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 Wunderbare Vögel




Beschreibungstext fre


Oiseaux. VII. T. I. No. 42., OISEAUX SINGULIERS., No. 1. L'Oiseau de Paradis., On faisoit autrefois mille contes burlesques sur ce bel oiseau; on disoit p. e. qu'il venait du paradis, qu'il n'avait ni pattes ni ailes, qu'il flottait toujours dans l'air et vivait de cet élément, qu'il s'y multipliait, la femelle pondant, sur le dos du mile, des oeufs que les rayons du sol cii faisaient éciorre. Ce qui confirmait encore les impies dans ces idées extravagantes, c'est la Figure sous la quelle cet oiseau vient ordinairement des Indes dans les cabinets d'histoire naturelle de l'Europe; car il est mort et desséch et les Indiens lui ont déjà coupé les pattes et les ailes, comme le sast voir la fig. 1. b. Sa véritable Figure est représentée fig. 1. a. Les Moluques sont sa patrie. Il est à peu près de la grosseur d'un étourneau, a sur la tète et le dessus du cou des plumes d'un jaune d'or, et sous le cou un duvet d'un vert luisant. Son dos, ses ailes, sa poitrine et son ventre sont d'un brun roux. Mais le grand nombre de fines plumes, de couleurs blanche jaune et brune, qu'il a aux deux côtés ou flancs depuis l'échancrure des ailes jusque bien au dessous delà queue qui en est distinguée, sont surtout remarquables, et donnent à l'oiseau un air magnifique. Ces plumes lui servent à planer Iongtems dans les airs, lorsqu'il vo'e, et c'est là ce qui a donni lieu à la fable qu'il ne vivait qu'en l'air. C'est aussi pour ne pas endommager ces belles plumes en les empaquetant, que les indiane coupent les ailes et les pattes aux oiseaux réparadis dess. ch. 's. Elles ont souvent un pied et demi de long. Au milieu de ces phimèa il s'en trouve deux particulières, qui sont plutôt deux tuyaux deplumes nus et de couleur noire, longs d'environ 2 pieds 9 pouces, dont l'extrémité est revèlue jusqu'à la hauteur de4 pouces de barbes brillantes et changeantes du vertäu brun. L'oiseau se nourrit d'insectes, et surtoutdes grands papillons des Indes orientales, qu'il prend en planant dans l'air., No. 2. Le Promérops., Cet oiseau est naturel aux Indes orientales et surtout à la nouvelle Guinée, et remarquable par sa beauté ut sa forme singulière. Il est un peu plus gros qu'une grive et parait avoir quatre ailes; parçeque ses ailes ont une couche de plumes recourbées ep dessus et fris:es, formant à peu près une éventail, et dont les extrémités de même que la tete et la poitrine lont d'un bleu-vert et lnilànt. Sa queue est d'un bleu calybé brillant, et coinpnlee de diffrens étages de plrmes qui ont jusqu'à 3 pieds et demi de longueur. Cet oiseau vit sur les hautes montagnes, et se nounit d'abeilles et d'autres insectes., No. 3. Le Calao., Le Calao et le Toucan sont, remarquables par leurs becs prodigieux et singuliers. Cet oiseau, qui est encore une fois aussi gros qu'une corneille, vit en Afrique et dans les Moluques, se nourrit des fruits des arbres, principalement de noix muscades, a le bec fort mince et semblable à du parchemin, et par dessus une excroissance prodigieuse, qui ressemble à la corne d'un Rhinoceros. On le mange dans ces contrées., No. 4. Le Toucan, ou mange-poivre., Vit au Sud de l'Amérique, et est un des plus singuliers oiseaux qui existent, tant à cause de son bec, que par rapport à la langue. L'oiseau même est à peu près aussi gros qu'une colombe, il a le corps épais et pesant, mais son bec monstrueux a souvent 6 pouces de longe, c. à d. plus delà demie longueur de tout l'oiseau, et est en même tems aussi mince et aussi léger que du parchemin; de sorte qu'il manque entièrement de force. Le Toucan a dans le bec une veritable plume avec son tuyau e sa barbe, au lieu de langue. Il se nourrit principalement des jeunes fruits du palmier et de poivra aussi lui a-t-on donné par cette raison, le nom de mange poivre.