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 Die Edelsteingruben in Brasilien




Beschreibungstext fre


Mélanges CCCXLV. Vol. XII. No. 33., Les Mines de Pierreries du Brésil., La mine de topases de Capâo., Il y a dans la province Minas Geraes du Brésil, à un jour de marche de Villa Rica, une mine de topases représentée au haut de notre planche à gauche.Elle consiste en deux creux profonds dont l'un peut bien avoir une étendue de deux arpents d'Angleterre. La gangue (la masse dans laquelle se trouvent les topases) des topasses est d'une substance tres-fine, luisante et crevassée qui approche du talc, elle contient aussi un peu de quarts (roche), de gros cristaux de mine de fer spéculaires. Ce sont des nègres qui travaillent dans ces mines., L'exploitation des diamants de Mandanga sur le fleuve Jiquitinhonha au Brésil., Les deux places unies qu'on remarque aux deux côtés de la rivieère, continnent, en général, la même quantité de diamants. Il s'en suivrait donc de là que, lorsqu'on a fait fouiller une partie du terrein, seulement pour l'épreuve, on est à même de savoir, l'un portant l'autre, combien de diamants s'y trouvent. Au reste, les diamants ne se rencontrent seulement pas dans des lits de rivières ou dans de profondes fondrières, on en a aussi trouvés sur le sommet des plus hautes montagnes.La riveère Jiquitinhonha est formée par réunion de plusieurs autres, et près de Mandanga elle est aussi large que la Thamiese près de Vinsor, et a 3 à 9 pieds de profondeur. On y trouve, comme dans les rivières adjacentes, les plus beaux diamants. Cependant il est rare que dans le courant de l'année on trouve plus de deux à trois pierres de 17 a 20 carats, et, généralement parlant, on ne reçoit, dans l'espace de deux ans, qu'une pierre de 30 carats de pésanteur.La place qui est actuellement en exploitation (voes la partie inférieure du champ à gauche de notre planche), est une sinuosité de la rivière qui est mise à sec au moyen d'un canal creusé en ligne droite, et d'une digue. Après avoir oté la fange, on commence par enlever le cascalho (c'est ainsi que se nomme cette terre dans laquelle les diamants se trouvent), puis on le transporte dans un lieu commode pour le laver.Dans la saison des secheresses on tire de ce cascalho autant qu'on est à même d'en lave dans la saison des pluies. L'eau dont on se serc à cet effet, est dirigée par de conduits for adroitement pratiqués. En lavant les diamants, on oberseve la manière d'y procéder ainsi qu'il suit: un canal garni de planches fortes, passe à travers un hangar de 70 à 80 pieds de longueur sur environ 60 de largeur, et, sur ces planches en question, on amoncèle le cascalho jusqu'à la hauteur de 2 à 3 pieds. De l'autre côté de ce hangar, il y a un planché en pente douce qui, par des palis est portagé en près de vingt compartiments ou auges à travers lesquels l'eau qui arrive par le haut, y vommunique par une ouverture d'environ un pouce de large. On évacue l'eau par un canal pratiqué au bas des auges.Sur ces tas de cascalho sont plancés les surveillants qui, pour qu'ils n'aillent pas s'endormir, sont assis sur des tabourets ou chaises sans dossier. Chaque nègre apporte dans son auge, une certaine quantité de cascalho sur un rateau, et voilà le lavage qui commence. Lorsqu'un nègre trouve un diamant, il se lève bien vite en frappant des mains, élève les deux brax en montrant la pierre précieuse qu'il tient entre le pouce et l'index. Un des surveillants lui prend la trouvaille, et la jête dans un plateau à oitié plein d'eau qu est suspendu au-dessus du hangar. La journée finie, on livre les diamants à l'intendant général. Le nègre qui a le bonheur de trouver un diamant de 17 crats 1/2, cela lui procure la liberté, qu'on accompagne d'un cadeau.Il est presqu'inutile de faire abserver que la planche ne s'accorde pas à la description que nous venons de faire du lavage des diamants, attendu que, pour l'éclaircissement de la partie essentielle, on a omis le hangar.