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Ad00341 02 013a/frePlantes. XXV. T. II. No. 10.
PLANTES A TEINTURE.
No. 1. La Guède ou le Pastel. (Isatis tinctoria.)
La'guède étoit la seule plante qui nous avoit fourni une teinture bleue bien solide, avant que l'indigo nous fut envoyé des Indes occidentales, on avoit pour cette raison cultivé cette plante en quantité énorme tant en France qu'en Allemagne. De nos jours même on l'emploie encore beaucoup, mêlée avec l'indigo, pour en faire les bonnés et véritables teintures bleues et noires; aussi en prépare - t - on des couleurs, vertes, cramoisis, brunes etc. A cause de cette grande utilité sa culture fait encore aujourd'hui une branche particulière de l'industrie rurale dans la Souabe, la jrancome et la Thuringe, mais principalement aux environs d'Erfurt et de Langensalze.
La guède est une plante bisannuelle, et sa racine est une espèce de navet. Dans la première année elle produit un grand nombre de feuilles, qui sont larges et très longues, bleuâtres, un peu cotonneuses et répandues sur la terre. Dans la séconde année elle pousse une tige haute de 3 a 4 pieds et de lagrosseur d'un pouce dont les feuilles sont en forme de ssèches, et qui porte de petites fleurs jaunes et des gousses de semence plattes. Elle demande à être semée dans une très bonne terre, noire et fertile, et sa culture exige beaucoup de soins. Aussitôt que dans la séconde année les feuilles d'en bas commencent à se faner en signe de leur maturité, on en fait ïa premiere récolte, en dépouillant la tige de toutes ses feuilles par le moyen d'un ser préparé exprés pour cet efset; il faut cependant prendre garde qu'on ne blesse en aucune manière la couronne de la tige. Bientôt après cette tige recommence à pousser des feuilles, qu'on lui enlève pour la séconde fois. Dans un bon terrein et quand la saison a été favorable, on peut faire 3 à 4. récoltes, mais les feuilles de la première sont les meilleures. Ces! feuilles découpées sont lavées et exposées en suite à l'air pour qu'elles se n'étrillent, Dans cet état on les vend aux fabriquans de pastel qui achèvent de les préparer pour la teinture.
No. 2. L'herbe à jaunir ou la Gaude. (Reseda luteola.)
L'herbe à jaunir croit naturellement dans toute l'Europe; mais on la cultive ausli avec soin en France, en Angleterre et en Hollande, parceque les teinturiers en sont un grand usage pour teindre les laines et les étosfes en couler jaune qui est fort solide. La tige de cette petite plante s'eiéve à peu prés à la hauteur de deux pieds, et pousse un nombre de rejettons; ses fleurs sont très petites et d'un jaune pâle. Lorsque la plante est séchée, elle est de couleur jaune, et toutes ses parties fournissent une excellente teinture jaune. Dans le commerce on regarde l'herbe jaune cultivée en France pour la meilleure.
Ad00341 02 014aAd00341 02 014a.jpgEs giebt vielerley Gattungen von Ziegen, wilde und zahme. Die wilden leben immer auf den höchsten Gebirgen in Europa und Asien. Unter den wilden Ziegen-Arten ist besonders die Bezoar-Ziege merkwürdig, weil in ihrem Magen zuweilen der kostbare Bezoar gefunden wird, und unsre zahme Haus-Ziege vermuthlich von ihr herstammt. Die Gemse steht zwischen den Ziegen und Antilopen mitten inne, wird aber gewöhnlich zu den letztern gerechnet.~~No. 1. Der Steinbock. (Capra Ibex.)~~Der Steinbock lebt in kleinen Heerden auf den höchsten Schneegebirgen in Tyrol, Savoyen und Sibirien. Er hat grosse Hörner, die auf der oberen Seite knotigt sind. Gewöhnlich ist er grösser als unsre zahme Ziege, sieht gelbbraun und am Kopfe blaugrau aus. Er springt erstaunlich leicht und weit über die tiefsten Abgründe von einer Klippe zur andern. Sein Fleisch ist essbar; seine Haut giebt ein vortreffliches Leder, und aus seinen Hörnern werden Trinkbecher und andere Gefässe bereitet.~~No. 2. u. 3. Die Haus-Ziege. (Capra Hircus.)~~Die gemeine Haus-Ziege ist fast über den ganzen Erdboden verbreitet, lebt von geringem Futter, Laub der Bäume, Moose und dergleichen und ist ein nützliches Hausthier, wegen ihres Fleisches, Felles und ihrer Milch für gebirgigte Gegenden. Es giebt Ziegen und Böcke mit und ohne Hörner, ja sogar welche mit 4 Hörnern, so wie auch welche von ganz verschiedenen Farben, als braune, schwarze, weisse und gefleckte. Die Hausziege wird ohngefähr 10 bis 12 Jahr alt. Alle Ziegen, sowohl zahme als wilde, haben Bärte.~~Die Angorische Ziege. (Capra Hircus Angorensis.) No. 4. Der Bock, No. 5. Die Ziege.~~Die Angorische oder Kämelziege hat ihren Nahmen von der Stadt Angora in Klein-Asien, welches ihr Vaterland ist. Sie ist die merkwürdigste und schätzbarste unter allen ausländischen Ziegen-Arten, denn sie giebt das schöne weisse, glänzende und seidenhafte Haar, welches wir unter dem Nahmen Kameelhaar kennen, aber eigentlich Kämelhaar heissen sollte, weil das Garn und die daraus gemachten Zeuge das von den eigentlichen Kameelhaaren verfertigte bey weitem übertreffen. Die Hirten kämmen und waschen diese Ziegen, welche zweymal im Jahre geschoren werden, sehr oft, um die Haare schön und rein zu erhalten. Man hat diese vortreffliche Ziegen-Art auch mit gutem Erfolge in Teutschland, ja sogar in Schweden einheimisch zu machen gesucht.~~No. 6. Die Mamber-Ziege. (Capra Hircus Mambrica.)~~Diese Ziegen-Art lebt in ganz Klein-Asien, Indien und Aegypten, und hat ihren Nahmen vom Berge Mamber in Syrien. Sie ist die grösste unter allen zahmen Ziegen-Arten, weiss von Farbe, und zeichnet sich besonders durch ihre herabhängenden sehr langen Ohren aus.~~No. 7. Die Juida-Ziege. (Capra Hircus reversa.)~~No. 8. Der Zwerg-Bock. (Capra Hircus depressa.)~~Diese beyden Gattungen sind in Africa einheimisch, und die kleinsten Ziegen-Arten die wir kennen. Die Juida-Ziege ist weiss, und der Zwerg-Bock braun, und blaugrau gefleckt. Letztere Art hat ganz kleine flach auf dem Kopfe liegende Hörner. Ausserdem haben beyde Arten nichts Merkwürdiges.~~
Ad00341 02 014a/freQuatrupèdes XXVI. Vol. II. N. 11.
CHÈVRES ET BOUCS DE DIFÉRENTES ESPÈCES.
Les différentes espèces de chèvres que nous coniioissons, sont généralement partagées en chèvres sauvages et domestiques. Les premières ne vivent que sur les plus hautes montagnes de l'Europe et sie l'Aile, et c'est principalement la chèvre de bezoard, qui des diverses espèces de ces animaux; sauvages mérite le plus d attention, parceqne non seulement on trouve souvent dans ton estomac le précieux bézoard oriental, mais aussi que notre chèvre domestique en tire probablement sori origine. Le chamvis tient le milieu entre les chèvres et les Antilopes, mais ordinairement ou le compte parmi les derniers.
No. 1. Le Bouquetin. (Capra Ibex.)
Le Bouquetin vit en petits troupeaux sur lesJtlpes. de l'a Suisse et de la Savoie, surtont près des glaciers les plus escarpés; ort le trouve aussi fréquemment sur les hautes montagnes du Tirol et Je la Sibérie. Il a. des cornes très longues et fortes, courbées en arc sur le dos, et marquées par des éuiinences noueuses sur le coté extérieur. Il surpasse en. grandeur le bouc domestique; le poil de ton corps est de couleur fauve, mais celui de sa tête est d'mi bleu grisâtre. liest si léger à la course, qu'il saute facilement par dessus les rochers les plus escarpés. Sa chair est bonne à manger; la peau donne un cuir excellent, et de ses cornes on prépare des gobelets et differens autres, vases.
No. 2. et 3. La Chèvre domestique. (Capra Hircus.)
La chèvre domestique ordinaire est trouvée prèsque sur toute la sur face de terre; elle est ai sée à mmrvir, ne vivant que de seuillage, de' mousse etc. et sa chair, sa graille et l'on, lait la vendent ort utile surtoat dans les pays montagneux. Il y a des boucs aussi bien que des chèvres, qui out des cornes, même jusqu' à quatre; d'autres au, Goulraire n'en ont point. Cet animal, est de tres diverses couleurs;- on voit des chèvres noires, ' sauves, blanches et tachetées. Toutes les espèces de chèvres, tant sauvages que domestiques, ont des barbes; Tage que les dernières peuvent atteindre monte à 10 ou 12. ans.
La Chèvre d'Angora. (Capra Hircus Angorensis.)
No. 4. le Bouc. No. 5. La Chèvre
La chèvre d'Angora tient son. nom de la ville d'Angora dans l'Asie mineure, sa patrie. Elle est la plus remarquable et la plus précieuse de toutes les espèces de chèvres étrangères, car elle nous donne un poil superbe, très blanc, luisant, et si sin qu'on en fait des étosfes aussi belles et aussi lustrées que les étosfes de soie. Les chèvriers peignent et lavent ces animaux fort souvent; pour rendre leur poil plus doux et plus long; ils les. tondent deux fois par an.
No. 6. La Chèvre de Mambre. (Capra Hircus Mambrica.)
Cette espèce de chèvre vit dans toute l'Asie mineure, dans les Indes et l'Egypte. Elle tient son nous du mont Mambre en syrie. Elle est la plus grande de toutes les chèvres domestiqnes; sa couleur est blanche, et elle se distingue sur tout par. les longues oreilles pendantes.
No. 7. La Chèvre de Juide. (Capra Hircus reversa.)
No. 8. Le Bouc Damoiseau. (Capra Hircus depressa.)
Ces deux espèces de chèvres, originaires d'Afrique, sont les plus petites que nous connoissons. La. chèvre de Juida est blanche, et le Bouc Damoi' [eau est brun avec des tâches bleuâtres. La dernière espèce a des cornes toutes petites et qui se réposent tout à fait sur la tète. Pour le reste les deux espèces n'ont rien qui les distingue, des autres chèvres.
Ad00341 02 015aAd00341 02 015a.jpgDas römische Fussvolk theilte sich in vier Classen. Nur die drey ersten waren schwer bewaffnet. Unter der vierten Classe begriff man die leichten Truppen, die Wurfspiess- und Steinschleuderer (velites). Die aus diesen vier Classen zusammengesetzten Brigaden machten Eine Legion aus.~~No. 1. und 2. Zwey schwerbewaffnete Legions-Soldaten.~~Ihre Schutzwaffen (Arma) bestanden in einem Helm, in einem Harnisch, der entweder aus starken Riemen zusammengenäht war, und Lorica hiess (wie No. 2.) oder von Metall war, und Thorax genennt wurde (wie No. 1.), und in einem grossen mit Leder überzogenen und mit metallenen Einfassungen beschlagnen Schilde. Wenn er viereckig war, hiess er Scutum, länglichrund, Clypeus. Die spitzige Erhabenheit in der Mitte, wie in No. 1. hiess Umbo. Die Angriffswaffen waren das Schwerd, das man mit einem Riemen über die Schulter befestigt an der Seite trug, wie No. 2. und in einem starken oft 14 Fuss langen Speere, Hasta, wie No. 1. Unter dem Panzer trug man ein Waffenhemde, Tunica, und über das Ganze einen kurzen bis an die Kniee herablaufenden Kriegsmantel, Sagum, wie No. 4. 6.~~No 3. und 4. Zwey leichtbewaffnete Soldaten.~~Der erste, No. 3 ist ein Wurfspiessschleuderer. Sein kurzes rundes Schildchen heisst Parma. In der rechten Hand trägt er gewöhnlich einige Wurfspiesse (Hastae velitares). Der zweyte No. 4. gehört zu den Steinschleuderern (Funditores). Sie warfen Steine und rund zugespitzte Bleykugeln mit solcher Gewalt, dass sie nicht selten Helme und Schilde zerschmetterten. Die Schleudern bestanden aus blossen zwey Riemen, in die der Stein gefasst, und mit einem Umschwung über den Kopf zum Ziele geworfen wurde. Die alten Einwohner der Balearischen Inseln, Mallorca und Minorca, waren die geübtesten Schleuderer.~~No. 5. Der bepackte römische Soldat auf dem Marsche.~~Der römische Soldat trug oft auf dem Marsche mehr als 70 Pfund Gepäcke, als, ausser seinen Waffen, den Proviant auf mehrere Tage, Lager- und Fouragiergeräthe, einen Kessel, und noch einige Pallisaden (Valli), auf welchen er gewöhnlich das Gepäcke zusammengebunden trug.~~No. 6. Der Adlerträger.~~Die Fahne, oder das Zeichen der ganzen Legion, war nach den Zeiten des Marius ein goldener Adler, der mit ausgebreiteten Flügeln auf einer Hasta stand Die Compagnie-Zeichen waren ausgestreckte Hände auf einem Spiesse. Fahnen aus Stoffen sind erst unter den christlichen Kaisern Mode geworden. Der Adlerträger hiess Aquilifer. Er gab sich zuweilen durch Helme, die die Gestalt von Löwen- und Wolfsköpfen hatten, ein furchtbares Ansehn.~~No. 7. und 8. Trompeten- und Hornbläser.~~Die Trompete der Alten (Tuba) bestand aus einer geradauslaufenden vorn sich erweiternden metallenen Röhre, wie No. 7. Die Trompeter hiessen Tubicines. Die Hörner (Buccinae, Cornua) waren mehr oder weniger krummgebogen, wie No. 8. Die Hornisten hiessen Buccinatores oder Cornicines. Jene theilten die Tag- und Nachtwachen durch ihren Ruf in gleiche Theile. Von diesen wurde das Zeichen zum Angriffe geblasen (Classicum). Die Feldmusik soll bey den Römern schon Servius eingerichtet haben.~~
Ad00341 02 015a/freAntiquités. V. Vol. II. N. 12.
INFANTERIE ROMAINE.
L'infanterie Romaine étoit divisée en quatre classes. Les trois premières seulement étoient pesamment années, et la quatrième contenoit les troupes legères, les frondeurs de javelots et ceux de pierres. (velites) Une Brigade composée de ces quatre classes formoit une légion.
No. 1. et 2. Deux Légionaires pésamment armés.
Les armes defensives consistoient dans un casque, une cttirasse, dont une espèce etoit faite de fortes courroies et s'appelloît lorica (n. 2.)et dans un grand bouclier revêtu de cuir et garni d'une enchassure de métal. Si le bouclier étoit quarré, on le nomrnott scutum, s'il étoit de figure ovale, cfypcus. L'élévation pointue du milieu s'appelloît vnibo. Les armes ofFensives étoient sepee, qu'ils portoient au coté, suspendue par une courroie par cleilus l'épaule, (n. 2.) et une lance, très sorte et longue quelquefois de 14 pieds (n. 1.) hasta. Sous la cuîrasse ils portoient une cotte d'armes, tunica, et encore par dessus tout cela un manteau d'armes très court et n'allant qu' aux genoux, sagum, (n. 4. 6.)
No. 3. et 4. Deux Soldats légérement armés.
Le premier (n. 3.) est un frondeur de javelots. Son petit bouclier rond s'appelle panna; dans la main droite il porte ordinairement quelques javelots, bajhe veli tares. Le sécond (n. 4.) ést un srondeur de pierres (funditores.) Ils ruoient des pierres et des balles de plomb avec tant sie force, qu'ils fracassoient souvent des casques et des boucliers. Les frondes ne conlistoient que dans deux courroies, au panier desquelles on mettoit la pierre et la ruoit au but en la tournoyant autour de la tète. Les anciens habitans des isles Baléares, Mallorca et Minorca, étoient réputés d'être les frondeurs les plus habiles.
No. 5. Le Soldat romain en marche avec son bagage.
Le Soldat Romain portoit souvent en marche un fardeau de plus de 70 livres; car outre ses armes il avoit avec lui des vivres pour plusieurs jours, les instrumens necessaires pour dresser un camp et pour fourrager, un chaudron et quelque pallisades (velli) sur lesquelles il portoit communément tout ce bagage en paquet.
No. 6. Le Porte-Aigle.
L'étendard, ou l'Enseigne de toute une légion consistoit après le tous de Marins dans un Aigle d'or posé debout sur une lance, les àileséployées. Les signes des Compagnies étoient des mains étendues portées sur une lance. Les Etendards d'étoffes ne sont connus que depuis les tems des Empereurs chrétiens. Le Porte-Aigle s'appelloit Aauiliser; il iè donnoit quelque sois un aspect plus essrayant par des casques qui réprésentoient des tètes de lions ou de loups.
No. 7. et 8. Trompettes et joueurs de cor.
La trompette des Anciens, tuba, n'étoit qu' un tuyau long, qui s'élargilïbit vers un bout (No. 7). Les trompettes romains s'appelloient tubicines. Les cors, buccinae, cornua, éioient plus ou moins courbées (No. 8.) et les joueurs de cet infiniment portoient le nom de buccivatores, cornieines. Par le son des trompettes; on partagea en parties égar les les gardes de jour et de nuit; c'est avec les cors qu'on donna le signal de l'attaque (classicum). Chez les Romains la musique militaire doit déjà avoir été introduite sous leur Roi Servius.
Ad00341 02 016aAd00341 02 016a.jpgNo. 1. Die Lamprete. (Petromyzon marinus.)~~Die Lamprete ist eigentlich ein Fisch der Nordsee, der aber im März, April und May, in die Flüsse, und sonderlich in die Elbe, Havel und Saale heraufsteigt, und da in grosser Menge gefangen wird. Er ist gewöhnlich 1 1/2 bis 2 Fuss lang, erreicht aber auch oft die Grösse von 3 Fuss und ein Gewicht von 3 Pfund. Er ist ausserordentlich leckerhaft von Geschmack, und wird theils frisch gesotten wie der Aal, vorzüglich aber eben so wie die Neunaugen gebraten und mit Gewürz in Essig gelegt, in kleine Fässchen geschlagen, und so als ein Handels-Artikel von Bremen und Lüneburg aus durch ganz Teutschland versendet. Auf dem Rücken ist die Lamprete grün und schwarz gefleckt, hat, wie der Aal, keine Schuppen, beynahe unmerkliche Gräten, braunrothe Flossen, einen röthlich weissen Bauch, und im Nacken ein Spritzloch.~~No. 2. Das Neunauge. (Petromyzon fluviatilis.)~~Das Neunauge oder die Brike, ist der Lamprete sehr ähnlich, nur kaum halb so gross und dünner, und nicht gefleckt wie die Lamprete, sondern auf dem Rücken braun und am Bauche weissgelb. Ungeachtet sie ein Seefisch ist, so lebt sie doch fast in allen grossen Flüssen von Teutschland, wird vom November an bis zum März, wo sie nur wohlschmeckend ist, häufig gefangen, eben so wie die Lamprete gebraten und marinirt, und als eine Delikatesse versendet.~~No. 3. Die ordinäre Zunge. (Pleuronectes Solea.)~~No. 4. Die bandirte Zunge. (Pleuronectes Zebra.)~~Die Zunge, deren es mehrere Arten giebt, ist eine Gattung der Schollen, und hat ihren Namen von ihrer länglichen platten Form, welche einer Zunge gleicht. Sie hat, wie alle Schollen, beyde Augen nur auf einer Seite, und wird wegen ihres Wohlgeschmacks unter die leckerhaftesten Seefische gerechnet. Die ordinäre Zunge (No. 3.) ist braun von Farbe, hat rauche Schuppen, lebt in allen nördlichen Gewässern von Europa sowohl, als auch im mittelländischen Meere, und nährt sich von den Eyern und der Brut anderer Fische. Die bandirte Zunge, oder das Meer-Zebra, ist in Ostindien einheimisch, und wegen seiner Zeichnung und Farben ein sehr schöner Fisch. Sie ist übrigens eben so wohlschmeckend und leckerhaft als die ordinäre Zunge.~~No. 5. Die Murene. (Muraena Helena.)~~Die Murene, welche an das Geschlecht der Aale gränzt, ist gleichfalls ein sehr delikater See-Fisch, der sowohl im ost- und westindischen, als auch im mittelländischen Meere lebt. Er nährt sich von Fischbrut und Krebsen, wird ohngefähr 2 Fuss lang, und am Meeresufer, sonderlich in Sardinien, häufig gefangen. Er ist schön gefleckt. Bey den Leckermäulern der alten Römer stund er schon vorzeiten in hohem Werthe.~~
Ad00341 02 016a/frePoissons. XII. Vol. II. No. 13.
POISSONS FRIANDS.
No. 1. La Lamproye. (Petromyzon marinus.)
La Lamproye est un poisson qui vît dans la mer du Nord; dans les mois de Mars, d'Avril et de Mai il entre dans les rivières snrtout dans l'Elbe et la Saale, et c'est la saison où l'on en pèche de grandes quantités. Sa longueur ordinaire est cV un pied et demi jusqu'à deux, mais souvent il devient grand de trois pieds, et on en trouve qui pêsent trois livres. Il est d'un goût exquis, et on le mange tant frais comme l'anguille, que grillé et mariné. La séconde manière de l'apprêter est la plus usitée, car les Négocians de Brème et de Hambourg en sont un article de commerce et l'envoient dans de petits tonnelets par toute l'Allemagne. La couleur de la Lamproye est d'un jaune tirant sur le vert, le ventre est d'un [blanc rougeâtre, et sur le dos elle est marquetée de taches noires. Comme l'anguille, elle n'a point à' écailles, presque point d arêtes, des nageoires d'un brun foncé, et entre les yeux au plus haut de la tète elle a un conduit par lequel elle attire et rejette l'eau.
No. 2. La petite Lamproye. (Petromyzon fluviatilis.)
Ce poisson ressembîe en tout à la grande Lamproye, excepté qu'il est moins long de la moitié, et aussi plus mince. Il n'est pas non plus tacheté, mais brun sur le dos et jaunâtre au ventre. Quoiqu'il soit un poisson de mer, on le trouve pourtant dans presque toutes les grandes rivières de l'Allemagne, où on le pêche en abondance depuis le Novembre jusqu'au Mars, car ce n'est que dans cette saîson qu'il est bon à manger. La petite Lamproye est comme la grande grillés et marinée, et envoyée partout en tonnelets corn" me une friandise.
No. 3. La Sole. (Pleuronectes Solea.)
No. 4. Le Zèbre de mer. (Pleuronectes Zebra.)
Ces deux poissons sont deux espèces d'un même genre; ils portent l'un comme l'autre les deux yeux sur un seul coté, et leur chair délicieuse les fait rechercher par les friands. La Sole est brune de couleur, a des écailles rudes, se trouve dans presque toutes les eaux de l'Europe septentrionale, et le srais des autres poissons fait sa nourriture. Le Zèbre de mer, originaire dans les Indes orientales, est un poisson superbe par ses couleurs et son dessein. Il est aussi bon à mangers et d'un goût aussi exquis que la Sole.
No. 5. La Murène. (Muraena Helena.)
La Murène approche du genre cses anguilles; on la trouve dans les mers des Indes et la Méditerranée, et elle est un manger fort délicat. Elle se nourrit decrevisses et de frais de poissons; sa longueur est à peu près de deux pieds, et l'on en pèche beaucoup aux côtes des mers, surtout en Sardaigne. Sa peau est lisse et joliment tachetée de difsérentes couleurs. Ce poisson étoit déjà connu aux friands parmi les anciens Romains, qui en faisoient le plus grand cas.
Ad00341 02 017aAd00341 02 017a.jpgNo. 1. Der Auerochse. (Bos Urus .)~~Der Auerochse lebt noch jetzt wild in Pohlen, Litthauen und Sibirien, ist schwarzbraun von Farbe, und hat am Vordertheile des Leibes schwarze zottige Haare. Höchst wahrscheinlich stammt unser zahmes Rindvieh von dem Auerochsen ab. Er ist unbändig und so stark und kühn, dass man Auerochsen oftmals in Thierkämpfen mit Löwen und Bären siegen sahe. Aus ihren grossen und dicken Hörnern machten die alten nördlichen Völker gewöhnlich ihre Trinckgeschirre. Die rothe Farbe setzt sie in Wuth; daher man sie durch einen rothgekleideten Strohmann anzulocken und sie dann zu fangen oder zu erlegen pflegt.~~No. 2. Der zahme Ochse. (Bos Taurus. .)~~Unser zahmes Rindvieh, welches, wie gedacht, vom wilden Auerochsen und dem Bison abstammt, ist über den ganzen Erdboden verbreitet, und gehört wegen seines mannigfaltigen Nutzens unter die wichtigsten und nützlichsten Hausthiere. Sein Fleisch und seine Milch geben uns die mannigfaltigsten Speisen, ihre Haut Leder, seine Hörner mancherlei Geräthe, sein Mist das beste Düng-Mittel für den Ackerbau; und ausserdem ackert der Ochse auch noch unsere Felder, und zieht unsere Lastwagen; ja in Asien sogar die Staatswagen der Grossen. Es giebt ganze Völker, die bloss von der Rindviehzucht leben. Gewöhnlich hat das Rindvieh Hörner, allein es giebt in England und Schottland auch welches ohne Hörner. Man findet es von vielerley Farben, als rothbraun, schwarz, weiss, grau, gelb und gefleckt.~~No. 3. Der Bison. (Bos Bison.)~~Der Bison lebt wild in grossen Heerden in sumpfigen Wäldern von Nord-Amerika, und ist das grösste Landthier der neuen Welt. Er ist braunschwarz von Farbe, und hat im Winter über den ganzen Leib dickes langes Haar; im Frühjahre aber wird er am Rücken und Hinterleibe kahl, und behält bloss seine ungeheure Mähne an Brust und Nacken. Sein Fleisch ist wohlschmeckender als das vom gemeinen Ochsen, und mit den Häuten wird ein starker Handel nach Europa getrieben. Diese Thiere finden sich in so ungeheurer Menge, dass oft 1500 bis 2000 auf einer Jagd getödtet werden.~~No. 4. Der Zebu. (Bos Indicus.)~~Der Zebu oder Zwergbüffel lebt in Ostindien, ist von der Grösse eines halbjährigen Kalbes, hat kleine Hörner, und ist graublau und schön braun gefleckt von Farbe. Auf dem Rücken hat er einen Höcker. Man rechnet ihn zu der Race der Büffel und nennt ihn daher auch den Zwergbüffel.~~No. 5. Der Büffel. (Bos Bubalus.)~~Der Büffel stammt aus Tibet und lebt im grössten Theile von Asien, so wie auch in Ungarn und Italien, zahm und als Haus- und Lastthier, wo er sehr wichtige Dienste leistet; denn 2 Büffel können eine Last ziehen, die 6 Pferde kaum bewegen würden. Man legt ihnen, wie den Bären, einen eisernen Ring in die Nase und regieret sie damit. Der Büffel hat eine schwarze dünn behaarte Haut, die ausnehmend dick ist, und sehr starke plattliegende Hörner. Das Fleisch, so wie auch die Milch, Käse und Butter von Büffeln ist weit schmackhafter als von unserm gewöhnlichen Rindvieh.~~
Ad00341 02 017a/freQuadrupèdes. XXVII. Vol. II. N. 14.
BOEUFS DE DIFFÉRENTES ESPÈCES.
No. 1. L'Ure. (Bos Urus.)
L'Ure peut être regardé comme étant notre taureau domestique dans son état naturel et sauvage; il est supérieux au dernier par la grandeur et par la force. Cet animal sauvage se trouve dans les montagnes de la Pologne, de la Lithuanie et de la Sibérie; sa couleur est d'un brun très foncé, et sur la partie antérieure de son corps il porte un poil noir et tousfu. Il est très féroce et d'une telle force et audace, que souvenî on l'a vu vaincre des lions et des ours dans des combats de bètes. Les anciens peuples du Nord étoient dans susage de se servir de ses cornes longues et épaisses comme de va Ces à boire. A la vue de la couleur rouge cet animal entre en fureur; c'est pour cela qu'on se sert d'un homme de paille habillé eu rouge, pour l'attirer, et le prendre vivant ou le tuer.
No. 2. Le Boeuf. (Bos Taurus.)
Notre gros bétail domestique, qui, comme nous venons de tire, à toute apparence, descend de l'Ure, se trouve repandu sur toute la terre, et il est, à cause des grands avantages qu'on en tire, un des animaux domestiques les plus importans et les plus estimables. Sa chair et son lait nous donnent quantité d'alimens bien différens; sa peau nous fournit du cuir, ses cornes des utenciles divers, son fumier un excellent moyen d'engraisser nos champs. Il laboure d'ailleurs nos terres et tire nos chariots à charge, et en Asie même les carosses des Grands. Il est des peuples entiers qui vivent tout-à-fait de l'entretien de ce bétail. Il est à l'ordinaire armé de cornes; il y en a toute-fois en Angleterre et en Ecosse qui n'en ont point. On le trouve de différentes couleurs; car les uns sont roussâtres, d'autres sont noirs, blancs, gris, jaunes ou tâchetés.
No. 3. Le Bison. (Bos Bison.)
Le Bison est un animal sauvage qui vît en grands troupeaux dans les forêts marécageuTes de l'Amérique septentrionale; il est le plus grand de tous les animaux terrestres du nouveau monde. Sa couleur est brune tirant sur le noir, et dans l'hiver tout son corps est couvert d'un poil long, et crépu. Au printemps il perd ce poil sur le dos et sur tout le corps de derrière, et ne le conserve que sur la poitrine et les épaules. Sa chair est d'un meilleur goût que celle du boeuf ordinaire, et de la peau du Bison les Américains sont un article très important de leur commerce avec l'Europe. On trouve cet animal en si grande quantité, que souvent à une seule masse il eu est tue 1500 jusqu'à 2000 pièces.
No. 4. Le Zébu. (Bos Indicus.)
Le Zébu est un petit boeuf qui vit dans les Indes Orientales; sa grandeur est à peu près celle d'un veau de six mois, ses cornes sont petites, et sa couleur est grise tirant lur le bleu et tachetée en brun. Il a une bosse sur le dos, et on le compte dans la race des Buffles.
No. 5. Le Buffle. (Bos Bublus.)
Le Buffle est originaire au Tibet, et se trouve dans la plus grande partie de l'Ane ainsi que dans l'Hongrie et l'Italie. Il est devenu domestique, et l'on s'en sert pour cultiver la terre et porter des fardeaux, car un attelage de deux Buffles tire autant que fix shevaux. On leur passe comme aux ours un croissant de fer à travers le net, et parce moyen on les conduit et les fait tourner à volonté d'un coté ou d'un autre, en tirant une ficelle attachée à ce fer dont les pointes picotent le nez de lanimal. Sa peau est noire et fort épaisse; il n'a que peu de poil sur son corps. Ses cornes sont très grosse" et comprime es sur le front. La chair des Buffles, ainsi que le lait, le fromage et le beurre, sont d'un meilleur goût que ceux de notre bétail ordinaire.
Ad00341 02 018aAd00341 02 018a.jpgDas Getraide ist das erste, wichtigste und unentbehrlichste Nahrungs-Mitttel für Menschen und Thiere. Man findet zwar in andern Welt-Theilen noch ganze zahlreiche Nationen, welche unsre Getraide-Arten weder kennen, noch zu ihrer Nahrung brauchen; allein sie ersetzen ihren Mangel entweder durch die Brodfrucht, oder einige mehlreiche Wurzeln, woraus sie immer ein, unserem Getraide-Brode ähnliches Nahrungsmittel bereiten.~~Wir nennen Getraide-Arten hauptsächlich Korn oder Roggen, Gerste, Waizen, Hafer, Spelz, Mais oder Türkisch Korn, Buchwaizen oder Heidekorn; hingegen Erbsen, Linsen, Hirsen, Wicken, so wie auch Reis, gehören unter die Hülsenfrüchte.~~Alle unsre Getraide-Sorten sind Gras-Arten, deren Vaterland Nord-Asien ist, wo sie wild wachsen, aber seit undenklichen Zeiten schon von den Menschen durch sorgfältigen Anbau veredelt uud verbessert worden sind.~~Alle Getraide-Arten sind nur einjährige Pflanzen, d.h. solche, die in einem Jahre gesäet werden, wachsen, blühen, reifen, Saamen tragen, und absterben. Von allen benutzen wir zweyerley, den reifen Saamen, den wir unter dem allgemeinen Namen Getraide begreifen, und ihr Stroh. Ich habe daher die 4 ersten Getraide-Arten in ihrem reifen Zustande, oder als volle Aehren abgebildet, weil sie unserm Auge auf diese Art am kenntlichsten sind.~~No. 1. Der Waizen. (Triticum.)~~Der Waizen ist eine vorzügliche Getraide-Art, welche feines und vortreffliches Mehl liefert, woraus weisses süsses Brod, Semmeln, und alle Sorten Backwerk bereitet werden. Seine Blüthe zeigt fig. a. und sein Saamen-Korn fig. b. Die reife Aehre sieht rothbraun, und sein Korn röthlichgelb aus. Es giebt Waizen mit und ohne Grannen.~~Der Spelz (der auch Dinkel und Vesen, Triticum Spelta heisst) ist auch eine Sorte Waizen, und giebt unter allen das schönste und vortrefflichste Mehl.~~No. 2. Der Roggen oder das Korn. (Secale cereale.)~~Unter allen Getraide-Arten wächst der Roggen am höchsten, indem er einen 4 bis 5 Fuss langen Halm treibt, und wird am häufigsten gebauet. Sein Mehl giebt unser gewöhnliches, säuerliches und kräftig nährendes Hausbrod, und ist daher das unentbehrlichste Lebensmittel der Menschen in Europa. Seine Blüthe (fig. e.) sieht röthlich grün, und sein Saamenkorn (fig. f.) bräunlich grau aus. Er macht den Haupt-Gegenstand unsers Ackerbaues und des Handels der meisten Europäischen Nationen aus.~~No. 3. Die Gerste. (Hordeum distichon.)~~Die Gerste ist eine geringere Getraide-Art als Korn und Waizen. Sie giebt kein gutes Brod, und wird daher vorzüglich zum Bierbrauen oder zum Futter für das Vieh gebraucht. Es werden auch daraus auf besonderen Mühlen die bekannten Gersten-Graupen gemacht, und auf diese Art gekocht ist sie eine sehr gesunde und nahrhafte Speise für den Menschen. Ihre Blüthe (fig. c.) ist grün, und ihr Saamenkorn (fig. d.) länglich viereckigt und blassgelb. Sie hat unter allen Getraide-Arten die längsten und stärksten Grannen.~~No. 4. Der Hafer. (Avena sativa.)~~Der Hafer ist unter den gewöhnlichen Getraide-Arten die geringste, und wird gewöhnlich nur zum Futter für Pferde und anderes Vieh gebraucht; doch dienet er auch als Hafer Grütze zubereitet den Menschen zur Nahrung. Er wächst nicht in Aehren, sondern in Rispen. Seine Blüthe (fig. g.) sieht grün, und sein langes und spitziges Saamenkorn (fig. h.) goldgelb aus.~~
Ad00341 02 018a/frePlantes. XXVI. T. II. No. 15.
LES ESPÉCES DE BLED.
Le Bled est de toutes les plantes la plus p reden se à l'humanité, car il fait la nourriture la plus indispensable et la plus salutaïre pour Thomme et les animaux. II y a à la vérité dans d'autres parties du monde des nations entières et nombreuses, qui ne connoiisant pas nos espèces de bled n'eu retirent pas leur nourriture; mais à leur défaut elles possédent l'arbre à pain, ou quelque racine sarineufe, dont elles savent préparer une espèce de gâteau qui approche de notre pain et leur en tient lieu.
Sous la dénomination générale de Bled nous comprenons principalement le sroment, le feigle, sorge, l'avoine, Pepeausre, le bléd de Turquie on le Mais, et le bled Sarrafin; les pois au contraire, les lentilles, le millet, la veffe et même le ris sont au genre des légumes.
Toutes nos espèces de bled sont des gramens, qui dans l'Asie septentrionale, leur patrie, croissent naturellement, mais que i'industrie de l'homme, et la culture qu'il leur a donnée, depuis un teins immémorial, a anuoblis et amenés au point de persection où nous les voyons.
Elles sont tontes des plantes annuelles, cest a dire, dans la même année, où elles sont sernées, elles poussent des tiges, fleuri portent leur sernence à la maturité, et depérissent. Nous retirons de toutes ces espèces deux objets dont nous saifons usarre, savoir, leur fernence mûre, que nous comprenons sous le nom général de grains, et leur paille. La table ci-jointe représente les quatre premières espaces dans leur état de maturité et avec des épis chargés; j'ai cru de cette manière on pourroit le plus facilement apprendre à les distinguer.
No. 1. Le Froment. (Triticum.)
Le Froment est l'espèce de bled la plus préférable aux autres; il donne une farine très fine, dont on fait un para doux et très blanc, des gâteaux et toutes fortes de pâtifferie. Sa fleur est représentée sous fig. a. et son grain sous fig. b. La couleur de son épis mur est d'un brun rougeâtre et celle du grain est jaune tirant sur le rouge. II y a du froment avec et sans barbe aux épis.
L'epeautre, (qui porte anssî le nom de Fromentlocar ou rouge.) est une espèce de froment; la farrine qu'on en fait, est la plus belle et surpasse en qualité celle du froment ordinaire.
No. 2. Le Seigle. (Secale cereale.)
Le Seigle pousse des tuyaux de la hauteur de 4 à 5 pieds, et ses épis sont plus longues que ceux du sroment; il est cultivé dans presque tous les pays. De la sarine du seigle on sait notre pain ordinaire de ménage, qui est très nourrissant, d'un goût aigrelet, et la nourriture la plus indispensable de l'homme. Ses fleurs fig. e. sont d'un verd rouge, et son grain sig. f. est gris tirant sur le brun Il sait l'objet principal de notre agriculture et du commerce de presque toutes les nations de l'Europe.
No. 3. L'Orge. (Hordeum distichon.)
L'Orge est une espèce de bled de moindre valeur que le froment et le seigle. Le pain, qu'on en fait, n'est pas bon, et par cette raison on emploie cette plante principalement pour la nourriture des bestiaux ou pour en bralser de la bierre. En dépouillant l'orge de sa peau, sur des meules particulieres, on en sait ce qu' on appelle d'otge monde ou grue, qui est une nourriture excellente et très salutaire pour l'homme. L'orge mondé est encore réduit en des grains ronds très blancs et delà grolleur d'un grain de juillet; on l'appelle alors de l'orge perlé. Les fleurs de cette plante sont vertes fig. c. et ses grains sont longs et d'un jaune pâle. fig. d. Elle est la plus barbue de toutes les espèces de bled.
No. 4. L'Avoine. (Avena sativa.)
L'Avoine est la moindre sorte des espèces de bled ordinaire, et l'on ne s'en sert ordinairement que pour la nourriture des chevaux et autres bestiaux; mais étant réduite en gruau, elle donne aussi une bonne nourriture pour l'homme. Ellene pousse pas des épis comme les autres espèces de bled, mais des san'ratles. La couleur de la fleur est verte fig. g et celle de son grain qui est long et pointu fig. h est jaune d'or.
Ad00341 02 019aAd00341 02 019a.jpgNo. 1. Der Einhorn-Fisch. (Balistes Monoceros.)~~Der Einkorn-Fisch ist ein Bewohner der Chinesischen und Brasilianischen Gewässer. Er ist ohngefähr 8 bis 10 Zoll lang, auf beyden Seiten zusammengedrückt und so dünn, dass seine beyden Seiten oben und unten in eine Schneide auslaufen. Auf dem Kopfe, gerade über den Augen, hat er ein Horn. Er sieht grau und braun marmorirt aus, und hat gelbe Flossen. Er nährt sich von See-Würmern; sein Fleisch ist aber nicht essbar.~~No. 2. Der Messer-Fisch. (Centriscus scutatus.)~~Dieser Fisch lebt im Ostindischen Meere, ist nicht über 6 bis 8 Zoll lang, und macht wegen seinen harten und glatten Schaalen, die ihm fast das Ansehn eines zusammengelegten Taschenmessers geben, das Mittel zwischen Fischen und Muscheln. Er nimmt seine Nahrung, die in einer fetten Erde und Fischlaich besteht, bloss durch Einsaugen zu sich. Fleisch hat er fast gar nicht, und ist darum auch nicht essbar. Seine Schaale hat über und über einen sehr schönen Goldglanz, als wenn sie mit Goldlack überzogen wäre, welches ihm ein überaus schönes Ansehn giebt.~~No. 3. Der See-Drache. (Pegasus Draconis.)~~Dieser wunderbare Fisch wird nicht über 6 Zoll lang, lebt in dem Ostindischen Meere, und nährt sich von der Brut andrer Fische. Seine knochigte blaulicht grüne Schaale, seine grossen Brustflossen, welche 2 Flügel vorstellen, und überhaupt seine sonderbare, widerwärtige Gestalt haben Anlass zu seinem Nahmen gegeben.~~No. 4. Das See-Pferdchen. (Syngnathus Hippocampus.)~~Das See-Pferdchen, dessen wunderbare Gestalt fast wie ein gedörrter Fisch aussieht, lebt vorzüglich im mittelländischen Meere, wird 8 bis 12 Zoll gross, und nährt sich von Wasser-Insecten. Es hat eine braune, knorpliche und mit vielen Höckern und Ecken versehene Schaale. Die Alten, welche diesen Fisch schon unter dem Nahmen Hippocampus kannten, hielten ihn für ein wirksames Arzneymittel wider verschiedene Krankheiten; aber allem Ansehen nach ist diess Thierchen weder nützlich noch schädlich, und nur seine sonderbare Gestalt und auffallende Bildung daran Schuld, dass man ihm solche auszeichnende Eigenschaften beylegte.~~No. 5. Die Aalmutter. (Blennius viviparus.)~~Dieser Fisch, welcher viel Aehnliches vom Aale hat, ist ein Bewohner der Nord- und Ost-See, und besonders desswegen wunderbar, weil er bey seiner Fortpflanzung von dem gewöhnlichen Wege der Natur abgeht, und nicht Laich oder Eyer von sich giebt, sondern gleich lebendige Fischgen gebiert; darum er auch die Aal-Mutter heisst. Er wird 15 bis 18 Zoll lang, und sieht grünlich braun aus. Er nährt sich im Meeresgrunde von Krebsbrut. Sein Fleisch ist weiss, fest, wird aber wenig geachtet, und nur von gemeinen Leuten gegessen.~~
Ad00341 02 019a/frePoissons. XIII. Vol. II. N. 16.
POISSONS MERVEILLEUX.
No. 1. La Licorne de mer. (Balistes Monoceros.)
La Licorne de mer est habitant des mers de la Chine et du Brésil. Ce poisson est de la longueur de 8 à 10 pouces, de figure comprimée des deux cotés, et si mince, q 'il aboutit par ses deux bouts dans une pointe. Il porte une corne sur la tète au dessus des yeux. Sa c uleur est grise et tachetée en brun; ses nageoires sont jaunes. Il se nourrit de vers de imr, ei sa chair n'est pas mangeable.
No. 2. La Bécasse bouclée. (Centriscus scutatus.)
Ce poisson se trouve dans la mer des Indes; il n'a que 6 à 8 pouces de longueur, et son écaille dure et lissée lui donnant l'air d'un couteau de poche fermé il fait le milieu entre les poissons et les coquilles. Sa nourriture consiste dans de la terre grasse et du frais de poisson, et il la prend uniquement par la succion. Comme il n'a prèsque point de chair, il n'est pas mangeable. Son écaille étant d'une couleur d'or aussi brillante, qu'on la croit enduite d'un vernis d'or, ce poislbn est un des plus beaux qui existent.
No. 3. Les Dragon de Mer. (Pegasus Draconis.)
Ce poisson n'a communément que 8 à 10 pouces de long; on le pêche dans la mer des Indes et il se nourrit de frais de poisson. Son écaille osseuse est de couleur verte tirant sur le bleu; ses nageoires de poitrine sont très grandes et ont l'air de deux ailes; on lui a donné le nom de Dragon à eau le de sa figure bizarre et hideuse.
No. 4. Le cheval marin. (Syngnathus Hippocampus.)
Le cheval marin, dont la figure singuliere ressemble presque à celle d'un poisson seché, se trouve principalement dans la mer Méditerranée. II est long de 8 a 10 pouces et se nourrit d'insectes aquatique;. Il a une écaille brune, cartilagineuse et couverte de petits aiguillons. Les Anciens ont connu ce poisson sous le nom de Hippocampe, et l'ont fait passer pour un remède essicace contre plusieurs maladies. Mais il est très probable que ce petit animal n'est, ni nuisible, ni salutaire, et que c'est uniquement à cause de sa figure singuliere qu'on lui a supposé des qualités aussi distinguées.
No. 5. La Perce-pierre vivipare. (Blennius viviparus.)
Ce poisson, qui habite la Mer Baltique et celle du Nord, a une grande ressemblance avec l'anguille. Il est principalement remarquable par sa manière de se propager, qui s'éloigne du chemin ordinaire de la nature; car au lieu de fraies, comme sont tous les autres poissons, il inet an inonde de petits poissons vivans II est long de 15 à 18 pouces, et sa couleur est brune tirant sur le verd. Il se nourrit au fond de la mer de frais, d'écrevisses. Sa chair est blanche et ferme, mais on en sait peu de cas, et ce n'est que des gens du commun qui la mangent.
Ad00341 02 020aAd00341 02 020a.jpgNo. 1. et 2. Der Sarluk oder Grunz-Ochse. (Bos grunniens.)~~Der Sarluk, der auch der Ziegen-Ochse oder der Büffel mit dem Pferdeschweife genannt wird, lebt allein zahm als Hausthier in Tibet. Er ist kleiner als unser gewöhnliches Hornvieh, und zeichnet sich durch seine grunzende Stimme, und durch seine langen, feinen und beynahe bis zur Erde herabhängenden Haare, so wie auch durch seinen langen dickbehaarten Schwanz vorzüglich aus. Es giebt zweyerley Gattungen davon. Die eine (No. 1.) hat Hörner, und am Leibe schwarzes Haar, allein Kopf, Schwanz, Rücken, Hals und Bauch sind weiss. Die andere Gattung (No. 2.) ist ganz schwarz und hat keine Hörner. Man versichert, dass von den feinen Schwanzhaaren der ersten Gattung die kostbaren Ostindischen Schaals gefertigt werden.~~No. 3. Die Indische Kuh. (Bos Indicus, femina.)~~Die Indische Kuh ist eine Abart vom Ostindichen Zwerg-Büffel, hat aber keinen Höcker auf dem Rucken, und an Statt der Hörner nur kleine Kolben. Sie ist übrigens eben so klein als der Zwerg-Büffel, schön lichtbraun von Farbe, und von feinen weichen Haaren.~~No. 4. Der Afrikanische Büffel. (Bos Caffer.)~~Der Afrikanische Büffel ist über 8 Fuss lang, schwärzlich von Farbe, und lebt wild in dem Innern von Afrika. Er ist nicht zu zähmen, äusserst boshaft, und so stark dass oftmals der Löwe vor ihm erliegen muss; rennt mit grosser Leichtigkeit durch das stärkste Gebüsch, überfällt oft aus einem Hinterhalte plötzlich Menschen und Thiere, wirft sie nieder, zerquetscht sie mit Hörnern und Füssen, und leckt selbst nach ihrem Tode ihnen das Fleisch zu wiederholten malen ab. Sein Fleisch ist zwar essbar, aber sehr hart.~~No. 5. Der Moschus-Ochse. (Bos moschatus.)~~Der Moschus-Ochse oder Bisam-Stier bewohnt bloss die kalten Länder im äussersten Nord-Amerika, wo er in kleinen Heerden lebt; liebt öde und felsigte Gegenden, wo er mit vieler Geschicklichkeit klettert. Er ist so gross als der Afrikansche Büffel, sieht schwarzbraun aus, hat über den ganzen Körper sehr lange feine Haare die oft bis zur Erde reichen, auf dem Rücken ein weisses Fleck; Schwanz und Füsse aber sind kurz und braunroth. Seine Hörner sind abwärts gebogen, und die Spitzen wieder in die Höhe gekrümmt, so dass sie fast wie ein Joch aussehen. Sie treten an der Wurzel hart zusammen, und sind so gross und stark, dass ein Paar oft 60 Pfund wagen. Sein Fleisch und besonders das Herz riecht sehr stark nach Moschus, wovon er auch den Nahmen hat. n Nahmen hat.~~
Ad00341 02 020a/freQuatrupèdes. XXVIII. Vol. II. N. 17.
BOEUFS DE DIFFERENTES ESPECES.
No. 1. et 2. Le Sarluk, ou le Buffle à queue de cheval. (Bos grunniens.)
Cet animal singulier ne vit que dans le Tibet, où il est domestique. Il est beaucoup plus petit que notre bétail ordinaire, et se distingue surtout par fa voix grognante, son poil sin et aussi long qu'il touche presque à terre, et par sa queue longue et extrêmement tousfue. Ces deux qualités lui ont fait donner les noms de boeus grognant et de Buffle à queue de cheval. Il y en a deux espèces différentes, dont l'une (No. 1.) a des cornes et du poil noir au corps, mais sa tête, fa queue, le dos, la poitrine et le ventre sont blancs. L'autre espèce (No. 2.) est tout à fait noire et n'a point de cornes. On allure, que les schowls précieux qu'on tire des Indes sont sous faits du poil fin des queues de la première espèce de ces animaux.
No. 3. La Vache Indienne. (Bos Indicus, femina.)
La Vache Indienne est une variété du Zébu, excepté qu'elle a des boutons noueux au lieu de cornes, et point de bolle. Au reste elle est aussi petite que le Zébu, sa couleur est d'un beau brun clair et son poil est très fin et mou.
No. 4. Le Buffle Africain. (Bos Caffer.)
Le Buffle Africain a plus de 8 pieds de long; sa couleur est noirâtre et il vit sauvage dans l'intérieur de l'Afrique. II est méchant, Indompuble et d'une telle force que souvent le lion en est vaincu. Il court avec une grande facilité à travers les brossailles les plus épaissea, surprenci souvent d'une embuscade des hommes et des bestiaux, les terrasse, les ecrasê avec les cornes et les pieds, et leur le che sa chair même après leur mort. Sa chair est mangeable, mais très dure.
No. 5. Le Boeuf musqué. (Bos moschatus.)
Le Boeuf musqué habite les régions les plus froides de l'Amérique Septentrionale, et y vit em petits troupeaux. Il se plait dans les déserls et sur les rochers, et grimpe avec une addrelse surprenante. Il est de la même grandeur que le Buffle Africain; sa couleur est d'un brun noirâtre, et tout son corps est couvert d'un poil long et très sin qui touche souvent jusqu'à terre. Sur le dos il a une tache blanche; sa queue et Tes pieds sont courts et de couleur rousse. Ses cornes sont courbées en bas et les bouts s'en rédressent en haut, ce qui leur donne l'air d'un joug; à leurs racines elles se touchent de bien près, et sont si grosses et sortes, qu'une seule paire en pése souvent plus de 60 livres. La chair de cet animal et surtout son coeur sent très fort de Musc, et c'est aussi à cause de cette odeur qu'on lui a donné son nom.
Ad00341 02 021aAd00341 02 021a.jpgDie Hay-Fische sind die schrecklichsten Raubthiere der Meere, und eben so fürchterlich als auf dem Lande der Tiger, der Löwe und die Hyäne. Wir treffen die Hayen fast in allen Meeren, vorzüglich aber im südlichen und nördlichen Oceane, an. Sie folgen immer den Schiffen nach, um die todten Körper, und was sonst aus den Schiffen über Bord geworfen wird, aufzufangen und zu fressen. Auch den Menschen werden sie beym Einziehen der Netze, oder wenn Einer ins Wasser fallt, höchst gefährlich, und man findet fast in allen Reisebeschreibungen Nachrichten von Unglückfällen, welche diese Raubthiere anrichten. Die Hayen haben meistentheils an Statt der Schuppen zarte Stacheln auf ihrer Haut, welche bey Nacht leuchten. Sie haben ein hartes, übelriechendes Fleisch, welches man nicht essen kann; man fängt sie aber mit grossen Angelhaken, - welche an eisernen Ketten liegen, weil sie sonst ein Seil leicht zerbeissen würden - vorzüglich um ihrer Haut und grossen Lebern willen. Die Haut brauchen unsre Künstler zum Poliren, und aus den Lebern, die oft ungeheuer gross sind, wird eine sehr gute Art von Fisch-Thran gesotten. Eine Hayen Leber giebt gewöhnlich zwey bis drey Tonnen Thran. Es giebt mehrere Arten von Hayen, die meistens sehr schön gezeichnet sind. Die grösste und fürchterlichste Gattung davon, den Menschen-Fresser, haben wir schon im I. Bande auf Taf. 49 des Bilderbuchs kennen gelernet; und jetzt wollen wir auch noch die andern Arten kennen lernen.~~No. 1. Der Dornhay. (Squalus Acanthias.)~~Der Körper ist rundlich, braunroth und grünlich von Farbe. Auf dem Rücken hat er zwei grosse Stacheln, davon er der Dornhay heisst.~~No. 2. Der blaue Hay. (Squalus glaucus.)~~Rücken und Flossen sind schön blau, der Bauch braun und weiss.~~No. 3. Der getiegerte Hay. (Squalus Canicula.)~~Die Haut ist grauroth, der Rücken braun, und die schwarzbraunen Tiegerflecken geben ihm ein überaus schönes Ansehen.~~No. 4. Der bandirte Hay. (Squalus fasciatus.)~~Die Grundfarbe seines Körpers ist dunkelgrün, der Rücken braun, und diese Farben werden von weissen, in die Quere laufenden Banden, welche schwarz punctirt sind, unterbrochen. Er lebt in Ostindien.~~No. 5. Der klein gefleckte Hay. (Squalus Catulus.)~~Seine Grundfarbe ist röthlich weiss, und über den ganzen Leib sind lichtbraune Flecken gestreut. Seine Flossen sind blosse Fleisch-Lappen. Er lebt in allen Meeren.~~
Ad00341 02 021a/frePoissons XIV. Vol. II. No. 18.
REQUINS DE DIFFERENTES ESPECES.
Les Requins sont les poissons les plus redoutables et les plus voraces; ils sont aussi terribles dans les mers, que le tigre, le lion et l'hyène le sont sur la terre. Ou trouve cet animal dans presque toutes les mers, mais surtout dans la mer pacifique et dans celle du Nord. Ils sui vent toujours les vaiiïeaux pour happer et dévorer les cadavres et tout ce qui en est jette sur bord. Les hommes eu lâchant les filets et en les retirant, doivent être très fort sur leurs gardes pour ne pas devenir la proie de ces monstres, et quand quelqu'un a le malheur de tomber dans la mer, il court le plus grand risque d'être avalé par les Requins. Dans toutes les descriptions de voyage sur mer, ou trouve des exemples srequens de malheurs causés par ces poissons.
Presque toutes les Espèces de Requins n'ont point d'écaillés, mais à leur place elles sont revêtues d'une peau très dure et munie de piquans qui éclairent dans l'obscurité. On ne peut pas manger leur chair, car elle est dure, coriace et de rnauvaise odeur; mais cela n'empêche, qu'on ne prenne ce poilîon très fréquemment, parce que pluheurs Artisans sont usage cle sa peau en remployant pour couvrir des étuis ou pour polir le bois et même le fer, et que. de son soie on tire par la voie de l'ébulition une excellente huile (thran)qu'on garde dans de petites barriques. Ces foies sont d'une grosseur si énorme, qu'on tire ordinairement d'un seul deux ou trois barriques d'huile. On prend ce poisson avec un gros hameçon garni d'une pièce de lard et attaché à une bonne chaîne de fer; car la corde la plus forte ne resisteroit pas aux dents aigues du Requin.
Toutes les diferentes espèces de ces animaux sont fort joliment colorées. La plus grande d'entre elles et la plus redoutable est le Grand Requin, que les Allemands appellent le Mangeur d'hommes, et dont nous avons déjà donné la description Vol I. T. 49 de ce Portefeuille. Nous en ferons maintenant connoitre les autres espèces.
No. 1. L'Aguillat. (Squalus Acanthias.)
Le Corps de ce poisson est rondelet, et d'une couleur brune cendrée. Son dos est garni de deux aiguillons longs et pointus, dont il a tiré son nom.
No. 2. Le Cagnot bleu. (Squalus glaucus.)
Son dos et ses nageoires sont d'un bleu obscure j et son ventre est blanc et brun.
No. 3. La Roussette tigrée. (Squalus Canicula.)
La peau en est rougeàtre tirant sur le gris, le dos est brun, et tout le corps est marqué comme le tigre de petites taches brunes à ce qui rend ce poisson très beau.
No. 4. Le Réquin rayé. (Squalus fasciatus.)
La couleur principale de son corps est un gris foncé, et le dos est brun; mais ces couleurs sont transversalement entrecoupées par des rayes blanches marquettées de points noirs. Il vit dans les Indes.
No. 5. La Roussette. (Squalus Catulus.)
La couleur principale de ce poisson est blanche, tirant sur le rouge, et tout son corps est parsemé de taches brunes. Ses nageoires ne sont que deux lambeux de chair. On le trouve dans toutes les mers.
Ad00341 02 022aAd00341 02 022a.jpgDie Antilopen und Gazellen sind ein schönes Thier-Geschlecht, das in dem gebirgigten Asien und Afrika lebt, sehr viele Gattungen hat, davon man die grösseren, welche an die Hirsche und Ochsen gränzen, Antilopen, und die kleineren, welche den Ziegen und Rehen näher kommen, Gazellen nennt, zu denen auch die Gemse gehört, welches die einzige Gattung davon ist, die in Europa auf den Alpen der Schweiz, Tyrol und Savoyen lebt. Ich will auf diesem Blatte 6 Antilopen von der grösseren Art vorstellen.~~No. 1. Der Empophos. (Antilope Oreas.)~~Der Empophos, oder auch das Elenn vom Cap, ist 5 bis 8 Fuss hoch, blaugrau von Farbe, und wohnt in Ostindien, Congo und Afrika, in gebirgigten Gegenden. Es hat 2 Fuss lange gerade und bis zur Mitte gedrehte Hörner, auch an der Stirn und Brust einen Haarschopf. Sein Fleisch ist wohlschmeckend, und aus den Hörnern machen sich die Hottentotten Tobacks-Pfeifen.~~No. 2. Der Biggel. (Antilope Tragocamelus.)~~Der Biggel, oder Kameel-Bock, wohnt in Bengalen und der Barbarey, ist 5 Fuss hoch, blaugrau von Farbe und am Kopfe schwarz; hat vorwärts gekrümmte kurze Hörner, einen Pferdekopf, Kameelhals, kurze Mähnen, einen Buckel auf dem Rücken, und einen Ochsen-Schwanz. Er lebt wild, gleichfalls in Gebirgen.~~No. 3. Der Nylgau. (Antilope picta.)~~Der Nilgau, oder die weissfüssige Antilope, lebt wild in Bengalen, ist 4 1/2 Fuss hoch, hat kurze Ochsen-Hörner, und gleicht auch einem Stier am meisten. Er ist dunkelgrau von Farbe, hat an der Kehle, Brust und über den Klauen weisse Flecken, so wie auch einen schwarzen Schopf am Halse.~~No. 4. Der Kudu. (Antilope Strepsiceros.)~~Der Kudu, oder das Condoma, bewohnt das Land der Caffern im südlichen Afrika, gleicht an Grösse, Gestalt und Farbe dem Hirsche, hat 1 1/2 Ellen lange, spiralförmig gewundene Hörner, welche zwey scharfe Kanten haben, und oberhalb runzlich sind. Er hat am Kopfe so wie über den Rücken und die Seiten verschiedene weisse Striche, einen Eselsschwanz und am Halse eine kurze Mähne. Er lebt gleichfalls in Gebirgen, und sein Fleisch ist wohlschmeckend.~~No. 5. Der Bubal. (Antilope Bubalis.)~~Der Bubal wohnt in der Barbarey, und hat die Grösse und Farbe eines Hirsches, jedoch auf der Stirn und an den Füssen schwarze Flecken. Seine schwarzen runzlichen Hörner sind erst vor und dann rückwärts gebogen. Seiner Gestalt nach hält er das Mittel zwischen einem Hirsche und jungen Stiere. Er hat ein zartes aber trocknes Fleisch.~~No. 6. Der Gnou. (Antilope Gnou.)~~Der Gnou hat den Leib eines mittelmässigen Pferdes, schlancke Hirschläufe und einen Ochsenkopf. Er ist 6 1/2 Fuss lang und 4 Fuss hoch, hat 19 Zoll lange vorwärts stehende aber rückwärts gebogene Hörner, eine dicke weisse Mähne am Nacken und Halse, so wie auch einen weissen Pferde-Schweif. Er ist von Farbe schwarzbraun, und hat um die Augen einen strahlichten Stern von hellerer Farbe. Der Gnou bewohnt das südliche Afrika, ist wild, unbändig, und sehr stössig; daher er auch nicht leicht zu zähmen ist.~~
Ad00341 02 022a/freQuatrupèdes. XXIX. Vol. II. N. 19.
ANTILOPES ET GAZELLES.
L' Antilope est un très joli quairupède, qui se trouve dans les montagnes de l'Asie et de l'Afrique. Il y en a de plusieurs espèces, qui ont des différences entre elles. Ceux qui pour la grandeur tiennent le milieu entre les cerfs et les boeufs, sont nommés Antilopes, et les plus petits, qui approchent du chevreuil pour la taille et pour la figure, s'appellent Gazelles. Dans le genre de ces dernières appartient aussi le Chamois', il en est la seule espèce qui vit en Europe sur les Alpes de la Suisse, du Tirol et de la Savoie. Je représenterai sur cette feuilie les six espèces d'Antilopes les plus grandes.
No. 1. L'Empophos, ou l'Antilope grimme. (Antilope Oreas.)
L'Antilope grinnne ou l'Elan du Cap, est de la hauteur de 5 jusqu'à 8 pieds et vit dans les pays montagneux des Indes, du Congo et de l'Afrique. Sa couleur est griseàtre tirant sur le bleu, ses cornes sont longues île deux pieds, toutes droites et contournées jusqu'au milieu; sur le front et la poitrine il a un bouquet de poil bien fourni. Sa chair est d'un excellent goût, et les Hottentots sont de ses cornes des pipes à tabac.
No. 2. L'Antilope Drago-camelus. (Antilope Tragocamelus.)
Cette espèce d'Antilopes, qui fe trouve dans la Bengale et la Barbarie, est haute de 5 pieds, sa couleur est d'un gris bleuâtre et sa tête est noire. Les cornes de cet animal sont courtes et recourbées vers le front; sa tète ressemble à celle du cheval, sou cou à celui du chameau et sa queue à celle du boeus. Sa crinière est courte, et il a une bosse sur le dos. 11 vit sauvage dans les montagnes.
No. 3. Le Condous. (Antilope picta.)
Le Condoue habite la Bengale et vit dans l'état sauvage. Il est haut de 4 1/2 pieds, ses cornes sont courtes et ressemblent à celles du boeuf, duquel en général il approche beaucoup par la figure. Sa couleur est d'un gris, sonce, il a des taches blanches sur la gorge, la poitrine et au dessus des ongles, et au cou il porte un bouquet de poil noir.
No. 4. Le Condoma ou l'Antilope strepsiceros. (Antilope Strepsiceros.)
Cet animal habite le pays des Cassres dans l'Afrique méridionale, et ressemble au cerf pour la grandeur, la figure et la couleur. Il a des cornes roulée. -, en spirale et longues d' 1 1/2 aunes, garnies de deux arêtes tranchantes et ridées dans la partie inférieure. Sa tète ainsi que son dös et ses unes sont marquetés de plulieurs rayes blanches; sa queue ressemble à celle de làue, et à son cou il a, une crinière courte. Il vit également dans les montagnes, et sa chair est très bonne à manger.
No. 5. Le Bubale. (Antilope Bubalis.)
Le Bubale vit dans la Barbarie, et sa hauteur ainsi que sa couleur sont celles du cers, excepté qu'il a des taches noires aux pieds. Ses cornes noires et ridées sont courbées vers le front, et contournées vers le dos à leurs bouts. Il tient par sa forme le milieu entre le cerf et un jeune boeuf, et sa chair est très tendre mais lèche.
No. 6. L'Antilope Gnou. (Antilope Gnou.)
Cet animal a le corps d'un cheval de moyenne taille, les pieds déliés du cerf et une tète de boeus. Il est long de 6 1/2 pieds et haut de 4 pieds; ses cornes ont la longueur de 19 pouces, et sont recourbées par le bout. Il a une crinière blanche, très, toussue au cou et sur la nuque, ainsi qu'une queue blanche qui ressemble parfaitement à celle du cheval. Sa couleur est d un brun foncé, et autour des yeux il a une étoile rayonnante d'une couleur plus claire. Cette espèce d'Antilopes habite l'Afrique méridionale, est sauvage, très niechant et s'accoutume dissicilement à la domesticité.
Ad00341 02 023aAd00341 02 023a.jpgUnter Pflanzen und Kräutern, welche Menschen und Thieren theils zur Nahrung theils als Arzney dienen, giebt es auch verschiedene Giftpflanzen, deren Genuss den Tod unausbleiblich zur Folge hat. Auch Teutschland hat deren mehrere, welche durch ihre grosse Aehnlichkeit mit unsern Küchenkräutern und Gemüsen, sich unter dieselben mischen, und es vergeht schwerlich ein Jahr, wo nicht in ieder Stadt und auf dem Lande einige Hausfamilien, oder einzelne Personen, am meisten aber Kinder, durch Versehen oder Nichtkennen der einheimischen Giftpflanzen ein klägliches Schlachtopfer des Todes, oder fürchterlicher Krankheiten werden. Um also Kinder, und jedermann der sich unterrichten will, mit diesen gefährlichen Gegenständen, die uns so nahe liegen, und augenblicklich aufstossen können, bekannt zu machen, und sie zu warnen, werde ich die wichtigsten Giftpflanzen hier abgebildet liefern.~~Ich fange mit den 3 Sorten des Schierlings, als des gefährlichsten Feindes unsrer Küchen, an, weil seine Blätter, sonderlich No. 2. dem Kraute der Petersilie überaus gleichen, und er sich häufig in den Gärten unter dieselbe mischet.~~No. 1. Der kleine Schierling. (Aethusa Cynapium.)~~Der kleine Schierling (der auch Hunds-Petersilie heisst) wächst wild in den Gärten als Unkraut auf gebautem Lande. Seine Wurzel ist etwa Fingers dick, einer Spanne lang, weiss und stinkend. Der Stengel ist sehr schwach, nicht über 2 Fuss hoch. Seine Blätter sind der Petersilie überaus ähnlich, doch oben dunkler grün, und auf der untern Seite mehr weiss, und beynahe glänzend. Er blühet weiss. Die ganze Pflanze ist ein Gift, welches innerlich genossen, betäubende, und sehr heftige Wirkungen, blaue Geschwulst des Leibes, entsetzliche Bauchschmerzen, und sehr oft den Tod hervorbringt.~~No 2. Der gefleckte Schierling. (Conium maculatam.)~~Diese Giftpflanze (welche am häufigsten von Köchen und Gemüssweibern mit Körbel, Petersilie und Pastinak verwechselt wird) wächse wild auf Gartenländern, gebauten und ungebauten Feldern, Wiesen an Strassen und Gräben. Seine Wurzel ist beynahe so dick als eine Pastinak-Wurzel, runzlich, zaserigt gelbweiss, und riecht wie die Pastinakwurzel. Der Stengel wird 3 bis 4 Fuss hoch, 1 Zoll dick, ist glatt, rund, inwendig hohl und knotig, und von unten hinauf roth und stark mit blutrothen Flecken besprengt, welches sein Hauptkennzeichen ist. Die Blätter, welche der grossen Petersilie sehr gleichen, und wie Pastinacken riechen, haben gleichfalls rothgefleckte Stiele, und sehen oberhalb glänzend schwarzgrün. Er blüht im Julius und August weiss, und ist der wahre Schierling der Alten, mit welchem sie ihre Staatsverbrecher hinrichteten. In den Händen erfahrner Aerzte ist er jetzt ein sehr kräftig wirkendes Arzneymittel geworden.~~No. 3. Der Wasser-Schierling. (Cicuta virosa.)~~Diese Giftpflanze vom ersten Range in Europa, wächst an Wasser-Gräben, Sümpfen und wässerigen Wiesen. Ihr Stengel fig. 3.a. ist über 4 Fuss hoch, dunkelgrün, gefurcht, und von unten herauf fast 2 Zoll, inwendig hohl und weiss. (fig.3.b.) Die Blätter sind sehr ausgebreitet. Sie blühet im Julius und August weiss. Ihr meister Gift liegt in der Wurzel, welche sehr gross im Frühlinge und Sommer rund und knolligt fig. 3.c. beynahe wie Sellerie, im Herbst aber lang fast wie Pastinaken ist, und deshalb oft von gemeinen Landleuten mit wilden Sellerie und Pastinacken verwechselt, und unglücklicherweise gegessen wird. Die Wurzeln sind innerhalb weissgelb, und haben, wenn man sie durchschneidet, viele Höhlungen, wie fig. 3.d. zeigt, und sind daran vorzüglich kenntlich.~~
Ad00341 02 023a/frePflanzen. XXVII. B. II. No. 20.
TEUTSCHE GIFT-PFLANZEN.
Unter Pflanzen und Kräutern, welche Menschen und Thieren theils zur Nahrung theils als Arzney dienen, giebt es auch verschiedene Giftpflanzen, deren Genuss den Tod unausbleiblich zur Folge hat. Auch Teutschland hat deren mehrere, welche durch ihre grosse Aehnlichkeit mit unsern Küchenkräutern und Gemüsen, sich unter dieselben mischen, und es vergeht schwerlich ein Jahr, wo nicht in ieder Stadt und auf dem Lande einige Hausfamilien, oder einzelne Personen, am meisten aber Kinder, durch Versehen oder Nichtkennen der einheimischen Giftpflanzen ein klägliches Schlachtopfer des Todes, oder fürchterlicher Krankheiten werden. Um also Kinder, und jedermann der sich unterrichten will, mit diesen gefährlichen Gegenständen, die uns so nahe liegen, und augenblicklich aufstossen können, bekannt zu machen, und sie zu warnen, werde ich die wichtigsten Giftpflanzen hier abgebildet liefern.
Ich fange mit den 3 Sorten des Schierlings, als des gefährlichsten Feindes unsrer Küchen, an, weil seine Blätter, sonderlich No. 2. dem Kraute der Petersilie überaus gleichen, und er sich häufig in den Gärten unter dieselbe mischet.
No. 1. Der kleine Schierling. (Aethusa Cynapium.)
Der kleine Schierling (der auch Hunds-Petersilie heisst) wächst wild in den Gärten als Unkraut auf gebautem Lande. Seine Wurzel ist etwa Fingers dick, einer Spanne lang, weiss und stinkend. Der Stengel ist sehr schwach, nicht über 2 Fuss hoch. Seine Blätter sind der Petersilie überaus ähnlich, doch oben dunkler grün, und auf der untern Seite mehr weiss, und beynahe glänzend. Er blühet weiss. Die ganze Pflanze ist ein Gift, welches innerlich genossen, betäubende, und sehr heftige Wirkungen, blaue Geschwulst des Leibes, entsetzliche Bauchschmerzen, und sehr oft den Tod hervorbringt.
No 2. Der gefleckte Schierling. (Conium maculatam.)
Diese Giftpflanze (welche am häufigsten von Köchen und Gemüssweibern mit Körbel, Petersilie und Pastinak verwechselt wird) wächse wild auf Gartenländern, gebauten und ungebauten Feldern, Wiesen an Strassen und Gräben. Seine Wurzel ist beynahe so dick als eine Pastinak-Wurzel, runzlich, zaserigt gelbweiss, und riecht wie die Pastinakwurzel. Der Stengel wird 3 bis 4 Fuss hoch, 1 Zoll dick, ist glatt, rund, inwendig hohl und knotig, und von unten hinauf roth und stark mit blutrothen Flecken besprengt, welches sein Hauptkennzeichen ist. Die Blätter, welche der grossen Petersilie sehr gleichen, und wie Pastinacken riechen, haben gleichfalls rothgefleckte Stiele, und sehen oberhalb glänzend schwarzgrün. Er blüht im Julius und August weiss, und ist der wahre Schierling der Alten, mit welchem sie ihre Staatsverbrecher hinrichteten. In den Händen erfahrner Aerzte ist er jetzt ein sehr kräftig wirkendes Arzneymittel geworden.
No. 3. Der Wasser-Schierling. (Cicuta virosa.)
Diese Giftpflanze vom ersten Range in Europa, wächst an Wasser-Gräben, Sümpfen und wässerigen Wiesen. Ihr Stengel fig. 3. a. ist über 4 Fuss hoch, dunkelgrün, gefurcht, und von unten herauf fast 2 Zoll, inwendig hohl und weiss. (fig. 3. b.) Die Blätter sind sehr ausgebreitet. Sie blühet im Julius und August weiss. Ihr meister Gift liegt in der Wurzel, welche sehr gross im Frühlinge und Sommer rund und knolligt fig. 3. c. beynahe wie Sellerie, im Herbst aber lang fast wie Pastinaken ist, und deshalb oft von gemeinen Landleuten mit wilden Sellerie und Pastinacken verwechselt, und unglücklicherweise gegessen wird. Die Wurzeln sind innerhalb weissgelb, und haben, wenn man sie durchschneidet, viele Höhlungen, wie fig. 3. d. zeigt, und sind daran vorzüglich kenntlich.
Ad00341 02 024aAd00341 02 024a.jpgWir kennen schon die grösste Gattung der Antilopen, welche sich dem Ochsen nähert, aus Taf. 19. des vorigen Hefts. Gegenwärtige Tafel zeigt 6 Arten von mittler Größe, welche ihrer Gestalt nach an die Hirsche und Rehe gränzen, und die man bald Antilopen bald Gazellen nennt, und deren Fleisch als Wildpret essbar ist.~~No. 1. Der Nagor. (Antilope redunca.)~~Der Nagor wohnt in Senegal, ist 4 Fuss lang und 2 Fuss 3 Zoll hoch, ein schönes, schlankes Thier, hat vorwärts gebogene schwarze, kurze Hörner, und beynahe die Gestalt und Farbe von einem Rehe.~~No. 2. Der Basan. (Antilope Oryx.)~~Der Pasan hat die Grösse eines Damhirsches, gerade aufrecht stehende, etwa 2 Fuss lange und von unten hinauf geringelte Hörner. Er ist grau von Farbe, am Kopfe und Bauche aber schwarz und weiss gefleckt; die Beine aber sind ganz weiss. Er wohnt in ganz Sud-Afrika und Asien, und ist eins der schönsten Thiere seiner Art.~~No. 3. Der Guib. (Antilope scripta.)~~Der Guib wohnt ebenfalls in Senegal, ist so gross, als der Pasan, oder als ein Damhirsch, und hat kurze gewundene und rückwärts stehende Hörner. Er ist von Farbe kastanienbraun, und am Leibe mit breiten, weissen, einander durchkreuzenden Streifen so sonderbar gezeichnet, dass es nicht anders aussieht, als hätte das Thier ein weisses Pferde-Geschirr auf sich liegen.~~No. 4. Die Hirsch-Ziege, oder Bezoar-Antilope. (Antilope cervicapra.)~~Diese Antilope ist besonders desswegen merkwürdig, weil man in ihrem Magen den sonst als Arzney berühmten orientalischen Bezoar findet, welches eine grünliche, langrunde Kugel ist, welche wahrscheinlich von Kräutern, die diess Thier frisst, entsteht. Diese Antilope lebt fast in ganz Afrika und Ostindien, ist so gross als ein Damhirsch, auf dem Rücken und Seiten rothbraun, an der Brust und am Bauche aber weiss, und hat schön gewundene und geringelte Hörner.~~No. 5. Die Kropf-Gazelle. (Antilope gutturosa.)~~Diese Gazelle ist von der Grösse eines Rehs, dem sie auch an Gestalt gleicht; ausser dass sie einen beträchtlichen Kropf hat, und rothgelb von Farbe ist. Sie hat etwa 10 Zoll lange, hinterwärts liegende, runzlichte Hörner. Ihr Vaterland ist China und Tibet, wo sie in Heerden von 1000 bis 2000 Stükken in den Wüsten zusammen lebt. Sie läuft und springt ausserordentlich stark, lässt sich aber zahm machen.~~No. 6. Die Saiga. (Antilope Saiga.)~~Die Saiga ist von der Grösse der vorigen Gazelle, lebt in der Gegend der Carpathischen und Caucasischen Gebirge, und in den südlichen Provinzen von Russland. Sie ist rothgrau von Farbe, und hat etwa 11 Zoll lange, doppelt gegen einander gebogene und geringelte Hörner. Manche unter diesen Thieren haben drey Hörner, manche auch gar nur Ein Horn, woraus sich dann wohl die Sage wegen des Einhorns der Alten erklären liesse.~~
Ad00341 02 024a/freQuadrupèdes XXX. T. II. No. 21.
ANTILOPES ET GAZELLES.
Nous connoissons déjà, de la Table 19 du Cahier précédent, l'espèce la plus grande des Antilopes, cuï s'approche dn Boeuf. Sur la Table ci-jointe lions en voyons six autres espèces de moyenne grandeur, qui ressemblent par la forme aux cerfs et aux chevreuils, et qu'on nomme tantôt Antilopes et tantôt Gazelles. Leur chair est aussi bonne à. manger, que celle du gibier.
No. 1. Le Nagor. (Antilope redunca.)
Le Nagor habite aux bords du Sénégal; sa longueur est de 4 pieds et sa hauteur de 3 pieds, 3 pouces. Il est très beau et d'une taille déliée et élégante; ses cornes sont courbées en avant, noires et petites; il vessemble aux chevreuils par la couleur et presque par toute la figure.
No. 2. Le Pasan. (Antilope Oryx.)
Le Pasan a la grandeur d'un Daim; ses cornes sont toutes droites, longues de 2 pieds et roulées d'en bas. Sa couleur est grise, mais à la tète et au ventre il a des taches noires et blanches, et ses jambes sont entièrement blanches. On le trouve dans toute l'Afrique méridionale et dans l'Asie, et il. sait une. des. plus belles, espèces d'Antilopes.
No. 3. Le Guib. (Antilope scripta.)
Le Guib habite également aux bords du Sénégal;il est de la même grandeur que le Pasan,. et ses cornes sont petites, contournées et courbées en arrière. Il eït de couleur châtaigne, et son corps est si smgnlièrement marqué de rayes blanches, larges et qui fe croîsent entre elles, que ranimai a parfaitement l'air d'être, couvert d'un har"nis blanc.
No. 4. L'Antilope proprement dite. (Antilope cervicapra.)
Cette espèce d'Antilopes est principalement remarquable par ce qu'on trouve dans son tstomac le Uezoard oriental, sameux anciennement comme une drogue médicinale, qui est une boule grisâtre, de forme ovale et qui provient vraiseiublablement des herbes, dont cet animal sait sà nourriture. Cette Antilope vit presque dans toute l'Asrique et dans les Indes Orientales. Sa grandeur est celle du daim;, ses cornes sont joliment roulées et contournées, et sa couleur est d'un brun rongeâtre sur le dos et aux cotés, mais blanche sur la poitrine et au ventre.
No. 5. La Gazelle à goître. (Antilope gutturosa.)
Cette Gazelle est de la grandeur d'un chevreuil; auquel elle rejsemble aussi par la forme, excepté qu'elle a un goitre considérable et que sa couleur est moins fauve que jaunâtre. Ses cornes sont longues de dix pouces, ridées et recourbées en arrière. Sa patrie est la Chine et le Tibet, où elle vit en troupeaux de 1000 jusqu'à 2000 pièces dans les déserts. Elle est très légère à la course et saute extrêmement vite; mais cependant elle se laisse apprivoiser.
No. 6. Le Saiga. (Antilope Saiga.)
Le Saïga est de la grandeur de la Gazelle précédente; on la trouve aux environs du Mont Caucase et dans les provinces méridionales de la Russie. Sa couleur est d'un gris rougeàtre; ses, cornes sont longues d'à peu près 11 pouces, contournées et courbées Tune vers l'autre. Il y en a de ces animaux, qui ont 3 cornes, d'autres au contraire n'en ont qu'une; ce qui pourroit peutêtre résoudre le problème par rapport à la Licorne des Anciens.
Ad00341 02 025aAd00341 02 025a.jpgDie dritte und kleinste Gattung der Antilopen, welche sich den Rehen und Ziegen am meisten nähert, pflegt man insgemein nur Gazellen zu nennen. Es sind aber schöne, leichte und zierliche Thiere, unter welche auch unsre Gemse mit gehöret.~~No. 1. Die Gemse. (Antilope rupicapra.)~~Die Gemse lebt nur auf den höchsten Gebirgsketten von Europa und Asien, nemlich auf den Alpen, Carpathen, Pyrenäen, Apenninen; so wie auf dem Caucasus und Taurus. Sie ist rothbraun von Farbe, hat die Grösse eines Ziegenbocks, und kurze, aufrecht stehende und hakenförmige, schwarze Hörner. Sie lebt in kleinen Heerden auf den Steinfelsen, hat ein scharfes Gesicht, Geruch und Gehör, ist aber sehr furchtsam, und springt daher leicht und sehr sicher von Klippe zu Klippe über die tiefsten Abgründe hinweg, so dass ihre Jagd ausserordentlich schwer und gefährlich ist. Ihr Fleisch ist sehr wohlschmeckend, und ihr Fell geschmeidig und dauerhaft.~~No. 2. Die gemeine Gazelle. (Antilope Dorcas.)~~Die gemeine oder Arabische Gazelle ist nur halb so gross als ein Damhirsch, braunroth, am Halse lichtgrau, am Bauche weiss, hat kurze, geringelte und hinterwärts liegende Hörner. Sie bewohnt die Barbarey, Aegypten, Syrien und Arabien. Sie ist ein so überaus schönes, schlankes und zierliches Thierchen, dass sie sowohl im Hohenliede Salomo's, als auch bey andern orientalischen Dichtern, gewöhnlich das Bild ist, womit schöne Mädchen verglichen werden.~~No. 3. Die Korinne. (Antilope Corinna.)~~Die Korinne hat die Grösse und Gestalt eines Rehs, die Farbe und Zeichnung von der gemeinen Gazelle, und kleine, dünne, aufwärts stehende und gegen einander gebogene Hörner. Sie wohnt am Senegal und in Bengalen.~~No. 4. Der Kevell. (Antilope Kevella.)~~Der Kevell ist von der Grösse eines kleinen Rehes, und hat an Gestalt, Farbe und Hörnern mit der gemeinen Gazelle sehr viel Aehnlichkeit, nur einen noch zierlichern Kopf und noch schönere Augen. Er wohnt in Süd-Afrika.~~No. 5. Der Klippspringer. (Antilope Oreotragus.)~~Der Klippspringer ist ein wenig grösser, als ein Reh, dem er auch an Gestalt ziemlich gleicht. Er hat kurze, gerade in die Höhe stehende, sehr spitzige Hörner, ist von Farbe grünlichgrau und auf dem Rücken braun. Er bewohnt das Vorgebirge der guten Hoffnung.~~No. 6. Der Nanguer. (Antilope Dama.)~~Der Nanguer wohnt in Senegal, ist beynahe so gross, als ein Damhirsch, und hat schwarze, vorwärts gebogene Hörner. Diese Gazelle ist überaus schön gezeichnet, denn sie ist ganz weiss, und sieht aus, als wenn sie vom Kopfe herab über den Rücken eine rothbraune Decke hätte, welche zweymal am Halse und vor der Brust zugeknöpft wäre.~~
Ad00341 02 025a/freQuadrupèdes XXXI. T. II. No. 22.
ANTILOPES ET GAZELLES.
Cette troisième espèce d'Antilopes est la plus petite, et ressemble le plus aux chevreuils et aux. chèvres; on lui donne communément le nom général de Gazelles. Ce sont des très jolis quadrupèdes, d'une taille fine et des plus légers à la courte. On doit compter. aussi nos Chamois dans cette espèce.
Fig. 1. Le Chamois. (Antilope rupicapra.)
Le Chamois ne vit que sur les montagnes les plus élevées de l'Europe et de l'Alie; on le trouve sur les Alpes, les Carpatlies, les Pyrénées, l'Apennin, le {Jaucase et le mont Taurus. Sa couleur élit d'un brun rouge, sa grandeur est celle d'un bouc, et ses cornes petites, noires et crochues se tiennent toutes droites sur le front. Il vit en petits troupeaux sur des rochers escarpés, et a la vue., l'odorat et l'ouie très sins. Mais par contre il est extrêmement peureux, et quand ses sens subtils lui sont appercevoir quelque danger, il saute avec la plus grande légèreté et sans jamais manquer de rochers à rochers, et par dessus les abîmes les plus profonds; ce qui rend sa chasse très difficile et dangereuse. Sa chair est d'un excellent goût, et sa peau est souple et très durable.
Fig. 2. La Gazelle ordinaire. (Antilope Dorcas.)
La Gazelle ordinaire ou Arabe, est seulement de la moitié aussi grande qu'un daim; elle est de couleur sauve, son cou est d'un gris clair, et souventre est blanc. Ses cornes sont petites, contournées et recourbées sur le dos. Elle habite la Barbarie, l'Egypte, la Syrie, et l'Arabie. Elle est d'une telle beauté et sa figure est si déliée et élégante que non seulement Saîomon dans son Cantique, mais aussi plusieurs autres poctes de l'Orient l'ont jugé digne d'être le symbple d'une belle fille.
Fig. 3. La Corinne. (Antilope Corinna.)
La Corinne a la grandeur et la figure d'ua chevreuil, la couleur et le desïiu de la gazelle orrinaire et des petites cornes minces, qui se rapprochent par le bout. Oa la trouve aux bords du Sénégal et dans le Bengale.
Fig. 4. Le Kevel. (Antilope Kevella.)
Le Kevel est de la grandeur d'un clieveeaa, et ressemble beaucoup à la gazelle ordinaire, tant parla couleur que par la figure et la construction de ses cornes; sa tète cependant est encore plus élégante que celle de ce dernier animal, et ses yeux plus beaux. Il vit dans l'Afrique méridionale.
Fig. 5. Le Sauteur de rocs. (Antilope Oreotragus.)
Il est un peu plus grand qu'un chevreuil et lui ressemble aussi par la forme. Il a des petites cornes droites et très pointues. Sa. couleur est d'un verd grisâtre et brun sur le dos. Il se trouve au Cap de bonne Espérance.
Fig. 6. Le Nanguer. (Antilope Dama.)
Le Nanguer vit aussi aux bords du Sénégal, a presque la. grandeur 'd'un daim et des cornes noires, courbées vers le front. Cette Gazelle est supérieurement bien marquée; elle est blanche de couleur, et a sair d'être garnie depuis la tête jusque par dessus tout le dos d'une couverture d'un brun rougeâtre, qui, à deux endroits, au com et à la poitrine, semble être fermée par des noeuds.
Ad00341 02 026aAd00341 02 026a.jpgZu den fürchterlichsten Raubthieren der Meere, den Hay-Fischen, welche wir auf Taf. 18 des Bilderbuchs kennen gelernt haben, gehören auch noch folgende Arten.~~Fig. 1. Das Seeschwein. (Squalus Centrina.)~~Dieser Hay-Fisch ist dreyeckig, nemlich am Rücken scharf und breit am Bauche, und von Farbe oben braun und unten weisslich. Er ist von 3 bis 6 Fuss lang, lebt im Mittelländischen Meere in der hohen See, und nährt sich, wie alle Haye, vom Raube. Sein Fleisch ist hart und ungeniessbar und bloss seine Leber und Speckhaut werden zu Thrane genutzt.~~Fig. 2. Der Meerengel. (Squalus Squatina.)~~Der Meer-Engel hat einen fast breit gedrückten Körper, eine monströse Gestalt, und macht den Uebergang von den Hayen zu den Rochen. Der flache Kopf bildet einen runden Teller, und ist breiter als der Leib. Er lebt in der Nord-See und im mittelländischen Meere, liegt immer im Grunde, und nährt sich vorzüglich von Schollen und Rochen. Seine Länge ist vorzüglich 6 bis 8 Fuss, und er wird gewöhnlich mit einem Stücke Fleisch am Angelhaaken gefangen. Von seiner scharfen Haut verfertigen die Türken den schönsten Schagrin, welcher zum Ueberziehen der Taschen-Uhrgehäuse gebraucht wird. Sein Fleisch ist geniesbar, aber hart und schlecht.~~Fig. 3. Die Meersau. (Squalus Galeus.)~~Dieser Hay lebt auch im Mittelländischen Meere, ist von gleicher Grösse mit dem vorigen, nur sein Körper gestreckt und rund. Er lebt in Gesellschaft mit mehreren seines gleichen zusammen, und ist so gefrässig, dass er sogar Stücken Holz verschlingt, wenn man sie mit Fette beschmiert.~~Fig. 4. Der Seeteufel. (Lophius piscatorius.)~~Der Seeteufel, welcher fast in allen Meeren lebt, gehört zwar nicht mit zu den Hay-Fischen, ist aber theils wegen seiner scheusslichen Gestalt, theils weil ihn die Englischen Fischer für den Feind des Hayen halten, und glauben, dass er diesen bezwinge, merkwürdig. Er ist 6 bis 8 Fuss lang, und da ihn sein ungeheurer Kopf verhindert zu schwimmen, so legt er sich mit beständig offnem Rachen in den Hinterhalt, spielt mit seinen Faden im Schlamme, und da die Fische diess für Würmer halten und hinzueilen, so fängt und verschlingt er sie auf diese Art. Er hat, gekocht, ein weisses Fleisch, das wie Froschfleisch schmeckt.~~
Ad00341 02 026a/frePoissons XV. Vol. II. No. 23.
REQUINS DE DIFFERENTES ESPÈCES.
Parmi les Réquins, les poissons les plus redoutables et les plus voraces, et que nous avons vu représentés sur la Table XVIII. de ce Porte-feuille, il faut compter encore les espèces suivantes.
Fig. 1. Le Porc. (Squalus Centrina.)
Cette espèce de Requins est de forme triangulaire, c'està dire, son dos s'élève en prisme et son ventre est large. Sa couleur est brune par eu haut et blanchâtre vers le bas. Il est long de 3 jusqu' à 6 pieds, se trouve dans la Méditerranée en haute mer, et se nourrit, comme tous les Requins, de rapine. Sa chair est dure et point mangeable, et ce n'est que son foie et sa peau grasse, dont on peut se servir pour en faire de l'huile.
Fig. 2. L'Angelot de mer. (Squalus Squatina.)
Le corps de L'Angelot de mer est presqu' ntièrement applati, et sa figure inonstrueuse; il fixe le passage des Requins aux Rayes. Sa tête plate, qui a la forme d'une assiette ronde, est plus large que son corps. On le trouve dans la mer du ïsord et dans la Méditerranée, où il se tient prèsque toujours sur le fond; il se nourrit de préférence de Rayes et de Soles. Sa longueur ordinaire est de 6 à 8 pieds, et ou le prend par le hameçon, auquel on attache une bonne portion de viande pour amorce. Sa peau est extrêmement rude, et les Turcs en préparent le plus beau chagrin qu'on emploie à revêtir les étuis des montres. Sa chair est mangeable, mais dure et de mauvais goût.
Fig. 3. Le Milandre. (Squalus Galeus.)
Cette espèce de Requins, qu'on trouve également dans la Méditerranée, est de la même longueur que la. précédente; maïs elle en dissère eu ce que son corps est rond et effilé. Le Milandre; vit toujours en société avec plusieurs de son espèce, et il est vorace à un tel point qu'il avale même des morceaux de bois, quand ils sont enduits de grasse.
Fig. 4. Le Diable de mer. (Lophius piscatorius.)
Le Diable de Mer se trouve presque dans toutes les mers, et n'appartient pas au genre des Requins; mais il est très remarquable tant par sa figure hideuse que parceque les pêcheurs anglois le prennent pour l'ennemi des Requins, dont ils prétendent qu'il est le vainqueur. Il est long de 6 à 8 pieds, et comme sa tête monstrueuse l'empêche de nager, il se tient toujours en embuscade, la gueule ouverte, et remue la fange avec ses filets; lorsque les poissons, qui croyent y trouver des vers, en approchent, il les prend et les dévore. Sa chair étant cuite est blanche, et a le goût de celle des grenouilles.
Ad00341 02 027aAd00341 02 027a.jpgDie Schwämme, welche viele Menschen so gern essen, sind immer ein gefährlicher Leckerbissen, weil unter den mancherley Arten derselben auch sehr viele giftige sind, die zuweilen den guten und essbaren sehr ähnlich sehen, und schon oft den Tod ganzer Tischgesellschaften, welche davon assen, verursacht haben. Es ist daher sehr wichtig die giftigen Schwämme sowohl als die guten und essbaren genau kennen zu lernen, um sich vor jenen zu hüthen. Ich liefere daher auf gegenwärtiger Tafel sieben Arten der gemeinsten Teutschen Gift-Schwämme, in ihrer natürlichen Grösse abgebildet. Die guten und essbaren Schwämme sollen auf einer andern Tafel folgen.~~No. 1. Der giftige rothe Täubling. (Agaricus integer.)~~Der rothe Täubling wächst den ganzen Sommer hindurch in Buchen- Eichen- und Birken-Wäldern bey feuchtem Wetter. Sein Huth ist blutroth, zuweilen auch blässer, und gegen die Mitte vertieft, der Stiel weiss. Sein Fleisch hat eine brennende Schärfe, und verursacht ein tödtliches Brechen. Da nun der rothe essbare Täubling von diesem giftigen äusserst schwer und nur von geübten Schwämmenkennern unterschieden werden kann, so thut man wohl, sich des rothen Täublings für das Speisen ganz zu enthalten.~~No. 2. Der giftige Bläuling. (Agaricus integer.)~~Der giftige Bläuling ist gleichfalls ein violenblauer Täubling, der auf seinem Huthe um die Vertiefung einen weisslichen Ring hat. Er hat übrigens mit dem vorigen gleiche Eigenschaften.~~No. 3. Der giftige Grünling. (Agaricus integer.)~~Man sollte sich der Regel nach vor allen grünen Schwämmen hüten, und sie nie essen. Der giftige Grünling ist gleichfalls ein Täubling, welcher einen grünen Huth, und um die Vertiefung einen weissen Ring hat. Er wächst vorzüglich in Buchen-Wäldern.~~No. 4. u. 5. Der giftige Hirschling. (Agaricus torminosus.)~~Dieser Schwamm ist braun, hat einen trichterförmigen, gestrichelten und haarichen Huth, einen hohlen Stiel, und im Huthe ein graues Mark. Er wächset im August in Wäldern und auf Haiden, und wird gar oft mit guten und essbaren Reiskern verwechselt.~~No. 6. Der Fliegenschwamm. (Agaricus muscarius.)~~Mit diesem Schwamme ist schon häufiges Unglück geschehen, ungeachtet ihn sein Aeusseres doch so sehr auszeichnet. Er wächst vom August an bis in den Herbst auf trocknen, sandigen, bergigten Wiesen und Viehweiden. Sein Huth ist gewölbt, braunroth und mit kleinen, hellgrauen und fleischfarbenen Stückchen häufig besetzt, und dadurch rauh und ungleich. Der Stiel ist fleischfarb weisslich, und hat unten ein Ey. Sein Geschmack ist scharf, und sein Geruch stinkend. Die Fliegen, denen er mit Wasser hingesetzt wird, tödtet er, desgleichen die Wanzen, wenn man ihn bloss zerreibt und in die Fugen der Bettstellen schmiert. Die Einwohner von Kamtschatka bereiten sich ein berauschendes, tollmachendes Getränk daraus.~~No. 7. Der Mistblätterschwamm.(Agaricus fimetarius.)~~Dieser Schwamm wächst auf Misthaufen und dergleichen Stätten den Sommer hindurch. Sein Huth ist glockenförmig, grau, oft schuppig und zerrissen, und seine Blätter sind schwarz. Er ist gleichfalls giftig und nicht essbar.~~No. 8. Der Pfefferschwamm. (Agaricus piperatus.)~~Der Pfefferschwamm wächst gleichfalls in schattigen Wäldern. Sein Huth ist braun, flach, in der Mitte ein wenig gestreift, und der Rand unter sich gebogen. Im Alter aber vertieft er sich wie ein Trichter, das Regenwasser sammelt sich darinn, und ein klebriger Saft überzieht die ganze Oberfläche. Sein Saft ist scharf ätzend und auch giftig.~~
Ad00341 02 027a/frePlantes XXX. Vol. II. No. 24.
CHAMPIGNONS VENENEUX D'ALLEMAGNE.
Les Champignons, que beaucoup de monde aime tant à maager, sont une friandise clés plus dangerewses, parceque parmi leurs différentes espèces iî se trouve beaucoup de vénéneuses, dont une grande partie ressemble parfaitement aux Champignons qui sont bons à manger, et souvent un pareil mets a donné la mort à des ibciétés entières qui en avoient mangé. Par cette raison il est de îa dernière importance de connoitre à fond les Champignons salutaires et les vénéneux, pour savoir se garantir des derniers. Je fournis donc à nies lecteurs sur la Table ci-jointe sept espèces de Champignons vénéneux les plus communs en Allemagne, répresentés dans leur grandeur naturell. Les espèces des Champignons qui sont bons à manger suivront sur une autre Table.
Fig. 1. Le Taeubling rouge vénéneux. (Agaricus integer.)
Ce Champignon croit pendant tout l'été et surtout par les tems pluvieux dans les bois de hêtres, de chênes et de bouleaux Son chapiteau "st rouge comme du sang, quelquefois ausai un peu plus pâle, ensoncé vers le milieu, et soutenû par un pédicule blanc. Sa substance charnue est d'une acreté cuisante et eau Ce un vomissement mortel. Comme il existe aussi un Taeubling rwtgt qui est bon à manger et qui ressemble tellement au venimeux quil faut un connoisseur bien parsait pour l'en distipguer, on fait très bien de renoncer entièrement à manger le Taeubling rouge.
Fig. 2. Le Taeubling bleu. (Agaricus integer.)
Ce Champignon est de couleur violette; rensoncement sur son, chapiteau est entouré d'un cercle blanchâtre. Il a d'ailleurs les mêmes progriètès qne le précédent.
Fig. 3. Le Taeubling verd. (Agaricus integer)
On devroit prendre pour principe d'être sur Tes gardes contre tous les champignons verds et de ne jamais les mangor. Le présent est également dangereux, et croit principalement dans les bois de hêtres, Il a un chapiteau verd et un cercle blanc autour, de l'ensoncement.
Fig. 4. et 5. Le Mousseron vénimeux. (Agaricus torminosus.)
Ce Champignon est de couleur brune; sori chapiteau est de la forme d'un entonnoir, ridé et crépu, et renserme une moelle grisâtre; son pédicule est creux. Il croit dans le mois d'Août dans des forêts et sur des bruyères, et l'ignorance la prend Couvant pour l'autre espèce de Mousièron qui est bonne à manger.
Fig. 6. Le Champignon de mouches. (Agaricus muscarius.)
Quoique ce Champignon soit destinctement caractérisé par sa structure, il a ceptndant déjà causé bien des malheurs. Ii croit depuis le mois d'Août jusqu' à la sin de l'Automne sur des prairies arides et sur des pâturages montagneux et sa" blonneux. Sou chapiteau est de forme convexe en dessus, de couleur brun rouge, et parsémé de petits brins grisâtres et de couleur de chair, ce qui le rend inégal et rude. Le pédicule est de couleur de chair, un peu blanchâtre, et sa partie inférieure est garnie d'une bosse en forme d'oeuf. Son goût est acre et son odeur puante. Trempé dans l'eau il tue les mouches, de même que les punaises quand il est broyé et frotté dans les jointures d'un bois de lit. Les habitans de Kamtschatka en préparent une boisson enivrante et qui a même une force enrageante.
Fig. 7. Le Mousseron de fumier. (Agaricus fimetarius.)
Ce Champignon croit pendant l'été sur des Fumiers et de pareils lieux. Son chapiteau est en forme de cloches, de couleur grise, écailleux et feuilleté; ses feuilles sont noîrâtree.
Fig. 8. L'Ecousson. (Agaricus piperatus.)
II croit aussi dans des ferèts ombrageusee. Son chapiteau est plat, de couleur brune, un peu cannelé sur la surface et le bord en est recourbé en bas. Etant vieux il prend la forme d'un entonnoir, l'eau de pluie s'y rassemble, et un suc visqueux enduit toute sa surface. Ce suc est extrêmement corrosif et un poison dangereux.
Ad00341 02 028aAd00341 02 028a.jpgDie hier abgebildeten Ritter gehören zur ersten Hälfte dem streitbarsten Volke des Alterthums, den Römern, zur zweyten, den Ausländern oder Barbaren zu, die von den Römern besiegt und auf der Denksäule Trajans in Bildhauerarbeit vorgestellt wurden.~~Fig. 1. Ein Römischer Feldherr zu Pferde.~~Die Vorstellung ist zum Theile nach der berühmten Bildsäule des Kaisers Marc Aurel gemacht, die noch jetzt auf dem Capitole zu Rom als die schönste Ritterbildsäule in der Welt bewundert wird. Der Feldherr, oder Imperator, ist in der Stellung gebildet, wie er Befehle austheilt. Er pflegte über das Kleid einen Purpurmantel (Paludamentum) zu tragen, der über der Schulter von einer Schnalle zusammen gehalten wurde. Die Pferdedecke (Ephippia) war gleichfalls von Purpur. Auch ritten die obersten Befehlshaber gewöhnlich einen Paradeschimmel.~~Fig. 2. Ein Diener der obersten Gewalt, zu Pferde.~~Der reitende Imperator liess sich das Zeichen seiner Gewalt über Leben und Tod, einen Ruthenbündel, mit einem darin steckenden Beile (Fasces), von einem vorreitenden Gerichtsdiener vortragen. Dieser trug übrigens auch einen scharlachrothen Mantel, und war im übrigen ganz im Costume der römischen Ritter gekleidet.~~Fig. 3. Ein römischer Ritter.~~Die römischen Ritter trugen, um desto behender und gewandter zu seyn, nur ein kurzes Kleid unter dem Brustharnische (Lorica). Ihre Waffen bestanden in einem kurzen Schwerte, einem ovalrunden, aus leichtem Leder verfertigten Schilde, und einem Wurfspiesse, wie hier abgebildet ist. Sonst waren sie auch wohl mit einem längern Speer zum Stosse bewaffnet. Es ist übrigens merkwürdig, dass selbst bey den wohlberittensten Völkern des Alterthums keine Spur weder von Sätteln, noch von Steigbügeln vorkömmt. Die Stelle der ersten vertrat gewöhnlich nur eine einfache Decke, wie sie auch hier zu sehn ist. Die Steigbügel konnte man bey der grössern Fertigkeit im Voltigiren, das zu den gymnastischen Uebungen gehörte, leichter entbehren.~~Fig. 4. Ein Numidischer Renner.~~Die Numidier, die alten Bewohner des heutigen Algier und Tripoli, oder der Barbaresken, wurden für die schnellsten und kühnsten Reiter gehalten. Sie waren die Husaren des Alterthums. Sie regierten ihre kleinen, schwarzen Rosse ohne Zaum und Zügel, bloss mit einer Spiessgerte, auf deren Schwenkung zwischen den Ohren des Pferdes das Thier abgerichtet war. Auch ritten sie ohne alle Pferdedecke, und waren selbst nur mit einem leinewandnen Kittel bedeckt.~~Fig. 5. Ein Reiter im Schuppenharnische.~~Die alten Parther und Armenier, später auch mehrere Völker an der Donau, hatten eine eigene Art von Reiterey, wo Mann und Ross vom Kopfe bis auf die Füsse über und über mit einem Schuppenharnische bedeckt waren (Cataphracti). Eisenbleche, in Schuppen geschnitten, waren reihenweis auf Leder oder Leinewand genähet, und machten so einen beweglichen Ueberzug, der den Reiter und sein Pferd gegen Pfeile und Wurfspiesse sicherte. Die ausgebildete Kriegskunst der Römer aber verwarf diese Reiterei, weil sie zu unbehülflich und schwerfällig war.~~Fig. 6. Ein Dacischer Reiter.~~Die Reiterei der Dacier, der alten Bewohner der heutigen Moldau und Wallachey, war ihres Muthes und ihrer Schnelligkeit wegen, besonders in den Kriegen dieses Volks mit dem Kaiser Trajan, berühmt. Das Charakteristische ihrer Tracht besteht in einer Art von Turban, oder Filzmützen und den faltigen, bis auf die Knöchel herabgehenden Schifferhosen (Braccae). Sie waren, wie die Parther, besonders darauf ausgelernt, dem nachsetzenden Feinde bey der Flucht den hartnäckigsten Widerstand zu thun.~~
Ad00341 02 028a/freAntiquités VI. Vol. II. No. 25.
CAVALERIE DE L'ANTIQUITÉ.
Les Cavaliers rêpre sentes sur la Table ci-jointe sont de-moitié de la nation la plus belliqueuse de l'Antiquité, des Romains; l'autre moitié sont des 'Etrangers on Barbares, qui avoient été vaincus par les Romains, et que l'on voit répresentés en bas reliess sur la Colonne de Trajan.
Fig. 1. Un Général en chef Romain, à cheval.
Ce tableau est pour la plupart sait d'après la shmie célèbre de i Empereur Marc-AureL, que l on admire encore de nos iours an Capitle de Romme comme la plus belle statue équestre qui exitte. Le Général en thes, appelle Imperator, est répresenlé dans une attitude imposante, donmant des ordres à l'armée, il portoit ordinairement au dessus de l'Iiabit un manteau de pourpre {Paladamentum) attaché sur J'épaule par une agrail'e. La housse de son cheval (Ephippia) etoit communément aussi de pourpre. Ces Généraux en chef éioient dans l'usage de monter des chevaux blancs de parade.
Fig. 2. Un satellite du pouvoir suprême, à cheval.
Le Général en chef fit porter devant lui par tra Archer a cheval les fignes de son pouvoir suprème sur la vie et la mort, qui consistoïent dans un faisceau de verges, qui renfermoit une hache (Fasces). Cet Archer portoit également uu manteau de pourpre, et pour le relie il etoit habillé tout à fait comme un Cavalier Romain.
Fig. 3. Un Cavalier Romain.
Les Cavaliers Romains ne portoient qu'un hahh très court sous la cui raslé pour être plus légers et. pins adroits" Leurs armes consistoïent dans une épée comte, im bouclier de forme ovale et fait d'nn cuir léger, et dans un petit javelot qu'ils jettoient contre l'ennemi; dans cette armure nous les voyons réprelentés ici. Souvent au rette ils se servoient aussi d'une lance longue, avec laquelle ils portoient des coups. Il est d'ailleurs remarquable que même chez les nations de l'Antiquité les mieux exercées à cheval on ne trouve pas le moindre indice ni de seiles ai d'étriers. A la place des premières on se servoit ordinal rement d'une liousse sort snriple, telle qu'elle est representée ici Quant aux étriers on pouvoit aisémant s'en passer; car l'art de voltiger, faisant partie des exercices gymnastiques, on y avoit généralement une grande habileté.
Fig. 4. Un Cavalier Numide.
Les Numides, ces anciens habisans de l'Algier et du Tripoli, ou de la Barbarie moderne, étoient réputés d'être les Cavaliers les plus agiles et les plus courageux. Ils étaient les lîoussards de l'Antiquité. Ils mauioient bars petits chevaux noirs sans rênes ni brides, et seulement par le moyeu d'une baguette, dont le. mouvement entre les oreilles du cheval" îe saisoit aller à droite et à gauche, et sur la quelle seule l'animal étoit dresse. Ils montoient absoiument sans housses, et n'etoîent couverts eux-mêmes que d'un sarot de toile.
Fig. 5. Un Cavalier en cuirasse d'écailles.
Les anciens Parthes et Arméniens, et plus tard aussi disféreras-peuples sur le Danube, avoient une Cavalerie toute particulière, où l'homme et la cheval étoient couverts entièrement depuis la tête jusqu'aux pieds dune ciurasse d'ecailles Cataphracti.). Des morceaux de fer battu coupés en forme d'ecailles, étoient attachés, par rangées, sur du cuir ou de là toile, et cette eui-râiïe mobile gafantiîïoït le Cavalier et son cheval contre les Béchés et les javelots. Mais l'art militaire des Romains étoit plus rassiné: ils rejettoient celte espèce de Cavalerie comme trop pelante et trop lourde.
Fig. 6. Un Cavalier Dace.
La Cavalerie des Dacea, anciens habitans dela Moldavie et de la Valachie, s'étoit rendue celébre par son courage et sa vélocité, stirtout dans les guerres de ce peuple contre l'Empereur Trajan. La marque disiinctive de son coït urne étoit une espèce de Turban ou de bonnet de seutre, et des caleçons plissés qui touchoienc jusqu'aux chevilles des pieds (Braccae). Ils avoient comme les Parthes leur sorce principale dans la resistahee la plus opiniâtre qu'ils saisoient en fuyant à l'ennemi qui les poursuivoit.
Ad00341 02 029aAd00341 02 029a.jpgDas Schaaf ist unter allen Thieren das nützlichste, und scheint von der Natur ganz allein zum Besten des Menschen geschaffen zu seyn. Sein Fleisch, seine Wolle, Haut, Därme, Knochen, Milch, sein Talg und Mist sind höchst nützlich und brauchbar, und eben darum steht es auch unter den Hausthieren oben an. Das gemeine Schaaf unsrer Heerden ist in der ganzen Natur nicht wild vorhanden. Es stammt zwar ursprünglich wohl von dem Argali, oder wilden Schaafe ab; allein da es schon seit Jahrtausenden unter dem Schutze und der Pflege des Menschen steht, der es in alle Länder der Welt, in kalte und heisse verpflanzt, und ihnen darinnen höchst verschiedenes Futter angewiesen hat: so haben eben Klima und Nahrung bey dem Schaafe so erstaunliche Veränderungen bewirkt, dass man jetzt wenigstens 6 ganz verschiedene Haupt-Racen von Schaafen annehmen kann, die ich auf dieser und der folgenden Tafel zusammenstellen will.~~Fig. 1. Der Argali. (Ovis Ammon.)~~Der Argali, oder das wilde Schaaf, den man für den Stammvater aller zahmen Schaaf-Racen hält, lebt wild, in kleinen Heerden, in Sibirien, in der Barbarey, in Griechenland, Sardinien und Corsica; hat fast die Grösse eines kleinen Hirsches, und sieht rothbraun, am Halse und Bauche aber weissgrau aus. Im Sommer hat er kurzes Hirschhaar, welches aber im Winter länger und wolliger wird. Er hat grosse, geringelte und abwärts gebogene Hörner, die wohl 20 bis 30 Pfund wägen. Er ist äusserst schnell, und setzt mit erstaunlichen Sprüngen über die gefährlichsten Klippen und Abgründe hinweg, wird aber geschossen und für ein sehr gutes Wildpret gehalten. Er stösst, und ist so stark, dass viele Leute ein solches Thier nicht halten können, wird aber, jung eingefangen, doch leicht zahm und ein Hausthier. Aus seiner Haut wird Corduan bereitet, und aus seinen Hörnern machen sich die Kamtschadalen Trinkhörner, Löffel, Büchsen etc.~~Fig. 2. Das nordische Schaaf. (Ovis polycerata.)~~Das Nordische Schaaf, als die erste Haupt-Race der Schaafe, welches man in Issland, Norwegen, Gothland, Finnland u.s.w. findet, hat grobe, spröde dunkelbraune Wolle. Merkwürdig bey dieser Art Schaafe ist, dass sie alle mehr als 2 Hörner, nemlich 3, 4 bis 5 dergl. haben. Die meisten haben 3 Hörner, davon zwey rund und abwärts gebogen liegen, das dritte aber gerade aus vorwärts in der Mitte steht.~~Das gemeine Schaaf. (Ovis Aries.) Fig. 3. Der Widder. Fig. 4. Das Schaaf.~~Unser gemeines Europäisches Schaaf, dessen Heerden den Reichthum so mancher Länder ausmachen, wird höchstens 14 Jahre alt, hat meistens weisse Wolle, liebt trockne und kräuterreiche, bergigte Weiden zu seiner Nahrung, und ist unter allen Säuge-Thieren vielleicht das einfältigste und wehrloseste. Der Widder hat gewöhnlich 2 mondförmige abwärts gebogene Hörner, das Schaaf aber keine. Es liebt Salz sehr, trinkt wenig, und kann daher nicht viele Nässe vertragen. Wenig andere Thiere sind so vielen Krankheiten unterworfen, als das Schaaf.~~Fig. 5. 6. 7. Das Schaaf mit dem Fettschwanze. (Ovis laticaudata.)~~Das fettschwänzige oder Arabische Schaaf lebt in Arabien, Persien, Syrien und Aegypten, und ist das grösste und ungestalteste von allem Wollenvieh. Es hat grosse, hängende Ohren, und 2 krummgebogene (Fig. 5. u. 7.) oft aber auch 3, 4 bis 5 unregelmässig stehende Hörner, wie Fig. 6. zeigt. Der kurze Schwanz, welcher kaum sichtbar ist, besteht eigentlich aus 2 dicken, ganz nackten Fettklumpen (Fig. 7.) wird oft bis 40 Pfund schwer, und giebt 20 bis 30 Pf. Talg. Es giebt dergleichen Schaafe von verschiednen Farben, weisse, schwarze und braune. In Persien und Tibet trägt diese Race die kostbarste seidenartige Wolle, woraus die feinsten Schaals und wollene Zeuge gemacht werden. Von dieser Schaaf Race in de Bucharey, sonderlich von ihren Lämmern, kommt das feine, graue, kleingelockte Pelzwerk, so man unter dem Nahmen Baranjen kennt.~~
Ad00341 02 029a/freQuadrupèdes XXXII. Vol. II. No. 26.
BREBIS DE DIFFERENTES ESPÈCES.
La brebis est le plus utile de tous les animaux, et il paroit que la nature Ta uniquement produite pour ie bien-être de l'homme. Sa chair, sa laine, la peau, ses boyaux, ses os, son lait, sa. graille et sa fiente sont de la plus grande utilité et on s'en sert avec profit. Toutes ces qualités lui assurent aussi le premier rang qu'elle tient parmi les autres animaux domestiques.
La brebis ordinaire que nous connoisfons chez nous, ne le trouve nulle part sauvage, quoiqu' elle tire proprement son origine du Mouslon ou de la brebis fauvage. Comme eue se trouve déjà depuis un teins immémorial sous la domination et la culture de l'homme, qui l'a transplantée dans toutes les régions du globe, dans les plus sroides comme dans les plus brûlantes, et qu'il lui a assigrié dans ces pays des pâtures les plus différentes, il en a été une suite naturelle que cet animal a snbi l'influence de cette dissérence de climats et de nourriture, et qu'il en est provenu une grande variété d'espèces. On en peut effectivement compter au jourd'huipour le moins fix espèces différentes de brebis dont je donnerai la déseription sur la feuille ci-jointe et sur la suivante.
Fig. 1. Le Mouflon. (Ovis Ammon.)
Le Mouflon, ou la Brebis sauvage, que l'on croit la louche de toutes les espèces de brebis domestiques, vit en petits trou peaux. dans la Sibérie, la Barbarie, la Grèce, la Sardaigne et la Corse. Sa grandeur est a peu près celle d un petit cerf. Sa couleur est fauve, mais au cou et au ventre elle est d'un gris blanchâtre. Dans l'été son poil est tout court, comme celui du cerf, mais dans l'hiver il devient plus long et plus laineux. Ses cornes sont grandes, contournées, courbées en bas, et pesent souvent 20 jusqu'à 30 livres. Sa vélocité est extrême, il fait des sauts étonnants par desi'us les rochers les plus escarpés et les abîmes les plus prosonds. On en fait la chasse, et on dit que la chair en est d'un excellant goût. Il le défend en srappant avec Ces cornes, et sa sorce est si grande, qu'il faut plusieurs personnes, pour pouvoir l'arrêter; mais étant pris dans sa jeunesse, il est aifé à apprivoiser, et devient sans beaucoup de peine un animal domestique. De sa peau on prépare le marroquin, et de ses cornes les habitans de Rarntschatka sont des gobelets, des cuillères, differenies boètes etc.
Fig. 2. La Brebis du Nord. (Ovis polycerata.)
La brebis du Nord sait la première race principale des brebis; elle se trouve dans l'Islande, la Norvège, la Gothic, la Finnlande eic. Sa laine est grossièse, rude et d'un brun foncé. La marque distinctive de cette espèce de brebis, et qui la rend principalement remarquable, consiste dans la pluralité de ses cornes; car toutes ces bre-. bis en ont plus de deux, souvent même 4 ou 5 cornes. La plupart cependant en ont 3 dont deux sont rondes et courbées en bas, la troisième au contraire sort droite de la tète en avant.
La Brebis ordinaire.
Fig. 3. Le bélier. Fig. 4. La brebis. (Ovis Aries.)
La brebis ordinaire de l'Europe, dont les troupeaux constituent la richesfe do tant de pays, peut atteindre au plus l'âge de 14 ans. Elle porte communément un toison blanc, aime de préférence les pâturages secs, montagneux et riches en herbes salutaires, et parmi tons les quadrupèdes elle est. le plus stupide et le plus soibl'e. Le Bélier est ordinairement muni de deux cornes courbées en bas, mais la Hrebïs n'a pas de cornes du tout. Elle aime beaucoup le seî, ne peut absolument supporter l'humidité, et ne boit pas -beaucoup. Il n'y a guère d'autres animaux qui suient aussi sujets à tant de maladies que la brebis.
Fig. 5. 6. 7. La Brebis à queue grasse. (Ovis ladicaudata.)
La brebis à queue grasse ou d'Arabie, vit dans l'Arabie, la Perlé, la Syrie et dans l'Egypte; elle est le plus grand et le plus difforme de tous les animaux à laine. Elle a de grandes oreilles pendantes et deux. cornes courbées; (Fig. 5. et 7.) souvent cependant elle en porte 3, 4, jusqu'à 5 qui sont irrégulièrement posées (Fig. 6.). Sa queue est si courte qu'à peiue on peut la voir, et ne consifte qu'en deux maSes de graille d'une grolîenr considérabie et tout à fait dégarnies de laine; le poids en monte à 40 livres, et souvent ou gagne de cette queue seule 20 à 30 livres de suis. Ces brebis varient dans les couleurs; il y en a de blanches, de noires et de brunes. Dans la l'erse et au royaume de Tibet cette espèce de brebis donne la laine précieuse et soyeuse dont on sabrique les Shawîs les plus fins et les plus belles étofses de laine. C'est ausi cette espèce de brebis, et surtout leurs agneaux, qui fournissent cette fourrure sine, grisâtre et crépue, connue chez nous sous le nom de Baranjes.
Ad00341 02 030aAd00341 02 030a.jpgFig. 1. Das langschwänzige Schaaf. (Ovis longicaudata.)~~Das langschwänzige Schaaf wohnt im nördlichen Afrika, Arabien, Syrien, am Kaukasus, im südlichen Russland, in Podolien und der Ukraine. Sein Schwanz ist, sonderlich bey dem Widder, so lang, dass er auf der Erde schleppt, und hat an der Spitze eine Quaste, wie ein Löwenschwanz. Um diesen Schwanz zu schonen, pflegt man ihn in der Barbarey auf einen kleinen Schlitten zu binden, den das Schaaf beym Gehen nachschleppt. In Podolien und der Ukraine ist die Wolle dieser Schaafe gewässert und kleinlockig. Um die Güte derselben, (da man die Felle als Pelzwerk braucht) zu befördern, näht man die Schaafe dort in Leinwand ein, und begiesst sie täglich einmal mit warmem Wasser, wodurch sich die Wolle kräuselt und dicht zusammenlegt.~~Fig. 2. 3. Das Strepsikeros,oder Kretische Schaaf. (Ovis Strepsiceros.)~~Das Strepsikeros oder kretische Schaaf ist merkwürdig wegen seiner grossen, schraubenförmig gedrehten und gerade aufstehenden Hörner, welche sowohl der Widder (Fig. 3) als auch das Mutterschaaf (Fig. 2) haben. Seine Wolle ist langhaarig, und seine Figur übrigens unsern gemeinen Schaafen ähnlich. Es stammt aus Kreta und den andern Inseln des Archipels her; auch zieht man diese Schaafe häufig in Ungarn und der Walachey.~~Fig. 4. 5. 6. Der Adimain, oder das Guineische Schaaf. (Ovis guineensis.)~~Der Adimain oder das Guineische Schaaf ist unter allen Schaaf-Racen die grösste; hat aber nirgendswo Wolle, sondern nur ein sprödes struppiges Haar, und die Widder am Halse eine Art von Löwen-Mähne. Die Widder und Schaafe haben Hörner, lange nackte Schwänze, und an dem Halse Dütten hängen. Es wohnt in Süd-Afrika, Ostindien und nun auch in Südamerika. Fig. 4 ist ein Mutterschaaf, und Fig. 5 u. 6 sind zwey Widder davon.~~
Ad00341 02 030a/freQuadupèdes XXXIII. Vol. II. No. 27.
BREBIS DE DIFFERENTES ESPÈCES.
Fig. 1. La Brebis à longue queue. (Ovis longicaudata.)
On trouve cette espèce de brebis dans l'Afrique septentrionale, l'Arabie, la Syrie, aux environs du mont Caucase, dans la Russie méridionale, la Podolie et dans l'Ukraine. Sa queue, surtout celle du bélier, est tellement longue, qu'elle traine par terre, et son extrèmité est garnie d'une houppe, comme les queues de lions. Pour ménager cette queue les habitans de la Barbarie ont l'usage de l'attacher sur une espèce de petits traineaux, que la brebis entraine derrière elle en marchant. Dans la Podolie et l'Ukraine la laine de ces brebis est moirée et entortillée en petites boucles. On se sert des peaux de ces brebis comme de la fourrure, et par cette raison, pour augmenter la beauté de leur laine, on enveloppe les brebis avec de la toile, et on les arrose journellement avec de l'eau tiède, ce qui rend la laine bien frisée et touffue.
Fig. 2. et 3. La Brebis de l'Isle de Crête. (Ovis Strepsiceros.)
Cette espèce de brebis est remarquable par ses grandes cornes tournées en spirale et placées perpendiculairement sur la tètè, dont non seulement le bélier (Fig. 3.) mais aussi la brebis (Fig. 2.) sont doués. La laine est longue, et la figure de l'animal ressemble à nos brebis ordinaires. Eîle tire son origine de l'isle de Crète et des au. très Isîes de F Archipel; de nos jours on eu trouve aussi beaucoup dans la Hongrie et la Va-lachie.
Fig. 4. 5. 6. La Brebis de la Guinée. (Ovis guineensis.)
La brebis de la Guinée est la plus grande de tontes les espèces de brebis; elle n'a point de laine, mais seulement un poil dure et hériss. é, et les béliers portent au cou une crinière comme les lions. Les béliers et les lïrebis sont également munis de cornes, leurs queues sont longues et sans laine, et à leurs cous il se trouve une touffe de poil. Cet animal vit dans l'Afrique méridionale, dans les Indes orientales, et on l'a aussi transplanté dans l'Amérique méridionale. Fig. 4. est un brebis et Fig. 5. et 6. représentent des béliers.
Ad00341 02 031aAd00341 02 031a.jpgDie Rochen sind wegen ihrer so ganz ausgezeichneten, und von der gewöhnlichen Form der Fische völlig abweichenden Gestalt, ein merkwürdiges Geschlecht der Fische. Ihr Körper ist dunn und platt gedrückt, und rautenförmig. Augen und Nase stehen auf der obern Fläche, und der Mund und ihre 10 Luftlöcher auf der unteren; wie die beyden umgekehrten Rochen, Fig. 2 und 4 zeigen. Ihr Schwanz ist meistens dünn, rund und lang. Ihre Jungen, deren sie immer nur eins gebähren, bringen sie in einer schwarzen, hornartigen, länglich-viereckigen, und mit vier Spitzen oder Hörnern versehenen Hülle zur Welt, die beynahe so gross als ein Hühner-Ey ist, und die man in Naturalien-Kabinetten unter dem Nahmen Seemäuse oder Seeküssen häufig findet. Man trifft die Rochen fast in allen Europäischen Meeren an; wo sie von Krebsen, Muscheln, Schnecken, Schollen und dergl. leben, auf dem Grunde des Meeres im Schlamme liegen, und mit Angel-Haaken gefangen werden. Sie werden ungemein gross, oft 100 bis 200 Pf. schwer. Ausser dem electrischen Zitter-Rochen, den wir schon auf Taf. VII. des 1. Bandes unsers Bilder-Buchs kennen lernten, sind folgende 6 Arten, welche in der Nordsee leben, die merkwürdigsten davon.~~Fig. 1. u. 2. Der Glattroche. (Raja batis.)~~Er lebt an den Küsten von Dänemark, und ist unter allen Rochen der grösste und wohlschmeckendste, so lange er jung ist; denn er hat ein weisses Fleisch, das man aus dem Salzwasser gekocht mit Butter und Senf isst. Sein Schwanz ist mit Stacheln besetzt, und er sieht auf dem Rücken stahlgrau, auf dem Bauche aber gelblichweiss aus.~~Fig. 3. 4. Die Spitznase. (Raja Oxyrinchus.)~~Dieser Roche sieht auf dem Rücken schwarz und auf dem Bauche rothgelb aus, hat auf dem Rücken und Schwanze eine Reihe Stacheln, und eine vorzüglich spitzige Nase. Er lebt an den Küsten von England, und sein Fleisch ist auch essbar.~~Fig. 5. Der Meeradler. (Raja Aquila.)~~Er lebt in der Nordsee und dem Mittelländischen Meere, sieht stahlgrau aus, und hat einen langen, dünnen Schwanz, der in der Mitte einen langen, sehr spitzigen Stachel hat, womit er sich vertheidigt.~~Fig. 6. Der Stechroche. (Raja pastinaea.)~~Der Stechroche sieht braun aus, ist am Körper glatt, und hat unter seinem Schwanze einen langen Stachel, dessen Stich man sonst für unheilbar giftig hielt, der es aber nicht, jedoch immer gefährlich ist.~~Fig. 7. Der Nagelroche. (Raja clavata.)~~Dieser Roche sieht gelbbraun gefleckt aus, und hat längs dem Rückgrade, so wie auch einzeln auf seinem Obertheile, gekrümmte und wie Nägel gebildete Stacheln stehen. Er lebt an den Küsten von Norwegen; sein Fleisch ist fast nicht essbar, aus seiner Leber aber wird Thran gebrannt.~~Fig. 8. Der Dornroche. (Raja rubus.)~~Auch dieser Roche lebt bey Norwegen, sieht gelblich aus, mit braunen Flecken, und hat auf dem Schwanze 3 Reihen, auf dem Rücken aber einzeln stehende Dornen. Er wird übrigens eben so, wie der vorige von den Norwegern gefangen und benutzt.~~
Ad00341 02 031a/frePoissons XVI. Vol. II. No. 28.
DIFFERENTES ESPÈCES DE RAIES.
Les Raies sont un geure de poissons très remarquable, à cause de leur figure tout à fait distinguée, qui dissère absolument de celle de tous les autres poilTons. Leur corps est mince, applàti et eu forme de rhombe. Leurs yeux et leur nez se trouvent sur la partie snpérieure, leur bouche et leurs soupirails au contraire sur la partie inférieure du corps; comme on voit Fig. 2. et 4. Leur queue mince est ordinairement longue et ronde, lis ne sont jamais plus d'un seul petit, qui en naissant est revêtu d'une coque noire, corneuse, de forme obîongue, et armée de quatre aiguilles. Cette coque a presque la grandeur d'un oeuf de poule, et Ton en trouve souvent dans les cabinets d'histoire naturelle sous le nom de Souris de mer. Les races se trouvent presque dans toutes les mers de l'Europe où elles se tiennent tout an fond dans la sange. Elles se nourrissent d ecrèvisses, de coquillages, de limas, de soies etc. On les prend par le moyen du hameçon. Ce poisson devient très grand et on en pèche quelquefois qui pésent plus de 100 à 200 livres. Outre la raye tremblante ou la Torpille ordinaire, présentée déjà sur la Tab. VII. du Vol. I. de ce Porte-feuille, il y a encore six autres espèces très remarquables, qui se trouvent dans la mer du Nord, et dont je donnerai' ici la déscription.
Fig. 1. et 2. La Raie lisse. (Raja batis.)
Cette espèce se trouve aux côtes de Danemarc; elle est la plus grande et étant jeune sa plus delicieuse de toutes les raies. Elle a une chair blanche qu'on met pour quelque tems dans le seî, et la mange ensuite cuite avec du beurre et de la moutarde. Sa queue est munie d'aiguilles. La couleur de son dos est d'un gris foncé, et celle de son \entre est jaunâtre tirant sur le blanc.
Fig. 3. et 4. La Flossade. (Raja Oxyrinchus.)
Cette raie est noire sur le dos et de couleur d'orange au ventre. Le dos et la queue sont garnis d'une rangée d'aiguilles, et son nez est singulièrement pointu. Elle vit auprès des cotes d'Angleterre, et sa chair est aussi mangeable.
Fig. 5. L'Aigle marin. (Raja Aquila.)
Il habité la mer du Nord et la Méditerranée. Sa couleur est d'un gris foncé; sa queue longue et mince est armée au milieu d'un aiguillon lont:r. et fort aigu, dont il se sert pour la defense.
Fig. 6. La Pastenade de mer. (Raja pastinaea.)
Cette espèce de raies est de couleur brune et son corps est lissé. Au dessous de sa queue il a un aiguillon long, dont on a cru autrefois la piqûre mortelle, mais qui ne l'est pas, quoiqu'elle soit danger eu se.
Fig. 7. La Raie rousée. (Raja clavata.)
La couleur de cette espèce de raies est d'un brun jaunâtre et tigrée. Le long de son dos elle a une rangée de piquans courbés en forme de clous dont il se trouve aussi par-ci par-la sur toute la sursace de son corps. Il vit aux côtes de Norvège. Sa chair n'est presque pas mangeable, mais de son foie on peut faire de l'huile.
Fig. 8. La Raie bouclée. (Raja rubus.)
Elle habite aussi la mer de Norvège. Sacotileur est jaunâtre et tigrée en brun. Sa queue est garnie de trois rangéesd'aiguillons, et sur son dos il y en a de pareils, mais, sans ordre. Les habitans de Norvège la prennent au reste comme la précédente, et en sont le même usage.
Ad00341 02 032aAd00341 02 032a.jpgUm die Blumen recht kennen und ihre Schönheit bewundern zu lernen, muss man ihre einzelnen Theile kennen. Eine jede Blume besteht aus folgenden 6 einzelnen Theilen; 1. aus dem Kelche; 2. aus der Blumenkrone; 3. aus den Staubfäden; 4. aus dem Stempel; 5. aus dem Saamengefässe oder Fruchtknoten; 6. aus dem Saamen. Alle diese Theile sind bey der grossen Verschiedenheit der Blumen auch unter sich wieder sehr verschieden, wie wir sie hier, auf dieser und der folgenden Tafel, neben einander gestellt sehen werden. Damit man sie aber auch zeichnen lernen, und dadurch leicht ein Blumenzeichner werden könne, will ich mit den einfachsten und leichtesten Theilen anfangen, und zu den zusammengesetzteren übergehen.~~Taf. I. Staubfäden der Blumen.~~Die Staubfäden bestehen aus 2 Theilen; 1. dem Staubfaden selbst, welcher den Staubbeutel trägt. (Fig. 1.) 2. dem Staubbeutel, welcher oben auf der Spitze des Staubfadens sitzt, und den Saamenstaub, oder ein feines Mehl enthält. (Fig. 1) Die Staubfäden sind unter sich gar sehr verschieden; zuweilen kurz und dunn. (Fig. 1. 2. 3. 4. 5.) zuweilen sehr lang (Fig. 6.) zuweilen haarigt (Fig. 8.); zuweilen keulenförmig (Fig. 9. 10.) zuweilen dick und kurz; (Fig. 12.) zuweilen zusammengewachsen; (Fig. 13. 14.) Eben so sind auch die Staubbeutel, zuweilen einfach (Fig. 1a.) zuweilen doppelt; (Fig. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 11.) zuweilen vielfach; (Fig. 12.) zuweilen zusammengewachsen. (Fig. 13.) Diese Staubgefässe der Blumen nennt man die männlichen Theile einer Blume.~~Taf. II. Stempel der Blumen.~~Die Stempel, oder die weiblichen Theile der Blumen, stehen meistens in der Mitte der Blume, und bestehen gleichfalls aus 3 Theilen, nemlich: 1. Der Narbe, welches das oberste Ende des Griffels ist (Fig. 1.a.) und entweder ganz spizig zuläuft, oder verschiedene Formen und Oeffnungen hat, wie Fig. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. zeigt. 2. Dem Griffel, welches die Röhre zwischen der Narbe und dem Fruchtknoten ist. (Fig. 1 b.) Auch dieser hat verschiedene Formen, und ist entweder eine blosse dünne, lange Röhre, wie an Fig. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. oder sehr dick und kurz, wie bey der Tulpe Fig. 10. und dem Mohn Fig. 11. 3. Dem Fruchtknoten, (Fig. 1.c.) worin sich der Saame der Blume bildet, und welcher im Grunde der Blume, oder unter derselben im Kelche sitzt. Bey Fig. 1. 2. 3. ist er klein, und bey Fig. 10. 11. 12. gross und dick.~~Taf. III. Die Blumenkrone.~~Die Blumenkrone ist der schönste Theil der Blume, der gemeiniglich aber falsch für die Blume selbst genommen wird. Er besteht aus den schön gefärbten Blumen-Blättern welche den Staubfäden und Stempeln zur Bedeckung dienen, und selbst gar verschiedene Formen haben. Sie sind z. B. entweder ganz rund, (Fig. 1.) oder länglichrund, (Fig. 2.) oder herzförmig, (Fig. 3.) oder fast dreyeckig (Fig. 4.) oder gedreht (Fig. 5.). Oft ist auch eine Blumenkrone aus ungleichen Blättern zusammengesetzt, als z.B. die Blume einer Wicke oder Erbse, (Fig. 6) welche aus 4 ungleichen Blättern a, b, c, d, besteht, und die man Schmetterlingsblumen nennt. Mehrere Verschiedenheiten der Blumen-Blätter zeigen Fig. 7. 8. 9. 10. 11.~~Nota. Da ich diese beyden Tafeln für reifere Liebhaber auch mit einer ausführlichern Erklärung, unter dem Titel Botanisches Zeichenbuch, besonders geliefert habe, so musste ich hier nur sehr kurz seyn, um Kindern nicht zu schwer zu werden.~~
Ad00341 02 032a/frePlantes XXVIII. Vol. II. No. 29.
PARTIES DETAILLÉES DES FLEURS.
Pour pouvoir admirer en connoisseur la beauté d'une fleur, il, faut en bien connoitre. les parties detaillées. Chaque fleur est composée des six parties suivantes; I) du Calice; 2) de la Corolle; 3) des' Etamiues; 4} an Pistil; 5) du Péricarpe on de l' Ovaire; 6) des Graines. Selon la variété des fleurs toutes ces parties varient aussi entre elles, coaune j'en donnerai le dellein sur la feuilie ci-jointe et la suivante. Pour mettre cependant le lecteur eu état de les dessiner lui-même et de s'exercer par ce moyen dans l'art de dessiner des fleurs, je commencerai par les parties simples et les plus faciles, et en sui te je pasferai aussi aux parties composées.
Tab. I. Les Etamines.
Les Etamines sont comparées de deux parties, savoir:
1) du Filet qui porte l'Anthère;
2) de l'Anthère qui se trouve sur la pointe du filet et contient une espèce de poussière qa'on nomme le Pollen. Les Filets diffèrent beaucoup entre eux; car il y eu a qui sont courts et minces (Fig. I. 2. 3. 4. 5.); d'autres au contraire sont très longs (Fig. 6.); quelquefois aussi ils sont velus (Fig. 8.) ou eu forme de massue (Fig. 9. 1O.); souvent ils sont courtstet épais (Fig. 12.) et quelquefois ils se joignent enlemble en croissant (Fig. 13. 14). La même diversité se fait aussi appercevoir aux Anthères, qui sont tantôt simples (Fig. 1.) et tantot doubles (Fig. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 11.); souvent mème elles sont multipliées (Fig. 12.) ou jointes toutes ensemble en une seule partie (Fig. 13). On a donné aux Examinés le nom de parties masculines de la fleur.
Tab. II. Le Pistil.
Le Pistil, ou les parties semelles des fleurs, se trouve ordinairement au milieu de la fleuri et cousiste aussi en trois différentes parties, savoir:
1) dans le Stigmate, ou la partie superieure du style (Fig. 1.) qui aboutit tantôt en pointe, tantôt il forme différentes figures et ouvertures (Fig. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.)
2) Le Style qui est le tuyau entre ïe siigmate et le germe (Fig. 1 b) Ce tuyau varie aussi dans la forme, car on le trouve quelquefois lohç et minet (Fig. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.) et quelquefois très groset court, tel qu'on le voit dans la tulipe (Fig. 10.), et dans le pavot (Fig. 11).
3) Le Germe (Fig. 1 c.) qui contient la graine, et qui, se trouve au fond de fleur ou au dessous d'elfe dans le calice. On le vmt'pètit Fîg. I. 2. 3. mais grand et gros Fig. 10. 11. 12.
Tab III. La Corolle.
La Corolle est la plus belle partie de la fleur, et ordinairement on la prend pour la fleur même, ce qui est une erreur. Elle consiste dans les Pétales joliment colorés, qui servent de couverture aux étamines et au pistil et dont la forme est infiniment variée. Ils sont, par exemple, tout à fait ronds (Fig. 1.), ou ovales (Fig. 2.)ou en forme de coeur (Fig. 3.), ou presque triangulaires (Fig. 4.), ou souvent même contournés (Fig. 5).
Il arrive aussi que la corolle est composée de pétales tout à fait inégaux comme p. e. la corolle de la vesce, ou celle du pois (Fig. 6.) qui consiste en quatre pétales divers, a, b, c, d. Les fleurs de cette espèce sout, nommées Papilionacées. Fig. 7. 8. 9. 10. 11. répresentent encore plusieure-s autre différences de pétales.
Nota. Comme j'ai fourni ces deux tables avec une déseription plus détaillée sous le titre Botanisches Zeichenbuch, pour ceux des amateurs, qui ont déjà fait quelques progrès dans cette science, il a fallu être très succinct ici, pour ne pas surpasser la capacité des Enfans.
Ad00341 02 033aAd00341 02 033a.jpgTaf. IV. Blumen-Kelche.~~Der Kelch ist gleichsam das grüne Futteral der zärteren Blumenblätter, und steht daher hart unter der Blumenkrone, welcher er zur Fassung dient. Er besteht meistens aus einem oder mehreren kleinen grünen Blättern, und hat verschiedene Formen. So ist er z.B. entweder einblätterig, (Fig. 1.) oder glockenartig, (Fig. 2.) oder zweyblätterig, (Fig. 3.) dreyblätterig (Fig. 4.) vierblätterig, (Fig. 5.) oder mehrblätterig (Fig. 6. 8. 9.), einfach wie die vorigen alle, oder doppelt wie Fig 9.~~Taf. V. Ganze Blumen und einige Saamen.~~Die Blumen haben nach der Form ihrer Blumen-Kronen auch verschiedene Eintheilungen und Nahmen erhalten; z. B. Fig. 1. Glockenförmige Blumen. Fig. 2. Tellerförmige Blumen. Fig. 3. Radförmige Blumen. Fig. 4. Kreuzförmige Blumen. Fig. 5. Rachenförmige Blumen. Fig. 6. Sternförmige Blumen, Fig. 7. Grasartige Blumen. Fig. 8. Schmetterlings-Blumen. Die Saamen haben eben so verschiedene Formen, wornach sie eingeteilt und benennt werden. Sie sind z. B. entweder kugelförmig (Fig.9. a.) oder nierenförmig, (Fig. 9. b.) oder dreyeckig (Fig. 9.c.); haben zuweilen runde, gefiederte Kronen, an welchen unten das Saamenkorn hängt, damit es leicht durch den Wind geführt, fortfliegen und sich aussäen kann, wie Fig. 10. 11. 12. 13. Oder sie sind schwer und von grossem Umfange, z.B. wie eine Pferdebohne, (Fig. 14.) oder sie stecken als Kerne in einer fleischigten, essbaren Hülle, wie z.B. unsere Obst-Arten sind (Fig. 15)~~Taf. V. Ein Blumen-Büschel.~~Ein Blumen-Büschel besteht aus mehreren Blumen auf Einem Stengel, welche aus zwey Blättern, als einer gemeinschaftlichen großen Hülle hervorgehen. Iede Blume hat ihren eignen Stiel, einen dreyblätterigen Kelch, ihre Staubfäden und Stempel; und es wird einem Ieden, der sich die obigen einzelnen Theile einer Blume recht bekannt gemacht hat, leicht seyn, nunmehr die Zusammensetzung einer ganzen Blume zu verstehen, und ihren schönen Bau zu bewundern.~~Nota: Um die Jugend mit der Pflanzenkunde auf eine höchst leichte und angenehme Art bekannt zu machen, kann ich kein besseres Büchlein empfehlen, als die Botanik für Frauenzimmer und Pflanzenliebhaber, welche keine Gelehrten sind, von Dr. A.I.G.C. Batsch. Weimar im Verl. des Ind. Comptoirs. mit Kupfern. Zweyte verm. Auflage. 1798.- Ein Werk daraus jeder Dilettante sich selbst unterrichten kann, und das er nicht unbefriedigt aus der Hand legen wird. Es ist der Vorläufer zu dem geöffneten Blumengarten, den Hr. Prof. Batsch gleichfalls anjetzt monatlich liefert.~~
Ad00341 02 033a/frePlantes XXIX. Vol. II. No 30.
PARTIES DETAILLEES DES FLEURS
Tab. IV. Les Calices.
Le Calice est, pour ainsi dire, un étui pour les pétales tendres, et il se trouve par cette raison tout au dessous de la corolle, à laquelle il sert d'enveloppe ou de soutien. Il consiste ordinairement dans une ou plusieures petites feuilles verdes, et varie beaucoup pour la forme. On le trouve p. e, ou il ne fait qu'une feuille (Fig. 1.) ou deux (Fig. 3.) ou trois (Fig. 4.) ou quatre (Fig. 5.) ou un plus grand nombre, (Fig. 6. 8. 9.) ou même il est en forme de cloche (Fig. 2.); il est en outre ousimple, comme tous ceux réprésentés ci-dessus, ou double, comme Fig. 9.
Tab. V. Fleurs entières et quelques Graines.
Les fleurs ont été divisées et nommées différemment sélon la forme de leur corolle. On les appelle p. e.
Fleurs campaniformes (Fig. 1)
Fleurs orbiculaires (Fig. 2)
Fleurs en forme de roue (Fig. 3)
Fleurs en croix (Fig. 4).
Fleurs en forme de gueule (Fig. 5).
Fleurs en forme d'étoile (Fig. 6).
Fleurs graminées (Fig. 7).
Fleurs papilionacées (Fig. 8).
Les Graines ont également différentes formes sélon lesquelles on les divise et les nomme. Elles sont p. e. en serme de boule (Fig. 9a.) ou en forme de rognons (Fig. 9b.) ou triangulaires (Fig. 9c.). Quelquefois elles tiennent en dessous de couronnes rondes et empennées, qui mettent la graine en état d'être emportée par le vent et ensemée (Fig. 10. 11. 12. 13.). Souvent aussi elles sout lourdes et de grand volume comme p. e. la féveroîle (Fig. 14.) ou elles sont ensermées comme des pépins dans une substance charnue et mangeable comme dans nos fruits (Fig. 15.).
Tab. V. Un Bouquet.
On donne le nom de Bouquet à un assemblage de pîusieures fleurs sur une seule tige, qui sortent ensemble de deux feuilles comme à une grande involucre commune. Chacune de ces fleurs a son propre pédicule, un calice à trois feuilles, les ètawines et Jon pistil. II sera maintenant très facile à chacun qui s'est bien approprié les parties des fleurs ci-dessus détaillées, de comprendre aussi la composition d'une ileur entière et d'admirer la beauté de sa structure.
Nota.
Pour enseigner aux jeunes gens la Botanique d'une manière aisee et agréable, je île faurois recommander de meilleur ouvrage que la Botanik für Frauenzimmer und Pflanzenliebhaber, welche keine Gelehrten sind, von Dr. 0. J. G. C. Batsch. Weimar im Verlage des Indust. Comptoirs. Mit Kupf. Zweite vermehrte Ausgabe, 1798.
A l'aide de cet ouvrage chaque amateur peut s'instnure lui-meme et on le lira avec satissactïon. Ce livre sait le préeurseur d'un autre dont il va paroitre dorénavant un Cahier par mois sous le titre: Der geöffnete Blumengarten, von Hrn. Prof. Batsch.
Ad00341 02 034aAd00341 02 034a.jpgZwey der kostbaresten Insecten sind die Cochenille und der Kermes, denn sie geben unsern Färbereyen allein die schöne und ächte Scharlach- und Karmesin-Farbe. Man hielt sie lange aus Unkenntniss der Naturgeschichte für Pflanzen-Theile; allein es sind wahre Insecten, wie wir sogleich sehen werden.~~No. 1. Die Cochenille. (Coccus Cacti. L.)~~Die Cochenille ist ursprünglich in Mexico zu Hause, und eine Art von großer Schildlaus, welche auf der Nopal-Pflanze (Opuntia Cacti L.) einer Art von Indianischen Feigen, lebt, und sich von dessen Safte nährt. Der Nopal ist eine von den sonderbaren Pflanzen, welche keinen Stamm und Zweige haben, sondern aus lauter beynahe Fingerdicken grünen Blättern bestehen, davon immer ein Blatt aus dem andern herauswächst, welche gelbe Blüten tragen, und mit Büscheln spitziger Stacheln besetzt sind. Auf diesen Blättern nun lebt, vermehrt sich und stirbt die Cochenille, welche die Grösse einer Wanze, und über sich ein schwarzes eckichtes Schild mit zwey gelben Flecken hat, unter dem Bauche aber roth ist; wie Fig. a. und c. sie in natürlicher Grösse, Fig. b. und d. aber dieselbe vergrössert zeigen. Diess sind aber nur die Weibchen, welche auch zur Farbe gebraucht werden; denn die Männchen sind weit kleiner, haben Flügel, erscheinen nur zur Paarungs-Zeit, und verschwinden dann wieder.~~In Mexico zieht man den Nopal und die Cochenille darauf in grossen Plantagen, und hat davon jährlich drey Aerndten. Man fegt nemlich diese Insecten mit kleinen Bürsten von den Nopal-Blättern in Gefässe, besprengt die ganze Masse mit Essig oder heissem Wasser, um sie zu tödten, und trocknet sie dann an der Sonne oder auf heissen Blechen; so ist sie als Farben-Stoff fertig. Als dieser sieht sie rothgrau, und wenn sie mit Essig benetzt wird, roth aus, wie Fig. c. und g. sie natürlich gross, und Fig. f. und h. vergrössert zeigt. Man rechnet, dass 70,000 solcher Insekten auf 1 Pfund Cochenille gehen, und dass jährlich an 800,000 Pfund davon aus Amerika nach Spanien, welches diesen wichtigen Handel fast allein treibt, gehen.~~No. 2. Der Kermes. (Coccus Ilicis. L.)~~Die Kermes oder Scharlachbeeren, welche man sonst für eine Frucht hielt, sind gleichfalls nichts anders als eine Art von Schildlaus, welche sich in den Winkeln der Zweige der Scharlach-Eiche (Quercus coccifera L.) die in Süd-Europa wächst, und nur etliche Fuss hoch wird, festsetzt, bis zur Grösse einer Wachholderbeere anschwillt, und schön roth aussieht. Dies sind gleichfalls nur die Weibchen, und die Männchen sind, wie bey der Cochenille, geflügelt, nur zur Paarungs-Zeit da, und verschwinden dann wieder. Diese Kermes-Weibchen krazt man von den Zweigen der Scharlacheiche ab, tödtet sie mit Essig, und trocknet sie an der heissen Sonne, woraus dann die Kermes-Körner als eine Handelswaare entstehen. Man färbt damit beynahe noch mehr, als mit der Cochenille, Scharlach und andere ächt rothe wollene und seidene Waaren. Auch ist der Kermes in der Färberey weit älter und länger bekannt als die Cochenille. Eben daher hat auch die Karmersin-Farbe ihren Nahmen.~~
Ad00341 02 034a/freInsectes VI. Vol. II. No. 31.
INSECTES PRÉCIEUX.
La Cochem et le Kermès sont deux Insectes des plus précieux, cav ils fournissent seuls à la teinture la belle et véritable couleur cramoisie et d'écarîate. Par ignorance dans l'histoire naturelle on les a cru longtemps être des parties de plantes; mais ils sont tous les deux des véritables Insectes, co-aurne nous allons voir.
No. 1. La Cochenille.
La Cochenille est originaire du Mexique; elle est une espèce de grand Gallinsecte, qui vit sur le Nopal (Opuntia Cacti L.) espèce de siguier d'Indes, et dont la sève lui sert de nourriture. Le Nopal est une de cee plantes bizarres, qui n'ont ni tiges ni branches; il ne consiste qu'en ses feuilles verdes de la gvosseur d'un doigt, qui poussent l'une de l'autre, portent des fleurs jaunes, et sont garnies de bouquets de piquans fort aigus. C'est sur ces feuilles que la Cochenille vit, se propage et meurt. Cet Insecte a la grandeur d'une punaise; il est couvert d'un bouclier angulaire noir qui a deux taches jaunes, et au ventre il est rouge; comme on le voit fig. a. et c. en grandeur naturelle, et grossi fig. b. et d. Ce ne sont cependant que des femelles, dont on se sert aussi uniquement dans la teinture; car les mâles sont beaucoup plus petits, ont des ailes, et on ne les voit qu'au teins de leur accouplement, après lequel ils disparoissent.
Dans le Mexique on cultive le Nopal avec la cochenille dans des plantations sont étendues et on en fait trois récoltes par an. On ôte ces insectes de dessus les feuilles du Nopal par le moyen de petites brosses, et les fait tomber dans des vases; après quoi on les arrose avec du vinaigre ou de l'eaH chaude, pour les faire oeouarir, et les sèche ensuite au soleil on sur des plaques chaudes de fer blanc. C'est là toute la préparation de cette matière précieuse de teinture. Comme telle la couleur de la cochenille est d'un gris rougeâtr"; mais elle est entièrement rouge, quand elle a été arrosée de vinaigre, comme on la voit en grandeur naturelle fig. e. et g. et grossie fig. f. et h. On compte que 70. 000 de ces insectes sont une livre de cochenille, et que 800. 000 livres de cette marchandise sont transportées annuellement de l'Amérique en Espagne, qui est presque seule en possession de cette branche importante du commerce.
No. 2. Le Kermès.
Le Kermès ou la graine de Kermès, qu'aurefois on a aussi cru être un fruit, n'est également qu'une espèce de gallinsecte qui s'attache dans les coins des branches du chêne vert ou d'écar cite; cet arbre croît dans l'Europe méridionale et n'atteind qu'une hauteur de quelques pieds. La graine de Kermès a la grosseur d'un grain de genièvre, et sa couleur est d'un fort beau rouge. Elles ne sont également que des femelles de l'insecte, car les mâles ont des ailes comme ceux de la cochenille, ne sont à voir qu'au seras de l'accouplement, et disparaissent ensuite. On brosse ces femelles de kermès de dessus les branches du chêne, les tue par le moyen du vinaigre et les sèche au soleil; c'est dans cet état que sous le nom de graines de Kermès elles sont un article du commerce. On s'en sert encore presque plus que de la cochenille pour teindre en écarlate des étofses de laine et de soie. Aussi le kermès a-t-il été employé pour la teinture dans l'antiquité, où la cochenille sut encore entièrement inconnue. C'est lui enfin qui a donné le nom à la couleur cramoisie.
Ad00341 02 035aAd00341 02 035a.jpgDer einheimischen Fluss-Fische die nur in süssem Wasser leben, und uns zu einer sehr angenehmen Speise dienen, giebt es gar mancherley Arten. Wir wollen sie nach und nach kennen lernen, weil sie theils für den Handel, theils für die Landwirtschaft wichtig sind.~~No. 1. Der gemeine Karpfe.~~No. 2. Der Spiegel-Karpfe. (Cyprinus Carpio. L.)~~Der Karpfe stammt aus dem südlichen Europa her, wo er in langsam fliessenden Strömen, Seen und Teichen lebt; im nördlichen ist er seltner, und erst zur Zucht in Fisch-Teichen dahin verpflanzt worden. Er nährt sich darin von Würmern, Insecten, Schlamme und Miste, wächst zu einer ansehnlichen Grösse, und wird bis 100 Jahre alt. Sein Fleisch ist, wenn er nicht über 4 bis 5 Jahre alt ist, zart und wohlschmeckend. Er laichet im Mai und Junius, (wo er nicht gut schmeckt) und man rechnet, dass ein Karpfe von 3 Pfund an 237000 Eyer auf einmal in seinem Roogen von sich giebt. - Es giebt vorzüglich 3 Sorten Karpfen; den gemeinen Karpfen der ganz mit gleichförmigen Schuppen bedeckt ist (No. 1); den Spiegel-Karpfen, der ausserordentlich grosse Schuppen, und nur an etlichen Stellen des Leibes hat, und braun aussieht (No. 2.), und den Leder-Karpfen, der gar keine Schuppen, sondern nur eine braune lederartige Haut hat, und in Schlesien gefunden wird. Die Karpfen werden so zahm, dass man sie mit einer Glocke am Fisch-Teiche zum Füttern zusammenrufen kann.~~No. 3. Die Barbe. (Cyprinus Barbus. L.)~~Die Barbe ist ein guter gemeiner Speise-Fisch, der sich gern in den Tiefen schnellfliesender Ströme aufhält, von kleinen Fischen, Aase, Gewürme, und faulenden Pflanzen nährt; daher er auch häufig bey dem zum Rösten in die Flüsse gelegten Flachse, der andern Fischen tödtlich ist, gefangen wird. Er wird in Teutschland 2 bis 3 Fuss lang, und erreicht ein hohes Alter. Die Barbe hat am Oberkiefer lange Bartfäden, die wie ein Knebelbart herunter hängen, womit sie im Schlamme spielen, und die kleinen Fische zu ihrer Beute anlocken kann. Man kann aus ihrer Schwimmblase Leim kochen.~~No. 4. Der Zander. (Perca Lucioperca. L.)~~Der Zander ist, wie der Hecht, ein starcker Raubfisch. Er lebt gern in tiefen und klaren Wassern mit sandigem und steinigem Boden. Er wird bis 4 Fuss lang, sieht am Bauche silbergrau und auf dem Rücken olivengrün aus, über welchem er auch viele braune Queerstreifen hat. Sein Fleisch ist überaus zart und leckerhaft, und wird sowohl frisch gesotten, als auch eingesalzen und geräuchert gegessen. Er gehört zu den Baarschen, und heisst daher an vielen Orten auch der Sandbaarsch.~~No. 5. Der Baarsch. (Perca fluviatilis L.)~~Der Baarsch (oder Flussbaarsch, Stockbaarsch, wie er auch heisst) ist einer der schönsten einheimischen Fluss-Fische. Ueber dem Rücken ist er glänzend grün-gelb, und hat mehrere braune Queerstreifen, und rothe Flossen. Seine Schuppen sind klein, und sitzen sehr fest auf der Haut. Er lebt in stehenden und fliessenden Wassern, und nährt sich von Insecten, Fischlaich und kleinen Fischen. Er wird 1 1/2 bis 2 Fuss lang. Sein Fleisch ist wohlschmeckend und gesund, und aus seiner Haut wird ein Leim wie die Hausenblase gesotten.~~
Ad00341 02 035a/frePoissons XVII. Vol. II. No. 32.
POISSONS DE RIVIÈRE COMMUNS EN ALLEMAGNE.
Il y a en Allemagne beaucoup de sortes différentes de poissons de rivière, qui nous fournissent une nourriture agréable. Je les ferai connoitre ici l'une après l'autre, car ils sont un objet important pour le commerce et l' économie rurale.
No. 1. La Carpe commune.
No. 2. La Carpe miroitée.
La Carpe est originaire dans l'Europe méridionale oit elle vit dans des lacs, des étants et des rivières dont le cours n'est pas trop rapide; dans l'Europe septentrionale elle se trouve moins fréquemment et seulement dans des étangs où elle est transplantée pour en avoir l'espèce. Ce poisson se nourrit de vers, d'insectes et de sange j il parvient à une grandeur sort considérable et peut atteindre l'âge de 100 ans; losqu'il n'est pas plus âgé que de 4 à 5 ans, sa chair est tendre et d'un bon goût. Il fraie dans les mois de Mai et de Juin (pendant lequel temps il n'est pas bon à manger)et on compte qu'une carpe d'un poids de trois livres peut d'une seule sois mettre dehors 237000 oeufs. Il y a trois sortes principales de carpes, savoir la Carpe commune qui est entièrement couverte d'écaillés uniformes (No. 1.) la carpe mivoitee, qui a des écailles extraordinairement grandes, mais feulement dans différents endroits du eorps, et dont la couleur est brune; (No. 2.) et enfin la Carpe de cuir, qui n'a pas d'éeailles du tout; mais seulement une peau brune semblable au cuir, et qui est principalement trouvée en Silésie. Il faut encore remarquer comme une particularité die ce poisson, qu'ils deviennent tellement privés, qne sur le son d'une cloche ils s'assemblent tous dans de certains endroits des étangs pour happer la nourriture qu'on y jette.
No. 3. Le Barbeau.
Le Barbeau est. un poisson sort commun r mais boin à marger; il aime à se tenir sur le fond de rivières rapides, es il se nourrit de petits poissons, de cadavres, de vermines et de plantes pourries; par cette raison on le prend souveat dans le voisinagede lin qu'on met dans les rivières pour le rouir, et dont les exhalaisons sont funestes à tous les autres poissons. II devient en Allemagne long de deux à trois pieds et fort âgé. A la nageoire supérieure ila des poils longs qui ont lair d'une moustache, et dont il se sert pour remuer la fange et d'attirer parla les petits poissons qui deviennent alors sa proie. De sa vessie on peut préparer de la colle.
No. 4. Le Sandre.
Le Sandre ost aussi vorace que le brochet. Il aime les eaux claires et prosondes, dont le fond est couvert de sable et de cailloux. Il devient long de 4 pieds; son ventre est d'un gris argenté et le dos de couleur d'olives; le derrier est encore marqué de beaucoup de traits bruns. Sa chair est très tendre et d'un goût exquis; on la mange tant sraîche et simplement cuite dans l'eau, que sallée et fumée. Le Sandre appartient dans le genre des Perches, et on l'appelle aussi dans plusieurs endroits Perche de sable.
No. 5. La Perche.
La Perche est un des poissons d'eau douce les plus beaux qui existent en Allemagne. Son dos est d'un vert luisant tirant sur le jaune, et décore de plusieurs traits bruns; les nageoires sont rouges. Il a des écailles très petites, et qui tiennent fortement sûr la peau. Il vit dans les eaux courrantes aussi bien que dans les croupissantes, et se nourrit de srai de poissons, d'insectes, et de petits poissons, Il devient long d'un et demi jusqu'à deux pieds; sa chuir est d'un bon goût et très convenable à sa santé. De sa peau on prépare une colle semblable à la colle de poissons ordinaire.
Ad00341 02 036aAd00341 02 036a.jpgWir haben auf Taf. 24. die Teutschen Giftschwämme kennen gelernt, am uns dafür zu hüthen; nun wollen wir uns aber auch mit den guten und essbaren Schwämmen, die wir als unschädliche Leckerbissen geniessen können, auf dieser und der folgenden Tafel, vollständig bekannt machen.~~No. 1. Der essbare Reisker. (Agaricus deliciosus. L.)~~Dieser Schwamm ist vielleicht einer der leckerhaftesten, und wird sonderlich aus Italien, als eine Delikatesse, in Baumöl gelegt, häufig verschickt. Er wächst im August in den Wäldern und auf Heiden. Sein Hut ist glatt, ein wenig trichterförmig aber flach vertieft, etwas feuchtklebrig, safranfarbig oder braunröthlich. Sein Saft ist safrangelb, und färbt die Brühe, in der er gekocht wird, gelb. Er muss wenige Stunden nach dem Einsammlen gespeist, oder in Baumöl gelegt werden, sonst wird er sauer, und fault leicht.~~No. 2. Die Muceron. (Agaricus mammosus. L.)~~Die Muceron wächst im Herbst auf Gras-Angern und Rainen neben einzeln stehenden Bäumen. Sie ist nicht gross, der Hut oben lichtbraun, unten aber, so wie auch das Fleisch, weiss. Sie ist wie ein Leder anzufühlen, und hat einen angenehmen, etwas würzhaften Geruch. Man speisst sie frisch oder getrocknet an Brühen.~~No. 3. Der gute Gold-Brätling. (Agaricus lactifluus. L.)~~Dieser schöne Schwamm ist von ziemlicher Grösse, hellbraun sein Hut, und seine Blätter goldfarbig am Rande. Sein Fleisch ist beym Durchschneiden Anfangs weiss, wird aber bald hernach bräunlich. Er wächst in hohen schattigen Buchenwäldern, auf feuchten Moosplätzen.~~No. 4. Der braune Brätling. (Agaricus lactifluus. L..)~~Der braune Brätling ist kleiner als der vorige, und sein Fleisch auch zarter. Sein Hut hat braune und weissliche Ringe, und seine Blätter haben einen bräunlichen Rand. Er wächst auch wie jene in schattigen Buchen- und Eichen-Wäldern, sonderlich nach Regenwetter sehr häufig.~~No. 5. Der gute Silber-Brätling. (Agaricus lactifluus. L.)~~Dieser Schwamm ist jung ganz weiss, und wird bloss, wenn er alt ist, auf dem Hute etwas blassgelb; auch giebt sein Fleisch, wenn er jung ist, viele Milch, und ist sehr delikat. Er wächst mit den andern Brätlingen an einerley Orten.~~No. 6. Der Nägelschwamm. (Agaricus cinnamomeus. L.)~~Er ist einer der kleinsten Schwämme, sein Hut gelb, die Blätter gelbbräunlich, der Stiel dünn und hohl, und sein Geruch sehr gewürzhaft. Man findet ihn den ganzen Herbst über in Wäldern und auf Wiesen.~~No. 7. Der Champignon. (Agaricus campestris. L.)~~Dieser vortreffliche Schwamm wächst im August und September auf Viehweiden, in luftigen Eichenwäldern, in Gärten, wo fauler Mist eingegraben ist, und auf Mistbeeten. Sein Hut ist weisslich, gewölbt, und oft zottig und am Rande zerrissen. Seine Blätter sind Anfangs weisslich, hernach braunröthlich (fig. b.) und zulezt schwärzlich; der Stiel ist auch weiss. Sein ihm eigener Geruch ist angenehm und etwas erdenhaft. Er kommt rund in der Grösse einer Nuss (fig. a.) aus der Erde, wo er am delikatesten ist.~~No. 8. Der gelbe Pfifferling.~~Dieser Schwamm ist durch seine durchaus dottergelbe Farbe und ganz eigne Form unverkennbar. Er wächst vom Jul. bis Sept. fast in allen Wäldern, und gehört zwar unter die essbaren, aber nicht sehr delikaten Schwämme.~~
Ad00341 02 036a/frePlantes. XXXI. Vol. II. No. 33.
CHAMPIGNONS MANGEABLES.
Sur la Table 24. nous avons représenté les Champignons vénéneux, communs en Allemagne, pour savoir nous en tenir sur nos gardes. Sur la Table présente et sur ia suivante nous donnerons une description détaillée des Champignons bons et mangeables et que l'on peut servir sans crainte sur les tables.
No. 1. Champignon brun.
Ce Champignon, qui est un des plus délicats, croit surtout en Italie. On le consit dans de T'huile et l'envoie comme une friandise en grande quantitédans tous les pays de l'Europe. On le trouve dans le mois d'Août dans des forêts et des landes. Son chapiteau est tout uni, un peu enfoncé en forme d'entonnoir sans cependant faire une grande cavité, d'une humidité visqueuse, de couleur de safran, et étant bouilli dans l'eau il la teint en jaune. Comme il entre aisément en corruption, il faut le manger ou le confire peu d'heures après l'avoir cueilli.
No. 2. Le Mousseron.
Le Mousseron croit dans l'Automne sur des prairies et des lisières des champs dans le voisinage d'arbres isolés. Il n'est pas grand, le dessus de son chapiteau est d'un brun clair et le dessöus blanc, de même que sa chair. Au toucher il a l'air de cuir, son odeur est agréable, et un peu aromatique. On le mange tant frais que séché.
No. 3. L'Agaric laiteux doré.
Ce beau Champignon est d'une grandeur considérable. Son chapiteau est d'un brun clair et ses feuilles sont dorées sur le bord. En le coupant sa chair est blanche au commencement, mais bientôt après elle devient brunâtre. Il vient dans les sorets de hêtres grandes et ombrageuses sur les parties humides et mousseuses.
No. 4. L'Agaric laiteux brun.
Lé Brätling brun est moins grand que le précédent, mais sa chair est plus délicate. Son chapiteau est décoré de cercles bruns et blanchâtres, et ses feuilles ont un bord brunâtre. II croit aussi comme le précédent dans des forêts ombrageuses de hêtres et de chênes, et vient surtout très fréquemment après le tems pluvieux.
No. 5. L'Agaric laiteux argenté.
Ce Champignon est tout blanc étant jeune, et devient jaunâtre sur son chapiteau quand il vieillit. Sa chair contient aussi, beaucoup de suc laiteux, quand il est jeune, et le goût en est très délicat. Il croit aux mêmes Ilendroits avec les autres Bratlings.
No. 6. L'Agaric-Clou.
Il est un des plus petits Champignons. Son chapiteau est jaune, les feuilles sont d'un brun jaunâtre, le pédicule est mince et creux et sou odeur très aromatique. On le trouve pendant tout l'automne dans les forêts et sur les prairies.
No. 7. Le Champignon à manger ou proprement dit.
Cette exellente espèce de Champignons croit dans les mois d'Août et de Septembre sur des pâturages, dans des forêts de chêne bien aérées, dans des jardins engraissés d'un sumier bien pourri et dans des serres, Son chapiteau est blanchâtre, de forme concave, souvent velu, et sendu au bord. Ses feuilles sont au commencement blanchâtres et ensuite elles deviennent brunesrougeàlres (Fig. b.) et à la sin même noirâtres. Le pédicule est aussi blanc. Il a une odeur du terre qui lui est propre et sort agréable. En poussant de la terre sa forme est ronde et de la grandeur d'une noix. (Fig. a.)Pour iors sou goût est le plus délicat.
No. 8. Le Potiron jaune.
Par sa forme toute particulière et sa couleur de jaune d'oeufs, ce Champignon n'est pas à méconnaitre. Il vient presque dans toutes les forêts depuis le mois de Juillet jusqu'au Septembre, et sa chair est mangeable, mais d'un goût peu délicat.
Ad00341 02 037aAd00341 02 037a.jpgNo. 1. Der kastanienbraune Pilz. (Boletus bovinus. L.)~~Dieser Pilz wächst häufig im September in den Wäldern. Er hat einen kastanienbraunen gewölbten Hut, und unten keine Blätter, sondern gelbe Röhrchen. Der Stiel ist rauh, schmutzig weiss, und unten dicker als oben.~~No. 2. Der Knollen-Pilz. (Boletus bulbosus. L.)~~Dieser Pilz ist eine andere Gattung des vorigen. Er hat einen weit dickeren Kolbenförmigen oder knolligen Stiel, und einen kleineren, oben etwas eingedrückten Hut; ist aber eben so gut essbar als der vorige, mit dem er an einerley Orten wächst.~~No. 3. Der Eichhase. (Boletus ramosissimus. L.)~~No. 4. Der bunte Pilz. (Boletus versicolor. L.)~~Diese beyden Gattungen von Pilzen sind gleichfalls sehr gut und wohlschmeckend. Man findet sie, sonderlich den Eichhasen, zu Anfange des Herbstes auf allen Eichbäumen. Der Eichhase ist sehr ästig, unten weisslich, und obenher bräunlich oder erdfarben gestreift, glatt, und gegen die Mitte vertieft. Der bunte Pilz hat einen gewölbten Hut, welcher blassbraun und mit lauter dunkelbraunen Flecken bestreut ist. Es giebt unter den Pilzen auch giftige Arten, welche man aber daran erkennt, dass ihr Hut ganz schwarzbraun von Farbe, und fett oder klebrig anzufühlen, und ihr Geruch unangenehm und widrig ist.~~No. 5. Die Spitz-Morchel (Phallus esculentus. L.)~~Die Spitz-Morchel wächst in bergigen trocknen Nadel-Wäldern. Ihr Hut ist konisch, grauschwarz; runzlich und gegittert, und innerlich, so wie auch der Stiel, hohl. Sie wächst im Frühjahre und Herbste, und ist diejenige Schwammen-Art, mit welcher man sich am wenigsten irren kann.~~No. 6. Die Bischofs-Mütze. (Helvella mitra. L.)~~Diese essbare Morchelart wächst auf faulen Baumstämmen, sieht gelbbraun, sehr faltig, und fast wie eine Bischofs-Mütze aus, davon sie auch den Namen hat.~~No. 7. Der Ziegenbart oder Keulenschwamm. (Clavaria fustigata. L.)~~Dieser buschige Schwamm hat viele corallenförmige Aeste, ein markiges Fleisch, und sieht schön gelb aus. Er wächst häufig im Sommer und Herbste in Wäldern und auf Heiden, und ist eine gute Speise.~~No. 8. Die Trüffel. (Lycoperdon tuber. L.)~~Unter allen Schwämmen ist die Trüffel der leckerhafteste und zugleich merkwürdigste. Sie wächst in lichten Eichenwäldern, in ganzen Nestern in der Erde, ohne Stiel, Wurzel, Samen, und ohne über die Erde hervorzukommen. Sie sieht entweder weiss, oder, wenn sie reif ist, schwärzlich wie eine höckrige grosse Nuss, oder beynahe wie ein Kiefern-Zapfen (Fig. a), und wenn man sie von einander schneidet, marmorirt wie eine Muskatennuss (Fig. b) aus. Da sie nie über die Erde herauswächst, aber doch einen starken Geruch hat, so suchet man sie mit eigens dazu abgerichteten Hunden auf.~~
Ad00341 02 037a/frePlantes XXXII. T. II. No. 34.
CHAMPIGNONS MANGEABLES.
No. 1. Le Potiron brun. (Boletus bovinus. L.)
Ce Champignon vient en quantité dans les forêts au mois rie Septembre. Son chapiteau est cliàsain et concave; il n'a point de Heurs par en bas, mais rie petits tuyaux jaunes. Le pédicule est rude, d'un blanc sale, et plus épais par en bas que par en haut.
No. 2. Le Potiron noueux. (Boletus bulbosus. L.)
Ce Champignon est une espèce différente du précédent. Il a un pédicule beaucoup plus épais, en forme de massue, ou noueux; Son chapiteau est plus petit et un peu enfoncé paren haut. Il est cependant mangeable comme le précédent. Il croit aussi dans les mêmes endroits.
No. 3. Le potiron rameux. (Boletus ramosissimus.)
No. 4. Le Potiron panaché. (Boletus versicolor.)
Ces deux espèces de champignons sont aussi très bonnes et d'un goût délicat. On les trouve, surtout le potiron rameux, au commencement de l'Automne, sur des vieux chênes. Le potiron rameux est très bran chu, blanchâtre par en bas, et par en haut garni rie rayes brunâtres, onde couleur de terrç, uni, et ensoncé vers le milieu.
Le potiron panaché a un chapiteau concave, qui est d'un brun pâle, et couvert de petites tâches d'un brun foncé. Il y a aussi des espèces de potirons vénéneux, qu'on réconnoit aisément parceque leur chapiteau est d'un brun tout noir, et gras ou gluant au toucher, et que leur odeur est désagréable et répugnante.
No. 5. La Morille. (Phallus esculentus.)
La morille crou dans des forêts montueuses, arides et remplies d'arbresàaigtiilies. Son chapiteau est de forme conique, d'un noir gris, rideux, treille et creux en dedans, de même que le pédicule. Elle vient au primems et en automne, et est l'espèce de champignons, avec laquelle on se trompe le moins.
No. 6. La Mitre. (Helvella Mitra.)
Cette espèce de morilles mangeables rient sur des troues d'arbres pourris, est d'un brun jaune, et a beaucoup de plis; elle ressemble presque a une mitre d'Evèque, dont elle tire son nom.
No. 7. La barbe de Chèvre. (Clavaria fustigata.)
Ce Champignon touffu a beaucoup de branches en forme de corail, une chair moelleuse, et est d'un beau jaune. Il vient abondamment en été et en automne dans des forets et des landes, et est un excellent manger.
No. 8. La Truffe. (Lycoperdon tuber.)
La Truffe est le plus friand et en même tems le plus remarquable de tous les champignons. Elle vient dans des forêts de chênes éclaircies, par couche dans la terre, n'ayant ni pédicule, ni racines, ni semence, et sans sortir de la terre. Elle est ou blanche ou, si elle est mure, noirâtre comme une grosse noix, raboteuse et ressemble presque à une pomme de pinastre. (Fig. a.) Quand on la coupe, elleest marbrée comme une noix muscade. (Fig. b.) Comme elle ne sort jamais de la terre et qu'elle a cependant une odeur sorte, il faut la chercher avec des chiens dresses exprès à cet effet.
Ad00341 02 038aAd00341 02 038a.jpgObgleich die Alten, die das Pulver noch nicht kannten, weder durch Canonen Oeffnungen in die Mauern schiessen, noch durch Minen Festungswerke in die Luft sprengen konnten: so bedienten sie sich doch einer Menge zum Theil sehr künstlich zusammengesetzter Belagerungsgeräthe, und brachten dadurch zwar langsamer, aber auch desto gewisser, fast eben die Wirkung hervor, die unser Belagerungskrieg zur Absicht hat.~~No. 1. 2. 4. Belagerungs-Schutzwehren.~~Auch die Alten näherten sich durch Gräben und ausgehöhlte Erdgänge den Mauren der Stadt, um sie selbst zu untergraben. Sie benannten diese unterirdischen Wege von den Kaninchen (Cuniculi,) denen sie dieses Miniren unter der Erde abgelernt hatten. Um nun bey diesem Minengraben von den feindlichen Stadtmauern nicht beunruhigt zu werden, und sich ihnen über und unter der Erde immer mehr nähern zu können, hatten sie bewegliche Schutzwehren, hinter und unter welchen die Soldaten sicher arbeiten konnten. Oft waren es Schoppen mit Flechtwerk, oben und an den Seiten bedeckt, oder mit nassen Decken und Häuten behangen, die auf zugespitzten Säulen angespannt waren, und von den Soldaten beym Fortrücken immer mit fortgehoben wurden. Diese hiessen Weinlauben (Vineae) No. 1. weil sie mit den Laubdächern und Gängen von Reben die grösste Aehnlichkeit hatten. Eine halbrunde Schutzwehr aus zusammengefugten Bohlen, vorn gegen die Feuerbrände der Belagerten mit nassen Häuten behangen, und auf Räder gesetzt, hiess Pluteus, No. 2. Bewegte sich die Maschine auf Walzen, wie No. 4. so nannte man sie Musculus.~~No. 3. und 7. Mauernbrecher.~~Die Widder, oder Schaaf-Böcke haben in den südlichen Ländern dicht anliegende Hörner an der Stirne, und bedienen sich ihrer mit grossem Nachdruck zum Stossen. Diess ahmte die alte Belagerungskunst durch ihre Mauernbrecher nach, und gab diesen Maschinen auch den Namen Widder (Aries). Es waren grosse Balken, vorn mit einem gegossenen eisernen Widderkopfe beschlagen, die entweder in eigenen Sturmdächern, die wegen der Aehnlichkeit mit der obern Schaale einer Schildkröte Testudines hiessen, wie No. 3. oder auch nur von den Soldaten, die den in einer Kette hangenden Mauernbrecher mit aller Gewalt gegen die Mauern stiessen, wie No. 7. an die feindlichen Mauern gebracht und zum Zermalmen derselben gebraucht wurden.~~No. 5. und 6. Belagerungs-Thürme.~~In diesen waren alle übrige Belagerungswerkzeuge vereinigt. Sie bestanden aus hölzernen, mehrere Stockwerke hohen Gerüsten, in welche Leitern von einem Stockwerke zum andern führten, und die auf Rädern fortgeschoben wurden, wie No. 6. Auswärts waren sie oft mit Häuten behangen, oder mit Bretern verschlagen, und hatten Fallbrücken (Sambucae) in einem obern Stockwerke, auf welchen die Soldaten zu den feindlichen Mauern hinübersteigen konnten. In der untersten Abtheilung befanden sich oft Mauernbrecher. Ganz oben aber standen auf dem platten Dache Soldaten, welche die Mauern beschossen; und da diese Thürme gewöhnlich noch höher waren, als die feindlichen Mauern, von oben herab den Belagerten um so grössern Schaden zufügen konnten, wie No. 5. zeigt. Ein solcher von allen Stockwerken zugleich bestürmender Thurm war ein Meisterstück der alten Kriegsbaukunst, und hiess daher auch ein Städte-Erobrer. (Helepolis)~~