvent à la proue. Comme leur tirant d'eau monte quelque fois à 50 pieds; et que parcon- féquent ils ne peuvent pas aborder à des riva- ges plats, ils doivent toujours être fuivis de quelques Chalouppes, pour que l'équipage puiil'e mettre pieds à terre.
Par le deffein du Profil qui fe trouve en bas, on reconnoit la/tinctureintérieureduvan- feau, et la ligne horizontale montre son tira»1 d'eau.
Ad00341 01 084aAd00341 01 084a.jpgNo. 1. Die Galeere.~~Die Galeere ist ein kleineres Kriegsschiff von niedrigem Borde, das durch Segel und Ruder zugleich fortgetrieben werden kann, und sonderlich an den Küsten des Mittelländischen Meeres gebräuchlich ist. In Frankreich und Italien werden verschiedene Verbrecher auf die Galeeren zum Rudern verdammt, auf ihre Ruderbank mit Ketten angeschmiedet, und heissen daher Galeerensklaven. Die Galeere ist gewöhnlich sehr lang, hat zwei bis drei Masten mit Segeln, und an ihrem Vordertheile einen langen Schnabel. Sie führt auf den Bord-Seiten eine Reihe Kanonen. Auf dem Verdecke stehen die Ruderbänke, meistens 25 bis 30 auf jeder Seite, und jede mit 5 bis 6 Ruderknechten besetzt; wie die aufgehobenen Ruder (Fig. a.) zeigen. Ueber das ganze Verdeck ist ein Zelt von Segeltuch (Fig. b.) ausgespannt, um die Ruderknechte vor der Witterung zu schützen. In dem Hintertheile ist die Cajüte des Capitains. Die Galioten sind eine kleine Gattung von Galeeren, die in Holland sehr gewöhnlich und zum geschwinden Laufe sehr bequem sind. Sie haben einige kleine Kanonen, einen Mast und 16 bis 20 Ruderbänke, jede nur mit einem Ruderknechte besetzt, der zugleich ein Soldat ist. Bombardir-Gallioten hingegen sind platte Schiffe ohne Verdeck, sehr stark gebauet, auf welchen Mörser zu Belagerung einer Festung von der Wasserseite geführt werden.~~No. 2. Die Fregatte.~~Die Fregatte ist gleichfalls ein kleineres Kriegsschiff, jedoch leicht von Holze gebauet, damit es desto schnelleren Lauf habe. Die Fregatte hat gewöhnlich nur 2 Verdecke und 40 bis 50 Kanonen, drei Masten und viele Segel. Eine grosse Kriegsflotte besteht immer aus Linienschiffen und Fregatten, und sie thun bei Gefechten, so wie beim Convoiren der Kauffahrtei-Flotten, vortreffliche Dienste~~
Ad00341 01 084a/freMélanges. V. T. I. No. 82.
VAISSEAUX.
No. 1. La Galère.
La Galere est un vaiGfeau de guerre de moin- dre grandeur et de bas bords, qui va en mê- me tems à voiles et à rames, et dont on fait principalement usage sur les cotes de la Médi- terranée. En France et en Italie lesciiminels sont condamnés aux Galères, pour y manier les rames; et leurs chaînes sont forgées sur les banes, on les appelle pour cela Galériens.
La Galère est ordinairement très-longue, munie de 2 ou 5 mâts avec des voiles et d'une longue poulaine à la proue. Elle porte une rangée de canons le long des deux bords. Les bancs à rames sont placés sur le tillac, ordinairement 25 à 50 de chaque coté, et sur cha- que banc fe trouvent toujours 5 à 6 Galériens, comme on peut le voir par les rames levées. (fig. a.) Elle est couverte d'une groffe toile, qui est tendue par deffus tout le tillac, (fig. b.) et qui garantit les Galériens des injures du tems, La cajutte du capitaine est à la poupe.
Les Gallotes sont une espèce de petites Galères, qui vont très rapidement, et sont fort en usage en Hollande. Elles portent phx" heurs petits canons, ont un màt et 16 à 20 bancs à rames, sur chacun desquels il n'y a qu'un feul rameur, qui est en même tems fal- da.
Les Galiotes à bombes -au contraire fon* des vailfeaux plats, sans tiliacs, et très foTts en bois. Elle doivent porter des mortiers, pO-ir le hege d'une ville du coté de la mer.
No. 2. La Fregate.
ha Fregale est pareillement un vaiffeau de guerre de moindre grandeur. Elle est construite très legere en bois, pour avoir un cours plus rapide. Elle n'a ordinairement que 2 tillacs, 40 à 45 canons, 3 mâts et beaucoup de voiles. Une grande flotte de guerre consiste toujours en vaisseaux de ligne et en fregates, et les dernières rendent les meilleurs services, tant dans les combats, que pour le convoi des vaisseaux marchands.
Ad00341 01 085aAd00341 01 085a.jpgDie Meer-Igel gehören gewissermaassen zu den Conchilien; denn sie haben eine harte steinartige Schaale wie die Schnecken, welche jedoch so wie die Haut eines Igels besetzt ist; davon sie auch die Benennung haben. Sie sind platt-rund, beinahe wie eine Zwiebel geformt, und man hat sie von der Grösse einer Nuss bis zum Umfange des grössten Apfels. Sie wohnen auf dem tiefsten Meeres-Grunde in allen Welttheilen, und nähren sich von See-Pflanzen und kleinen Insecten. Einige Sorten sind, gesotten wie die Krebse, essbar, mehrere aber sind giftig, und taugen nicht zum Speisen.~~Es giebt Meer-Igel von verschiedener Grösse, Form und Farbe; z.B. rothe (Fig. 1.), grüne (Fig. 2. 5.); gelbe (Fig. 6.); braune (Fig. 3. 4.) und dergl. mehr. Figur 5. und 6. zeigt, wie sie lebendig aussehen, wenn sie noch ihre Stacheln haben; denn so bald sie sterben, lassen sie ihre Stacheln fahren, und dann sehen sie aus wie Fig. 1. 2. 3. und 4. sie zeigen. Ihre Schaale erscheint dann mit lauter kleinern oder grössern Wärzchen besetzt, auf welchen eigentlich die Stacheln stehen. Jede Schaale hat zwei Oeffnungen oder Löcher; eins obenauf der Wölbung des Apfels, (Fig. 3. und 4.) das ist sein After; und eins unten auf der platten Seite, welches rund herum mit kleinen Zähnchen besetzt und sein Mund ist.~~Die Stacheln sind, nach den verschiedenen Sorten, von sehr verschiedener Form, wie Fig. 7. 8. 9. 10. und 11. zeigen. Sie stehen, wie gedacht, auf den Wärzchen der Schaale, wie man an Fig. 7. und 8. sehen kann, und sind eben so verschieden von Farben als die Schaalen selbst; denn es giebt weisse, rothe, grüne, braune, schwarze und gelbe. Sie dienen dem Thiere sowohl zu seiner Verteidigung als auch zum Gehen; denn es kann die Stacheln niederlegen und in die Höhe richten. Zum Gehen dienen ihm sonderlich die längsten Stacheln an der untern Flache, die es entweder zugleich, oder eine nach der andern fortsetzet, welches ebenso aussieht, als wenn ein Mensch auf Krücken geht. Auf diese Art können sie, zumal auf festem Grunde, ziemlich geschwind fortkommen; niemals aber findet man, dass sie wie eine Kugel rollen, obgleich sie beinahe rund sind. Sie widerstreben vielmehr sogleich dem Rollen mit ihren Stacheln, wenn sie durch Gewalt umgeworfen werden.~~
Ad00341 01 085a/freVers. II. T. I. No. 83.
OURSINS.
Les Oursins sont de l'espèce des coquillages de mer; ils ont une écaille dure et pétreuse "ornine les efcargots, et garnie, pendant leur rie, de piquans mobiles, tels que ceux des hérissons. Les oursins sont ronds et applalis, de la forme d'un oignon, et l'on en trouve de la grofleur d'une noix jusqu'au volume de la plus grande pomme. Ils habitent le fond de presque toutes les mers, et se nourrissent de plantes marines et de petits infectes. Il y en a plusieures sortes qu'on peut manger lorsqu'elles sont cuites, comme les écrevisses; d'autres au contraire sont vénimeuses.
II y a des Oursins de différente grandeur, forme et couleur, comme des rouges, (Fig. 1.) des verts, (Fig. 2. et 5.) des jaunes, (Fig. 6.) des bruns, (Fig. 3. et 4.) etc. Les Figures 5 et 6 les montrent vivans et munis de leurs piquans, qu'ils perdent en mourant. Alors ils ressemblent aux Figures 1. 2. 3. et 4., et leur écaille et couverte de verrues, plus ou moins grandes, sur lesquelles les piquans étoient placés. Chaque écaille a deux ouvertures; l'une, sur sa partie arrondie, (Fig. 3. et 4.) sert à l'animal à rendre ses excremens; celle par laquelle il prend sa nourriture, se trouve sur la partie applatie, et est entourée de denticules.
Les piquans (Fig. 7. 8. 9. 10. et 11.) sont de différentes formes d'après les diverses espaces. Les Figures 7 et 8 les montrent comme ils sont placés sur les verrues. Leur couleur ressemble à celle de leurs écailles; car il y en a de blancs, de rouges, de verts, de bruns, de noirs et de jaunes. L'animal s'en sert pour marcher et pour se défendre, car il peut les dresser dans tous les fens. Pour marcher il en emploie de préférence les plus longs de sa partie platte, qu'il pose les uns devant les autres, comme fait un homme en marchant avec des béquilles. De cette maniere ils avancent assez vite, surtout quand ils trouvent un fond solide; mais quoiqu'ils soient presque ronds, il ne se roulent jamais, mais ils s'en défendent au contraire en s'appuyant fortement sur leurs piquans, lorsqu'on veut les renverser par force.
Ad00341 01 086aAd00341 01 086a.jpgNo. 1. Die Krähen-Augen.~~Die Krähen-Augen sind der Saame eines Ostindischen Baumes, und ein bekanntes Gift für alle blindgebohrne Thiere, womit man z.E. Hunde und Katzen tödten kann. Der Baum wird gross, hat grosse eiförmige bleichgrüne Blätter, ganz kleine weisse Blüthen (Fig. 2.) und kleine gelbe Aepfel mit einer harten zerbrechlichen Schaale, in deren weichem schwammigten Fleische (Fig. a.) viele runde, platte, braune Saamenkörner liegen, die mit Haaren besetzt sind, und fast wie ein Vogel- oder Krähen-Auge aussehen; (Fig. b.) und diese Saamenkörner sind es eigentlich, die man in den Apotheken unter dem Titel Krähen-Augen führt.~~No. 2. Der Ginseng.~~Der Ginseng, oder die Kraftwurzel, ist eine in China, der Tartarey und auch in Nord-Amerika wachsende Pflanze, die etwa einen Fuss hoch wird, und wegen ihrer Wurzel sehr berühmt ist. Die Staude blühet weiss und trägt kleine rothe Beeren auf einem Büschel. Ihre frische Wurzel (Fig. e.) ist ein wenig dick, getrocknet aber, (Fig. f.) so wie man sie in den Apotheken findet, ist sie etwa Fingers lang und dick, und sieht bleichgelb aus. Man schreibt ihr ausserordentliche, die Nerven stärkende und belebende Kräfte in der Medicin zu, und in China, so wie überhaupt in Asien, wird von den Vornehmen und Reichen häufiger Gebrauch davon gemacht, denn sie käuen sie als eine grosse Delikatesse, und bezahlen sie sehr theuer. Nord-Amerika treibt einen beträchtlichen Handel mit dieser Waare nach Asien, denn in Canada wächst der Ginseng wild.~~
Ad00341 01 086a/frePlantes. XVI. T. I. No. 84.
PLANTES DES PAYS CHAUDS.
No. 1. Noix Vomiques.
Les Nois Vomiques sont la semence d'un arbre des grandes Indes et un poison mortel pour tous les animaux nés aveugles, tels que les chiens et les chats. Cet arbre devient très grand; il a de grandes feuilles de la forme ovale et d'une couleur verte-gaie, des fleurs blanches très petites (Fig. c) et des fruits ressemblans à de petites pommes jaunâtres avec des écales dures et castantes. La chaire (Fig. a.) de ce fruit contient un grand nombre de graines rondes, plattes et brunes, garnies de petits poils, (Fig. b.) et c'est ces graines qui dans les pharmacies portent le nom de Noix Vomiques.
No. 2. Le Ginseng.
Le Ginseng est une plante, qui vient en Chine, en Tartarie et dans l'Amérique septentrienale, de la hauteur d'un pied, et dont la racine est en grand usage en medicine. Elle porte des fleurs blanches, et de petites baies rouges rassemblées en bouquets. La racine fraîche (Fig. e.) est plus épaise que lorsqu'elle est séchée; (Fig. f.) alors elle est jaunâtre, de la grosseur et de la longueur d'un doigt, et c'est ainsi que nous ia trouvons dans les Pharmacies. On lui attribue une grande vertu tonique. En Chine et dans toute l'Asie les gens riches en sont un usage très fréquent; ils la mâchent par dèlicatesse et la payent fort chère. Le Canada produit le Ginseng sans culture et en fournit une grande quantité, au commerce de l'Amérique septentrionale, qui le porte en Asie.
Ad00341 01 087aAd00341 01 087a.jpgDie Makis sind eine Gattung Thiere, die in der heissen Zone von Afrika und Asien lebt, den Affen in Gang, Geschicklichkeit zum Klettern und Springen, und in seinen übrigen Sitten gleicht, ebenfalls vier Hände wie der Affe hat, und sich auch von einerlei Speise mit ihm nährt. Hingegen hat der Maki mehr einen Fuchs- als Affenkopf, und nähert sich in diesem Stücke mehr den Beutelthieren, (Opossum) die wir weiter unten auf Taf. 97. werden kennen lernen. Der Leib und die Glieder des Makis sind aber viel feiner und schlanker als an den Affen, und geben daher ihren affenmässigen Manieren eine Artigkeit und Verfeinerung, die kein Affe erreicht. Bis jetzt kennt man folgende Acht Arten von Makis.~~No. 1. Der Loris.~~Er ist der kleinste Maki unter allen, denn er ist nur 7 Zoll hoch, und hat keinen Schwanz. Sein Vaterland ist die Insel Zeilan in Ostindien.~~No. 2. Der graue Mongus.~~Er ist so gross wie eine Katze, grau von Leib und Schwanz, hat einen gelben Kopf, schwarz und weisse Nase und gelbe Hände. Sein Vaterland ist Madagaskar. Er ist leicht zahm zu machen, und dann ungemein fromm und schmeichelhaft. Sein Gang ist immer vierbeinigt.~~No. 3. Der braune Mongus.~~Er gleicht dem vorigen, und unterscheidet sich bloss dadurch, dass er braun am Leibe und Schwanze ist, einen weisslichen Bauch, hellgraue Hände und schwarze Flecken um die Augen hat.~~No. 4. Der schwarze Vari.~~Der Vari ist eben so gross als der Mongus, hat einen Büschel Haare an jedem Ohre, und rothe oder orangengelbe Augen. Er kann brüllen wie ein Löwe. Sein Vaterland ist Ostindien.~~No. 5. Der schwarze u. weisse Vari.~~Er ist so gross wie der vorige, überhaupt aber langhaarigter und wolligter, als jener.~~No. 6. Der Makoko.~~Sein Vaterland ist Madagaskar und Isle de France. Er ist überaus schön gezeichnet, und überhaupt ein sehr niedliches Thier. Er wird so zahm wie ein Hund, und hat ein überaus unschuldiges und schmeichelhaftes Wesen. Seine Nahrung sind Obst, Wurzeln und Kräuter.~~No. 7. Der Maki mit dem Wickelschwanze.~~Er soll in Jamaica einheimisch seyn; seine Farbe ist gelb mit schwarz, und hat einen Wickelschwanz, an welchem er sich, wie die Affen, aufhängen kann.~~No. 8. Der fliegende Maki.~~Er ist der grösste von allen Makis, beynahe 3 Fuss lang, und hat eine zwischen dem Halse, Armen, Beinen und Schwanze ausgespannte Haut, vermittelst welcher er fliegen kann, und sich schon dem Geschlechte der Fledermäuse nähert. Ihr Vaterland sind die Moluckischen und Philippinischen Inseln. Sie nähren sich von Baumfrüchten, und fliegen des Abends, wie die Fledermäuse, häufig herum.~~
Ad00341 01 087a/freQuadrupèdes XlX. T. I. No. 85.
HUIT ESPÈCES DE MAKIS.
Le Maki est im animal qui vit dans la zone torride de l'Afrique et de l'Asie; il ressemble au singe par sa démarche, par son addresse à grimper et a sauter et par le reste de ses moeurs. Il a 4 mains comme le singe, et se nourrit de la même manière; mais sa tète ressemble plutôt à celle d'un renard, et sous ce point de vue il se rapporte à l'espèce de l'Opossum, que nous verrons Taf. 97. Le Maki est plus svelte et plus délié que le singe, ce qui donne à ses mouvemens et à ses gambades une gentillesse et un air gracieux, auxquels le singe ne sauroit atteindre. On ne connoit encore que les huit espèces suivantes de Makis.
No. 1. Le Loris.
Il est le plus petit de tous les Makis, car il n'a que fept pouces et point de queue. Sa patrie est l'Isle du Ceylon.
No. 2. Le Mongous gris.
Il est de la grandeur d'un chat; son corps et sa queue sont gris, sa tête et ses mains sont jaunes et son museau est noir et blanc. Madagascar est fa patrie. On l'apprivoife aisément, et il devient alors très doux et careifant. Une marche jamais qu'a 4 pattes.
No. 3. Le Mongous brun.
Il ressemble au précédent, dont il ne diffère que par les couleurs. Son corps et fa queue sont bruns, son ventre blanchâtre, ses mains d'un gris clair, et il a des taches noire " autour des yeux.
No. 4. Le Vari noir.
Le Vari est de la taille du Mongous, il a un paquet de poils sur chaque oreille et des yeux rouges ou plutôt oranges. Son cri a la force du mugiffement d'un lion. On le trouve dans les Indes.
No. 5. Le Vari noir et blanc.
Il est aussi grand que le précédent, mais son poil est plus long et plus foyeux.
No. 6. Le Macoco.
On le trouve à Madagaskar et dans l'Isle de France. Il est fort joliment marqué et très gentil. Il devient privé comme le chien, et a un air innocent et très careifant. Il se nourrit de fruits, de racines et d'herbes.
No. 7. Le Maki jaune.
On le dit originaire de la Jamaïque; sa couleur est jaune, entremêlée de noir, sa queue est pliante, fer il s'en ert comme les singes pour se suspendre.
No. 8. Le Maki volant.
Il est le plus grand de tous les Makis ayant près de trois pieds de longueur; par sa peau étendue entre son cou, ses bras, ses jambes et sa queue, qui le met dans l'état de voler, il s'approche du genre des chauve-souris d'autant plus que vers le Toir il voltige aussi comme elles dans l'air. On le trouve principalement dans les Isles Molucques et les Philippines, où il se nourrit de fruits.
Ad00341 01 088aAd00341 01 088a.jpgMan rechnet verschiedene Thiere zum Geschlechte der Kameele; z.E. das zweyhöckerigte Kameel oder das sogenannte Trampelthier (davon wir schon oben (Taf. 1.) die Abbildung geliefert haben; den Dromedar; die Kameelziege, oder das Hirschkameel; die Vicugna, das Guanaco, u.s.w. Wir wollen hier 4 Arten davon betrachten.~~No. 1. Der Dromedar. (Camelus Dromedarius.)~~Der Dromedar, oder das gemeine Kameel, hat nur Einen Höcker, dahingegen das Kameel mit 2 Höckern, das Trampelthier heisst, und etwas grösser und stärker als der Dromedar ist. Beide leben in den heissen Strichen von Asien, und sind höchst nützliche Hausthiere. Ohne diese beiden Arten vom Kameele, würden die heissen und trocknen Sandwüsten gar nicht zu bereisen und ein grosser Theil von Arabien ganz unbewohnbar seyn. Das Kameel trägt eine Last von 12 bis 1300 Pfund, und geht dabei in einem sanften Trabe täglich 12 Teutsche Meilen. Der Dromedar ist schneller als das Trampelthier, und wird daher vorzüglich zum Reiten gebraucht. Er geht einen so raschen Trab, dass ein Pferd ihm nicht anders, als in vollem Galopp folgen kann; und dabei legt er täglich bis 15 Teutsche Meilen zurück.~~No. 2. Die Kameel-Ziege, oder das Glama. (Camelus Glama.)~~Die Kameelziege (das Hirschkameel oder das Glama, wie es auch heisst) bewohnt das südliche Amerika, besonders Peru. Es ist nur 6 Fuss lang und 4 1/2 Fuss hoch, und wird als Hausthier gleichfalls zum Lasttragen gebraucht. Es kann aber nur bis 150 Pfund tragen; macht nur kurze Tagreisen von wenig Meilen, und wenn es gewaltsam fortgetrieben oder überladen wird, so legt es sich auf der Stelle nieder, und ist durch kein Mittel in der Welt wieder zum Aufstehen zu bringen, sondern muss geschlachtet werden. In den reichen Bergwerken von Potosi werden beständig über Hunderttausend solcher Thiere zum Lasttragen unterhalten.~~No. 3. Die Vicugna, oder das Schaaf-Kameel. (Camelus Vicunna.)~~Das Schafkameel, oder die Vicugna, lebt wild auf den höchsten Bergen der Cordilleras in Chili und Peru, und lässt sich nicht zähmen. Sie ist kleiner als die Kameelziege, und heisst darum das Schafkameel, weil sie die sogenannte Vicugnawolle, die feinste und kostbarste, die man kennt, trägt; wovon in Europa Tücher gemacht werden, davon die Elle 35 Thaler kostet. Man schiesst diese Thiere wie Wild; ihr Fleisch ist wohlschmeckend, und in ihrem Magen findet man den occidentalischen Bezoarstein.~~No. 4. Das Guanaco oder Huanaco. (Camelus Huancacus.)~~Das Guanaco, oder wilde Peruanische Kameel, lebt gleichfalls in Südamerica auf den höchsten Gebirgen, ist leicht und stark auf den Beinen, und flüchtig wie ein Hirsch. Es ist rothbraun von Farbe, und hat einen weissen Kopf, Hals und Brust. Sie sind das vornehmste Jagdwild der Patagonen und Abiponer, welche dieselben zu Pferde verfolgen, und mit ihren Steinschleudern, die sie ihnen um die Füsse werfen, fangen.~~
Ad00341 01 088a/freOuadrupèdes XX. T. I. No. 86.
DIFFERENS CHAMEAUX.
On comprend différens animaux dans le genre ces chameaux, p. e. le chameaux à deux bosses, ou le chameau Bactrien (dont il se trouve le dessin sur Tab. I.) le Dromedaire; la Glama; le Cigogne; le Guancaco etc. De ces dernières espèces je vais donner la description.
No. 1. Le Dromedair. (Camelus Dromedarius.)
Le Dromedaire, ou le Chameau commun n'a qu'une seule bosse; celai à deux bosses porte le nom de Chameau bactrien, et il est un peu plus grand et plus fort que le Dromedaire. Ils se trouvent tous les deux dans les regions brûlantes de l'Asie et sont des animaux domestiques de la plus grande utilité. Au defaut de ces deux espèces de chameaux on seroit incapable de traverser les dèserts sablonneux et arides de ces pays, et une grande partie de l'Arabie resteroit entièrement inhabitable. Ils peuvent porter une charge de 12 à 1300 livres pésant et faire 12 milles allemands par jour, en allant toujours un trot fort doux. Le Dromedair est plus agile que le Chameau Bactrien, et par cette raison on le préfère pour servir de monture. Il va un trot tellement rapide, qu'à cheval on ne peut le suivre qu'au grand galop, et il est capable dé faire 15 milles allemands par jour.
No. 2. Le Glama. (Camelus Glama.)
Le Glama habite l'Amérique meridionale et surtout le Pérou. Il n'a que 6 pieds de longueur sur 4 1/2 de hauteur, et l'on s'en sert pareillement comme d'un animal domestique pour porter des fardeaux, qui cependant ne peuvent jamais excéder le poids de 150 livres. Il fait de petites journées de peu de milles, et s'il est surchargé, ou même pousse avec violence, il se jette aussitòt à terre: alors il n'y a nul moyen de le faire relever et l'on est oblige de le tuer. Dans les mines riches de Potosi on en entretient continuellement plus que cent mille, et l'on s'en sert pour le transport des richesses que l'on tire de ces mines.
No. 3. La Vigogne, ou la Chèvre du Pérou. (Camelus Vicunna.)
La Vigogne vit dans l'état sauvage en Chili et en Pérou sur les montagnes l'es plus élevées; des Cordillieres, et ne fe l'aille pas apprivoifer. Elle est plus petite que le Glama, et la laine, dont elle est revêtue, est la plus fine et la plus précieufe quiexifte; elle est connue sous le nom de laine de Vigogne, et en Europe on eri fait des draps, dont l'aune revient jusqu'à 55 ècus. On tue'ces animaux comme les bètes fauvages, leur chair est d'un bon goût, et dans leur eftomafc on-trouve le Bézoard occidental,
No. 4. Le Guanaco. (Camelus Huancacus.)
Le Guanaco, ou le chameau sauvage de Pérou, hahite également les montagnes les plus élevées de l'Amérique méridionale. Il est très-fort et leste comme un cerf; sa couleur est d'un rouge foncé; mais sa tète, son cou et sa poitrine sont blancs. Les Patagons et les Abipons n'ont presque pas d'autre gibier pour leurs chasses; ils le poursuivent à cheval, jettent les corroies de leurs frondes autour de ses piede et le prennent vivant.
Ad00341 01 089aAd00341 01 089a.jpgNo. 1. Der Cutter.~~Der Cutter ist gleichfalls ein Kriegsschiff, jedoch von der kleinsten und leichtesten Art. Er ist beinahe gebaut wie eine Galeere, jedoch kürzer, hat Einen Mast, gewöhnlich 3 Segel, und führt von 8 bis zu 18 Kanonen. Der Cutter ist bei der Englischen Marine ohngefähr eben das, was die Corvette bei der Spanischen und Italienischen Marine ist; nämlich ein leichtes Kriegsschiff, das unter 20 Kanonen führt, und zu leichten und schnellen Verrichtungen bei dem Seewesen gebraucht wird.~~No. 2. Das Kauffahrtei-Schiff.~~Das Kauffahrteischiff wird von den Kaufleuten zum Verfahren ihrer Waaren von einem Welttheile oder Reiche zum andern gebraucht. Es ist daher auch ganz anders gebaut, als ein Kriegsschiff; denn es hat nur Ein Verdeck, welches zu Einladung der Waaren geöffnet werden kann, und darunter einen weiten Raum oder Bauch, damit es viele Ballen, Fässer und Kisten fassen könne. Sein Vordertheil ist, wie bei allen grossen Schiffen, niedriger als das Hintertheil, an welchem das weit grössere Steuerruder, als bei andern Schiffen gewöhnlich ist, stehet.~~Die Kauffahrteischiffe einer jeden Nation sind ihrer Bauart und Grösse nach verschieden, die Englischen und Holländischen sind die grössten. Sie führen gewöhnlich drei Masten, nämlich den Gabelmast im Vordertheile des Schiffs, das Longspriet oder den grossen Mast, in der Mitte, und den Bezaansmast im Hintertheile.~~Am Vordertheile des Shiffes hängen die Anker; deren ein grosses Schiff gewöhnlich vier hat, welche an langen dicken Seilen, oder Ankertauen auf den Meeresgrund hinabgelassen werden, in denselben sich mit ihren krummen Spitzen einhaaken, und das Schiff auf offnem Meere, oder im Hafen festhalten, damit es nicht vom Winde fortgetrieben und ans Ufer geworfen werden kann, wo es Schiffbruch leiden würde.~~Da die Kauffahrteischiffe keine Kanonen zu ihrer Vertheidigung führen, und also leicht von Seeräubern genommen werden könnten, so segeln bei weiten Reisen, und wenn das Meer unsicher ist, ganze Flotten zusammen, die ein oder mehrere Kriegsschiffe, Fregatten, Cutters u.s.w. zu ihrer Vertheidigung oder Convoi mit nehmen.~~
Ad00341 01 089a/freMelanges VI. B. I. No. 87.
VAISSEAUX.
No. 1. Le Cutter.
Le Cutter est également un vaisseau de guerre, mais d'un genre petit et leger. Il ressemble pour le Construction à la Galère, à la longueur près; il a un màt, ordinairement 3 voiles et 8 à 18 Canons. Dans la marine angloise le Cutter remplace la Corvette des François et la Brigantine des Espagnols et des Italiens, qui comme lui portent moins de 20 Canons, et ne servent qu'à des Expéditions promptes et faciles.
No. 2. Le Vaisseau marchand.
Le Vaisseau marchand sert aux Négocians pour le transport des Marchandises d'une partie du monde ou d'un pays à l'autre. Sa construction répond à sa destination mercantile; car il n'a qu'un seul pont, que l'on peut ouvrir pour l'embarquement de la cargaison et qui est placa par dessus une large cavité destinée à recevoir un grand nombre de ballots, cailles et barils. Ces vaisseaux différent chez les diverses Nations en Contraction et volume; les plus grands sont ceux des Anglois et des Hollandais.
La proue des vaisseaux marchands, comme celle de tous les gros Navires est plus basse que la pouppe, mais leur gouvernail est plus grand que celui de tous les autres vaisseaux. Ils portent à l'ordinaire 3 mâts, savoir le mât de Miséne, placé sur la proue, le grand mât au milieu du vaisseau et l'Artimon sur la pouppe.
Les gros Navires sont communément munis de 4 Ancres qu'on jette en mer pour retenir le vaisseau dans le port ou pour l'arrêter et le fixer en mer, afin qu'emporté par le vent il ne soit porté sur là côte, ou sur des eceuils, sur lesquels il pourroit faire naufrage. Pour cet effet elles sont attachées à de grosses cordes, par le moyen des quelles on les descend au fond de la mer, où par leurs extrémités terminées à deux branches tournées en arcs elles, s'enfoncent dans le sable. Le bout des cordes est attaché à un anneau placé à la proue du vaisseau.
Les vaisseaux marchands étant dépourvus de Canons et ne pouvant ainsi se défendre contre les pirates, ils se réunisient en flottes pour faire de longs voyages ou quand la mer n'est pas libre; ils se sont alors accompagner par un ou plusieurs vaisseaux de guerre, Fregattes ou Corvettes, qui forment leur Convoi.
Ad00341 01 090aAd00341 01 090a.jpgUnter die kleinsten Fahrzeuge, welche man zu leichten und schnellen Verrichtungen auf Flüssen oder auf dem Meere ohnweit des Ufers und bei nahen Entfernungen von einem Lande zum andern braucht, sind die Jachten, Schaluppen, und Gondeln, die wir hier sehen, zu rechnen.~~No. 1. Die Jacht.~~Die Jacht ist ein leichtes Fahrzeug mit einem Verdecke, einem Mast und Segel, und einem Anker, und meistens sehr hübsch verziert, weil die Jachten oft zu Wasserreisen grosser Herren gebraucht werden, und daher auch gewöhnlich mit schönen kleinen Kammern oder Cajüten versehen sind. Da die Jacht nicht tief im Wasser geht, leicht zu wenden ist, und gut laviren kann, so wird sie zu allen geschwinden Verschickungen zu Wasser gebraucht. Zu beiden Seiten hat sie die sogenannten Schwerdter, welches einige starke zusammen verbundene Bretter in Form einer Schuhsohle sind, die beim Laviren der Jacht auf einer oder der andern Seite ins Wasser gelassen werden, und beim Segeln mit schwachen Winde helfen.~~No. 2. Die Schaluppe.~~Die Schaluppe ist ein kleines Fahrzeug mit Rudern, welches grosse Schiffe immer mit sich führen, um Personen ans Land zu setzen, Waaren und frisches Wasser zu holen, oder andere Bedürfnisse ausserhalb des Schiffes zu verrichten. Die Schaluppe führt immer die Flagge des Schiffes, zu dem sie gehört, wenn sie vom Schiffe verschickt wird, um sie daran zu erkennen.~~No. 3. Die Gondel.~~Die Gondel ist eigentlich ein Venetianisches Boot, in welchem man auf den Kanälen von Venedig, anstatt der Kutschen, von einem Hause zum andern fährt, weil Venedig keine Strassen hat. Sie sind flach und lang, haben in der Mitten einen mit Thüren und Fenstern versehenen, und mit Tuch bedeckten Kasten, worin man sitzt, und am Vordertheile ein starkes Eisen, um das Anstossen der Gondel an den Mauern der Kanäle unschädlich zu machen. Alle Gondeln in Venedig dürfen, um unnütze Pracht damit zu vermeiden, nicht anders als schwarz angestrichen und bekleidet seyn. Jede hat nur zwei Gondeliers oder Ruderknechte, davon der vordere tief, der hintere aber so hoch steht, dass er über den Kasten hinwegsehen, und die Gondel regieren helfen kann. Man braucht die Gondeln auch in Teutschland auf Flüssen und Landseen zu Lustfahrten, wo sie dann meist sehr schön gemahlt und verziert sind.~~
Ad00341 01 090a/freMelanges VII. T. I. No. 88.
VAISSEAUX.
Le Yacht, le Chalouppe et la Gondole sont parmi les moindres vaisseaux, dont on se sert pour des voyages de peu de consequence sur des rivieres, ou pour côtoyer la mer, quelquesfois aussi pour la traverser, où elle n'est pas très large.
No. 1. Le Yacht.
Le Yacht est un bâtiment leger à un seul tillac, un mât, un voiles, et une seule ancre; on a coutume de le décorer, et d'y établir de petites Chambres ou Cajuttes, élégamment meu- blées, par ce que lea Princes et grands Seig neurs s'en servent quelques fois pour voyager sur mer. Comme il ne tire pas beaucoup d'eau, qu'il revire et louvoie facilement, il eli defili- ne à des expeditions promptes. Des deux co tés du Yacht il y aplusieurs planches. réunies qui, d'après leur forme, sont nommées femel- les; en louvoyant on en descend l'une ou l'au- tre pour donner plus de prise au vent.
No. 2. La Chalouppe.
La Chalouppe est une forte de petit vaisseau à rames, qui accompagne les gros bàtimens pour en mettre l'equipage à terre, y chercher de l'eau et des provisions, ou pour faire les commissions necessaires. Elle porte toujours le pavillon du Navire, auquel elle appartient, et qui la fait reconnoitre, quand elle en est separée.
No. 3. La Gondole.
La Gondole est un petit bàteau plat et fort long, et particulièrement en usage à Venise; comme cette ville n'a point de rues, les gondoles servent pour naviguer sur les canaux qui en tiennent lieu, et pour aller d'une maison à l'autre. Elles ont au milieu une caisse, garnie de portes et de fenêtres, et couverte de drap, dans laquelle on peut s'afleoir. Leur proue, est armée d'une forte piece de fer, pour em- pêcher que la Gondole ne se brife,. en heur-" tant contre les murs. Pour prévenir le luxe il est défendu aux Vénitiens de les peindre ou tapilTer autrement qu'en noir. Chacune a deux Gondeliers ou rameurs, dontl'un, qui se trou- ve à la pouppe, est placé sur une élévation de maniere que sa vue ne foit pas g. 'née par la caisse, et qu'il puiiTe diriger la Gondole.
On se sert aussi des Gondoles en d'autres pays pour faire des parties de plaisir sur les rivieres ou lacs, et alors on les peint et les orne soauvent avec élégance et goût.
Ad00341 01 091aAd00341 01 091a.jpgDie Meer-Sterne sind Seethiere, die aber mehr zu den Meer-Polypen als zu den Conchilien oder Schaal-Thieren gehören. Sie führen ihren Namen von ihrer strahlichten und sternförmigen Figur. Sie haben keine harte Schaale, wie die Schnecken oder Meer-Igel, sondern ihr ganzer Bau besteht aus lauter zusammenhängenden Zacken und Knötchen, die durch eine schwammigte lederartige Haut zusammenhängen. Gewöhnlich haben sie fünf Strahlen, die sie krümmen und damit ihren Raub fassen und zum Munde, der ihr Mittelpunkt ist, bringen können. Sie schwimmen im Meere, und ernähren sich von kleinen Wasserinsecten. Man hat sie von sehr verschiedener Grösse und Form. Die hier abgebildeten sind die gewöhnlichsten. Die grössten unter ihnen sind die sogenannten Medusen-Häupter, oder Zottenköpfe, welche an ihren fünf Strahlen viele tausend Arme haben, und sonderlich in der Nordsee von ungeheurer Grösse auf der Oberfläche des Wassers schwimmend gefunden werden. Die hier abgebildeten Meer-Sterne sind alle fünfstrahlig und von verschiedener Grösse.~~No. 1. Ein netzförmiger Meer-Stern von oben.~~Er sieht aus, als wenn er mit einem unregelmässigen Netze überzogen wäre.~~No. 2. Derselbe von unten.~~No. 3. Ein netzförmiger Meer-Stern von oben.~~Das Netz, womit er überflochten ist, ist weit schöner und regelmässiger, als das vorige.~~No. 4. Ein raucher sammtartiger Meer-Stern von oben.~~No. 5. Derselbe von unten.~~Zum Essen taugen die Meer-Sterne nicht, denn sie haben kein eigentliches Fleisch, sondern statt dessen nur ein schleimigtes Wesen, das voller Lustbläschen ist. Wahrscheinlich dienen sie den Wallfischen besonders zur Nahrung, die sich deshalb auch vorzüglich in den nördlichen Meeren aufhalten.~~
Ad00341 01 091a/freVers III. T. I. No. 89.
ETOILES DE MER.
Les Etoiles da mer, auxqu'elles on a donné ce nom à caule de leur figure radieuse, sont des vers de mer qui doivent être plutôt ranges dans le genre des polypes marins que dans celui du coquillage, car au lieu d'être munis, comme les escargots et les ourfins, d'une enveloppe dure, nommée Coquille, tout leur corps ne confiste que dans un nombre prodi- gieux de vertèbres et d'oflelets articulés enfem- ble, et recouverts par une peaucalleufe etfpon- giéufe. L'espèce la plus ordinaire est compo- fée de cinq rayons, que l'animal peut plier en tout fens, et avec les quels il accroche sa proie et la porte à la bouche, qui est au centre de son corps. Elles nagent dans la mer et- fe nouTriflent de petites Infectes aquatiques. La eroiTeur et la forme de leurs rayons sont très différentes; sur la Table ci-jointe on en trou- ve les plus communs. Les tètes de Mcdïife sont l'espèce la plus grande de ces Etoiles ma- rines : chacun de leurs rayons est garni rie plu- fieur's milliers de prétendus bras, et on les trouve principalement dans la mer du Nord d'une groll'eur énorme et nageantes sur la surface de l'eau.
Les Etoiles de mer representées sur la Table sont toutes à cinq rayons et de diverse grandeur.
No. 1. Une Etoile marine à forme de réseau, regardée par le dessus.
Elle a l'air d'être couverte d'un filet à mailles irregulièrés.
No. 2. La même regardée par le dessous.
No. 3. La partie supérieure d'un autre Etoile marine à forme de réseau.
Le filet, dont elle paroit être couverte, est plus beau que celui de la précédente et les mailles en sont plus régulières.
No. 4. La surface superieure d'une Etoile marine granuleuse et veloutée.
No. 5. La surface inférieure de la même.
Les Etoiles de mer ne peuvent pas être mangées, car elles n'ont proprement point de chaire et sont pourvues seulement d'une substance visqueuse remplie de petites cloches d'eau. Selon toute apparence elles servent de nourriture aux baleines, qui par cet instinct sont retenues dans les Mers du Nord.
Ad00341 01 092aAd00341 01 092a.jpgNo. 1. Der Gummigutt-Baum. (Gummi-Gutta.)~~Der Gummigutt-Baum wächst in den Ostindischen Inseln, wie auch in Surinam, wird gross, trägt an den Spitzen der Zweige kleine rothe Blüthen, und darauf eine ziemlich grosse geribbte goldgelbe Frucht, welche violettrothe Saamenkerne (Fig. a.) hat. Dieser Baum schwitzt, wenn man seine Schaale ritzet, ein goldgelbes harziges Gummi aus, welches die Ostindier entweder in hohle Rohrstäbe sammeln, oder in Stangen, Rollen und Kuchen formen, und so verkaufen. Dies ist der bekannte Gummigutt, der theils als eine Malerfarbe, theils auch als Medicin (weil er ein heftiges Purgiermittel ist) gebraucht wird, und einen starken Handelsartikel ausmacht.~~No. 2. Die Curcuma, oder Gilbwurzel.~~Die Curcuma oder Gilbwurzel ist die knolligte Wurzel einer schilfartigen Pflanze, die beinahe wie der Ingwer aussieht, roth blühet, und in Ostindien wächst. Sie sieht in- und ausserhalb gelb aus, und wird sowohl in den Apotheken als Medicin, vorzüglich aber in den Färbereien gebraucht, weil sie eine sehr schöne hohe aber nicht beständige gelbe Farbe giebt. Sie ist übrigens ein beträchtlicher Ostindischer Waarenartikel.~~
Ad00341 01 092a/frePlantes XVII. T. I. No. 90.
PLANTES A TEINTURE.
No. 1. Le Gommier-Gutte. (Gummi-Gutta.)
La Gomme-Gutte croît dans les Indes orientales et en Surinam; il devient grand et porte sur les petites fleurs rouges, qui se trouvent tout au bout des rameaux, un assez grand fruit jaune comme de l'or et à côtes, qui renferme des pepins de couleur violette (Fig. a.). Quand on fait de legeres incisions dans l'ecorce de cet arbre, il en sort une gomme résineuse jaune, que les habitans rassemblent dans des tuyaux et en forment des rouleaux ou des gâteaux pour faciliter sa vente. Cette gomme étant connue chez nous dans la peinture, et sa force purgative, la rendant également utile dans la Medicine, elle fait un article considérable du Commerce.
No. 2. Le Curcuma, ou Terre mérite. (Curcuma.)
Le Curcuma est la racine noueuse d'une espéce de jonc qui ressemble au gingembre. Cette plante porte des fleurs rouges et croît dans les grandes Indes. Le dedans de la racine est aussi jaune que le dehors, et l'on s'en sert non seulement dans la Medicine, mais principalement dans la teinture, parcequ'elle donne une Couleur jaune fort jolie quoique peu durable. Elle fait un article important du Commerce avec les Indes.
Ad00341 01 093aAd00341 01 093a.jpgDie hier abgebildeten Fische gehören eigentlich zum Geschlechte der Klipp-Fische, welche nur Bewohner der Meere von Asien, Afrika und Amerika sind. Ihr Körper ist breit, dünn, von beiden Seiten zusammengedrückt, und mit harten Schuppen bedeckt. Die meisten sind mit farbigten Queerbanden geziert, und überhaupt sehr schön gezeichnet. Sie gehören alle zu den Raub-Fischen, weil ihr Maul mit Zähnen besetzt ist.~~No. 1. Der Gold-Klip-Fisch. (Chaetodon aureus.)~~Er wohnt in den Westindischen Meeren, sonderlich an den Küsten der Antillischen Inseln, und hat seinen Namen von der überaus schönen Goldfarbe erhalten, mit der er prangt.~~No. 2. Der Kaiser-Fisch. (Chaetodon imperator.)~~Sein Aufenthalt sind die Gewässer von Japan. Er ist überaus schön gezeichnet; denn seine Grundfarbe ist hellgelb, über welche viele hochblaue Streifen laufen. Er ist so fett und wohlschmeckend, als der Lachs, und unter allen Indischen Fischen der delikateste. Da er nur selten gefangen wird, so steht er in einem sehr hohen Preise, und kommt daher nur auf die Tafel des Kaisers und der Grossen; daher er auch seinen Namen, der Kaiser-Fisch, hat.~~No. 3. Der gestreifte Klip-Fisch. (Chaetodon Dux.)~~Das Vaterland dieses schönen Fisches ist gleichfalls Japan. Seine Grundfarbe ist weiss, mit 9 dunkelblauen Binden, welche braun eingefasst sind. Er hat braune Flossfedern mit blauen Streifen, und auch etliche solche hellblaue Streifen über den Kopf. Die Japaner nennen ihn den Herzog.~~No. 4. Der Schwarz-Flosser. (Chaetodon niger.)~~Er wohnt in Ostindien. Sein sehr dünner Körper ist eben so breit, als lang, und wegen seiner ungeheuren hintern schwarzen Flossfedern, die einen halben Mond bilden, sieht er beinahe aus wie eine fliegende Schwalbe. Er lebt von Muscheln und Gewürmen und ist essbar.~~No. 5. Der See-Reiher. (Chaetodon Ardea.)~~Sein Vaterland ist gleichfalls Ostindien. Er hat einen schnabelförmigen Mund, und drei schwarze Banden über seinen blaugrauen Leib; und an der hinteren obern Flossfeder hängt eine lange Spitze. Sein Fleisch ist essbar.~~No. 6. Der Schnabel-Fisch. (Chaetodon rostratus.)~~Dieser schöne Fisch ist auch ein Bewohner der Ostindischen Gewässer, und er unterscheidet sich von den übrigen dieses Geschlechts durch seinen röhrenförmigen Schnabel. Er hat 4 braune und weisse Bande über den Körper, und einen solchen Spiegel in der oberen Flosse. Seine Art sich zu nähren macht ihn merkwürdig. Er weiss nämlich die Fliegen, die seine Speise sind, wenn sie sich auf die aus dem Wasser hervorragenden Pflanzen setzen, auf 4 bis 6 Fuss weit so gewiss und mit einer solchen Heftigkeit mit Wasser zu bespritzen, dass es ihm nie fehl schlägt, das Insect dadurch ins Wasser herab zu werfen , um es zu verschlingen. Er ist sehr wohlschmeckend.~~No. 7. Der zweifarbige Klip-Fisch. (Chaetodon bicolor.)~~Dieser Fisch wohnt in beiden Indien. Halb ist er weiss, und halb braunroth mit Weiss eingefasst; sein Schwanz aber wieder weiss.~~No. 8. Der eingefasste Klip-Fisch. (Chaetodon marginatus.)~~Er wohnt in dem Meer der Antillen, und ist überaus schön gezeichnet; denn alle seine goldgelben spitzigen Flossfedern sind braun gesäumt. Sein Kopf ist grün, sein Rücken goldfarben, sein Bauch röthlich. Er hat acht braune Banden, und ein wohlschmeckendes Fleisch.~~
Ad00341 01 093a/frePoissons. VIII. T. I. No. 91.
POISSONS RARES DES INDES.
Les poissons reprêsentés sur cette Table sont de l'espèce de la Bandoulière, qui n'est trouvée qne dans les mers de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique. Leur corps est laige, mince, applati des deux cotés et couvert d'écaillés très dures. Us sont tous très joliment marqués, et ornésponr la plupart de rayes colorées, qui ont la forme de rubans. Leur bouche étant munie de dents, on doit les compter parmi les poissons voraces.
No. 1. La Bandoulière dorée. (Chaetodon aureux.)
Elle habite les mers des Indes occidenta- les, fnrtout les côtes des Antilles; son nom lui a été donna à cauTe de sa couleur d'or très brillante.
No. 2. L'Empereur du Japon. (Chaetodon imperator.)
On le trouve dans I* mer du Japon; il eli très joliment marqué, d'un fond jaune et rayé en bleu H est d'un goût excellent, aussi. gras one le faumon, et le poisson des Indes le plus délicat. Il se trouve li rarement, qu'on le paye exceflivement cher', et il n'est fervi par eoa- Jequent que sur les tables de l'Empereur et des grands feigneurs; ce qui lui a, fait donner le onom d'Empereur du Japon.
No. 3. La Bandoulière rayée ou la Duchesse. (Chaetodon Dux.)
Ce beau poiiïbn vit également dans le Japon. Il est d'un fond blanc, avec 9 rubans ou cercles d'un bleu foncé et bordés en brun. Ses nageoires sont brimes à rayes bleues, et sa tète est marquée de quelques rayés de la même couleur bleue. Les Japonois donnent à ce poisson le nom de Duc.
No. 4. La Bandoulière à nageoires noires ou le Nigraud. (Chaetodon niger.)
L'on trouve ce poisson dans les grandes Indes. Son corps est extrêmement mince et aussi large que long. Les deux nageoires de derrière sont d'une grandeur immense et de couleur noire; elles forment une demi-lune, et donnent au poisson la figure d'une hirondelle volante. Elle se nourrit de coquillage et d'insectes, et sa chair est mangeable.
No. 5. L'Héron de mer. (Chaetodon Ardea.)
Les Indes sont aussi sa patrie. Sa bouche a la forme d'un bec; il porte trois cercles noirs autour de son corps, qui est de couleur grisâtre tirant sur le bleu, et sa grande nageoire d'en haut se termine en une pointe très-longue. Il est bon à. manger.
No. 6. La Bandoulière à bec, ou le Bec-alongé. (Chaetodon rostratus.)
Ce beau poisson habite également dans les mers des Indes, et il se distingue îles attires de son espèce par son bec, qui a la forme de tuyau r son corps est entouré de 4 cercles bruns et blan- ches, et dans la nageoire d'en haut il a un mi- roir de la même couleur. La manière dont il se nourrit le rend très remarquable; files mou- ches, qui lui servent de nourriture, se pofent sur une plante élevée par dessus la furface delà mer, ce poisson fait rejaillir de l'eau sur elles d'une distance de 4 à 6 pieds avec tant d'àdref- fe et de force, qu'il ne manque jamais défaire tomber ces infectes dans l'eau, où;ils devien- nent sa proie. Sa chair est d'un gout exquis,
No. 7. La Grisette ou la Veuve-coquette. (Chaetodon bicolor.)
On trouve ce poisson dans les deux Indes. Il est moitié blanc et moitié brun-clair borde en blanc; la queue est blanche.
No. 8. La Bandoulière bordée. (Chaetodon marginatus.)
Elle habite la mer des Antilles, et l'on ne peut rien voir de plus élégamment coloré qne ce poisson. Ses nageoires pointues sont de cou- leur d'or et bordées en brun; sa tète est verte, son dos de la même couleur que les nageoires. Je ventre rougeàtre, et tout le corps est e. HOuni de huit cercles bruns. Sa chaire est excellente a manger.
Ad00341 01 094aAd00341 01 094a.jpgNo. 1. Die Tamarinde. (Tamarindus Indica.)~~Die Tamarinde ist ein ziemlich grosser Baum, der in Ost- und Westindien, in Afrika, ja sogar im südlichen Frankreich wächst. Er hat kleine Erbsenblätter, eine gelbweisse Blüthe, und trägt lange, dicke, braune Schoten, welche ein dickes schwärzliches Mark enthalten, worin einige glatte braune Saamenkörner liegen. Dies Mark schmeckt angenehm säuerlich, und wird sowohl als eine sehr heilsame Arznei in den Apotheken, als auch in Tabaksfabriken zu den Tabaks-Brühen stark gebraucht. Man hält die Ostindischen für die besten. Die Indianer nehmen die Früchte, sobald sie reif geworden sind, ab, trocknen sie ein wenig an der Sonne, schlagen sie hernach in Fässchen oder Kisten, und verhandeln sie so. Wir erhalten die meisten Tamarinden über England, und sie machen einen ansehnlichen Handelsartikel aus.~~No. 2. Der Pistacien-Baum. Pistacia vera.)~~Der Pistacien-Baum wächst in Arabien, Persien, Sicilien, Spanien und Frankreich, wird 25 bis 30 Fuss gross und stark, und hat dunkelgrüne Blätter, beinahe wie die von unsern wälschen Nüssen. Seine Blüthe ist weisslicht und traubenförmig; im August aber trägt er kleine Nüsse in Büscheln, ohngefähr so gross wie unsre Haselnüsse. Die Nüsse haben zwei Schaalen. Die äussere ist röthlich gefleckt, dünn und zerbrechlich; die innere aber grünlich-weiss. (Fig. a.) Oeffnet man diese, so liegt darin ein süsser, fetter, wohlschmeckender Kern, der eine zarte rothe Haut hat (Fig. b.) Zieht man diese Haut ab, so hat das Fleisch des Kerns eine schöne grüne Farbe. Die Pistacien, welche wir vorzüglich aus Italien erhalten, werden sowohl in den Apotheken als eine stärkende und eröffnende Arznei, als auch von Köchen und Conditoren zu verschiedenen Speisen und Backwerk gebraucht.~~
Ad00341 01 094a/frePlantes. XVIII. T. I. No. 92.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. Le Tamarinier. (Tamarindus Indica.)
Le Tamarinier est un arbre d'une grandeur considérable, qui croît dans les deux Indes, en Afrique et même dans la France méridionale. Ses feuilles sont petites et reiTemblent à celles des pois; les fleurs qu'il porte sont d'un jaune très clair. Son fruit est une goufle longue et grosse et de couleur brune, qui renferme une pulpe noirâtre, dans laquelle se trouvent quelques graines de femence. Ce fruit èst connu sous le nom de Tamarins; sa pulpe a un goût acide et fort agréable, et sert non feulement dans la Medicine comme un purgatif très salutaire, mais on l'emploie aussi avec avantage dans les fabriques de tabac pour la préparation des sauces. Lorsque ces fruits sont mûrs, les Indiens lea ôtent de l'arbre, et les ayant fechés au foleil, ils les emballent dans des petits tonnelets ou des caifles et les vendent. Les Tamarins des x grandes Indes sont préférés à ceux des autres pays; nous les tirons pour la plupart de l'Angleterre, et ils sont un article important du Commerce*
No. 2. Le Pistachier. (Pistacia vera.)
Le Fifiachicr croît dans l'Arabie, la Perse, la Sicile, l'Espagne et la France. Il atteint la hauteur de 25 à 30 pieds, devient très gros et ses feuilles sont d'un vert foncé, à peu pie3 comme celles des noix ordinaires. Il porte des fleurs blanchâtres et formées en grappes; dans. le mois d'Août il produit de petites noix en bou- quets de la grolleurdes noifettes, qui ont deux écorces, dont l'extérieure est rouilàtre, tièst mince etaifée à caller, et l'intérieure d'un blanc donnant sur le vert (Fig. a.) L'amande qu'elles contiennent est douce, huileufe, agréable au goût et couverte d'une pellicule rouilàtre (Fig. b.) qui cache le beau vert de la palpe. CeS Pistaches nous viennent principalement de l'Italie, et l'on s'en sert tant dans les pharmacies comme d'une drogue fortiiiante* que dans les çuifines et les conûferiea, pour les mêler dans difiérens mets et confitures.
Ad00341 01 095aAd00341 01 095a.jpgDie Springer sind ein merkwürdiges Thiergeschlecht. Sie machen so zu sagen den Uebergang von den Mäusen zu den Haasen und den Beutelthieren. Sie haben sehr kurze Vorder-, hingegen sehr lange Hinterfüsse, vermöge deren sie so erstaunlich weit und schnell springen können, dass auch sogar die Jerboa oder Springmaus, kaum von einem Pferde eingeholet werden kann. Sie sind Bewohner von Asien, Afrika und Australien.~~No. 1. Der Alakdaga, oder der Erdhaase. (Jaculus Alakdaja.)~~Der Alakdaga oder Erdhaase ist 6 bis 7 Zoll lang, und wohnt in Sibirien und in Mittel Asien. Er hat, sonderlich um den Kopf, viel Aehnliches vom Haasen; seine Hinterfüsse sind aber länger, als der ganze Leib. Sein weiches Fell ist gelblich grau. Er baut sich Röhren in der Erde, worin er wohnt, und wie das Murmelthier seinen Winterschlaf hält. Er nährt sich von saftigen Pflanzen und Wurzeln, die er zwischen die Vorderfüsse nimmt, und auf den hintern stehend frisst. Er springt erstaunlich weit und schnell. Fig. a. zeigt ihn auf allen vieren gehend, und Fig. b. auf den Hinterbeinen stehend. Sein Fleisch wird gegessen.~~No. 2. Die Jerboa, oder Springmaus. (Jaculus Sagitta.)~~Die Jerboa wohnt in Nord Afrika und Arabien, ist etwas kleiner, nämlich nur 5 bis 6 Zoll lang, ist gelbgrau, und hat auf dem Rücken braune Streifen. Sie hat zwar kürzere Füsse, als der Alakdaga, kann aber eben so weit und so schnell springen, und hat mit ihm auch einerlei Nahrung.~~No. 3. Der Capische Springer. (Jaculus Cafer.)~~Dieses Thier wohnt am Vorgebirge der guten Hoffnung, wird sehr zahm, und von den Einwohnern gegessen. Es ist 16, sein Schwanz aber 17 Zoll lang, rothbraun von Farbe, und gleicht am Kopfe und Schwanze sehr einem Fuchse. Es braucht die Vorderfüsse nur zum Fressen, und geht auf den hintern, mit welchen es 20 bis 30 Fuss weite Sprünge thun kann. Es nährt sich von Gras und Getraide, und kann sich in wenigen Minuten ganz in die Erde eingraben.~~No. 4. Das Kenguruh. (Didelphis gigantea.)~~Das Kenguruh ist ein vom Weltumsegler Cook in Neuholland gefundenes neues Thier. Es ist von Farbe aschgrau, und hat einen Schwanz, der beinahe so lang als sein Leib ist. Es geht nicht auf 4 Füssen, sondern geht oder springt immer mit den hintern, und die Vorderfüsse, welche es bloss zum Graben und Scharren braucht, hält es fest an die Brust an. Es hat die Grösse eines Schaafs, wägt wohl auf anderthalb Centner, lebt heerdenweise in Neuholland, und sein Fleisch ist wohlschmeckend. Es macht den Uebergang von den Springern zu den Beutelthieren, daher es auch einige zu den letztern rechnen. Es ist das grösste vierfüssige Thier, das bis jetzt noch in Australien entdeckt ist.~~
Ad00341 01 095a/freQuadrupèdes. XXI. T. I. No. 93.
SAUTEURS.
On donne le nom de Sauteurs à une espèce d'animaux rès remarquables. Ils sont pour aitili dire la nuance des fouris aux lièvres et aux philandres. Leurs pieds de devant son court", ceux de derrière au contraire sont fort longs et donnent à l'animal la faculté de fauter afvec "ne vitelle et à dea diitances tellement confidéTables, que p. e. la Gerboife, dont on parlera ci-deffous, ne peut guères être atteinte par un cheval. On trouve cet animal dans l'Afte, l'Afrique et les terres Auftrales.
No. 1. L'Alakdaga. (Jaculus Alakdaja.)
L'Alakdaga est de la longueur de 6 à 7 nouces et habite dans l'Intérieur de l'Asie et dans la Sibérie. 11 a beaucoup de reifemblance avec les lièvres, surtout pour la tête; mais ses pieds de derrière sont plus longs que tout le corps. Son poil est foyeux et de couleur fauve tirant sur le gris. Il demeure dans des terriers, qu'il fe creuse comme les lièvres, et dans lesquels il dort pendant tout l'hiver comme les marmottes. Il se nourrit de plantes fucculentes et de Tacines, qu'il prend par les pattes de devant et refte affis sur celles de derriè re pendant qu'il les mange. Il faut très vite et k da grandes diftances; on peut manger fa chair. La Figure a. le repréfente comme il marche sur les 4. pattes, et la Fig. b, comme il est affis sur les pieds de derrière.
No. 2. La Gerboise. (Jaculus Sagitta.)
La Gerboise vit dans l'Afrique septentrionale et dans l'Arabie; elle est plus petite que l'Alakdaga et de la longueur seulement de 5 à 6 pouces. Sa couleur est également fauve tirant sur le gris, et sur le dos elle a des rayes brunes. Ses pieds sont plus petits que ceux dé l'animal précédent, mais elle n'en faute pas moins vite ni moins loin; sa nourriture est la même.
No. 3. Le Grand Gerbo. (Jaculus Cafer.)
Cet animal vit au Gap de bonne Espérance et se laisse aisément apprivoisér; les habitans du pays le mangent. Il a 16 pouces de long, et fa queue en a 17. Sa' Couleur est un brun rougeàtre, et il reffemble aux renards pour la tête et la queue. Il ne fe fert. de ses pieds de devant que pour porter à fa bouche ce qu'il veut manger, et il marche Tur ceux de derrière, par le moyen desquels il peut faire des fauts à une diftance de 20 jusqu'à 30 pieds. Sa nourriture est le grain et les herbes, et il est capable de s'enfouir tout entier dans la terre dans l'espace de peu de minutes.
No. 4. Le Kengourou. (Didelphis gigantea.)
Le Kengourou est un animal découvert il n'y a pas longtems dans la Nouvelle Hollande par le grand Navigateur Cook. Il est de couleur cendrée, et fa queue est presqu'auffi longue que son corps. Il fe fert feulement des pieds derrière pour marcher et pour fauter, et on ne le voit jamais a 4 pattes. Ses pieds de devant sont toujours cachés dans le poil de fa poitrine et il n'en fait d'autre usage que pour fouir la terre et la gratter. Il est de la grandeur d'une brebis et son poids monte fouvent à un quintal et demi. Il vit en troupeaux et sa chair est d'un bon goût. Il fait la nuance des fauteurs aux philandres; ce qui, a engagé plusieurs savans à le compter parmi les derniers. C'est le quadrupède le plus grand qu'on ait rencontré jusqu'ici dans les terrea Australes.
Ad00341 01 096aAd00341 01 096a.jpg

Fische. IX. B. I. No. 94.

WUNDERBARE FISCHE.

No. 1. Die Stachel-Kugel. (Diodon orbicularis.)

Dieser Fisch wohnt an den Küsten von Jamaika und am Vorgebirge der guten Hoffnung, ist vollkommen rund, wie eine Kugel, mit dreieckigten Stacheln besetzt, und 9 bis 10 Zoll im Durchschnitte. Er hat einen braunen Rücken, roth und graue Flossfedern, und einen schmutzig weissen Bauch. Er lebt von Muscheln und Krebsen, und sein Fleisch, das man für giftig hält, wird nicht gegessen.

No. 2. Der schwimmende Kopf. (Tetrodon mola.)

Dieser wunderbare Fisch wohnt in der Nord-See und im mittelländischen Meere, und sieht nicht anders aus, als ein blosser abgeschnittener Fischkopf, welcher auf dem Wasser schwimmt. Sein Körper ist breit und dünn, und wird oft 8 bis 10 Fuss lang angetroffen. Er hat ein schneeweisses sehr thranigtes Fleisch, welches zu weiter nichts taugt, als Thran daraus zu brennen. Seine Leber aber wird gebraten gegessen.

No. 3. Der Thurmträger. (Ostracion turritus.)

Der Thurmträger gehört zu den Beinfischen, weil sein ganzer Körper, bis auf den Schwanz, in einer harten knöchernen Schaale steckt, die in lauter sechs- sieben und acht-eckigte Schilder getheilt ist, welche dem Fische das Ansehen geben, als wäre er mit einem Netze überzogen. Am Bauche hat er hakenartige Stacheln, und sein Höcker auf dem Rücken endigt sich gleichfalls in eine solche Stachel. Dieser Fisch wohnt vorzüglich im rothen Meere, wird 10 bis 12 Zoll lang, nährt sich von Würmern, und wird als Speise nicht sehr geachtet.

No. 4. Der Schildkröten-Fisch. (Tetrodon testudineus.)

Dieser Fisch, welcher in Ost- und Westindien wohnt, ist 1 bis 2 Fuss lang, und überaus schön gezeichnet; denn er hat einen braunen Rücken mit hellblauen Flecken, orangenfarbige Flossfedern, und einen blaulichweissen Bauch mit braunen Streifen. Er lebt von jungen Krebsen und Muscheln, und kann sich wie eine Kröte aufblasen. Es ist noch ungewiss, ob sein Fleisch essbar ist.

No. 5. Der gestreifte Stachelbauch. (Tetrodon lineatus.)

Dieser Fisch lebt im Nil, und vermuthlich auch im Mittelländischen Meere. Sein Bauch ist ungeheuer gross, und verbirgt den Fisch ganz. Er ist braun gestreift und so wie der ganze Fisch mit Stacheln besetzt. Sein Rücken ist blaulicht, und seine Flossfedern gelb, die Schwanzflosse aber getiegert. In Aegypten hält man ihn für giftig, und isst ihn nicht.

Ad00341 01 096a/frePoissons. IX. T. I. No. 94.
POISSONS DE FORMES SINGULIERES.
No. 1. L'Orbel Hérisson. (Diodon orbicularis.)
On trouve ce poisson aux cotes de la Jamaïque et au Cap de bonne Espérance; il est rond comme une boule, muni de piquans triangulaires, et fa groffenr monte à 9 jusqu'à 10 pouces de diamètre. Son dos est brun, ses nageoires sont Touges et grifes, et son ventre est d'un blanc sale. Il se nourrit de coquillages et d'ecrevisses, et sa chair est vénimeuse.
No. 2. La Lune de mer. (Tetrodon mola.)
Ce poisson merveilleux vit dans la mer du Nord et dans la Méditerranée. Il ressemble parfaitement à une tête de poisson coupée qui nage sur l'eau. Il est large, mince et souvent de la longueur de 8 à 10 pieds. Sa chair est blanche comme la neige et tellement huileuse, qu'on ne peut s'en servir que pour en tirer l'huile par le moyen du feu. Ce n'est que son foie qu'on peut manger.
No. 3. Le Chameau marin. (Ostracion turritus.)
Le Chameau marin doit être compté parmi les poissons osseux, car tout son corps est enfermé jusqu'à la queue dans une écaille dure et véritablement osseuse, qui étant partagée dans des petits ecussons de 6, 7 et 8 angles, donne à ce poisson l'air d'ètre entouré d'un filet. Son ventre est armé de piquans en forme de crochets, et la bosse qu'il a sur le dos, se termine également dans un pareil piquant. Il vit principalement dans la mer rouge et se nourrit de vermisseaux. On le voit de la longueur de 10 pouces jusqu'à 1 pied et on ne fait guéres usage de sa chair.
No. 4. La Tête de Tortue ou le Perroquet. (Tetrodon testudineus.)
Ce poisson qu'on trouve dans les deux Indes est de la longueur d'un jusqu'à 2 pieds et fort joliment marqué. Son dos est brun à taches bleues claires, ses nageoires sont couleur d'orange, et son ventre est d'un bleu qui tire sur le blanc, relevé par des rayes brunes. Il se nourrit de coquillage et de petites ecrevisses, et peut s'enfler comme un crapand. Il est encore incertain, si l'on peut manger sa chair.
No. 5. Le Globe rayé. (Tetrodon lineatus.)
Il vit dans le Nil et probablement aussi dans la Méditerranée. Son ventre est d'une grosseur énorme, et cache presque tout l'animal; il est rayé en brun et muni de piquans comme le reste du corps de ce poisson. Son dos est bleuâtre, et ses nageoires sont jaunes, à celle près qui sert de queue et qui est tigrée. Dans l'Egypte on ne le mange pas parce qu'on le croît venimeux.
Ad00341 01 097aAd00341 01 097a.jpgNo. 1. Der Guajac-Baum, oder das Franzosen-Holz. (Guajacum officinale.)~~Der Guajacbaum, der für den Handel das sogenannte Franzosenholz, Pockenholz, Heiligholz, oder besser das Guajac-Holz und das Guajac-Harz liefert, wächst in den Westindischen Inseln, so wie auch in Brasilien, und wird so gross wie unsre mittelmässigen Eichen. Er hat hellgrüne Blätter, rothgelbe Sommerschossen, blaue Blüthen, und viereckigte, rothgelbe Saamenkapseln (Fig. a.). Sein Holz, welches wir in Teutschland unter dem Namen Pockenholz oder Franzosenholz kennen, ist schwärzlich gelbgrün, schön geflammt, so fest, dass es sehr schwer zu bearbeiten ist, und so schwer vom Gewicht, dass es im Wasser wie ein Stein untersinkt. Es giebt vortreffliche Drechsler- und Tischlerarbeiten, denn man dreht daraus Flöten, Teller, Löffel, Tabatieren, Maille- oder Kegelkugeln; besonders aber braucht man es, weil es immer etwas Oeligtes an sich hat, auf den Schiffen zu den Flaschenzügen der Seegeltaue, zu Walzen, und in Mühlen zu den Kämmen der Räder. In der Medicin hingegen wird das Holz, die Rinde, so wie auch das Guajac-Harz häufig als ein stark wirkendes Mittel gebraucht. Die Producte dieses Baums sind also für Europa wichtig.~~No. 2. Die Cascarille, oder Schakerille. (Croton cascarilla.)~~Der Baum, der uns die, als Arzneimittel berühmte Cascarillrinde liefert, wächst in Ost- und Westindien, bleibt klein, und wird selten über 10 Fuss hoch. Er hat schmale blassgrüne Blätter, und dergleichen Blüthen. Die Cascarillrinde wird von seinen dünnen Aesten abgeschält, getrocknet und als dünne zusammengerollte Röhren, die äusserlich grau, innerhalb aber braun aussehen, zu uns gebracht. Die Rinde ist bitter und gewürzhaft von Geschmack, und giebt einen starken angenehmen Geruch auf Kohlen.~~
Ad00341 01 097a/frePlantes. XIX. T. I. No. 95.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. Le Guajac. (Guajacum officinale.)
L'arbre de Guajac, qui fournit au commerce le Bois et la Résine de Guajac, croît dans les Indes Occidentales et dans le Brésil, et parvient à la hauteur d'un chêne médiocre. Ses feuilles sont d'un vert-pâle, il pousse des scions jaunâtres, et porte des fleurs bleues avec des capsules carrées de couleur rouge tirant sur le jaune (Fig. a.) Son bois est noirâtre, à rayes jaunes et vertes, dur et difficile a travailler, et tellement lourd, que dans l'eau il coule à fond comme une pierre. On en fait de beaux ouvrages de tabletterie et d'ébénisterie, comme flûtes, assiettes, cuilliers, tabatières, boulets de maille et quilles; comme il est huileux, on s'en sert principalement sur les vaisseaux pour les moufles des cordes à voile, pour des calandres et dans les moulins pour les dents des roues. Dans la Médecine le bois, la racine et la résine sont employées comme un remède très-efficace; ce qui rend cet arbre fort important pour la Commerce de l'Europe.
No. 2. La Chacarflle. (Croton cascarilla.)
L'arbre, qui fournit l'écorce de la Chacarille, connue dans la Pharmacie, est une production des deux Indes; il reste petit et ordinairement audessous de 10 pieds. Ses feuilles étroites et ses fleurs sont d'un vert clair. On enlève l'écorce des branches les plus minces, la séche et nous l'envoie roulée en petits tuyaux, dont la dehors est gris et la partie intérieure brune. Elle est amère, d'un goût aromatique, et sur la braise elle donne un parfum exquis et très fort.
Ad00341 01 098aAd00341 01 098a.jpgNo. 1. Das Salzkraut oder Kali.~~Das Salzkraut, oder Kali, ist eine etwa 1 Fuss hohe, blätterlose Pflanze, welche fast in ganz Europa an den Ufern des Meeres und an Salzquellen häufig wächst, und deswegen merkwürdig und als wichtig für den Handel anzusehen ist, weil aus ihr das Kalisalz, und die feine Pottasche, Soda oder Soude gebrannt wird, welche die Glasfabriken, feinen Seifensiedereyen und Bleichen in Menge brauchen. Die Pflanze hat keine Blätter, sondern besteht aus lauter fetten, knotigen, grünen Stengeln, die innerlich ein gelbes Mark haben (Fig. b.), und um deren Spitzen (Fig. a) kleine schildförmige röthliche Schuppen liegen, welches seine Blüthen sind, die im August einen kegelförmigen Saamen (Fig. cd.) tragen. In Spanien und Sicilien wird diese Pflanze sorgfältig zur Fabrikation der Soda angebauet, und jährlich wie Getraide gesäet.~~No. 2. Islandisches Lungenmoos.~~Das Isländische Lungenmoos hat tief geschlitzte, unordentlich geformte Blätter, die oberhalb grün, unten aber blau , grau und braun sind, und einen gezähnelten Rand haben. Auf den Blättern kommen im September kleine braune Schildgen hervor, die man hier auch sieht, welches seine Blüthen sind.~~Dies Moos wächst an harzigten, trocknen Orten, und verbreitet sich weit umher. Es ist nicht nur mit Milch gekocht, oder getrocknet, ein gutes Nahrungsmittel, daher es auch von den Isländern schon längst zur Bereitung ihres Brodes gebraucht worden; sondern es ist auch im Winter das beste Futter der Rennthiere in Lappland, die es unter dem Schnee aufsuchen. In unsern Apotheken ist es aber auch ein wichtiges Arzneymitiel für die Lunge und Schwindsucht. Es wächst nicht allein in Island, sondern auch in ganz Teutschland.~~
Ad00341 01 098a/frePlantes. XX. T. I. No. 96.
PLANTES MEDICINALES ET DE COMMERCE.
No. 1. La Salicote, ou le Kali.
La Salicote, ou le Kali est une plante sans feuilles, haute d'environ 1 pied, qui vient dans la plus grande partie de l'Europe sur les bords de la mer et des marais salans. C'est une production intéressante pour le commerce, par ce qu'on en prépare la Soude dont on se sert dans les verreries, dans les fabriques de savon et pour le blanchissage. Cette plante ne consiste qu'en tiges noueuses et vertes, qui renferment une moelle jaune, (Fig. b.) et dont les pointes (Fig. a.) sont couvertes de petites écailles rougeàtres en forme de boucliers, qui sont les fleurs, et qui au mois d'Août portent une petite semence de figure conique. (Fig. c. et d.). On cultive avec grand soin et séme annuellement cette plante en Espagne et en Sicile pour la fabrication de la soude.
No. 2. La Mousse poulrnonaire d'Islande.
La Mousse poultnonaire a des feuilles largement fendues et de forme bisarre, vertes par dessus, grisâtres et brunes par le rebours et dentelées sur le bord. Au mois de septembre il se montre sur ces feuilles de petits écuffons bruns, représentés sur cette table, qui sont ses fleurs. Cette mousse s'engendre dans des endroits montagneux et secs, et étend loin ses ramifications. Cuite au lait ou sechée, elle donne une bonne nourriture, et les Islandois s'en servent depuis longtems pour en faire du pain. En Laponie elle fait en hiver le meilleur fourrage des Rennes, qui la cherchent sous la neige. Dans nos Apothicaireries elle est une bonne drogue contre les maladies pulmonaires. On la trouve non seulement en Islande, mais aussi dans toute l'Allemagne.
Ad00341 01 099aAd00341 01 099a.jpgDie Beutelthiere machen ein merkwürdiges Thiergeschlecht der heissen Länder aus. Sie bewohnen vorzüglich Süd-America, wo sie sich Höhlen in die Erde graben, oder auch auf den Bäumen leben; weil sie, vermöge ihrer Hinterfüsse (an welchen sie, wie die Affen und Makis, einen Daumen haben) und ihres Wickelschwanzes, vortrefflich klettern können. Sie fressen Früchte, süsse Wurzeln, Insekten und Vögel. Sie heissen deswegen Beutelthiere, weil die Weibchen der meisten Arten am Bauche einen hautigen Beutel mit einer langgeschlitzten Oeffnung haben, den sie öffnen und verschliessen können, und in welchem ihre Zitzen liegen. Sie werfen mehrere, überaus kleine, nackte, blinde und unzeitige Junge, welche sie gleich nach der Geburt in diesen Beutel stecken, wo sich die Jungen sogleich an die Zitzen hängen, und so lange daran hängen bleiben, bis sie Haare bekommen, und laufen lernen. So lange sie noch bey der Mutter sind, dient ihnen dieser Beutel auch immer zur Zuflucht; denn die Mutter nimmt sie bey der geringsten Gefahr darin auf, und entflieht mit ihnen, Sie lassen sich zum Theil zahm machen.~~No. 1. Das Marsupial.~~Das Marsupial ist 18 Zoll lang, ohne seinen Wickelschwanz, welcher grösstentheils nackt, und mit kleinen Schuppen besetzt ist. Es wohnt in Süd-Amerika, und ist die grösste Art unter den Beutelthieren. Es hat gelbes Haar mit Schwarz schattirt. An seinem Bauche kann man den offnen Beutel mit seinen Zitzen deutlich sehen.~~Das Opossum. No. 2. Das Männchen. No. 3. Das Weibchen.~~Das Opossum lebt in Brasilien, Peru, Virginien und Mexico, ist, ohne Schwanz, 1 Fuss lang, und hat an Farbe und Gestalt viel Aehnlichkeit mit dem Fuchse. Es nährt sich von Früchten, Gewürmen und Vögeln. Sein Gang ist langsam, es hängt sich aber gern mit seinem Wickelschwanze an den Aesten auf, und schleudert sich so von einem Baume zum andern.~~No. 4. Der Faras.~~Er ist 9 Zoll lang, sein Schwanz aber viel länger; wohnt in Guiana und Surinam, und sieht braunroth auf dem Rücken, und am Bauche weisslich aus.~~No. 5. Der Kayopollin.~~Der Kayopollin wohnt in Mexico, und ist ohngefähr so gross als der Faras. Er sieht graubraun, und am Bauche weisslich aus. Die Weibchen haben keinen Beutel.~~No. 6. Die Marmose.~~Diess Thier, dass dem Faras sehr gleicht, wohnt in Süd-Amerika, ist 6 Zoll lang, hat einen Wickelschwanz und sieht rothhraun auf dem Rücken, am Bauche aber weiss aus.~~No. 7. Die Busch-Ratte.~~Bewohnt Surinam, und baut unter der Erde. Das Weibchen bringt 5 bis 6 Junge, die, weil es keinen Beutel hat, sich gleich bey der geringsten Gefahr auf den Rücken der Mutter flüchten, ihre Wickelschwänze um der Mutter ihren schlingen, die dann mit ihnen davon läuft.~~No. 8. Der Kuskus.~~Wohnt in Amboina und den übrigen Moluckischen Inseln. Er ist 10 Zoll lang, und seine Farbe veränderlich, röthlich, gelblich und hellgrau. Er hat einen Wickelschwanz, einen Beutel, und nährt sich von Früchten.~~No. 9. Der Tarsier.~~Der Tarsier ist nicht viel grösser als eine Maus, und scheint seinen langen Hinterbeinen und seinem Schwanze nach fast zu den Springern zu gehören. Er wohnt in Amboina, und ist noch nicht sehr bekannt.~~
Ad00341 01 099a/freQuadrupèdes. XXII. T. I. No. 97.
PHILANDRES DE DIFFERENTES ESPECES.
Les Philandres sont des animaux très remarquables, qu'on ne trouve que dans les pays chauds et surtout dans l'Amérique méridonale. Ils vivent dans des trous, qu'ils se creusent dans la terre, ou même sur les arbres, sur lesquels ils grimpent facilement par le moyen de leurs queues roulâmes et de leurs pattes de derrière, auxquelles ils ont un pouce comme les linges et les makis. Ils se nourrissent de fruits, de racines douces, d'insectes et d'oiseaux; on leur donne aussi le nom d'Animaux à bourse, parce que les femelles de presque toutes les espèces ont à leur ventre une bourse de peau avec une fente longue, qu'ils peuvent ouvrir et ferrer, et dans laquelle sont renfermées leurs mamelles. Elles sont plusieurs petits, qui viennent au monde aveugles, sans poils, d'une petitesse extrême, et avant qu'ils ayent encore atteint le terme de la maturité. Au moment de leur naissance les petits entrent dans cette bourse, s'attachent aux mamelles et y retient colles, jusqu'à ce qu'ils ayent acquis du poil et allée de force pour pouvoir marcher. Cette bourse leur sert même de retraite aussi longtems qu'ils ne sont pas séparés de la mere, qui, avec une tendrese vraiment maternelle, les y reçoit au moindre danger et s'enfuit, pour les porter en lieu de sureté. Cette espéce d'animaux se laisse aussi apprivoiser.
No. 1. Marsupiale.
Le Marsupiale est long de 18 pouces, sans compter sa queue, qui pour la plus grande partie est sans poil et couverte de petites écailles. Il habite l'Amérique méridionale et fait l'espèce des Philandres la plus grande. Son poil est fauve avec une nuance noire. Sur la table ci-jointe o-n peut voir diftinctement au ventre do cet animal la bourfe ouverte et les mamelles.
L'Opossum.
No. 2. Le Male. No. 3. La Femelle.
L'Opossum vit dans le Bresil, le Pérou, la Virginie et le Mexique; sans la queue il est long d'un pied, et a beaucoup de rellemblance avec les renards, tant par sa couleur que par faftructure, lise nourrit de fruits, de vers et d'oiseaux. Sa démarche est fort lente; maisilaimeà fe fuspendre aux branches par fa queue roulante, et s'élance de cette maniere d'un arbre à l'autre.
No. 4. Le Faras.
II a 9 pouces de longueur, mais fa queue en a davantage. On le trouve dans la Guiane et le Surinam. Son dos est rouge tirant sur le brun, et son ventre est blanchâtre.
No. 5. Le Cayopolin.
Le Cayopolin vit dans le Mexique, et sa longueur est a peu près la même quecelledu Faras. Sa couleur est un brun gris et le ventre est blanc. Les femelles n'ont pas de bourses.
No. 6. La Marmose.
Cet animal, qui ressemble beaucoup au Faras, vit dans l'Amérique méridionale; sa longuer est de 6 pouces. Il a une queue roulante; la couleur de son dos est rouffàire, et son ventre est blanc.
No. 7. Le Philandre de Surinam.
Il habite le Surinam et se creuse des trous dans la terre. La femelle fait ordinairement 5 a 6 petits, mais comme elle n'a pas de bourfe, ses petits fe mettent au moindre danger sur son dos, entortillent leurs queues roulantes autour de celle de leur mere, qui alors s'enfuit avec eux.
No. 8. Le Phalanger.
Il habite l'île d'Amboine et les autres Moluques. Il est long de 10 pouces, et sa couleur varie en rouge, jaune et prit. Sa queue est roulante; il est muni d'une bourse et se nourrit de fruits.
No 9. Le Tarsier.
Le Tarsier n'est pas de beaucoup plus grand qu'une fouris; par la longueur de ses pieds de derrière et par sa queue il pairoit plutôt de l'espèce des Sauteurs. 11 vit dans l'Amboine et n'est encore que peu connu.
Ad00341 01 100aAd00341 01 100a.jpgNo. 1. Der Kranich.~~Der Kranich ist eigentlich bey uns und in den nördlichen Ländern zu Hause, gehört unter die Zugvögel, und macht unter ihnen die weitesten Reisen. Der Sicherheit wegen ziehen die Kraniche nur des Nachts, fliegen sehr hoch in der Luft, in ganzen Truppen, und geben, um sich nicht zu trennen, einander Zeichen durch ihr rauhes Geschrey, welches beym gemeinen unwissenden Volke Veranlassung zu dem abergläubischen Mährchen vom wilden Jäger, der mit dem wüthenden Heere des Nachts durch die Luft zöge, gegeben hat. Der Kranich ist ohngefähr 4 Fuss hoch, hat blaugraue und im Schwanze schwarze Federn, eine schwarze Kehle, und auf dem Kopfe ein rothes Fleck. Er lebt und nistet am liebsten an Morästen und Sümpfen, und nährt sich von Fröschen, Schlangen und Wasser-Insecten; deshalb er auch mit seinen langen Beinen tief ins Wasser geht. Bey der ersten Herbstkälte zieht er fort in die Süd-Länder, wo er den Winter zubringt, und kommt erst im März oder April wieder. Weil der Kranich bey seinen Zügen Wachen ausstellt, wenn sich die Truppe auf die Erde niederlässt, so hat man ihn zum Bilde der Wachsamkeit angenommen.~~No. 2. Der Storch.~~Es giebt zwey Arten Störche, den weissen und den schwarzen Storch. Gegenwärtiger ist der weisse, der bey uns in Teutschland einheimisch ist, im Herbste aber nach Egypten und in andere wärmere Länder zieht. Er liebt die menschliche Gesellschaft und bauet daher gewöhnlich sein Nest auf die Zinnen und Spitzen alter Thürme, Häuser, Feueressen und dergleichen. Er ist gewöhnlich 3 Fuss hoch, hat weisses Gefieder und halbschwarze Flügel, lange Beine, und nährt sich von Schlangen, Eydechsen, Fröschen u.s.w. Wenn er böse oder hungrig ist, so klappert er mit dem Schnabel; ausserdem aber hat er kein Geschrey. Er liebt sehr seine Jungen, versorgt auch mit zärtlicher Sorgfalt seine alten und schwachen Aeltern, und ist daher ein Sinnbild der kindlichen Liebe worden. Der schwarze Storch lebt mehr in warmen Ländern, einsam in den dicksten Wäldern und Sümpfen, und scheuet die Menschen, welche der weisse Storch sucht und liebt.~~No. 3. Der graue Reiger.~~Der graue Reiger ist bey uns einheimisch, und zieht des Winters nicht fort. Er ist dritthalb bis drey Fuss hoch, hat ein blaugraues Gefieder, und ein sehr trauriges melancholisches Temperament, so dass er oft Tage lang ganz unbeweglich steht. Er nährt sich blos von Fischen und Fröschen, daher er auch auf hohe Bäume an grossen Land Seen nistet. Die Reiger Jagd mit Falken, oder die sogenannte Reiger-Beize, war sonst ein Vergnügen grosser Herren, das aber jetzt aus der Mode kommt.~~No. 4. Der weisse Reiger, oder die Aigrette.~~Der weisse Reiger, und sonderlich die Gattung davon, welche die Aigrette heisst und hier abgebildet ist, ist viel kleiner als der graue, und nur 20 Zoll hoch. Er ist seltener als jener, und hat auf dem Rücken hinab einige überaus schöne, zarte seidenartige Federn, woraus man die berühmten kostbaren und sehr theuern Federbüsche zum Schmuck grosser Herren und Damen macht.~~N. 5. Der Savacou.~~Der Savacou ist gleichfalls eine Art von Reiger, der in Süd-Amerika, in Gegenden, welche die grossen Ströme überschwemmen, lebt, und sich blos von Fischen nährt. Er ist nur 20 Zoll hoch, braun von Farbe, hat einen weissen Hals, ungeheuer breiten Schnabel, und einen grossen schwarzen Federbusch.~~
Ad00341 01 100a/freOiseaux XIII. T. I. N. 98.
OISEAUX DE RIVAGE REMARQUABLES.
No. 1. La Grue.
La Grue habite dans nos contrées et dans les regions septentrionales; elle appartient au genre des oiseaux de passage, parmi lesquels elle fait les plus longs voyages. Par mesure de sureté les grues ne voyagent que pendant la nuit, -et sont toujours leur vol par troupes en s'élevant très haut dans l'air. Pour ne pas se séparer, elles se donnent des lignes en pouffant des cris rauques, et ces sons de voix lugubres, ayant surpris l'ignorance du bas peuple, ont oc afionné les contee superstitieux du Chasseur sauvage, qui, selon eux court les airs avec sa troupe furibonde. La grue est à peu près de la hauteur de 4 pieds; elle a le plumage du corps cendré et des plumes noires dans la queue; sa gorge est également noire, et sur le sommet de la tête elle a une tâche ronge. Elle habite de préférence les bords des marais, où elle construit aussi ses nids. Elle se nourrit de grenouilles, de serpens, et d'insectes aquatiques, et marche avec les longues jambes sou avant dans l'eau, pour en chercher. Au premier froid de l'Automne elle quitte les régions du Nord, pour passer l'hiver dans celles du Midi, et n'en revient que dans le mois de Mars ou d'Avril. Lorsque les grues dans leur passage s'abattent sur la terre, il y en a toujours une qui fait le guet, et qui avertit la troupe de l'approche du danger. C'est par cette raison qu'on a pris cet oiseau pour le symbole de la vigilance.
No. 2. La Cigogne.
On en distingue deux espèces, savoir la Cigogne blanche et la Cigogne noire. Celle qui est représentée sur la table ci jointe, est la blanche, qui habite dans l'Allemagne en été, et se retire, au commencement de l'automne, dans l'Egypte et dans d'autres pays plus, chauds. Elle aime la société de l'homme, et fait communément son aire au haut des tours et des cheminées. Sa hauteur est ordinairement de 3 pieds; son plumage est blanc, et ses ailes sont moitié noires; elle a les jambes fort longues et se nourrit de serpens, de lézards, de grenouilles etc. Lorsqu'elle est en colère, ou qu'elle a faim, elle claque avec violence, ce qui est le seul bruit qu'elle est capable de faire, et qui lui tient lien de voix. Cet oiseau porte une affection tendre à ses petis, et il nourrit aussi avec des soins admirables ses parens quand ils sont vieux. C'est à cause de cet excellent naturel qu'on a choisi la cigogne pour le symbole de la piété filiale.
La Cigogne noire ne le trouve que dans des pays chauds; toute contraire à la cigogne blanche, qui aime les hommes et les recherche, la cigogne noire les craint et les fuit, et méne pour cela une vie isolée au milieu de plus grandes forêts et aux bords des marais.
No. 3. Le Héron gris.
Le Héron gris se trouve dans nos regions pendant toute l'année, et l'hiver ne le fait point changer de pays. II a une hauteur de 1 1/2 jusqu'à 3 pieds. Son plumage est grisâtre tirant sur le bleu, et son temperament est tellement triste et mélancolique, qu'il peut palier des journées entières se tenant debout et sans le moindre mouvement. Sa seule nourriture consiste en poissons et en grenouilles; il fait pour cette raison son nid sur des arbres de haute futaie, aux bords des grands lacs. La chasse du heron avec des faucons, ou le Vol du héron, a fait autrefois un plaisir particulier des grands Seigneurs, mais aujourd'hui il n'est plus à la mode.
No. 4. Le Héron blanc, ou l'Aigrette.
Le Héron blanc, et surtout l'espèce que nous en connoissons sous le nom d'Aigrette et dont on voit ici la figure, est beaucoup plus petit que le Héron gris, n'ayant que 20 pouces de hauteur. Il est aussi plus rare que l'autre, et porte le long de son dos quelques plumes, qui sont plus molles et plus fines que la plus belle soie, et dont la beauté est admirable. On en fait, pour la parure des clames et des grands Seigneurs, les fameux panaches, dont la haute réputation a monté la valeur à un prix excessiv.
No. 5. Le Savacou.
Le Savacou est de même une espèce de Héron qui se trouve dans l'Amérique méridionale, et surtout dans les contrées qui sont inondées par de grands fleuves. Sa seule nourriture consiste en poissons, et sa hauteur n'est que de 20 pouces. Il est de couleur brune, mais son col est blanc; son bec est d'une largeur énorme, et il porte une longue houppe noire.
Ad00341 01 101aAd00341 01 101a.jpgNo. 1. Der Opiummohn.~~Die Pflanze, welche uns das bekannte Opium liefert, ist der weissblühende einfache Mohn, der in Teutschland auch häufig gebauet wird, dessen Saft aber nur in der Turkey, Aegypten und Syrien das Opium giebt. Man macht nehmlich dort in die grünen Mohnköpfe, so bald die Blume abgeblühet hat, leichte Einschniite mit einem Messer. Aus diesen Ritzen treten nun einige Tropfen Milchsaft heraus, die man daran hängen lässt, bis sie sich verdicken, dann sorgfältig sammelt, in kleine fingerdicke Kuchen zusammen drückt, in Mohnblätter wickelt, und so verkauft. Das ächte Opium ist schwer, dicht, sieht schwärzlich aus, hat einen unangenehmen Geruch und beissenden Geschmack. Es macht, wenn man es einnimmt, vorzüglich Schlaf, und verursacht, so wie Wein und alle geistige Getränke, einen Rausch mit angenehmer Begeisterung, stärker genommen aber eine Art von Wuth; daher nehmen es gewöhnlich die Türken ehe sie den Feind angreifen. Es wird überhaupt in der Türkey, Aegypten und Kleinasien so stark gebraucht, dass man es fast täglich nimmt. Wir erhalten es nach Europa aus der Levante.~~No. 2. Der Tragantstrauch.~~Der Tragantstrauch (oder Bockshorn) wächst sowohl in der Levante, als auch in dem südlichen Frankreich und Oberitalien, und ist ein niedriger sehr dornigter Strauch, welcher weisse Blüthen trägt. Das bekannte Gummitragant, welches er liefert, und sowohl in den Apotheken, als auch von den Conditorn, Färbern, Mahlern und andern Fabricanten häufig gebraucht wird, wird an seinen Wurzeln, in 1 bis 2 Zoll langen, krummen, wurmförmigen Stücken (Fig. a und b.) gesammelt, und kommt hauptsächlich aus der Insel Candia. Man hat gelbes und weisses. Das letztere ist das beste.~~
Ad00341 01 101a/frePlantes. XXI. T. I. No. 99.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. Le Pavot blanc.
Le pavot commun à fleurs blanches, qui nous fournit l'Opium, est fréquemment cultivé en Allemagne; mais ce n'est qu'en Turquie, en Egypte et en Syrie que son suc donne l'Opium. Dans ces pays on fait avec un couteau de légères incisions dans les têtes de pavot, quand elles sont encore vertes et immédiatement après que la fleur est tombée. De ces sentes suppurent quelques gouttes de lait, qui, lorsqu'elles se sont condensées, en sont ôtées et ramassées avec soin. On en pétrit de petites pâtes de l'épaisseur d'un doigt, qu'on enveloppe dans des feuilles de pavot; et c'est ainsi qu'elles sont envoyées au marché. Le véritable Opium est lourd, épais, d'une couleur noiràtre, d'une odeur désagréable et d'un goût piquant. Il est soporifique et produit une douce ivresse, comme le vin et toutes les liqueurs spiritueuses; pris en fortes doses, il donne une espèce de fureur, ce qui engage les Turcs à en avaler avant d'attaquer l'ennemi. En général on en fait un usage presque journalier dans les pays fournis aux Turcs. Pour nous autres c'est un article du Commerce du Levant.
No. 2. Le Tragacant.
Le Tragacant vient dans les pays du Levant dans la France méridionale et dans la haute Italie; c'est un petit arbrisseau à épines qui porte des fleur blanches. La gomme du Tragacant, dont se servent fréquemment les apothicaires, les confiseurs, les teinturiers, les peintres et plusieurs fabricans, sort de ses racines et est recueillie en petits morceaux longs d'un à deux pouces et ressemblans a des vers (Fig. a et b.) L'isle de Candie en fournit principalement. Il y en a de jaune et de blanche, mais la dernière est préférable.
Ad00341 01 102aAd00341 01 102a.jpgNo. 1. Der Phenicopter, oder der Flammant.~~Der Phenicopter oder Flammant ist einer der schönsten Strandvögel, welche es giebt. Er ist, ausgewachsen, 5 Fuss hoch, hat einen weissen Leib, Hals und Kopf, feuerfarbene Flügel, und einen schwarzen Schwanz. Er lebt nur in heissen Ländern am Meeres-Ufer in ganzen Truppen, und nährt sich von Fischen, die er in Gesellschaft mit andern künstlich fängt. Sein Fleisch ist essbar, seine schönen Federn dienen zum Schmucke, und seine Haut wird, wie das Fell der Schwäne, als ein schönes Pelzwerk zubereitet.~~No. 2. Der Königs-Vogel.~~Der Königs-Vogel lebt nur in Afrika am Ufer grosser Flüsse, wo er kleine Fische fangt, sich aber auch gern von Körnern nährt. Er ist leicht zahm zu machen, und läuft dann den Menschen nach wie ein Hund. Er hat seinen Namen wegen seiner schönen Feder-Krone und seinem majestätischen Tragen. Sein Gefieder ist am Halse, Brust und Rücken graublau, am Bauche schwarz, an den Flügeln weiss, am Schwanze lichtbraun und schwarz, der Kopf ist schwarz, mit einem scharlachrothen Felde um die Augen, und die schöne Feder-Krone glänzend gelbbraun. Er ist 4 Fuss hoch, läuft sehr schnell mit ausgestreckten Flügeln, fliegt aber auch sehr gut und weit.~~No. 3. Der Ibis.~~Der Ibis, welcher gleichfalls zu den Strandvögeln gehört, lebt ganz allein in Egypten, und ist ein aus dem Alterthume sehr berühmter Vogel. Er war auf allen antiken Monumenten das Sinnbild von Egypten, und die alten Egypter hielten ihn heilig, erwiesen ihm göttliche Ehre, und balsamirten jeden todten Ibis, den sie fanden, ein, und begruben ihn so in einer irdenen Urne in unterirdische Catacomben, die man auch jetzt noch sieht. Diese Verehrung des Ibis kam ohnstreitig daher, weil der Ibis die niederen Gegenden von Egypten, welche der Nil jährlich überschwemmt, von Schlangen, Fröschen, Kröten und andern Ungeziefer reinigte, und die Egypter ihn daher als den Wohlthäter ihres Landes ansahen. Der Ibis sieht weiss aus, hat einen halbrothen Kopf, einen schwarzen Schwanz und Flügelspitzen, und einen krummen Schnabel, welcher Anlass zur Erfindung des Klystiers gegeben haben soll. Er ist 5 Fuss hoch, lebt an den Ufern des Nils, wo er auf den Palmen nistet, und nährt sich von Schlangen, deren unversöhnlicher Feind er ist.~~No. 4. Die Demoiselle aus Numidien.~~Dieser überaus schöne Vogel von Bau und Gestalt, ist eine Art von Kranich, und nur in Afrika, in Numidien, zu Hause. Er war schon bey den Alten berühmt, die ihn wegen seines besondern Hanges den Menschen nachzuäffen, und wegen der wunderbaren und komischen Sprünge, Geberden und Tänze die er macht, nur den Tänzer, den Komödianten, den Mimen nannten; und es ist wahr, er hat solch eine Eitelkeit sich zu zeigen und bewundern zu lassen, dass er sich gleich in Positur setzt, und seine sonderbaren Figuren macht, sobald er sieht, dass man ihn betrachtet; als wenn er dadurch gefallen wollte. Er ist 4 Fuss hoch; Rücken und Flügel sind blaugrau, Kopf, Hals und Brust schwarz, und auf dem Kopfe hat er einen weissen Federbusch.~~
Ad00341 01 102a/freOiseaux. XIV. T. I. No. 100.
OISEAUX-DES PAYS CHAUDS.
No. 1. Le Phénicoptère ou le Flamand.
Le Phénicoptère ou le Flamand est un des plus beaux oiseaux de rivage qui existent. Ayant achevé de croître, il est de la hauteur de 5 pieds; le plumage du ventre, du cou et de la tète est blanc, celui des ailes est de couleur de feu, et sa queue est noire. Ii ne se trouve que dans les pays chauds, où il vit en troupes aux côtes des mers. Sa nourriture consiste en poissons, qu'il fait prendre avec beaucoup d'adresse. La chair de cet oiseaux est bonne à manger, ses belles plumes servent de parure, et de sa peau, qui est couverte d'un duvet très fin, on prépare, comme de celles du cygne, de belles pelleteries.
No. 2. L'Oiseau royal.
L'Oiseau royal ne se trouve que dans Afrique aux bords des grands fleuves, où il se nourrit de petits poissons, et, à leur défaut, de graines. Il est très-aisé à apprivoiser, et pour lors il fuit les hommes comme un chien. Il doit son nom à la belle couronne de plumes et à son port majestueux. Les plumes qui couvrent son col, sa poitrine et son dos, sont grisâtres tirant sur le bleu, celles du ventre sont noires, ses ailes sont blanches et le plumage de la queue est châtain clair entremêlé de noir. Sa tète est noire, et ses yeux sont entourés d'une tacite de couleur écarlate. Sa belle couronne de plumes est d'un jaune brunâtre extrêmement luisant. La hauteur de cet oiseau est de 4 pieds; il peut courir avec une grande vitelle, en tenant toujours ses aies étendues; mais cela n'empêche pourtant pas, qu'il ne vole aussi avec beaucoup de légèreté et souvent fort loin.
No. 3. L'Ibis.
L'Ibis, qui doit aussi être compté au genre des oiseaux de rivage, ne se trouve exclusivement qu'en Egypte, où il a été très fameux dans l'Antiquité. Sur tous les monumens, qui nous sont restés de ces fié les reculés, cet oiseau est toujours représenté connue l'emblème de l'Egypte; les anciens habitans de ce pays l'adoroient comme une divinité. Ils embaumoient chaque Ibis après sa mort, et l'ayant enfermé dans des urnes de terre, ils l'enterroient dans des Catacombes, dont on retrouve encore dans nos jours. La raison de cette adoration étoit fondée sans doute sur ce que cet oiseau, se nourrissant de serpens, de grenouilles, de crapauds et d'autre vermine aquatique, purifie de ces animaux nuisibles les baffes contrées de l'Egypte, inondées annuellement par le Nil; et c'est pour ce a que les habitans l'avoient regardé comme le bienfaiteur de leur pays, La couleur de l'ibis est blanche, sa tète eu rougeàtre, les plumes de sa queue et du bout des ailes sont noires, son bec est recourbé, et c'est de sa forme et de l'usage que l'oiseau doit en faire, qu'on prétend que l'invention des clystères tire son origine. Sa hauteur est de 3 pieds; il vit aux bords du Nil, où il bâtit son nid sur des palmiers, et se nourrit principalement de serpens, dont il est l'ennemi implacable.
No. 4. La Demoiselle de Numidie.
Cet oiseau superbe, par sa figure et par les couleurs de son plumage, est une espèce de grue, qu'on ne trouve nulle part qu'en Afrique, et spécialement dans la Numidie. Son penchant bisarre d'imiter les gestes qu'il voit faire à l'homme, l'avoit déjà rendu fameux chez les Anciens, qui, à cause de ses fauts comiques, de ses attitudes singuilères et de sa manière affectée de danser, lui avoient donné le nom de Danseur, de Comédien, de Mime. On doit en effet s'étonner de la vanité de cet oiseau, avec laquelle il se présente pour être admire. A peine s'apperçoit-il, qu'on le regarde, qu'il commence aussitôt à faire ses tours de coquetterie, et à prendre toutes sortes d'attitudes bisarres, comme s'il étoit porté par l'envie de plaire.
La Demoiselle de Numidie est haute de 4 pieds; le plumage de son dos et de ses ailes est gris et comme bleuâtre, celui du col et de la poitrine est noir, de même que la tète; cette dernière est ornée de plumes blanches élevées en forme de crête.
Ad00341 02 003aAd00341 02 003a.jpgNo. 1. Das wilde Pferd.~~Nach der Behauptung der Naturforscher giebt es jetzt keine ursprünglich wilde Pferde mehr, sondern nur verwilderte, oder nur wieder wild gewordene, und ohne Wartung der Menschen lebende. Von diesen giebt es grosse Heerden in den Polnischen Wäldern, in dem Schottischen Hochlande, in der Tartarey, und sonderlich eine unermessliche Menge in Paraguay und Patagonien. Gewöhnlich haben diese wild gefangenen Pferde sehr grosse Dauer und Leichtigkeit.~~No. 2. Das zahme Pferd.~~Kein Thier von allen hat sich so sehr an den Menschen und dessen Bedürfnisse gewöhnt und ist ihm so erstaunlich nützlich worden, als das Pferd. Als Hausthier, wie es diese Figur darstellt, hat es sich über den ganzen Erdboden verbreitet und daher auch vom Clima und Futter, viele Abänderungen in Grösse, Farbe, Figur, Stärke und Geschwindigkeit angenommen. Die berühmtesten Pferde-Rassen, die wir kennen, sind die Spanischen, Englischen, Neapolitanischen, Barben, Persianer, und Arabischen. Die Araber, deren grösster Reichthum ihre Pferde sind, tragen die höchste Sorgfalt für Reinhaltung der Rassen, und führen daher mit grösster Sorgfalt den Stammbaum ihrer edlen Pferde fort. Sie haben eigendlich 2 Rassen Pferde, wovon die eine Kadischi, das ist, Pferde von unbekannter Abkunft, heisst, die sie nicht sonderlich schätzen; die andern aber Köchlani, das ist, Pferde deren Stammbaum man bereits 2000 Jahre aufgeschrieben hat. Diese sollen ursprünglich aus dem Gestütte des Königs Salamo abstammen, und werden gemeiniglich um sehr hohe Preise verkauft. Unter den Europäischen Pferden sind vorzüglich die Englischen, wegen ihrer unglaublichen Schnelligkeit im Wettrennen, berühmt.~~No. 3. Der Dshiggetai.~~Der Dschiggetai, oder wilde Halbesel, ist eine Mittelgattung zwischen Pferd und Esel, und macht gleichsam den Übergang von dem Einen zum Andern. Er hat Schwanz und Ohren vom Esel, gleicht an Gestalt und Grösse ziemlich dem Maulthiere und ist lichtgelb braun von Farbe. Er lebt wild in grossen Heerden in den weiten kräuterreichen Ebenen der Mongoley, daher auch sein Name Mongolisch ist. Er übertrifft an Schnelligkeit alles, was man sich denken kann, ist aber nicht zahm zu machen. Die Mongolen und Tungusen schiessen ihn als Wildpret, und halten sein Fleisch für eine Leckerspeise.~~No. 4. Der Onager.~~Der Onager ist eigentlich der ursprünglich wilde oder Wald-Esel, von welchem der zahme Esel, dessen Bild auf der folgenden Tafel steht, abstammt. Er ist grösser, schlanker gebaut als der zahme Esel, hat lange Ohren, einen fast nackten Schwanz; ist gelbbraun und grau gezeichnet, und hat über den Schultern ein schwarzes Kreuz. Er lebt Heerdenweise in der Tartarey, wo er jährlich im Herbste südwärts gegen Indien und Persien zieht, und dort überwintert.~~