Semantische Suche

Wechseln zu: Navigation, Suche
 Beschreibungstext
Ad00341 02 053a/frePlantes. XXXVII. Vol. II. N. 50.
ESPECES DE BLED.
Fig. 1. Le Maïs. (Zea Mays.)
Le Maïs, qui porte aussi le nom de lied de Turquie, ou bled d'Inde, tire son origine des Indes, d'où il fut apporté en Turquie et de-là dans les autres parties de l'Europe, surtout dans les ]lus méridionales, où il est très fréquemment cultivé. Les avantages que l'on en retire sout très grands, car non seulement une grande partie des hommes en sont leur nourriture, mais il sert aussi à engraisser des animaux privée. On en conçoit deux sortes: 1) le petit Maïs, ou le vulgaire, qui est le seul cultivé en Europe, et dont la tige devient haute de 3 à 4 pieds; 2) le grand Maïs, qui atteint souvent en Amérique une hauteur de 18 pieds. - Le Maïs porte sur le même pied des üeurs mâles et femelles; les fleurs mâles (fig. a.) sont au semmet de l'épi et au delsus des semelles (fig. b.) qui'ressembîent à une houpe, et au bas desquelles se trouvent les grappes des grains (fig. c.). Ces grappes sont cornposées de plusieurs rangs de grains, dont la couleur, lorsqu'ils sont mûres, cst jaune, ou d'un ronge foncé On fait de ces grains de la farine et du gruau; on en brasse de la lùerre, en distille de l'eau de vie, et l'emploie aussi à engraisser des animaux. Les jeunes grappes étant encore vertes sont consites dans du vinaigre, et la lige fraîche contient un suc, comme la canne à sucre, dont oh pourroit aussi préparer un véritable sucre; mais comme il ne rend pas beaucoup, il ne vaut pas la peine de l'extraire.
Fig. 2. Le Millet. (Panicum milaceum.)
Le Millet nous a été apporté des Indes. Parmi la quantité de ses espèces, nous ne nommerons ici que les deux principales. 1) Le grand Millet ou Sorgo, qui porte la semence dans des épis en manière de bouquets; 2) te petit Millet ou Millet ordinaire, dont la semence est ensermée dans des panicuîes semblables à ceux de l'avoine. La couleur des grains fait distinguer encore trois autres espèces de Millet, le blanc, le jaune et le noir. - On cultive le Millet dans tonte l'Europe méridionale, mais le plus fréquemment en Allemagne. Il pousse des tiges en forme de tuyaux, à îa hauteur de 3 à 4 pieds; ses feuilles sont larges d'un doigt et semblables à celles du roseau. Cette tige se partage en plusieurs branches, et porte la semence, qui est généralement connue, dans des panicuîes, dont chacun contient 500 jusqu'à 600 grains., Ces grains sont enfermés dans des coques dures et luisantes, dont il faut les nettoyer sur des moulins. Avec le Millet ainsi mondé on prépare des mets, qui ressemblent aisés au ris; la bouillie qu'on en sait, est une nourriture généralement estimèe et très alimenteuse.
Ad00341 02 054aNo. 1. Die fächertragende Weinpalme. (Borassus flabellifer L.)~~Die fächertragende Weinpalme wird ohngefähr 30 Fuss hoch, und wächst vorzüglich in Ostindien. Sie hat den Namen Fächerpalme von der sonderbaren Form ihrer Blätter erhalten. An dem obern Ende der Blattstiele, welche 4 Fuss lang und dornigt sind, steht ein Büschel von ohngefähr achtzig langen Blättern, welche sich in einem halben Zirkel ausbreiten, und dann wie ein offener Fächer aussehen. Diese Palme ist den Bewohnern der ostindischen Inseln von grossem Nutzen, und vertritt zu gewissen Zeiten die Stelle aller andern Nahrungsmittel für Menschen und Vieh. Man benutzt vorzüglich ihren Saft, schneidet daher die hervorsprossenden Blumenkolben ab, und leitet den daraus hervordringenden Saft in kleine daran gehängte Gefässe von Palmenblättern. Dieser Saft giebt den Palmenwein, sieht aus wie Molken, schäumt wie Champagner Wein, schmeckt sehr angenehm bittersüss, hält sich aber nicht zwei Tage lang, und wird dann sauer. Er berauscht sehr, und ist das gewöhnliche Getränk auf vielen Inseln. Aus dem frischen Safte kocht man auch Syrup und den sogenannten Contar-Zucker. Die Frucht dieser Palme ist eine zaserigte Nuss, (fig. a.) ohngefähr so gross als eine Coccos-Nuss, in welcher drei Kerne liegen, die aber nicht geachtet werden, und unreif gegessen werden müssen, weil sie sonst zu hart sind. Aus den Blättern dieser Palme machen die Einwohner Körbe, Becher, Sonnenschirme, Tabakspfeifen, und man braucht sie auch zur Bedachung der Häuser.~~No. 2. Die Oelpalme. (Elais Guineensis L.)~~Die Oelpalme ist in Guinea einheimisch, hat keinen eigentlichen Stamm, sondern besteht von der Erde an fast aus lauter Blättern, welche an ihren Stielen gezähnt und dornigt sind. Sie wird etwa 15 bis 20 Fuss hoch, und trägt in ihrem Gipfel eine Menge Nüsse (fig. b.) welche beinahe wie eine Welsche Nuss aussehen, und einen röthlich gelben Kern (fig. c.) haben. Diese Kerne werden zerquetscht, und daraus das ächte Palmenöl gemacht, welches gelblich und ein dickes Fett wie Butter ist, süss schmeckt, wie Veilchen riecht, und in der Medicin gebraucht wird. Uebrigens hat diese Palme in ihrem Gipfel lange und doppelt gefiederte Blätter.~~
Ad00341 02 054a/frePlantes XXXVIII. Vol. II. No. 51.
ESPÈCES DE PALMIERS.
No. 1. Le Latanier, ou Palmier en éventail. (Borassus flabellifer. L.)
Le Latanier est un arbre des Indes orientales qui s'élève à la hauteur tle 30 pieds. II a reçu le nom de Palmier en éventail par la forme singuïière de ses feuilles. Les rameaux sont épineux et longs de 4 pieds; à leur extrémité il se trouve un faiseeau d'à peu près 80 feuilles plates, qui ont la forme d'un demi cercle, oir celle d'un éventail. Le Palmier est de la plus grande utilité aux habitans des Indes orientales; car il leur tient quelquefois lieu de tout autre aliment, tant pour les hommes que pour les bestiaux. On fait principalement un grand usage de son suc, qu'on retire de l'arbre en coupant les bourgeons anliitôt qu'ils poussent, et en attachant au désions de l'ouverture de petits vases de feuilles de Palmiers, pour y faire découler le suc. Le vin Palmiste, qu'on en prépare, a la couleur du petit lait; il mousse comme le vin de Champagne, est d'un goût aigredoux et fort agréable, maïs il ne se conserve pas plus de deux jours sans devenir aigre. Il enivre beaucoup et fak la boisson ordinaire des habitans de plusieurs isles. Le suc étant encore fvaix, donne aussi un bon syrop et une espèce de sucre très estimée.
Le fruit de ce Palmier est une noix filameneuse (fig. a.), de la grosseur d'une noix de Coco; es trois amandes qu'elle renferme sont peu estimèes, et il faut les manger avant qu'elles soient mures, parce que plus tard elles deviennent trop dures.
Les habitans de ces pays là se servent des feuilles de cet arbre pour en couvrir leurs cabanes, et pour en faire des paniers, des gobelets, des parafais, des pipes à tabac, et d'autres petits meubles.
No. 2. Le palmier huileux ou oléagineux. (Elais Guineensis L.)
Cette espèce de Palmiers est originaire sur la côte de Guinée; elle est, pour ainsi dire, sans tronc, ne consistant dès le fond que d'un allem blage de feuilles, dont les tiges fond épineuses. Les feuilles de la couronne sont très longues et empennées.
Le Palmier atteint une hauteur de 15 a 20 pieds et porte dans sa couronne un grand nombre de noix (fig. c.) qui ressemblent presque à nos noix ordinaires et renferment une amande de couleur rouge-jaunâtre (fig. d.). Les amandes étant pilées on en prépare l'huilé de Palme, qui est épaule connue du beurre, de couleur jaune dorée, d'un goût ailés doux et d'une odeur de violettes. On s'en sert ailés fréquemment dans la Médecine.
Ad00341 02 055aNo. 1. Der Iltis. (Mustela putorius. L.)~~Der Iltis oder das Ratz (Illing, Ilk, Stänker-Ratz) lebt mitten in Europa und Asien unter Steinhaufen, in Ställen, Scheuern, Ruinen und hohlen Bäumen, schläft am Tage, und raubt des Nachts Kaninchen, Mäuse, Maulwürfe, Hühner, Eier, Fische und Frösche. Es ist ohngefähr 18 Zoll lang, und hat einen dunkel kastanienbraunen Balg, der aber einen widrigen Geruch hat, und daher kein gutes Pelzwerk giebt.~~No. 2. Der Tiger-lltis. (Mustela sarmatica. L.)~~Der Tiger-Iltis hat viele Aehnlichkeit mit dem gemeinen Iltis, ist aber kleiner, etwa 14 Zoll lang, und schön gezeichnet, daher sein Pelzwerk auch geschätzt wird. Er wohnt in Pohlen und Volhynien in den Steppen, und nährt sich von Hamstern, Zieselmäusen, Vögeln und dergl., die er des Nachts beschleicht, weil er am Tage in Höhlen schläft.~~No. 3. Das Frett, oder Frettchen. (Mustela furo. L.)~~Das Frettchen ist ein sehr artiges Thierchen, etwa 14 Zoll lang, blassgelb von Farbe, und hat rothe Augen. Sein Vaterland ist die Barbarei, von wo man es nach Spanien gebracht hat, um die schädlichen wilden Kaninchen zu vertilgen, und von da hat es sich weiter in Europa verbreitet. Es lässt sich leicht zähmen und in den Häusern in grossen Kästen halten, wo man es dann mit Semmel, Brod, Kleien und Milch füttert. Die Jäger halten die Frettchen besonders dazu, um mit ihnen die wilden Kaninchen aus ihren Bauen zu jagen und zu fangen; als worauf man sie abrichtet, so dass man sie fast wie die Dachshunde gebrauchen kann.~~No. 4. Der Kulon. (Mustela sibirica. L.)~~Der Kulon ist eine Mittelgattung zwischen dem Marder und Wiesel; etwa 12 Zoll lang, und lebt in Sibirien in den Wäldern. Sein Fell ist hochrothgelb, und sein Schwanz langhaarigt. Er ist erstaunlich gefrässig, und raubt daher sogar den Bauern in den Dörfern immer das Fleischwerk aus den Häusern. Sein Pelzwerk geht besonders nach China.~~No. 5. Das grosse Wiesel, oder Hermelin. (Mustela erminea. L.)~~Das große Wiesel lebt allein im kalten Norden von Europa, Asia und America, vorzüglich aber in Sibirien. Es ist 10 Zoll lang, hat im Sommer ein rothbraunes Fell, Kehle und Bauch aber sind weiss, und die Spitze des Schwanzes schwarz. Im Winter aber wird sein Balg ganz weiss, behält aber die schwarze Schwanzspitze, und nach dieser Verwandlung heisst es nun der Hermelin, wie wir es schon Taf. IX. Seite 31. des I. Bandes unsers Bilderbuchs gesehen haben. Als Hermelin wird sein Balg unter das edle Pelzwerk gerechnet, und war sonst die auszeichnende Tracht der Fürsten und grosser Herren zu ihren Mänteln und Bireten.~~No. 6. Das gemeine Wiesel. (Mustela vulgaris. L.)~~Das gemeine Wiesel lebt gleichfalls im Norden von Europa und Asien, und auch sehr häufig in Teutschland, in Häusern, Steinhaufen und hohlen Bäumen. Es ist nur 7 Zoll lang, gelbbraun und die Schwanzspitze nicht, wie bei dem Hermelin, schwarz; ändert aber auch, wie jener, im Winter die Farbe. Es nährt sich von den Eiern der Hühner und andern Vögel, jungen Haasen, Mäusen und dergleichen; raubt des Nachts, und schläft am Tage. So klein es ist, so muthig ist es doch, und vertheidigt sich sogar gegen die Katze. Es lässt sich leicht zahm machen, und ist dann sehr artig und spielhaft.~~
Ad00341 02 055a/freQuadrupèdes XXXVII. Vol. II. No. 52.
MARTRES ET BELETTES.
No. 1. Le Putois. (Mustela putorius. L.)
Le Putois se trouve dans les pays tempérés de l'Europe et de lAiie et vit dans des monceaux de pierres, des élables, des greniers, des vieux décombres et des arbres creux. Jl dort pendant le jour, et !a nuit il fait la ehalte aux lapins, aux souris, aux taupes, aux poissons, aux grenouilles et aux poules, dont il vole aussî les oeufs. Il a environ 18 pouces de long, et sa peau est d'un beau châtain foncé; mais comme elle ne perd jamais entièrement l'odeur insupportable, propre à cet animal, elle ne donne pas une bonne fourrure.
No. 2. Le Putois tigré. (Mustela sarmatica. L.)
Le Putois tigré ressemble beaucoup au Putois ordinaire, à sa longueur près, qui n'est que de 14 pouces. Le poil de sa peau est fort joliment coloré, et elle donne une ailes bonne fourrure. Il habite les déserts de la Pologne et de la Volhynie et se nourrit deHatnsters, de Zisels, d'oiseaux etc. qu'il surprend la nuit, parce qu'il palTe le jour à dormir.
No. 3. Le Furet. (Mustela furo. L.)
Le Furet est un joli petit animal, d'environ quatorze pouces de long; la couleur de son poil est d'un jaune clair et lés yeux sont rouges. On croit le furet originaire de la Barbarie, d'où il sut transporté en Espagne; on s'en est servi pour y détruir les lapins, qui, s'etant singulièrement multipliés dans le pays, devenoient très nuisibles. De l'Espagne il s'est répandu dans la suite dans les autres pays de l'Europe. Il s'apprivoise aisément et on l'élève dans des tonneaux, où on les nourrit de pain, de son et de lait. Les chasseurs se servent du suret pour la chatte aux lapins, dont il est l'ennemi juré, et qu'il poursuit dans leurs terriers et les en fait sortir. Ils sont dressés exprès pour cette chasse et rendent alors à peu près le même service que le basset.
No. 4. Le Koulon. (Mustela sibirica. L.)
Le Koulon fait le passage entre le Martre et la Belette. Il est de la longueur d'un pied, et vit dans les grandes sorets de la Sibérie. La couleur de son poil est d'un jaune-rougeâtré très brillant, sa queue est couverte de poils longs. Il est extrêmement voraqe, de sorte qu'il le. glille même dans les villages et vole aux paysans ce qu'il se trouve de viande dans leurs cabanes. Sa fourrure se vend surtout dans la Chine.
No. 5. La grande Belette ou l'Hermine. (Mustela erminea. L.)
La grande Belette se trouve exclusivement dans le Nord de l'Europe, de l'Asie et. de l'Amerique, mais elle est surtout très abondante.; dans la Sibérie. Elle a 10 pouces de long, et fa peau est rousse en été, excepté la gorge et le ventre qui sont blancs; le bout de' la queue est noir. En hyvèr son poil devient tout à fait blanc, mais le bout noir de la queue lui reste. Après ce changement elle reçoit le nom d'Hermine, telle que nous en avons donné la défeription sur la table IX. pag. 51. du I. Vol. de ce Portefeuille. La peau de l'Hermine est mise au nombre des sines pelleteries; elle étoit autresois le vèteinentf caractéristique des Princes et des grands Seigneurs, qui en portaient des manteaux et doubloient leurs couronnes.
No. 6. La Belette ordinaire. (Mustela vulgaris. L.)
La Belette ordinaire vit également dans le Nord de l'Europe et de l'Asie, mais on la trouve ausû fréqemment dans l'Allemagne, où elle vit dans des maisons, dès vieux décombres et des arbres creux. Elle n'a que 7 pouces de long; sa couleur est d'un brun jaunâtre, et îe bout de sa queue n'est pas noir, comme aux Hermines; mais comme celles-ci elle, change de couleur en hiver. Elle se nourrit d'oeuss de poules et d'autres oiseaux, de souris et de levrauts, qu'elle surprend la nuit taudis qu'elle dort pendant le jour. Quoique petite, elle est cependant très courageule et hardie, et fe désend même contre le chat. Elle se laisse aisément apprivoifer, et alors elle est un animal fort gentil et plaifant.
Ad00341 02 056aDie Walfisch-Arten, deren es verschiedene giebt, haben die besondere Eigenschaft, dass sie ihre Jungen lebendig gebähren, und sie wie andere vierfüssige Thiere, auch säugen. Sie werden daher auch eigentlich nicht zu den Fischen, sondern zu den Säugethieren gerechnet, wenn man sie nach dieser Eigenschaft classificirt.~~Der Pottfisch. (Physeter Macrocephalus. L.) No. 1. Das Männchen. No. 2. Das Weibchen.~~Der Pottfisch oder Caschelot ist nach dem eigentlichen Walfische der grösste Fisch im Weltmeere. Er hat einen ungeheuer weiten Rachen, und kann oft 8 Fuss lange Hayfische, von welchen er sich vorzüglich nährt, verschlingen. Er hat nur in der untern Kinnlade Zähne, in der obern aber Löcher, in welche die untern Zähne einpassen. Auf dem Kopfe hat er ein Spritzloch. Das Männchen No. 1. ist gewöhnlich 78 bis 80 Fuss lang, das Weibchen No. 2. kürzer, meist nur 60 Fuss lang, und dicker. Es hat am Bauche zwei Zitzen, mit welchen es seine Jungen säugt. Es giebt einige Abarten des Caschelots, davon wir schon eine auf Taf. und No. 7. im ersten Bande unsers Bilderbuchs gesehen haben, welche aber mehr dem Finnfische gleicht. Gegenwärtige Figuren aber sind die wahre Abbildung des männlichen und weiblichen Pottfisches. Man fängt ihn, wie den Walfisch, mit Harpunen, und die Walfischjäger stechen ihn, wenn er auf die Oberfläche des Meeres heraus kommt, um auszuruhen. Man fängt den Pottfisch theils seines Thrans, vorzüglich aber des Wallraths (Sperma ceti) wegen, welches in Gestalt eines milchweissen Oels in so grosser Menge in gewissen Höhlungen seines Kopfs liegt, dass oft ein einziger Fisch bis 50 Tonnen davon liefert. Diess Oel gerinnt an der Luft zu einem schönen weissen Talg. In den Därmen dieses Fisches finden sich auch grosse Klumpen grauer Ambra, welches wahrscheinlich ein wohlriechendes Erdharz vom Grunde des Meeres ist, das der Fisch gefressen, und das sich mit seinem Unrathe verhärtet hat.~~No. 3. Der Nordkaper. (Balaena musculus. L.)~~Der Nordkaper lebt im Schottischen Meere, ist 78 Fuss lang, und hat einen so ungeheuer weiten Rachen, dass 14 Menschen darin aufrechts stehen, und ein Boot mit der Flut gerade hineinfahren könnte. Seine Zunge ist 15 Fuss und 8 Zoll lang, und am dicksten Theile ebenfalls 15 Fuss breit. Er hat keine Zähne im Rachen, sondern Baarten, wie der Walfisch. Er sieht auf dem Rücken schwarz und am Bauche weisslich aus, wo er auch viele bewegliche Falten hat. Er lebt vorzüglich von Heringen, giebt aber wenig Thran, daher ihn auch die Walfischjäger nicht sehr achten.~~No. 4. Das Kleinauge. (Physeter microps. L.)~~Das Kleinauge ist eine Art von Caschelot, der zwischen 60 und 70 Fuss lang ist, bei Grönland lebt, eine schwarze glatte Haut und dicken Speck hat, aber wenig Thran giebt. Er lebt von Seehunden, Schnabel- und Braunfischen, die er truppweise angreift, verfolgt und oft auf das Eis jagt. Er wird eben so, wie der Walfisch, harpunirt und gefangen.~~
Ad00341 02 056a/frePoissons XXI. Vol. II. No. 53.
ESPÈCES DE BALEINES.
Toutes les espèces de Baleines, dont il y a un grand nombre, sont vivipares, et allaitent leurs petits comme les quadrupèdes. Quand on veut les ranger d'après ce caractère, il faut les compter parmi les animaux à mamelles et non pas parmi les poissons.
Le Cachelot. (Physeter Macrocephalus. L.)
No. 1. Le mâle. No. 2. La femille.
Après la Baleine de Groenland le Cachelot est le plus grand poisson de l'Océan. Sa gueule est d'une largeur immense, et il est capable d'avaler, des requins de la longueur de huit pieds; il fait de ce poiiTon Ta nourriture ordinaire. Il n'a de dents que dans la mâchoire inférieure, sa mâchoire supérieure est parsemée de trous destinés apparemment à recevoir les dents de la mâchoire insérieure, lorsque les deux mâchoires se rapprochent. Sur le muffle il a une ouverture qui lui sert d'évent.
Le mâle No. 1. est ordinairement d'une longueur de soixante et dix huit à quatre-vingt pieds mais la femelle No. 2. est plus petite, rarement plus longue que de soixante pieds, mais beaucoup plus grosse. An ventre elle a deux mamelles, avec lesquelles elle allaite ses petits. Il y a différentes variétés de Cachelot, dont nous avons vu une sur la Tab. 7. du I. Vol. de ce Portefeuille, qui cependant ressembîe bien plus à une autre espèce de baleine, que les Allemands nomment Finnfisch.
Sur le tableau ci-joint on voit le mâle et la femelle du Cachelot représentés avec la plus grande exactitude. On le prend comme la Baleine de Groenland à l'aide de harpons, que les pécheurs lancent sur l'animal quand il vient sur la surface de l'eau pour respirer ou pour se reposer. On an fait là chaise tant à cause de la graisse, que pour avoir la substance blanche et buileuse qui se trouve dans une cavité de sa tète, et qui est connue sous le nom de blanc de Baleine, (sperma ceti). Elle y est dans une si grande quantité qu'on en tire souvent d'un seul poisson jusqu'à cinquante tonueaux. Etant exposée à l'air, cette huile se coagule et forme ensuite une graille blanche. Dans les intestîns de ce poisson on trouve aussi de gros morceaux d'Ambre gris, qui est probablement une espèce de bitume odorisérante que le poisson a avalée au fond de la mer, et qui mêlée de ses excrémens, s'est endurcie dans la suite.
No. 3. Le Nord-Caper. (Balaena musculus. L.)
Le Nord-Caper vit dans la mer d'Ecosse; sa longueur est de 78 pieds et sa gueule est si immensement large, que 14 personnes pourraient s'y tenir debout, et qu'une barque pourroit y entrer commodément à l'aide du courant. Sa langue est de la longueur de quinze pieds huit pouces, et large de quinze pieds à la partie la plus grosse. Il n'a point de dents, mais il est pourvu de barbes comme la Baleine de Groenland. Son dos est noir et son ventre blanchâtre, où il a également une peau remplie de plis. Il se nourrit principalement-de harengs; mais on en retire peu d'huile, et paîs cette rai son les pêcheurs de Baleine n'en sont pas grand cas.
No. 4. Le Cachelot à petits yeux. (Physeter microps. L.)
Cette espèce de Cachelots est longue d'entre soixante et dix pieds, et elle vit dans les mers de la Groenland. Sa peau est noire et lisse, et recouvre une graisse d'une épaisseur considérable, mais qui donne peu d'huile. Il se nourrit de chiens de mer, de bécasses de mer, et de Marsouins, qu'il attaque en troupeaux, les poursuit et les chatte souvent sur la glace. Il est pris comme la Baleine de Groenland, parle moyen de harpons.
Ad00341 02 057aDer Europäische Fasan. (Phasianus Colchicus. L.) No. 1. Der Hahn. No. 2. Die Henne.~~Der Fasan lebt wild in Mingrelien und Georgien, und muss in Europa erst durch Kunst und Wartung in Fasanerien gezogen werden. Er ist mit dem Schwanze 2 bis 3 Fuss lang, die Henne graubraun gezeichnet, der Hahn von prächtigem Gefieder. Die Fasanen lieben zu ihrem Aufenthalte ebene, lichte Waldung mit niedrigem Gebüsche. Sie nähren sich von allerley Gartengewächsen, Getraide, Insecten und Schnecken, und übernachten auf hohen Bäumen. Die Henne legt jährlich nur einmal 12 bis 15 grünlichgraue und braungefleckte Eier, und brütet 20 bis 25 Tage. Das Fleisch der Fasanen ist eine vorzügliche Delicatesse.~~No. 3. Der Afrikanische Kronen-Fasan. (Phasianus Africanus. L.)~~Ist in Ostindien zu Hause, und wegen seines stahlblauen Gefieders und seiner silberfarbenen Federkrone ein sehr schöner Vogel. Auf den Flügeln hat er ein braunes, und auf diesem wieder ein weisses Fleck. Er ist etwas kleiner, als unser gewöhnlicher Fasan.~~No. 4. Der Hoizin. (Phasianus cristatus. L.)~~Dieser schöne Fasan, dessen Gefieder aus Roth, Gelb und Schwarz schön gezeichnet ist, und welcher einen Federbusch auf dem Kopfe hat, bewohnt Neu-Spanien, und hält sich auf Bäumen nahe an den Wassern auf. Er nährt sich von Schlangen, Ameisen, Würmern und andern Insecten, und wird leicht zahm.~~No. 5. Fasan von Cayenne.~~Lebt in Cayenne, hat sehr schön gezeichnetes grünes Gefieder, eine rothe Kehle, und hochrothe Felder um die Augen. Sein Fleisch ist sehr wohlschmeckend.~~No. 6. Fasan von Guiane.~~Sein Vaterland ist Guiane. Seine Nahrung sind Saamen von Kräutern, Reis und Getraide. Kopf, Hals, Rücken und Schwanz sind hellbraun, Brust und Bauch apfelgrün.~~No. 7. Fasan vom Cap. (Phasianus capitis bonae spei. L.)~~Dieser schöne Fasan hat eine silberweisse Brust und Bauch, graubraunen Kopf und Rücken, schwarze Schwingen und Schwanz, schwarz und gelbe Schenkel, einen hinterwärts auf dem Nacken liegenden Federbusch, und hochrothe Felder um die Augen. Seine Heimath ist das Vorgebirg der guten Hoffnung. Er ist seiner ganzen Gestalt nach ein sehr schönes und zierliches Thier.~~
Ad00341 02 057a/freOiseaux XVIII. Vol. II. No. 54.
DIFFERENTES ESPÈCES DE FAISANS.
Le Faisan d'Europe. (Phasianus Colchicus. L.)
No. 1. Le Coq-Faisan. No. 2. La Poule-Faisande.
Le Faisan vit dans l'état sauvage dans la Mingrelie et la Géorgie; dans l'Europe il est seulement élevé par une éducation très soîgnée dans des enceintes murées qu'on appelle saisanderies. Sa longueur est de 2 à 3 pieds, la queue y comprise. Le plumage du Coq-Faisan est des couleurs les plus magnifiques; celui de la Poule-Faisande est moins brillant, étant d'une couleur grise-brunâtre. Les oiseaux sont d'un caractère sauvage, et fréquentent les bois taillés, remplis de broussailles. Ils se perchent la nuit dans les hautes futaies, et se nourrissent de grains de différentes herbes potagères, d'insectes et de limas. La Poule ne pond qu'une fois par an, et ses oeufs, dont il y a toujours 12 à 15, sont d'un gris-verdàtre et tachetés en brun. Au bout de 20 à 23 jours les faisandeaux ecîosent. La chair de toutes les espèces de faisans est d'un goût exquis.
No. 3. Le Faisan couronné d'Afrique. (Phasianus Africanus. L.)
Il est originaire dans les Indes orientales, et son plumage qui est de couleur bieue-d'acier, joint à une couronne de' plumes de couleur argentée qu'il porte sur la tète, lui assignent un rang distingué parmi les plus beaux oiseaux qui existent. Sur les ailes il a une tache brune, au milieu de laquelle il se trouve encore une tâche blanche. Il est un peu plus petit que notre faisan ordinaire.
No. 4. Le Hoazin. (Phasianus cristatus. L.)
Le plumage de ce beau saisan est coloré eh blanc, rouge et noir, et sa télé est surmontée d'une huppe. Il habite la Nouvelle -Espagne, et se perche sur des arbres à coté des lacs et des rivières. Il se nourrit de serpens, de fourmis, de vers et d'autres Insectes, et se Iaisie aisément apprivoiser.
No. 5. Le Faisan de Cayenne.
Il vit dans la Cayenne, a le plumage verd et fort joliment coloré, la gorge rouge et des cercles de couleur écarlate autour des yeux. Sa chair est d'un goût excellent.
No. 6. Le Faisan de Guiane.
La Guyane est sa patrie. Il se nourrit de ris et de différentes sortes de grains. La couleur de la tête, du col, du dos et de la qweue est d'un brun-clair; celle du ventre et de la poitrine est d'un verd de pomme.
No. 7. Le Faisan du Cap. (Phasianus capitis bonae spei. L.)
Le plumage de cet ossean est superbe; la poitrine et le ventre sont d'an bïarïc argenté, la tête et le dos d'un brun-grisàire, ses pennes et sa queue sont noires, et ses jambes noires et jaunes. Il porte sur. sa tète un panache redresié sur le dos, et ses yeux sont entourés de cercles de couleur rouge. Le Cap de bonne espérance est sa patrie, et toute sa figure est si bien proportionée qu'on peut le nommer véritablement un oiseau très beau et très élégant.
Ad00341 02 058aDer Flachs oder Lein, und der Hanf sind für das menschliche Leben zwei höchst wichtige Pflanzen, weil sie uns Zwirn, Leinwand, Bindfaden, Stricke und Seile, und endlich auch Papier, ihre Saamenkörner aber Oel geben. Ihr Anbau sowohl, als ihre weitere Verarbeitung beschäftiget daher auch in allen Ländern von Europa eine grosse Menge Menschen; und sie liefern die wichtigsten und einträglichsten Handels-Artikel.~~No. 1. Flachs oder Lein. (Linum usitatissimum L.)~~Der gemeine Flachs oder Lein findet sich noch in Spanien, in der Schweiz und andern südlichen Ländern Europens, wild wachsend; er wird aber gewöhnlich bei uns, als eine Sommerfrucht, sorgfältig auf dem Acker gebauet. Er treibt einen dünnen einfachen Stengel 2 bis 3 Fuss hoch, blühet graublau, (fig. 1.) und trägt seine glatten braunen Saamenkörner (fig. b.) in braunen Knotten (fig. a.), welche bei der einen Gattung, dem Klangleine, an der Sonne aufspringen, bei der andern, dem Droschleine aber, zerdroschen werden müssen. Die feine Haut oder der Bast des holzigen Stengels, welcher sich durch das Rösten von diesem ablöset, giebt eigentlich den Flachs, welcher, wenn er gehörig vorbereitet ist, gesponnen wird, und linnenes Garn giebt. Von diesem wird Leinewand gewebt, welche, wenn sie verbraucht und zerrissen ist, Lumpen giebt, woraus dann endlich Papier gemacht wird. Aus dem zerstampften Leinsaamen wird Oel gepresst, welches theils zum Brennen, theils aber auch zum Oelfirnisse für die Maler gebraucht wird; die übrigbleibenden ausgepressten Hülsen, oder sogenannten Leinkuchen aber geben ein sehr gutes Futter für Pferde, Rind- und Schafvieh. Solch eine gemeinnützige Pflanze ist der Lein.~~No. 2. und 3. Der Hanf. (Cannabis sativa. L.)~~Das eigentliche Vaterland des Hanfs ist Persien; er treibt gewöhnlich 8 bis 9 Fuss hohe und fingersdicke Stängel in gutem fetten Boden, und ist, eben so wie der Flachs, nur eine Sommerpflanze auf unsern Aeckern. Der Hanf trägt seine verschiedenen Geschlechter nicht auf Einer, sondern auf verschiedenen Pflanzen. Die männliche Pflanze (fig. 2.), welche etwas breitere Blätter hat, und bloss männliche Blüten, aber keine Saamenkörner trägt, heisst schlechtweg der Hanf; die weibliche Pflanze (fig. 3.) aber, welche die grauen Saamenkörner (fig. c.) bringt, die Hänfin, oder die Fimmel. So bald auf einem Hanffelde der männliche Hanf seinen Saamenstaub zu Anfange des Augusts verstreuet, und die weiblichen Pflanzen befruchtet hat, stirbt er ab, wird ausgerauft und eingesammelt. Die Hänfin reift erst 4 bis 5 Wochen später. Uebrigens geben beiderlei Pflanzen einerlei Bast, der wegen seines langen sehr zähen, faserigten Gewebes, vorzüglich zu Bindfaden, Stricken, Schiffseilen, Ankertauen, Seegeln, Zelt-Leinwand und dergl. gebraucht wird. Der Hanf ist für Russland, Teutschland und mehrere Europäische Reiche ein sehr wichtiger Handels-Artikel.~~
Ad00341 02 058a/frePlantes XXXIX. Vol. II. No. 55.
LE LIN ET LE CHANVRE.
Le Lin et le Chanvre sont deux végétaux des plus précieuses pour la vie de l'homme. Ils nous foumiûent du fil, du linge, de la ficelle, des cordages, enfin une infinité de choses de nécessité ou de commodité, et même à la fin du papier; leurs graines nous procurent de l'huile. A cause de cette grande vtilité, leur culture et leur sabrication occupe dans tous les pays l'industrie d'un grand nombre de personnes; ils Tarent en préparer les objets du Commerce les plus essentiels et les plus lucratifs.
No. 1. Le Lin. (Linum usitatissimum. L.)
Dans l'Espagne, la Suisse et d'autres pays méridionaux de l'Europe, on trouve encore le Lin dans l'état sa'uvage; mais chez nous il est cultivé dans les champs comme un blé d'été et avec beaucoup de soins. Sa tige est mince, simple et haute d'environ 2 à 3 pieds; ses fleurs sont d'un bleu grisàtre, (fig. 1.) et ses semences aplaties et d'un brun clair, (fig. b.) sont renfermées dans des capsules brunes, (fig. a.) qui, sélon les différentes espèces de lin, se gercent au soleil ou doivent être battues. L'écorce tendre de la tige ligsneuse, qui s'en détache quand elle est rouie, donne le Lin proprement dit. Lorsqu'il est préparé de la manière convenable, on le sile et en sait du linge. Ce même linge usé par le service, passe en lambeaux dans une autre manufacture, eu on le convertit en papier. La graine du lin fournit, par expression beaucoup d'huile, qui sert à brûler et en peinture, où elle fait la bafe de tous les vernis buileux. La pâte de cette graine exprimée est une excellente nourriture pour les chevaux, les bêtes à cornes et à laine. Cela peut suffire pour faire voir l'utilité étendue de cette plante précieuse.
No. 2. et 3. Le Chanvre. (Cannabis sativa. L.)
La véritable patrie du Chanvre est la Perse. Quand on le plante dans un bon terrain bien engraisséi il pousse une tige de la heuteur de 8 à 9 pieds et de la grosseur d'un doigt, et de même que le Lin, il n'est chez nous qu'une plante d'été. Il ne porte pas sur la même tige les dirFéremes parties de la génération. La plante sécondante ou mâle (fig. 2.) qui a les feuilles un peu plus larges, et qui porte des fleurs mâles, mais point de fruits, est appellée Chanvre thâlè'l la plante au contraire, (fig. 3.) qui produit les graines grisâtres, connues sous le nom de Chenevist (fig c.) s'appelle Chanvre femelle. Quand le Chanvre mâle a entièrement dissipé sa pousïière et sécondé les fruits, ce qui arrive ordinairement au commencement du mois d'Août, il commence à se fanneret alors il faut l'arracher et conserver. Le Chanvre semelle ne mûrit qu'un mois ou six semaines plus tard. Les deux espèces de plantes donnent au reste la même écorce, qui fe partage dans des silamens longs et tenaces, dont on sait principalement de la ficelle, des cordages, des cables, des toiles groiïieres pour des voiles et pour des tentes etc. Pour la Russie, l'Allemagne et plusieures autres pays' de l'Europe, le Chanvre fait un Article de commerce des plus importans.
Ad00341 02 059aNo. 1. Der Zucker-Ahorn. (Acer sacharinum. L.)~~Der Zucker-Ahorn wächst vorzüglich in Nordamerica in Pensylvanien und Neu-York, und gleicht in Ansehung seiner Grösse, seines Blatts, Blüthe und Saamens unserm gemeinen Ahorne. Dieser Baum kann in der Folge für Europa, und vorzüglich für Teutschland, fast eben so wichtig werden, als es eine andere Amerikanische Pflanze, die Kartoffel, geworden ist. Die Einwohner dieser Nordamericanischen Provinzen zapfen gewöhnlich, zu bestimmten Jahreszeiten, den Saft der Zucker-Ahorn-Bäume, und bereiten daraus nicht allein den Zucker für ihr eigenes gewöhnliches Bedürfniss, sondern haben auch schon seit ein Paar Jahren angefangen, sehr beträchtliche Quantitäten nach Europa davon auszuführen; indem dieser Ahorn-Zucker dem besten Westindischen Zucker gleich kommt. Man rechnet, dass jeder grosse Baum, den man ein Jahr um das andere bohren und zapfen kann, 5 bis 6 Pfund Zucker gebe. Da der Zucker-Ahorn in Teutschland eben so gut, als in Nordamerica wächst, und auch die härtesten Winter ausdauert, so kann seine allgemein verbreitete Anpflanzung Teutschland eigene innländische Zucker Plantagen geben, und dem abscheulichen Neger-Sclavenhandel ein Ende machen helfen.~~No. 2. Die Kartoffel. (Solanum tuberosum. L.)~~Die Kartoffel (Tartuffel, Erdbirn, Grundbirn) ist unter Allem, was Europa aus America und von dessen Entdeckung erhielt, das wichtigste und wohlthätigste Geschenk. Ihr Vaterland ist in Südamerika eigentlich Peru und Paraguay. Im Jahr 1586, also beinahe erst 100 Jahre nach der Entdeckung von Amerika, brachten sie einige Engländer zuerst nach Europa, und erst in dem gegenwärtigen Jahrhunderte fiengen sie an in Teutschland bekannt und gemein zu werden. Man glaubte nicht, dass eine Pflanze aus dem heissen Südamerika sich so leicht an das rauheste Clima gewöhnen könne, wie doch die Erfahrung lehrte. Eben dies und ihre erstaunliche Gemeinnützigkeit, zur Nahrung für Menschen und Vieh, hat sie dermalen fast über den ganzen bewohnten Erdboden verbreitet. Sie gedeihet im schlechtesten Boden, und auf Bergen, wo gar an keinen Getraidebau zu denken ist. Bekanntlich sind eigentlich ihre Wurzelknollen, davon man röthliche (fig. b.) und weisse (fig. c.) hat, der wichtige Gegenstand ihrer Cultur. Man hat durch Ausartung sehr viele Sorten davon erhalten. Selbst die beste Sorte davon, wenn sie immer durch die Wurzelknollen fortgepflanzt wird, artet nach 8 bis 10 Jahren aus, und muss durch ihren Saamen, den die Pflanze, wie die andern Nachtschatten-Arten, zu denen sie gehört, in kleinen runden Aepfeln (fig. a.) trägt, erneuert werden. Die Pflanze wird höchstens 2 Fuss hoch, und blühet violet oder weiss. Da die Kartoffeln eine mehligte Substanz haben, so dienen sie zu einer vortrefflichen Nahrung für Menschen und Thiere. Man macht daraus Mehl, Stärke, Puder, verschiedenes Backwerk und eine Menge Speisen; ja man brennt sogar auch guten Branntwein davon. Kurz, die Kartoffel ist eins der wohlthätigsten Geschenke für die Menschheit.~~
Ad00341 02 059a/frePlantes XL. Vol. II. No. 56.
PLANTES AMÉRICAINES.
No. 1. L'Érable à sucre. (Acer sacharinum. L.)
L'Erable a sucre croit principalement dans l'Amérique septentrionale, en Pensylvanie et Neuyork, et ressembîe à notre Erable ordinaire pour la grandeur, les feuilles, les fleurs et la semence. Cet arbre peut devenir dans la suite de la même importance pour l'Europe, et principalement pour î'Aiiemagne, que l'eit déjà devenue une autre plante d'Amérique, la pomme de terre. Les habitans des provinces de l'Amérique septentrionale retirent par incision dans des certaines saisons le lue de cet arbre, et en préparent du sucre, non seulement pour leur propre consommation, mais jîs ont même commencé depuis quelques années d'en transporter des quantités consuiérables en Europe. Ce sucre de l'érable vaut autant, que le meilleur sucre des Indes occidentales. On compte 5 à 6 livres de sucre sur chaque arbre d'une certaine grandeur, et tous les deux ans on peut répéter la même manipulation pour retirer le suc. Comme l'érable à sucre prospère ausïi bien en Allemagne que dans l'Amérique septentrionale, et qu'il endure même les hivers les plus rigoureux, il seroit très à délirer qu'on le cultivât chez nous plus généralement; car il poùrroit nous fournir sur notre propre sol ce que nous consommons en sucre, et ce qui plus est, ce seroit le moyen le plus sur, pour faire abolir i'afFreuse traite des Nègres.
No. 2. La Pomme de terre. (Solanum tuberosum. L.)
La pomme de terre est sans contredit la production la plus précieuse et la plus biënfaisante que nous ayons tirée de l'Amérique, et c'est l'avantage le plus grand qui à resuîté pour l'Europe de la découverte de cette nouvelle partie du monde. Elle est originaire dans l'Amérique méridionale et uirlout dans le Pérou et lé Paraguay. En 1586. ce qui est à peu près cent ans après la découverte de l'Amérique, les pommes de terre furent transportées dans l'Europe par des Anglois, mais ce n'est que dans le siècle présent, qu'elles surent plus connues et généralement répandues en Allemagne. On ne pou voit pas s'imaginer au commencement qu'une production de ces climas ardents poùrroit jamais prospérer dans le Nord et même dans les climas les plus froids, ce que cependant l'expérience a suffisamment démontré. Cette dernière qualité jointe à leur utilité surprenante pour la nourriture des hommes et des bestiaux, leur ont assuré une réputation honorable sur toute la surface de la terre. Elles prospèrent dans le plus mauvais terrain et même sur des montagnes, où Ton ne peut pas songer à cultiver du bled. On sait que leurs tubercules sont le véritable objet de leur culture, il y a de ces tubercules qui sont rougeâtres, (fig. b.) d'autres en sont blancs (fig. c.); par dégéneration on en a recu une quantité de différentes espèces. La meilleure espèce de pommes de terre même dégénère après 8 à 10 ans, quand elle est toujours propagée par des tubercules, et il faut alors la renouveller par la semence qui se trouve dans cette plante, comme aux autres espèces de morelles, dont elle fait partie, dans de petites pommes rondes (fig. a.). Elle atteint tout au plus une hauteur de deux pieds, et porte une fleur violette ou blanche. Les pommes de terre, étant d'une substance sarineuse, elles sont une nourriture sort sa In ta ire pour les hommes et les beftiaux. On en fait de la farine, de l'empois, de la poudre, différentes espèces de patisserie et un grand nombre de mets; on en peut même distiller une très bonne eau de vie. En un mot, la pomme de terre est un des dons les plus précieux que l'homme a reçu, de la main bienfaisante de la nature.
Ad00341 02 060aNo. 1. Das See-Einhorn. (Monodon monoceros L.)~~Das See-Einhorn oder der Narwal (den wir zwar schon auf Taf. u. No. 7. im ersten Bande unsers Bilderbuchs, aber in keiner ganz richtigen Zeichnung gesehen haben, und daher jetzt richtiger kennen lernen) ist ohngefähr 20 bis 24, ohne Horn, mit seinem Horne aber 36 Fuss lang, bewohnt das Nordmeer, und lebt von Schollen und andern dergleichen Fischen. Die Farbe seiner Haut ist weiss mit Schwarz gefleckt. Sein spiralförmig gewundenes gerades Horn ist eigentlich ein aus dem Nasenknochen hervorstehender Stosszahn, vom schönsten Elfenbeine, als welches man ihn auch verarbeitet. Man versichert, dass dieser Fisch eigentlich zwey solche Stosszähne habe, dass man ihn aber nur mit Einem finde, weil der andere Zahn fast immer abgebrochen sey. Der Narwal gebiehrt gleichfalls lebendige Junge, und säuget sie. Er schwimmt äusserst schnell, und wird daher selten von den Grönlandsfahrern, die ihm wegen seines Horns und Thrans aufpassen, gefangen.~~No. 2. Der Finnfisch. (Balaena Physalus. L.)~~Der Finnfisch hat, eben so wie der gemeine Walfisch, keine Zähne, sondern blosse Baarten in seinem weiten Rachen. Er ist oft eben so lang als der Walfisch, aber bei weitem nicht so dick. Er wohnt gleichfalls in der Nordsee, kommt aber erst nach den Walfischen angezogen. Er wird auch wegen seines Thrans und seines Fischbeins von den Walfischjägern gefangen; ist aber seiner schnellen Wendungen wegen weit gefährlicher zu tödten als der Walfisch.~~No. 3. Der Buckelrücken. (Balaena Boops. L.)~~Der Buckelrücken (welcher auch oft das Ochsenauge, der Jupiterfisch, oder der Guhartes heisst), ist 40 bis 50 Fuss lang, und an der Brustfinne 20 Fuss im Umfange dick, hat auf dem Kopfe zwei Spritzlöcher, und an der Brust der Länge nach viele Falten, die er erweitern und zusammenziehen kann. Er sieht auf dem Rücken schwarz, am Bauche aber weiss aus. Er wohnt in der Nord- und Südsee, nährt sich von Lachsen, Seesternen und dergleichen, und verschluckt mit weit aufgesperrtem Rachen die Beute sammt dem Wasser. Er ist, seiner Grösse ungeachtet, doch sehr furchtsam, und wird vom kleinäugigten Cachelot sehr verfolgt.~~No. 4. Der Schnabelfisch. (Balaena rostrata. L.)~~Der Schnabelfisch ist unter den Walfischen fast der kleinste, denn er ist nur 25 bis 50 Fuss lang, hat einen langen, ziemlich spitzigen Schnabel, keine Zähne, sondern Baarten, und einen faltigen Bauch. Seine Farbe ist auf dem Rücken schwarz, am Bauche weiss. Er hält sich im Sommer an den Küsten von Grönland auf, und zieht im Winter nach Süden. Er frisst Lachse und andere kleine Fische. Sein Speck giebt wenig Thran.~~
Ad00341 02 060a/frePoissons. XXII. Vol. II. No. 57.
ESPÈCES DE BALEINES.
No. 1. La Licorne de mer ou le Narhwal. (Monodon monoceros. L.)
Sur la Table 7 du premier Volume de ce Portefeuille nous avons déjà donné une déscription de ce poisson, mais d'après un desfin qui n'a pas été tout ä fait exact; nous le serons donc connoitre ici plus au juste, La Licorne de mer ou le Narval est longue d'environ 20 à 24 pieds sans compter la corne, et 36 pieds avec elle. Elle est un habitant formidable de la mer du Nord, et se nourrit de soies et d'autres petits poissons. Sa peau est de couleur blanche tachetée en noir. Sa corne est tordue en spirale et se dirige en avant; elle est proprement une véritable dent qui lui sort des os de la gueule et non pas une corne; elle imite le plus bel ivoire et on l'emploie ausfi comme tel au travail. On prétend, que ce poisson est par la nature doué de deux défenses pareilles, mais qu'on ne lui en trouve jamais qu'une seule, parceque la séconde est toujours rompue. Comme toutes les autres espèces de baleines, la Licorne de mer est vivipare et allaite Tes petits. Ces animaux sont d'excelîens nageurs et ils avancent avec une vitesfe étonnante; c'est par cette raison qu'ils sont Ci rarement attrapés par les pêcheurs qui vont à la pêche de ce grand animal Slans la Groenland, et qui le poursuiveut à causp de sa corne et de sa grailse.
No. 2. Le Gibbar. (Balaena Physalus. L.)
Cette espèce de Baleine n'a point de dents dans sa gueule énorme, mais seulement des barIîcs, cnuaroe stussi te Baleine de Grosnland, Elle a souvent aussi îa même Ioitguenr, maïs elle en diffère par la grosseur qui est beaucoup moins considérable. Elle habite également la mer du Nord, et n'arrive qu'après la Baleine de Groenland. Les pécheurs la poursuivent aussi. à. cause de sa graisse et de ses fanons, mais comme elle fait des mouvemens beaucoup plus rapides, il est plus dangereux de l'attaquer.
No. 3. Le poisson de Jupiter. (Balaena Boops. L.)
Ce monstre marin est de la longueur de 40 à 50 pieds et de la grosseur de 20 pieds, dans la circonférence de ses nageoires de poitrine. Sur sa tête il a deux évents, et le lung de la poitrine il a une peau remplie de plis, qu'il peut étendre et rétrécir. Il est noir sur le dos et blanc en ventre. Il habite la mer du Nord et celle du Sud, et se nourrit de sauraons, d'étoiles de mer etc. Il a une gueule énorme et avale un déluge d'eau en même tems avce sa proie. Malgré sa grandeur il est cependant très timide, et le Cachelot à petits yeux Je poursuit avec acharnement.
No. 4. La Baleine à bec. (Balaena rostrata. L.)
Cette espèce est la plus petite des Baleines, n'ayant que 25 à 30 pieds de long. Elle a le museau long et alsés pointu, point de dents, mais des barbes, et un ventre plissé. Son dos est noir, et Ton ventre blanc. Pendant l'été elle rode aux côtes de la Groenland, et à l'approche de l'hiver elle se retire plus au Sud. Sa nourriture confiste en saumons et d'autres petits poisfons. Sa graisse ne donne pas de, 'huile en grande abondance.
Ad00341 02 061aDie Savien, Cavien oder Afterhaasen machen ein eigenes Thiergeschlecht aus, welches dem südlichen Amerika zugehört. Sie stehen zwischen den Kaninchen und der Maus, graben sich in die Erde, nähren sich meist von Wurzeln und Früchten, tauchen unter das Wasser, und sind übrigens sanfte, unschädliche Thierchen. Es giebt deren mehrere Gattungen.~~No. 1. Der Paka. (Cavia Paca. L.)~~Der Paka lebt in Guiana und Brasilien, und gräbt sich, wie das Kaninchen, Höhlen in die Erde. Er ist 2 Fuss lang, braun und weissgelb gefleckt. Er geht seiner Nahrung nur des Nachts nach, und lebt gern von süssen Früchten und Wurzeln. Er sitzt, wie fast alle Savien, gern auf den Hinterbeinen, und taucht leicht unter das Wasser. Er wird sehr fett, und man speiset sein Fleisch als eine Delikatesse.~~No. 2. Der Akuschi. (Cavia Acuschi. L.)~~Der Akuschi lebt gleichfalls in Guiana, ist nur anderthalb Fuss lang, und sein Haar olivenfarb. Er lebt und nährt sich wie der Paka, jedoch geht er nicht ins Wasser. Sein Fleisch ist essbar.~~No. 3. Der Aguti. (Cavia Aguti. L.)~~Der Aguti lebt in Brasilien und den Antillen, ist so gross als der Akuschi, und von Farbe rothbraun. Er grunzt wie ein Ferkel, oder schnurrt wie eine Katze, läuft hüpfend, wie das Kaninchen, und lässt sich leicht zahm machen. Er frisst fast alles, was man ihm giebt, Brod, Körner, Früchte, Gemüse, Blätter, nur kein Fleisch. Sein Fleisch ist essbar und wohlschmeckend.~~No. 4. Das Meerschweinchen. (Cavia Cobaya. L.)~~Das Vaterland des Meerschweinchens ist Brasilien, von daher es nach Europa gekommen ist, wo es häufig in den Häusern zum Vergnügen gehalten wird, und sich leicht fortpflanzet. Es ist ohngefähr 1 Fuss lang, und von Farbe gelb, weiss und schwarz geschäckt. Es drückt sein Wohlbehagen durch Grunzen oder ein sanftes Murmeln, seinen Schmerz aber durch ein heftiges Schreien aus. Es liebt die Wärme, daher man es in Stuben halten muss, wo es gern an den Wänden wegläuft. Es nähret sich von allerlei Futter aus dem Pflanzenreiche, frisst, wie das Eichhörnchen, auf den Hinterfüssen sitzend, und säuft gern Milch. Männchen und Weibchen schlafen nicht mit einander, sondern Eins bewacht immer das Andere. Ihr Fleisch ist essbar, aber unschmackhaft.~~No. 5. Der Capybara. (Cavia Capybara. L.)~~Unter allen Savien ist der Capybara die grösste Gattung, denn er ist an dritthalb Fuss lang. Er lebt an den grossen Flüssen in Südamerika und nährt sich von Zuckerrohr, Kräutern, Früchten und Fischen, die er des Nachts fängt. Er kann sehr gut schwimmen und lange untertauchen. Er hat eine Stimme wie ein Esel, in der Gestalt eine Aehnlichkeit mit dem Schweine, und ein sanftes Naturel. Er sieht rothbraun aus, und hat borstenähnliche Haare, und frisst ebenfalls auf den Hinterfüssen sitzend. Sein Fleisch hat einen thranigten Geschmack, und ist nicht sehr geniessbar.~~
Ad00341 02 061a/freQuadrupèdes XXXVIII. Vol. II. No. 58.
LES CAVIAS.
Les Cavias sont tm genre d'animaux tout particulier dont toutes les différentes espèces sont originaires des climas chauds de l'Amérique méridionale. Ils sern bleut tenir le milieu entçe les lapins et les somis; ils s'ensoncent dans la terre et sont organisés de manière à plonger et rester plusieurs heures sous l'eau. Ils se notirrissent principalement de racines et de fruits, sont naturellement doux et privés et ne sont aucun mal.
No. 1. Le Paca. (Cavia Paca. L.)
Le Paca vit dans la Guyane et le Brésil et se creuse des terriers comme le lapin. Il a environ deux pieds de long, et son corps est couvert de poils tachetés de brun et de jaune-grisaire. Il se nourrit de fruits doux et de racines qu'il cherche pendant la nuit. Comme tous les Cavias il aime à s'asseoir sur ses pattes de derrière et plonge sous l'eau avec beaucoup de sacilité. Sa chair est entrelardée et tendre, et on lar mange comme une grande délicatesse.
No. 2. L'Agouchy. (Cavia Acuschi. L.)
L'Agouchy se trouve également dans la Guyane, et n'a qu'un pied et demi de long. Son poil est de couleur d'olive. Il mène le même genre de vie que le Paca et se nourrit de îa même manière; il ne plonge cependant pas dans l'eau. Sa chair est mangeable.
No. 3. L'Agouty. (Cavia Aguti L.)
L'Agouty vit au Brésil et dans les Antilles. Il est de la même grandeur que l'espèce précédente et couvert d'un poil rouffàtre; il grogne comme ïe cochon ou roue comme le chat. Il court en sautant, tout comme le lapin, et fe laisse aisément apprivoiser. Il mange presque tout ce qu'on lui donne, du pain, des grains, des fruits, des légumes, des feuilles, mais point de viande. Sa chair est mangeable et d'un excellent goût.
No. 4. Le Cobaya. (Cavia Cobaya. L.)
Le Cobaya est originaire du Brésil, mais on l'a ausïl tronsporté en Europe, où on l'entretient fréquemment dans les maisons, plutôt par curiosité que par l'utilité qu'on en peut retirer. Ils produisent aisément et leur multiplication est prodigieusement prompte. On les appelle en srance Porcelets des Indes ou lapins chinois. Ils ont environ un pied de long; leur couleur est jaune, tachetée en blanc et en noir. lis marquent leur plaisir par une espèce de gazouillement, et la douleur par des cris aigus. Comme ils sont très frilleux, il faut les tenir dans des chambres où ils aiment à suîvre les murs enmarchant. Us se nourrissent de dissérens alimens du règne végétal, mangent à laide de leurs pattes de devant comme l'écureuil, et aiment beaucoup le lait. Us sont tellement craintiss que le mâle et la femelle lie dorment jamais en même tems, mais l'un et l'autre sont alternativement de garde. Leur chair est mangeable, mais pas bien excellente.
No. 5. Le Capybara ou Cabiai. (Cavia Capybara. L.)
De toutes les espèces de Cavias le Capybara est la plus grande, car il eCt long de deux pieds et demi. Il vit aux bords des grandes rivières de l'Amérique méridionale, et se nourrit dé la canne à sucre, d'herbes, de fruit et de possions, qu'il prend la nuit en plongeant dans l'eau; il nage très bien, et peut rester assés longteins sous l'eau. Son cri reflembîe au braiement de l âne et sa forme à celle du cochon; il est d'un naturel assés doux. Son corps est couvert d'un poil roux, qui est aussi rude que la foie du cochon. Il mange également étant asfis sur les pattes de derrière. Sa chair a une mauvais goût de poisson et n'est guères mangeable.
Ad00341 02 062aDie Lerche ist, nach der Nachtigal, einer unserer angenehmsten Singvögel, und wird nicht minder wegen ihres leckerhaften Fleisches hochgeschätzt. Sie hat unter allen Vögeln die besondere Eigenschaft, dass sie fliegend und in der Luft schwebend singt. Die Lerchen gehören unter die Zugvögel, weil sie im Herbste aus Teutschland in wärmere Länder ziehen; und auf eben diesen Zügen werden sie im October in der Abenddämmerung in aufgestellten Garnen in grosser Menge gefangen und gespeiset. Sie nähren sich von kleinem Gewürme, junger Saat und Pflanzen-Saamen. Es giebt 33 Gattungen Lerchen. Die bekanntesten darunter sind folgende.~~No. 1. Die Feldlerche. (Alauda arvensis. L.)~~Sie bewohnt fast alle Welttheile, und hält sich in offnen Saat- und Getraidefeldern auf, wo sie jährlich dreimal brütet. Ihr Fleisch wird als eine Leckerspeise geschätzt. Männchen und Weibchen singen beide gleich gut, und in der Luft schwebend. Sie ist ohngefähr 7 Zoll lang, und rostbraun von Farbe.~~No. 2. Die Kalanderlerche. (Alauda Calandra. L.)~~Die Kalanderlerche ist etwas grösser als die Feldlerche. Sie lebt vorzüglich im südlichen Frankreich, in Sardinien und Italien, singt ausserordentlich schön, und lernt sehr leicht den Gesang anderer Vögel, und was man ihr sonst vorspielt, nachsingen. Sie ist von Farbe wie die gemeine Lerche.~~No. 3. Die Wiesenlerche. (Alauda pratensis. L.)~~Die Wiesenlerche ist kleiner, als die Feldlerche, ist nur 5 1/2 Zoll lang, und ihr Körper grünlichbraun. Sie lebt in Europa, hält sich meist auf Wiesen auf, und singt im Grase sitzend. Ihr Gesang ist aber nicht so angenehm, als der von der Feldlerche.~~No. 4. Die Baumlerche. (Alauda arborea. L.)~~Die Baumlerche, welche auch Waldlerche oder Heidelerche heisst, ist eben so gross als die Wiesenlerche, röthlichbraun von Farbe, und der Kopf wie mit einem weissen Schleyer umzogen. Sie bewohnt Europa und Sibirien, fliegt Truppweise, und setzt sich auf Bäume, von deren Gipfel sie gerade in die Luft steigt, und sich singend wieder auf denselben niederlässt. Ihr Gesang ist sehr angenehm, besonders in heitern Frühlings- und Sommernächten. Sie nistet auf der Erde wie die Feldlerche.~~No. 5. Die Sumpflerche. (Alauda Mosellana. L.)~~Ihre Länge ist 8 Zoll, und sie hat in ihrem Ansehen viel Aehnlichkeit mit der Drossel. Sie hat einen braunen Rücken, röthliche Brust, weissen Schwanz und graue Schwingfedern. Sie lebt in den Niederlanden, und sonderlich an den Ufern der Mosel, in sumpfigten Gegenden.~~No. 6. Die Piplerche. (Alauda trivialis. L.)~~Diese Lerche ist nur 5 Zoll lang, braun von Farbe auf dem Rücken, und weisslich an Brust und Bauche. Sie wohnt in Europa auf Heiden, und singt auf Bäumen und Hecken sitzend. Ihr Gesang ist zischend und pipend; davon sie auch den Namen hat.~~No. 7. Die Haubenlerche. (Alauda cristata. L.)~~Sie lebt in Teutschland an Strassen und Wassern, nistet unter dürrem Gesträuche, und singt sehr schön. Sie ist 7 Zoll lang, Rücken und Schwanz braun, der Bauch weiss und hat auf dem Kopfe einen Federbusch.~~No. 8. Die schwarze Steppen-Lerche. (Alauda Tatarica. L.)~~Sie hat die Grösse eines Staars, ist schwarz von Farbe, mit braungesäumten Federn am Nacken, bewohnt einsam die Wüsten und Steppen der Tartarei und singt wenig. Im Winter zieht sie schaarenweise in wärmere Gegenden.~~
Ad00341 02 062a/freOiseaux XIX. Vol. II. No. 59.
DIFFÉRENTES ESPÈCES D'ALOUETTES.
L'Alouette est un oiseaux de chant, et après le rossignol elle fait le plus bel ornement des airs; mais on ne l'éstime pas moins à came de sa chair délicate. De tous les oiseaux elle a seule le talent de chanter en s'éîevant dans l'air et en volant. Elles sont des oiseaux de paiïage, et quittent l'Allemagne dans l'Automne pour le retirer dans des pays moins sroids, et c'est sur ce passage qu'au mois d'octobre on en fait la chasse et en prend des quantités au silet, pour les manger. Elles se nourrissent de vermines et de toutes sortes de grains de semence. Il en existe trente trois espèces différentes, les plus connues en sont les suivantes.
No. 1. L'Alouette vulgaire. (Alauda arvensis. L.)
Elle vit presque dans toutes les parties du monde et se trouve dans des champs ouverts et ensemencés de blé, où elle fait trois pontes par an. Sa chair passe pour une grande délicatesse. Les mâles et les femelles éVayent également les champagnes par leurs chants agréables, pendant lesquels elles planent toujours dans l'air. Elle a à peu près sept pouces de longueur, et la couleur de son plumage est d'un roux brunâtre.
No. 2. La Calandre. (Alauda Calandra. L.)
Cette espèce est un peu plus groffe que l'alouette vulgaire, et se trouve surtout dans la France méridionale, là Sardaigne et l'Italie. Elle se distingue par la beauté de son chant, et apprend aussi. très aisement à imiter le chant d'autres oiseaux ainsi que toute espèce d'air qui lui est louveut répété. Sa couleur est celle de l'alouette vulgaire.
No. 3. L'Alouette de pré ou la Farlouse. (Alauda pratensis. L.)
La Farlouse est plus petite que l'alouette vulgaire, n'ayant que 5 1/2 pouces de longueur; la couleur de son pennage est d'un brun verdâtre. Elle vit dans toute l'Europe, se trouvé presque toujours sur des prairies, et fait entendre sou ehant perchée sur l'herbe; mais il est moins agréable que le chant de l'alouette vulgaire.
No. 4. Le Cujelier. (Alauda arborea. L.)
Le Cujelier, qui s'apeîle aussi alouette des bois, est de la groiseur de l'espèce précédente; sa couleur est d'un roux branàtre, et la tète est'couverte de plumes blanches comme d'un voile. Il habite l'Europe et la Sibérie, vole en troupeaux et se perche sur des arbres, du faite desquels il s'élève tout droit dans l'air en chantant, et se remet en suite sur le même endroit. Son chant est fort agréable, surtout dans les belles nuits du printemps et de l'automne. Il fait son nid sur la terre, comme l'alouette vulgaire.
No. 5. L'Alouette de marais. (Alauda Mosellana. L.)
Sa longueur est de huit pouces, et elle ressembîe beaucoup pour sa forme à la grive. Le plumage de son dos est brunâtre, celui de la poitrine rougeâtr'e, sa queue est blanchâtre et ses pennes sont grises. Elle vit dans les pays bas, et surtout aux bords de la Moselle, dans des contrées marécageuses.
No. 6. L'Alouette Pipi. (Alauda trivialis. L.)
Elle n'est longue que de cinq pouces, de cour leur brune sur le dos et blanchâtre à la poitrine et au ventre. Elle vit dans l'Europe sur dés landes, et chante perchée sur des arbres et des brossailles. Son chant est pipant, d'où elle a aussi reçu son nom.
No. 7. Le Cochevis. (Alauda cristata. L.)
Cette espèce habite en Allemagne à coté de grands chemins et le long des lacs et rivières; elle fait son nid sous des broisailles seches, et son chant est fort agréable. Elle est longue de y pouces, son dos et sa queue sont brunes, le ventre est blanc, et sur la tête elle porte une huppe.
No. 8. L'Alouette noire. (Alauda Tatarica. L.)
Elle est de la groiseur d'un sansonnet; la couleur de son plumage est noire, et sur le dos ses plumes sont bordées en brun. Elle habite les deserts de la Tartarie, et ne chante que rarement. A l'approche de l'hiver elle passe en troupeaux dans des contrées plus tempérées.
Ad00341 02 063aDer Floh und die Laus, die zwei peinigenden Insecten für Menschen und Thiere, gehören eigentlich zu den Blutsaugern, und verdienen, da man sie wegen ihrer Kleinheit mit blossen Augen nicht recht betrachten kann, dass wir sie vergrössert darstellen, und so genauer kennen lernen.~~No. 1. Der Floh. (Pulex irritans. L.)~~Der Floh, von welchem fig. a. das Männchen und fig. b. das Weibchen in ihrer natürlichen Grösse zeigt, erscheint in fig. 1., wie man ihn durch ein Microscop erblickt. Er sieht braun aus, und sein Körper ist mit lauter in einander geschobenen Schilden bedeckt; hat sechs Füsse, davon die hintersten ihm zum Springen dienen, borstige Fühlhörner, und einen scharfen Saugstachel am Kopfe, womit er sticht und Blut saugt. Der Floh ist unter allen ungeflügelten Insecten das einzige, das sich verwandelt. Das Weibchen legt nämlich seine Eier, die unendlich klein sind, wie fig. c. zeigt, in abgelegte Hemden, schmutzige Kleider, Bettdecken, auf das Lager der Hunde, in die Ritzen der Fussboden, ungehobelte Bretter, Sägespäne oder faules Holz, aus welchen im Sommer nach 6, im Winter aber nach 12 Tagen weisse kleine Maden, (die fig. d. in natürlicher Grösse, und fig. e. vergrössert zeigt) hervorkommen, welche nach 11 Tagen ihre volle Grösse erreichen, sich im Staube ein eiförmiges Gespinste machen, und sich in eine Puppe verwandeln, die fig. f. vergrössert zeigt, aus welcher nach einigen Tagen der vollkommene Floh ausschlüpft. Ausser dem Menschen findet sich der Floh auch bei Hunden, Füchsen, Katzen, Hasen, Eichhörnchen und Igeln, doch nur in gemässigten Climaten, und nicht im kalten Norden. Der Floh kann 200mal weiter springen, als er selbst lang ist, und eine Last ziehen, die 80mal seine eigene Schwere übertrift. Er kann 6 Jahr alt werden.~~In Südamerika giebt es den sogenannten Sandfloh, (Pulex penetrans) der dem gemeinen Floh gleicht, im Staube lebt, und seine Eier den Menschen unter die Nägel der Fußzehen legt, wodurch heftige Schmerzen, Entzündung und oft der Brand entstehen.~~No. 2. Die Laus. (Pediculus humanus L.)~~Die Laus, (Menschenlaus) deren natürliche Grösse fig. g., die Vergrösserung aber fig. 2. zeigt, lebt bloss auf dem Menschen, und auf keinem andern Thiere. Sie ist weiss bei den Europäern, (bey den Mohren schwarz) und so durchsichtig, dass ihre innern Theile durchscheinen. Sie ist borstig, und hat 6 Füsse, mit Haken-Scheeren, um sich an den Haaren festhalten zu können. Das Weibchen, deren man immer 100 gegen 1 Männchen rechnen kann, legt in 6 Tagen 50 Eier oder Nisse, welche sie an die Haare anleimet, und ihre Fortpflanzung geht so schnell fort, dass innerhalb 8 Wochen aus zwei Müttern 10,000 Läuse entstehen können. Fig. b. zeigt ein befruchtetes, und fig. i. ein ausgeleertes dergleichen Ei, vergrössert. Sonderbar ist es, dass die Kopflaus und die Leiblaus zwei ganz verschiedene Gattungen Insecten sind, und jene nicht am Leibe, diese aber nicht auf dem Kopfe leben kann. Von ihren innern Theilen ist ihr grosser mit Blute gefüllter Magen besonders sichtbar.~~
Ad00341 02 063a/freInsect. VII. Vol. II. No. 60.
LA PUCE ET LE POU.
La Puce et le Pou sont les deux Insectes dont les hommes et les bestiaux sont le pins tourmentés; ils appartiennet tous les deux dans le genre des sace-sangs. Comme ils sont trop petits pour qu'on puisse assés les distinguer à yeux nuds, il vaut bien la peine de les représenter ici grollis à la loupe.
No. 1. La Puce. (Pulex irritans. L.)
La Puce dont fig. a. fait voir le mâle et sig. h. la femelle dans leur grandeur naturelle, est représentée dans la sig. i. grossie à la loupe. Elle est de couleur brune, et tout son corpest couvert d'écaillés dures et enfoncées les unes dans les autres. Elle a six pieds dont les deux de derrière lui serrent pour sauter, des antennes velues, et sa tête est armée d'une trompe aiguë, qui est très propre à piquer et sucer le sang, dont elle se nourrit. La puce est la seule Insecte non ailée qui subit des raétamorphoses. La femelle pond les oeufs, qui sont d'une extrême petitesse comme nous voyons en sig. c., dans des endroits propres à fournir une nourriture convenable aux petits, qui en proviennent, par exemple dans des chemises sales, des habits mal-propres, des couvertures délit, des couches de chiens, les fentes de planchers, sur des planches non rabotées, dans la sciure de bois ou dans du bois pourri. Dans l'été il sort de ces oeufs après fix jours, mais dans l'hiver seulement après douze jours, de petits vers blancs, qui sont representés en grandeur naturelle en sig. d., et grossis en fig. e. Les vers acquièrent une grosseur distincte dans l'espace d'onze jours, et alors ils se préparent moyennant de la poussière une petite coque, dans laquelle ils se renferment et se changent en larves, qu'on voit grossis en sig. f. Au bout de quelques jours il sort une puce bien formée qui laisse ses dépouilles dans la coque. On sait que cette Insecte s'engraiste aux dépens de l'espèce humaine, mais outre cela elle s'attache aussi aux chiens, aux chats, aux renards, aux lièvres, aux écureuils et aux kerissons; elle est plus fréquente dans les chinas tempérés que dans les pays du Nord. La pouce est capable de sauter deux cent fois la longueur de son corps, et de traîner des fardeaux qui pesent go fois plus qu'elle-même. Elle peut parvenir jusqu'à l'âge de six ans. Dans l'Amérique méridionale il se trouve encore une autre espèce de puce nommée puce de sable (pulex penetrans) qui ressemble parfaitement à la puce ordinaire; elle vit dans la poussière et pond ses oeufs sous les ongles des pieds de l'homme, ce qui eau se des douleurs violentes, des inslammations et très souvent la gangrène.
No. 2. Le Pou. (Pediculus humanus L.)
Le Pou (pou de l'homme)qu'on voit dans là grandeur ordinaire en fig. g. et grossi en fig. 2. ne s'engendre que sur le corps de l'homme, et jamais sur celui d'un autre animal. Il est blanc chez les Européens, noir chez les Nègres et tellement transparent, qu'on y peut aisément appercevoir les monvemens intérieurs. Il est couvert d'une peau velue; ses six pieds sont garnis ia griffes au moyen desquelles il s'attache aux cheveux. La femelle, dont on peut toujours compter une centaine sur un seul mâle, pond dans l'espace de six jours plus de 50 oeufs ou lentes, qu'elle colle sur les cheveux. Il multiplie fi prodigieusement que deux mères peuvent dans l'espace de deux mois engendrer plus de 10. 000 poux; fig. h. nous montre un pareil oeuf on une lente pleine, et fig. i. une autre d'où l'animal est sorti; toutes les deux sont grossis à là loupe. Il est singulier que le pou qui vit sur la tète et celui qui vit dans les habits, sont deux espèces d'Insectes toutes différentes, et que îa première ne puisse pas vivre sur le corps de l'homme, ni la séconde sur la tête. Des parties intérieures on peut surtout remarquer sort distinctement à travers du corps, Ion eliomac grand et rempli de sang.
Ad00341 02 064aNo. 1. Der Braunfisch, oder das Meerschwein. (Delphinus Phocaena. L.)~~Der Braunfisch oder das Meerschwein, lebt in allen Europäischen Meeren, und ist der kleinste unter den Wallfisch-Arten, denn er ist nur 8 bis 10 Fuss lang, und sieht blaulichschwarz aus. Er schwimmt ausserordentlich schnell, und schwärmt immer in ganzen Schaaren um die Schiffe her, um aufzufangen, was hinaus geworfen wird. Wenn die Braunfische sehr häufig bei den Schiffen erscheinen, so sieht man es als ein Zeichen eines kommenden Sturms an. Er giebt vielen Speck und Thran, sein Fleisch wird aber auch gegessen.~~No. 2. Der Delphin. (Delphinus Delphis. L.)~~Dies ist der eigentliche Delphin, der auch schon bei den Alten bekannt und berühmt war. Er heisst auch der Tummler oder Springer, weil er häufig aus dem Wasser in die Höhe springt; daher auch die Alten von ihm fabulirten, dass er die Musik sehr liebe, und darnach springe und tanze. Er lebt wie der Braunfisch fast in allen Europäischen Meeren, wird bis 15 Fuss lang, sieht auf dem Rücken schwarzbraun und am Bauche weiss aus. Er hat einen etwas breiten und spitzigen Schnabel, und auf dem Kopfe ein Spritzloch. Seine, so wie des Braunfisches Nahrung, besteht aus einer Menge kleiner Fische.~~No. 3. Der Butzkopf, oder Nord-Kaper. (Delphinus Orca. L.)~~Der Butzkopf oder Nordkaper ist 20 bis 25 Fuss lang, und lebt besonders im nördlichen Weltmeere, wo er gewöhnlich am Nordkap, oder der äussersten Spitze von Norwegen, von den Grönlandfahrern gefangen wird, und davon seinen Namen hat. Auf seinem Rücken hat er eine 5 Fuss lange harte und spitzige Flosse, womit er andere Fische tödtet, und sie dann frisst. Auf dem Rücken sieht er schwärzlichgrau, und am Bauche weiss aus. Er ist ein grosser Räuber der Heringe, die er mit seinem Schwanze zusammentreibt, und dann Tonnenweise verschlingt. Sein Speck giebt vielen und guten Thran, und er ist daher eine gute Beute für die Grönlandfahrer.^~~
Ad00341 02 064a/frePoissons. XXIII. Vol. II. No. 61.
ESPÈCES DE BALEINES.
No. 1. Le Marsouin ou le Cochon de mer. (Delphinus Phocaena. L.)
Le Marsouin ou le Cochon de mer est l'espèce de Baleines la plus petite, car il n'a que 8 ou 10 pieds de longueur. Sa couleur est d'un noirbleuâtre, et on le voit dans toutes les mers de l'Europe. II nage avec une extrême vitesse, et rode toujours en troupes autour des vaisseaux pour attraper ce que Von en jette. Lorsqu'on les voit s'approcher des vailTeaux en quantité, on en tire l'augure d'une tempête. On en retire beaucoup de lard et d'huile, et sa chair est assés mangeable.
No. 2. Le Dauphin. (Delphinus Delphis. L.)
Cette espèce de Baleines est le Dauphin proprement dit, connu déjà et célèbre chez les Anciens. Il porte aussi le nom de Sauteur, parce qu'il sait des sants sréquens dans l'air; c'est ce qui a occasionné la fable des Anciens, que cet animal marin airnoit la musique et qu'il dansàt au Ton des instruments. On le trouve, tout comme le cochon de mer, dans presque toutes les mers de l'Europe; sa longueur est de 15 pieds, son dos est d'un noir-brunâtre et le ventre blanc. Son museau est pointu et sur la tète il a un évent, ou une ouverture par ou il respire et rejette l'eau. Sa nourriture consiste comme celle du Cochon de mer dans une quantité de petits poissons.
No. 3. Le Nord-Caper. (Delphinus Orca. L.)
Le Nord-Caper est de la longueur de 20 ou 25 pieds, et se trouve principalement dans la mer glaciale; les pêcheurs Groenlàndois le prennent ordinairement aux environs du Cap du Nord ou de la pointe la plus septentrionale de la Norvège, ce qui lui a fait donner son nom. Son dos est garni d'une nageoire dure, pointue et longue de 5 pieds; il s'en sert pour tuer d'autres poissons, dont il fait sa nourriture. La couleur de son dos est d'un gris-noirâtre, et celle du ventre est blanche. II est l'ennemi le plus formidable des Harengs, auxquels il sait la chatte, le poulie avec sa queue sur les côtes et les avale ensu. ite par tonneaux. Comme cette espèce de Baleines donne une grande quantité d'huile d'une très bonne qualité, elle est un excellent butin pour les pêcheurs Groenlàndois.
Ad00341 02 065aNo. 1. Färber-Scharte. (Serratula tinctoria. L.)~~Die Färber-Scharte (Färber-Distel) ist ein gelb färbendes Kraut, das häufig in Teutschland auf den Wiesen wächst, und im Julius und August röthlich blüht. Man färbt damit Wollen-, Leinen- und Seidenzeuche dauerhaft gelb, und mit Indigo versetzt, giebt sie eine schöne grüne Farbe. Man baut sie auch als ein Farbenkraut ordentlich auf dem Felde.~~No. 2. Saflor. (Carthamus tinctorius. L.)~~Der Saflor ist eine einjährige Pflanze, welche eigentlich aus Aegypten herstammt, aber auch in Teutschland häufig angebauet wird. Ihre safranfarbigen Blumen, welche wie eine Bürste auf dem Kelche stehen, sind es eigentlich, welche eine sehr schöne hochgelbe Farbe, sonderlich auf Seide geben. Man braucht sie auch häufig, um sie unter den ächten Safran zu mischen, und ihn damit zu verfälschen. Die Farbe, welche der Saflor giebt, ist zwar schön und lebhaft, aber nicht ächt und dauerhaft.~~No. 3. Färber-Ginster. (Genista tinctoria. L.)~~Der Färber-Ginster (Farbenpfrieme) wächst wild in Teutschland auf Heiden und um die Wiesen, blühet gelb, und ist ein ausdauerndes Staudengewächs. In der Färberei wird dieses Kraut sowohl frisch als getrocknet gebraucht, und giebt eine schöne und dauerhafte gelbe Farbe, mit allen ihren Schattirungen. Auch wird für die Maler das sogenannte Schüttgelb davon bereitet.~~
Ad00341 02 065a/frePlantes XLI. Vol. II. No. 62.
PLANTES DE TEINTURE.
No. 1. La Sarette. (Serratula tinctoria. L.)
Lia feuille de cette plante fournit une teinture iaUne assés durable, dont on se sert avec le même avantage pour des étoffes de laine, de soie et de sil; lorsqu'on la mêle avec de l'Indigo, il en resaite une couleur verte très agréable. On trouve cette plante fréquemment en Allemagne, où elle croit dans les près; on la-cultive cependant aussi dans les champs comme une plante sort utile en teinture. Dans les mois de Iuillet et d'Août elle porte des fleurs rougeâtres.
No. 2. Le Cartame ou le Safran batard. (Carthamus tinctorius. L.)
Le Cartame est une plants annuelle, originaire de l'Egypte; on la cultive fréquemment en Allemagne. Ses fleurs, qui. sortent du calice en forme de brosse, sont d'un beau rouge de Safran foncé, et l'on en sait usage en teinture pour donner aux étoffes de soie la belle couleur deponceau, qui est vive et brillante mais peu durable. On mélo aussi Couvent la fleur du Cartame avec le véritable Safran pour le falsisier.
No. 3. Le Genestrole, ou le Genêt des Teinturiers. (Genista tinctoria. L.)
Cette plante croit en Allemagne naturellement et sans culture dans les landes et aux bords des prairies; elle est un arbrisseau toujours vert, et porte des fleurs jaunes. Cette plante, tant secliée que-dans son état de verdure, donne aux teinturiers toutes les nuances d'une belle couleur jaune qui est très durable. On tire aussi de ses fleurs une belle laque jaune, qui est sort recherchée des peintres. '
Ad00341 02 066aNo. 1. Die kleine ungeschwänzte Sibirische Spitzmaus. (Sorex minutus. L.)~~Diese kleine Spitzmaus ist, nebst der geschwänzten, das kleinste unter allen Säugthieren, denn sie ist kaum 2 Zoll lang, und wägt nur 38 Gran. Sie wohnt in Sibirien unter Baumwurzeln, sieht röthlich grau aus, und nährt sich von Sämerei.~~No. 2. Der Desman, oder die Bisamratte. (Sorex moschatus. L.)~~Die Bisamratte (der Desman, Wüchuchol oder die Zibeth Spitzmaus) wohnt an den Ufern der Wolga und des Dons, wo sie sich an den hohen Ufern Höhlen gräbt, deren Eingang unter dem Wasser ist. Sie ist 12 bis 14 Zoll lang, hat einen nackten zweischneidigen Schwanz, sieht oberhalb grau und am Bauche weisslich aus; hat einen langen spitzigen Rüssel, rothe Lefzen, und sehr kleine Augen. Am Schwanze hat sie 8 Balgdrüsen, welche einen öligten Bisam enthalten, davon sie den Namen hat. Sie nährt sich von Wassergewürmen, und vertheidigt sich sehr kühn gegen Alles.~~No. 3. Die Wasser-Spitzmaus. (Sorex fodiens. L.)~~Sie lebt in Teutschland, England, Frankreich, an kleinen Bächen, ist 3 Zoll lang, sieht schwarzbraun auf dem Rücken, und weiss am Bauche aus. Sie kann sehr gut schwimmen, und nährt sich von Regenwürmern, Wasserinsecten und Fischlaiche.~~No. 4. Die gemeine Spitzmaus. (Sorex araneus. L.)~~Die gemeine Spitzmaus lebt in Europa und Nordasien in alten Mauern, Ställen und Mistgruben, an feuchten Orten, frisst Insecten und Körner, ist dritthalb Zoll lang, und sieht schwarzgrau aus. Sie hat eine pfeifende Stimme, und einen widrigen Bisamgeruch; daher auch die Katzen sie zwar fangen, aber nicht fressen. Dass die Spitzmäuse giftig seyen, und Pferden in den Leib kriechen, ist ein blosses Mährchen.~~No. 5. Der Ondathra. (Mus zibethicus. L.)~~Der Ondathra (die Zibethratze, Bieberratze) ist ein Bewohner von Nordamerika, wo er an Seen und Flüssen wohnt, und daran, den Biebern gleich, seine Baue ausführt, welche jedoch nicht so regelmässig und künstlich als die des Biebers sind. Er ist 12 bis 14 Zoll lang, schwarzbraun von Farbe, und stark von Haaren. Er nährt sich von Kräutern, Früchten und Wurzeln der Wasserpflanzen, kann vortrefflich schwimmen und untertauchen; und giebt im Sommer einen starken Bisamgeruch von sich. Sein Pelz und seine Haare sind, wie die vom Bieber, sehr gesucht, und machen einen guten Handels-Artikel.~~
Ad00341 02 066a/freQuadrupèdes XXXIX. Vol. II. No. 63.
DIFFÉRENTES ÈSPECES DE SOURIS.
No. 1. La petite Musaraigne sans queue. (Sorex minutus. L.)
Cette espèce de Musaraigne ayant à peine deux pouces de longueur et ne pésant que 38 grains, est le pins petit de tous les animaux à rua in ru elles. Elles sont très communes en Sibérie, où on les trouve dans des trous d'arbres. Leur couleur est d'un gris-roussàtre et leur nourriture consiste dans des semences.
No. 2. Le Desman ou le Rat musqué de Moscovie. (Sorex moschatus. L.)
Le Desam ou le Rai musqué de Moscovie, qui porte aussi. le nom de Musaraigne Civette, habite les bonis du Volga et du Don, où il consirait aux endroits élevés des loges, comme le Castor, dont l'embouchure se trouve. au delïbus de la sursace de l'eau. Il devient long de 12 à 14 pouces; sa queue est plate et dépourvue de poils, son dos est gris et le ventre blanchâtre; il a le museau prolongé et terminé en pointe obtufe; les lèvres sont rouges et ses yeux très petits. Il a 8 follicules auprès de la queue qui contiennent un musc ou un parfum sous la forme d'une humeur huileufe, dont l'animal a reçu son nom. Sa nourriture consifte dans des insectes aquatiques, et l'animal est assez courageux pour le défendre contre tout ce qu'il'attaque.
No. 3. Le Musaraigne d'eau. (Sorex fodiens. L.)
C'est un petit animal amphibie de la longueur de 3 pouces, qui fe trouve en Allemagne, en France et en Angleterre le long des petits runTeaux. La partie fupérieure de son corps est de couleur noirâtre, et la partie insérieure est blanche. Il sait parsaitement bien nager, et se nourrit de vers de terre d'insectes aquatiques et de frai de poisson.
No. 4. La Musaraigne. (Sorex araneus. L.)
La Musaraigne commune se trouve dans l'Europe et dans l'Asie septentrionale, où elle vit dans des mafures, des étables, des folles à furnieret dans d'autres endroits humides. Sa longueur est de trois pouces et sa couleur d'un noir grisâtre. Elle mange du grain et des infectes; le son de sa voix est aigu, et elle a une odeur de musc très sorte et desagréable, qui répugne aux chats; ils chaflent et tuent la mufaraigne, mais ils ne la mangent pass comme la souris. C'est vraisemblabîement cette répugnance des chats qui a sondé le préjugé que cet animal est vénéneux, et qu'il se sourre dans le ventre des chevaux.
No. 5. L'Ondatra ou le Rat musqué du Canada. (Mus zibethicus. L.)
L'Ondatra est naturel dans l'Amérique septentrionale et surtout au Canada; il vit aux bords des lacs et des rivières, et bâtit des loges comme le Castor, mais qui cependant n'ont pas la même régularité que celles de ce dernier animal. Sa longueur est de 12 à 14 pouces, sa couleur d'un brun-noirâtre et sa peau bien couverte de poils. Il sait parsaitement bien nager et plonger, et se nourrit de fruits, de toutes sortes d'herbes et de racines de plantes aquatiques; dans l'été il répand nue odeur de musc très forte. Sa peau étant garnie d'un duvet très fin et délicat, elle donne comme celle du Castor une excellente fourrure, qui est fort recherchée, et fait un article considérable du Commerce.
Ad00341 02 067aDiese artigen Thierchen gehören zu den angenehmsten Singvögeln, und zwar zum Geschlechte der Grasmücken. Sie bewohnen fast ganz Europa, sind aber nur im Sommer bei uns, und ziehen im Herbste bei eintretender Kälte in wärmere Gegenden. Sie nähren sich alle von Insecten, Gewürmen, Beeren und Weintrauben. Sie sind leicht zahm zu machen, und werden in Zimmern oder Käfigen, als sehr angenehme Singvogel gehalten.~~No. 1. Das gemeine Rothkehlchen. (Motacilla rubecula. L.)~~Es ist fast 6 Zoll lang, bewohnt ganz Europa im Winter in wärmern Gegenden. Viele bleiben auch im Winter bei uns. Sie werden sehr zahm, und häufig in den Häusern gehalten.~~Das Amerikanisehe Rothkehlchen. (Motacilla rub. Carolinens. L.) No. 2. Das Männchen. No. 3. Das Weibchen.~~Dies ausserordentlich schöne Rothkelchen, welches Kopf, Rücken und Schwanz ganz blau hat, bewohnt vorzüglich Carolina, und kommt übrigens mit dem unsrigen in Allem überein.~~No. 4. Das gemeine Blaukehlchen. (Motacilla Suecica. L.)~~Hat Grösse und Gestalt des Rothkehlchens, bewohnt vorzüglich Schweden und Sibirien, und hält sich gerne am Wasser und an feuchten Orten auf. Es singt im April vor Aufgang der Sonne sehr angenehm.~~Das Amerikanisehe Blaukehlchen. No. 5. Das Männchen. No. 6. Das Weibchen.~~Dies Blaukehlchen bewohnt Nordamerika, ist sehr schön gezeichnet, und ein höchst angenehmer Singvogel.~~No. 7. Das Gelbkehlchen. (Motacilla pensilis. L.)~~Das Gelbkehlchen oder die gelbhalsige Grasmücke ist gleichfalls ausländisch, bewohnt die Insel St. Domingo, und singt sehr angenehm. Dieser Vogel brütet jährlich 2- bis 3mal, und macht ein sehr künstliches Nest aus trocknen Grashalmen und dünnen Wurzeln dicht zusammen geflochten, welches er an die Spitze eines über dem Wasser schwebenden Zweiges aufhängt, so dass es der Wind hin und her bewegen kann. Die Oeffnung des Nestes ist ganz unten, und der Vogel kommt, indem er unten hinein kriecht, und in die Höhe steigt, hinein. Der innere runde Theil, wo die Eier oder Jungen liegen, ist durch eine Scheidewand von diesem Gange, der sehr enge ist, getrennt, und der Vogel muss über diese Scheidewand hinweg, um zu seinen Jungen zu kommen, welche er auf diese Art vor Nachstellungen sichert.~~
Ad00341 02 067a/freOiseaux XX. Vol. II. No. 64.
GORGES-ROUGES, GORGES-BLEUES, ET GORGES-JAUNES.
Ces jolis petits animaux sont partie du genre clés fauvettes et peuvent être comptés parmi les oiseaux de chant les plus agréables. On les trouve presque dans toute l'Europe, mais chez nous ils ne paroiilent que l'été et se retirent dans des régions plus tempérées à l'approche de l'hiver. Ils se nourrilïent d'insectes, de vermines de baies et de grains de raisins. Ils s'apprivoisent aisément et deviennent familiers. A cause de leur ramage mélodieux on aime a les tenir dans les chambres ou dans des cages.
No. 1. La Gorge-rouge ordinaire. (Motacilla rubecula. L.)
Cet oiseau est de la longueur de fix pouces, il se trouve dans tonte l'Europe et se retire pour la plupart pendant l'hiver dans des pays plus tempérés; une grande partie cependant en' passe aussi l'hiver chez nous. Il devient très familier et on le tient fréquemment dans les maisons.
La Gorge-rouge de Caroline. (Motacilla rub. Carolinens. L.)
No. 2. Le mâle.
No. 3. La femelle.
Cette espèce de Gorges-rouges est d'une beauté extraordinaire, sa tele, son dos et sa queue sont t'ont à fait bleus; elle habite principalement la Caroline, et ressemble pour tout le relie à l'espèce qui se trouve dans l'Europe.
No. 4. La Gorge-bleue ordinaire. (Motacilla Suecica. L.)
Sa longueur et toute sa figure sont celles de la Gorge-rouge; elle habite principalement la Suède et la Sibérie, et se tient de préférence dans le voisinage d'eaux et dans des endroits humides. Il chante dans le mois d'avril et toujours avant le lever du soîeil; son ramage est très agréable.
La Gorge-bleue d'Amérique.
No. 5. Le mâle.
No. 6. Le femelle.
Cette espèce de Gorges-blues se trouve dans l' Amérique Septentrionale; elle est sort bien coloriée, et son ramage est très mélodieux.
No. 7. La petite Fauvette à gosier jaune. (Motacilla pensilis. L.)
Cet oiseau est également étranger, et se trouve surtout dans l'isle de St. Domingue; son chant est fort agréable. Il pond deux ou trois sois par an, et fait son nid avec de l'herbe sauchée et de menues racines, entrelacées avec beaucoup d'art; il l'attache en suite à la pointe d'une branche suspendue sur l'eau, de sorte que le vent peut l'agiter de tous les cotés. L'ouverture de ce nid est tout en bas, de sorte que l'oiseau en y entrant est obligé de monter en haut. Ce passage est très étroit et separé par une espèce de parois de la cavité intérieure, dans laquelle se trouvent les oeufs ou les petits; il faut que l'oiseau monte au delsus de ce parois, pour parvenir chez Tes petits, que, de cette manière, il sait mettre a l'abri de toute poursuite.
Ad00341 02 068aEs giebt fast in allen Welttheilen Eichhörnchen, und diese kleinen zierlichen und lebhaften Thierchen sind an Gestalt und Farbe sehr unterschieden. Es giebt sogar auch fliegende Eichhörnchen. Sie klettern alle sehr leicht auf den Bäumen, auf denen sie auch wohnen, und sehr weit von einem zum andern springen. Fast alle nähren sich von Nüssen und Kernen der Früchte, oder süssen Wurzeln, und von manchen ist das Fell ein schätzbares Pelzwerk. Wir wollen sie nach einander kennen lernen.~~No. 1. Das gemeine Eichhorn. (Sciurus vulgaris. L.)~~Das gemeine Eichhörnchen ist, ohne Schwanz, 8 Zoll lang, bewohnt ganz Europa, besonders Russland und Sibirien, wo sein, im Sommer rother unbrauchbarer Balg im Winter grau wird, und das sogenannte Grauwerk, ein gutes Pelzwerk, giebt. Von den Haarspitzen seiner Ohren, auch Schwänze, werden die Maler-Pinsel gemacht.~~No. 2. Das schwarze Eichhorn. (Sciurus niger. L.)~~Lebt in Amerika, in Virginien und Mexico, ist schwarz von Farbe, und hat einen weissen Ring über den Hals. Es nährt sich vorzüglich von Mais und süssen Wurzeln, und thut oft in den Maisfeldern grossen Schaden.~~No. 3. Das Labradorische Eichhorn. (Sciurus hudsonicus. L.)~~Es ist kleiner als das Europäische Eichhorn, hat runde Ohren, um die Augen weisse Ringe, und sieht graubraun, am Bauche aber weissgrau aus. Es lebt in Labrador und um der Hudsonsbai nur in Nadelwäldern.~~No. 4. Das Amerikanische Erd-Eichhorn. (Sciurus striatus. L.)~~Diese Art von Eichhörnchen hat viel Aehnlichkeit mit dem Hamster, indem es einen spitzigen Kopf, runde Ohren und Backentaschen hat, und nicht auf den Bäumen, auf die es klettert, sondern in der Erde wohnt. Es ist 5 1/2 Zoll lang, von Farbe rothbraun, und schön schwarz und gelb gestreift. Es bewohnt Amerika und das ganze nördliche Asien. Sein Pelzwerk wird sehr von den Chinesen gesucht.~~No. 5. Das Palmen-Eichhorn. (Sciurus Palmarum. L.)~~Dies Eichhörnchen bewohnt die heissen Länder von Afrika und Asien, wo es sich auf den Palmbäumen aufhält, daher es auch seinen Namen hat. Es ist 9 Zoll lang, lichtbraun von Farbe, hat auf dem Rücken drei weisse Streifen, und weisse Kehle und Bauch. Es nährt sich vorzüglich von Cocos-Nüssen, und lässt sich leicht zahm machen.~~No. 6. Das Liberey-Eichhorn. (Sciurus Getulus. L.)~~Das Liberey-Eichhorn lebt in der Barbarei, ist sehr schön braun und weiss gestreift, von der Grösse des Amerikanischen Erd-Eichhorns, mit dem es auch in Allem viel Aehnlichkeit hat.~~
Ad00341 02 068a/freQuadrupèdes XL. Vol. II. No. 65.
DIFFÉRENTES ESPECES D'ECUREUILS.
Il y a des écureuils dans presque toutes les parties du monde, et sélon les divers pays ces jolis petits animaux différent pour la couleur et la figure; il y a même des écureuils volans. Ils sont lestes, vifs et très éveillés, ils grimpent avec la dernière agilité sur les arbres, y sont leurs nids et sautent avec légèreté de l'un à l'autre. Lewr nourriture ordinaire sont des noix, des amandes, du gland et des racines douces; la peau de pîusieurs espèces d'écureuils donne une assés bonne fourrure. Nous allons donner ici la description de toutes ces différentes espèces.
No. 1. L'écureuil vulgaire. (Sciurus vulgaris L.)
L' écureuil vulgaire est de la longueur de huit pouces sans compter la queue; il habite toute l'Europe, mais surtout la Rulïie et la Sibérie, où l'a peau, étant rousse pendant l'été et point propre pour des fourrures, devient grisâtre dans l'hiver et donne alors une bonne fourrure connu sous le nom du petit gris. Le poil de sa queue et de les oreilles sert à faire des pinceaux.
No. 2. L'écureuil noir. (Sciurus niger. L.)
Cette espèce vît en Amérique dans la Virginie et le Mexique; sa couleur est noire et il a un cercle blanc autour du cou. Sa nourriture principale sont des racines douces et du maïs, et Il fait souvent de grands ravages dans les champs couverts de cette dernière plante.
No. 3. L'écureuil de Labrador. (Sciurus hudsonicus. L.)
Il est plus petit que celui de l'Europe, ses oreilles sont rondes et ses yeux entourés de cercles blancs. La partie fupérieure de son corps est d'un gris brunâtre, et la partie inférieure d'un blanc-grisatre. Il se trouve au Labtador et sur les côtes de la baye d'Hudson et ne vit que dans les forêts de pins.
No. 4. L'écureuil de terre d'Amérique. (Sciurus striatus. L.)
Ces écureuils ressemblent beaucoup au Hanauer par leur tète pointue, leurs oreilles rondes jet par des poches qu'ils ont des deux cotés de la mâchoire; ils ne sont pas non plus des nids sur des arbres, quoique ils aiment à y grimper, mais ils creusent des trous dans la terre. Ils n'ont que cinq pouces et demi de longueur; leur couleur est sauve, et joliment rayée en noir et jaune, lis habitent l'Amérique et toute l'Asie septentrionale; la fourrure qu'ils donnent est très estimée par les Chinois.
No. 5. L'écureuil Palmiste, ou Rat Palmiste. (Sciurus Palmarum. L.)
Cet animal qui habite les pays chauds de l'Afrique et de l'Asie ne vit que sur des Palmiers, et c'est ce qui lui a sait donner son nom. Sa longueur est de neus pouces, sa couleur est d'un, châtain-clair, son ventre et sa. gorge sont blancs, et sur le dos il a trois bandes blanches, qui s'étendent dans toute sa longueur. Il se nourrit principalement de noix de Coco, et s'apprivoife sort aisément.
No. 6. L'écureuil Barbaresque. (Sciurus Getulus. L.)
Cette espèce d'écureuil, qui vit dans la Barbarie, est delà grandeur de l'écureuil de terre d'Amérique, avec lequel il a beaucoup de reffemblance. Les poils de son corps sont d'un très beau brun, et sur le dos il a des bandes blanches.
Ad00341 02 069aNo. 1. und 2. Der Hopfen. (Humulus lupulus. L.)~~Der Hopfen ist für das ganze nördliche Europa, als ein wesentlicher Bestandtheil des Bieres, dem er Stärke, Gewürz und Dauer giebt, eine höchst wichtige Pflanze. Er wird daher auch häufig in England und Teutschland gebauet, und macht einen grossen Handels-Artikel von Europa aus. Der Hopfen ist eine dauernde und rankende Pflanze, welche an Stangen oder Bäumen, alle Jahre wohl 12 bis 18 Ellen hoch hinanläuft. Er hat, wie der Hanf, männliche (fig. 1.) und weibliche Pflanzen. (fig. 2.) Die männliche Pflanze, deren Blüthe fig. c. zeigt, trägt keinen Saamen; die weibliche hingegen trägt im Herbste braune, schuppigte, weiche Zapfen, unter deren Blätterchen ein sehr kleiner Saame (fig. a. und b.) mit einem balsamischen harzigten Mehle liegt, welches eigentlich das Gewürz des Bieres ist. Diese Zapfen werden, sobald sie im Herbste reif sind, gesammelt, abgepflückt, fest in Fässer oder Ballen znsammengepresst, damit ihr balsamischer Geist nicht verfliegt, und dann für die Brauereyen gebraucht. Im Handel ist der Englische, Böhmische, Braunschweigische und Fränkische Hopfen am berühmtesten.~~No. 3. Der Coriander. (Coriandrum sativum. L.)~~Der Coriander gehört unter die inländischen Gewürzpflanzen, welche in Italien wild wachsen, in Teutschland aber, sonderlich in Thüringen und Franken, häufig auf dem Felde gebauet werden. Er hat eine zarte Pflanze, welche röthlich blühet, und in kleinen Büscheln (fig. d.) braune runde Körner (fig. e.) trägt, welche inwendig hohl sind, und gedörrt einen starken gewürzhaften Geruch und Geschmack haben. Sie werden theils in der Medicin, theils zu Confituren, vorzüglich aber als Gewürz zu Speisen gebraucht.~~
Ad00341 02 069a/frePlantes XLII. Vol. II. No. 66.
PLANTES AROMATIQUES INDIGÉNES.
No. 1. et 2. Le Houblon. (Humulus lupulus. L.)
L'Houblon est une plante très préeieuse pour tonte l'Europe septentrionale; car il fait une partie esTentrelle de la biarre, qui en devient plus forte, plus aromatique et moins sujette à. s'aigrir. En Allemagne et en Angleterre on le cultive avec grand soira, et il fait même un article important du Commerce de; l'Europe. Il est une plante serpentante et annuelle, qui, sotenue par des échalas ou des arbres, monte à la hauteur de 12 à 16 aunes. Il a, tout comme le chanvre, des planter mâles (fig. 1.) et femelles (fig. 2). La plante mâle, d'onc on voit la fleur sous fig. c., n'a point de graines, mais la plante femelle porte dans l'auromne des fruits molasses, de couleur brunâtre, et composés d'écaillés, comme sont les pommes de pin. À raisselle de ces écailles il fe trouve de petites graines (fig. a. et b.) qui contiennent un esèce de sarine resineuse et aromatique, et c'est avec cette substance qu'on assaissonne la bierre. Lorsque' dans l'automne ces fruits sont entièremt murs, ils sont recueillis, et renfermés, dans des facs ou des tonneaux, mais bien'serres, asin que leur baume aromatique ne puisse s'évaporer; on les vend en cet état et les garde pour faire de la bierre, - Le Houblon d'Angleterre, de Bohême de Brunsvich et de Franconie est le meilleur et le. plus recherché dans le commerce.
No. 3. La Coriandre. (Coriandrum sativum. L.)
La Coriandre est un aromate indigène, qui croît naturellement en Italie, mais qu'en Allemagne et surtout dans la Thuringe et la Franconie oncultive fréquemment dans les champs. Sa plante très délicate porte de petits bouquets de fleurs rougeàtres, dont le calice se change en un rruit (fig. d.) composé de graines rondes et de couleur brune, qui sont creuses en dedans; lorsqu'elles sont defféchées, elles ont uae odeur et un goût très sorts et aromatiques. On s'en sert dans la médecine, et les Consisseurs les couvrent de sucre pour en faire de petites dragées; mais l'usage principal qu'on en sait, est de les mêler dans les alimens au lieu d'épices.
Ad00341 02 070aNo. 1. Das Virginische Eichhorn. (Sciurus cinereus. L.)~~Diess Eichhorn, welches grösser und stärker als das gemeine Europäische ist, lebt in Virginien und in fast ganz Nord-Amerika. Es ist 12 Zoll lang, sieht auf dem Rücken und an den Seiten grau, an Maul, Ohren und Bauch aber röthlichgelb aus, und hat einen dunkleren dickern Schwanz. Es nährt sich wie das Europäische von Früchten, Nüssen und Saamen.~~No. 2. Das Javanische Eichhorn. (Sciurus Javensis. L.)~~Lebt auf der Insel Java, ist 12 Zoll lang, und hat dreyerley Farben; Kehle, Bauch und Schwanz sind lichtbraun und fuchsroth, Kopf und Rücken aber sind schwarzbraun.~~No. 3. Das Zeylanische Eichhorn. (Sciurus macrourus. L.)~~Diess Eichhörnchen, welches man auf der Insel Zeylon findet, ist dreymal so gross als das gemeine Eichhörnchen. Rücken und Seiten sind schwarz, Kopf, Kehle und Bauch und Beine aber blassgelb. Es ist 20 Zoll lang, sein Schwanz aber noch einmal so lang als der Leib, grau und sehr dick behaaret.~~No. 4. Das Malabarische Eichhorn. (Sciurus maximus. L.)~~Diess ist das grösste Eichhorn, das wir kennen, 22 Zoll lang, dick behaaret, hat einen dicken Schwanz, und sieht auf dem Rücken röthlich schwarzbraun, an Kopf, Kehle und Bauch aber rostgelb aus. Es lebt auf der Küste Malabar, und nährt sich vorzüglich gern von der Milch der Cocos-Nüsse, welche es aufbeisst und aussäuft.~~No. 5. Das Coquallin. (Sciurus variegatus. L.)~~Das Coqaullin (sic) lebt in Mexico, ist 11 Zoll lang, orangenfarbig und röthlich gewässert, auf dem Rücken aber schwarzbraun mit Queerstreifen. Es wohnt in der Erde, nährt sich vorzüglich von Mais, und trägt in seinen Backentaschen, wie der Hamster, Vorrath auf den Winter ein.~~No. 6. Das Georgische Eichhorn. (Sciurus anomalus. L.)~~Das Vaterland dieses Eichhorns ist Georgien in Asien. Es ist 11 Zoll lang; Rücken und Kopf sind dunkelbraun, Kehle, Brust, Bauch und Beine aber rothgelb. Es lebt übrigens und nährt sich wie unser gemeines Eichhorn.~~
Ad00341 02 070a/freQuadrupèdes. XLI. Vol. II. No. 67.
DIFFÉRENTES ESPÈCES D'ÉCUREUILS.
No. 1. L'écureuil de Virginie. (Sciurus cinereus. L.)
Cet écureuil est plus grand et plus robuste que s écureuil vulgaire de l'Europe, et se trouve dans la Virginie et presque dans toute l'Amérique septentrionale. Sa longueur est d'un pied; la couleur de son dos et de ses cotés est grise, celle de sa bouche, de ses oreilles et de son ventre est fauve; sa queue est très touffue et de couleur plus foncée.
No. 2. L'écureuil de Java. (Sciurus Javensis. L.)
Il vit sur l'isle de Java, sa longueur est d'un pied, et tous les poils de son corps sont variés de trois couleurs; sa gorge, son ventre et sa queue sont d'un châtain - clair entremêlé d'un roux de renard, la tète et le dos sont d'un brun foncé.
No. 3. L'écureuil de Ceylan. (Sciurus macrourus. L.
Cet écureuil, qu'on trouve dansTisle de CeyIan, est trois fois plus grand que l'écureuil vulgaire. Son dos et ses cotés sönt noirs et sa tète, sa gorge, son ventre et ses jambes d'un jaune clair. Sa longueur est de vingt pouces, mais sa queue grife et très touffue est le double plus longue que tout le corps.
No. 4. L'écureuil de Malabar. (Sciurus maximus. L.)
Cet écureuil est le plus grand de tous ceux que nous connoilsons; sa Iougueur est de vingt deux pouces, il est fortement couvert de poils et sa queue est fort toussue. Son dos est d'un noirbrunâtre entremêlé de roux, sa tête, sa gorge et son ventre sont d'un jaune de rouille. Il se trouve sur la côte de Malabar et se nourrit principalement du lait des noix de Coco; il casse ces dernieres avec ses dents et en boit ensuite lu lait.
No. 5. Le Coqualin. (Sciurus variegatus. L.)
Cet animal vit dans le Mexique; il a une Iongueur de 11 pouces, sa couleur est d'orange tirant sur le rouge, mais sur le dos il est d'un noir brunâtre et marqué de rayes transversales. II habite sous terre, se nourrit de maïs et porte, tout comme le Hamster, par le moyen de ses bajoues, des provisions pour l'hiver dans son terrier.
No. 6. L'écureuil de Georgie. (Sciurus anomalus. L.)
La patrie de cette espèce d'écureuil est la Géorgie dans l'Asie. Il a une longueur de onze pouces, son dos et sa tête sont d'un brun foncé, la gorge, la poitrine, le ventre et les jambes d'un jaune rougeâtre. Il vit au reste et se nourrit tout comme récureuil vulgaire.
Ad00341 02 071aDie fliegenden Fische machen die Verbindung und gleichsam den Uebergang von den Fischen zu den Vögeln. Vermöge ihrer sehr langen Bauchflossen, welche bis zur Schwanzflosse reichen, können sie sich aus dem Wasser in die Luft erheben. Sie fliegen gewöhnlich nur 2 bis 3 Fuss hoch über der Oberfläche des Wassers, und nicht viel über zweihundert Schritte weit, weil dann die dünne Haut ihrer Flossen trocken wird und sich zusammenziehet, welches sie hindert sich länger in der Luft zu halten. Sie fliegen Schaarenweise, wenn sie von den Haien und Thunfischen verfolgt werden, haben aber in der Luft gleichfalls ihre Feinde, weil da die Pelicane, Fregatt-Vögel und andere Raubvögel auf sie lauern, so dass sie sich oft auf die vorbeisegelnden Schiffe werfen, und da gefangen werden, weil sie eine gute Speise geben. Sie leben vorzüglich in den Meeren der wärmeren Gegenden aller vier Welttheile, und folgende Gattungen davon sind uns vorzüglich bekannt.~~No. 1. Der fliegende Seehahn. (Trigla volitans. L.)~~Dieser schöne Fisch ist ohngefähr 1 bis 1 1/2 Fuss lang, lebt vorzüglich im mittelländischen Meere, und ist essbar. Sein Kopf ist violet, der Rumpf roth, und seine grossen Bauchflossen olivengrün mit 7 Reihen hellblauer Flecken. Seine Nahrung sind Muscheln, Schnecken und Krebse.~~No. 2. Der Springer. (Exocoetus exiliens. L.)~~Der Springer lebt gleichfalls im mittelländischen Meere, ist so gross wie der vorige, nährt sich von Würmern und Seepflanzen, und sein Fleisch ist sehr leckerhaft.~~No. 3. Der Hochflieger. (Exocoetus evolans. L.)~~Der Hochflieger, welcher dem Springer sehr gleicht, lebt vorzüglich an der Küste von Brasilien.~~No. 4. Der Mittelflosser. (Exocoetus Mesogaster. L.)~~Der Mittelflosser lebt im Atlantischen Meere, ist auf dem Kopf und Rücken violet colorirt, und hat gleichfalls violette und gelbe Hauptflossen, welches ihm ein schönes Ansehen giebt.~~
Ad00341 02 071a/frePoissons. XXIV. Vol. II. No. 68.
POISSONS VOLANS.
Les poissons volans font, pour ainsi dire, le passage entre les poissons et les, oiseaux. Leurs nageoires des ouies sont très larges et si longues qu'elles iouclient presque à la queue; elles leur servent d'ailes pour voler dans les airs. Us ne s'élèvent cependant au defsus de la surface de l'eau que 2 ou 3 pieds; ils volent très vite, mais pas plus loin que de deux cents pas; car ils sont obligés de se replonger dans leur élément, dès que la peau sine de leurs nageoires n'est plus humectée, et les mouvemens violens et rapides qu'ils sont dans l'air les sèchent bientôt. Ils sortent toujours par bandes hors de l'eau lorsqu'ils veulent échapper à la poursuite de leurs ennemis marins, les requins et les thons; mais ils sont alors assaillis par les pélicans, les srégates et d'autres oiseaux de proie qui ne. leur sont pas moins redoutables. Pour les éviter, ils sautent Couvent sur les vaisfeaux, où on les prend, parce que leur chair est excellente et d'une grande délicateiTe. On trouve les poissons volans dans toutes les mers situées entre les Tropiques. Nous en connouissons principalement les espèces suivantes.
No. 1. L'hirondelle de mer ou la Rondole. (Trigla volitans. L.)
Ce poisson superbe est de la longueur d'un pied et demi; il se trouve sur tout dans la méditerranée et sa chair est mangeable. Sa tête est de couleur violette, son corps est rouge et ses grandes nageoires des ouies sont de couleur d'olive et parsemées de sept rayes de taches d'un bleu clair. Il se nourrit de moules, de limaces et d'écrevisses.
No. 2. Le Muge volant. (Exocetus exiliens. L.
Le Mouge volant se trouve également dans la méditerranée, et sa longueur est la même que celle de l'espèce précédente. Il se nourrit de vers et de plantes marines; sa chair est excellente et surpasse en délicatesse celle du hareng frais.
No. 3. Le Pirabébe. (Exocoetus evolans. L.)
Cette espèce de poissons volans, qui a beaucoup de ressemblance avec le Muge volant, se trouve principalement aux côtes du Brésil.
No. 4. Le Mésogastre, ou l'Adonis. (Exococtus Mesogaster. L.)
Cette espèce vit dans la mer Atlantique; sa tête et son dos sont de couleur violette, et ses grandes nageoires sont violettes et jaunes, ce qui rend ce poisson fort joli.
Ad00341 02 072aNo. 1. Der Kastanienbaum. (Fagus castanea. L.)~~Die gute oder süsse Kastanie wächst in den wärmern Ländern von Europa, z.E. in Italien wild, wird aber auch in dem südlichen Teutschland, in Schwaben und Franken, in milden Gegenden als ein Obstbaum gepflanzt, und trägt auch da zwar reichliche, aber weit kleinere Früchte als in Italien, welche letztere auch, zum Unterschiede von den gemeinen Kastanien, Maronen heissen. Der Baum wird so gross als eine Roth-Buche, welcher er auch in Ansehung des Blattes und der stachlichten Fruchthülse sehr gleichet; und sein Holz ist sowohl zu Bau- als Nutzholz vortrefflich. Jeder Baum hat männliche und weibliche Blüthen, welche an einem Faden über einander stehen. Seine Frucht (Fig. b.), welche die bekannte essbare süsse Kastanie ist, liegt in einer stachlichten Hülse (Fig. a.), welche gewöhnlich 2, zuweilen auch 3 solche Nüsse enthält. Aus Italien und Spanien kommen ganze Schiffsladungen Maronen nach Teutschland, und es wird ein ansehnlicher Handel damit getrieben.~~No. 2. Der Mandelbaum. (Amygdalus communis. L.)~~Der Mandelbaum wächst gleichfalls im ganzen südlichen Europa wild, verlangt aber, wenn er gute Früchte tragen soll, welche einen wichtigen Handels-Artikel ausmachen, dennoch einige Wartung und Pflege. Es giebt süsse und bittere Mandeln; beide Arten werden auf verschiedene Art, zum rohen Verspeisen, zu Backwerk, zur Arznei, zum Oelpressen u.s.w. häufig gebraucht. Der Mandelbaum ist klein und zart von Wuchse, und gleicht an Blatt und Holze vollkommen dem Pfirschenbaume. Er blüht sehr schön, blassroth und trägt grüne Nüsse mit einer lederartigen Schaale. Unter dieser Decke liegt der Stein (Fig. c.), der bald hart und fest, bald dünn und zerbrechlich ist. - Unter den Mandeln, mit welchen ein grosser Handel aus dem südlichen nach dem nördlichen Europa getrieben wird, sind die Italienischen oder Florenzer- und die Spanischen oder Valenzer Mandeln, die besten und berühmtesten. Rosinen und Mandeln werden auch gewöhnlich zum Dessert mit aufgesetzt.~~
Ad00341 02 072a/frePlantes. XLIII. Vol. II. Nol. 69.
CHÂTAIGNES ET AMANDES.
No. 1. Le Châtaignier. (Fagus castanea. L.)
Le Châtaignier croît naturellement dans les climats tempérés de l'Europe, p. e. dans l'Italie; mais il est aussi cultivé avec succès comme un arbre fruitier dans l'Allemagne méridionale, en Souabe et en Franconie, dans tous les endroits qui ont un Climat doux, et il y porte des fruits en abondance, mais qui sont beaucoup plus petits que ceux de l'Italie; on distingue ces derniers des châtaignes ordinaires par le nom de marons. Cet arbre atteint la hauteur du hêtre, auquel il ressemble aussi pour la feuille et le fruit épineux; sou bois est très solide et excellent, tant pour la charpente que pour la menuiserie. Chaque arbre porte des fleurs mâles et femelles, qui se trouvent toutes à un seul fil, mais séparées les unes des autres. Le fruit (Fig. b.) qui est la châtaigne, est rensermé dans une cosse épineuse (Fig. a.) qui en contient ordinairement deux ou trois. L'Allemagne tire les marrons dans une quantité si prodigieuse de l'Italie et de l'Espagne, que ces pays y envoyent annuellement des vaisseaux dont toute la cargaison ne consiste qu'en marrons; ils sont par conséquent un article très important du Commerce.
No. 2. L'Amandier. (Amygdalus communis. L.)
L'Amandier croît aussi naturellement dans toute l'Europe méridionale, mais il l'on en veut retirer de bien bons fruits, il faut cependant lui mettre quelque soiu. Il y a des amandes douces et améres; on fait, de différentes manières, un vsage fréquent des deux espèces; on les mange crnes, les mêle dans pïulieurs sortes de pàtisseries, en tire par expression de l'huile, les emploie dans la médecine etc. On a ausïi l'usase cVen servir sur les tables pour le dessert avec des raisins secs. - L'arbre est petit, effilé et ressemble parfaitement au pêcher pour la feuille et le bois. Ses fleurs blanches en rose sont l'ornement des champs; ses fruits sont des noix entourées d'une peau verte; sous cette enveloppe extérieure est une coque (Fig. c.) plus ou moins dure, qui contient l'amande. - Les amandes sont un article considérable du Commerce; on en envoyé annuellement des quantités prodigieuses de l'Europe méridionale dans les pays du Nord. Celles qui nous viennent de l'Italie et de l'Espagne, connues sous le nom d'amandes de Florence et de Valence, sont réputées être les meilleures.
Ad00341 02 073aNo. 1. Der Fregattvogel. (Pelecanus aquilus. L.)~~Der Fregattvogel gehört zu den Wasser-Raubvögeln. Er lebt auf den Inseln des Weltmeeres, sonderlich auf einsamen Klippen und hohen Bäumen des Ufers, auf denen er auch nistet. Er sieht am Leibe schwarz, an der Kehle und Brust grau aus, und hat einen rothen hakenförmigen Schnabel. Seine Länge ist vom Kopfe bis zum Schwanze etwa anderthalb Fuss, seine Flügel sind aber ausgebreitet 12 bis 14 Fuss lang; daher er auch so erstaunlich hoch in der Luft fliegt, dass man ihn fast nicht mehr sieht. Er ist ein grosser Fischräuber, und nährt sich besonders von den fliegenden Fischen, die er in der Luft fängt.~~No. 2. Der Anhinga. (Plotus Anhinga. L.)~~Der Anhinga oder Schlangenvogel bewohnt vorzüglich Brasilien, lebt auf den Flüssen und nährt sich von Fischen, wozu ihm sein sehr langer Hals dient, den er spiralförmig wie eine Schlange zusammenrollt, und auf die Fische, die er fangen will, losschnellt. Er ist von der Grösse einer grossen Ente, sieht schwarz und weiss aus und hat einen glatten Kopf.~~No. 3. Der Gannet oder Bassaner. (Pelecanus Bassanus. L.).~~Der Cannet, (Bassaner oder die Schottische Gans) lebt im Norden von Europa und Amerika, und bewohnt vorzüglich die Schottische Insel Bass, wo sie sich sonderlich zur Brütezeit in so ungeheurer Menge versammeln, dass sie wie Wolken den Himmel verdunkeln, und man von ihrem Geschrei betäubt wird. Sie brüten in schroffen hohen Felsen-Klippen, wo man ihre Eier und Jungen zur Speise mit schaudervoller Lebensgefahr aus den Nestern holt. Der Gannet hat die Grösse einer kleinen Gans. Kopf, Hals und Rücken sind schwarz, der Bauch weiss.~~No. 4. Der Gannet von Cayenne.~~Dieser geht vom Schottischen Gannet bloss darin ab, dass er mehr aufgerichtet steht, und über den ganzen Leib weissgefleckt ist.~~No. 5. Der Egyptische Ibis. (Tantalus Ibis. L.)~~Der Ibis, den die alten Egypter göttlich verehrten, ihn wie ihre Mumien einbalsamirten, in eigenen grossen Catacomben begruben, und auf ihren Denkmälern verewigten, lebt nur in Egypten an den Ufern des Nils, wo er sich von Fröschen, Schlangen und andern Amphibien nährt, und dadurch, dass er das Land von dem Ungeziefer beim Zurücktreten der Nil- Ueberschwemmungen reinigt, für das Land sehr wohlthätig wird. Er ist etwas grösser als ein Storch, der Körper röthlich weiss, das Gesicht roth, der Schnabel gelb. Man schreibt auch diesem Vogel die Erfindung des Klystires zu.~~No. 6. Der Brachvogel vom Cap. (Tantalus calvus. L.)~~Der Courly oder Brachvogel vom Vorgebirge der guten Hoffnung, lebt im südlichen Afrika, ist kleiner als der Ibis, hat ein dunkel stahlgrünes Gefieder, einen nackten Kopf, auf demselben aber eine hochrothe Kappe, welches ihm ein sehr schönes Ansehen giebt.~~
Ad00341 02 073a/freOiseaux. XXI. Vol. II. No. 70.
OISEAUX AQUATIQUES ET DE MARAIS.
No. 1. La Frégatte. (Pelecanus aquilus. L.)
La Fregatte est un oiseau aquatique de proie. On la trouve sur les isles de l'Océan; elle perche toujours sur les arbres les plus hauts, dans le voisujage de la côte ou sur des rochers solitaires où elle fait aussi son nid. Les plumes de son corps sont; noireô, celles de la gorge et de la poitrine sont grises, et son bec arqué est rouge. Sa longueur ei't d'un pied et demi, depuis la tète jusqu'à la queue, mais ses ailes sont si grandes, qu'elles ont 12 a 14 pieds d'envergure. C'est à la grandeur de ses ailes que cet oiseau doit la facilité de voler si prodigieusement haut, qu'on le perd quelquefois dé vue. Il est un ennemi très dangereux pour les poissons, qu'il enlève en fondant sur eux comme un éclair et en rasant la sur face de la mer avec une adresse admirable; il se nourrit principalement de poiisons volans, qui, poursuivis par leur ennemis marins, s'élèvent dans l'air.
No. 2. L'Anhinga. (Plotus Anhinga. L.)
L'Anhhiga se trouve Partout dans le Brésil; il vit aux bords des rivières et se nourrit de poissons qu'il sait prendre avec beaucoup d'adresse à l'aide de son cou extrêmement long, qu'il plie s'piralement et le lache ensuite sur les poissons. Il est de la grosseur d'un grand canard, son plumage est noir et tacheté de blanc, et sa tète est sans plumes.
No. 3. Le Fou. (Pelecanus Bassanus. L.)
Le Fou habite la partie septentrionale de l'Amérique et de l'Europe, et on le trouve principalement dans l'isle de Bass située au Nord de l'Ecosse où ils se rassemblent dans une quantité si énorme surtout dans la saison où ils couvent, qu'ils obscurnssent le ciel comme des nuages, et qu'on est étourdi de leurs cris. Ils sont leurs nids sur les rocs les plus escarpés, sur lesquels il faut grimper avec le plus grand péril, pour chercher leurs oeufs et leurs petits, dont les habitans sont leur nourriture. Leur grosseur est celle d'une petite oie, ils ont la tète, la gorge et le dos couverts de plumes noires et tout le ventre garni de plumet blanches.
No. 4. Le Fou de Cayenne.
Il ne diffère du Fou d'Ecosse, que par ce qu'il se tient plus droit et que tout son plumage est tacheté de blanc.
No. 5. L'Ibis. (Tantalus Ibis. L.)
Cet oiseau ne vit que dans l'Egypte aux bords du Nil, où il se nourrit de grenouilles, de serpens et d'autres amphibies, et en purgeant le pays de ces reptiles après la baisse des inondations du Nil, il lui rend un véritable bienfait. C'est pour cela que les anciens Egyptiens avoient mis libis au nombre des animaux qu'ils adoroient comme s des dieux tutélaires; ils l'embaumoient après sa mort de la même manière que leurs momies., l'enterroient dans des catacombes particulières et très spacieuses, et Téternisoient sur leurs monumens. il a la grosseur de la cigogne, mais son cou et ses pieds son plus longs. Son plumage est d'un blanc roussàtre par tout le corps; le tour de la tète est dégarni de plumes et revêtu d'une peau rouge; son bec est de couleur jaune. On prétend aussi. que les hommes doivent à cet oiseau l'invention des lavemens.
No. 6. Le Courly. (Tantalus calvus.)
Cet oiseau vit dans l'Afrique méridionale et on le trouve fréquemment au Cap de bonne esperence. Il est moins grand que l'Ibis; son plumage est d'un vert obscur, toute sa tête est dégarnie de plumes, mais il y porte une huppe de couleur ponceau, qui lui donne un air distingué de beauté.
Ad00341 02 074aDie Paradiesvögel, davon wir schon eine Gattung im I. Bande Taf. 42. unsers Bilderbuchs kennen gelernt haben, gehören unter die schönsten Geschöpfe von allen Vögel-Arten. Sie leben bloss in heissen Ländern, sonderlich auf Neu-Guinea, und streichen von da als Zugvögel nach den Moluckischen Inseln. Sie nähren sich von Beeren, Muscatnüssen, grossen Schmetterlingen, und fressen sogar auch kleine Vögel. Es giebt 9 Gattungen Paradies-Vögel. Folgende 3 sind die schönsten davon.~~No. 1. Der Königs Paradies-Vogel. (Paradisea regia. L.)~~Dieser Paradies-Vogel ist einer der seltensten. Er hat ohngefähr die Grösse eines Staaren und sehr schöne glänzende Farben. Ueber die Brust läuft ein grüner Streifen von einem Glanze wie polirtes Metall. Der Bauch ist ganz weiss. Aus dem Schwanze gehen ein Paar lange rothe Kielen hervor, welche sich an den Enden in grüne spiralförmige Fahnen krümmen.~~No. 2. Der prächtige Paradies-Vogel. (Paradisea magnifica. L.)~~Der prächtige Paradies-Vogel hat diesen Nahmen mit Rechte von seinem prächtigen Gefieder erhalten. Kopf, Rücken und Schwanz sind glänzend braun, die Flügel gelb, Kehle, Brust und Bauch blaugrün und glänzend, und im Nacken erheben sich zwey gelbe mit Schwarz gefleckte Federbüschel, die dem Vogel ein sehr schönes Ansehen geben. An der Stelle der mittleren Schwanzfedern entstehen zwey lange drathähnliche Kiele, die sich in einen weiten Zirkel krümmen, und an der einen Seite nur ganz kurz grüne Bärte haben.~~No. 3. Der violetkehlige Paradies-Vogel. (Paradisea superba. L.)~~Dieser schöne Vogel hat ohngefähr die Grösse des vorigen, und ist nicht minder schön von Ansehen. Kopf, Nacken und Bauch sind glänzend hellblau, und als wie mit Golde geschuppt; die Kehle ist violett, Flügel und Schwanz mattschwarz, der Schwanz aber blauschillernd. Auf dem Rücken kommen unter jedem Flügel lange glänzend-schwarze und lockere Federn hervor, welch sich wie ein Berg über den Rücken und die Flügel hinlegen, und diesem Vogel ein sonderbares Ansehen geben.~~
Ad00341 02 074a/freOiseaux. XXII. Vol. II. No. 71.
OISEAUX DE PARADIS.
Les oiseaux dt Paradis, dont il est déjà representée une espéce sur la Table 42. du I. Vol. de ce portefeuille, peuvent être comptés parmi les plus beaux oiseaux qui existent. Ils vivent seulement dans les pays chauds, et surtout dans la Nouvelle Guinée, d'où ils se rendent, comme des oiseaux de paiTage, dans les isles Moluques, Us se nourrissent de baies, de noix Muscades, de grands papillons et mangent même de petits oiseaux. Il y en a neus espèces différentes, dont les trois suivantes sont les plus belles.
No. 1. Le Manucode.
Le Manucode est un oiseau de Paradis des plus rares. IL a à peu prés la grandeur d'un étourneau, et son plumage est d'une couleur variée et brillante. La tête, le cou, les ailes et la queue tont rouges, mais le sommet de la tête tire sur le jaune. Autour de la poitrine il y a un cercle de couleur verde et d'un éclat semblable à celui de l'acier poli. Le ventre est tout à fait blanc. Il sort de la queue deux tuyaux de plumes longs et de couleur rouge, dont l'extrémité courbée est garnie de barbes verdes très brillantes et pliées en forme spirale.
No. 2. Le Magnifique.
Ce nom-là est bien dû à cet oiseau de Paradis à cause de son plumage magnifique. La tèté, le dos et la queue sont d'un brun luisant, les ailes sont jaunes, la gorge, la poitrine et le ventre d'un bleu-verdàtre et très brillant, et derrière le cou il s'élève deux bouquets de plumes jaunes tachetées en noir, qui donnent à l'oiseau un air de beauté tout particulier. Du milieu de la queue il sort deux tuyaux longs, semblables au sil d'archal, qui en se courbant forment, un cercle large, et dont feulement un coté est revêtu de barbes verdes très courtes.
No. 3. Le Superbe.
Ce bel oiseau est à peu près de la même grandeur que le précédent, et pas moins beau par les couleurs de son plumage. La tète, le derrière du cou et le ventre sont d'un bleu clair très luftré, et qui semble être couvert d'écailles d'or. La gorge est de couleur violette, les ailes et la queue sont d'un noir mat, mais la dernière change aussi en bleu. Sur le dos il sort de dessous chaque aile des plumes longues, molles et d'un noir lustré, qui, fe reposant comme une colline par deffus le dos et les ailes, donnent à l'oiseau un air tout à fait singulier.
Ad00341 02 075aDie Natur hat einigen vierfüssigen Thieren zu ihrer Beschützung und Verteidigung, die Haut mit Stacheln besetzt. Dahin gehören die Igel und eigentlich sogenannten Stachelthiere, deren es verschiedene Arten giebt.~~No. 1. Der gemeine Igel. (Erinaceus Europaeus. L.)~~Der gemeine Igel lebt fast in der ganzen alten Welt, nur nicht in sehr kalten Ländern, in den Wäldern oder Gärten, wo er sich von Mäusen, Kröten, Krebsen, Insekten, Früchten und Wurzeln nährt. Man hält ihn auch in den Viehställen, um die Mäuse zu fangen. Er ist 10 Zoll lang, sieht braun aus, und sein ganzer Rücken ist vom Kopfe bis zum Schwanze dicht mit kurzen Stacheln besetzt. Er ist furchtsam, und zieht sich, wenn er angegriffen wird, gleich in eine Kugel zusammen, wo ihm dann kein Thier etwas anhaben kann. Er kann gut schwimmen, schläft am Tage und geht nur des Nachts seiner Nahrung nach. Im Winter erstarrt er, und schläft in hohlen Bäumen.~~No. 2. Der langöhrigte Igel. (Erinaceus auritus. L.)~~Dieser Igel ist kleiner, nur 7 Zoll lang und lebt vorzüglich im südlichen Russland. Er hat längere Ohren als der gemeine Igel, ist aber übrigens diesem völlig gleich.~~No. 3. Der Tendrac.~~No. 4. a et b. Der Tanrec.~~Der Tendrac und der Tanrec, sind zwey Arten Igel, welche in Madagascar leben. Sie sind nur 6 bis 7 Zoll lang, haben lange Rüssel-Schnauzen und nähren sich übrigens wie der gemeine Igel.~~No. 5. Der Cuandu. (Hystrix prehensilis. L.)~~Der Cuandu ist ein geschwänztes Stachelthier, das in Brasilien und Neuspanien lebt, 18 Zoll lang ist, und mit Hülfe seines Wickelschwanzes auf die Bäume klettert, von deren Früchten es sich nährt. Man kann es zahm machen. Sein Fleisch ist fett und wohlschmeckend.~~No. 6. Der Urson. (Hystrix dorsata. L.)~~Der Urson, welcher Aehnlichkeit vom Bieber hat, lebt in Canada und Neu-England, und ist 2 Fuss lang. Er nährt sich von Früchten und Baumrinden, sonderlich vom Wacholderbaume. Er gräbt sich unter Bäume in die Erde, und klettert auch auf dieselben. Von Farbe sieht er dunkelbraun aus.~~No. 7. Das langschwänzige Stachel-Thier. (Histrix macroura. L.)~~Diess seltene Thier wohnt in Ostindien in den Wäldern. Es ist 2 Fuss lang, der Leib kurz und dick, und seine Farbe rothgelb. An der Spitze seines langen Schwanzes hat es einen starken Busch langer, knotiger, silberglänzender Haare, der sehr hoch geschätzt wird.~~
Ad00341 02 075a/freQuadrupedes. XLII. Vol. II. No. 72.
ANIMAUX À PIQUANS.
La nature à pourvu à la d'fense de plusieurs Quadrupèdes en couvrant leur peau de piquans; an y compte prinupalement les différentes espèces de Porc-épies.
No. 1. L'Herisson ordinaire.
On trouve cet animal dans presque toutes les parties de l'ancien monde, excepté dans les pays trop froids; il vit dans les forêts et dans les jardins, où il se nourrit de crapauds, d'écrevisses, de souris, d'insectes, de fruits et de racines; on le tient même exprés dans les étables pour en chasser les souris. Sa longueur est de 10 pouces, sa couleur est brune, et son dos est tout sémé de piquans depuis la tête jusqu'à la queue. Il est très peureux; a l'approche d'un ennemi il se rétrécit en forme de boule, et alors aucun animal n'est capable de l'attaquer. Il nage très bien; pendant le jour il dort, et cen'est que la nuit qu'il rode pour chercher sa nourriture. Pendant tout l'hiver cet animal se trouve dans une espèce d'engourdilîement, et dort dans des arbres creux, san" avoir besoin de la moindre nourriture.
No. 2. L'Herisson à longues oreilles.
Cette espèce d'Herisson est plus petite que la précédente, n'ayant que 7 pouces de longueur; on le trouve principalement dans la Russie méridionale. Il ressemble parfaitement à I'Herisson ordinaire, excepté qu'il a les oreilles beaucoup plus longues.
No. 3. Le Tendrac.
No. 4. Le Tanrec.
Ces deux espèces d'Herisson se trouvent dans l'isle de Madagascar. Leur longueur est de 6 à 7 pouces; ils ont de longs mu séaux de cochons et se nourriJlent tout comme les Herissons ordinaires.
No. 5. Le Coendu.
Le Coendu est un animal à piquans, qui diffère beaucoup des espèces de Porc-épies, et qu'on ne trouve que dans le Brésil et la Nouvelle Espagne. Sa longueur est de 18 pouces; il à une longue queue, au lieu que celle du Porc-épic est très courte; il monte sur les arbres, se retient aux branches avec sa queue, ce que le Porc-épic ne sauroit faire, et se nourrit de fruits. Cet animal est susceptible de s'apprivoiser et sa chair est grasse et bonne.
No. 6. L'Urson.
La longueur de l'Urson est de 2 pieds; il ressemble beaucoup au Castor par sa taille et par sa grosseur, et vit dans le Canada et dans la Nouvelle Angleterre. Il se nourrit de fruits et d'écorces d'arbres, et principalement de ceux du genièvre. Il creuse son nid sous les racines des arbres, sur les quels il grimpe aussi. Sa couleur est d'un brun foncé.
No. 7. Le Porc-épic à queue longue.
Cet animal est extrêmement rare; on ne le trouve que dans les Indes, où il vit dans les forêts. Sa longueur est de 2 pieds; son corps est très gros, mais court, et sa couleur est d'un jaunerougeatre. Il a une queue fort longue, au bout de la quelle il se trouve un bouquet touffu de poils longs, noueux et de couleur d'argent, qui est extrêmement recherché et payé à grand prix.
Ad00341 02 076aNo. 1. Die Landkrabbe. (Cancer ruricola. L.)~~Die Krebse leben nicht allein im Wasser, sondern es giebt auch mehrere Arten, die nur auf dem Lande leben. Darunter gehört z. E. die Landkrabbe, welche in Südamerika in den Wäldern lebt, sich Höhlen in die Erde gräbt und von Baumfrüchten lebt. Sie sind ohngefähr 6 Zoll breit, braunroth oder schwarz von Farbe, und haben ungleich grosse Scheeren. Sie vermehren sich so ungeheuer, dass oft ganze Strecken Land mit ihnen bedeckt sind, wo sie so dick auf einander liegen, dass sich die ganze Erde zu bewegen scheinet, wenn sie fortkriechen. Zur Brutzeit kommen sie in unermesslicher Menge an das Meer-Ufer, und gehen über Alles weg, was ihnen in den Weg kommt, sogar über Häuser und Kirchen. Ihr Fleisch ist zwar essbar, aber oft giftig, wenn sie sich nemlich von giftigen Früchten nähren.~~Der Bernhards-Krebs, oder Soldat. (Cancer Eremita. L.) No.2. a. In der Schnecke. No. 2.b. Ausser der Schnecke.~~Der Bernhards-Krebs gehört zu den Krebsen, deren Schwänze keine Schaale haben, und desswegen Kahlschwänze heissen. Sie suchen desshalb immer leere Schneckenhäusser auf, in welche sie sich setzen, und darin einsam leben. Sie kriechen mit dem Schneckenhause auf dem Rücken fort, und wehren sich aus demselben mit den Scheeren. Sie leben auf dem Lande nicht weit von See-Ufern, unter Fruchtbäumen, von welchen sie sich nähren. Sie sind etwa 3 Zoll lang.~~No. 3. Der Seeschnecken-Krebs. (Cancer eremita. L.)~~Diese Art gehört gleichfalls unter die Kahlschwänze, ist 8 Zoll lang, und wohnt in der See, an seichten Ufern, wo sie die leeren Häuser grosser Seeschnecken aufsuchen, und sich hineinsetzen.~~No. 4. Der Sand-Krebs. (Cancer arenarius. L.)~~Der Sand-Krebs lebt im südlichen Amerika am sandigen Meergestade, ist ohngefähr 4 Zoll breit und hat 8 Füsse, auf denen er, wie eine Spinne, sehr geschwind läuft, so dass man selten einen erhaschen kann. Er sieht grau braun oder schmutzig weiss aus, und hat zwey sehr ungleiche Scheeren, die eine sehr klein, die andere sehr gross; welche er auch im Laufen über den Kopf schwenket, und auf den Rücken legt, damit sie ihn nicht hindern. In der Schaale sind 2 grosse viereckige Löcher, aus welchen er die Augen herausschieben, und sie wieder darin verbergen kann.~~
Ad00341 02 076a/freInsectes. VIII. Vol. II. No. 73.
INSECTES REMARQUABLES.
No. 1. Le Crabe de terre ou de montagne.
Les écrevisses ne virent pas exclusivernent dans l'eau; il y en a aussi plusieurs espèces qui se trouvent toujours par terre, comme p. e. le Crabe de terre, qui vit dans les forêts de l'Amérique méridionale; il se creusedes terriers et se nourrit de fruits d'arbres. Il est large à peu près de six pouces, cle couleur rouge-brunâtre on noire, et ses pinces sont de grandeur inégale. Il se multiplie li prodigieuscment, que' souvent on trouve de longs districts qui en sont tout couverts, et où ces animaux sont tellement accumulés que toute la terre semble se mouvoir lorsqu'ils commencent à marcher. Dans le tems de l'amour ils s'approchent par bands innombrables de la côte de la mer, et sui vent toujours leur route par la ligne la plus droite, en escaladant tout ce qui s'ôppose à leur pacage, même des maisons et des edises. Ils sont aisés délicats à manger, mais lors qu'ils ont mangé des fruits vénéneux, leur chair est empoisonnée
Bernard - l'Hermite.
No. 2. a. Dans la Coquille.
No. 2. b. Hors de la Coquille.
Cet animal appartient dans i'espèce des écrevïsses dont les queues n'ont point d'écaillés L'instinct les porte pour cela à chercher des coquilles vuides, dans lesquelles ils se logent et vivent so litairement. Ils emportent en marchant leur coquille Tur le dos, et c'est aussi du dedans de cette habitation qu'ils présentent leurs serres pour leur défense. Ils sont de la longueur d'à peu près trois pouces, et vivent continuellement par terre, dans le voisinage des côtes de la mer et sous des arbres sruiliers dont ils tirent leur nourriture.
No. 3. Bernard l'Hermite de Mer.
C'est encore une espèce d'écrevisses dont la queue est dépourvue d'écaillys. Elle est longwe de huit pouces et habite les bords de la mer où l'eau est balse; elle y cherche les coquilles vuides des grands limaçons de mer pour en faire son logement.
No. 4. Le Cancre Cavalier ou Coureur.
Le Cancre Cavalier est une espèce d'écrevisses qui vit dans l'Amérique méridionale aux bords sablonneux de la mer. Il est large d'à peu près quatre pouces et la nature l'a pourvu de huit pattes, au moyen desquelles il court comme les araignées, d'une si grande vitesse, qu'il n'est guères posfible de l'atteindre. Sa couleur est d'un brun-grisâtre ou d'un blanc sale; il est munie sie deux pinces sort inégales, l'une étant très petite et l'autre très grande; il les replie en courant par delsus la tète et les pose sur le dos pour ne pas en être gêné. Dans sa coquille il y a deux grands trous quarrés, à travers desquels il peut faire sortir ses yeux et hs faire rentrer.
Ad00341 02 077aNo. 1. Der Sturmhuth.(Aconitum. L.)~~Der Sturmhuth (Eisenhütlein) gehört unter die giftigsten einheimischen Pflanzen. Er wird zur Zierde häufig in unsern Garten gepflanzt, treibt einen 2 bis 3 Fuss hohen Stengel mit violetten Blumen, welche die Gestalt eines Helmes haben; davon also die Pflanze ihren Nahmen trägt. Sowohl Blätter als Blumen der Pflanze sind giftig, allein der giftigste Theil ist ihre Wurzel, welche einer Steckrübe gleicht, und deren Genuss Menschen und Thieren den schmerzhaftesten Tod bringt. Man braucht indessen doch auch Blätter und Blumen in der Medizin als sehr wirksame Heilmittel.~~No. 2. Der Stechapfel. (Datura Stramonium. L.)~~Der Stechapfel ist gleichfalls eine gefährliche Gift-Pflanze, deren Vaterland eigentlich Amerika ist, welche sich aber jetzt in Teutschland in Gärten und Feldern als ein Unkraut verbreitet hat. Es ist eine jährige 2 bis 3 Fuss hohe Pflanze, die sich sehr ausbreitet, und schöne weisse trichterförmige Blumen trägt. Auf die Blume folgt eine grosse stachlichte Saamenkapsel, fast wie die Frucht der wilden Kastanien. Diese Kapsel enthält einen schwarzen, nierenförmigen Saamen (Fig. a). der beynahe wie Schwarzkümmel aussieht, und vorzüglich der giftige Theil der Pflanze ist; denn er hat eine schlafmachende betäubende Kraft, wenn man ihn geniesst, und in starker Portion, tödtet er unfehlbar. Da diese Pflanze oft auch zur Zierde in Gärten aufgenommen wird; so hat man sich sehr dafür zu hüten. Sie wird übrigens auch in der Medizin gebraucht.~~
Ad00341 02 077a/frePlantes. XLIV. Vol. II. No. 74.
PLANTES VÉNÉNEUSES INDIGÈNES.
No. 1. L'Aconit ou Tue-Loup.
L'Aconit est une des plantes indigènes les plus vénéneuses. On le cultive fréquemment dans nos jardins, parce qu'il en fait un bel ornement; il pousse une tige de la hauteur de 2 à 3 pieds et porte des fleure de couleur violette qui réprerentent en quelque façon un casque. Ses fleurs et tes feuilles sont également vénimeuses, mais sa partie la plus dangereuse est la racine qui reilerable à un Navet, et qui cause la mort la plus douloureuse à tous ceux qui en mangent, tant hommes que bêtes. On se sert malgré cela de ses feuilles et de ses fleurs dans la Médecine, comme d'un remède fort salutaire.
No. 2. La Pomme épineuse, ou L'Herbe aux Sorciers, ou La Stramoine.
Cette plante est aussi très vénimeuse. Sa veritable patrie est l'Araérique, mais elle s'est naturalisée dans nos climats, où elle croit malatetiant sans culture dans les champs cl dans les jardins. Elle est une plante annuelle de la hauteur de 2 à 3 pieds; sa tige est très rameuse et porta de belles fleurs blanches semblables à des entonnoirs. A cette fleur succéde un fruit du voJume d'un maron d'Inde, et qui est comme ce dernier garni lout autour de pointe. Ce fruit contient des semences noirres, un peu aplaties et semblables à un petit rein; elles ressemblent à peu près aux semences de la Nielle romaine et sont précisement la partie la plus vénimeuse de la plante. Elles sont narcotiques et stupéfiantes, et quand on en prend une dose un peu forte, elles causent infailliblement la mort. Comme cette plante est cultivée dans nos jardins pour y servir d'ornement, il faut prendre toutes les précautions possibles, à fin qu'il n'en arrive pas d'accidens facheux. On peut aussi en faire usage dans la Médicine.
Ad00341 02 078aNo. 1. Die Brillen-Schlange. (Coluber Naja. L.)~~Die Brillen-Schlange lebt in beyden Indien, gehört zum Geschlechte der Nattern, und man hält sie für die giftigste von allen Schlangen. Sie ist einfarbig bräunlich gelb, 6 Fuss lang, und so dick wie ein Manns-Arm. Sie hat auf der Haut hinter dem Kopfe, welche sie, wenn sie böse wird, aufblasen kann, die braune Zeichnung einer Brille, davon sie auch den Nahmen hat. Ihr Gift ist so heftig, dass ihr Biss in wenig Minuten tödtet, und dennoch wird sie von dem Ichnevmon ohne Schaden gefressen, und von Indianern ohne Gefahr zu allerhand Gauckeleyen abgerichtet. Sie richtet sich, wenn sie gereizt wird, oder ihren Raub, kleine Vögel und dergleichen, fängt, gerade auf ihrem Schwanze in die Höhe, und steht lange Zeit auf demselben gerade ausgerichtet da. Auf diese Art wird sie von den Indianischen Gaucklern zu einem gewissen Tanze abgerichtet.~~No. 2. Die schwarze Schlange. (Anguis niger.)~~Die schwarze Schlange lebt vorzüglich in Carolina, ist 6 bis 8 Fuss lang, und glänzend schwarz von Farbe. Sie ist nichts weniger als gefährlich, sondern vielmehr wohlthätig für die Menschen, denn sie ist auf das Ratzen- und Mäusefangen sehr begierig, und darin so behend und geschickt, dass man sie vielmehr in Carolina als nützliche Hausthiere erhält und ernährt. Sie sind kühn und grimmig, so dass sie auf denjenigen, der sie beleidigt, losspringen und beissen; da aber ihr Biss nicht giftig ist, so ist er auch nicht gefährlich. Man sagt, sie griffen die Klapperschlangen an und verschlängen dieselben.~~