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Ad00341 02 043a/freMélanges VIII. Vol. II. No. 40.
MACHINES SIMPLES.
L'homme, par sa seule force physique ne pouryoit soulever qu'un fardeau très médiocre; mais il a sçu augmenter ses forces à l'infini, par le moyen de quelques instrumens composés, appelles Machines. On a donné le nom de Méchanique à la Science qui détermine les loix du mouvement des corps et de la eomposition des machines. La Corde, le Levier et le Plan incline sont les machines les pins simples, presque toutes les attires n'étant composées que d'elles. Je les représenterai ici dans toute leur simplicite, et j'expliquerai en même tems leur emploi par quelques comportions faciles.
No. 1. La Corde.
La Corde est la plus simple des machines: car elle n'est en quelque sorte que le prolongement du bras de l'homme. Elle n'augmente pas sa force, elle lui facilite feulement le moyen de l'employer a plus de distance, et sert en même tems de lien necessaire aux machines composées.
No. 2. Le Levier.
Parmi les machines simples la plus puisiante est le Levier, par lequel la force de l'homme peut £tre augmentée à l'infini. La plupart des autres machines, dont nous saisons usage journellement dans la vie commune, sont composées de leviers.
Chaque Levier est une ligne droite qui consiée en trois points essensiels, le point de la puissanec, le point d'appui, et le point de refistance. Ces trois points peuvent être transposés entr'eux de trois manières, et il en resulte trois especes de Levier, que la Mèchanique connoit; sçavoir
1. Le Levier du première genre, dans lequel le point à'appui efi entre la puissance et la résisiance, comme p. e. dans la balcule, dans le balancier, dans la tenaille etc. (fig. 2.)
2. Le Levier du second genre, dans lequel la résistance est entre la puissance et le point d'appui j comme p. e. dans la pince engagée sous une grande pierre, pour la lever, (fig. 3.)
3. Le Levier du troisième genre dans lequel la puissance est entre la résistance et le point d'appui; comme p. e. la sorce qui lève une échelle, ou un porte-lanterne. (fig. 4.)
Les leviers se retrouvent dans les opérations des arts les plus simples. Soulever un fardeau en s'aidant d'un sapport, (fig. 5.) ou porter une corbeille sur son épaule, au moyen d'un bâton qu'on tient par îe bout (fig. 6.), c'est employer un levier du premier genre. Porter un corps pesant à deux (Fig. 7.), c'est encore par un levier du second genre. La Poulie fixe et mobile, (fig. 9. et 10.) le Treuil et la Roue, (fig. 11.) le Cabestan (fig. 12.) ne sont que des machines composées de leviers et de la corde.
No. 13. Le Plan incliné.
Le plan incliné est placé au rang des machines simples, parce qu'en enlevant aux corps, que l'on fait glisser sur lui, une partie de leur poids, il aide conûdérahîement la puisiance; et parce que plusieurs autres machinés en sont composées. Le Coin p. e. qui entre par sorce dans un tronc (fig. 15. et 16.) et le send, n'est que la réunion de deux plans inclinés; et la Vis dans l'Ecrou (fig. 14.) n'est qu'un plan incliné roulé autour d'un cylindre.
Ad00341 02 044aDie Forelle gehört zwar eigentlich zum Geschlechte der Lachse, allein da sie ihren eignen Nahmen hat, und es mehrere verschiedene Arten davon giebt, so trennt man sie mit Rechte davon. Sie ist einer der delikatesten Speise-Fische, und wird desswegen sehr hoch geschätzt. Die Forelle lebt gern in hellen kiesigten Waldbächen, Flüssen, Landseen und Teichen, welche klares Wasser haben, und ist ein Raubfisch, so gut wie der Hecht, denn auch sogar ihre Zunge ist mit spitzigen Zähnen besetzt. Folgendes sind die bekanntesten Arten davon.~~Fig. 1. Die Lachs-Forelle. (Salmo Trutta.)~~Die Lachs-Forelle gleicht dem Lachse am meisten, wird so gross als ein mittelmässiger Lachs, oft 8 bis 10 Pfund schwer, und lebt, so wie der Lachs, bald im Meere bald in Flüssen. Man erkennt sie an den braunschwarzen Puncten, womit ihr ganzer Leib besetzt ist. Sie hat ein rothes, wohlschmeckendes Fleisch, aber ein sehr zartes Leben, denn sie steht ausser dem Wasser, oder in warmem und trübem Gewässer sogleich ab. Man fängt sie häufig in grossen Flüssen, und versendet sie eingesalzen, marinirt oder geräuchert, als einen guten Handelsfisch.~~Fig. 2. Die Teich-Forelle. (Salmo Fario.)~~Diese Forellen-Art ist schön gezeichnet, grüngelb von Farbe, mit rothen Flecken, welche in einem dunklen Kreise stehen. Sie lebt gern in Waldbächen in Gebirgen oder schattigen Teichen mit klarem Wasser, und wird nicht über 1 Fuss lang. Sie nährt sich von Insecten, nach welchen sie oft hoch über das Wasser in die Luft springt, sie zu fangen. Ihr Fleisch ist weiss, zart und ausserordentlich leckerhaft.~~Fig. 3. Die Stein-Forelle. (Salmo Fario.)~~Diese schöne Forelle ist nur eine Abänderung der vorigen Art. Sie ist weniger gelb, hat einen braunen Kopf und braune Flecken, und lebt eben so wie die vorige. Ihr Fleisch ist roth, und man schätzt sie im Geschmacke noch höher, als die vorige Art.~~Fig. 4. Die See-Forelle. (Salmo Goedenii.)~~Die See- oder Silber-Forelle lebt vorzüglich in der Ost-See. Sie wird ohngefähr anderthalb Fuss lang, hat eine langgestreckte Form, und ist silberfarb mit hellrothen Punkten, welches ihr ein sehr schönes Ansehn giebt. Sie hat ein weisses, mageres, aber wohlschmeckendes Fleisch.~~Fig. 5. Die Alp-Forelle. (Salmo alpinus.)~~Diese Forellen-Art bewohnt nur die höchsten Gebürge, und vorzüglich die Alpen, daher sie auch ihren Nahmen hat. Sie wird nicht gross, hat viele schwarze, rothe und silberfarbene Punkte durcheinander, ohne Einfassung, und wenn sie gesotten wird, ein rothes, höchst delicates Fleisch.~~
Ad00341 02 044a/frePoissons XIX. Vol. II. No. 41.
ESPECES DE TRUITES.
La Truite est proprement du genre des Saumons, mais comme elle a un nom tout particulier et qu'il y en ait plusieures espèces difsérentes, on en fait auiîi avec raison un genre réparé. Elle est un des poissons les plus délicats à manger et on l'éstime pour cela généralement. Elle aime à vivre dans les eaux limpides et dont le fond est pierreux ou gravelleux, telles que les ruiiseaux des montagnes et les rivières; mais on la trouve ausli dans des lacs et des étangs, dont l'eau est claire. Elle est un poisson ausïi vorace que le brochet, et même sa langue est comme celle de ce dernier munie de dents pointues. Je donnerai ici la description de ses espèces les plus connues.
Fig. 1. La Truite Saumonnée. (Salmo Trutta.)
Cette espèce de Truites ressemble le plus au saumon; on la trouve quelquefois de la longueur d'un Saumou de moyenne taille et d'un poids de 8 a 10 livres; elle vit coirune le saumon tant dans la mer que dans des rivières. On la reconnoit par les points d'un noir-brunâtre, dort tout Ton corps est couvert; sa chair est rougeâtre et d'un goût excellent. Elle est au reste d'une constitution extrêmement délicate, car retirée de l'eau, ou mile dans de l'eau tiède ou trouble elle meurt ausiitôt. On la prend fréquemment dans des grandes rivières, et elle fait un objet de Commerce assés considérable, car on l'envoie dans d'autres pays tant salée que marinée ou fumée.
Fig. 2. La Truite de Marais. (Salmo Fario.)
Cette espèce est joliment dessinée; le fond de sa couleur est d'un jaune-verdàtre, et tout le corps est marqueté de beaucoup de tâches rouges entourées d'un cercle foncé. Elle vit principalement dans les eaux des montagnes, ou dans des étangs ombragés, dont l'eau t-st limpide, et n'atteint rarement plus d'un pied de longueur. Elle se nourrit d'Insectes, et pour les happer elle fait souvent des grands sauts dans l'air au dessus de la sur fa ce de l'eau. Sa chair est blanche, très tendre et d'un goût exquis.
Fig. 3. La Truite ordinaire. (Salmo Fario.)
Cette espèce n'est qu'une variété de la précédente. Elle est moins jaune, parsémée de tâches brunâtres et sa tète est brune; mais pour le reste elle vit tout comme la Truite de marais. Sa chair est rougeàtre et préférée pour le goût à celle de l'espèce précédente.
Fig. 4. La Truite de Mer. (Salmo Goedenii.)
Elle se trouve principalement dans la Mer Baltique et atteint à peu près une longueur d'un pied et demi. La forme de son corps est très déliée, et sa couleur est argentée et marquetée'de points d'un rouge clair, ce qui la rend d'une beauté surprenante. Sa chair est blanche, peu grasse, mais d'un gôut délicat.
Fig. 5. Le Salmonet des Alpes. (Salmo alpinus.)
Cette espèce de Truites ne vit que dans les montagnes les plus élevées, et surtout dans les Alpes, ce qui lui a fait donner son nom. Elle ne devient pas longue, est toute parsemée de points noirs, rouges et argentés, qoi ne sont pas entourés de cercles, et sa chair cuite à l'eau est rouge et du gôut le plus exquis.
Ad00341 02 045aFig. 1. Das Alpen-Murmelthier. (Arctomys Marmota.)~~Das gemeine oder Alpen-Murmelthier, dergleichen die armen Savoyarden-Buben oft in Kasten herumtragen und nach einer Leyer tanzen lassen, ist bekannt genug in Teutschland. Es ist ohngefähr 18 Zoll lang, sieht braungrau aus, und ist stark behaart. Die Murmelthiere leben in der Schweiz, in Savoyen und in der grossen Tartarey auf den höchsten Alpen, an Sonnenreichen Orten, wo sie sich tiefe Höhlen in die Erde graben, sie mit Heu und Moose ausfüttern, und darin zu 2 bis 12 und 14 zusammen vom September an bis zum März in einem so tiefen Schlafe liegen, dass sie ganz leblos scheinen. Sie nähren sich wild von Kräutern und Wurzeln, und sind leicht zahm zu machen. Ihr Fleisch wird gegessen, und ihr Fell als Pelzwerk gebraucht.~~Fig. 2. Der Monax. (Arctomys Monax.)~~Der Monax ist das Virginische Murmelthier. Er bewohnt die südlichen Provinzen von Nord-Amerika, ist so gross als das Alpen-Murmelthier, aber brauner von Farbe, und sein Kopf spitziger, als bey diesem. Er wohnt in Felsenklüften, und nährt sich gleichfalls von Wurzeln und Kräutern. Sein Fleisch schmeckt wie junges Schweinefleisch, und ist sehr geniessbar.~~Fig. 3. a. und b. Der Bobac. (Arctomys Bobac.)~~Der Bobac oder das Russische Murmelthier ist eben so gross, als die vorigen, bewohnt das ganze mittlere Asien, ist braungelb von Farbe, und nährt sich gleichfalls von Gewächsen. Sie sind sehr sanft und werden leicht zahm. Sie sitzen sehr gern aufgerichtet auf den Hinterfüssen, in welcher Stellung sie auch fressen, vor ihren Höhlen Wache halten, und sich mit ihren Vorderfüssen vertheidigen. Sie leben in starken Familien beysammen. Ihr Fell giebt ein schlechtes Pelzwerk.~~Fig. 4. Der Empetra. (Arctomys Empetra.)~~Der Empetra oder das Canadische Murmelthier bewohnt Canada und die nördlichsten Gegenden von Amerika, ist nur 12 Zoll lang, und gleicht an Gestalt dem Alpen-Murmelthiere völlig. Es sieht auf dem Rücken grau, an beyden Seiten gelb, auf dem Kopfe und am Bauche aber braun aus. Seines Pelzwerks wegen wird der Empetra gleichfalls geschätzt.~~Fig. 5. u. 6. Der Ziesel. (Arctomys Citellus.)~~Der Ziesel ist kleiner, als das Murmelthier, nur 9 bis 10 Zoll lang, weisslich grau mit Braun und Gelb gemischt und sehr schön gezeichnet. Er lebt häufig in Pohlen, Ungarn und Sibirien, und nährt sich, wie der Hamster, vorzüglich von Getraide, welches er auch, so wie der Hamster, in seinen Backentaschen in seine Höhlen trägt. Er wird leicht zahm, und sein Balg giebt ein gutes Pelzwerk.~~Fig. 7. Der Europäische Maulwurf. (Talpa Europaea.)~~Fig. 8. Der Goldmaulwurf. (Talpa Asiatica.)~~Der gemeine Maulwurf ist gewöhnlich 6 Zoll lang, lebt in ganz Europa und dem nördlichen Asien, auf Wiesen und in Gärten, in der Erde, wo er sich Gänge gräbt, Hügel aufwirft, und sich von Regenwürmern und dergl. Insecten nährt. Er sieht gewöhnlich schwarzgrau aus, und sein Fell giebt ein gutes Pelzwerk. Man hat auch weisse, weissgefleckte, gelbe und rothe Maulwürfe.~~Der Gold-Maulwurf lebt vorzüglich in Afrika, auf dem Cap; sein Haar ist braun und schillert gegen das Licht, mit einem überaus schönen Goldglanze, grün und röthlich.~~
Ad00341 02 045a/freQuatrapèdes XXXV. Vol. II. N. 42.
MARMOTTES ET TAUPES.
Fig. 1. La Marmotte ordinaire ou des Alpes. (Arctomys Marmota.)
Les Marmottes. ordinaires on des Alpes sont presque généralement, connues en Allemagne par les pauvres garçons Savoyards qui les promènent par tonte l'Europe et les sont cîanser au son de la vielle. Leur longueur eit à peu près de ig pouces, la couleur d'un brun-grisâtre et le poil sort touffu. On les trouve en Sniûe, en Savoie et dans la grande Tartane, où elles vivent sur les plus hautes montagnes dans des endroits bien exposés au soleil. Elles creusent dans la terre des petits caveaux très prosonds, et les tapissent. de mousse et de soin; au mois de sepiembre elles s'y retirent par troupes de 2 jusqu'à 12 et 14, et y palsent l'hiver relîerrées en boules et tellement engourdies qu'on devroit les croire mortes. Dans l'état sauvage elles se nourrissent d'herbes et de racines; prises jeunes elles s'apprivoisent aisément. Leur chair est mangeable et de leur peau on prépare de bonnes fourrures.
Fig. 2. Le Monax. (Actomys Monax.)
Le Monax est la Marmotte de la Virginie. On îe trouve dans les provinces méridionales de l'Amérique septentrionale. Sa grandeur est la même que celle des Marmottes ordinaires, mais sa couleur est d'un brun plus foncé et sa tête est beaucoup plus pointue. Il vit dans des creux des montagnes et se nourrit aussi d'herbes et de racines. Sa chair est bonne à manger et a îe gôut du porc jeune.
Fig. 3 a. et b. Le Bobaque. (Arctomys Bobac.)
Le Bobaque, ou la Marmotte de la Russie, est tout aussi grand que les deux précédentes, et se trouve dans l'intérieur de l'Allé. Sa couleur est d'un brun-jaunâtre, et il se nourrit de différens herbages. C'est un animal fort doux et qui s'apprivoise aisément. Il aime à se tenir assis sur les pieds de derrière, et c'est dans cette attitude qu'il mange, qu'il fait la garde devant son caveau, et qu'il se désend aves sis pieds de devant. Ils vivent ensemble en grandes familles; leurs peaux ne fournilsent qu'une fourrure peu estimée.
Fig. 4. La Marmotte du Canada. (Arctomys Empetra.)
Cette espèce de Marmottes habite le Canada et les régions les plus Septentrionales de l'Amérique; elle n'est pas plus longue que d'un pied, et ressemble parfaitement, quant à sa forme, à la Marmotte des Alpes. Sa couleur est grise sur le dos, jaune aux deux-côtés et brune sur la tète et au ventre. On l'éstime beaucoup par rapport à sa fourrure.
Fig. 5 et 6. Le Chomir. (Arctomys Citellus.)
Le Chomir est beaucoup plus petit que la Marmotte ordinaire, n'ayant qu'une longueur de 9 à 10 pouces. Sa couleur eit d'un gris blanchâtre, entremêlé de taches brunes et jaunes, et il est très joliment dessiné. Il vit fréquemment en Pologne, en Hongrie et en Sibérie, et se nourrit, de même que le Hamster, de grains, qu'il transporte ausli dans son terrier, tout comme ce dernier, dans ses bajoues. Il s'apprivoise aisément et l'on prépare de sa peau une excellente fourrure.
Fig. 7. La Taupe Européenne ou vulgaire. (Talpa Europaea.)
Fig. 8. La Taupe dorée. (Talpa Asiatica.)
La Taupe vulgaire est ordinairement longue de 6 pouces et on la trouve dans toute l'Europe et dans l'Asie septentrionale. Elle vit, sur des prairies et dans des jardins, sous la terre, où elle pratique des voûtes et creuse des boyaux ou des routes souterraines; elle se nourrit de vers de terre et d'autres Insectes pareils. Elle est communément de couleur noire-grisâtre, et sa peau donne une charmante pelleterie. Au reste il y a aussi des taupes, dont le poil est blanc, à tâches blanches, jaune ou roux. La Taupe dorée se trouve surtout an Cap de bonne espérance en Afrique; son poil est brun, et tenu vers le jour il a un très beau lustre d'or et change entre le vert et le rouge.
Ad00341 02 046aDie Palmen wachsen blos in den heissen Gegenden von Asien, Afrika und Amerika, und einige Arten auch im südlichen Europa. Sie behaupten unter allen Gewächsen der Erde den ersten Rang; denn sie liefern dem Menschen Speise, Trank, Kleidung, Hausgeräthe und Bau-Materialien zu seiner Wohnung. Sie sind eben so merkwürdig wegen ihrer erstaunlichen Höhe, die bey manchen bis auf 200 bis 300 Fuss steigt, als auch wegen ihrer übrigen Structur. Ihr einfacher, gerade emporsteigender Stamm hat weder Aeste noch Zweige, wie unsere andern Bäume, sondern oben am Gipfel blos einen Büschel von immergrünen Blättern, die an einigen Orten über 20 Fuss lang sind, und bey den meisten Völkern als Sieges- oder Friedenszeichen gebraucht werden. So wie der Stamm höher wächst, fallen die Blätter ab, und hinterlassen an demselben kurze Stumpfen, welche rings um den Stamm herum Ringe oder Schuppen bilden, und ihm statt der Rinde dienen. Aus den Winkeln der Blätter kommen die Blüthen und Früchte in Traubenartigen Büscheln hervor. Bey einigen Arten finden sich männliche und weibliche Blüthen auf Einem Stamme zusammen, bey andern sind sie getrennt. Ihr Stamm wird von den stärksten Stürmen nicht umgeworfen, ja nicht einmal zum Wanken gebracht.~~Fig. 1. Die Sago-Palme. (Cycas circinalis.)~~Das Vaterland der Sago-Palme sind vorzüglich die Molukkischen Inseln, China und Japan. Ihre Höhe ist bis 50 Fuss, und sie hat kammförmige Blätter, die 10 bis 15 Fuss lang sind. Das Holz des Stammes ist nur 1 Zoll stark, und das Uebrige besteht aus einem weichen, mehligen Marke, woraus unser bekannter Sago bereitet wird; wenn man nämlich das mehlige Mark mit Wasser abläutert, knetet und über dem Feuer durch Siebe körnelt; wo es dann schnell wie braune Graupen hart wird und trocknet. In dieser Gestalt kommt der Sago als Handelswaare nach Europa, und giebt eine vortreffliche nahrhafte Speise. Der weisse Sago, oder die sogenannte Sago-Blume, ist der beste und kommt aus Japan.~~Die Sago-Palme trägt im Alter eine trockene Steinfrucht, mit einem zweytheiligen Kerne (Fig. a.) und die grossen Blätter dienen den Landes-Einwohnern zum Decken ihrer Häuser.~~Fig. 2. Die Dattel-Palme. (Phoenix dactylifera.)~~Man geniesst aber auch ausserdem von der Dattel-Palme ihr süsses, wohlschmeckendes Mark, und ihre jungen, unentfalteten Blätter, die man Palmkohl nennt, als ein vortreffliches Gemüse, und aus dem Stamme zapft man einen süssen Saft, welcher den sogenannten Palmen-Wein giebt; aus den Blättern aber macht man Matten, Körbe, Fächer, Sonnenhüthe und allerhand Hausgeräthe.~~
Ad00341 02 046a/frePlantes XXXIV. Vol. II. No. 43.
ESPÈCES DE PALMIERS.
Les Palmiers croîssent dans les Régions brûlantes de i'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique; on en trouve aussi. quelques espèces dans l'Europe méridionale. Ils tiennent le premier rang parmi tous les végétaux de la terre, car ils fournissent a l'homme non seulement des alimens et de la boisson, mais aussi des vètemens, des meubles, des ustensiles de toute espèce, et des matériaux pour la cönstruction de ses maisons. Us ne sont pas moins remarquables par leur hauteur prodigieuse, qui surpalïe dans quelques espèces 200 jusqu'à 300 pieds, que par tout le resie de leur structure. Ses tiges sunples, droites et cylindriques, n'ont ni branches ni rameaux comme les autres arbres; ses feuilles toujours verdes sont ramassees en faisceau au sommet de la tige. Les peuples, qui habitent les pays où croit le Palmier, se servent presque tous de ses feuilles en lignes de victoire ou de paix; dans quelques espèces de Palmiers la longueur des feuilles est de plus de 20 pieds. A mesure que la tige devient plus haute, les feuilles tombent, et laissent à leurs places des petites queues qui forment autour de la tige des cercles d'écaillés et lui tiennent lieu d'écorce. Des aisselîes de ces feuilles sortent les fleurs et les fruits en bouquets de grappes. Dans quelques espèces les fleurs mâles et femelles sont réunies sur la même tige, dans d'autres elles sont séparées. Cet arbre magnifique resiste aux ouragans les plus formidables, et loin que sa tige en puisfe être déracinée, elle n'en peut mèine guères être ebranlée.
Fig. 1. Le Palmier à Sagou. (Cycas cerinalis.)
Les Isles Moluques, la Chine et le Japon sont vIa patrie du Palmier à Sagou. Sa hauteur monte jusqu'à 50 pieds, et ses feuilles dentelées ont une longueur de 10 jusqu'à 15 pieds. Le bois de la. tige n'est gros que d'un pouce, et tout le resie consiste dans une moelle songueuse et sarineuse, dont on prépare le Sagou chez nous connu. La moelle est pour cet esset délayée dans 'de l'eau, pétrie et granulée par le moyeu d'un crible, et deiléchée ensuite sur le seu, où cette pâte changée en grains prend extérieurement une couleur rousse. Dans cette forme le Sagou est transporté en Europe comme un article de commerce, et il donne un aliment ausïi agréable que nourrissant. Le Sagou blanc, qu'on nomme ausii fleur de Sagou, est le meilleur et nous vient du Japon.
Quand le Palmier à Sagou atteint un certain age, il porte un fruit à double noyau, mais peu succulent (fig. a.). Ses grandes feuilles servent aux habitans à couvrir leurs maisons.
Fig. 2. Le Palmier Dattier. (Phoenix dactylifera.)
Le Palmier Dattier croit le plus fréquemment en Egypte, en Syrie et dans l'Arabie, il est l'espèce des Palmiers la plus commune et en même teins la plus utile; on le nomme aussi tout Amplement Palmier. Il atteint une hauteur de 100 jusqu'à 150 pieds, et ses feuilles sont dentelées. Les fleurs mâles et femelles sont placées sur des tiges différentes; Les tiges femelles produisent les fruits, nommés Dattes, qui viennent sur des rameaux en grappes. Us sont de la grosièur d'une prune, de forme oblongue, et de couleur rouissatre (fig. b.). Leur chair est douce, et on les mange tant sraîches que sechées. Le suc de l'arbre, qu'on exprime, donne un Syrop et une espèce de vin. Les noyaux du fruit, étant moulus, servent de nourriture aux boeufs et aux chameaux.
Outre ce fruit on peut encore manger du Palmier Dattier la moelle, qui est d'un goût sort doux et agréable, et ses tendres branches seuiilées, qu'on nomme choux Palmisle et qui donne un légume fort délicat. On retire aussi de sa tige un suc fort suave, dont on prépare le vin de Palmisle. Ses feuilles sont employées à des nattes, des corbeilles, des chapeaux, et à toutes espèces d'ustensiles.
Ad00341 02 047aFig. 1. Die Eüropäische Elster. (Corvus Pica.)~~Die gemeine Elster bewohnt ganz Europa, ist schwarz und weiss-bunt, hat kurze Flügel und einen keilförmigen wippenden Schwanz, wie die Bachstelze. Sie baut ein sehr künstliches Nest von Dornen und Reisholz, welches oben zugewölbt ist, und nur an einer Seite ein Loch hat, auf hohe Bäume, lebt gerne um die Dörfer und Städte, und nährt sich von jungen Federvieh, Vögeln und ihren Eyern, ja sogar von Aase. Sie ist ein sehr schlauer Vogel, der, jung eingefangen, leicht zahm wird, so dass sie auch in den Häusern sogar mit Hunden und Katzen gemeinschaftlich lebt, sich mit ihnen neckt, und ihnen oft das Fressen wegstiehlt. Sie lernt leicht einzelne Wörter aussprechen, ist aber in den Häusern nicht wohl zu halten, weil sie, eben so wie der Rabe und die Dohle, glänzende Dinge, als Geld, Ringe, Silberwerk und dergl. wegstiehlt und verbirgt. Es giebt auch ganz weisse Elstern.~~Fig. 2. Die Elster aus Senegal. (Pica Senegalensis.)~~Die Elster aus Senegal ist ganz schwarz und hat braune Schwingen und Schwanz; hat übrigens aber mit der Europäischen Elster alles gemein.~~Fig. 3. Der Häher. (Corvus glandarius.)~~Der Häher, oder Waldhäher, ist ein sehr schön gezeichneter, lustiger und munterer Vogel, der vorzüglich in dem gemässigten Theile von Europa lebt. Er sieht am Leibe und Bauche grau-roth, auf dem Rücken schwärzlich und auf dem Kopfe grau aus, hat einen schwarzen Schwanz, schwarze und weisse Flügel, mit sehr schönen hellblauen und schwarzen Deckfedern. Er nistet in Wäldern auf Eichen, weiss sein Nest künstlich zu verstecken, und nährt sich von Eicheln, Haselnüssen, Kastanien, Erbsen, Bohnen, Beeren und dergl., die er für den Winter in hohle Bäume einträgt und sammelt. Sie sind sehr muntre muthwillige Vögel, die allerhand komische Stellungen machen, im Walde, wenn sie einen Menschen sehen, mit einem starken Geschrey von Baum zu Baume fliegen, jung eingefangen aber leicht zahm werden, und sogar einige Worte ausprechen lernen. Es giebt noch folgende Arten davon in andern Welttheilen, die sehr schön gezeichnet sind.~~Fig. 4. Der blaue Canadische Häher. (Corvus cristatus.)~~Fig. 5. Der Sibirische Häher. (Corv. Sibiricus.)~~Fig. 6. u. 7. Der Häher aus Cayenne. (Corv. Cayanus.)~~Fig. 8. Der Chinesische Häher. (Corv. erythrorynchos.)~~Fig. 9. Der Peruanische Häher. (Corv. Peruvianus.)~~
Ad00341 02 047a/freOiseaux XVI. Vol. II. N. 44.
PIES ET GEAIS.
Fig. 1. La Pie vulgaire. (Corvus Pica.)
Cet oiseau est très commun dans toute l'Europe; Ta couleur est noire et blanche, ses ailes sont petites à proportion de la grandeur du corps, et sa queue faite en coin est perpétuellement remuée, comme celle de la hoche-queue, La pie fait son nid sur les arbres les plus élevés avec une grande adresse, le garnilïant d'épines en toutes les surfaces extérieures et n'y laissant qu'un trou fort étroit pour l'entrée. Elle aime à vivre dans le voisinage des villes et des villages, et se nourrit de petite volaille, d'oiseaux et de leurs oeufs, et même de cadavres. Quoiqu'elle soit naturellement très sauvage, cependant étant prise jeune elle devient privée au point que dans les maisons elle vit familièrement avec les chiens et les chats, les agace et leur vole souvent le manger. Elle apprend aisément à articuler des paroles, mais on doit s'en méfier dans les maisons à cause de son inclination au larcin, car elle voie, tout comme le corbeau et la corneille, des essets luisans, tel que de l'argent, des bagues, de l'argenterie etc. et les cache dans les lieux les plus secrets. Il y a aussi des pies toutes blanches.
Fig. 2. La Pie du Sénégal. (Pica Senegalensis.)
Cette espèce de Pies est tout-à-sait noire, k l'exception des ailes et de la queue, qui sont brunes; au restç tïle a teut de commun avec la Pie vulgaire.
Fig. 3. Le Geai. (Corvus glandarius.)
Le Geai est un très bel oiseau, sort vif et agile; il vit surtout dans les climats tempérés de l'Europe. Le champ de son plumage est diversifié; il a la poitrine et le ventre d'un gris roussatre, le dos noir, la tête grise et la queue noire; des tâches bleues et noires traversent ses ailes blanches. Il bâtit son nid sur des chênes dans les grandes forêts, et le sait cacher avec beaucoup d'adreile. Il se nourrit de glands, de noiseltes, de châtaignes, de pois verts, de sèves, de fruits de la ronce etc. II fait aussi provision de ces a!imens pour l'hiver et les conserve dans des arbres creux. Cet oiseau est très agile et pétulant; il sait prendre des attitudes souvent fort risibles, et quand il appercoit un homme dans la forêt, il voltige d'arbres en arbres avec des grands cris. Etant pris niais il se rend fort familier, et apprend même k articuler quelques mots. Au reite il est aussi voleur que la pie. Dans les autres parties du monde il y en a encore plusieurs autres espèces, qui sont fort joliment colorées.
Fig. 4. Le Geai bleu du Canada. (Corvus cristatus.)
Fig. 5. Le Geai de la Sibérié. (Corv. Sibericus.)
Fig. 6. et 7. Le Geai de Cayenne. (Corv. Cayanus.)
Fig. 8. Le Geai de la Chine. (Corv. erythrorynchos.)
Fig. 9. Le Geai du Perou. (Corv. peruvianus.)
Ad00341 02 048aFig. 1. Spelz oder Dinkel. (Triticum Spelta.)~~Der Spelz ist eine Gattung Waizen, und gehört unstreitig zu den vorzüglichsten Getraide-Arten, deren Korn am grössesten und schwersten ist, und das feinste und weisseste Mehl giebt. Er wird in Teutschland vorzüglich in den Rheingegenden, in Franken und Schwaben gebaut, und giebt das feine Mehl, welches unter dem Nahmen Nürnberger oder Frankfurther Mehl so berühmt ist. Man hat Spelz mit Grannen und ohne Grannen, und beyde Sorten sind einander völlig gleich. Fig. a. zeigt seine Blüthe und sein Korn.~~Fig. 2. Heidekorn oder Buchwaizen. (Polygomum fagopyrum.)~~Griechenland und die Türkey sind das Vaterland des Heidekorns oder Buchwaizens, als woher er vor ohngefähr 400 Jahren zuerst nach Italien kam, und damals unter dem Nahmen Frumentum Saracenicum bekannt war. Er wächst in dem schlechtesten Sandboden, und ist daher ein wichtiges Geschenk für arme Sandgegenden. Er wird nicht hoch, hat dreyeckige Blätter, welche beym Eintritt der Reife, nebst dem Stengel, roth werden, (Fig. b.) blühet roth, und trägt ein schwarzes dreyeckiges Korn, (Fig. c.) woraus gewöhnlich kein Brodmehl, sondern blosse Grütze gemacht wird; wovon man Suppen, Brey und dergl. Mehlspeisen kocht, und welche eine sehr gute und nahrhafte Kost giebt.~~Fig. 3. Der Reis. (Oryza sativa.)~~Ethiopien soll ursprünglich das Vaterland des Reises gewesen seyn, der anjezt die erste und wichtigste Getraide-Art und der erste Gegenstand des Ackerbaues in allen heissen Ländern von Asien, Afrika, Amerika und Europa geworden ist. Er treibt einen etwa 4 Fuss hohen rohrartigen Halm mit Schilfblättern, und eine büschelförmige Aehre oder Rispe, blühet grünlich (Fig. d.) und trägt ein weisses längliches Korn (Fig. e.), das allgemein bekannt ist.~~Es giebt hauptsächlich zweyerley Sorten vom Reis, nemlich Bergreis und Sumpfreis. Der Bergreis wird auf trocknem Boden und Anhöhen gesäet, und wird weit höher geschätzt, als der Sumpfreis, weil er weissere, schmackhaftere und härtere Körner, die sich länger halten lassen, trägt; allein er ist weniger ergiebig, und sein Bau mehr Zufällen ausgesetzt; desshalb wird er auch nicht so allgemein gebaut, als der Sumpfreis. Dieser wird auf tiefe morastige Gründe gesäet, welche man, so lange bis die Aehren schossen, 1 Fuss tief unter Wasser setzt; welches daher die Gegenden, wo viel Reis gebauet wird, sehr ungesund macht. Nach der Aerndte werden die Körner ausgetreten, auf einer Reismühle enthülset, sorgfältig gedörrt, (weil er sich sonst nicht hält) und als Handels-Waare versendet.~~Als Speise wird der Reis auf vielerley Arten zubereitet. Auch wird aus demselben, mit dem Weine der Cocospalme vermischt, der Arrak gebrannt.~~
Ad00341 02 048a/frePlantes. XXXV. Vol. II. No. 45.
ESPECES DE BLED.
Fig. 1. L'Epeautre, ou Froment locar. (Triticum Spelta.)
L' Epeutre est une espèce de froment; on lui a asligné avec raison un des premiers rangs parmi les espèces de bled les plus èstimées, car la graine est très große et pésante, et on en retiré la sarine la plus sine et la plus blanche, qui est réputée chez nous sous le nom de sarine de Nuremberg ou de Francfort. On le cultive beaucoup en Allemagne, surtout dans les pays du Rhin, en Franconie et en Souabe.
Il y a de l'épeautre barbu et sans barbe; les deux sortes se ressemblent parsaitement pour toutes les autres qualités. Fig. a. en montre la fleur et la graine.
Fig. 2. Le Sarrasin, ou bled noir. (Polygonum fagopyrum.)
La Grèce et la Turquie sont la patrie da bled Sarrasin; il y a environ quatre fiècles qu'on l'a planté pour la première fois en Italie, où il reçut alors le nom de fr um en tum $aratenicum. Il n'est point délicat et croît dans les terres les plus sablonneuses et les moins sertiles; il est par conséquent un don inappréciable de la Nature pour toutes les pauvres contrées couvertes de sable. Il ue poulie pas des tiges très hautes, ses feuilles sont triangulaires et sernblables pour la forme à celles du lierre; la tiges et les feuilles deviennent rouges, quand la plante commence à mûrir. (fig. h.) A ses jleurs rouges succédent des graines noirâtres et triangulaires, (fig. c.). Ordinairement on ne fait pas de la sarine du Sarrafin, mais feulement du gruau, dont on sait de la foupe, de la bouillie, et d'autres mets de farine, qui donnent une nourriture agréable et salutaire.
Fig. 3. Le Ris. (Oryza sativa.)
On prétend que l'Ethiopie a été originairement la patrie du Ris, mais de nos jours il est devenu l'espèce de bled la' plus importante dans tous les pays chauds des quatre parties du monde, et l' objet principal de leur agriculture. Il pousse des tiges ou tuyaux à la hauteur de 3 ou 4 pieds, avec des feuilles en forme de celles des rofeaux, et des épis en bouquets. Ses fleurs sont verdàtres (fig. d.) et quand elles sont papées, il leur succéde des seineiices oblongues et blanches (fig. e.)qui sont généralement connues.
Il y a deux espèces de Ris, celui qui croît fer des hauteurs, et l'autre qui ne vient que dans des terres marêcageuses. Le premier est semé dans îles terrains fecs et sur des hauteurs, et on l'estime beaucoup plus que le fécond, parce que les grains qu'il porte, sont plus blancs, d'un meilleur goût, plus fermes et qu'ils fe con servent plus longtemps. Mais par contre cette première espèce rapporte moins que-la séconde, et fa culture est plus expofé à des accidens dangereux; on la cultive par cette raifon moins fréquemment que là séconde espèce. Celle-ci est non feulement semée dans des fonds naturellement humides et marécageux, mais on les met encore sous l'eau par le moyen de canaux jusqu'à un pied de profondeur. Ils relient dans cet état d'inondation, jusqu' à ce qwe les épis ont pouffé; alors on fait delfecher le terrain. On peut bien Pimaginer, combien les exhalaifons de ces eaux ftagnantes doivent rendre mal-faines les contrées, où Ton cultive beaucoup de Ris. Après la récolte les grains sont battus, écalés sur des moulins à Ris, fechés avec soin, (car sans cela ils ne fe conferveroient pas)et transportés dans l'étranger comme un article de commerce.
Le Ris est un des alimens les plus sakutaires, el l'on en prépare un grand nombre de mets différons. On en tire aussi, par le mélange avec le vin Palmiste et par la diftillation, une liqueur spiritueuse, que nous connoissons sous le nom d'Arac.
Ad00341 02 049aDie Schollen zeichnen sich vor allen andern Fischen durch ihren sonderbaren Körperbau aus; denn sie sind ganz breit und platt gedrückt, wie ein Teller, (daher man ihnen auch den Nahmen Plattfische oder Platteisen gegeben hat) und ihre Augen, wovon oft eins grösser als das andere ist, stehen immer nur auf der einen Seite des Körpers. Sie schweifen nicht, wie die andern Fische, im Wasser herum, sondern liegen auf dem Meeres-Grunde still, und verstecken sich im Sande. Sie bewohnen vorzüglich die Nord- und Ostsee, wo man sie häufig fischt, und sowohl frisch als gedörrt einen ansehnlichen Handel damit treibt. Man schätzt sie wegen ihres wohlschmeckenden Fleisches, sonderlich wenn sie gross sind. Die vorzüglichsten Arten davon sind (ausser der eigentlichen Scholle, welche ich schon im I. Bande unsers Bilderbuchs bey den Stockfischen mit aufgestellt habe) folgende.~~Fig. 1. Der Glattbut. (Pleuronectes Rhombus.)~~Der Glattbut ist ohngefähr anderthalb Fuss lang, auf dem Rücken braun und am Bauche weiss, wie man hier aus der doppelten Figur sieht. Dieser Fisch ist einer der gemeinsten im ganzen Geschlecht, lebt allenthalben in der Nordsee, und in der Elbe, daher man ihn auch in Hamburg Elbbut nennt. Er hat seine Augen auf der rechten Seite.~~Fig. 2. Der Flunder. (Pleuronectes Flessus.)~~Der Flunder lebt in der Nord- und Ostsee, wird nicht über einen Fuss lang, und ist dunkelbraun von Farbe mit grüngelben Flecken und weissen Stacheln. Er wird auch häufig in Flüssen gefangen, und sein Fleisch ist, frisch oder auch geräuchert, sehr wohlschmeckend. Er heisst auch sonst der Theerbut.~~Fig. 3. Die Glahrke. (Pleuronectes Limanda.)~~Die Glahrke oder auch Kliesche ist von der Grösse des Flunders, auf dem Rücken gelb, am Bauche weiss, und lebt gleichfalls in der Nord- und Ostsee. Sie übertrifft die vorigen an Wohlgeschmacke, ist nicht so gemein wie jene, und wird desswegen auch hochgeschätzt.~~Fig. 4. Der Heiligebut. (Pleuronectes Hippoglossus.)~~Der Heiligebut ist gewöhnlich 3 Fuss lang, und also länger als die gewöhnlichen Schollen-Arten, sieht am Kopfe braun, auf dem Rücken graulich und am Bauche weiss aus. Er wird aber auch oft so gross, dass er 2 bis 300 Pfund wägt. Er lebt im ganzen nördlichen Ocean, daher er auch bey Norwegen, so wie bey Neufoundland und Terreneufe, häufig gefangen, und eine grosse Fischerey darauf von den Engländern und Franzosen getrieben, und Stockfisch daraus gemacht wird. Frisch ist sein Fleisch nicht wohlschmeckend.~~Fig. 5. Der Steinbut. (Pleuronectes maximus.)~~Der Steinbut wohnt, ausser der Nord- und Ostsee, auch vorzüglich in dem Mittelländischen Meere, wird sehr gross, ist schön braun und gelblich gefleckt, und hat die Augen auf der linken Seite. Er hat ein festes und sehr wohlschmeckendes Fleisch, und seine Fischerey wird vorzüglich in England stark getrieben, wo man welche von 20 bis 30 Pfunden fängt.~~
Ad00341 02 049a/frePoissons XX. Vol. II. No. 46.
DIFFERENTES ESPÈCES DE SOLES.
Les soles se distinguent de tous les autres poisIons par la singularité de leur struciure; ieur forme est large et platte comme une aiïiette, ce qui leur a fait donner le sur nom de poilsons plats, et leurs yeux, dont l'un est très souvent plus grand que l'autre, sout toujours tous les deux du même eoté de la tète. Elles ne rodent pas dans l'eau, comme sont tous les autres poissons, mais se tiennent tranquilles au fond de la mer et se cachent dans la bourbe. On les trouve surtout dans la Mer Baltique et dans celle du Nord, où elles sont prises en abondance; tant fraîches que sechées elles sont un article considérable de commerce. Leur chair est très estimée par soirbon goût, surtout lorsqu'elles sont un peu grandes Outre la soie proprement dite, dont j'ai déjà donné la description dans le premier Volume de ce Portefeuille à soccaiion des Stocksisches ou Merluches, il y en a encore, les espèces suivantes.
Fig. 1. La Barbue. (Pleuronectes Rhombus.)
Sa longueur est à peu près d'un pied et demi, Ta couhur est brune sur le dos et blanche au ventre, comme on le voir par la figure double ci-join te. Cette espèce est la plus commune dans tout le genre des soies; on la trouve partout dans la Mer du Nord ainsi que dans l'Elbe; à Hambourg on l'appelle pour cela sole de I Elbe. Elle a ses deux yeux sur le côté droit.
Fig. 2. Le Flez. (Pleuronectes Flessus.)
Le Flez vit dans la Mer Baltique et dans celle du Nord, et n'est jamais plus long d'un pied. Sa couhur est d'un brun foncé avec des tâches jaunes-noirâtres, et tout le corps est garni de pointes blanches. On la prend aussi fort souvent dans des rivières, et sa chair, soit fraiche soit, fumée est d'un excellent goût.
Fig. 3. La Limande. (Pleuronectes Limande.)
La Limande est de la longueur de l'espèce précédente. Elle est jaune sur le dos, blanche au ventre et vit également dans la Mer du Nord et dans la Baltique. Elle est préférée à toutes les autres espèces par la délicatesse de sou gôut, et comme elle est aussi la moins commune on en fait le plus grand cas.
Fig. 4. Le Flétan. (Pleuronectes Hippoglossus.)
Cette espèce étant ordinairement longue de 3 pieds pour le moins, surpasse en longueur toutes les autres espèces de soies. Souvent même elle atteint une longueur si enorme qu'elle pese 2 jusqu'à 300 livres. Sa tête est brune, le clos grisâtre et le ventre blanc. Elle vit dans tout l'Océan du Nord, et on la prend fréquemment aux cotes de la Norvège, à celles de la Nouvelle Foundlande et de la Terre ferme. Les Anglois et les François en en sont une grande pèche et en préparent du stockfische. Sa chair fraiche n'est pas d'un bon gôut.
Fig. 5. Le Turbot. (Pleuronectes maximus.)
Outre la Mer du Nord et la Baltique le Turbot habite aussi la Méditerranée. Il devient très grand, est fort joliment marqueté de tâches brunes et jaunâtres et ses yeux sont placés sur le côté gauche. Sa chair est ferme et d'un hon goût. C'est surtout en Angleterre qu'où eu fait la pêche, et on y en trouve qui pesent 20 jusqu'à 30 livres.
Ad00341 02 050aFig. 1. Die Cocos-Palme. (Cocos nucifera.)~~Die Cocus-Palme wächst überhaupt zwischen den Wendekreisen in Afrika, Asien, Amerika und auf den Südsee-Inseln, und ist unstreitig die nützlichste unter allen Palmen-Arten. Sie wird bis 80 Fuss hoch, ihr Stamm ist knotig, fast wie Rohr, und ihre gefiederten Blätter sind über zehn Fuss lang und dritthalb Fuss breit. Sie trägt das ganze Jahr hindurch immer Blüthen und Früchte, welche letztere nach und nach reifen. Ihre Früchte sind die sogenannten Cocos-Nüsse (Fig. a.) die von Form und Grösse wie eine mässige Melone, und von aussen mit einer braungelben faserigen Hülse überzogen sind. Die eigentliche Schaale, welche den Kern enthält, ist sehr dick, hart, holzartig, und lässt sich drechseln und schön poliren. Zehn bis zwanzig dergleichen Nüsse wachsen an Einem Stengel. Wenn sie halb reif sind, enthalten sie ein überaus wohlschmeckendes und gesundes Wasser, welches nicht allein den Durst löscht, sondern auch für mehrere Krankheiten dient. Mit dem Alter der Nuss verdickt sich dieser Milchsaft nach und nach, und wird endlich ein fester Kern, der aber immer noch eine Höhlung behält, welche mit Saft angefüllt ist. Eine solche Nuss stillt also Hunger und Durst zugleich. Man bereitet sie aber auch noch auf verschiedene Arten zu, und presst auch ein vortreffliches Oel daraus, womit in Indien ein grosser Handel getrieben wird. Aus der faserigen Hülse macht man Stricke und allerhand Gewebe; die harte Schaale aber wird zu Trinkgeschirren, Schaalen, Löffeln und allerhand Hausgeräthe benutzt. Aus den Blumensprossen, wenn man sie abschneidet, fliesst ein weinigter Saft, der entweder frisch getrunken, oder mit zum Arrak genommen wird. Eben so geben die jungen Blätter Palmkohl, und das weiche Mark der Palme, das sogenannte Palmenhirn. Blätter und Holz werden eben so genuzt, wie bey der Dattel-Palme. Auf die schilfähnlichen Blätter schreibt man auch mit Griffeln.~~Fig. 2. Die Kohl-Palme. (Areca oleracea.)~~Die Kohl-Palme wächst vorzüglich in Süd-Amerika, und ist die höchste unter allen Palmen-Arten, denn ihre Höhe steigt oft bis an 300 Fuss. Ihr Stamm, Holz und ihre Blätter werden von den Landes-Einwohnern, wie bey den andern Palmen-Arten, zu einer Menge Bedürfnisse benutzt; besonders aber braucht man von ihr den Palmkohl, oder ihre jungen unentwickelten Blätter, und das Palmhirn, oder ihr zartes junges Mark, welches nicht allein im Lande verspeiset, sondern sogar auch, eingemacht, als eine grosse Delicatesse nach Europa geschickt wird.~~
Ad00341 02 050a/frePlantes XXXVI. Vol. II. No. 47.
ESPÈCES DE PALMIERS.
Fig. 1. Le Cocotie. (Cocos nucifera.)
Le Cocotier croît dans tons les pays de l'Afrique, de l'Asie et de l'Amérique, ainsi que dans toutes les isles sie la Mer du Sud. situés entré les Tropiques, et il est sans contredit l'espèce la plus utile des Palmiers. Il atteint une hauteur de 80 pieds, sa tige est noueuse, à-peu-près comme celle de la canne, et ses feuilles* empennées sont longues de plus de dix pieds et larges de 2 1/2. Comme il fleurit tous les mois, il paroit pendant toute l'année couvert de fleurs et de fruits, qui mûrissent alternativement. Son fruit est le Coco, ou la noix de l'Inde, (fig. a.) dont la forme et la grosseur räll'emblent à celles d'un Melon médiocre, et qui est couverte d'une peau mince, de couleur brune-jaunâtre, et garnie en dedans d'une espèce de bourre filandreuse. La coque qui enveloppe la noix, est épaisse, dure, et ligneuse; on peut la travailler au tour et lui donner un poli fort lui san t. Ces noix croissent par groupes de dix à vingt pièces; lorsqu'elles ne sont pas encore entièrement mures, on en tire une bonne quantité d'eau fort salutaire et agréable au goût, dont on fait usage dans le pays, tant pour se désaltérer que pour un remède dans différentes'maladies. Mais si le fruit a pris son accroissement, ce suc laiteux prend de la connstance, et se change en une espèce d'amande, au milieu de laquelle il reste cependant toujours une cavité remplie de suc. Une pareille noix appaise par consequent la faim en même tems qu'elle étanehe la sois; on l'apprête aussî de différentes manières, et on en tire une huile excellente, avec laquelle il se fait un grand commerce dans l'Inde. De la peau filandreuse les Indiens fort des cordages de toutes espèces et disfërens tifsages. Avec la coque dure on fait des gobelets, des vases, des cuillers et autres jolis ouvrages de ménage. Quand on coupe les bouts des rameaux, où devraient naître les jeunes Cocos, il en découle un suc vineux, qui tout frais sert de boulon, ou qui est employé pour faire de l'Arac. Les jeunes feuilles du soin m et de l'arbre dorment le choux Pahuifte très bon à manger, et la moelle tendre de l'arbre est connue sous le nom de cerveau Palmiste. On faitle même usage des feuilles et du bois comme de ceux du Palmier Dattier; les premières servent aussi de papier et on écrit làclessus avec des poinçons.
Fig. 2. Palmier Arequier, ou Palmiste royal. (Areca oleracea.)
Cet arbre croît presqu' exclusivement dans l'Amérique méridionale; il est la plus haute de toiUes les espèces de Palmiers, car il a souvent jusqu'à 300 pieds de hauteur. Les habitans du pays se servent de son bois et de ses feuilles, comme de ceux de tous les autres Palmiers, pour subvenir à un grand nombre de besoins; mais ce qu'on en retire de plus remarquable, c'est le chou Palmiste, ou ses petites feuilles n'étant encore développées, et le cerveau Palmiste, ou sa moelle jeune et fondante, qu'on ne mange pas seulement dans le pays même, mais qui étant confite est anssi transportée dans l'Europe comme une très grande délicatesse.
Ad00341 02 051aFig. 1. Der Fisch-Otter. (Mustela Lutra.)~~Der Fisch-Otter ist 2 1/2 Fuss lang, lebt in Europa und im ganzen nördlichen Asien, an Bächen, Flüssen und Landseen, gräbt sich in hohle Ufer ein, hat den Eingang zu seiner Höhle unter dem Wasser, und nährt sich von Fischen, Fröschen, Wassermäusen und kleinen Vögeln. Er gehört unter die schlauesten Thiere, ist schwer zu fangen, und den Fisch-Teichen sehr schädlich. Er ist sehr wild und beissig, und raubt vorzüglich in der Nacht. Sein Balg ist braun, Brust und Bauch aber grau, und liefert ein gutes Pelzwerk. Sein Fleisch schmeckt fischartig, und wird selten, nur aus Noth gegessen.~~Fig. 2. Der Nörz. (Mustela Lutreola.)~~Der Nörz, oder Sumpf-Otter, ist kleiner als der Fisch-Otter, nur ohngefähr 1 Fuss lang, und von Farbe braungelb. Er bewohnt Pohlen, Russland, Sibirien und höchst selten Teutschland, hat übrigens Lebensart und Nahrung mit dem Fisch-Otter vollkommen gemein, sein Pelzwerk ist aber schlechter, als jenes.~~Fig. 3. Der Vison. (Mustela Vison.)~~Der Vison, welcher gleichfalls zu den Fisch-Ottern gehört, lebt in Canada an den Ufern und Dämmen, welche er durchgräbt. Er ist 16 Zoll lang, dunkel kastanienbraun, und nährt sich von Fischen, Ratten und Geflügel. Er macht gleichsam den Uebergang von den Ottern zu den Mardern. Er lässt sich zahm machen, und giebt ein schönes Pelzwerk.~~Fig. 4. Der Haus-Marder. (Mustela Foina.)~~Der Haus-Marder (Stein-Marder, Buch-Marder) lebt im mittleren Europa und Asien, in Klippen, Steinhausen, Scheuern, Ställen und Wohnhäusern, ist 16 Zoll lang, und nährt sich von Mäusen, Maulwürfen, Vögeln, zahmem Geflügel und deren Eyern, Fröschen und auch von Obst. Er sieht aschgrau und kastanienbraun aus, und seine Haare haben schwarze Spitzen. Sein Balg, der kein sonderliches Pelzwerk giebt, ist sehr elektrisch; sein Koth riecht stark nach Biesam.~~Fig. 5. Der Pekan. (Mustela Canadensis.)~~Der Pekan ist in Canada einheimisch, 2 Fuss lang, ohne den Schwanz; sein Balg, der ein schönes Pelzwerk giebt, kastanienbraun mit aschgrau und gelb schillernd. Er lebt übrigens, wie die andern Marder, von kleineren Thieren und Vögeln.~~Fig. 6. Der Vansire. (Mustela Galera.)~~Der Vansire ist der Afrikansche Marder, wo er in Guinea und auf Madagascar häufig angetroffen wird. Er ist, ohne Schwanz, 18 Zoll lang, und schön dunkelbraun von Farbe; daher sein Balg den Zobelfellen sehr ähnlich sieht. Er gräbt sich in die Erde, und lebt vom Raube.~~
Ad00341 02 051a/freQuadrupèdes XXXVI. Vol. II. No. 48.
ESPÈCES DE LOUTRES ET DE MARTRES.
Fig. 1. La Loutre. (Mustela Lutra.)
La Loutre est de la longueur de deux pieds et demi; elle vit dans l'Europe et dans toute l'Asie septentrionale, aux bords des ruisfeaux, des fleuves et des lacs, et ses terriers sont creusés dans le rivage de façon que leur ouverture se trouve au dessous de la surface de l'eau. Elle se nourrit de poissons, de grenouilles, de rats d'eau et de petits oiseaux. Elle est très farouche et mordante et on la compte avec raison parmi les animaux les plus rusés, ce qui fait aussi qu'elle est fort difficile à prendre. Cet ennemi pernicieux des étangs est d'autant plus dangereux qu'il choisit la nuit pour aller à la rapine. Sa peau est de couleur brune et grisâtre au ventre et à la poitrine; elle fournit une bonne fourrure. Sa chair a un goût de poissons, mais on la mange rarement, et seulement en cas de besoin.
Fig. 2. Le Noerza. (Mustela Lutreola.)
Le Noerza est plus petit que l'espèce précédente, n'ayant qu'un pied de longueur, et sa couleur est d'un brun jannâtre. Il habite la Pologne, la Rusfie, la Sibérie, très rarement aussi l'Allemagne. Sa manière de vivre et sa nourriture sont exactement les mêmes que celles de la Loutre, mais la fourrure qu'elle donne est beaucoup moins bonne.
Fig. 3. Le Vison. (Mustela Vison.)
Le Vison, qui est aussi une espèce de loutre, vit dans le Canada sur les rivages et auprès des digues, à travers desquelles il a l'usage de se percer des passages. Sa longueur est de 16 pouces, et sa couleur d'un châtain foncé. Il se nourrit de poissons, de rats et de volaille, et se laisse apprivoiser. Il fait pour ainsi dire le passage des Loutres aux Martres, et l'on en retire une fourrure élégante.
Fig. 4. La Fouine ou Martre domestique. (Mustela Foina.)
La Fouine ou Martre domestique se trouve dans les contrées intérieures de l'Europe et de l'Asie, et vit dans des rochers, des monceaux de pierres, des granges, des étables et des maisons. Sa longueur est de 16 pouces; elle se nourrit de souris, de taupes, d'oiseaux, de volaille domestique et de ses oeufs, de grenouilles et même de fruits. La couleur de son poil est grise et châtain et noire vers le bout. Sa peau ne donne pas une bonne fourrure, mais elle est remarquable par son électricité. Sa fiente a une sorte odeur de musc.
Fig. 5. Le Pekan. (Mustela Canadensis.)
Le Pekan est originaire dans Je Canada. Sa longueur est de deux pieds sans compter la queue. Sa peau donne une fourrure précieufe; la couleur en est d'un châtain-clair et changeante entre le jaune et le gris cendré. Sa nourriture confiste, comme celle de toutes les autres Martres, dans de petits animaux et des oiseaux,
Fig. 6. Le Vansire. (Mustela Galera.)
Le Vansire, qu'on nomme aussi Martre d'Afrique, se trouve fréquemment dans la Guinée et sur l'isle de Madagascar. Il est long de 18 pouces, sans la queue, et d'un beau brun foncé; cette couleur de sa peau lui donne une grande reffemblance avec celle de la Zibeline. Il s'enfouit dans la terre et vit de rapine.
Ad00341 02 052aFig. 1. Der Auerhahn. (Tetrao Urogallus.)~~Fig. 2. Die Auerhenne.~~Der Auerhahn ist von der Grösse eines welschen Hahns, lebt in Teutschland und überhaupt im nördlichen Europa, in grossen dunkeln Fichten-Wäldern, wo er sich von den Knospen und Saamen der Fichten und Tannen, Birken und Haseln und Insecten nährt. Der Hahn sieht schwärzlich stahlblau, und auf Rücken und Flügeln braun, die Henne aber, welche kleiner ist, licht- und dunkelbraun geperlt und mit Weiss gesprengt, aus. Jung, hält man sein Fleisch für ein gutes Wildpret.~~Fig. 3. Der Birkhahn. (Tetrao Tetrix.)~~Fig. 4. Die Birkhenne.~~Das Birkhuhn gleicht in der Lebensart dem Auerhahne, ist aber kleiner, nur von der Grösse eines Haushahns. Es lebt im nördlichen Europa, besonders in England, Schottland und Schweden, auf Bergen in Birken-Wäldern, wo es sich von den Sprossen und Saamen der Birken, Haseln, Balsam-Pappeln und Heidelbeeren nährt. Der Hahn sieht schwärzlich stahlblau und aschgrau, die Henne aber braun und gelb gesprengt aus. Beyde haben einen gespaltenen und auswärts gebogenen Schwanz. Jung ist das Birkhuhn eine sehr gute Speise.~~Fig. 5. Das gemeine Haselhuhn. Der Hahn. (Tetrao Bonosia.)~~Fig. 6. Die Henne.~~Das Haselhuhn ist nicht so gross als ein gewöhnliches Haushuhn. Es lebt in dem mittleren Europa in lichten Laubhölzern auf Gebirgen, und nährt sich vom Saamen und Blüthen der Birken und Haseln. Es ist grau, braun, schwarz und weiss gesprengt, und an den Füssen rauch. Der Hahn hat unter der Kehle ein schwarzes Fleck, welches die Henne nicht hat. Das Fleisch des Haselhuhns ist delicat. Es giebt verschiedene Arten des Haselhuhns.~~Fig. 7. Das Pyrenäische Haselhuhn.~~Fig. 8. Das Italienische Haselhuhn. (Tetrao alihata.)~~Das Pyrenäische Haselhuhn hält sich besonders in den Pyrenäen auf, ist sehr schön gelb, grau, braun und schwarz gezeichnet, und hat zwey lange Schwanzfedern. Das Italienische Haselhuhn lebt im untern Theile von Italien, Neapel und Sicilien, und ist nicht minder schön von Federn.~~Fig. 9. Das Schneehuhn. (Tetrao Lagopus.)~~Das Schneehuhn lebt auf den höchsten Schweizer und Savoischen Alpen, in Norwegen und den nördlichsten Weltgegenden. Es ist im Sommer weissgrau und schwarz gesprengt, und im Winter ganz weiss, an den Beinen aber gefiedert. Es gräbt tiefe Löcher und ganze Gänge in den Schnee, worin es sich im Winter aufhält, nährt sich von Tannen- und Birkenknospen, Heidelbeeren und Heidekraut. Sein Fleisch ist frisch ein schlechtes Wildpret.~~
Ad00341 02 052a/freOiseaux. XVII. Vol. II. No. 49.
DIFFERENTES ESPÈCES DE COQS SAUVAGES.
Fig. 1. Le Coq des Bois, ou l'Auerhahn. (Tetrao Urogallus.)
Fig. 2. La Poule.
L'Auerhahn est de la grandeur du Coq d'Inde; il vit dans l'Allemagne, et même dans toute l'Europe septentriouale au milieu de grandes forêts de pins bien sorabres, et le nourrit d'insectes, de bourgeons et de semences des pins, des sapins, des bouleaux et des coudriers. La couleur du coq est noire tirant sur le bleu d'acier, et brune sur îe dos et les ailes; la poule, qui est moins grande que le coq, est marquetée de taches brunes, tant claires que foncées, et parsemée de perles blanches. Tant que l'Auerhahn;est jeune, sa chair palse pour être un bon gibier.
Fig. 3. Le Coq de Bruyère. (Tetrao Tetrix.)
Fig. 4. La Poule.
Le Coq de Bruyère a le même genre de vie que l'Auerhahn, mais il est plus petit et seulement de la grandeur d'un coq domestique. Il vit dans l'Europe septentrionale, surtont très fréquemment dans l'Angleterre, l'Ecosse et la Suède. Il se plaît beaucoup sur les montagnes couvertes de forêts de bouleaux, où il se nourrit de bourgeons et de semences des bouleaux des coudriers, des peupliers et des myrtilles. La couleur du. coq est d'un gris cendré, ou aussi noirâtre tirant sur le bleu d'acier; celle de la poule est brune à. tâches jaunes. Ils ont tous les deux une queue fourchue et recourbée; quand ils sont encore jeunes, on aime à les manger.
Fig. 5. La Gelinotte de bois ordinaire. (Der Hahn. (Tetrao Bonosia.)
Fig. 6. La Poule.
La Gelinotte de lois n'elt pas aussi grande qu'une poule domestique, et il y en. a différentes espèces. Elle se trouve dans tons les pars intérieures de l'Europe et vit sur des montagnes couvertes de bois un peu clairs où elle se nourrit de la sernen ce et des fleurs des bouleaux et des coudriers. Elle est tachetée-en brun, gris, noir et blanc, et ses jambes sont velues. Le Coq se distingue de la Poule par une tâche noire qu'il a au dessous du gosier. Sa chair est d'un goût exquis.
Fig. 7. La Gélinotte de bois des Pyrénées. (Tetrao alihata.)
Fig. 8. La Poule.
Elle se trouve principalement dans les Pyrénées, et sa couleur est un beau smèlange de jaune, de gris, de brun et de noir; elle a deux plumes sort longues à la queue.
La Gelinotte d'Italie se trouve dans la partie inférieure de l'Italie, et surtont dans les deux Siciles; elle n'eu pas moins belle en couleurs que la précédente.
Fig. 9. La Gelinotte blanche, ou la Poule de neige. (Tetrao Lagopus.)
Elle vit sur les Alpes les plus élevées de la Suide et de la Savoie, en Norvège et en général dans les régions les plus septentrionales du globe. Pendant l'été elle est tachetée en blanc, brun et. noir, mais dans l'hiver elle est tout à fait blanche; ses jambes sont velues. Elle creuse des trous profonds dans la neige, et même des longues galeries, où elle demeure pendant l'hiver Elle se nourrit de bourgeons de sapins et de bouleaux, de myrtilles et de bruyère. Sa chair fraiche est un assés mauvais gibier.
Ad00341 02 053aFig. 1. Der Mays. (Zea Mays.)~~Der Mays, der auch Türkischer Waizen oder Indianisches Korn genannt wird, ist aus Westindien nach Europa gekommen, und wird sowohl dort, als im ganzen wärmeren Europa sehr häufig gebaut. Er hat einen überaus mannigfaltigen Nutzen, denn er dient sowohl Menschen als Thieren zur Speise und Mastung. Es giebt zwey Sorten davon: 1) den kleinen oder gemeinen Mays (Zea vulgaris), der bey uns in Europa gebauet und über 3 bis 4 Fuss hoch wird, und 2) den grossen Mays (Zea Americana), der in Amerika oft eine Höhe von 18 Fuss erreicht. Der Mays hat männliche und weibliche Blüthen auf Einem Halme zusammen. Die männliche Blüthe (Fig. a) steht über der weiblichen (Fig. b.), welche wie eine Quaste aussieht, und an welcher unten die Frucht-Kolbe (Fig. c.) sitzt. Die reife Frucht-Kolbe (Fig. d) hat mehrere Reihen gelber oder dunkelrother Körner. Diese Körner werden zu Mehl, Grütze, Bierbrauen und Brandtweinbrennen, wie auch zur Viehmast gebraucht. Die unreifen Kolben macht man mit Essig ein, und aus dem süssen Safte der Stengel kann Zucker bereitet werden; welches aber, da er nicht reichhaltig ist, nicht der Mühe lohnt.~~Fig. 2. Der Hirsen. (Panicum miliaceum.)~~Der Hirsen stammt aus Indien her. Man hat zwey Haupt-Arten davon; 1) Kolben-Hirsen, der seinen Saamen in ährenförmigen Büschen trägt, und 2) den gemeinen Hirsen, der seinen Saamen in Rispen wie der Hafer trägt. Eben so giebt es in Rücksicht der Farbe des Saamens dreyerley Arten, weissen, gelben und schwarzen Hirsen. Der Hirsen wird im ganzen südlichen Europa, besonders aber in Teutschland häufig gebaut. Er treibt einen dicken, rohrähnlichen, 3 bis 4 Fuss hohen Halm, mit Finger breiten Schilfblättern. Der Halm theilt sich in Aeste und bringt den bekannten Saamen in lockeren Rispen, deren jede 500 bis 600 Körner trägt. Die Körner haben eine glänzende harte Schaale, und müssen auf einer Mühle enthülset werden. Zur Kost wird der Hirsen vorzüglich als Grütze oder Brey gekocht, und ist eine sehr nährende allgemein beliebte Speise.~~
Ad00341 02 053a/frePlantes. XXXVII. Vol. II. N. 50.
ESPECES DE BLED.
Fig. 1. Le Maïs. (Zea Mays.)
Le Maïs, qui porte aussi le nom de lied de Turquie, ou bled d'Inde, tire son origine des Indes, d'où il fut apporté en Turquie et de-là dans les autres parties de l'Europe, surtout dans les ]lus méridionales, où il est très fréquemment cultivé. Les avantages que l'on en retire sout très grands, car non seulement une grande partie des hommes en sont leur nourriture, mais il sert aussi à engraisser des animaux privée. On en conçoit deux sortes: 1) le petit Maïs, ou le vulgaire, qui est le seul cultivé en Europe, et dont la tige devient haute de 3 à 4 pieds; 2) le grand Maïs, qui atteint souvent en Amérique une hauteur de 18 pieds. - Le Maïs porte sur le même pied des üeurs mâles et femelles; les fleurs mâles (fig. a.) sont au semmet de l'épi et au delsus des semelles (fig. b.) qui'ressembîent à une houpe, et au bas desquelles se trouvent les grappes des grains (fig. c.). Ces grappes sont cornposées de plusieurs rangs de grains, dont la couleur, lorsqu'ils sont mûres, cst jaune, ou d'un ronge foncé On fait de ces grains de la farine et du gruau; on en brasse de la lùerre, en distille de l'eau de vie, et l'emploie aussi à engraisser des animaux. Les jeunes grappes étant encore vertes sont consites dans du vinaigre, et la lige fraîche contient un suc, comme la canne à sucre, dont oh pourroit aussi préparer un véritable sucre; mais comme il ne rend pas beaucoup, il ne vaut pas la peine de l'extraire.
Fig. 2. Le Millet. (Panicum milaceum.)
Le Millet nous a été apporté des Indes. Parmi la quantité de ses espèces, nous ne nommerons ici que les deux principales. 1) Le grand Millet ou Sorgo, qui porte la semence dans des épis en manière de bouquets; 2) te petit Millet ou Millet ordinaire, dont la semence est ensermée dans des panicuîes semblables à ceux de l'avoine. La couleur des grains fait distinguer encore trois autres espèces de Millet, le blanc, le jaune et le noir. - On cultive le Millet dans tonte l'Europe méridionale, mais le plus fréquemment en Allemagne. Il pousse des tiges en forme de tuyaux, à îa hauteur de 3 à 4 pieds; ses feuilles sont larges d'un doigt et semblables à celles du roseau. Cette tige se partage en plusieurs branches, et porte la semence, qui est généralement connue, dans des panicuîes, dont chacun contient 500 jusqu'à 600 grains., Ces grains sont enfermés dans des coques dures et luisantes, dont il faut les nettoyer sur des moulins. Avec le Millet ainsi mondé on prépare des mets, qui ressemblent aisés au ris; la bouillie qu'on en sait, est une nourriture généralement estimèe et très alimenteuse.
Ad00341 02 054aNo. 1. Die fächertragende Weinpalme. (Borassus flabellifer L.)~~Die fächertragende Weinpalme wird ohngefähr 30 Fuss hoch, und wächst vorzüglich in Ostindien. Sie hat den Namen Fächerpalme von der sonderbaren Form ihrer Blätter erhalten. An dem obern Ende der Blattstiele, welche 4 Fuss lang und dornigt sind, steht ein Büschel von ohngefähr achtzig langen Blättern, welche sich in einem halben Zirkel ausbreiten, und dann wie ein offener Fächer aussehen. Diese Palme ist den Bewohnern der ostindischen Inseln von grossem Nutzen, und vertritt zu gewissen Zeiten die Stelle aller andern Nahrungsmittel für Menschen und Vieh. Man benutzt vorzüglich ihren Saft, schneidet daher die hervorsprossenden Blumenkolben ab, und leitet den daraus hervordringenden Saft in kleine daran gehängte Gefässe von Palmenblättern. Dieser Saft giebt den Palmenwein, sieht aus wie Molken, schäumt wie Champagner Wein, schmeckt sehr angenehm bittersüss, hält sich aber nicht zwei Tage lang, und wird dann sauer. Er berauscht sehr, und ist das gewöhnliche Getränk auf vielen Inseln. Aus dem frischen Safte kocht man auch Syrup und den sogenannten Contar-Zucker. Die Frucht dieser Palme ist eine zaserigte Nuss, (fig. a.) ohngefähr so gross als eine Coccos-Nuss, in welcher drei Kerne liegen, die aber nicht geachtet werden, und unreif gegessen werden müssen, weil sie sonst zu hart sind. Aus den Blättern dieser Palme machen die Einwohner Körbe, Becher, Sonnenschirme, Tabakspfeifen, und man braucht sie auch zur Bedachung der Häuser.~~No. 2. Die Oelpalme. (Elais Guineensis L.)~~Die Oelpalme ist in Guinea einheimisch, hat keinen eigentlichen Stamm, sondern besteht von der Erde an fast aus lauter Blättern, welche an ihren Stielen gezähnt und dornigt sind. Sie wird etwa 15 bis 20 Fuss hoch, und trägt in ihrem Gipfel eine Menge Nüsse (fig. b.) welche beinahe wie eine Welsche Nuss aussehen, und einen röthlich gelben Kern (fig. c.) haben. Diese Kerne werden zerquetscht, und daraus das ächte Palmenöl gemacht, welches gelblich und ein dickes Fett wie Butter ist, süss schmeckt, wie Veilchen riecht, und in der Medicin gebraucht wird. Uebrigens hat diese Palme in ihrem Gipfel lange und doppelt gefiederte Blätter.~~
Ad00341 02 054a/frePlantes XXXVIII. Vol. II. No. 51.
ESPÈCES DE PALMIERS.
No. 1. Le Latanier, ou Palmier en éventail. (Borassus flabellifer. L.)
Le Latanier est un arbre des Indes orientales qui s'élève à la hauteur tle 30 pieds. II a reçu le nom de Palmier en éventail par la forme singuïière de ses feuilles. Les rameaux sont épineux et longs de 4 pieds; à leur extrémité il se trouve un faiseeau d'à peu près 80 feuilles plates, qui ont la forme d'un demi cercle, oir celle d'un éventail. Le Palmier est de la plus grande utilité aux habitans des Indes orientales; car il leur tient quelquefois lieu de tout autre aliment, tant pour les hommes que pour les bestiaux. On fait principalement un grand usage de son suc, qu'on retire de l'arbre en coupant les bourgeons anliitôt qu'ils poussent, et en attachant au désions de l'ouverture de petits vases de feuilles de Palmiers, pour y faire découler le suc. Le vin Palmiste, qu'on en prépare, a la couleur du petit lait; il mousse comme le vin de Champagne, est d'un goût aigredoux et fort agréable, maïs il ne se conserve pas plus de deux jours sans devenir aigre. Il enivre beaucoup et fak la boisson ordinaire des habitans de plusieurs isles. Le suc étant encore fvaix, donne aussi un bon syrop et une espèce de sucre très estimée.
Le fruit de ce Palmier est une noix filameneuse (fig. a.), de la grosseur d'une noix de Coco; es trois amandes qu'elle renferme sont peu estimèes, et il faut les manger avant qu'elles soient mures, parce que plus tard elles deviennent trop dures.
Les habitans de ces pays là se servent des feuilles de cet arbre pour en couvrir leurs cabanes, et pour en faire des paniers, des gobelets, des parafais, des pipes à tabac, et d'autres petits meubles.
No. 2. Le palmier huileux ou oléagineux. (Elais Guineensis L.)
Cette espèce de Palmiers est originaire sur la côte de Guinée; elle est, pour ainsi dire, sans tronc, ne consistant dès le fond que d'un allem blage de feuilles, dont les tiges fond épineuses. Les feuilles de la couronne sont très longues et empennées.
Le Palmier atteint une hauteur de 15 a 20 pieds et porte dans sa couronne un grand nombre de noix (fig. c.) qui ressemblent presque à nos noix ordinaires et renferment une amande de couleur rouge-jaunâtre (fig. d.). Les amandes étant pilées on en prépare l'huilé de Palme, qui est épaule connue du beurre, de couleur jaune dorée, d'un goût ailés doux et d'une odeur de violettes. On s'en sert ailés fréquemment dans la Médecine.
Ad00341 02 055aNo. 1. Der Iltis. (Mustela putorius. L.)~~Der Iltis oder das Ratz (Illing, Ilk, Stänker-Ratz) lebt mitten in Europa und Asien unter Steinhaufen, in Ställen, Scheuern, Ruinen und hohlen Bäumen, schläft am Tage, und raubt des Nachts Kaninchen, Mäuse, Maulwürfe, Hühner, Eier, Fische und Frösche. Es ist ohngefähr 18 Zoll lang, und hat einen dunkel kastanienbraunen Balg, der aber einen widrigen Geruch hat, und daher kein gutes Pelzwerk giebt.~~No. 2. Der Tiger-lltis. (Mustela sarmatica. L.)~~Der Tiger-Iltis hat viele Aehnlichkeit mit dem gemeinen Iltis, ist aber kleiner, etwa 14 Zoll lang, und schön gezeichnet, daher sein Pelzwerk auch geschätzt wird. Er wohnt in Pohlen und Volhynien in den Steppen, und nährt sich von Hamstern, Zieselmäusen, Vögeln und dergl., die er des Nachts beschleicht, weil er am Tage in Höhlen schläft.~~No. 3. Das Frett, oder Frettchen. (Mustela furo. L.)~~Das Frettchen ist ein sehr artiges Thierchen, etwa 14 Zoll lang, blassgelb von Farbe, und hat rothe Augen. Sein Vaterland ist die Barbarei, von wo man es nach Spanien gebracht hat, um die schädlichen wilden Kaninchen zu vertilgen, und von da hat es sich weiter in Europa verbreitet. Es lässt sich leicht zähmen und in den Häusern in grossen Kästen halten, wo man es dann mit Semmel, Brod, Kleien und Milch füttert. Die Jäger halten die Frettchen besonders dazu, um mit ihnen die wilden Kaninchen aus ihren Bauen zu jagen und zu fangen; als worauf man sie abrichtet, so dass man sie fast wie die Dachshunde gebrauchen kann.~~No. 4. Der Kulon. (Mustela sibirica. L.)~~Der Kulon ist eine Mittelgattung zwischen dem Marder und Wiesel; etwa 12 Zoll lang, und lebt in Sibirien in den Wäldern. Sein Fell ist hochrothgelb, und sein Schwanz langhaarigt. Er ist erstaunlich gefrässig, und raubt daher sogar den Bauern in den Dörfern immer das Fleischwerk aus den Häusern. Sein Pelzwerk geht besonders nach China.~~No. 5. Das grosse Wiesel, oder Hermelin. (Mustela erminea. L.)~~Das große Wiesel lebt allein im kalten Norden von Europa, Asia und America, vorzüglich aber in Sibirien. Es ist 10 Zoll lang, hat im Sommer ein rothbraunes Fell, Kehle und Bauch aber sind weiss, und die Spitze des Schwanzes schwarz. Im Winter aber wird sein Balg ganz weiss, behält aber die schwarze Schwanzspitze, und nach dieser Verwandlung heisst es nun der Hermelin, wie wir es schon Taf. IX. Seite 31. des I. Bandes unsers Bilderbuchs gesehen haben. Als Hermelin wird sein Balg unter das edle Pelzwerk gerechnet, und war sonst die auszeichnende Tracht der Fürsten und grosser Herren zu ihren Mänteln und Bireten.~~No. 6. Das gemeine Wiesel. (Mustela vulgaris. L.)~~Das gemeine Wiesel lebt gleichfalls im Norden von Europa und Asien, und auch sehr häufig in Teutschland, in Häusern, Steinhaufen und hohlen Bäumen. Es ist nur 7 Zoll lang, gelbbraun und die Schwanzspitze nicht, wie bei dem Hermelin, schwarz; ändert aber auch, wie jener, im Winter die Farbe. Es nährt sich von den Eiern der Hühner und andern Vögel, jungen Haasen, Mäusen und dergleichen; raubt des Nachts, und schläft am Tage. So klein es ist, so muthig ist es doch, und vertheidigt sich sogar gegen die Katze. Es lässt sich leicht zahm machen, und ist dann sehr artig und spielhaft.~~
Ad00341 02 055a/freQuadrupèdes XXXVII. Vol. II. No. 52.
MARTRES ET BELETTES.
No. 1. Le Putois. (Mustela putorius. L.)
Le Putois se trouve dans les pays tempérés de l'Europe et de lAiie et vit dans des monceaux de pierres, des élables, des greniers, des vieux décombres et des arbres creux. Jl dort pendant le jour, et !a nuit il fait la ehalte aux lapins, aux souris, aux taupes, aux poissons, aux grenouilles et aux poules, dont il vole aussî les oeufs. Il a environ 18 pouces de long, et sa peau est d'un beau châtain foncé; mais comme elle ne perd jamais entièrement l'odeur insupportable, propre à cet animal, elle ne donne pas une bonne fourrure.
No. 2. Le Putois tigré. (Mustela sarmatica. L.)
Le Putois tigré ressemble beaucoup au Putois ordinaire, à sa longueur près, qui n'est que de 14 pouces. Le poil de sa peau est fort joliment coloré, et elle donne une ailes bonne fourrure. Il habite les déserts de la Pologne et de la Volhynie et se nourrit deHatnsters, de Zisels, d'oiseaux etc. qu'il surprend la nuit, parce qu'il palTe le jour à dormir.
No. 3. Le Furet. (Mustela furo. L.)
Le Furet est un joli petit animal, d'environ quatorze pouces de long; la couleur de son poil est d'un jaune clair et lés yeux sont rouges. On croit le furet originaire de la Barbarie, d'où il sut transporté en Espagne; on s'en est servi pour y détruir les lapins, qui, s'etant singulièrement multipliés dans le pays, devenoient très nuisibles. De l'Espagne il s'est répandu dans la suite dans les autres pays de l'Europe. Il s'apprivoise aisément et on l'élève dans des tonneaux, où on les nourrit de pain, de son et de lait. Les chasseurs se servent du suret pour la chatte aux lapins, dont il est l'ennemi juré, et qu'il poursuit dans leurs terriers et les en fait sortir. Ils sont dressés exprès pour cette chasse et rendent alors à peu près le même service que le basset.
No. 4. Le Koulon. (Mustela sibirica. L.)
Le Koulon fait le passage entre le Martre et la Belette. Il est de la longueur d'un pied, et vit dans les grandes sorets de la Sibérie. La couleur de son poil est d'un jaune-rougeâtré très brillant, sa queue est couverte de poils longs. Il est extrêmement voraqe, de sorte qu'il le. glille même dans les villages et vole aux paysans ce qu'il se trouve de viande dans leurs cabanes. Sa fourrure se vend surtout dans la Chine.
No. 5. La grande Belette ou l'Hermine. (Mustela erminea. L.)
La grande Belette se trouve exclusivement dans le Nord de l'Europe, de l'Asie et. de l'Amerique, mais elle est surtout très abondante.; dans la Sibérie. Elle a 10 pouces de long, et fa peau est rousse en été, excepté la gorge et le ventre qui sont blancs; le bout de' la queue est noir. En hyvèr son poil devient tout à fait blanc, mais le bout noir de la queue lui reste. Après ce changement elle reçoit le nom d'Hermine, telle que nous en avons donné la défeription sur la table IX. pag. 51. du I. Vol. de ce Portefeuille. La peau de l'Hermine est mise au nombre des sines pelleteries; elle étoit autresois le vèteinentf caractéristique des Princes et des grands Seigneurs, qui en portaient des manteaux et doubloient leurs couronnes.
No. 6. La Belette ordinaire. (Mustela vulgaris. L.)
La Belette ordinaire vit également dans le Nord de l'Europe et de l'Asie, mais on la trouve ausû fréqemment dans l'Allemagne, où elle vit dans des maisons, dès vieux décombres et des arbres creux. Elle n'a que 7 pouces de long; sa couleur est d'un brun jaunâtre, et îe bout de sa queue n'est pas noir, comme aux Hermines; mais comme celles-ci elle, change de couleur en hiver. Elle se nourrit d'oeuss de poules et d'autres oiseaux, de souris et de levrauts, qu'elle surprend la nuit taudis qu'elle dort pendant le jour. Quoique petite, elle est cependant très courageule et hardie, et fe désend même contre le chat. Elle se laisse aisément apprivoifer, et alors elle est un animal fort gentil et plaifant.
Ad00341 02 056aDie Walfisch-Arten, deren es verschiedene giebt, haben die besondere Eigenschaft, dass sie ihre Jungen lebendig gebähren, und sie wie andere vierfüssige Thiere, auch säugen. Sie werden daher auch eigentlich nicht zu den Fischen, sondern zu den Säugethieren gerechnet, wenn man sie nach dieser Eigenschaft classificirt.~~Der Pottfisch. (Physeter Macrocephalus. L.) No. 1. Das Männchen. No. 2. Das Weibchen.~~Der Pottfisch oder Caschelot ist nach dem eigentlichen Walfische der grösste Fisch im Weltmeere. Er hat einen ungeheuer weiten Rachen, und kann oft 8 Fuss lange Hayfische, von welchen er sich vorzüglich nährt, verschlingen. Er hat nur in der untern Kinnlade Zähne, in der obern aber Löcher, in welche die untern Zähne einpassen. Auf dem Kopfe hat er ein Spritzloch. Das Männchen No. 1. ist gewöhnlich 78 bis 80 Fuss lang, das Weibchen No. 2. kürzer, meist nur 60 Fuss lang, und dicker. Es hat am Bauche zwei Zitzen, mit welchen es seine Jungen säugt. Es giebt einige Abarten des Caschelots, davon wir schon eine auf Taf. und No. 7. im ersten Bande unsers Bilderbuchs gesehen haben, welche aber mehr dem Finnfische gleicht. Gegenwärtige Figuren aber sind die wahre Abbildung des männlichen und weiblichen Pottfisches. Man fängt ihn, wie den Walfisch, mit Harpunen, und die Walfischjäger stechen ihn, wenn er auf die Oberfläche des Meeres heraus kommt, um auszuruhen. Man fängt den Pottfisch theils seines Thrans, vorzüglich aber des Wallraths (Sperma ceti) wegen, welches in Gestalt eines milchweissen Oels in so grosser Menge in gewissen Höhlungen seines Kopfs liegt, dass oft ein einziger Fisch bis 50 Tonnen davon liefert. Diess Oel gerinnt an der Luft zu einem schönen weissen Talg. In den Därmen dieses Fisches finden sich auch grosse Klumpen grauer Ambra, welches wahrscheinlich ein wohlriechendes Erdharz vom Grunde des Meeres ist, das der Fisch gefressen, und das sich mit seinem Unrathe verhärtet hat.~~No. 3. Der Nordkaper. (Balaena musculus. L.)~~Der Nordkaper lebt im Schottischen Meere, ist 78 Fuss lang, und hat einen so ungeheuer weiten Rachen, dass 14 Menschen darin aufrechts stehen, und ein Boot mit der Flut gerade hineinfahren könnte. Seine Zunge ist 15 Fuss und 8 Zoll lang, und am dicksten Theile ebenfalls 15 Fuss breit. Er hat keine Zähne im Rachen, sondern Baarten, wie der Walfisch. Er sieht auf dem Rücken schwarz und am Bauche weisslich aus, wo er auch viele bewegliche Falten hat. Er lebt vorzüglich von Heringen, giebt aber wenig Thran, daher ihn auch die Walfischjäger nicht sehr achten.~~No. 4. Das Kleinauge. (Physeter microps. L.)~~Das Kleinauge ist eine Art von Caschelot, der zwischen 60 und 70 Fuss lang ist, bei Grönland lebt, eine schwarze glatte Haut und dicken Speck hat, aber wenig Thran giebt. Er lebt von Seehunden, Schnabel- und Braunfischen, die er truppweise angreift, verfolgt und oft auf das Eis jagt. Er wird eben so, wie der Walfisch, harpunirt und gefangen.~~
Ad00341 02 056a/frePoissons XXI. Vol. II. No. 53.
ESPÈCES DE BALEINES.
Toutes les espèces de Baleines, dont il y a un grand nombre, sont vivipares, et allaitent leurs petits comme les quadrupèdes. Quand on veut les ranger d'après ce caractère, il faut les compter parmi les animaux à mamelles et non pas parmi les poissons.
Le Cachelot. (Physeter Macrocephalus. L.)
No. 1. Le mâle. No. 2. La femille.
Après la Baleine de Groenland le Cachelot est le plus grand poisson de l'Océan. Sa gueule est d'une largeur immense, et il est capable d'avaler, des requins de la longueur de huit pieds; il fait de ce poiiTon Ta nourriture ordinaire. Il n'a de dents que dans la mâchoire inférieure, sa mâchoire supérieure est parsemée de trous destinés apparemment à recevoir les dents de la mâchoire insérieure, lorsque les deux mâchoires se rapprochent. Sur le muffle il a une ouverture qui lui sert d'évent.
Le mâle No. 1. est ordinairement d'une longueur de soixante et dix huit à quatre-vingt pieds mais la femelle No. 2. est plus petite, rarement plus longue que de soixante pieds, mais beaucoup plus grosse. An ventre elle a deux mamelles, avec lesquelles elle allaite ses petits. Il y a différentes variétés de Cachelot, dont nous avons vu une sur la Tab. 7. du I. Vol. de ce Portefeuille, qui cependant ressembîe bien plus à une autre espèce de baleine, que les Allemands nomment Finnfisch.
Sur le tableau ci-joint on voit le mâle et la femelle du Cachelot représentés avec la plus grande exactitude. On le prend comme la Baleine de Groenland à l'aide de harpons, que les pécheurs lancent sur l'animal quand il vient sur la surface de l'eau pour respirer ou pour se reposer. On an fait là chaise tant à cause de la graisse, que pour avoir la substance blanche et buileuse qui se trouve dans une cavité de sa tète, et qui est connue sous le nom de blanc de Baleine, (sperma ceti). Elle y est dans une si grande quantité qu'on en tire souvent d'un seul poisson jusqu'à cinquante tonueaux. Etant exposée à l'air, cette huile se coagule et forme ensuite une graille blanche. Dans les intestîns de ce poisson on trouve aussi de gros morceaux d'Ambre gris, qui est probablement une espèce de bitume odorisérante que le poisson a avalée au fond de la mer, et qui mêlée de ses excrémens, s'est endurcie dans la suite.
No. 3. Le Nord-Caper. (Balaena musculus. L.)
Le Nord-Caper vit dans la mer d'Ecosse; sa longueur est de 78 pieds et sa gueule est si immensement large, que 14 personnes pourraient s'y tenir debout, et qu'une barque pourroit y entrer commodément à l'aide du courant. Sa langue est de la longueur de quinze pieds huit pouces, et large de quinze pieds à la partie la plus grosse. Il n'a point de dents, mais il est pourvu de barbes comme la Baleine de Groenland. Son dos est noir et son ventre blanchâtre, où il a également une peau remplie de plis. Il se nourrit principalement-de harengs; mais on en retire peu d'huile, et paîs cette rai son les pêcheurs de Baleine n'en sont pas grand cas.
No. 4. Le Cachelot à petits yeux. (Physeter microps. L.)
Cette espèce de Cachelots est longue d'entre soixante et dix pieds, et elle vit dans les mers de la Groenland. Sa peau est noire et lisse, et recouvre une graisse d'une épaisseur considérable, mais qui donne peu d'huile. Il se nourrit de chiens de mer, de bécasses de mer, et de Marsouins, qu'il attaque en troupeaux, les poursuit et les chatte souvent sur la glace. Il est pris comme la Baleine de Groenland, parle moyen de harpons.
Ad00341 02 057aDer Europäische Fasan. (Phasianus Colchicus. L.) No. 1. Der Hahn. No. 2. Die Henne.~~Der Fasan lebt wild in Mingrelien und Georgien, und muss in Europa erst durch Kunst und Wartung in Fasanerien gezogen werden. Er ist mit dem Schwanze 2 bis 3 Fuss lang, die Henne graubraun gezeichnet, der Hahn von prächtigem Gefieder. Die Fasanen lieben zu ihrem Aufenthalte ebene, lichte Waldung mit niedrigem Gebüsche. Sie nähren sich von allerley Gartengewächsen, Getraide, Insecten und Schnecken, und übernachten auf hohen Bäumen. Die Henne legt jährlich nur einmal 12 bis 15 grünlichgraue und braungefleckte Eier, und brütet 20 bis 25 Tage. Das Fleisch der Fasanen ist eine vorzügliche Delicatesse.~~No. 3. Der Afrikanische Kronen-Fasan. (Phasianus Africanus. L.)~~Ist in Ostindien zu Hause, und wegen seines stahlblauen Gefieders und seiner silberfarbenen Federkrone ein sehr schöner Vogel. Auf den Flügeln hat er ein braunes, und auf diesem wieder ein weisses Fleck. Er ist etwas kleiner, als unser gewöhnlicher Fasan.~~No. 4. Der Hoizin. (Phasianus cristatus. L.)~~Dieser schöne Fasan, dessen Gefieder aus Roth, Gelb und Schwarz schön gezeichnet ist, und welcher einen Federbusch auf dem Kopfe hat, bewohnt Neu-Spanien, und hält sich auf Bäumen nahe an den Wassern auf. Er nährt sich von Schlangen, Ameisen, Würmern und andern Insecten, und wird leicht zahm.~~No. 5. Fasan von Cayenne.~~Lebt in Cayenne, hat sehr schön gezeichnetes grünes Gefieder, eine rothe Kehle, und hochrothe Felder um die Augen. Sein Fleisch ist sehr wohlschmeckend.~~No. 6. Fasan von Guiane.~~Sein Vaterland ist Guiane. Seine Nahrung sind Saamen von Kräutern, Reis und Getraide. Kopf, Hals, Rücken und Schwanz sind hellbraun, Brust und Bauch apfelgrün.~~No. 7. Fasan vom Cap. (Phasianus capitis bonae spei. L.)~~Dieser schöne Fasan hat eine silberweisse Brust und Bauch, graubraunen Kopf und Rücken, schwarze Schwingen und Schwanz, schwarz und gelbe Schenkel, einen hinterwärts auf dem Nacken liegenden Federbusch, und hochrothe Felder um die Augen. Seine Heimath ist das Vorgebirg der guten Hoffnung. Er ist seiner ganzen Gestalt nach ein sehr schönes und zierliches Thier.~~
Ad00341 02 057a/freOiseaux XVIII. Vol. II. No. 54.
DIFFERENTES ESPÈCES DE FAISANS.
Le Faisan d'Europe. (Phasianus Colchicus. L.)
No. 1. Le Coq-Faisan. No. 2. La Poule-Faisande.
Le Faisan vit dans l'état sauvage dans la Mingrelie et la Géorgie; dans l'Europe il est seulement élevé par une éducation très soîgnée dans des enceintes murées qu'on appelle saisanderies. Sa longueur est de 2 à 3 pieds, la queue y comprise. Le plumage du Coq-Faisan est des couleurs les plus magnifiques; celui de la Poule-Faisande est moins brillant, étant d'une couleur grise-brunâtre. Les oiseaux sont d'un caractère sauvage, et fréquentent les bois taillés, remplis de broussailles. Ils se perchent la nuit dans les hautes futaies, et se nourrissent de grains de différentes herbes potagères, d'insectes et de limas. La Poule ne pond qu'une fois par an, et ses oeufs, dont il y a toujours 12 à 15, sont d'un gris-verdàtre et tachetés en brun. Au bout de 20 à 23 jours les faisandeaux ecîosent. La chair de toutes les espèces de faisans est d'un goût exquis.
No. 3. Le Faisan couronné d'Afrique. (Phasianus Africanus. L.)
Il est originaire dans les Indes orientales, et son plumage qui est de couleur bieue-d'acier, joint à une couronne de' plumes de couleur argentée qu'il porte sur la tète, lui assignent un rang distingué parmi les plus beaux oiseaux qui existent. Sur les ailes il a une tache brune, au milieu de laquelle il se trouve encore une tâche blanche. Il est un peu plus petit que notre faisan ordinaire.
No. 4. Le Hoazin. (Phasianus cristatus. L.)
Le plumage de ce beau saisan est coloré eh blanc, rouge et noir, et sa télé est surmontée d'une huppe. Il habite la Nouvelle -Espagne, et se perche sur des arbres à coté des lacs et des rivières. Il se nourrit de serpens, de fourmis, de vers et d'autres Insectes, et se Iaisie aisément apprivoiser.
No. 5. Le Faisan de Cayenne.
Il vit dans la Cayenne, a le plumage verd et fort joliment coloré, la gorge rouge et des cercles de couleur écarlate autour des yeux. Sa chair est d'un goût excellent.
No. 6. Le Faisan de Guiane.
La Guyane est sa patrie. Il se nourrit de ris et de différentes sortes de grains. La couleur de la tête, du col, du dos et de la qweue est d'un brun-clair; celle du ventre et de la poitrine est d'un verd de pomme.
No. 7. Le Faisan du Cap. (Phasianus capitis bonae spei. L.)
Le plumage de cet ossean est superbe; la poitrine et le ventre sont d'an bïarïc argenté, la tête et le dos d'un brun-grisàire, ses pennes et sa queue sont noires, et ses jambes noires et jaunes. Il porte sur. sa tète un panache redresié sur le dos, et ses yeux sont entourés de cercles de couleur rouge. Le Cap de bonne espérance est sa patrie, et toute sa figure est si bien proportionée qu'on peut le nommer véritablement un oiseau très beau et très élégant.
Ad00341 02 058aDer Flachs oder Lein, und der Hanf sind für das menschliche Leben zwei höchst wichtige Pflanzen, weil sie uns Zwirn, Leinwand, Bindfaden, Stricke und Seile, und endlich auch Papier, ihre Saamenkörner aber Oel geben. Ihr Anbau sowohl, als ihre weitere Verarbeitung beschäftiget daher auch in allen Ländern von Europa eine grosse Menge Menschen; und sie liefern die wichtigsten und einträglichsten Handels-Artikel.~~No. 1. Flachs oder Lein. (Linum usitatissimum L.)~~Der gemeine Flachs oder Lein findet sich noch in Spanien, in der Schweiz und andern südlichen Ländern Europens, wild wachsend; er wird aber gewöhnlich bei uns, als eine Sommerfrucht, sorgfältig auf dem Acker gebauet. Er treibt einen dünnen einfachen Stengel 2 bis 3 Fuss hoch, blühet graublau, (fig. 1.) und trägt seine glatten braunen Saamenkörner (fig. b.) in braunen Knotten (fig. a.), welche bei der einen Gattung, dem Klangleine, an der Sonne aufspringen, bei der andern, dem Droschleine aber, zerdroschen werden müssen. Die feine Haut oder der Bast des holzigen Stengels, welcher sich durch das Rösten von diesem ablöset, giebt eigentlich den Flachs, welcher, wenn er gehörig vorbereitet ist, gesponnen wird, und linnenes Garn giebt. Von diesem wird Leinewand gewebt, welche, wenn sie verbraucht und zerrissen ist, Lumpen giebt, woraus dann endlich Papier gemacht wird. Aus dem zerstampften Leinsaamen wird Oel gepresst, welches theils zum Brennen, theils aber auch zum Oelfirnisse für die Maler gebraucht wird; die übrigbleibenden ausgepressten Hülsen, oder sogenannten Leinkuchen aber geben ein sehr gutes Futter für Pferde, Rind- und Schafvieh. Solch eine gemeinnützige Pflanze ist der Lein.~~No. 2. und 3. Der Hanf. (Cannabis sativa. L.)~~Das eigentliche Vaterland des Hanfs ist Persien; er treibt gewöhnlich 8 bis 9 Fuss hohe und fingersdicke Stängel in gutem fetten Boden, und ist, eben so wie der Flachs, nur eine Sommerpflanze auf unsern Aeckern. Der Hanf trägt seine verschiedenen Geschlechter nicht auf Einer, sondern auf verschiedenen Pflanzen. Die männliche Pflanze (fig. 2.), welche etwas breitere Blätter hat, und bloss männliche Blüten, aber keine Saamenkörner trägt, heisst schlechtweg der Hanf; die weibliche Pflanze (fig. 3.) aber, welche die grauen Saamenkörner (fig. c.) bringt, die Hänfin, oder die Fimmel. So bald auf einem Hanffelde der männliche Hanf seinen Saamenstaub zu Anfange des Augusts verstreuet, und die weiblichen Pflanzen befruchtet hat, stirbt er ab, wird ausgerauft und eingesammelt. Die Hänfin reift erst 4 bis 5 Wochen später. Uebrigens geben beiderlei Pflanzen einerlei Bast, der wegen seines langen sehr zähen, faserigten Gewebes, vorzüglich zu Bindfaden, Stricken, Schiffseilen, Ankertauen, Seegeln, Zelt-Leinwand und dergl. gebraucht wird. Der Hanf ist für Russland, Teutschland und mehrere Europäische Reiche ein sehr wichtiger Handels-Artikel.~~
Ad00341 02 058a/frePlantes XXXIX. Vol. II. No. 55.
LE LIN ET LE CHANVRE.
Le Lin et le Chanvre sont deux végétaux des plus précieuses pour la vie de l'homme. Ils nous foumiûent du fil, du linge, de la ficelle, des cordages, enfin une infinité de choses de nécessité ou de commodité, et même à la fin du papier; leurs graines nous procurent de l'huile. A cause de cette grande vtilité, leur culture et leur sabrication occupe dans tous les pays l'industrie d'un grand nombre de personnes; ils Tarent en préparer les objets du Commerce les plus essentiels et les plus lucratifs.
No. 1. Le Lin. (Linum usitatissimum. L.)
Dans l'Espagne, la Suisse et d'autres pays méridionaux de l'Europe, on trouve encore le Lin dans l'état sa'uvage; mais chez nous il est cultivé dans les champs comme un blé d'été et avec beaucoup de soins. Sa tige est mince, simple et haute d'environ 2 à 3 pieds; ses fleurs sont d'un bleu grisàtre, (fig. 1.) et ses semences aplaties et d'un brun clair, (fig. b.) sont renfermées dans des capsules brunes, (fig. a.) qui, sélon les différentes espèces de lin, se gercent au soleil ou doivent être battues. L'écorce tendre de la tige ligsneuse, qui s'en détache quand elle est rouie, donne le Lin proprement dit. Lorsqu'il est préparé de la manière convenable, on le sile et en sait du linge. Ce même linge usé par le service, passe en lambeaux dans une autre manufacture, eu on le convertit en papier. La graine du lin fournit, par expression beaucoup d'huile, qui sert à brûler et en peinture, où elle fait la bafe de tous les vernis buileux. La pâte de cette graine exprimée est une excellente nourriture pour les chevaux, les bêtes à cornes et à laine. Cela peut suffire pour faire voir l'utilité étendue de cette plante précieuse.
No. 2. et 3. Le Chanvre. (Cannabis sativa. L.)
La véritable patrie du Chanvre est la Perse. Quand on le plante dans un bon terrain bien engraisséi il pousse une tige de la heuteur de 8 à 9 pieds et de la grosseur d'un doigt, et de même que le Lin, il n'est chez nous qu'une plante d'été. Il ne porte pas sur la même tige les dirFéremes parties de la génération. La plante sécondante ou mâle (fig. 2.) qui a les feuilles un peu plus larges, et qui porte des fleurs mâles, mais point de fruits, est appellée Chanvre thâlè'l la plante au contraire, (fig. 3.) qui produit les graines grisâtres, connues sous le nom de Chenevist (fig c.) s'appelle Chanvre femelle. Quand le Chanvre mâle a entièrement dissipé sa pousïière et sécondé les fruits, ce qui arrive ordinairement au commencement du mois d'Août, il commence à se fanneret alors il faut l'arracher et conserver. Le Chanvre semelle ne mûrit qu'un mois ou six semaines plus tard. Les deux espèces de plantes donnent au reste la même écorce, qui fe partage dans des silamens longs et tenaces, dont on sait principalement de la ficelle, des cordages, des cables, des toiles groiïieres pour des voiles et pour des tentes etc. Pour la Russie, l'Allemagne et plusieures autres pays' de l'Europe, le Chanvre fait un Article de commerce des plus importans.
Ad00341 02 059aNo. 1. Der Zucker-Ahorn. (Acer sacharinum. L.)~~Der Zucker-Ahorn wächst vorzüglich in Nordamerica in Pensylvanien und Neu-York, und gleicht in Ansehung seiner Grösse, seines Blatts, Blüthe und Saamens unserm gemeinen Ahorne. Dieser Baum kann in der Folge für Europa, und vorzüglich für Teutschland, fast eben so wichtig werden, als es eine andere Amerikanische Pflanze, die Kartoffel, geworden ist. Die Einwohner dieser Nordamericanischen Provinzen zapfen gewöhnlich, zu bestimmten Jahreszeiten, den Saft der Zucker-Ahorn-Bäume, und bereiten daraus nicht allein den Zucker für ihr eigenes gewöhnliches Bedürfniss, sondern haben auch schon seit ein Paar Jahren angefangen, sehr beträchtliche Quantitäten nach Europa davon auszuführen; indem dieser Ahorn-Zucker dem besten Westindischen Zucker gleich kommt. Man rechnet, dass jeder grosse Baum, den man ein Jahr um das andere bohren und zapfen kann, 5 bis 6 Pfund Zucker gebe. Da der Zucker-Ahorn in Teutschland eben so gut, als in Nordamerica wächst, und auch die härtesten Winter ausdauert, so kann seine allgemein verbreitete Anpflanzung Teutschland eigene innländische Zucker Plantagen geben, und dem abscheulichen Neger-Sclavenhandel ein Ende machen helfen.~~No. 2. Die Kartoffel. (Solanum tuberosum. L.)~~Die Kartoffel (Tartuffel, Erdbirn, Grundbirn) ist unter Allem, was Europa aus America und von dessen Entdeckung erhielt, das wichtigste und wohlthätigste Geschenk. Ihr Vaterland ist in Südamerika eigentlich Peru und Paraguay. Im Jahr 1586, also beinahe erst 100 Jahre nach der Entdeckung von Amerika, brachten sie einige Engländer zuerst nach Europa, und erst in dem gegenwärtigen Jahrhunderte fiengen sie an in Teutschland bekannt und gemein zu werden. Man glaubte nicht, dass eine Pflanze aus dem heissen Südamerika sich so leicht an das rauheste Clima gewöhnen könne, wie doch die Erfahrung lehrte. Eben dies und ihre erstaunliche Gemeinnützigkeit, zur Nahrung für Menschen und Vieh, hat sie dermalen fast über den ganzen bewohnten Erdboden verbreitet. Sie gedeihet im schlechtesten Boden, und auf Bergen, wo gar an keinen Getraidebau zu denken ist. Bekanntlich sind eigentlich ihre Wurzelknollen, davon man röthliche (fig. b.) und weisse (fig. c.) hat, der wichtige Gegenstand ihrer Cultur. Man hat durch Ausartung sehr viele Sorten davon erhalten. Selbst die beste Sorte davon, wenn sie immer durch die Wurzelknollen fortgepflanzt wird, artet nach 8 bis 10 Jahren aus, und muss durch ihren Saamen, den die Pflanze, wie die andern Nachtschatten-Arten, zu denen sie gehört, in kleinen runden Aepfeln (fig. a.) trägt, erneuert werden. Die Pflanze wird höchstens 2 Fuss hoch, und blühet violet oder weiss. Da die Kartoffeln eine mehligte Substanz haben, so dienen sie zu einer vortrefflichen Nahrung für Menschen und Thiere. Man macht daraus Mehl, Stärke, Puder, verschiedenes Backwerk und eine Menge Speisen; ja man brennt sogar auch guten Branntwein davon. Kurz, die Kartoffel ist eins der wohlthätigsten Geschenke für die Menschheit.~~
Ad00341 02 059a/frePlantes XL. Vol. II. No. 56.
PLANTES AMÉRICAINES.
No. 1. L'Érable à sucre. (Acer sacharinum. L.)
L'Erable a sucre croit principalement dans l'Amérique septentrionale, en Pensylvanie et Neuyork, et ressembîe à notre Erable ordinaire pour la grandeur, les feuilles, les fleurs et la semence. Cet arbre peut devenir dans la suite de la même importance pour l'Europe, et principalement pour î'Aiiemagne, que l'eit déjà devenue une autre plante d'Amérique, la pomme de terre. Les habitans des provinces de l'Amérique septentrionale retirent par incision dans des certaines saisons le lue de cet arbre, et en préparent du sucre, non seulement pour leur propre consommation, mais jîs ont même commencé depuis quelques années d'en transporter des quantités consuiérables en Europe. Ce sucre de l'érable vaut autant, que le meilleur sucre des Indes occidentales. On compte 5 à 6 livres de sucre sur chaque arbre d'une certaine grandeur, et tous les deux ans on peut répéter la même manipulation pour retirer le suc. Comme l'érable à sucre prospère ausïi bien en Allemagne que dans l'Amérique septentrionale, et qu'il endure même les hivers les plus rigoureux, il seroit très à délirer qu'on le cultivât chez nous plus généralement; car il poùrroit nous fournir sur notre propre sol ce que nous consommons en sucre, et ce qui plus est, ce seroit le moyen le plus sur, pour faire abolir i'afFreuse traite des Nègres.
No. 2. La Pomme de terre. (Solanum tuberosum. L.)
La pomme de terre est sans contredit la production la plus précieuse et la plus biënfaisante que nous ayons tirée de l'Amérique, et c'est l'avantage le plus grand qui à resuîté pour l'Europe de la découverte de cette nouvelle partie du monde. Elle est originaire dans l'Amérique méridionale et uirlout dans le Pérou et lé Paraguay. En 1586. ce qui est à peu près cent ans après la découverte de l'Amérique, les pommes de terre furent transportées dans l'Europe par des Anglois, mais ce n'est que dans le siècle présent, qu'elles surent plus connues et généralement répandues en Allemagne. On ne pou voit pas s'imaginer au commencement qu'une production de ces climas ardents poùrroit jamais prospérer dans le Nord et même dans les climas les plus froids, ce que cependant l'expérience a suffisamment démontré. Cette dernière qualité jointe à leur utilité surprenante pour la nourriture des hommes et des bestiaux, leur ont assuré une réputation honorable sur toute la surface de la terre. Elles prospèrent dans le plus mauvais terrain et même sur des montagnes, où Ton ne peut pas songer à cultiver du bled. On sait que leurs tubercules sont le véritable objet de leur culture, il y a de ces tubercules qui sont rougeâtres, (fig. b.) d'autres en sont blancs (fig. c.); par dégéneration on en a recu une quantité de différentes espèces. La meilleure espèce de pommes de terre même dégénère après 8 à 10 ans, quand elle est toujours propagée par des tubercules, et il faut alors la renouveller par la semence qui se trouve dans cette plante, comme aux autres espèces de morelles, dont elle fait partie, dans de petites pommes rondes (fig. a.). Elle atteint tout au plus une hauteur de deux pieds, et porte une fleur violette ou blanche. Les pommes de terre, étant d'une substance sarineuse, elles sont une nourriture sort sa In ta ire pour les hommes et les beftiaux. On en fait de la farine, de l'empois, de la poudre, différentes espèces de patisserie et un grand nombre de mets; on en peut même distiller une très bonne eau de vie. En un mot, la pomme de terre est un des dons les plus précieux que l'homme a reçu, de la main bienfaisante de la nature.
Ad00341 02 060aNo. 1. Das See-Einhorn. (Monodon monoceros L.)~~Das See-Einhorn oder der Narwal (den wir zwar schon auf Taf. u. No. 7. im ersten Bande unsers Bilderbuchs, aber in keiner ganz richtigen Zeichnung gesehen haben, und daher jetzt richtiger kennen lernen) ist ohngefähr 20 bis 24, ohne Horn, mit seinem Horne aber 36 Fuss lang, bewohnt das Nordmeer, und lebt von Schollen und andern dergleichen Fischen. Die Farbe seiner Haut ist weiss mit Schwarz gefleckt. Sein spiralförmig gewundenes gerades Horn ist eigentlich ein aus dem Nasenknochen hervorstehender Stosszahn, vom schönsten Elfenbeine, als welches man ihn auch verarbeitet. Man versichert, dass dieser Fisch eigentlich zwey solche Stosszähne habe, dass man ihn aber nur mit Einem finde, weil der andere Zahn fast immer abgebrochen sey. Der Narwal gebiehrt gleichfalls lebendige Junge, und säuget sie. Er schwimmt äusserst schnell, und wird daher selten von den Grönlandsfahrern, die ihm wegen seines Horns und Thrans aufpassen, gefangen.~~No. 2. Der Finnfisch. (Balaena Physalus. L.)~~Der Finnfisch hat, eben so wie der gemeine Walfisch, keine Zähne, sondern blosse Baarten in seinem weiten Rachen. Er ist oft eben so lang als der Walfisch, aber bei weitem nicht so dick. Er wohnt gleichfalls in der Nordsee, kommt aber erst nach den Walfischen angezogen. Er wird auch wegen seines Thrans und seines Fischbeins von den Walfischjägern gefangen; ist aber seiner schnellen Wendungen wegen weit gefährlicher zu tödten als der Walfisch.~~No. 3. Der Buckelrücken. (Balaena Boops. L.)~~Der Buckelrücken (welcher auch oft das Ochsenauge, der Jupiterfisch, oder der Guhartes heisst), ist 40 bis 50 Fuss lang, und an der Brustfinne 20 Fuss im Umfange dick, hat auf dem Kopfe zwei Spritzlöcher, und an der Brust der Länge nach viele Falten, die er erweitern und zusammenziehen kann. Er sieht auf dem Rücken schwarz, am Bauche aber weiss aus. Er wohnt in der Nord- und Südsee, nährt sich von Lachsen, Seesternen und dergleichen, und verschluckt mit weit aufgesperrtem Rachen die Beute sammt dem Wasser. Er ist, seiner Grösse ungeachtet, doch sehr furchtsam, und wird vom kleinäugigten Cachelot sehr verfolgt.~~No. 4. Der Schnabelfisch. (Balaena rostrata. L.)~~Der Schnabelfisch ist unter den Walfischen fast der kleinste, denn er ist nur 25 bis 50 Fuss lang, hat einen langen, ziemlich spitzigen Schnabel, keine Zähne, sondern Baarten, und einen faltigen Bauch. Seine Farbe ist auf dem Rücken schwarz, am Bauche weiss. Er hält sich im Sommer an den Küsten von Grönland auf, und zieht im Winter nach Süden. Er frisst Lachse und andere kleine Fische. Sein Speck giebt wenig Thran.~~
Ad00341 02 060a/frePoissons. XXII. Vol. II. No. 57.
ESPÈCES DE BALEINES.
No. 1. La Licorne de mer ou le Narhwal. (Monodon monoceros. L.)
Sur la Table 7 du premier Volume de ce Portefeuille nous avons déjà donné une déscription de ce poisson, mais d'après un desfin qui n'a pas été tout ä fait exact; nous le serons donc connoitre ici plus au juste, La Licorne de mer ou le Narval est longue d'environ 20 à 24 pieds sans compter la corne, et 36 pieds avec elle. Elle est un habitant formidable de la mer du Nord, et se nourrit de soies et d'autres petits poissons. Sa peau est de couleur blanche tachetée en noir. Sa corne est tordue en spirale et se dirige en avant; elle est proprement une véritable dent qui lui sort des os de la gueule et non pas une corne; elle imite le plus bel ivoire et on l'emploie ausfi comme tel au travail. On prétend, que ce poisson est par la nature doué de deux défenses pareilles, mais qu'on ne lui en trouve jamais qu'une seule, parceque la séconde est toujours rompue. Comme toutes les autres espèces de baleines, la Licorne de mer est vivipare et allaite Tes petits. Ces animaux sont d'excelîens nageurs et ils avancent avec une vitesfe étonnante; c'est par cette raison qu'ils sont Ci rarement attrapés par les pêcheurs qui vont à la pêche de ce grand animal Slans la Groenland, et qui le poursuiveut à causp de sa corne et de sa grailse.
No. 2. Le Gibbar. (Balaena Physalus. L.)
Cette espèce de Baleine n'a point de dents dans sa gueule énorme, mais seulement des barIîcs, cnuaroe stussi te Baleine de Grosnland, Elle a souvent aussi îa même Ioitguenr, maïs elle en diffère par la grosseur qui est beaucoup moins considérable. Elle habite également la mer du Nord, et n'arrive qu'après la Baleine de Groenland. Les pécheurs la poursuivent aussi. à. cause de sa graisse et de ses fanons, mais comme elle fait des mouvemens beaucoup plus rapides, il est plus dangereux de l'attaquer.
No. 3. Le poisson de Jupiter. (Balaena Boops. L.)
Ce monstre marin est de la longueur de 40 à 50 pieds et de la grosseur de 20 pieds, dans la circonférence de ses nageoires de poitrine. Sur sa tête il a deux évents, et le lung de la poitrine il a une peau remplie de plis, qu'il peut étendre et rétrécir. Il est noir sur le dos et blanc en ventre. Il habite la mer du Nord et celle du Sud, et se nourrit de sauraons, d'étoiles de mer etc. Il a une gueule énorme et avale un déluge d'eau en même tems avce sa proie. Malgré sa grandeur il est cependant très timide, et le Cachelot à petits yeux Je poursuit avec acharnement.
No. 4. La Baleine à bec. (Balaena rostrata. L.)
Cette espèce est la plus petite des Baleines, n'ayant que 25 à 30 pieds de long. Elle a le museau long et alsés pointu, point de dents, mais des barbes, et un ventre plissé. Son dos est noir, et Ton ventre blanc. Pendant l'été elle rode aux côtes de la Groenland, et à l'approche de l'hiver elle se retire plus au Sud. Sa nourriture confiste en saumons et d'autres petits poisfons. Sa graisse ne donne pas de, 'huile en grande abondance.
Ad00341 02 061aDie Savien, Cavien oder Afterhaasen machen ein eigenes Thiergeschlecht aus, welches dem südlichen Amerika zugehört. Sie stehen zwischen den Kaninchen und der Maus, graben sich in die Erde, nähren sich meist von Wurzeln und Früchten, tauchen unter das Wasser, und sind übrigens sanfte, unschädliche Thierchen. Es giebt deren mehrere Gattungen.~~No. 1. Der Paka. (Cavia Paca. L.)~~Der Paka lebt in Guiana und Brasilien, und gräbt sich, wie das Kaninchen, Höhlen in die Erde. Er ist 2 Fuss lang, braun und weissgelb gefleckt. Er geht seiner Nahrung nur des Nachts nach, und lebt gern von süssen Früchten und Wurzeln. Er sitzt, wie fast alle Savien, gern auf den Hinterbeinen, und taucht leicht unter das Wasser. Er wird sehr fett, und man speiset sein Fleisch als eine Delikatesse.~~No. 2. Der Akuschi. (Cavia Acuschi. L.)~~Der Akuschi lebt gleichfalls in Guiana, ist nur anderthalb Fuss lang, und sein Haar olivenfarb. Er lebt und nährt sich wie der Paka, jedoch geht er nicht ins Wasser. Sein Fleisch ist essbar.~~No. 3. Der Aguti. (Cavia Aguti. L.)~~Der Aguti lebt in Brasilien und den Antillen, ist so gross als der Akuschi, und von Farbe rothbraun. Er grunzt wie ein Ferkel, oder schnurrt wie eine Katze, läuft hüpfend, wie das Kaninchen, und lässt sich leicht zahm machen. Er frisst fast alles, was man ihm giebt, Brod, Körner, Früchte, Gemüse, Blätter, nur kein Fleisch. Sein Fleisch ist essbar und wohlschmeckend.~~No. 4. Das Meerschweinchen. (Cavia Cobaya. L.)~~Das Vaterland des Meerschweinchens ist Brasilien, von daher es nach Europa gekommen ist, wo es häufig in den Häusern zum Vergnügen gehalten wird, und sich leicht fortpflanzet. Es ist ohngefähr 1 Fuss lang, und von Farbe gelb, weiss und schwarz geschäckt. Es drückt sein Wohlbehagen durch Grunzen oder ein sanftes Murmeln, seinen Schmerz aber durch ein heftiges Schreien aus. Es liebt die Wärme, daher man es in Stuben halten muss, wo es gern an den Wänden wegläuft. Es nähret sich von allerlei Futter aus dem Pflanzenreiche, frisst, wie das Eichhörnchen, auf den Hinterfüssen sitzend, und säuft gern Milch. Männchen und Weibchen schlafen nicht mit einander, sondern Eins bewacht immer das Andere. Ihr Fleisch ist essbar, aber unschmackhaft.~~No. 5. Der Capybara. (Cavia Capybara. L.)~~Unter allen Savien ist der Capybara die grösste Gattung, denn er ist an dritthalb Fuss lang. Er lebt an den grossen Flüssen in Südamerika und nährt sich von Zuckerrohr, Kräutern, Früchten und Fischen, die er des Nachts fängt. Er kann sehr gut schwimmen und lange untertauchen. Er hat eine Stimme wie ein Esel, in der Gestalt eine Aehnlichkeit mit dem Schweine, und ein sanftes Naturel. Er sieht rothbraun aus, und hat borstenähnliche Haare, und frisst ebenfalls auf den Hinterfüssen sitzend. Sein Fleisch hat einen thranigten Geschmack, und ist nicht sehr geniessbar.~~
Ad00341 02 061a/freQuadrupèdes XXXVIII. Vol. II. No. 58.
LES CAVIAS.
Les Cavias sont tm genre d'animaux tout particulier dont toutes les différentes espèces sont originaires des climas chauds de l'Amérique méridionale. Ils sern bleut tenir le milieu entçe les lapins et les somis; ils s'ensoncent dans la terre et sont organisés de manière à plonger et rester plusieurs heures sous l'eau. Ils se notirrissent principalement de racines et de fruits, sont naturellement doux et privés et ne sont aucun mal.
No. 1. Le Paca. (Cavia Paca. L.)
Le Paca vit dans la Guyane et le Brésil et se creuse des terriers comme le lapin. Il a environ deux pieds de long, et son corps est couvert de poils tachetés de brun et de jaune-grisaire. Il se nourrit de fruits doux et de racines qu'il cherche pendant la nuit. Comme tous les Cavias il aime à s'asseoir sur ses pattes de derrière et plonge sous l'eau avec beaucoup de sacilité. Sa chair est entrelardée et tendre, et on lar mange comme une grande délicatesse.
No. 2. L'Agouchy. (Cavia Acuschi. L.)
L'Agouchy se trouve également dans la Guyane, et n'a qu'un pied et demi de long. Son poil est de couleur d'olive. Il mène le même genre de vie que le Paca et se nourrit de îa même manière; il ne plonge cependant pas dans l'eau. Sa chair est mangeable.
No. 3. L'Agouty. (Cavia Aguti L.)
L'Agouty vit au Brésil et dans les Antilles. Il est de la même grandeur que l'espèce précédente et couvert d'un poil rouffàtre; il grogne comme ïe cochon ou roue comme le chat. Il court en sautant, tout comme le lapin, et fe laisse aisément apprivoiser. Il mange presque tout ce qu'on lui donne, du pain, des grains, des fruits, des légumes, des feuilles, mais point de viande. Sa chair est mangeable et d'un excellent goût.
No. 4. Le Cobaya. (Cavia Cobaya. L.)
Le Cobaya est originaire du Brésil, mais on l'a ausïl tronsporté en Europe, où on l'entretient fréquemment dans les maisons, plutôt par curiosité que par l'utilité qu'on en peut retirer. Ils produisent aisément et leur multiplication est prodigieusement prompte. On les appelle en srance Porcelets des Indes ou lapins chinois. Ils ont environ un pied de long; leur couleur est jaune, tachetée en blanc et en noir. lis marquent leur plaisir par une espèce de gazouillement, et la douleur par des cris aigus. Comme ils sont très frilleux, il faut les tenir dans des chambres où ils aiment à suîvre les murs enmarchant. Us se nourrissent de dissérens alimens du règne végétal, mangent à laide de leurs pattes de devant comme l'écureuil, et aiment beaucoup le lait. Us sont tellement craintiss que le mâle et la femelle lie dorment jamais en même tems, mais l'un et l'autre sont alternativement de garde. Leur chair est mangeable, mais pas bien excellente.
No. 5. Le Capybara ou Cabiai. (Cavia Capybara. L.)
De toutes les espèces de Cavias le Capybara est la plus grande, car il eCt long de deux pieds et demi. Il vit aux bords des grandes rivières de l'Amérique méridionale, et se nourrit dé la canne à sucre, d'herbes, de fruit et de possions, qu'il prend la nuit en plongeant dans l'eau; il nage très bien, et peut rester assés longteins sous l'eau. Son cri reflembîe au braiement de l âne et sa forme à celle du cochon; il est d'un naturel assés doux. Son corps est couvert d'un poil roux, qui est aussi rude que la foie du cochon. Il mange également étant asfis sur les pattes de derrière. Sa chair a une mauvais goût de poisson et n'est guères mangeable.
Ad00341 02 062aDie Lerche ist, nach der Nachtigal, einer unserer angenehmsten Singvögel, und wird nicht minder wegen ihres leckerhaften Fleisches hochgeschätzt. Sie hat unter allen Vögeln die besondere Eigenschaft, dass sie fliegend und in der Luft schwebend singt. Die Lerchen gehören unter die Zugvögel, weil sie im Herbste aus Teutschland in wärmere Länder ziehen; und auf eben diesen Zügen werden sie im October in der Abenddämmerung in aufgestellten Garnen in grosser Menge gefangen und gespeiset. Sie nähren sich von kleinem Gewürme, junger Saat und Pflanzen-Saamen. Es giebt 33 Gattungen Lerchen. Die bekanntesten darunter sind folgende.~~No. 1. Die Feldlerche. (Alauda arvensis. L.)~~Sie bewohnt fast alle Welttheile, und hält sich in offnen Saat- und Getraidefeldern auf, wo sie jährlich dreimal brütet. Ihr Fleisch wird als eine Leckerspeise geschätzt. Männchen und Weibchen singen beide gleich gut, und in der Luft schwebend. Sie ist ohngefähr 7 Zoll lang, und rostbraun von Farbe.~~No. 2. Die Kalanderlerche. (Alauda Calandra. L.)~~Die Kalanderlerche ist etwas grösser als die Feldlerche. Sie lebt vorzüglich im südlichen Frankreich, in Sardinien und Italien, singt ausserordentlich schön, und lernt sehr leicht den Gesang anderer Vögel, und was man ihr sonst vorspielt, nachsingen. Sie ist von Farbe wie die gemeine Lerche.~~No. 3. Die Wiesenlerche. (Alauda pratensis. L.)~~Die Wiesenlerche ist kleiner, als die Feldlerche, ist nur 5 1/2 Zoll lang, und ihr Körper grünlichbraun. Sie lebt in Europa, hält sich meist auf Wiesen auf, und singt im Grase sitzend. Ihr Gesang ist aber nicht so angenehm, als der von der Feldlerche.~~No. 4. Die Baumlerche. (Alauda arborea. L.)~~Die Baumlerche, welche auch Waldlerche oder Heidelerche heisst, ist eben so gross als die Wiesenlerche, röthlichbraun von Farbe, und der Kopf wie mit einem weissen Schleyer umzogen. Sie bewohnt Europa und Sibirien, fliegt Truppweise, und setzt sich auf Bäume, von deren Gipfel sie gerade in die Luft steigt, und sich singend wieder auf denselben niederlässt. Ihr Gesang ist sehr angenehm, besonders in heitern Frühlings- und Sommernächten. Sie nistet auf der Erde wie die Feldlerche.~~No. 5. Die Sumpflerche. (Alauda Mosellana. L.)~~Ihre Länge ist 8 Zoll, und sie hat in ihrem Ansehen viel Aehnlichkeit mit der Drossel. Sie hat einen braunen Rücken, röthliche Brust, weissen Schwanz und graue Schwingfedern. Sie lebt in den Niederlanden, und sonderlich an den Ufern der Mosel, in sumpfigten Gegenden.~~No. 6. Die Piplerche. (Alauda trivialis. L.)~~Diese Lerche ist nur 5 Zoll lang, braun von Farbe auf dem Rücken, und weisslich an Brust und Bauche. Sie wohnt in Europa auf Heiden, und singt auf Bäumen und Hecken sitzend. Ihr Gesang ist zischend und pipend; davon sie auch den Namen hat.~~No. 7. Die Haubenlerche. (Alauda cristata. L.)~~Sie lebt in Teutschland an Strassen und Wassern, nistet unter dürrem Gesträuche, und singt sehr schön. Sie ist 7 Zoll lang, Rücken und Schwanz braun, der Bauch weiss und hat auf dem Kopfe einen Federbusch.~~No. 8. Die schwarze Steppen-Lerche. (Alauda Tatarica. L.)~~Sie hat die Grösse eines Staars, ist schwarz von Farbe, mit braungesäumten Federn am Nacken, bewohnt einsam die Wüsten und Steppen der Tartarei und singt wenig. Im Winter zieht sie schaarenweise in wärmere Gegenden.~~
Ad00341 02 062a/freOiseaux XIX. Vol. II. No. 59.
DIFFÉRENTES ESPÈCES D'ALOUETTES.
L'Alouette est un oiseaux de chant, et après le rossignol elle fait le plus bel ornement des airs; mais on ne l'éstime pas moins à came de sa chair délicate. De tous les oiseaux elle a seule le talent de chanter en s'éîevant dans l'air et en volant. Elles sont des oiseaux de paiïage, et quittent l'Allemagne dans l'Automne pour le retirer dans des pays moins sroids, et c'est sur ce passage qu'au mois d'octobre on en fait la chasse et en prend des quantités au silet, pour les manger. Elles se nourrissent de vermines et de toutes sortes de grains de semence. Il en existe trente trois espèces différentes, les plus connues en sont les suivantes.
No. 1. L'Alouette vulgaire. (Alauda arvensis. L.)
Elle vit presque dans toutes les parties du monde et se trouve dans des champs ouverts et ensemencés de blé, où elle fait trois pontes par an. Sa chair passe pour une grande délicatesse. Les mâles et les femelles éVayent également les champagnes par leurs chants agréables, pendant lesquels elles planent toujours dans l'air. Elle a à peu près sept pouces de longueur, et la couleur de son plumage est d'un roux brunâtre.
No. 2. La Calandre. (Alauda Calandra. L.)
Cette espèce est un peu plus groffe que l'alouette vulgaire, et se trouve surtout dans la France méridionale, là Sardaigne et l'Italie. Elle se distingue par la beauté de son chant, et apprend aussi. très aisement à imiter le chant d'autres oiseaux ainsi que toute espèce d'air qui lui est louveut répété. Sa couleur est celle de l'alouette vulgaire.
No. 3. L'Alouette de pré ou la Farlouse. (Alauda pratensis. L.)
La Farlouse est plus petite que l'alouette vulgaire, n'ayant que 5 1/2 pouces de longueur; la couleur de son pennage est d'un brun verdâtre. Elle vit dans toute l'Europe, se trouvé presque toujours sur des prairies, et fait entendre sou ehant perchée sur l'herbe; mais il est moins agréable que le chant de l'alouette vulgaire.
No. 4. Le Cujelier. (Alauda arborea. L.)
Le Cujelier, qui s'apeîle aussi alouette des bois, est de la groiseur de l'espèce précédente; sa couleur est d'un roux branàtre, et la tète est'couverte de plumes blanches comme d'un voile. Il habite l'Europe et la Sibérie, vole en troupeaux et se perche sur des arbres, du faite desquels il s'élève tout droit dans l'air en chantant, et se remet en suite sur le même endroit. Son chant est fort agréable, surtout dans les belles nuits du printemps et de l'automne. Il fait son nid sur la terre, comme l'alouette vulgaire.
No. 5. L'Alouette de marais. (Alauda Mosellana. L.)
Sa longueur est de huit pouces, et elle ressembîe beaucoup pour sa forme à la grive. Le plumage de son dos est brunâtre, celui de la poitrine rougeâtr'e, sa queue est blanchâtre et ses pennes sont grises. Elle vit dans les pays bas, et surtout aux bords de la Moselle, dans des contrées marécageuses.
No. 6. L'Alouette Pipi. (Alauda trivialis. L.)
Elle n'est longue que de cinq pouces, de cour leur brune sur le dos et blanchâtre à la poitrine et au ventre. Elle vit dans l'Europe sur dés landes, et chante perchée sur des arbres et des brossailles. Son chant est pipant, d'où elle a aussi reçu son nom.
No. 7. Le Cochevis. (Alauda cristata. L.)
Cette espèce habite en Allemagne à coté de grands chemins et le long des lacs et rivières; elle fait son nid sous des broisailles seches, et son chant est fort agréable. Elle est longue de y pouces, son dos et sa queue sont brunes, le ventre est blanc, et sur la tête elle porte une huppe.
No. 8. L'Alouette noire. (Alauda Tatarica. L.)
Elle est de la groiseur d'un sansonnet; la couleur de son plumage est noire, et sur le dos ses plumes sont bordées en brun. Elle habite les deserts de la Tartarie, et ne chante que rarement. A l'approche de l'hiver elle passe en troupeaux dans des contrées plus tempérées.
Ad00341 02 063aDer Floh und die Laus, die zwei peinigenden Insecten für Menschen und Thiere, gehören eigentlich zu den Blutsaugern, und verdienen, da man sie wegen ihrer Kleinheit mit blossen Augen nicht recht betrachten kann, dass wir sie vergrössert darstellen, und so genauer kennen lernen.~~No. 1. Der Floh. (Pulex irritans. L.)~~Der Floh, von welchem fig. a. das Männchen und fig. b. das Weibchen in ihrer natürlichen Grösse zeigt, erscheint in fig. 1., wie man ihn durch ein Microscop erblickt. Er sieht braun aus, und sein Körper ist mit lauter in einander geschobenen Schilden bedeckt; hat sechs Füsse, davon die hintersten ihm zum Springen dienen, borstige Fühlhörner, und einen scharfen Saugstachel am Kopfe, womit er sticht und Blut saugt. Der Floh ist unter allen ungeflügelten Insecten das einzige, das sich verwandelt. Das Weibchen legt nämlich seine Eier, die unendlich klein sind, wie fig. c. zeigt, in abgelegte Hemden, schmutzige Kleider, Bettdecken, auf das Lager der Hunde, in die Ritzen der Fussboden, ungehobelte Bretter, Sägespäne oder faules Holz, aus welchen im Sommer nach 6, im Winter aber nach 12 Tagen weisse kleine Maden, (die fig. d. in natürlicher Grösse, und fig. e. vergrössert zeigt) hervorkommen, welche nach 11 Tagen ihre volle Grösse erreichen, sich im Staube ein eiförmiges Gespinste machen, und sich in eine Puppe verwandeln, die fig. f. vergrössert zeigt, aus welcher nach einigen Tagen der vollkommene Floh ausschlüpft. Ausser dem Menschen findet sich der Floh auch bei Hunden, Füchsen, Katzen, Hasen, Eichhörnchen und Igeln, doch nur in gemässigten Climaten, und nicht im kalten Norden. Der Floh kann 200mal weiter springen, als er selbst lang ist, und eine Last ziehen, die 80mal seine eigene Schwere übertrift. Er kann 6 Jahr alt werden.~~In Südamerika giebt es den sogenannten Sandfloh, (Pulex penetrans) der dem gemeinen Floh gleicht, im Staube lebt, und seine Eier den Menschen unter die Nägel der Fußzehen legt, wodurch heftige Schmerzen, Entzündung und oft der Brand entstehen.~~No. 2. Die Laus. (Pediculus humanus L.)~~Die Laus, (Menschenlaus) deren natürliche Grösse fig. g., die Vergrösserung aber fig. 2. zeigt, lebt bloss auf dem Menschen, und auf keinem andern Thiere. Sie ist weiss bei den Europäern, (bey den Mohren schwarz) und so durchsichtig, dass ihre innern Theile durchscheinen. Sie ist borstig, und hat 6 Füsse, mit Haken-Scheeren, um sich an den Haaren festhalten zu können. Das Weibchen, deren man immer 100 gegen 1 Männchen rechnen kann, legt in 6 Tagen 50 Eier oder Nisse, welche sie an die Haare anleimet, und ihre Fortpflanzung geht so schnell fort, dass innerhalb 8 Wochen aus zwei Müttern 10,000 Läuse entstehen können. Fig. b. zeigt ein befruchtetes, und fig. i. ein ausgeleertes dergleichen Ei, vergrössert. Sonderbar ist es, dass die Kopflaus und die Leiblaus zwei ganz verschiedene Gattungen Insecten sind, und jene nicht am Leibe, diese aber nicht auf dem Kopfe leben kann. Von ihren innern Theilen ist ihr grosser mit Blute gefüllter Magen besonders sichtbar.~~
Ad00341 02 063a/freInsect. VII. Vol. II. No. 60.
LA PUCE ET LE POU.
La Puce et le Pou sont les deux Insectes dont les hommes et les bestiaux sont le pins tourmentés; ils appartiennet tous les deux dans le genre des sace-sangs. Comme ils sont trop petits pour qu'on puisse assés les distinguer à yeux nuds, il vaut bien la peine de les représenter ici grollis à la loupe.
No. 1. La Puce. (Pulex irritans. L.)
La Puce dont fig. a. fait voir le mâle et sig. h. la femelle dans leur grandeur naturelle, est représentée dans la sig. i. grossie à la loupe. Elle est de couleur brune, et tout son corpest couvert d'écaillés dures et enfoncées les unes dans les autres. Elle a six pieds dont les deux de derrière lui serrent pour sauter, des antennes velues, et sa tête est armée d'une trompe aiguë, qui est très propre à piquer et sucer le sang, dont elle se nourrit. La puce est la seule Insecte non ailée qui subit des raétamorphoses. La femelle pond les oeufs, qui sont d'une extrême petitesse comme nous voyons en sig. c., dans des endroits propres à fournir une nourriture convenable aux petits, qui en proviennent, par exemple dans des chemises sales, des habits mal-propres, des couvertures délit, des couches de chiens, les fentes de planchers, sur des planches non rabotées, dans la sciure de bois ou dans du bois pourri. Dans l'été il sort de ces oeufs après fix jours, mais dans l'hiver seulement après douze jours, de petits vers blancs, qui sont representés en grandeur naturelle en sig. d., et grossis en fig. e. Les vers acquièrent une grosseur distincte dans l'espace d'onze jours, et alors ils se préparent moyennant de la poussière une petite coque, dans laquelle ils se renferment et se changent en larves, qu'on voit grossis en sig. f. Au bout de quelques jours il sort une puce bien formée qui laisse ses dépouilles dans la coque. On sait que cette Insecte s'engraiste aux dépens de l'espèce humaine, mais outre cela elle s'attache aussi aux chiens, aux chats, aux renards, aux lièvres, aux écureuils et aux kerissons; elle est plus fréquente dans les chinas tempérés que dans les pays du Nord. La pouce est capable de sauter deux cent fois la longueur de son corps, et de traîner des fardeaux qui pesent go fois plus qu'elle-même. Elle peut parvenir jusqu'à l'âge de six ans. Dans l'Amérique méridionale il se trouve encore une autre espèce de puce nommée puce de sable (pulex penetrans) qui ressemble parfaitement à la puce ordinaire; elle vit dans la poussière et pond ses oeufs sous les ongles des pieds de l'homme, ce qui eau se des douleurs violentes, des inslammations et très souvent la gangrène.
No. 2. Le Pou. (Pediculus humanus L.)
Le Pou (pou de l'homme)qu'on voit dans là grandeur ordinaire en fig. g. et grossi en fig. 2. ne s'engendre que sur le corps de l'homme, et jamais sur celui d'un autre animal. Il est blanc chez les Européens, noir chez les Nègres et tellement transparent, qu'on y peut aisément appercevoir les monvemens intérieurs. Il est couvert d'une peau velue; ses six pieds sont garnis ia griffes au moyen desquelles il s'attache aux cheveux. La femelle, dont on peut toujours compter une centaine sur un seul mâle, pond dans l'espace de six jours plus de 50 oeufs ou lentes, qu'elle colle sur les cheveux. Il multiplie fi prodigieusement que deux mères peuvent dans l'espace de deux mois engendrer plus de 10. 000 poux; fig. h. nous montre un pareil oeuf on une lente pleine, et fig. i. une autre d'où l'animal est sorti; toutes les deux sont grossis à là loupe. Il est singulier que le pou qui vit sur la tète et celui qui vit dans les habits, sont deux espèces d'Insectes toutes différentes, et que îa première ne puisse pas vivre sur le corps de l'homme, ni la séconde sur la tête. Des parties intérieures on peut surtout remarquer sort distinctement à travers du corps, Ion eliomac grand et rempli de sang.
Ad00341 02 064aNo. 1. Der Braunfisch, oder das Meerschwein. (Delphinus Phocaena. L.)~~Der Braunfisch oder das Meerschwein, lebt in allen Europäischen Meeren, und ist der kleinste unter den Wallfisch-Arten, denn er ist nur 8 bis 10 Fuss lang, und sieht blaulichschwarz aus. Er schwimmt ausserordentlich schnell, und schwärmt immer in ganzen Schaaren um die Schiffe her, um aufzufangen, was hinaus geworfen wird. Wenn die Braunfische sehr häufig bei den Schiffen erscheinen, so sieht man es als ein Zeichen eines kommenden Sturms an. Er giebt vielen Speck und Thran, sein Fleisch wird aber auch gegessen.~~No. 2. Der Delphin. (Delphinus Delphis. L.)~~Dies ist der eigentliche Delphin, der auch schon bei den Alten bekannt und berühmt war. Er heisst auch der Tummler oder Springer, weil er häufig aus dem Wasser in die Höhe springt; daher auch die Alten von ihm fabulirten, dass er die Musik sehr liebe, und darnach springe und tanze. Er lebt wie der Braunfisch fast in allen Europäischen Meeren, wird bis 15 Fuss lang, sieht auf dem Rücken schwarzbraun und am Bauche weiss aus. Er hat einen etwas breiten und spitzigen Schnabel, und auf dem Kopfe ein Spritzloch. Seine, so wie des Braunfisches Nahrung, besteht aus einer Menge kleiner Fische.~~No. 3. Der Butzkopf, oder Nord-Kaper. (Delphinus Orca. L.)~~Der Butzkopf oder Nordkaper ist 20 bis 25 Fuss lang, und lebt besonders im nördlichen Weltmeere, wo er gewöhnlich am Nordkap, oder der äussersten Spitze von Norwegen, von den Grönlandfahrern gefangen wird, und davon seinen Namen hat. Auf seinem Rücken hat er eine 5 Fuss lange harte und spitzige Flosse, womit er andere Fische tödtet, und sie dann frisst. Auf dem Rücken sieht er schwärzlichgrau, und am Bauche weiss aus. Er ist ein grosser Räuber der Heringe, die er mit seinem Schwanze zusammentreibt, und dann Tonnenweise verschlingt. Sein Speck giebt vielen und guten Thran, und er ist daher eine gute Beute für die Grönlandfahrer.^~~
Ad00341 02 064a/frePoissons. XXIII. Vol. II. No. 61.
ESPÈCES DE BALEINES.
No. 1. Le Marsouin ou le Cochon de mer. (Delphinus Phocaena. L.)
Le Marsouin ou le Cochon de mer est l'espèce de Baleines la plus petite, car il n'a que 8 ou 10 pieds de longueur. Sa couleur est d'un noirbleuâtre, et on le voit dans toutes les mers de l'Europe. II nage avec une extrême vitesse, et rode toujours en troupes autour des vaisseaux pour attraper ce que Von en jette. Lorsqu'on les voit s'approcher des vailTeaux en quantité, on en tire l'augure d'une tempête. On en retire beaucoup de lard et d'huile, et sa chair est assés mangeable.
No. 2. Le Dauphin. (Delphinus Delphis. L.)
Cette espèce de Baleines est le Dauphin proprement dit, connu déjà et célèbre chez les Anciens. Il porte aussi le nom de Sauteur, parce qu'il sait des sants sréquens dans l'air; c'est ce qui a occasionné la fable des Anciens, que cet animal marin airnoit la musique et qu'il dansàt au Ton des instruments. On le trouve, tout comme le cochon de mer, dans presque toutes les mers de l'Europe; sa longueur est de 15 pieds, son dos est d'un noir-brunâtre et le ventre blanc. Son museau est pointu et sur la tète il a un évent, ou une ouverture par ou il respire et rejette l'eau. Sa nourriture consiste comme celle du Cochon de mer dans une quantité de petits poissons.
No. 3. Le Nord-Caper. (Delphinus Orca. L.)
Le Nord-Caper est de la longueur de 20 ou 25 pieds, et se trouve principalement dans la mer glaciale; les pêcheurs Groenlàndois le prennent ordinairement aux environs du Cap du Nord ou de la pointe la plus septentrionale de la Norvège, ce qui lui a fait donner son nom. Son dos est garni d'une nageoire dure, pointue et longue de 5 pieds; il s'en sert pour tuer d'autres poissons, dont il fait sa nourriture. La couleur de son dos est d'un gris-noirâtre, et celle du ventre est blanche. II est l'ennemi le plus formidable des Harengs, auxquels il sait la chatte, le poulie avec sa queue sur les côtes et les avale ensu. ite par tonneaux. Comme cette espèce de Baleines donne une grande quantité d'huile d'une très bonne qualité, elle est un excellent butin pour les pêcheurs Groenlàndois.
Ad00341 02 065aNo. 1. Färber-Scharte. (Serratula tinctoria. L.)~~Die Färber-Scharte (Färber-Distel) ist ein gelb färbendes Kraut, das häufig in Teutschland auf den Wiesen wächst, und im Julius und August röthlich blüht. Man färbt damit Wollen-, Leinen- und Seidenzeuche dauerhaft gelb, und mit Indigo versetzt, giebt sie eine schöne grüne Farbe. Man baut sie auch als ein Farbenkraut ordentlich auf dem Felde.~~No. 2. Saflor. (Carthamus tinctorius. L.)~~Der Saflor ist eine einjährige Pflanze, welche eigentlich aus Aegypten herstammt, aber auch in Teutschland häufig angebauet wird. Ihre safranfarbigen Blumen, welche wie eine Bürste auf dem Kelche stehen, sind es eigentlich, welche eine sehr schöne hochgelbe Farbe, sonderlich auf Seide geben. Man braucht sie auch häufig, um sie unter den ächten Safran zu mischen, und ihn damit zu verfälschen. Die Farbe, welche der Saflor giebt, ist zwar schön und lebhaft, aber nicht ächt und dauerhaft.~~No. 3. Färber-Ginster. (Genista tinctoria. L.)~~Der Färber-Ginster (Farbenpfrieme) wächst wild in Teutschland auf Heiden und um die Wiesen, blühet gelb, und ist ein ausdauerndes Staudengewächs. In der Färberei wird dieses Kraut sowohl frisch als getrocknet gebraucht, und giebt eine schöne und dauerhafte gelbe Farbe, mit allen ihren Schattirungen. Auch wird für die Maler das sogenannte Schüttgelb davon bereitet.~~
Ad00341 02 065a/frePlantes XLI. Vol. II. No. 62.
PLANTES DE TEINTURE.
No. 1. La Sarette. (Serratula tinctoria. L.)
Lia feuille de cette plante fournit une teinture iaUne assés durable, dont on se sert avec le même avantage pour des étoffes de laine, de soie et de sil; lorsqu'on la mêle avec de l'Indigo, il en resaite une couleur verte très agréable. On trouve cette plante fréquemment en Allemagne, où elle croit dans les près; on la-cultive cependant aussi dans les champs comme une plante sort utile en teinture. Dans les mois de Iuillet et d'Août elle porte des fleurs rougeâtres.
No. 2. Le Cartame ou le Safran batard. (Carthamus tinctorius. L.)
Le Cartame est une plants annuelle, originaire de l'Egypte; on la cultive fréquemment en Allemagne. Ses fleurs, qui. sortent du calice en forme de brosse, sont d'un beau rouge de Safran foncé, et l'on en sait usage en teinture pour donner aux étoffes de soie la belle couleur deponceau, qui est vive et brillante mais peu durable. On mélo aussi Couvent la fleur du Cartame avec le véritable Safran pour le falsisier.
No. 3. Le Genestrole, ou le Genêt des Teinturiers. (Genista tinctoria. L.)
Cette plante croit en Allemagne naturellement et sans culture dans les landes et aux bords des prairies; elle est un arbrisseau toujours vert, et porte des fleurs jaunes. Cette plante, tant secliée que-dans son état de verdure, donne aux teinturiers toutes les nuances d'une belle couleur jaune qui est très durable. On tire aussi de ses fleurs une belle laque jaune, qui est sort recherchée des peintres. '
Ad00341 02 066aNo. 1. Die kleine ungeschwänzte Sibirische Spitzmaus. (Sorex minutus. L.)~~Diese kleine Spitzmaus ist, nebst der geschwänzten, das kleinste unter allen Säugthieren, denn sie ist kaum 2 Zoll lang, und wägt nur 38 Gran. Sie wohnt in Sibirien unter Baumwurzeln, sieht röthlich grau aus, und nährt sich von Sämerei.~~No. 2. Der Desman, oder die Bisamratte. (Sorex moschatus. L.)~~Die Bisamratte (der Desman, Wüchuchol oder die Zibeth Spitzmaus) wohnt an den Ufern der Wolga und des Dons, wo sie sich an den hohen Ufern Höhlen gräbt, deren Eingang unter dem Wasser ist. Sie ist 12 bis 14 Zoll lang, hat einen nackten zweischneidigen Schwanz, sieht oberhalb grau und am Bauche weisslich aus; hat einen langen spitzigen Rüssel, rothe Lefzen, und sehr kleine Augen. Am Schwanze hat sie 8 Balgdrüsen, welche einen öligten Bisam enthalten, davon sie den Namen hat. Sie nährt sich von Wassergewürmen, und vertheidigt sich sehr kühn gegen Alles.~~No. 3. Die Wasser-Spitzmaus. (Sorex fodiens. L.)~~Sie lebt in Teutschland, England, Frankreich, an kleinen Bächen, ist 3 Zoll lang, sieht schwarzbraun auf dem Rücken, und weiss am Bauche aus. Sie kann sehr gut schwimmen, und nährt sich von Regenwürmern, Wasserinsecten und Fischlaiche.~~No. 4. Die gemeine Spitzmaus. (Sorex araneus. L.)~~Die gemeine Spitzmaus lebt in Europa und Nordasien in alten Mauern, Ställen und Mistgruben, an feuchten Orten, frisst Insecten und Körner, ist dritthalb Zoll lang, und sieht schwarzgrau aus. Sie hat eine pfeifende Stimme, und einen widrigen Bisamgeruch; daher auch die Katzen sie zwar fangen, aber nicht fressen. Dass die Spitzmäuse giftig seyen, und Pferden in den Leib kriechen, ist ein blosses Mährchen.~~No. 5. Der Ondathra. (Mus zibethicus. L.)~~Der Ondathra (die Zibethratze, Bieberratze) ist ein Bewohner von Nordamerika, wo er an Seen und Flüssen wohnt, und daran, den Biebern gleich, seine Baue ausführt, welche jedoch nicht so regelmässig und künstlich als die des Biebers sind. Er ist 12 bis 14 Zoll lang, schwarzbraun von Farbe, und stark von Haaren. Er nährt sich von Kräutern, Früchten und Wurzeln der Wasserpflanzen, kann vortrefflich schwimmen und untertauchen; und giebt im Sommer einen starken Bisamgeruch von sich. Sein Pelz und seine Haare sind, wie die vom Bieber, sehr gesucht, und machen einen guten Handels-Artikel.~~
Ad00341 02 066a/freQuadrupèdes XXXIX. Vol. II. No. 63.
DIFFÉRENTES ÈSPECES DE SOURIS.
No. 1. La petite Musaraigne sans queue. (Sorex minutus. L.)
Cette espèce de Musaraigne ayant à peine deux pouces de longueur et ne pésant que 38 grains, est le pins petit de tous les animaux à rua in ru elles. Elles sont très communes en Sibérie, où on les trouve dans des trous d'arbres. Leur couleur est d'un gris-roussàtre et leur nourriture consiste dans des semences.
No. 2. Le Desman ou le Rat musqué de Moscovie. (Sorex moschatus. L.)
Le Desam ou le Rai musqué de Moscovie, qui porte aussi. le nom de Musaraigne Civette, habite les bonis du Volga et du Don, où il consirait aux endroits élevés des loges, comme le Castor, dont l'embouchure se trouve. au delïbus de la sursace de l'eau. Il devient long de 12 à 14 pouces; sa queue est plate et dépourvue de poils, son dos est gris et le ventre blanchâtre; il a le museau prolongé et terminé en pointe obtufe; les lèvres sont rouges et ses yeux très petits. Il a 8 follicules auprès de la queue qui contiennent un musc ou un parfum sous la forme d'une humeur huileufe, dont l'animal a reçu son nom. Sa nourriture consifte dans des insectes aquatiques, et l'animal est assez courageux pour le défendre contre tout ce qu'il'attaque.
No. 3. Le Musaraigne d'eau. (Sorex fodiens. L.)
C'est un petit animal amphibie de la longueur de 3 pouces, qui fe trouve en Allemagne, en France et en Angleterre le long des petits runTeaux. La partie fupérieure de son corps est de couleur noirâtre, et la partie insérieure est blanche. Il sait parsaitement bien nager, et se nourrit de vers de terre d'insectes aquatiques et de frai de poisson.
No. 4. La Musaraigne. (Sorex araneus. L.)
La Musaraigne commune se trouve dans l'Europe et dans l'Asie septentrionale, où elle vit dans des mafures, des étables, des folles à furnieret dans d'autres endroits humides. Sa longueur est de trois pouces et sa couleur d'un noir grisâtre. Elle mange du grain et des infectes; le son de sa voix est aigu, et elle a une odeur de musc très sorte et desagréable, qui répugne aux chats; ils chaflent et tuent la mufaraigne, mais ils ne la mangent pass comme la souris. C'est vraisemblabîement cette répugnance des chats qui a sondé le préjugé que cet animal est vénéneux, et qu'il se sourre dans le ventre des chevaux.
No. 5. L'Ondatra ou le Rat musqué du Canada. (Mus zibethicus. L.)
L'Ondatra est naturel dans l'Amérique septentrionale et surtout au Canada; il vit aux bords des lacs et des rivières, et bâtit des loges comme le Castor, mais qui cependant n'ont pas la même régularité que celles de ce dernier animal. Sa longueur est de 12 à 14 pouces, sa couleur d'un brun-noirâtre et sa peau bien couverte de poils. Il sait parsaitement bien nager et plonger, et se nourrit de fruits, de toutes sortes d'herbes et de racines de plantes aquatiques; dans l'été il répand nue odeur de musc très forte. Sa peau étant garnie d'un duvet très fin et délicat, elle donne comme celle du Castor une excellente fourrure, qui est fort recherchée, et fait un article considérable du Commerce.
Ad00341 02 067aDiese artigen Thierchen gehören zu den angenehmsten Singvögeln, und zwar zum Geschlechte der Grasmücken. Sie bewohnen fast ganz Europa, sind aber nur im Sommer bei uns, und ziehen im Herbste bei eintretender Kälte in wärmere Gegenden. Sie nähren sich alle von Insecten, Gewürmen, Beeren und Weintrauben. Sie sind leicht zahm zu machen, und werden in Zimmern oder Käfigen, als sehr angenehme Singvogel gehalten.~~No. 1. Das gemeine Rothkehlchen. (Motacilla rubecula. L.)~~Es ist fast 6 Zoll lang, bewohnt ganz Europa im Winter in wärmern Gegenden. Viele bleiben auch im Winter bei uns. Sie werden sehr zahm, und häufig in den Häusern gehalten.~~Das Amerikanisehe Rothkehlchen. (Motacilla rub. Carolinens. L.) No. 2. Das Männchen. No. 3. Das Weibchen.~~Dies ausserordentlich schöne Rothkelchen, welches Kopf, Rücken und Schwanz ganz blau hat, bewohnt vorzüglich Carolina, und kommt übrigens mit dem unsrigen in Allem überein.~~No. 4. Das gemeine Blaukehlchen. (Motacilla Suecica. L.)~~Hat Grösse und Gestalt des Rothkehlchens, bewohnt vorzüglich Schweden und Sibirien, und hält sich gerne am Wasser und an feuchten Orten auf. Es singt im April vor Aufgang der Sonne sehr angenehm.~~Das Amerikanisehe Blaukehlchen. No. 5. Das Männchen. No. 6. Das Weibchen.~~Dies Blaukehlchen bewohnt Nordamerika, ist sehr schön gezeichnet, und ein höchst angenehmer Singvogel.~~No. 7. Das Gelbkehlchen. (Motacilla pensilis. L.)~~Das Gelbkehlchen oder die gelbhalsige Grasmücke ist gleichfalls ausländisch, bewohnt die Insel St. Domingo, und singt sehr angenehm. Dieser Vogel brütet jährlich 2- bis 3mal, und macht ein sehr künstliches Nest aus trocknen Grashalmen und dünnen Wurzeln dicht zusammen geflochten, welches er an die Spitze eines über dem Wasser schwebenden Zweiges aufhängt, so dass es der Wind hin und her bewegen kann. Die Oeffnung des Nestes ist ganz unten, und der Vogel kommt, indem er unten hinein kriecht, und in die Höhe steigt, hinein. Der innere runde Theil, wo die Eier oder Jungen liegen, ist durch eine Scheidewand von diesem Gange, der sehr enge ist, getrennt, und der Vogel muss über diese Scheidewand hinweg, um zu seinen Jungen zu kommen, welche er auf diese Art vor Nachstellungen sichert.~~
Ad00341 02 067a/freOiseaux XX. Vol. II. No. 64.
GORGES-ROUGES, GORGES-BLEUES, ET GORGES-JAUNES.
Ces jolis petits animaux sont partie du genre clés fauvettes et peuvent être comptés parmi les oiseaux de chant les plus agréables. On les trouve presque dans toute l'Europe, mais chez nous ils ne paroiilent que l'été et se retirent dans des régions plus tempérées à l'approche de l'hiver. Ils se nourrilïent d'insectes, de vermines de baies et de grains de raisins. Ils s'apprivoisent aisément et deviennent familiers. A cause de leur ramage mélodieux on aime a les tenir dans les chambres ou dans des cages.
No. 1. La Gorge-rouge ordinaire. (Motacilla rubecula. L.)
Cet oiseau est de la longueur de fix pouces, il se trouve dans tonte l'Europe et se retire pour la plupart pendant l'hiver dans des pays plus tempérés; une grande partie cependant en' passe aussi l'hiver chez nous. Il devient très familier et on le tient fréquemment dans les maisons.
La Gorge-rouge de Caroline. (Motacilla rub. Carolinens. L.)
No. 2. Le mâle.
No. 3. La femelle.
Cette espèce de Gorges-rouges est d'une beauté extraordinaire, sa tele, son dos et sa queue sont t'ont à fait bleus; elle habite principalement la Caroline, et ressemble pour tout le relie à l'espèce qui se trouve dans l'Europe.
No. 4. La Gorge-bleue ordinaire. (Motacilla Suecica. L.)
Sa longueur et toute sa figure sont celles de la Gorge-rouge; elle habite principalement la Suède et la Sibérie, et se tient de préférence dans le voisinage d'eaux et dans des endroits humides. Il chante dans le mois d'avril et toujours avant le lever du soîeil; son ramage est très agréable.
La Gorge-bleue d'Amérique.
No. 5. Le mâle.
No. 6. Le femelle.
Cette espèce de Gorges-blues se trouve dans l' Amérique Septentrionale; elle est sort bien coloriée, et son ramage est très mélodieux.
No. 7. La petite Fauvette à gosier jaune. (Motacilla pensilis. L.)
Cet oiseau est également étranger, et se trouve surtout dans l'isle de St. Domingue; son chant est fort agréable. Il pond deux ou trois sois par an, et fait son nid avec de l'herbe sauchée et de menues racines, entrelacées avec beaucoup d'art; il l'attache en suite à la pointe d'une branche suspendue sur l'eau, de sorte que le vent peut l'agiter de tous les cotés. L'ouverture de ce nid est tout en bas, de sorte que l'oiseau en y entrant est obligé de monter en haut. Ce passage est très étroit et separé par une espèce de parois de la cavité intérieure, dans laquelle se trouvent les oeufs ou les petits; il faut que l'oiseau monte au delsus de ce parois, pour parvenir chez Tes petits, que, de cette manière, il sait mettre a l'abri de toute poursuite.
Ad00341 02 068aEs giebt fast in allen Welttheilen Eichhörnchen, und diese kleinen zierlichen und lebhaften Thierchen sind an Gestalt und Farbe sehr unterschieden. Es giebt sogar auch fliegende Eichhörnchen. Sie klettern alle sehr leicht auf den Bäumen, auf denen sie auch wohnen, und sehr weit von einem zum andern springen. Fast alle nähren sich von Nüssen und Kernen der Früchte, oder süssen Wurzeln, und von manchen ist das Fell ein schätzbares Pelzwerk. Wir wollen sie nach einander kennen lernen.~~No. 1. Das gemeine Eichhorn. (Sciurus vulgaris. L.)~~Das gemeine Eichhörnchen ist, ohne Schwanz, 8 Zoll lang, bewohnt ganz Europa, besonders Russland und Sibirien, wo sein, im Sommer rother unbrauchbarer Balg im Winter grau wird, und das sogenannte Grauwerk, ein gutes Pelzwerk, giebt. Von den Haarspitzen seiner Ohren, auch Schwänze, werden die Maler-Pinsel gemacht.~~No. 2. Das schwarze Eichhorn. (Sciurus niger. L.)~~Lebt in Amerika, in Virginien und Mexico, ist schwarz von Farbe, und hat einen weissen Ring über den Hals. Es nährt sich vorzüglich von Mais und süssen Wurzeln, und thut oft in den Maisfeldern grossen Schaden.~~No. 3. Das Labradorische Eichhorn. (Sciurus hudsonicus. L.)~~Es ist kleiner als das Europäische Eichhorn, hat runde Ohren, um die Augen weisse Ringe, und sieht graubraun, am Bauche aber weissgrau aus. Es lebt in Labrador und um der Hudsonsbai nur in Nadelwäldern.~~No. 4. Das Amerikanische Erd-Eichhorn. (Sciurus striatus. L.)~~Diese Art von Eichhörnchen hat viel Aehnlichkeit mit dem Hamster, indem es einen spitzigen Kopf, runde Ohren und Backentaschen hat, und nicht auf den Bäumen, auf die es klettert, sondern in der Erde wohnt. Es ist 5 1/2 Zoll lang, von Farbe rothbraun, und schön schwarz und gelb gestreift. Es bewohnt Amerika und das ganze nördliche Asien. Sein Pelzwerk wird sehr von den Chinesen gesucht.~~No. 5. Das Palmen-Eichhorn. (Sciurus Palmarum. L.)~~Dies Eichhörnchen bewohnt die heissen Länder von Afrika und Asien, wo es sich auf den Palmbäumen aufhält, daher es auch seinen Namen hat. Es ist 9 Zoll lang, lichtbraun von Farbe, hat auf dem Rücken drei weisse Streifen, und weisse Kehle und Bauch. Es nährt sich vorzüglich von Cocos-Nüssen, und lässt sich leicht zahm machen.~~No. 6. Das Liberey-Eichhorn. (Sciurus Getulus. L.)~~Das Liberey-Eichhorn lebt in der Barbarei, ist sehr schön braun und weiss gestreift, von der Grösse des Amerikanischen Erd-Eichhorns, mit dem es auch in Allem viel Aehnlichkeit hat.~~