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 Ueber die Lebensweise und den Fang des grossköpfigen Pottfisches oder Cachelots




Beschreibungstext fre


Mélanges. CCCLXVI. Vol. XII. No. 73., Sur la Péche et la Manière de vivre du Cachelot àgrosse tête. (Physeter macrocephalus.), Le cachelot a 80 pieds de long sur 30 à 36 de circonférence. – La tête en a 8 à 9 de haut sur 5 ou 6 de large, la hauteur du corps surpasse rarement celle de 12 à 14 pieds. – La peau du corps, dont nous voyons Fig. 1. Le contour, est tout-à-fait lisse et sans écailles, mais celle de plusieurs vieux individus est ridée; la couleur en est pour la plupart obsure, plus claire vers les côtés, mais sur la poitrine grisargentée et quelquefois même bigarrée. – Tous les mâles, nommés taureaux (Bullen), quand ils ont pris leur accroissement, ont ordinairement un endroit gris sur le mufle et s'appelent alors grisons. – L'évent est situé (a) sur le devant de la tête, au-dessus du grand mufle. Derrière est la cavité où le blanc de baleine se sépare (b) et dont on trouve non-rarement plus de 10 tonneaux dans un grand cachelot. – Au-dessous d'eux se trouve une masse épaisse et élastique de tissue cellulaire, nommée Junk, qui parait devoir servir à rendre sans effets des chocs. – La ligne dorsale n'est pas unie; elle offre au contraire plusieurs élévations, principalement sur le devant du cou (d) et sur le derrière du dos la boss (h). – Le corps du chaelot s'amincit vers la nageoire (l) dans la queue. – Les pectorales (f) sont situées derrière l'angle de la bouche. – Tout près sous la peau se trouve une grosse couche de lard (ggg), qui facilite le nager. – Fig. 2. Nous présente le devant de la tête, et les lignes ponctuées (a) nous en montrent la partie plate. – Le cachelot vit dans l'Océan et dans beaucoup d'autres mers, et se nourrit surtout de sèches, mais dans la proximité des côtes il se contente aussi d'autres petits poissons, qu'il laisse nager dans sa gueule toujours béante et revêtue d'une peau blanche et luisante, et qu'il avale ensuite. Il nage avec une agilité extraordinaire, le corps couché horizontalement, dont la bosse s'élève au-dessus de l'eau. – Quand il vient sur la surface de l'eau pour respirer l'air, il lance son jet d'eau assez obliquement Fig. 3. On ne connait pas leur manière d'allaiter leurs petits. – Les cachelots vivent ensemble et nagent par troupes composées de femelles ou de mâles et fortes quelquefois en nombre de 500 à 600. – La femelle met bas en toute saison, mais jamais plus d'un petit, pour lequel elle a une grande tendresse. Les femelles montrent du reste un plus grand attachement les unes pour les autres, que les mâles. La pêche du cachelot est très-lucrative à cause de la graisse et du blanc de baleine, mais elle est aussi très-difficile et périlleuse. – Chaque vaisseau equipé pour la chasse des cachelots est pourvu de 6 longues chaloupes qui se terminent en pointe (Fig. 4), et sur lesquelles se trouvent des cordes de 200 brasses de long, 3 à 4 harpons (Fig. 1.B.), 2-3 lances (c) et plusieurs autres petits objets nécessaires à ce but. – Dès que les vaisseaux sont arrivés dans les mers habitées par les cachelots, on poste des gardes sur les hunes, qui donnent le signal par un cri, quand ils voient un cachelot lancer un jet d'eau. – Aussitôt que ce cri retentit, le timonier de la chaloupe, outre lequel il-y-a encore quatre matelots, prend la course vers le poisson jusqu'à ce qu'il l'ait atteint, et le premier marinier lui lance alors le harpon sur le corps. – Cela fait, on suit la bête qui se plonge de suite au fond de la mer, en laissant filer la corde qui tient au haropn, et quand la chaloupe en est assez près, le primier marinier cherche à tuer le poisson par des jetzs et des coups de lance. – Mais chaque fois que la bête a été atteinte, il faut que la chaloupe s'en éloigne à force de rames, afin d'échapper au danger d'être renversée (Fig. 4.) ou d'être brisée en éclats (Fig. 5.). Car la bête blessée, outrée de douleur, se défend furieusement de sa queue et donne de la tête contre la chaloupe. – Quand elle est morte, elle se couche sur un côté. Alors on l'attire au bâtiment, qui a suivi la chaloupe, afin d'en dépécer le lard et d'en tirer le sperme, après lui avoir auparavant coupé la tête, qu'on guinde sur le vaisseau. – Le lard se coupe en petits morceaux et se fond dans des poëles. – Tout cela se fait si promptement, que 8 jours après la prise d'un grand cachelot les 80 tonneaux de graisse peuvent déjà être magasinés au fond de cale.