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Ad00341 03 052a/freMélanges XIX. Vol. III. No. 50.
ANATOMIE DU BOIS.
Le bois le plus ferme et le plus dure n'est pas aussi massif et compacte qu'une pierre ou que da
métal. Comme il est une plante, qui croit, on trouve dans son intérieur beaucoup de vaisseaux d'une construction très régulière, qui par leurs fonctions mécaniques opèrent la croissance et la végétation de l'arbre. Chaque arbre est composé de trois parties principales, qui sont: 1) la moëlle, qui en est le milieu; 2) le bois, qui entoure la moelle et fait la partie la plus épaisse de l'arbre; 3) l' écorce, ou la partie extérieure et la plus mince qui entoure tout l'arbre, Chacune de ces trois parties principales a ses vaisseaux particuliers et ne consiste que dans un nombre prodigieux de fibres, de tuyaux de sève et de canaux d'air, qui sont tous arrangés dans l'ordre le plus parfait. La figure suivante nous en donne la preuve.
No. 1.b. Profil d'une branche de Pin.
Quand elle est grossie par le microscope on y remarque très distinctement toutes ses parties ou couches circulaires, ainsi que le vaisseaux dont elles sont composées. Fig. g. nous montre la moëlle, qni est d'une contexture molle et légère; Fig. f.f.f.f. sont des cercles condensés produits par les crûs annuels de l'arbre; on peut y'recounoitre son âge, et ils consistent dans des vaisseaux d'une contexture beaucoup plus serrée. Les Fig. i.i.i., marquent les séparations principales qui se trouvent entre les tuyaux de sève et qui sont autant de canaux d'air; elles se prolongent depuis Técorce jusqu'à la moëlle, Fig. b.b. sont les tuyaux de sève avec leurs fibres de bois.
No. 1.a. Un petit coupeau de bois fendu en long.
No. 2. Le même grossi.
No. 3. Un petit morceau du même grossi encore d'avantage.
Dans ces trois figures, qui représentent le bois coupé en long, on peut remarquer encore plus distinctement les différens vaisseaux- dont il vient d'être parlé. Fig. 1.a. montre le petit coupeaa de Pin dans sa grandeur naturelle, et sous Fig. 2. et. 3. il est représsenté fort grossi. Dans cet état,on y voit très distinctement les parties et vaisseaux suivans. Fig. a.a.a.a. sont des cordes horizontales de vaisseaux, qui entrelacent les cordes perpendiculaires et se lient avec elles très étroitement. Fig. b.b.b. sont les vaisseaux perpendiculaires, qui consistent en deux espèces, savoir en canaux d'air et en tuyaux de sève. Fig. c.c. sont ces canaux d'air, qui contiennent une quantité de petites boules semblables à des bouillons d'air, et Fig. d.d. sont les tuyaux de sève, dans lesquels le suc nourricieux de l'arbre monte en haut. Fig. k.k. sont des trous, ou des ouvertures plus grandes, qui se trouvent éparses dans les canaux d'air, et qui sont peutetre des sonpirails. que la nature y a placés, pour respirer l'air, ou pour quelque autre but utile. Combien cette construction intérieure du bois ne met-elle pas au grand jour la sagesse du créateur!
Ad00341 03 053aGrosser Feuer-Ausbruch im Jahre 1794.~~Unter den noch jetzt brennenden drey feuerspeyenden Bergen in Europa ist der Vesuv bey Neapel der wüthendste und gefährlichste für das umliegende Land. Er vergrub nicht allein schon zu Zeiten der alten Römer mehrere Orte, und unter andern die beyden Städte Herkulanum und Pompeja, unter seiner glühenden Asche, sondern verwüstet auch anjezt noch oft durch seine Feuer-Aschen- und Lava-Ausbrüche die ganze schöne Gegend um sich her. Er hat zwey Gipfel, nemlich, den eigentlicben Vesuv, auf dessen oberstem Kegel der jetzige Crater, oder die brennende Mündung des Vulkans ist; und zweitens die linker Hand liegende Somma, welche durch ein kleines Thal vom Vesuv geschieden ist, und jetzt keine brennende Mündung hat.~~Der Vesuv, dessen Merkwürdigkeiten wir hier auf etlichen Tafeln kennen lernen, hat in den neuern Zeiten mehr und heftigere Ausbrüche als sonst. Einer der neuesten und schrecklichsten war der im Iahre 1794 am 15ten Juny, dessen Anblick bey Nacht gegenwärtige Tafel zeigt. Er ist hier abgebildet, wie man ihn von Neapel aus welches 4 Meilen entfernt liegt, von dem Hafendamme über den Meerbusen, ohne Gefahr sah.~~Eine ungeheure Feuersäule steigt aus dem Gipfel gerade in die Höhe, schleudert Bimssteine und andere Felsenstücke weit umher, und durchbricht die schwarzen Dampfwolken, welche die ganze Gegend einhüllen, und aus welchen unaufhörlich weisse Blitze fahren. Ein beständiges Erdbeben erschütterte das Land viele Meilen weit umher. Dies grosse Schauspiel der Natur war fürchterlich und grausend. Mehrere Tage lang war der obere Theil des Berges ganz mit schwarzem Dampfe umhüllet; als aber das Toben etwas nachgelassen und der Dampf sich verzogen hatte, sahe man dass der sonst höhere Gipfel des Vesuvs mit dem Crater in die innern Schlünde des Berges eingestürzt, der Vesuv ganz flach worden, und nicht mehr höher als die Somma war.~~51
Ad00341 03 053a/freMélanges. XX. Vol. III. 51.
LE VESUVE.
Grande Eruption de feuen 1794.
Parmi les trois Volcans qui fetrouvent dans l'Europe et qui brûlent encore de nos jours, le Vésuve près de Naples, est le plus terrible et le plus désastreux pour les pays circonvoisins. Il ensevelit non seulement du tems des anciens Romains plusieurs endroits sons la cendre ardente, p.e. les deux villes d' Herculanum et de Pompeja, mais aussi de nos jours il dévaste fréquemment les beaux pays qu'il entoure par les' éruptions de feu, dé cendre et de lave. La montagne a deux cimes, dont l'une est le Vésuve proprement dit, sur le haut duquel se trouvela bouche du Volcan, ou le Grater; l'autre cime, qui s'appelle la Somma, est séparée du Vésuve par un petit vallon, et ne jette plus de feu aujourd'hui. On voit le Vésuve représenté fur les tableaux fuivans avec les phénomènes qui lui sont propres. Dans les tems modernes il a eu plus d'éruptions et de plus violentes qu' anciennement. Une des plus récentes et aussi des plus terribles unelieu en 1794 dans le mois de Juin; elle est représentée sur la Table ci-jointe, telle qu'on a pu la voir sans danger sur le rempart du port de Naples qui en est éloigné de 4 lieues. Une Colonne immense de feu qui sortit de la cime et s'éleva droite en l'air, lança au loin de tous cotés des pierres ponces et des rochers immenses, et perça les nuages de fumée épais et noires qui enveloppoient le pays et qui étoient sillonnés continuellement par des éclairs blancs. Un tremblemeut de terre ébranla sans cesse le pays à une distance de plusieurs milles à la ronde, et toute la nature parût frernir à ce spectacle horible. Pendant plusieurs jours la partie supèrieure de la montagne resta enveloppée dans un nuage épais de fumée noire; mais l'orsque la fureur de l'éruption eût un peu cessée et que la fumée fùt passée, on s'apperçut que le sommet du Vésuve, ou se trouve le Crater, s'étoit écroulé et tombé dans le sein de la montagne, de forte que le Vésuve étoit devenu plus applati et que sa hauteur ne furpassoit plus celle de la Somma.
Ad00341 03 054aLava- und Aschen-Ausbrüche desselben.~~No. 1. Grosser Lava-Ausbruch im Jahre 1760.~~Diese Abbildung zeigt einen grossen Lava-Ausbruch des Vesuvs im Jahr 1760 am Fusse des Berges. Unter Lava versteht man das grobe Gemengsel von Mineralien, nemlich Steinen, Erdarten, Schwefelkiesen, Eisen-Erzen u dergl. welches durch die innere Gluth des Berges geschmolzen durch irgend eine Oeffnung des Vesuvs ausbricht, und sich wie ein glühender dicker Brey, in einem breiten Strome, langsam fortwälzt und alles was es auf seinem Wege antrifft schrecklich verheeret. Diesen Lavaströmen kann man blos durch die Flucht entgehen, entgegen zu setzen ist ihnen aber nichts; denn sie füllen die tiefsten Gruben aus, werfen Mauern und Häuser um, und vernichten sie durch ihre Gluth. Sie bleiben oft Jahre lang glühend, ob gleich ihre äussere Rinde ganz erkaltet scheint. Ein solcher Lavastrom giebt des Nachts einen fürchterlich prächtigen Anblick bey seinem Ausbruche, denn er bildet oft ein ganzes Feuer-Meer, Feuer-Cascaden und dergleichen. Nach langer Zeit giebt die Lava, wenn sie ganz verwittert und wieder urbar gemacht ist, einen guten Pflanzen-Boden.~~No. 2. Grosser Aschen-Ausbruch im Jahre 1794.~~Oft wirft der Vesuv auch anstatt der Lava eine ungeheure Menge leichter vulkanischer Asche aus, welche sich viele Meilen weit umher verbreitet und das ganze Land bedecket. Diese Aschen-Ausbrüche sind weit gefährlicher als die Feuer und Lava-Ausbrüche; denn man kann diesen dichten oft glühenden Aschenregen gar nicht entgehen. Der Tag verwandelt sich in die finsterste Nacht, und an vielen Orten nahe um den Berg bedeckt diese Asche oft 4 Ellen hoch das Land. Oft sind auch Ausbrüche von siedendem Meerwasser, das durch unterirdische Höhlen in den Berg gedrungen ist, mit solchen Aschenregen verbunden. Vermuthlich war es auch ein solcher ungeheurer Aschen-Ausbruch der vorzeiten die beyden Städte Herkulanum und Pompeja am Fusse des Vesuvs bedeckte, und ihnen den Untergang brachte.~~51
Ad00341 03 054a/freMélanges XXI. Vol. III. No. 52.
LE VESUVE.
Eruptions de Lave et de Cendres.
No. 1. Grande éruption de Lave en 1760.
Cette table représente une grande éruption de Lave, qui eut lieu en 1760 au pied de la montagne. On entend sous le nom de Lave cette matière fondue par le feu intérieur de la montagne qui consiste dans un mélange de toutes espèces de minéraux, favoir de pierres, de terre, de pyrites sulfureuses, de mines de fer ete. Dans le tems de l'éruption des Volcans elle sort de leur sein par quelque ouverture; femblable à un large ruisseau en flammes, dont les ondes embrasés sont comme une bouillie' épaisse, elle avance lentement et dévaste tout le pays qu'elle rencontre dans son chemin. Ce n'est qnela fuite qui peut soustraire les habitans à ces torrens de feu, il n'y a aucun moyen de les arrêter, car ils remplissent les fossés les plus profonds, renversent des murs et des maisons et les détruisent par leurs flammes. Il se passe quelquefois des années entières, avant que dans leur intérieur le feu foit éteint, quoiqu' en dehors ils aient l'air d'être entièrement refroidis. Un pareil torrent de Lave, s'il tombe surtout la nuit, donne un coup d'oeil horrible mais magnifique, car il semble être un mer de feu etc. Après une longue suite d'années, lorsque la Lave est tombée en eflorescence et décomposée par l'air et les acides, elle donne une bonne terre qui est avantageusement employée à la culture.
No. 2. Grande éruption de cendres en 1794.
Il arrive aussi qu' an lien de cette Lave Ie Vésu ve jette des masses énormes d'une cendre volcanique fort légère, qui se répand à une distance de beaucoup de milles à la ronde et couvre tout le pays. Ces éruptions de cendres sont plus dangereuses que celles de feu et de Lave; car il est absolument impossible d'échapper à cette forte pluie de cendres qui très souvent sont tout à fait ardentes. Le jour fe change alors dans la nuit la plus sombre, et aux environs de la montagne on trouve des endroits ou la terre est couverte de cette cendre de la hauteur de 4 pieds. Quelquefois ces pluies de cendre sont accompagnées d'une éruption d'eau de mer bouillonnante, qui étoit pénétrée par des souterrains dans l'intérieur de la montagne. Il est aussi très probable, que ce fut une pareille éruption de cendre, qui du tems des anciens abhna les deux villes d' Herculanum et de Pompeja situées au pied du Vésuve, en les couvrant de masses énormes de cendres embrasées.
Ad00341 03 055aAnsicht seiner Mündung.~~Die Mündung oder der Crater des Vesuvs ändert sich, weil sie aus lauter verbrannten vulkanischen Materialien besteht, fast immer nach jedem Ausbruche. Wir wollen hier zwey Abbildungen davon betrachten, die uns einen ziemlich anschaulichen Begriff davon geben.~~No. 1. Das Innere des Craters im Iahre 1751.~~Nach dem Ausbruche des Vesuvs im Iahre 1751 änderte sich der Gipfel desselben auf eine merkwürdige Art. Sein Crater wurde fast ganz mit ausgeworfenen verbrannten Steinen, Asche und dergleichen Materialien ausgefüllt, in der Mitte aber blieb ein Loch, aus welchem fortwährend Rauch, Feuer, Asche und Bimsteine hervorbrachen, und nach und nach im Crater selbst um diese Mündung einen kleinen Berg bildeten, aus welchem auch ein kleiner Lava Bach kam, und um diesen Hügel herum floss. Nun konnte man sicher in den sonst so schrecklichen Feuer-Schlund selbst hinein und rund um den kleinen Hügel herum gehen, und Alles in der Nähe betrachten.~~No. 2. Das Innere des Craters im Iahre 1775.~~Hier sieht das Innere des Craters wieder ganz anders aus als oben. Er hat sich mehr ausgefüllt, und innerhalb einen gedoppelten Hügel gebildet, der fast den ganzen Crater ausfüllt. Aus demselben brechen, unterhalb der immer fortbrennenden Mündung, aus dem Hügel verschiedene kleine Ströme glühender Lava hervor, welche weiss-graue kleine Rauchwolken bilden, und den Berg herab fliessen. Die Aussenseite des Craters hat einen scharfen abgebrochenen Rand, und ist wie immer mit Schlacken tiefer Asche und ausgeworfenen Bimssteinen bedeckt.~~51
Ad00341 03 055a/freMélanges XXII. Vol III. No. 53.
LE VESUVE.
Vue de sa bonche, ou du Crater.
Comme la bouche du Vésuve, ou le Crater, ne consiste que de matières Volcaniques calcinées, il est aisé à concevoir que chaque éruption lui doit faire changer de forme. Nous allons fournir ici deux tableaux qui en donneront une idée asses claire.
No. 1. L'intérieur du Crater en 1751.
Après l'éruption, formidable du Vésuve, qui eut lieu en 1751, il se fit un changement très remarquable à la cime de la montagne. Le Crater fut presqu' entièrement rempli de pierres calcinées, de cendres et d'autres matières Volcaniques; dans son milieu cependant il resta un trou, dont il sortit continuellement de la fumée, du feu, de la cendre et de pierres ponces, qui formèrent petit a-petit une colline autour de ce trou dans l'intérieur du Crater même. Il en coula aussi un petit ruisseau de Lave, qui se répandit autour de cette colline. On pouvoit entrer alors avec sûreté dans ce gouffre naguères si horrible; il étoit facile de se promener autour de la petite colline et de I' examiner de près.
No. 2. L'intérieur du Crater en 1775.
Sur le tableau présent l'intérieur du Crater a tout un autre aspect que sur le précédent. On voit que le Crater s'est rempli encore d' avantage, et qu'il est presqu' entièrement comblé par une double colline qui s'est formée dans son intérienr. Au dessous de la bouche, qui ne cesse de jetter du feu, il sort de la colline plusieurs petits ruisseaux de Lava embrasée, qui en coulant en bas de la montagne, forment de nuages de fumée d'une couleur grise-blanchâtre. Le bord extérieur du Crater est inégal, cassé et raboteux, et continuellement couvert de cendre, de scories et ào pierres ponces.
Ad00341 03 056aNo. 1. Plan des Bergs Vesuv.~~Nichts ist so vielen Veränderungen unterworfen als die äussere Form eines Vulkans. Fast jeder Ausbruch verändert sie, entweder durch Ausbrüche von Lava und Asche, welche die umliegende Gegend bedecken, verschütten und erhöhen; oder durch Einsturz des Gipfels, oder das Aufschwellen neuer kleiner Berge und Mündungen, welche Thäler und Hügel bilden. Eben so ist es mit dem Vesuv gegangen; denn man vermuthet mit Grunde dass er in frühern Zeiten, als unsere Geschichte hinreicht, weit grösser und höher als jetzt gewesen sey. Anjetzt ist sein Umkreis 4 Meilen, und bis zum Iahr 1794, wo sein Gipfel, bey dem grossen Ausbruche wieder einstürzte und wenigstens um 800 Fuss niedriger wurde, war er 3834 über das Meer erhaben. Dieser Plan zeigt die ganze Gegend rund um den Vesuv, und wie nahe man ihn, der äusserst gefährlichen Nachbarschaft ungeachtet angebauet hat. Die äusserliche Fruchtbarkeit des vulkanischen Bodens reitzt die Bewohner der Gegend immer aufs neue dazu an, dass sie der Gefahr trotzen, und ohngeachtet sie an den verschütteten Städten Herkulanum und Pompeji so wie an der i. J. 1794 durch einen Lavastrom verbrannten Stadt, Torre del Greco einen Beweiss der höchsten Gefahr vor Augen haben, hell doch, sobald nur ein Ausbruch vorüber ist, aufs neue anbauen.~~No. 2. Plan von Torre del Greco.~~Torre del Greco welche am Fusse des Vesuvs und hart am Meere liegt wurde bey dem letzten grossen Ausbruche des Vesuvs i. J. 1794 durch einen Lavastrom gröstentheils verheert. Man sieht auf dem oberen Plane No. 1. wie dieser brennende Lavastrom an der Seite des Berges ausgebrochen und herabgeflossen ist, auf dem untern Plane aber, an seiner schrecklichen schwarzen Bahn wie er sich glühend durch die Stadt fortwälzte, und endlich in das Meer ergoss, welches ihm Grenzen setzte. Ein Theil der Stadt blieb stehen, und es wird nicht lange dauern so sind wieder neue Häusser auf denselben Lava Grund aufgebauet. So vertraut ist der verwegne Mensch mit den grössten Gefahren, und so wenig schreckt ihn ein erlittener Verlust ab, Eins und dasselbe noch einmal zu wagen.~~51
Ad00341 03 056a/freMélanges XXIII. Vol. III. No. 54.
LE VESUVE avec le pays d'á l'entour.
No. 1. Plan du Mont Vésuve.
Il n'existe rien qui soit plus exposé à des changemens que la forme extérieure d'un Volcan. Elle est altérée presque à chaque éruption tant par les ruisfeaux de Lave qui en sortent et par les cendres qui couvrent et exhaussent le pays d'à l'entour, que par l'éboulement de la cime et par des nouveaux Volcans qui s'élèvent et forment des petites montagnes et des vallées. Le Vésuve a eu le même sort, et c'est une conjecture bien fondée, que dans les teins antérieures â l' histoire il a été beaucoup plus haut que de nos jours. Il a aujourd'hui 4 Milles de circonférence, et jusqu' en 1794, óu par la grande éruption qui fit écrouler sa cime, sa hauteur fut diminuée de 800 pieds pour le moins, son élévation au dessus de la mer etoit de 3034 pieds. Le Plan ci-joint représente tout le pays qui entoure le Vésuve, et fait voir en même tems, combien les habitans se sont approchés de son pied pour cultiver la terre, malgré le danger imminent, dont ils sont continuellement menacés. C'est la fertilité extraordinaire du sol Volcanique qui excite les habitans d'affronter le péril, et quoique les deux villes détruites d' Herculanum et de Pompeji, ainsi que la ville de Torre del Greco, réduite en cendre par un torrent de Lave, leur fournissent les preuves visibles du danger énorme qu'ils courent, ils ne Iaissent cependant pas s'intimider, et aussi tôt qu' une éruption est passé, ils recommencent a cultiver la terre.
No. 2. plan de Torre del Greco.
Cette petite ville fituée au pied du Vésuve et tout proche de la mer, fut presque toute entière la proie des Flammes par un torrent de Lave qui sortit du Volcan à la dernière grande éruption an 1794. Sur le plan No. 1. on peut voir, comment ce torrent embrasé de Lave sortit par une ouverture sur la pente de la montagne et coula en bas; sur le Plan No. 2. on remarque la voie noire et terrible qu'il se fraya en répandant ses flots embrasés â travers la ville et les jettant ensuite dans la mer qui lui mit des barrières. Une partie de la ville fut sauvée et il ne durera pas long tems qu'on verra de nouvelles maisons conftrnites sur le fond même de Lave. Cest ainsi que l'homme hardi ose braver les plus grands dangers; il ne se laisse pas décourager par les pertes les plus sensibles, et se jette toujours de nouveau dans le même péril.
Ad00341 03 057aDie Wasserhosen und Wirbelwinde sind Natur-Erscheinungen, welche man sowohl auf dem Meere als auf dem festen Lande zuweilen beobachtet. Sie sind meistentheils von einem heftigen Gewitter begleitet, und verursachen auf dem Lande die verheerenden Wolkenbrüche; denn das ganze Wasser der zusammengedrängten und verdichteten Wolke stürzt, sobald sich die Wasserhose durch einen Blitz auflöst und zerreisst, auf einmal herab, und überschwemmt Alles.~~Naturforscher geben, mit sehr wahrscheinlichen Gründen, die Electricität als die Grund-Ursach der Wasserhosen, die durch Wirbelwinde entstehen, an, und leiten ihre Entstehung von einer mit Electricität überladenen Wolke und der gegenseitigen Anziehung zwischen ihr und dem Erdboden oder der See her. Man beobachtet nemlich immer vor der Entstehung einer Wasserhose, dass sich eine dicke finstre, dunkelschwarz-blau oder kupferfarbig aussehende Wolke tief zur Erde oder über die Oberfläche des Meeres herabsenkt, und dass aus derselben Wolken-Säcke, wie in Fig. 1. bey b. herabhängen, die in beständiger schleudern der Bewegung sind, und endlich, wie bey Fig. 1.c. oder Fig. 2. d. u. e. die Erde oder das Wasser erreichen, fortziehen und Alles mit schrecklicher Gewalt in ihren Wirbel hinreissen. Zu gleicher Zeit erhebt sich auf dem Meere, aus dem Puncte wo der Wolkenzipfel dasselbe berührt, oder noch frey über demselben schwebt, eine hohe Wassersäule, welche sich oben in Schaum und Dunst auflöset, das Wasser weit umherschleudert, und überhaupt die sonderbarsten Gestalten annimmt. Man hört dabey ein Fürchterliches Brausen und Rasseln in der Luft. Ueberhaupt gehören diese Orkane zu den schrecklichsten Natur-Erscheinungen; und besonders werden die Küsten der West- und Ostindischen Inseln häufig durch dieselben verwüstet. Die hier in Fig. 1. u. 2. abgebildeten Erscheinungen von grossen Wasserhosen auf dem Meere beobachtete ein französischer Naturforscher, Herr Michaud, auf dem mittelländischen Meere an der Küste von Nizza im Januar 1789, und sie haben daher das Verdienst, ein treues Bild der Natur darzustellen.~~51
Ad00341 03 057a/freMélanges. XXIV. Vol. III. No. 55.
DES TROMBES.
Les trombes et les tourbillons sont des phénomènes de la nature, qu'on remarque sur la mer et
quelquefois aussi sur la terre. Ils sont ordinairement accompagnés d'orages violens, et sur la terre ils occasionnent les ondées qui de terns à autre désolent des pays; car lorsque la trombe est iorupue par un éclair, toute la masse d'eau contenue dans une pareille niie condensée et comprimée, se jette en'bas toute à la fois et inonde des pays entiers. C'est avec un grand fond de probabilité que les physiciens croient trouver dans l' électricité la raison fondamentale des trombes causées par des tourbillons; ils croient voir leur origine dans une niie surchargée d'électricité et dans l'attraction réciproque qui a lieu entre celle-ci et la terre ou la mer. On remarque effectivement toutes les fois qu'il se forme une trombe, qu' une niie épaisse, sombre, d'un bleu, noir très foncé ou de couleur de cuivre, s'abaisse profondement vers la terre ou vers la surface de la mer, et qn' alors il en descend des sacs de nuages, tels qu' on les voit Fig, 1. b. qui sont continuellement dans un mouvement tournoyant, jusqu' a cet ayant à la fin atteint la terre ou l'eau, comme on voit sous Fig. 1. c. et sous Fig. 2. d. et e. ils entraînent tout avec une force irrésistible dans leut tourbillon formidable. Dans le même tems il e'éléve de la mer, du même endroit que ce sac de nuages vient d'atteindre, au dessus duquel il se soutient encore dans l'air, une grande colonne d'eau, dont la partie supérieure se dissout en écume, jette l'eau avec violence fort loin à l'entour et forme les figures les plus finguliéres. Ou entend en même tems un bruit et un mugissement épouvantables dans l'air. Ces ouragans sont du nombre des phénomènes de la nature les plus dangereux, et on les voit principalement dans les deux Indes, où les cotes des isles en sont fréquemment désolées. Les trombes qui se trouvent représentées sous Fig 1. et 2. de la Table ci-jointe, furent observées de la côte de Nice sur la Méditerranée dans le mois de Janvier 1789 par un savant françois» nommé Micbaud; ces Tables ont par conséquent le mérite de représenter une image Bdele de ifr. nature.
Ad00341 03 058aNo. 1. Der Huth-Affe. (Simia Sinica.)~~Nicht China, sondern eigentlich Bengalen und die Insel Ceylon sind das Vaterland des zierlichen Huth-Affen, der von daher auch häuffig nach Europa gebracht wird, und wegen seiner Artigkeit und Gelehrigkeit sehr beliebt ist. Er ist ohngefähr 12 Zoll lang, sein Schwanz aber länger als der Leib; von Farbe auf dem Rücken, den Armen und Schenckeln rostfarben braun, Kehle, Brust und Bauch aber weissgrau. Auf dem Kopfe hat er einen Büschel Haare, der ihm wie ein zirkelrunder, platter Huth den Scheitel bedeckt, und davon er seinen Nahmen hat. Seine Nahrung besteht vorzüglich in Früchten, süssen Wurzeln und Reis.~~No. 2. Der Buschschwanz-Affe. (Simia trepida.)~~Dieser Affe, welcher etwas kleiner als der vorige ist, lebt vorzüglich iu (sic) Guiana, und hat seinen Nahmen von seinem dicken buschigt behaarten Wickelschwanze, der weit länger als sein Leib ist, und womit er sich an den Baumästen fest schlingen kann. Sein Haar ist dunkelbraun; Gesicht, Brust und Bauch sind fast ganz nackt; Hände und Füsse schwarz. Er wird auch nach Europa gebracht und nähret sich vorzüglich von Früchten.~~No. 3. Der Mohren-Affe. (Simia Maura.)~~Der Mohren-Affe ist weit kleiner als die vorigen beyden Gattugen, und kaum 7 Zoll lang; der Schwanz aber länger. Er findet sich sowohl in den Ostindischen Inseln als auch in Süd-Amerika. Er hat einen runden Kopf etwas spitzige Schnauze, und sehr dünne Arme und Schenkel. Von Farbe ist er fast ganz schwarzgraubraun, und hat schwarze Hände und Füsse. Er lässt sich leicht zahm machen, und in der Gefangenschaft erhalten.~~No. 4. Der Tamary. (Simia Midas.)~~Diess Aeffchen ist eben so gross als das vorige, hat einen sehr langen Schwanz, und grosse nackte Ohren, davon er auch der Midas im Lateinischen heisst. Sein Kopf ist rund, und das Gesicht nackt. Das Haar am Kopfe, Rücken Bauch, Oberarmen und Schenkeln ist schwärzlich und zottig; die Hände und Beine hingegen glatt und fast Orangengelb. Er lebt in ganzen Schaaren in den heissesten Strichen von Südamerika, nähret sich theils von Früchten, theils von Muscheln und Seeschnecken, die er am Meeres-Ufer auflieset.~~52
Ad00341 03 058a/freQuadrupèdes LVII. Vol. III. No. 56.
QUATRE ESPECES DE SINGES.
No. 1. Le Bonnet Chinois.
Le Chine n'est pas la patrie de ce joli singe, mais bien le Bengale et Pisle de Ceylon. On en transporte beaucoup en Europe, où il est aime et recherché à cause de sa gentillesse et de sa docilité. Sa longueur est d'environ i pied, mais sa queue est plus longue que tout le corps son poil est d'un brun-roussâtre sur le dos, les bras et les cuisses, et d'un gris blanchâtre sur la gorge, la poitrine et le ventre. II a une touffe de poils sur la tète, qui lui en couvre tout le sommet en Forme d'un chapeau rond et plat. Il se nourrit principalement de Fruits d'arbres, de racines douces et de ris.
No. 2. Le Singe à queue touffue.
Ce singe est un peu plus petit que le précédent, et se trouve principalement dans la Guiana. Il a reçu son nom de sa grosse queue prenante, qui, plus longue que tout le corps, est couverte d'un poil touffu et lui sert pour s'attacher aux branches d'arbres. Le poil de son corps est d'un brun foncé, celui de ses mains et de ses jambes est noir, et son visage, sa poitrine et son ventre en sont absolument dégarnis. Il se nourrit de fruits d'arbres, et on en transporte beaucoup en Europe.
No. 3. Le Singe Nègre.
Le singe nègre est plus petit que les deux précédens; sa longueur n'est que de 7 pouces, mais sa queue est plus longue. Il se trouve non seulement dans les isles des Indes Orientales, mais aussi dans l'Amérique méridionale. Il a la tête ronde, le museau un peu pointu et les bras ainsi que les jambes très menus. Sa couleur est d'un brun grisâtre tirant sur le noir; ses mains et ses pieds sont tout-à-fait noirs. Il s'apprivoise aisément et endure très bien l'état de servitude.
No. 4. Le Tamarin.
Ce petit singe est de la même longueur que le précédent. Sa queue est fort longue, et ses grandes oreilles dépourvues de poil, lui ont fait donner en latin le nom de Midas. Il a la tête ronde, et le visage tout nud. Le poil de sa tête, du dos, du ventre, des bras et des cuisses est noirâtre et vélo, mais les mains et les pieds sont lissés et de couleur presque d'orange. On le trouve en grandes troupes dans les pays brùlans de l'Amérique méridionale, où il se nourrit de fruits d'arbres, de moules et de limaçons de mer.
Ad00341 03 059a

Pflanzen. LXIV. B. III. No. 57.

MERKWÜRDIGE PFLANZEN.

No. 1. Der Butter-Baum.

Der Butterbaum wächst im Innern von Afrika, vorzüglich um die Gegend des Nigerflusses, und heisst in der Landes-Sprache Schib. Er wurde erst vor Kurzem durch den Englischen Reisenden Mungo Park in Europa bekannt, und abgebildet. Er wird nicht sehr gross, hat eine gegitterte schwammige Schale, und an den Spizen seiner Zweige steht ein Büschel langer, schmaler, vorn abgerundeter, und fast zungenförmiger Blätter. Er trägt eine kleine Nuss, davon Fig. a. und b. die Abbildung zeigt, fast von der Grösse und Form einer Olive, deren Kern, wenn er au [sic] der Sonne getrocknet und hernach in Wasser ausgekocht wird, die Butter giebt. Diese Pflanzen-Butter ist überaus wohlschmeckend, und besser als Küh-Butter, hält sich über ein Jahr lang gut, und macht für das innere Afrika einen wichtigen Handels Artickel.

No. 2. Der Beenuss-Baum. (Guilandia moringa.)

Der Beennuss-Baum wächst vorzüglich in Ägypten, Syrien, Arabien, Aethiopien und auf der Insel Ceylan. Er wird ziemlich gross, oft bis 30 Fuss hoch, hat doppelt gefiederte Blätter an seinen reichbelaubten Zweigen, und blühet gelb in sehr grossen Büscheln. Nach der Blüthe entstehen fast anderthalb Fuss lange braune Samen-Schoten (Fig. c.) worinn die dreyeckigten geflügelten Samenkerne oder die Beennüsse (Fig. d. e.) liegen. Sie sind fast so gross wie unsere Haselnüsse, und diese geben, wenn man sie ausgepreist, das in den Apotheken sehr wohl bekannte, und gebrauchte, ganz weisse geschmack- und geruchlose Beenöl, welches vorzüglich zu wohlriechenden Pommaden und Salben angewendet wird, und als ein Handels Artickel aus der Levante kommt.

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Plantes LVII. Vol. III. No. 57.

PLANTES REMAQUARBLES.

Ne. [sic.] 1. Le Schih ou l'arbre à beurre.

Cet arbre croit dans l'intérieur de l'Afrique et surtont vers les bords du Niger; dans la langue du pays il s'appelle Schib. Il n'est connu en Europe que depuis peu de tems par la description et le dessin que le voyageuranglois, Mungo Park vient de nous en donner. Sa hauteur n'est pas considérable; son écorce est treillissée et spongieuse, et au bout des branches il se trouve des touffes de feuilles longues, étroites, arondies et approchant de la forme d'une langue. II porte une petite nuix représentée sous Fig. a. et b. qui ressemble á l' olive par la forme et la grandeur. Du noyau de cette noix, séché au soeil et bouilli dans l'eau, on prépare le beurre. Ce beurre végétal est très agréable au goût et meilleur qu' aucun beurre de lait de vache; il a d'ailleurs l'avantage de se conserver tonte l'année san sel. Il fait un des principsux articles du commerce intérieur de l'Afrique.

No. 2. Le Noyer de Ben.

Cet arbre croit principalement dans l'Egypte l'Arabie, la Syrie, l'Ethiopie, et dans l'isle de Ceylon. II atteint une hauteur assés considérable, quelque fois de 30 pieds. Ses branches sont très touffues et les feuilles doublement empennées; les fleurs qu'il porte sont jaunâtres et disposées en grappes. A ces fleurs succèdent des gousses, qui sont d'une longueur d'un pied et demi, et de couleur brune, Fig. c. Elles contiennent les graines de semence ou les noix de Ben qui sont ailées et triangulaires, Fig. d. e. Ces noix sont à peu près de la grosseur d'uue noissette et par expression'on retire de leur amande une huile toute blanche, sans goût et sans odeur, qu' on connoit chez nous sous le nom d'huile de Ben. On en fait usage dans les pharmacies, mais elfe est principalement employée à des pommades parfumées. On nous l'apporte du Levant comme un article de commerce.

Ad00341 03 060aNo. 1. Der Schimpanse. (Slmia troglodytes)~~Unter allen Affen-Arten kommt der Schimpanse, sowohl an Grösse und äusserer Gestalt, als auch in seinen Sitten dem Menschen am nächsten. Er lebt im Innern von Afrika, wird bis 5 Fuss gross, hat einen starken muskulösen Körper, und ein ziemlich menschenähnliches Gesicht, welches so wie die Vorderhände und Füsse nackt, und nicht behaart ist. Er hat gewöhnlich schwärzliches oder dunkelgraues Haar; nur die Brust, Schenkel, Knie und der Bauch sind weniger behaart, und fallen ins Fleischfarbene. Der Schimpanse heisst auch sonst noch der Afrikanische Waldmensch, der Pongo, Joko, Barris u.s.w. und eben von ihm kommen die Fabeln her, die man sonst von wilden Waldmenschen hatte, und glaubte. Erst vor Kurzem haben wir richtigere Abbildungen sowohl von ihm, als von dem Orang-Outang erhalten. Der Schimpanse ist sehr stark und kühn, so dass er nicht allein mit Menschen, sondern auch sogar mit Elephanten kämpft. Er lässt sich jung eingefangen zähmen, lernt allerley Hausarbeiten, und ahmt den Menschen fast in allen Verrichtungen nach.~~No. 2. Der Orang-Outang. (Simia Satyrus)~~Wir haben zwar schon in diesem Bilderbuche im 1 Bande, Taf. 8. Fig. 1. den Orang Outang kennen gelernet, allein da wir seitdem, gegenwärtige bessere und richtigere Abbildung von diesem Affen erhalten haben, so ist es werth jene Figur dadurch zu berichtigen. Er heist auch sonst der Ostindische Waldmensch, weil er nur in Ostindien und vorzüglich auf der Insel Borneo lebt. Er wird höchstens nur 4 Fuss hoch; Gesicht, Hände und Füsse sind nackt und dunkelgrau, so wie die ganze Haut unter dem Haar, welches braungelb und an manchen Stellen fuchsig ist.~~No. 3. Der Wald-Pavian. (Simia Sylvatica)~~Der Wald Pavian hat ein wildes Ansehn, ein schwarzes Hundsgesicht, kahle schwarze Hände und Füsse, schwarzbraunes Haar, und wird nicht über 1 Fuss hoch. Er lebt in Guyana in den Wäldern, und lebt vorzüglich von Früchten.~~No. 4. Der Schweinsköpfige-Affe. (Simia porcaria)~~Dieser hässliche Affe hat einen bärenähnlichen Kopf, mit einem völligen Schweinsrüssel, ist ohngefähr 3 Fuss hoch, schmutzig grau von Farbe, hat zottiges Haar und einen nackten Bauch. Er ist nicht längst erst entdeckt worden und sein eigentliches Vaterland noch unbekannt.~~No. 5. Der Alouate. (Simia Seniculus)~~Der Alouate wohnt in den heissern Strichen von Amerika, und ist ohngefähr 2 Fuss lang, hat einen eben so langen Wickelschwanz, und ist von Farbe dunkel fuchsroth. Er geht meist auf 4 Füssen, hat ein sehr menschliches Gesicht, mit einem Barte und eine Löwen-Mähne. Er lässt sich nicht leicht zahm machen.~~No. 6. Der Hundsaffe. (Simia Cynocephalus)~~Dieser ebenfalls neuentdeckte Affe ist 19 Zoll lang, hat einen völligen schwarzen Hundskopf schwarze Hände und Füsse, und ist gelb und dunkelbraun gesprengt. Sein Vaterland so wie auch seine Lebensart sind gleichfalls noch unbekannt.~~52
Ad00341 03 060a/freQudrupédes LVIII. Vol. III. No. 58.
ESPECES REMARQUABLES DE SINGES.
No. 1. L'homme des bois d'Afrique.
Parmi toutes les espèces de finges l'Homme des bois ressemble le plus à l'homme par la grandeur, la figure et les moeurs. Il vil dans l'intérieur de l'Afrique; sa taille est de 5 pieds, son corps est fort et musculeux, et son visage, qui ressemble assésà celui de l'homme, est mut et dépourvu de poils ainsi que ses mains et ses pieds. Son poil est ordinairement noirâtre ou d'un gris foncé; celui de la poitrine, des cuisses, des genoux et du ventre, où cependant il en a moins qu' aux autres parties du corps, approche de la couleur de chair. Il est encore connu sous d'autres noms, p. e. sous celui de Pongo, de Jocko, de Baris etc. et c'est lui qui a donné lieu à tant de fabies d'hommes sauvages des bois qu'on a débité autre fois. Ce n'est que de puis peu que nos avons reçu des desseins plus exacts de cette espèce de singes ainsi que de l'Orang-Outang. L'Home des bois d' Afrique est doué d'une telle force et si hardi, que non seulement il se bat contre les' hommes, mais aussi contre les Eléphans. Etant pris jeune il se laise apprivoiser, comme il imite l'homme dans tout ce qui fait il apprend facilement plusieurs ouvrages domestiques.
No. 2. L'Orang-Outang.
Dans le 1er Volume de ce Portefenille, Tab. 8 Fig. 1. il a déjà été question de l'Oraug-Outang; mais comme depuis ce téras là nous avons reçu des desseins plus exacts de cette espèce de singes, nous en profitons pour rectifier le tableau qui fut joint alors à la description. Il s'appelle aussi l'homme des bois des Indes Orientales, parce qu'il ne se trouve que dans les Indes et principalement dans lisle de Bornéo. Il ne devient pas plus grand qua de 4 pieds au plus son vsiage, ses mains et ses pieds sont nuds et d'un gris foncé, ainsi que la peau de tout le corps en dessous du poil, qui est d'un brun jaunâtre et dans quelques eudroits rousâtre.
No. 3. Le Papion, ou le Babouin proprement dit.
Le Papion, a la physnionomie extrêmement sauvage; son visage est noir et ressemble à celui d'un chien; ses mains et ses pieds sont noirs et nuds; la couleur de son poil est d'un brun-noir ràtre et sa longueur est de deux pieds. II vit dans les forêts de la Guiana, et se nourrit principalement de fruits d'arbres.
No. 4. Le singe à tête de cochon.
La tête de ce vilain singe ressemble celle de l'ours et se termine en un grouin de cochon. La longueur de son corps est de trois pieds, sa cou, leur est d'un gris sale, son poil est touffu et son ventre est nud. Il n'y a pas long tems qu' on a déconvert cette espèce, et on n'en connoit pas encore sa véritable patrie.
No. 5. L'Alouate.
L'Alouate habite les régions brûlantes de l'Amérique; sa longueur est d'environ deux pieds sa queue prenante est de la même longueur et sa couleur est du'n roux foncé. II marche ordinairement à quatre pieds; il a une longue bsrbe et son visage ressemble à celui de l'homme; auteur du col il a une jubé de lion. Il est extrêmement farouche, et difficile d' apprivoiser.
No. 5. [sic.] Le Magot ou le Cynocéphale.
C'est aussi' une espèce de singes nouvellement découverte. Sa longueur est de 19 pouces et sa tête noire ressemble absolument à celle d'un chien. Ses mains et ses pieds sont noirs; le reste du corps est jaune et tacheté en noir. On ne confloit pas encore ses moeurs ni sa P.atrie.
Ad00341 03 061aDie berühmten Höhlen bey Mastricht gehören unter die bewunderungswürdigsten Gegenstände der Natur und des menschlichen Fleisses. Sie beginnen unter dem Petersberge, auf welchem die Fortresse St. Peter liegt, und gehen soweit unter dem Berge und der umliegenden Gegend fort, dass niemand jetzt ihr Ende kennt, und man gewiss glaubt, dass sich diese ungeheuren unterirdischen Galerien bis Visè, d. i. 3. starke französische Meilen weit erstrecken. Die ganze Gegend, und vorzüglig der St. Petersberg besteht aus einem Seetuff des uralten Meergrundes, und enthält daher ausser den grossen ungeheuern Massen des von Natur weichen und lockeren Tuffsteins, ganze Lagen von Kieseln, Sand und eine erstaunliche Menge von versteinerten bekannten und unbekannten See- und Land-Thieren und deren Ueberbleibsel, welche gewöhnlich nur in südlichen heissen Ländern leben, und also blos durch eine grosse Revolution der Erde hieher kommen konnten. Wir wollen erst ihre Lage von aussen, und dann auch ihr merkwürdiges Inneres kennen lernen.~~No. 1. Charte von einem Theile des St. Petersberges.~~Diese kleine Charte zeigt uns die Lage der berühmten Höhlen. Sie haben zwey Eingänge, einen grossen und einen kleinen aus dem Thale worinn die Jaar fliesset. Der grosse ist fast unter den äussersten Werken der Fortresse; der kleine nicht weit davon. Oben auf der geraden Fläche des Berges ist ein runder Schacht, 55 Fuss im Durchmesser weit, welcher bis hinab in die Höhle geht, und durch eine Mine entstanden ist, welche die Oesterreichische Besatzung springen liess, als die Franzosen im jetzigen Kriege Mastricht belagerten. Zur rechten Seite an der steilen Wand des Berges fliesst die Maas.~~No. 2. Der grosse Eingang der Höhlen.~~Dieser von der Hand der Natur geformte, und aus lauter enormen Sandstein-Massen gewölbte Eingang, ist gleichsam das ungeheure und majestätische Thor zu dem unterirdischen Wunder Palaste. Er ist vorn 52 Fuss weit, und beynahe 44 Fuss hoch. Das Gestein ist gelblich von Farbe, und man sieht dazwischen Lagen von versteinerten Muscheln, Korallenschwämmen, und andern Seekörpern. Im Hintergrunde erblickt man die Oeffnungen zu den innern Säulengängen und Galerien dieser Höhlen, deren Abbildung wir auf der folgenden Tafel finden werden.~~52
Ad00341 03 061a/freMélanges. XXV. Vol. III. No. 59.
LES CAVERNES DE MAESTRICHT.
Les fameuses Cavernes près de Mastricht doivent être comptées parmi les objets les plus mer
veilleux de la nature et de l'industrie de l'homme. Leur entrée se trouve au pied de la montagne de St. Pierre; elles s'étendent si loin en dessous de la montagne et de ses environs, que personne n'en connoit encore la fin, et qu'on prétend, que ces immenses galeries souterraines vont jusqu'à Visé, ce qui est éloigné de la montagne de trois bonnes lieues de France. Tout ce pays, et nommément la montagne de St. Pierre, ne consiste absolument que dans un Tuf, qui doit avoir fait l'ancien fond de mer; cette pierre, dont on trouve des masses énormes, est de la nature poreuse et molle, et outre des coures entières de gravier et de cailloux on y trouve aussi en grande quantité des pétrificati ons d'animaux connus et inconnus de terre et de mer. Comme tous ces animaux ne vivent ordinairement que dans les pays méridionaux et très chauds, ce n'est qu'une grande révolution delà erre qui peut les avoir transportés dans ces régions septentrionales. Nous examinerons d'abord I' Fxtérieur de ces Cavernes remarquables, et ensuite nous en feons aussi connoitre l'Intérieur.
No. 1. Carte géographique d'une partie de la Montagne de St. Pierre.
Cette petite Carte représente la situation géorapltiquede ces fameuses Cavernes. Elles ont deux entrées, une grande et une petite, mais toutes les deux se trouvent du coté de,la vallée, à travers laquelle coule la Jaar. La grande entrée est presque en dessous des ouvrages extérieures de la Fortresse, et la petite n'en est pas très éloignée. Sur la cime de la montagne il y a un puits rond d'une largeur de 55 pieds en diamètre, qui descend jusqu' à la Caverne; il tire son origine d'une mine que la Garnison Autrichinne a fait sauter, lorsque dans la guerre présente Mastricht fut assiégé par les François La Meuse coule du coté droit et tout au pied du mur escarpé de la montagne.
No. 2. La grande Entrée des Cavernes.
Cette Entrée, qui est formée par la main de la Nature et voûtée dans des masses énormes de pierre de grais, semble être la porte majestueuse qui conduit dans ce palais souterrain. Sa largeur est de 52 pieds et sa hauteur de 41; la pierre est d'une couleur jaunâtre et entremêlée de couches de coquilles, de matrepores et d'autres corps de mer. Au fond de cette grande entrée on apperçoit différentes autres qui conduissent dans les galeries intérieures de la Caverne, qu'on verra représentées sur la Table suivante.
Ad00341 03 062aNo. 1. Ansicht der innern Säulengänge.~~Die vordere Höhle, welche als eine Fortsetzung des grossen Eingangs betrachtet werden kann, zieht sich ganz unter dem St. Petersberge, nach dem Ufer der Maas, höchstens 1/2 französische Meile lang hin, und ist mit ihren prächtigen Gewölben ganz ein Werk der Natur. Aus dieser Höhle aber laufen eine unzählige Menge anderer Höhlen, oder mit einander verbundener hoher und auf lauter Ungeheuern Säulen ruhender Gewölbe weit unter der Erde fort, und bilden gleichsam ein unendlich weites Säulen-Labyrinth. Seit undenklichen Zeiten hat man nemlich diese Höhlen immer als Steinbrüche gebraucht, aus ihnen vortreffliche Bausteine geholt, welche man auf der schiffbaren Maas sehr weit verfährt, und beym Ausbrechen zur Unterstützung des Dachs immer einzelne Säulen stehen lassen, woraus endlich dieses wundernswürdige Säulen-Labyrinth entstanden ist, dessen Umfang und Zweige wenigstens jetzt selbst von den Leuten, die täglich darinn arbeiten, niemand kennt. Es ist gefährlich sich ohne sichere Führer und vorsichtige Anstalten in die Tiefe derselben zu wagen; weil man sich leicht darinn verirren und umkommen kann. Die Ansicht dieses ungeheuren unterirdischen Tempels der Natur wenn man ihn mit Fackeln erleuchtet, ist gross und erhaben; und diese Höhlen sind gleichsam eine Schatzkammer der Naturgeschichte der Vorwelt; denn es finden sich darinn noch immer versteinerte Ueberbeibsel von theils jetzt ganz unbekannten und verlohren gegangenen Thierarten, theils von Thieren aus den heissesten Südländern, die nie in unserm Clima lebten.~~No. 2. Ein versteinerter Crocodil-Kopf aus der Höhle.~~Im Jahr 1770 entdeckten die Arbeiter welche in der Höhle Steine brachen, in dem Felsen einen grossen versteinerten Fischkopf, und meldeten ihren Fund dem Doct. Hoffmann in Mastricht, der als Naturforscher ihn bald für den Kopf eines grossen Crocodils erkannte, und mit grosser Vorsicht herausarbeiten liess. Wir sehen hier, wie eben dieser Stein, der 4 Fuss lang, 2 Fuss 6 Zoll breit, und 8 Zoll dick war, in welchem der Kopf liegt, und welcher 6 Centner wog, von den Arbeitern herausgeschafft wird. Ausser diesem kostbaren Stücke, fanden sich auch versteinerte Schildkröten, grosse Fisch- und andere Landthierknochen, Hirsch- und Elenns-Geweihe, und dergleichen mehr; im Sande aber die zartesten und feinsten Muscheln und Schnecken, alle aufs schönste erhalten.~~52