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Ad00341 02 103a/freMélanges XXXIII. Vol. III. No. 100.
DES OBJETS GROSSIS PAR LE MICROSCOPE.
No. 1. Deux fils de lin déliés de Hollande.
Les Hollandois et les habitans des Pays-bas ont poussé l'art de filer le lin à un tel degré de perfection, que leur fil délié (dont on se sert pour coudre ou pour en fabriquer des toile» ci autres ouvrages très fins, comme p. e. de la Mousseline, de la Batiste, des dentelles etc.), quand on le regarde à oeil nud ne semble consister, que dans un seul fil extrêmement fin (a). Mais quel changement prodigieux remarque-t-on dans ce même fil, quand on le regarde par un bon microscope (b). Toute la finesse et l'égalité, qu'on y a tantôt admiré, ont disparu, et le fil se présente comme une forte corde mal tordue qui semble être composée de filainens Inen grossiers.
No. 2. Deux fils d'or.
L'Or est employé à un très grand nombre d'ouvrages, et entre autres à des galons. A cet usage cependant on ne le prend pas tout pur ou tel qu'il est, mais par un procédé particu« lier on en recouvre des lingots très minces d'argent pur, et les passe enduite par la filière pour en faire rlu trait fin. A cause de la duc- tilité étonnante de l'or ces fils d'argent sont tous exactement dorés. On applatit ensuite ce trait entre deux rouleaux d'acier poli, les file dans un moulin particulier sur des fils de soie et les emploie alors dans les fabriques des galons et des étoffes. Quand ces fils d'or sont regardés à oeil nud (a), ils semblent être des fils d'or tout - à fait maffif; mais vus sous le microscope ils fe préfentent (b) d'une manière bien diffé- rente. Le fil de foie, quelque fin qu'il foit, a l'air d'une groffe corde entourée de plaques d'or en forme de ruban, à travers des quelles on voit partout le fil de foie.
Ad00341 03 003aAd00341 03 003a.jpgWenn wir in einer hellen Nacht den vollen Mond betrachten, so sehen wir auf seiner erleuchteten Scheibe schon mit blossen Augen viele helle und dunkle Flecken; durch stark vergrössernde Fernröhre aber entdeckt man im Monde eben solche landschaftliche Schattirungen und Abwechselungen von Ebenen, Bergen, ThäIern, Bergketten, einförmigen Gebirgen, und tiefen Schatten-Puncten; hingegen bemerkt man keine Spur von Flüssen, Meeren, und es ist sehr wahrscheinlich, dass der Mond weder Wasser noch einen Dunstkreis wie unsre Erde hat. Die Astronomen haben uns durch ihre häufigen Beobachtungen des Mondes eine Charte davon geliefert, weil wir von der Erde aus numer nur eine und dieselbe Mondfläche sehen, welche wir hier näher kennen lernen wollen.~~No. 1. Die Mond-Charte.~~Die Mond Charte zeigt uns auf der Mondfläche eine Menge heller und dunkler Flecken. Die ganz hellen Flecken und Puncte sind wahrscheinlich die höchsten Berge, vermuthlich vulkanischen Ursprungs; die grauen Flecken sind mittlere Gebirge, und die grossen dunkleren Flächen wahrscheinlich flache Ebenen, wo vielleicht einige Vegetation Statt hat. Da die Astronomen allen diesen Flecken und Gegenden bestimmte Nahmen gegeben haben, um sie bey ihren Beobachtungen der Mondfinsternisse nennen zu können, so wollen wir diese auch, nach RiccioIi's Benennung, als welches die jetzt gewöhnlichste ist, kennen lernen. Es sind vorzüglich folgende mit Zahlen und Buchstaben bezeichnete 51 Puncte.~~1) Grimaldi. 2) Galilaeus. 3) Aristarchus. 4) Keppler. 5) Gassendi. 6) Schickard. 7) Harpalus. 8) Heraclides. 9) Lansberge. 10) Reinold. 11) Copernicus. 12) Helicon. 13) Capuanus. 14) Bouliand. 15) Eratosthenes. 16) Timochares. 17) Plato. 18) Archimedes. a Aratus. 19) Insula Sinus Medii. 22) Pilatus. 21) Tycho. 22) Eudoxus. 23) Aristoteles. 24) Manilius. 25) Menelaus. 26) Hermes. 57) Posidonius. 25) Dionysius. b. Vulcan. d. Albategnius. 29) Plinius. 30) Cyrillus. 31) Fracastor. 32) Promontorium acutum. 33) Messala. 34) Promontorium Somnii. 35) Proclus. 36) Cleomedes. 37) Snellius. 38) Pelau. 39) Langrenus. 40) Taruntius. A. Mare humorum. B Mare nubium. C. Mare imbrium. D. Mare nectaris. E. Mare tranqtillitatis. F. Mare ferenitatis. G. Mare foecunditatis. H. Mare erisium.~~No. 2. 3. 4. Durchschnitte der Höhen der Erd- Mond- und Venus-Berge.~~Durch viele astronomische Beobachtungen und Messungen hat man gefunden, dass die Berge des Mondes weit höher, und die Berge der Venus noch unendlich weit höher als die unserer Erde sind. Nach dem Verhältnisse des Mondes zu unserer Erde, dessen Durchmesser nur 3/11 der Erde ist, sind die höchsten Mondberge über 4 1/2 mal so hoch als die höchsten Erdberge; nach einerley Maassstabe aber gemessen würden sich die Höhen der Berge der Erde, des Mondes und der Venus, nach Hr. O. A. Schröters neuesten Beobachtungen, ohngefähr so gegeneinander verhalten, als ihre Durchschnitte in Fig. 2. 3. und 4. zeigen, und der höchste Berg der Erde also ungefähr 3000, der höchste Berg des Mondes 4000 und der höchste Berg der Venus 22500 französische Toisen, der dichtere Dunstkreis der Erde aber über 4000 und der von der Venus über 6500 Toisen hoch seyn. Welche erstaunliche Wunder der Natur!~~
Ad00341 03 003a/freMélanges d'objets. XI. [sic] Vol. III. No. 1.
LA LUNE ET SES MONTAGNES.
En regardant dans une nuit bien claire la pleine une, nous y appercevons à l'oeil nud bien des taches claires et obfcures. Mais des téléfeopes bien grossissants nous y sont entrevoir des payfages nuancés et variés de plaines, de montagnes, de vallées, de chaînes de montagnes, de montagnes annulaires et de points ombrés, tout comme fur la furface de notre globe: mais on n'y peut distinguer ni des marques de rivières ni de mers, et il est bien vraisemblable que la lune n'a ni eau ni atmosphère. Comme nous voyons toujours la même face de la lune, les obfervations réitérées des afîronomes nous en ont procuré une carte, dont nous allons cpnnoitre le détail.
No. 1. Carte de la lune.
La carte de la lune nous répréfente une quantité de taches et de points clairs et obfcurs. Ceux qui en. sont les plus clairs, sont probablement les montagnes les plus hautes, qui félon toutes les apparences tirent leur origine de volcans. Les taches grifes sont des montagnes d'une hauteur médiocre, et celles qui sont groffes et plus obfcures, sont apparemment des plaines, où il y a peut-être quelque végétation. Comme les astronomes ont donné des noms à toutes ces taches et contrées pour pouvoir les défigner dans leurs observations des éclipses de la lune, nous en ferons l'énumération suivant la nomenclature de Riccioli laquelle est aujourd'hui la plus usitée. Ce sont principalement les points suivants marqués de nombres et de lettres. 1) Grimaldi. 2) Galilée. 3) Aristarche. 4) Keppler. 5) Gassendi. 6) Schickard. 7) Harpale. 8) Heraclide. 9) Landsberge. 10) Reinold. 11) Copernic, 12) Hélicon. 13) Capuane. 14) Bouliaud, 15) Eratosthène, 16) Timachores, 17) Platon. 18) Archimède. a. Ârate. 19) Isle de la baye moyenne. 20) Pilate. 21) Tycho. 22) Eudose. 23) Aristote. 24) Manilius. 25) Meneläus. 26) Hermes. 27) Posidonius. 28) Dionyse. b. Vulcain. d. Albategnius. 29) Pline. 30) Cyrille. 31) Fracastor. 32) Promontoire aigu. 33) Messala. 34) Promontoire de fommeil. 35) Procle. 36) Cléomède. 37) Snell. 33) Pelau 39) Langrène. 40) Taruntius. A. Mer d'humeurs. B. Mer de nuages. C. Mer de pluyes. D. Mer de nectar. E. Mer de tranquilité. P. Mer de ferénité. G. Mer de fécondité. H. Mer d'Eris.
No. 2. 3. 4. Profils des hauteurs des montagnes de la terre, de la lune et de Vénus.
Une infinité d'observations et de calculs astronomiques ont fait trouver que les montagnes de la lune surpassent de beaucoup en hauteur celles de notre globe, et que celles de Vénus sont infinement plus hautes que celles de notre terre. Comme le diamètre de la lune ne fait que 3/11 de celui de notre terre, les plus hautes montagnes de la lune sont, suivant ce rapport, plus de 4 1/2 fois plus hautes que le pins hautes montagnes de la terre. Mais mesurées fur une mésure commune, les hauteurs des montagnes de Ja terre, de la lune et de Vénus auroient, suivant les observations les plus nouvelles de Mr. Schröter, à peu près les rapports répréfentés par leurs profils fig. 2, 3, 4, et a montagne la plus haute de la terre seroit haute environ de 3000 toises; la montagne la plus haute de la lune de 4000, et celle de Vénus de 22500; mais l'atmosphère la plus deuse de la terre plus de 4000 toises, et celle de Vénus de 6500. Quelles, merveilles étonnantes de la nature!
Ad00341 03 004aAd00341 03 004a.jpgNo. 1. Die gemeine Aloe. (Alve vulgaris. L.)~~Das ursprüngliche Vaterland der Aloe ist eigentlich Afrika und Ost-Indien, allein sie wächst jetzo auch häufig wild im südlichen Europa. Aus einer Staude sehr dicker fleischichter und stachlichter Blätter treibt ein 3 Fuss hoher Stengel hervor, welcher gelbe röhrenfömigte Blumen trägt. Es giebt mehrere Sorten der Aloe, aus deren abgeschnittenen Blättern ein harzigter Schleimsaft träufelt, welcher in Afrika häufig gesammelt, getrocknet und nach Europa, als das bekannte Aloe-Harz, in die Apotheken verkauft wird. Eine andere und ganz von dieser verschiedene Gattung der Aloe ist die Amerikanische grosse oder sogenannte Agave (Agave améric.), welche aber auch in Italien und Spanien wächst, und auch oft in Teutschland in Gewächshäusern gefunden wird. Diese ist sehr gross, hat fast handdicke, sehr dornichte Blatter, blüht zwischen dem 20 und 30sten Jahre, und treibt alsdann einen beinahe 4 Zoll dicken bis 15 Fuss hohen Stengel, der oben traubenförmige Büschel gelber Blumen oft bis 4000 Stück trägt. Aus den Fasern der Blüthen, welche man wie Flachs verarbeitet, werden in Italien, Spanien und Amerika sehr schöne Zeuche, der sogenannte Baumbast, gemacht, die wie Seide glänzen, nur etwas rascher sind.~~No. 2. Der stinkende Asant. (Ferula Assa foetida. L.)~~Das bekannte Schleimharz, welches wegen seines durchdringenden hässlichen Gestanks gewöhnlich Teufelsdreck genannt wird, kommt von einer Pflanze, die in Persien wild wächst und der stinkende Asant heisst. Die Wurzel, deren verdickter Milchsaft eben das obgedachte stinkende Harz ist, sieht schwarz aus, und treibt aus einer Staude von Wurzelblättern einen drey Fuss hohen Stengel mit weissen Blüthen. Der Saame davon (fig. a.) besteht in braunen breiten Körnern. Die Perser brauchen diess Harz als Gewürz zu ihren Speisen, welches wohl auch hier und da in Europa in den Küchen der Grossen gewöhnlich ist. Es ist aber vorzüglich ein sehr wirksames Arzneimittel, und daher ein beträchtlicher Handelsartikel nach Europa. Wegen seines unleidlichen Gestankes pflegt man auf den Schiffen, die dergleichen laden, die damit angefüllten Säcke an die Masten zu hängen, weil die Schiffsleute es sonst nicht aushalten könnten.~~
Ad00341 03 004a/frePlantes. LI. Vol. III. No. 2.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. L'aloës vulgaire.
La patrie de l'aloës est originairement l'Afrique tt les Indes orientales; mais aujourd'hui on le trouve mètne dans les parties méridionales de l'Europe où il croit naturellement. Un arbrisseau à feuilles bien épaiffes, charnues et épineufes pouffe une tige de 3 pieds de hauteur qui porte des fleurs jaunes à forme de tuyaux. Il y a plufieurs fortes d'aloës qui laiffent dégoutter de leurs feuilles un suc réfineux et pitniteux, qui est fréquemment recueilli et féché en Afrique et transporté enfui te en Europe, où on le vend atix droguiftes sous le nom bien connu de résine d'aloës. L'Agave, autre espèce d'aloës bien différente de la précédente, est naturelle en Amérique; elle croit pourtant aussi en Italie et en Espagne, et fe trouve sonvent même dans les serres d'Allemagne. Elle est bien grande, porte des seuilles très épineufes et à peu près de Pépaiffeur d'une main, est en fleurs entre le 20 ieme et 30 ieme année de son age, et pousse alors une tige grosse environ de 4 pouces et haute de 15 pieds. Cette tige porte dans la partie supérieure des bouquets en grappes compofés de fleurs dont le nombre va souvent jusqu'à 4000. Des filaments de ces fleurs que l'on traite en lin, fe sont en Italie, en Espagne et en Amérique de très-belles étoffes, dites écor.ce d'arbre, qui ont le luisant de la l'oie, mais qui sont pourtant un peu plus roides.
No. 2. Le laser ou l'assa foetida.
Cette résine pitnitense bien connue, et nommée en allemand Merde de diable à cause de sa puanteur pénétrante, vient d'une plante qui croit naturellement en Perse et se nomme laser. La racine laiteuse de cette plante, dont le fuc condensé fait la résine puante en queftion, est noire et pouffe par un arbriffeau de feuilles de racines une tige de 3 pieds de hauteur, qui porte des fleurs blanches, et des graines de fem en ce brunes et larges. Les Perfans fe fervent de la résine mentionnée pour en affaiffonner quelques uns de leurs mets, ce qui se fait de même ça et et là dans les cuifines des grands de l'Europe. Mais elle est principalement employée comme un névritique bien excellent; et c'elt pourquoi elle fait un article fort considérable de commerce. Dans les vaisseaux qui en portent, les facs remplis de cette drogue sont suspendus aux mâts, parçeque les mariniers ne sauroient en supporter la mauvaise odeur.
Ad00341 03 005aAd00341 03 005a.jpgDie Waldschnepfe. (Scolopax rusticola. L.) No. 1. Das Männchen. No. 2. Das Weibchen.~~Die Waldschnepfe (Becasse oder Holzschnepfe) ist ohngefähr so gross als ein Rebhuhn, rostfarbig braun, schwarz, weiss und gelblich gezeichnet, hat einen langen Schnabel, liebt sumpfige Wälder und Brüche, und nährt sich von Gewürmen, welche sie mit ihrem langen Schnabel aus der Erde zieht. Sie wandert im Winter schaarenweise aus Teutschland nach Frankreich, Italien bis nach Afrika, und kommt im Frühlinge mit feuchtem Westwinde wieder. Ihr Fleisch und Eingeweide mit dem darin befindlichen Unrathe, werden für eine hohe Delicatesse gehalten, und eben desswegen macht man im Frühjahre und Herbste starke Jagd auf sie.~~No. 3. Die Heerschnepfe. (Scolopax gallinago. L.)~~Die Heerschnepfe (Becassine oder Sumpfschnepfe) ist kleiner als die vorige, etwa 10 Zoll lang, braun und lichtgrau von Farbe, und lebt fast in ganz Europa und Asien, in den gemilderten Strichen, an Sümpfen, Schilf und Torfmooren, wo sie sich gleichfalls von Sumpfgewürmen nährt. Sie wandert im Herbste gleichfalls in wärmere Gegenden. Ihr Fleisch ist eben so delikat als das von der Waldschnepfe.~~Die Streitschnepfe. (Tringa pugnax. L.) No. 4. Das Männchen No. 5. Das Weibchen.~~Die Streitschnepfe (der Kampfhahn, Renomist) gehört eigentlich zu den sogenannten Strandläufern, ist ohngefähr 12 Zoll lang, und bewohnt gleichfalls die sumpfigten Ufer der Flüsse, wo er sich von Insecten nährt. Er ist außerordentlich hitzig und kampfsüchtig, sonderlich zur Brutzeit. Beym Kämpfen sträubt sich sein langer Federkragen wie ein umgekehrter Teller vorwärts empor, welches ihm ein furchtbar wildes Ansehn giebt. In der Farbe und Zeichnung variirt die Streitschnepfe so sehr als unsere Haushühner und Tauben.~~No. 6. Der Kiebitz. (Tringa Vanellus. L.)~~Der Kiebitz ist gleichfalls ein Strandläufer, und lebt fast in ganz Europa auf sumpfigen Wiesen. Er ist von der Grösse einer Taube, 14 Zoll lang, Rücken, Flügel und Brust braun-grünlich schillernd, Kehle und Bauch weiss, und hat auf dem Kopfe einen niederhängenden Federbusch. Er brütet in Binsen-Stauden, und verräth sein Nest immer selbst, indem er in weiten Zügen darum herum fliegt, und Kibitz Kibitz schreyt. Sein Fleisch ist essbar, aber noch mehr werden seine Eyer als eine Delikatesse geschätzt.~~No. 7. Der Sandläufer. (Tringa arenaria. L.)~~Der Sandläufer (Sandschnepfe, Sandhuhn) ist ohngefähr 12 Zoll hoch, dunkelgrau mit etwas Weiss gedeckt, von Farbe, und wohnt in Europa auf sandigen Ufern, wo er mit seinen langen dünnen Beinen schaarenweise herumläuft.~~No. 8. Der Goldregenpfeifer. (Charadarius pluvialis. L.)~~Der Goldregenpfeifer, oder sogenannte Brachvogel, ist 11 Zoll lang, grau und braungrünlich von Farbe, und lebt bey uns auf sumpfigen Wiesen und im Ackerfelde. Sein Fleisch ist eine Delicatesse.~~
Ad00341 03 005a/freOiseaux, XXVIII. T. III. No. 3.
OISEAUX DE MARAIS REMARQUABLES.
La bécasse de forèts. No. 1. Le mâle. No. 2. La femelle.
La bécasse de forêt est à peu près de la grandeur d'un perdrix, marquée de la couleur de rouille, d'un brun noir et de jaune. Elle a le bec long, aime les marais et les forêts marécageufes et se nourrit de vers qu'elle tire de la terre au moyen de son bec bien long. En hiver elle passe en troupes d'Allemagne en France, en Italie, même en Afrique, et au printems le vent humide d'ouest la fait repasser. Sa viande et fes boyaux avec l'ordure qui s'y trouve est eltimée une friandise d'un goût exquis, et c'eft pourquoi on les pourluit fort au printems et en antomne.
No. 3. La chovrette volante.
Cette bécasse plus petite qne la précédente est environ io pouces de longueur, d'une couleur brune et grise claire, et vit dans les contrées plus tempérées de presque toute l'Europe!et de l'Asie aux lieux marécageux, couverts de jonc et de tourbe. Elle se nourrit de même de vers de marais. En automne elle passe aussi dans des climats plus chauds-. Sa viande est trouvée aussi délicieuse que celle de la bécasse de forets.
Le coq de combat. No. 4. Le mâle. No. 5. La femelle.
Le coq de combat est de l'espèce de cheva, a environ 12 pouces, de longueur et vit aussi aux rivages marécageux des rivières, où il se nourrit d'insectes. Il aime extrêmement à combattre, surtout au tems d'accouplement. Dans le combat son long collet de plumes se dresse en avant comme une assiette retournée, ce qui lui donne un air bien farouche et terrible. La couleur et le dessein du coq île combat varient autant que ceux de nos poules et pigeons domestiques.
No. 6. Le vanneau.
Le vanneau, aussi de l'espèce de chevaliers, vit presque dans toute l'Europe aux prés marécageux; il est de la grandeur d'un pigeon, long de 4 pouces, a le dos, les ailes, la poitrine changeants d'un brun verciàtre, la gorge et le ventre blancs, et sur la tête un plumet penchant. Il couve dans les joncs, et en volant en grands détours autour de son nids et criant Kibits - Kibits, il le fait découvrir lui même. Sa chair est mangeable; ses oeufs sont pourtant plus recherchés comme une friandise.
No. 7. Le coureur de sable
Cet oiseau a environ 12 pouces de hauteur est gris soncé tacheté un peu de blanc, et vit en Europe sur des rivages fablonneux, où de fes jambes longues et déliées il court en troupes.
No. 8. Le pluvier verd.
Le pluvier verd est long de 11 pouces, gris et brun verdàtre de couleur, et vit chez nous aux champs et aux prés marécageux. Sa viande est d'un gout exquis.
Ad00341 03 006aAd00341 03 006a.jpgNo. 1. Die Labradorische Maus. (Mus hudsonius. Pall.)~~Die Labradorische Maus wohnt im Lande Labrador an der Hudsonsbay, im nördlichsten Amerika, gräbt nach Wurzeln in der Erde, und ist 5 Zoll lang. Kopf und Rücken sind dunkelbraun, das übrige Fell grau schillernd. Das Haar ist fein, dicht und ziemlich lang, und ihr Fell giebt daher ein gutes Pelzwerk.~~No. 2. Die Sand-Maus. (Mus arenarius. Pall.)~~Die Sand-Maus ist beynahe 4 Zoll lang, der Rücken graubraun, Bauch und Füsse weiss von Farbe. Sie lebt in den Sibirischen Sandsteppen, in kleinen Hügeln, und nährt sich von allerhand Wurzelwerk.~~No. 3. Die Reis-Maus. (Mus phaeus. Pall.)~~Sie ist kaum so gross als die vorhergehende, und mit ihr fast von gleicher Farbe. Sie wohnt im südlichen Russland auf Gebirgen, und nährt sich vorzüglich vom Reise, daher sie auch ihren Nahmen hat.~~No. 4. Die Fleck-Maus. (Mus songarus. Pall.)~~Diese kleine niedliche Maus lebt auch in Sibirien im Sande, und nährt sich von allerhand Grassaamen. Sie ist 3 Zoll lang, Kopf und Rücken grau und braun gestriemt, Hals und Seiten haben graulich gelbe mit Braun eingefasste Flecken.~~No. 5. Die Ob-Maus. (Mus furunculus. Pall.)~~Die Ob-Maus lebt an den Ufern des Ob-Flusses, ist 3 Zoll lang, und sehr schön gezeichnet. Kopf und Rücken sind lichtbraun, mit einem schwarzen Streifen, der von den Ohren bis zum Schwanze geht, Kehle und Bauch sind weiss. Sie nährt sich gleichfalls von Kräutersaamen.~~No. 6. Die Maulwurfs-Maus. (Mus talpinus. Pall.)~~Die Maulwurfs-Maus gehört zu den Erdmäusen, die keine Ohren und Schwanz, und einen dicken Kopf haben. Sie ist beynahe 4 Zoll lang, von Farbe auf dem Rücken braun, an der Seite gelblich. Sie lebt im südlichen Russland, wühlt unter dem Rasen wie der Maulwurf, und nährt sich von allerhand Wurzeln.~~No. 7. Der Blesmoll. (Mus Capensis. Pall.)~~Diess Thier wohnt vorzüglich auf dem Vorgebürge der guten Hoffnung, wo es in der Erde Röhren gräbt, und den Gärten Schaden thut. Es ist beynahe 6 Zoll lang, lichtbraun und gelblich von Farbe, und ist an den Ohren und der Schnautze hellgelb gefleckt. Es nährt sich von süssen Wurzeln und Gartenfrüchten, und ist schwer zu vertilgen.~~
Ad00341 03 006a/freQuadrupèdes, XLIX. T. III. No. 4.
SOURIS DE PLUSIEURS ESPECES.
No. 1. Le souri de Labrador.
Ce souri vit dans la terre de Labrador aux environs de la bay d'Hudson dans l'Amérique le plus septentrionale, où il cherche des racines en souillant dans la terre. Il a 5 pouces de longueur, la tète et le dos gris foncés et le reste changeant d'un gris clair. Sa peau dont le poil est fin, serré et bien long, fournit une fourrure assez bonne.
No. 2. Le souri de landes.
Le souri de landes a à peu près 4 pouces de longueur, le dos gris brun, le ventre et les pieds gris. Cet habitant des landes de Sibérie demeure dans de petites collines et se nourrit de plusieurs fortes de racines.
No. 3. Le mangeur de ris.
Il a à peine la grandeur du précédent et est presque de la même couleur. Il vit sur les montagnes de la Russie méridionale et se nourrit principalement de ris, d'où il a tiré le nom.
No. 4. Le souri tacheté.
Ce souriceau bien poli est aussi habitant de Sibérie, où il demeure sous le sable et se nourrit de plusieurs sortes de graines d'herbe. Il a 3 pouces de longueur., la tête et lo dos gris et rayés de brun, le cou et les côtés tachetés d'un jaune grisâtre, bordé de brun.
No. 5. Le souri furoucle.
Ce souri, vivant près de rivages d'Ob, long de trois poncés et très joliment marqué, a la tète et le dos d'un brun clair avec une raye noire qui va des oreilles jusqu'à la queue. Il se nourrit de graines d'herbe comme le précédente.
No. 6. Le taupe -fouri.
Le taupe-souri est de l'espèce de rats de champs à tète grosse qui n'ont, ni oreilles ni queue. Il a à peu près 4 pouces de longueur, le dos brun et les côtés jaunâtres. Il vit dans la Russie méridionale, fouille sous le gazon comme la taupe, et se nourrit de plusieurs fortes de racine.
No. 7. Le Blessmoll.
Cet animal est surtout naturel au Cap de bonne espérance, où creusant des tuyaux dans la terre, il fait des dommages aux jardins. Il est à peu près long de 6 pouces, gris brun et jaunâtre de couleur, et a les oreilles et le museau tachetés d'un jaune clair. II se nourrit de racines douces et de fruits de jardins. On a bien, de la peine à l'extirper.
Ad00341 03 007aAd00341 03 007a.jpgDie schönen Farben, welche wir auf den Flügeln der bunten Schmetterlinge glänzen sehen, und die uns wie ein farbiger Staub vorkommen, den man leicht mit den Fingern abwischen kann, sind lauter kleine Federn von verschiedenen Formen, welche mit ihren kurzen Kielen in der Haut des Flügels sitzen, und wie Dachziegeln übereinander liegen. So erscheint ein Schmetterlings-Flügel, wenn wir ihn durch ein Microscop betrachten; wie folgende Figuren zeigen.~~No. 1a. Ein Schmetterlings-Flügel in natürlicher Grösse.~~No. 1b. Derselbe vergrössert.~~Hier erscheinen schon die farbigen kleinen Federn in ihrer schuppenartigen Lage über den ganzen Flügel, und die Haare am Rande desselben.~~No. 2. Ein anderer Schmetterlings-Flügel, natürlicher Grösse.~~No 3. Das kleine farbige Auge auf demselben Flügel vergrössert.~~Diess ist das kleine runde rothe Fleck c, dessen Farbenfedern hier als spitzige Schuppen erscheinen.~~N. 4a. Der Flügel einer Stubenfliege, in natürlicher Grösse.~~No. 4b. Derselbe vergrössert.~~Die Flügel der Stubenfliege haben keinen farbigen Feder-Staub, sondern bestehen blos aus einer blaulich grün und roth schillernden Haut, die zwischen starken Sehnen ausgespannt, und mit unendlich kleinen feinen Haaren besetzt ist.~~No. 5. Ein kleines Mikroscop-GIas, worauf bunter Schmetterlings-Staub liegt.~~Diese bunten Schmetterlings-Staubfedern erscheinen durch das Mikroscop betrachtet, in folgenden ganz verschiedenen Formen:~~Fig. d. Oben mit 3 stumpfen Spitzen und 2 Bogen.~~Fig. e. Mit 4 stumpfen Spitzen.~~Fig. f. Mit 2 stumpfen Spitzen und 3 Bogen.~~Fig. g. Mit einem einzigen Bogen zugewölbt.~~Fig. b. Wellenförmig.~~Fig. i. Schlangenlinigt.~~Fig. k. Ausgezackt.~~Fig. l. u. m. Lang und schmal gestreckt.~~Fig. n. Oben ausgezahnt, die Fläche aber fächerartig gefältelt, so dass die linke Seite der Falten alle blau, und die andere Seite braun colorirt ist. Diess ist der Bau des Federstaubes des sogenannten blauen Schiller-Vogels unter den Papillonen, dessen Ober-Flügel daher von der linken Seite betrachtet glänzend blau, und von der rechten braun aussehen.~~
Ad00341 03 007a/freInsecte XIII. Vol. III. No. 5.
AILES DE PAPILLONS.
Les belles couleurs que nous voyons briller sur les ailes des papillons et qui nous paroissent une poussière colorée que l'on peut facilement ôter avec les doigts, sont autant de petites plumes très-variées, dont les tuyaux bien courts tiennent à la peau de l'aile et lesquelles sont placées Finie »ur l'autre comme les tuiles sur les toits des maisons. C'est ainsi que se réprésente une aile de papillon regardée par le microscope, comme sont voir, les figures suivantes.
No. 1a. Une aile dé papillon en grosseur naturelle.
No. 1b. La même grossie par le microscope.
Les petites plumes colorées y paroissent déjà papelonnées où rangées en écailles, et s'étendent sur toute la surface de l'aile; les poils au bord de cette aile se découvrent de même.
No 2. Autre aile de papillon réprésentée d'après nature.
No. 3. Le petit oeil coloré sur la même aile grossi par le microscope.
C'est la petite tache ronde et rouge c, dont les petites plumes colorées se montrent ici couvme des écailles, pointues.
No. 4a. Aile d'une' mouche ordinaire en grosseur naturelle.
No. 4b. La même grossie.
Les ailes de la mouebe ordinaire n'ont point de poussière colorée, et ne sont qu'une peau ornée d'un verd bleuâtre changeant de rouge, étendue entre des nerfs bien forts, et garnie de petits poils d'une finesse infinie.
No. 5 Une petite glace parsemée de poussière colorée de papillon.
Ce duvet coloré de papillon vu par le microscope, paroit en formes très-diverses. On le voit Fig. d. en haut avec trois points obtus et avec deux arcs.
Fig. e. avec 4 points obtus.
Fig. f. avec 2 points obtus et 3 arcs.
Fig. g. fermé d'un seul arc.
Fig. b. ondoyé.
Fig. i. en ligne serpentante.
Fig k. dentelé.
Fig. l. et m. marqué de rayes longues et étroites.
Fig. n. dentelle en haut,
la surface pliée en éventail de manière que le côté gauche des plis est bleu, et l'autre côté coloré. Voilà la structure du duvet du papillon bleu et changeant, et de ceux dont les ailes supérieures, vues du côte gauche, sont d'une couleur bleue luisante et d'une couleur brune, vues du côte droit.
Ad00341 03 008aAd00341 03 008a.jpgDes englischen Astronomen Herrn Herschels ungeheures Telescop, welches zu Slough, 20 engl. Meilen von London, steht, ist das erstaunliche Instrument, wodurch dieser grosse Mann den neuen Planeten Uranus und noch viele andere neue Sterne am Himmel entdeckte. Es ist ein sogenanntes Spiegel-Telescop, dem Herschel eine ganz neue Einrichtung gab; und da es wegen seiner erstaunlichen Grösse und des Mechanismus seiner Behandlung in kein Gebäude gebracht werden konnte, so steht es mit seinem ungeheuren und eben so künstlichen Gerüste unter freyem Himmel, wie wir hier sehen.~~Dies Gerüste selbst ist 50 Fuss hoch, und sein runder Fussboden hat 40 Fuss im Durchmesser. Sein Grundgestell C bewegt sich auf starken Rollen, auf einer sehr ebenen steinernen Grundlage A die der Erde fast gleich ist. Auf diesem Grundgestelle und Fussboden stehen nun 2 Paar Doppelleitern CC, BH und DC. welche oben durch den Queerbalken CB, und durch die übrigen Streben, Bänder und künstliche Verzimmerung fest zusammen verbunden sind, und eine Art von Pyramide bilden. Zwischen diesen beyden Paar Leitern hängt die ungeheure grosse Röhre des Telescops, von geschmiedetem Eisenblech J 39 Fuss 4 Zoll lang, und 4 Fuss 10 Zoll weit, an Ketten und Seilen, welche durch mehrere Kloben laufen, und unten mit den mechanischen Winden G. u. H in Verbindung stehen; so dass man dadurch diese enorme Röhre, welche über 4000 Pfund wägt, und in welcher man inwendig durch Stufen hinabsteigt, mit nur einer Hand sehr leicht hoch und niedrig, nach dem Stande der Sterne, richten kann.~~Unten im Grunde dieser Röhre steht der metallene Spiegel, welcher 49 Zoll im Durchmesser hält, 2118 Pfund wägt, und bey jedem Observiren frisch hinein gesetzt wird. In dem Korbe K, welcher durch die krumme Zahnstange L bey jeder Neigung der Röhre, immer horizontal gestellt wird, sitzt der Astronom, und sieht durch sein am Rande der Röhre stehendes Ocular hinab in den grossen Spiegel. M u. N sind noch zwey andere Sitze für den Astronomen, welche er bey gewissen Gelegenheiten braucht, und von denen er durch die Kurbel Q das Telescop sehr leicht selbst richten kann. C ist eine kleine Gallerie für den König, oder einige andere Liebhaber der Astronomie, die eine Erscheinung am Himmel mit beobachten wollen; in welchem Falle man diese Gallerie hinauf an die Mündung des Telescops winden kann.~~Unten auf dem Fussboden des Gerüstes sind zu beyden Seiten des Telescops die zwey Kabinets O u. G angebracht in welche oben von dem Sitze K und dem Munde des Astronomsn herab zwey Sprachröhren gehen, durch die derselbe seine Beobachtungen oder Directionen seinen Gehülfen herabsagen kann. In dem Kabinette 0 sitzt der eine Gehülfe, vor zwey Astronomischen Pendel-Uhren, und schreibt sogleich, mit Bemerkung der Zeit, die fortgehenden Beobachtungen des Astronomen nieder. Im Kabinette G aber sitzt der andere Gehülfe, und giebt dem Telescop durch einen Mechanismus die feinsten Richtungen nach der Direction des Astronomen. Die Wirkungen dieses ungeheuren Telescops sind erstaunlich und haben der neuen Sternkunde unendlich genutzet.~~
Ad00341 03 008a/freMélanges, XII. Vol. III. No. 6.
TELESCOPE DE MR. HERSCHEL.
Le télescope prodigieux de Mr. Herschel, celèbre astronome Anglois, est établi a Slough à vingt lieues angloises de Londres. C'est par cet instrument étonnant que ce grand homme découvrit la nouvelle planète Uranus et quantité d'autres nouvelles étoiles. C'est un des télescopes à miroir, comme on les appelle, auquel Mr. Herschel donna une toute nouvelle construction, et comme à cause de sa grandeur énorme et pour le méchanisme de le traiter, il ne pouvoit être transporté en aucun bâtiment, il se trouve à l'air avec son echaffaudage également énorme et ingénieux, comme nous le voyons ici. Pour l'échaffaudage, il a 50 pieds de hauteur et sa base ronde à 40 pieds de diamètre. Son piédestal C se meut sur de forts rouleaux au dessus d'un fondarnent fort uni de pierres A et presque au rez de chaussée. C'est sur ce piédestal et sur se fondement, qu'il y a deux couples d'eschelles doubles, CC, BB et DC, affermies en haut par la traverse CB et par le reste des arcs boutans des liens, et de la charpenterie ingénieuse qui forment une espèce de pyramide. Entre ces deux couples d'échelles se trouve le tube prodigieux da télescope fait de fer battu J long de 39 pieids 4 pouces, large de 4 pieds 10 pouces, suspendu par le moyen de chaines et de cordes qui passent, par plusieurs poulies, et ont de la communication en bas avec les guindas F, G et H, méchaniques, de sorte que c'eft par là qu'on peut très facilement et par une seule main dresser, baisser et hausser, selon la situation des étoiles, ce tube énorme qui pese au de-là de 4000 livres, et de l'intérieur duquel on descend par des dégres. En bas, dans le fond du tube, se trouve le miroir de métal avant 49 pouces de diamètre et pesant. 2118 livres, qui à l'occasion de chaque obfservation y est mis de nouveau. Dans le pannier K qui à chaque inclination du tube est place horizontalement par la perche courbée à dents L est assis l'astronome voyant en bas dans le grand miroir par l'oculaire placé au bord du tube. M et N sont encore deux autres fièges pour l'astronome desquels il a besoin en de certaines occasions. De là il peut lui-meine très facilement régler le télescope par la manivelle Q. É est une petite galerie pour, le roi ou pour quelques autres amateurs de l'astronomie qui veulent observer quelque phénomène au ciel. En ce cas cette galerie peut être haussée en guindant jusqu'à l'ouverture du télescope. Sur le fondement de l'échaffaudage il y a à l'un et à l'autre côté du télescope deux cabinets. 0 et G, où du siege K et de la bouche de l'astronome descendent deux porte-voix, par lesquelles il peut dire à ses aides ses observations ou ses directions. Dans le cabinet 0 l'un des aides, assis vis à vis de deux pendules astronomiques, met aussitôt par écrit les obfervaiions suivies de l'astronome en y notant précisément le tems. L'autre aide assis dans le cabinet G donne au télescope par quelque méchanisme les situations les plus délicates sur la direction de l'astronome. Les effets étonnants de ce télescope prodigieux ont infinement avancé les progrès de l'astronornie moderne.
Ad00341 03 009aAd00341 03 009a.jpgNo. 1. Der Pisang. (Musa paradisiaca L.)~~Der Pisang, diess prächtige Gewächs, ist mehr ein Schilf als ein Baum; denn sein Saft ist nicht holzig, sondern weich, und besteht aus lauter grünen Blättern wie ein Schilf. Er ist in dem heissen Afrika, in Ost- und West-Indien zu Hause, treibt einen bis 20 Fuss hohen Stamm, und hat ungeheuer grosse, oft 10 Fuss lange und 4 Fuss breite papierartige hellgrüne Blätter. Aus seinem Gipfel treibt ein langer schwanker Stengel hervor, dessen Spitze fahlröthlich und gelb immerfort blüht, und an welchem sich hernach hinter der Blüthe traubenförmige Klumpen von langen gelbgrünen Früchten ansetzen, die wie Gurken aussehen (Fig. a.), inwendig ein grüngelbes Fleisch und schwarze aber taube Kerne haben und vor treflich schmecken. Die Pflanze selbst dauert nur ein Jahr, und stirbt ab, sobald die Früchte reif sind. Aus dem Safte der Früchte, die den Bewohnern der heissen Länder zur gewöhnlichen Nahrung dienen, wird auch durch Gährung ein geistiges Getränk bereitet; der Stamm aber, der viele Fasern hat, wird wie Flachs verarbeitet. Man findet die Pisangs auch in Teutschland häufig in den Treibhäusern der Gärten.~~No. 2. Der Papay- oder Melonen-Baum. (Carica Papaya. L.)~~Der Papay- oder Melonen-Baum wächst in Ost- und Westindien, und trägt ziemlich grosse gelbgrüne Früchte, die wie Melonen aussehen, und eben auch roh oder gesotten gegessen werden. Sie haben innerlich gelbes Fleisch und schwarze Kerne (Fig. b). Der Baum selbst wird 18 bis 20 Fuss hoch, hat einen grünen, innerlich hohlen Stamm, und keine Aeste, sondern treibt, wie die Palmen, seine grossen Fächerförmigen Blätter unmittelbar aus seinem Gipfel hervor. Zwischen den Blättern kommen aus dem Stamme kleine weissliche Blüthen hervor, und von diesen setzen sich hernach die Früchte rund um den Stamm herum an. Der Bast des vertrockneten Baumes dient zu Stricken, und der hohle Stamm zu Dachrinnen. Die Negern brauchen die Blätter statt der Seife zum Waschen, die Stiele der Blätter aber, welche auch hohl sind, zu Tabaks-Pfeifen-Röhren.~~
Ad00341 03 009a/frePlantes. LII. Vol. III. No. 7.
PLANTES DES PAYS CHAUDS.
No. 1. Le Pisang.
Le Pisang, cette plante superbe, tient plus de la nature des roseaux que des arbres, sa lige n'étant pas ligneuse et ayant des feuilles vertes comme le roseau. Il nait en Afrique et dans les deux Indes, pouffe une tige jusqu'à 20 pieds de hauteur et a des feuilles d'une grandeur prodigieuse, qui sont fouvent longues de 10 pieds, et larges de 4 pieds, feinblables à du papier et d'une couleur verte claire. De son sommet il pouffe une flèche longue et flexible dont l'extrémité fauve rougeâtre et jaune est toujours en fleurs; derrière la fleur se forment ensuite des masses à forme de grappes composées de fruits longs d'un verd jaune, qui ont l'air des concombres (Fig. a.). Les fruits ont une chair d'un verd jaune, des graines noires et creuses, et sont d'un goût excellent. Cette plante ne dure qu'un an et s'éteint dès que les fruits en sont mûrs. Du suc de ces fruits qui sont la nourriture ordinaire des habitans des pays chauds, se prépare aussi par la fermentation une boison fpiritueuse, et la tige de cette plante qui a quantité de fibres, est traitée en lin; On trouve les pisangs même fréquemment en Allemagne dans les serres des jardins.
No. 2. Le Papayer.
Le Papayer nait dans les deux Indes et porte des fruits affez grands d'une couleur verte jaune, qui ont l'air des mêlons et sont mangés de même cruds ou cuits. Ces fruits ont une chair jaune et des graines noires (Fig. b.) Le Papayer prend une hauteur de 18 à 20 pieds, a une tige verte et creuse et point de branches. Il pousse ses grandes feuilles en éventait immédiatement de son sommet comme le palmier. De ses fleurs petites et blanches, qui sortent de la tige entre les feuilles, se forment les fruits tout autour de cette tige. De l'écorce de l'arbre déseché se sont des cordes, et le. tronc creux fert à en faire des gouttières. Les feuilles servent aux négres de savon pour laver, et les queues creuses de ces feuilles à on faire des tuyaux de pipes à fumer.
Ad00341 03 010aAd00341 03 010a.jpgDer Hase lebt fast in allen Welttheilen in den gemässigten Zonen. Sein Fleisch, ist ein wohlschmeckendes Wildpret, und sein Balg giebt zwar kein vorzügliches Pelzwerk, aber die Haare davon sind für die Hutmacher zu feinen Filzen eine sehr schätzbare Handelsware. Es giebt mehrere Arten von Hasen.~~No. 1. Der gemeine Hase. (Lepus timidus. L.)~~Der gemeine Hase ist ohngefähr 2 Fuss lang, graugelb von Farbe, und lebt vorzüglich in Europa. Er nährt sich in den Feldern vorzüglich von junger Saat und Gemüse. Er ist scheu und furchtsam, und kann nie ganz zum Hausthiere gemacht werden. Eine seltene und wunderbare Spielart von dem gemeinen Hasen ist~~No. 2. Der gehörnte Hase.~~Man findet zuweilen, obgleich selten, allerdings dergleichen Hasen, jedoch nur einzeln, und nicht als eine eigene Gattung. Ihr Gehörn, das wahrscheinlich ein blosses Naturspiel ist, ist ohngefähr so gross als das Gehörn von einem Rehbocke. Man zeigt dergleichen Hasen-Gehörne in Naturalien-Kabinetten als eine Seltenheit.~~No. 3. Der nördliche weisse Hase. (Lepus variabilis. L.)~~Der weisse Hase ist um den vierten Theil grösser als der gemeine, nur im Winter weiss, im Sommer aber grau. Er bewohnt Schottland, Schweden, Liefland und überhaupt die kältern Gegenden von Europa, Asien und Amerika. Sein weisser Winter-Balg ist ein mittelmässiges Pelzwerk; sein Fleisch aber schlechter als vom gemeinen Hasen.~~No. 4. Der Wabasch. (Lepus Americanus. L.)~~Der Wabasch oder Amerikanische Hase ist nur von der Grösse eines Kaninchens, und lebt vorzüglich in Nord-Amerika an der Hudsonsbay. Er ist im Sommer graubraun, wird aber auch im Winter weiss, und wohnt meistens in hohlen Bäumen.~~No. 5. u. 6. Das Kaninchen. (Lepus Caniculus. L.)~~Das Kaninchen ist eigentlich in wärmeren Gegenden, und sonderlich in Spanien und Italien zu Hause, hat sich aber über ganz Europa verbreitet, weil es sich erstaunlich schnell vermehrt. Es ist nur 13 Zoll lang und man findet es sowohl wild (Fig. 5.), wo es braungrau aussieht, und in Steinklüften und Erdröhren, die es sich gräbt, lebt; als auch zahm (Fig. 6.) schwarz, weiss und schäckigt, wo es in den Häusern gehalten und genährt wird. Die nutzbarste Gattung davon ist~~No. 7. Das Angorische Kaninchen, oder der Seidenhase.~~Diese Kaninchen-Art stammt aus Angora in Syrien ab, hat langes seidenartiges Haar, welches dasselbe fast alle Monate abwirft, und woraus die schönsten und weichsten Tücher, Strümpfe, Handschuhe, Hüthe und andere dergl. Waaren gemacht werden. Man hat sie gelb, grau, schwarz, weiss und bunt, und zieht sie dermalen schon allenthalben in Teutschland mit Sorgfalt; weil ihr vortreffliches Seidenhaar als einheimisches Product vollkommen die theure Amerikanische Vigogne Wolle ersetzt.~~
Ad00341 03 010a/freQuadrupèdes. L. Vol. III. No. 8.
LIEVRES ET LAPINS.
Le lièvre se trouve dans les Zones tempérées de presque toutes les parties du monde. Sa viande est un gibier de bon gout. Sa peau ne fournit pas une fourrure bien précieuse, mais le poil en est une marchandise très eftimable pour ]ps chapeliers qui s'en fervent pour en faire de fins feutres. Il y a plusfieurs espèces de lièvres.
No. 1. Le lièvre ordinaire.
Le lièvre ordinaire d'une couleur gris jaune a environ deux pieds de longueur et vit principalement en Europe. 11 se nourrit dans les champs, et surtout de jeunes bleds et légumes en herbe. Il est timide et peureux, et il n'y a pas moyen d'en faire un animal parfaitement domeftique.
No. 2. Le lièvre cornu.
Le lièvre qui se trouve bien rarement et par individus, est une variété bien singulière de l'espèce précédente, Ses cornes qui ne sont probablement qu'un jeu de nature, sont à peu près de la grandeur de celles d'un chevreuil. On en fait voir comme des raretés dans des cabinets de curiosités de la nature.
No. 3. Le lièvre blanc du Nord.
Le lièvre blanc, qui passe d'un quart en grandeur le fièvre ordinaire, est blanc en hiver et gris pendant l'été. Il se trouve en Ecosse, en Suède, en Livonie et généralement dans les climats plus froids de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique. Sa peau à poil blanc est une fourrure d'un valeur médiocre, mais la viande en est inférieure à celle d'un lièvre ordinaire.
No. 4. Le lièvre d'Amérique.
Le lièvre d'Amérique qui n'est pas plus grand que le lapin, se trouve principalement dans l'Amérique feptentrionaîe aux environs de la bay d'Hudfon. Il est gris-brun pendant l'été, et en hiver il prend aussi une couleur blanche. Ce sont ordinairement des arbres creuses où il aime à demeurer.
No. 5. et 6. Le lapin.
Le lapin est originairement naturel dans les climats plus chauds, principalement en Espagne et en Italie; mais se multipliant d'une vileue étonnante son espèce se trom è répandue dans toute l'Europe. Il n'a que 18 pouces de longueur. Le lapin fauvage (Fig. 5.) est d'une couleur grise brune et demeure dans des cavernes de rochers et dans des tuyaux de terre qu'il creuse. Le lapin domestique (Fig. 6.) qui est noir blanc et tacheté, est entretenu et nourri dans les maisons.
No. 7. Le lapin d'Angore.
Le lapin de cette espèce, qui est la plus utile, vient originairement d'Angore en Syrie. II a un poil soyeux, qu'il jette presque tous les mois, et dont se sont les draps les plus beaux, des bas, des gants, des chapeaux et d'autres marchandises semblables. Il y en a de jaunes, de gris, de noirs, de blancs et de piufieurs couleurs. Depuis quelque tems on les entretient avec foin en tous les lieux d'Allemagne, parce que son poil excellent sert à remplacer parfaitement la Vigogne bien chère d'Amérique.
Ad00341 03 011aAd00341 03 011a.jpgDie Schwalben zeichnen sich unter allen Vögeln durch ihren sehr schnellen Flug, durch ihre Bildung und Lebensart besonders aus. Sie gehen fast gar nicht, als wozu ihre kleinen Füsse, gleichsam nur Haken, um sich anzuklammern, gar nicht gemacht sind. Sie halten sich gern am Wasser auf, nähren sich von Insecten, die sie im Fluge fangen, und leben fast im beständigen Fluge. Ihre Nester bauen sie aus nassen Lehm, Mist und Stroh, und kleben sie zum Theil an die Häuser unter die Dächer. Im Winter ziehen sie theils in grossen Schaaren fort in warme Länder, theils bleiben sie auch bey uns, und erstarren klumpenweise in hohlen Bäumen, alten Mauerwerk, oder im Wasser. Im Frühlinge wird ihre Wiederkunft für ein Kennzeichen des angehenden guten Wetters gehalten. Man kennt bis jetzt 37 Gattungen in- und ausländischer Schwalben. Die bekanntesten bey uns sind folgende.~~No. 1. Die Rauchschwalbe. (Hirundo rustica. L.)~~Die Rauchschwalbe ist 6 Zoll lang, Kopf, Rücken und Brust sind schwarz, der Bauch weiss, Flügel und Schwanz dunkel stahlblau schillernd, Kehle und Stirn rothbraun. Sie baut ihr offenes Nest an die Dachgiebel und auf den Dörfern in die Vorhäuser und Ställe, weil sie gerne bey Menschen lebt. Sie brütet jährlich zweymal, und die Stimme der Männchen ist ein schwaches angenehmes Zwitschern.~~No. 2. Die Mauerschwalbe. (Hirundo apus. L.)~~Die Mauerschwalbe (Steinschwalbe, Thurmschwalbe) ist 8 Zoll lang, schwärzlich von Farbe, mit weisslichter Kehle und Stirn, lebt einsam in Thürmen, und hohen alten Gemäuern und Ruinen, wo sie nistet und meistens nur Abends und Morgens ausfliegt. Sie fliegt pfeilschnell, und brütet jährlich nur einmal.~~No. 3. Die Hausschwalbe. (Hirundo urbica. L.)~~Die Hausschwalbe (Mehlschwalbe) lebt gern in den Städten, wo sie ihr rund zugewölbtes Nest an den Häusern, unter die Dächer meist über die obersten Fenster macht. Sie ist nur 5 1/2 Zoll lang, und kleiner als die Rauchschwalbe. Kopf, Nacken, Flügel und Schwanz sind bräunlich schwarz, Kehle, Brust, Rücken und Füsse aber weiss. Sie brütet des Jahres 3 mal, und kommt im Frühlinge zuerst bey uns an.~~No. 4. Die Uferschwalbe. (Hirundo riparia. L.)~~Die Uferschwalbe (Erdschwalbe) ist 4 3/4 Zoll lang, grau, Kehle und Bauch weiss, hält sich an den Ufern der Flüsse auf, und nistet in ihren hohen Ufern in Löchern in der Erde. Sie brütet jährlich nur einmal, und zieht im Herbste in wärmere Gegenden, oder überwintert bey uns im Schlamme. Das Fleisch der Jungen ist sehr wohlschmeckend.~~No. 5. Die Nachtschwalbe. (Caprimulgus Europaeus. L.)~~Die Nachtschwalbe oder der Ziegenmelker, ist weit grösser als alle andere Schwalben, 10 Zoll lang, bewohnt finstere Wälder bey uns, versteckt sich am Tage, weil sie wie die Eulen, wegen ihrer weiten Augen, das Tageslicht scheuet, fliegt daher bloss des Abends herum, und nährt sich von Nachtschmetterlingen, die sie mit ihrem weit geschlitzten Schnabel fängt. Sie ist grau, gelb und schwarz gesprenkeIt von Farbe. Die Sage, dass sie den Ziegen die Milch aussauge (woher sie auch den Nahmen der Ziegenmelker bekommen hat) ist ein lächerliches Mährchen.~~
Ad00341 03 011a/freOiseaux. XXIX. T. III. No. 9.
HIRONDELLES DE DIFFERENTES ESPECES
Parmi tons les oiseaux les hirondelles se signalent le pins par la rapidité cle leur vol, par leur ftmeture et par leur manière de vivre. Elles ne marchent presque point du.tont, à quoi leurs petits pieds, comme talons propres à ne faire que s'accrocher, ne sont nullement faits. Elles aiment à demeurer près des eaux, se nourrissent d'infectes qu'elles prennent en volant, et vivent presque toujours en vol. Pour leurs nids, elles les construisent avec de la terre graisse humectée, avec fumier et avec paille; elle les attachent en les cimentant au défions des toits des maisons. En hiver elles pailent en troupes confidérables dans les pays plus chauds. Mais il y en a qui restent chez nous et s'engourdissent en monceaux dans des arbres creux, dans des masures, ou dans les eaux. An printems leur rétour est pris pour un heureux présage de beau teins. On connoit jusqu'à préfent 37 espèces d'hirondelles exotiques et de nos climats, des quelles les fnivantes sont les plus connues.
No. 1. L'Hirondelle des prés.
Cette hirondelle a 6 pouces de longueur, la tète, le dos et la poitrine noirs, le ventre, les ailes et la queue changeants dç la couleur de l'acier bleu, la gorge et lé front bruns rouges. Elle bâtit ton nid ouvert aux faites, et dans les villages aux entrées des roaifons et aux étables, aimant à, vivre avec les hommes. Elle couve deux fois par an et le gazouillement feible du mâle n'eft nullement desagréable.
No. 2. L'Hirondelle de murailles.
L hirondelle de murailles a 8 pouces de longueur; elle est noirätre et a la gorge et le front blanchâtre. Elle vit solitaire dans les tours et dans les hautes masures et ruines, où elle fait son nid et d'où pour la plupart du tems elle ne sort que le matin et le soir. Elle vole rapidement et ne couve qu'une fois par an.
No. 3. Le Martinet.
Le martinet fe plait aux villes, où il établit son nid en voûte ronde au dessous des toits et pour la plupart au dessus des plus hautes fenêtres. Il na que 5 pouces et demi de longueur, et est plus petit que l'hirondelle des prés, il a la tète, le chignon, les ailes et la queue brunâtres noirs, mais la gorge, la poitrine, le dos et les pieds blanc. Il couve trois fois par an, et arrive le premier chez nous au printems.
No. 4. L'Hirondelle d' au.
L'hirondelle d'eau est longue de 4 3/3 pouces. Elle est grise et a la gorge et la ventre blanc. Séjournant sur les rives des fleuves, elle y fait son nid dans des trous de la terre et ne couvé qu'une fois par an. En automne elle passe dans les climats plus chauds ou demeure chez nous dans le limon pendant l'hiver. La viande des petits est de très-bon gout.
No. 5. Le Crapaud volant ou la Tette-chèvre.
Le crapeaud volant ou la grande hirondelle est infiniment plus grand que le reste des hirondelles, ayant 10 pouces de longueur. Chez nous il habite dans des forêts fombres, où il se cache pendant la journée, craignant le jour comme les chouettes pour l'es yeux fendus et ne volant pour cela que le foir. Il 'se nourrit de papillons de nuit qu'il Taisit avec son bec largement fends. Il est gris, tacheté de jaune et de noir. La tradition qu'il tette les chèvres, d'où il a pris son nom, n'est qu'un conte.
Ad00341 03 012aAd00341 03 012a.jpgDer Kopf einer Stuben-Fliege ist ein so bewundernswürdiger Gegenstand, als alle Werke des Schöpfers in der unermesslichen Natur. Wir wollen ihn hier zergliedert, und mit Hülfe des Mikroscops vergrössert genauer betrachten, und seinen wunderbaren Bau kennen lernen.~~No. 1. Die Stuben-Fliege, natürliche Grösse. (Musca domestica. L.)~~No. 2. Der Kopf einer Fliege, vergrössert dargestellt.~~Diese Figur zeigt die beyden hemisphärischen Augen der Fliege, welche unbeweglich stehen, und eigentlich, wie alle Insecten-Augen, aus einer ungeheuren Menge, in einem rautenförmigen Netze, nebeneinander stehender einzelner Augen, bestehen, so dass vermittelst derselben die Fliege vor sich, über sich, neben sich und hinter sich zugleich sehen kann.~~No. 3. Der Kopf einer Fliege, noch mehr vergrössert.~~Diese Figur zeigt den Kopf der Fliege, wie er durchaus mit stachlichten Haaren besetzt ist; ihre Fühlhörner, und ihren Saugrüssel oder Zunge.~~No. 4. u. 5. Die Zunge der Fliege in doppelter Gestalt.~~Der Rüssel oder die Zunge hat in der Mitte ein Gelenk, und ihre Spitze besteht aus einem fleischigten Lappen mit einem beweglichen Haken, mit welchem sie allerhand Dinge fassen und halten kann, wie Fig. 4. zeigt. Dieser fleischigte Lappen thut sich durch ein neues Gelenk auf, und wird noch einmal so lang, wenn sie etwas auffangen will. In diesem Falle legt sie diese Zunge breit an die Flüssigkeit, wie man Fig. 5. sieht.~~No. 6. Die Hornhaut eines Fliegen-Auges, natürl. Grösse.~~No. 7. Dieselbe beträchtl. vergrössert.~~Die vergrösserte Figur zeigt deutlich welch eine Menge einzelner Augen, oder Seh-Organe, in einer netzförmigen Verbindung auf dem halbkugelförmigen Auge einer Fliege stehen. Diese Augen putzt die Fliege sehr oft mit ihren beyden borstigen Vorderfüssen ab, um sie immer klar und hellsehend zu erhalten. Diese Hellsichtigkeit von allen Seiten sichert wiederum die Fliege und andere Insecten dafür, dass sie nicht so leicht von ihren Feinden überrascht werden können.~~
Ad00341 03 012a/freInsectes. XIV. Vol. III: No. 10.
LA TÊTE D'UNE MOUCHE.
La tête d'une mouche ordinaire est un objet aussi admirable que tous les ouvrages du créateur,
répandus dans l'immensité de la nature. Nous allons la regarder analisée et grossie pour en connoître la structure merveilleuse.
No. 1. La mouche ordinaire en grosseur naturelle.
No. 2. La tête d'une mouche réprésentée grossie.
Cette figure fait voir les deux yeux hémisphériques et immobiles delà mouche, composés, comme tons ceux des insectes, d'un nombre étonnant d'yeux, l'un rangé h côté de l'autre, dans un filet à facettes, de sorte que la mouche peut voir en toute direction possible.
No. 3. Tète d'une mouche grossie davantage.
Cette figure représente la tète de la mouche partout hérissée de poils, puis ses antennes et sa trompe.
No. 4. 5. Trompe de la mouche représentée d'une manière double.
La trompe a au milieu une jointure et l'extrémité en est composée d'un lobe charnu à Crochet mobile, dont elle peut prendre et tenuferme plusieurs sortes de choses, comme fait voir Fig. 4. La longueur de ce lobe charnu, lequel s'ouvre par le moyen d'une jointure intérieure, va se doubler quand la mouche veut sucer quelque chose; alors elle élargit la trompe en l'appliquant à la fluidité, comme on voit Fig. 5.
No. 6. La cornée d'une mouche réprésentée d'après nature.
No. 7. La même grossie.
La figure grossie montre bien clairement quel nombre prodigieux d'organes optiques est léuni dans un filet à facettes sur l'oeil hémisphérique. La mouche aime à nettoyer souvent ces yeux par ses deux pieds de devant hérissés, pour avoir toujours la vue bien éclaircie. Cette clairvoyance qui s'étend de tous côtés, fert très bien à défendre la mouche et d'autres sortes d'insectes, contre l'attaque de leurs ennemis.
Ad00341 03 013aAd00341 03 013a.jpgDas Bisamthier. (Moschus moschiferus L.)~~No. 1. Das Männchen. No. 2. Das Weibchen.~~Das Bisamthier hat die Gestalt und Grösse eines halbwüchsigen Rehes; doch hat es einen etwas dickern und runderen Kopf, kein Gehörn, und das Männchen zwey lange abwärts stehende, hervorragende krumme Zähne. Es ist braun, gelblich, weiss und schwarz gezeichnet und sehr zierlich gebauet. Es lebt einsam in den Nadelwäldern und hohen bergigten Gegenden von Tibet und dem südlichen Sibirien, ist sehr schüchtern, wild und schnell, verkriecht sich in den höchsten Felsenklippen, und nährt sich von Laube und Moose. Von diesem Thiere kommt die bekannte kostbare Spezerey, der Moschus, welcher sowohl als Arzney als auch zum Parfümiren gebraucht wird. Diesen führt allein das Männchen in einem Beutel von der Grösse eines Hühner-Eyes hinter dem Nabel. Es sind lauter schwarze Körnchen, die wie geronnenes Blut aussehen, einen scharfen bitteren Geschmack, und einen erstaunlich starken und unendlich theilbaren Geruch haben; so dass man es viele Jahre lang noch nachher riechen kann, wo nur ein unendlich kleines Stückchen gelegen hat. Der Tibetanische Moschus ist der beste; er wird aber häufig verfälscht.~~No. 3. Das Indianische Moschus. (Moschus Indicus.)~~Diess Moschus-Thier ist weit kleiner als das vorige, kaum 1 1/2 Fuss lang, sehr schön braun, weiss und gelb gefleckt, und hat keine krummen Stosszähne, wie das grössere Bisamthier Es lebt in der wärmeren Gegend von Ostindien, und nährt sich übrigens wie das vorige.~~No. 4. Das Zwerg-Moschus. (Moschus Pygmaeus. L.)~~Diess kleine überaus zierliche Thierchen lebt sowohl in Guinea in Afrika als auch in Ostindien. Es hat die Gestalt eines Rehes, ist aber kaum 9 1/2 Zoll lang, und dabey so zart, dass seine Beine kaum einen kleinen Finger lang sind, und ohngefähr die Dicke einer schwachen Federspule haben. Man fasst daher auch diese kleinen Rehfüsschen in Silber oder Gold, und braucht sie als Tabacksstopfer.~~
Ad00341 03 013a/freQuadrupèdes. LI. Vo. III. No. 11.
LE MUSC.
Le Musc de Tibet.
No. 1. Le mâle. No. 2. La femelle.
Le Musc a la figure et la grandeur d'un chevreuil, qui n'a que la moitié de son accrossement; il a pourtant la tête un peu plus grosse et ronde que celui-ci, et il n'a point de cornes. Le mâle a deux dents longues, avancées et courbées en bas. Il est marqué de brun, de jaunâtre, de blanc, et de noir, et la structure de son corps est; très-élégante. Il vit solitairement dans les forêts de sapin et dans les contrées montagneuses de Tibet et de la Sibérie méridionale. Il est: fort timide, sauvage et agile, se cache dans les fentes des rochers les plus hauts, et se nourrit de feuilles et de mousses. Ce n'est que du mâle que l'on tire la drogue précieuse et bien connue, le musc, dont on fait usage dans la médecine et dans les parfums. Il porte cette drogue dans une bourse de la grandeur d'un oeuf de poule, derrière le nombril. Ce ne sont que de petits grains noirs, qui ont l'air du fang coagulé, sont d'un goût piquant et amer, et ont une odeur extrêmement forte et infiniment divisible, de sorte que même après un grand nombre d'années on peut sentir où il y en a eu un morceau infiniment petit. Le meilleur musc est celui de Tibet, mais il est très-souvent falsisié.
No. 3. Le Musc d'Inde.
Ce Musc est beaucoup plus petit que le précédent, ayant à peine 1 1/2 pieds de longueur. Il est très-joliment; tacheté de brun, de blanc et de jaune, et n'a point de dents avancées et courbées comme le musc de Tibet. Il vit dans les contrées les plus chaudes des Indes orientales, et se nourrit comme le précédent.
No. 4. Le Musc nain.
Ce petit animal d'une taille extrêmement mince et jolie vit dans la Guinée en Afrique, et dans les Indes orientales. Il a la figure d'un chevreuil, mais il est à peine long de 9 1/2 pouces. Ses jambes ont la longueur d'un petit doigt et à peu près l'epaisseur d'un tuyau de plume; c'est pourquoi on en fait des tampons de pipe garnis d'or et d'argent.
Ad00341 03 014aAd00341 03 014a.jpgNo. 1.-6. Menschenhaut.~~Unsere Haut ist, wenn wir sie genau untersuchen, ein wunderbares Gewebe von einer unzählichen Menge der feinsten Fibern, und zeigt uns, wenn wir sie durch ein Vergrösserungsglas betrachten, lauter Linien, Risse, Falten, Schweisslöcher und Schuppen. Schon mit blossen Augen können wir die gröbere Bildung der Haut sehen, wie z.E. Fig. 1. das obere Glied eines Zeigefingers hier darstellt; welches vergrössert in Fig. 2. schon ganz anders erscheint. Bringt man aber ein kleines Stückchen der feinsten Oberhaut (Epidermis) Fig. 3. unter ein Mikroscop, so zeigt es sie wie Fig 4., mit einer unzählichen Menge kleiner Schuppen besetzt, die, noch mehr vergrössert, länglicht und alle doppelt Fig. 5. erscheinen. Auf dem noch mehr vergrösserten Stückchen Haut Fig. 6. aber, das aus der innern Hand genommen, und in der Natur auch nicht grösser als Fig. 3. war, zeigen sich die Schweisslöcher nach ihrer Ordnung und Stellung überaus schön; und man muss den allmächtigen Schöpfer bewundern und anbeten, der auch an unserm Körper Alles so schön und weise ordnete.~~No. 7. 8. 9. Menschenblut.~~Unser Blut, der edelste Theil der Säfte unseres Leibes, besteht aus einer Mischung von zwey ganz verschiedenen Substanzen, nemlich aus dem rothen eigentlichen. Blute (Cruor) und dem Blutwasser (Serum), welche sich, sobald das Blut ausser den Adern ist, leicht von einander trennen. Der rothe Theil des Blutes besteht aus lauter unendlich kleinen Kügelchen, wie wir in der Vergrösserung eines Tröpfchen Bluts, Fig. 7. sehen, und gerinnt leicht, in welchem Falle sich das Blutwasser von ihm trennt, wie eben diese Figur zeigt, wo das Blutwasser sich in gelbe Aeste zusammen gezogen hat. - Das Blutwasser hingegen, davon Fig. 8. ein Tröpfchen in natürlicher Grösse, und Fig. 9. vergrössert zeigt, sieht flüssig blassröthlich aus, und enthält Salze, besonders Salmiak und Kochsalz-Theilchen, welche sich sogleich in angeschossenen Krystallen zeigen, wenn man ein Tröpfchen Blutwasser auf einer Glasscheibe auftrocknen lässt, und hernach durch ein Mikroscop betrachtet, wo es sich dann wie Fig. 9. zeigt.~~
Ad00341 03 014a/freMélanges. XVIII. Vol. III. No. 12.
PEAU ET SANG D'HOMME.
No. 1.-6. Peau d'homme.
La Peau de notre corps exactement observée,paroit comme un tissu merveilleux d'un nombre incroyable des fibres les plus fins; et vue par le microscope, elle nous répréfente un ensemble composé de lignes, de gerçures, de plis, de pores et d'écaillés. C'ert même à l'oeil nud que s'observe la formation de la peau, quoique d'une manière superficielle et grossière, comme par exemple Fig. 1. represente celle de la jointure supérieure d'un doigt; mais grossi en Fig. 2. elle paroit bien autrement. Un petit morceau de l'épiderme Fig. 3. se montre sous le microscope comme Fig. 4. convert d'un nombre infini de petites écailles, qui grossies par un microscope plus fort, paroissent oblongues et doubles, Fig. 5. Mais sur le petit morceau de peau grossi plus encore, Fig. 6., et pris des l'intérieur de la main, se montrent les pores dans leur ordre admirable et dans leur arrangement excellent, de forte qu'on ne peut f empêcher d'admirer et d'adorer le Créateur tout-puissant, qui même dans la texture extérieure de notre corps, a su disposer tout d'une manière si belle et si sage.
No. 7. 8. 9. Sang d'homme.
Notre Sang, la partie la plus précieuse des humeurs de notre corps, est composé d'une mélange de deux substances bien différentes; c'eit à dire, de la partie rouge, dit proprement fang, et de la partie plus pale, nommée Serum. Lorsque le sang n'est plus dans le corps, ces deux parties constituantes se séparent facilement. La partie rouge est composée de globules infiniment petits, comme nous voyons dans le grossissement microscopique d'une petite goutte, Fig. 7. Elle se coagule très-aisement, et dans ce cas le serum s'en sépare, comme fait voir la même figure, où le serum paroit concentré et réduit en forme de branches jaunes. Mais le serum dont se montre une goutte en grosseur naturelle Fig. 8, et grossie Fig. 9. paroit fluide, rouge, morte de couleur, et contient des parties de sel, principalement du sel ammoniac et du sel commun, qui se montrent d'abord sous la forme de cristaux, quand on régarde par le microscope une goutte de serum fechée sur un vitre, ou elle paroit comme la Figure 9.
Ad00341 03 015aAd00341 03 015a.jpgDie Meilen sind kleine, muntere und sehr nützliche Vogel, weil sie sich vorzüglich von Insecten und ihren Eyern nähren, und daher Sommer und Winter hindurch eine unglaubliche Anzahl Raupen und ihre an den Baumrinden klebenden Eyer vertilgen. Sie scheinen eben vom Schöpfer dadurch, dass sie sehr fruchtbar sind, 18 bis 20 Eyer legen, und sich also sehr vermehren, dazu bestimmt zu seyn, die allzu grosse Vermehrung der schädlichen Insecten zu verhindern, und hierinn das Gleichgewicht im Gange der Natur erhalten zu helfen. Die vorzüglichsten bey uns bekannten Arten sind folgende.~~No. 1. Die Kohlmeise. (Parus major. L.)~~Ist nicht allein bey uns, sondern fast in der ganzen alten Welt zu finden. Sie ist 5 1/2 Zoll lang. Kopf und Bauch sind schwarz, die Schläfe weiss, Nacken und Seiten gelb, Rücken und Schwanz blaugrau. Sie bleibt über Winter bey uns, und brütet jährlich dreymal.~~No. 2. Die Blaumeise. (Parus coeruleus. L.)~~Sie bewohnt ganz Europa, und ist sehr schön gezeichnet. Stirn und Backen weiss, Scheitel und Flügel hochblau, der Bauch gelbgrau. Sie brütet jährlich nur einmal, legt aber bis 22 Eyer und vertilgt sonderlich die an den Aesten der Fruchtbäume klebenden Eyer der schädlichen Ringel-Raupe.~~No. 3. Die Sumpfmeise. (Parus palustris. L.)~~Ist so gross als die vorige; der Kopf schwarz, Rücken und Schwanz braun-grau, Hals und Brust gelblich-weiss. Sie lebt einsam, mehr in Wäldern als Gärten, und liebt sumpfigte Orte.~~No. 4. Die Schwanzmeise. (Parus caudatus. L.)~~Sie ist 5 1/2 Zoll lang, der Schwanz länger als der Körper; Scheitel weiss, und der übrige Körper gelb, schwarz und grau gezeichnet. Sie bewohnt Europa und Westindien, ist sehr unruhig und lebhaft, klettert an den Bäumen wie ein Specht, und baut ein sehr kunstreiches freyhangendes Nest.~~No. 5. Die Tannenmeise. (Parus ater. L.)~~Sie bewohnt in Europa und Nordamerika Wälder und Gärten, ist 4 Zoll lang; der Kopf schwarz, Nacken und beyde Seiten der Brust weiss, Rücken, Flügel und Schwanz grau.~~No. 6. Die Haubenmeise. (Parus cristatus. L.)~~Bewohnt ganz Europa, ist 4 Zoll lang, ihre Farbe röthlich-grau; um den Hals hat sie einen schwarzen Ring, und auf dem Kopfe einen schwarz und weissen Federbusch. Sie hält sich nur in grossen Fichtenwäldern auf, lebt einsam, und lässt sich nie zahm machen.~~No. 7. Die Bartmeise. (Parus biarmicus. L.)~~Lebt in Europa und im mittlern Asien, an den Ufern der Flüsse im Schilfe, von dessen Saamen sie sich nährt. Sie ist 6 Zoll lang, der Kopf grau, die Brust weiss, Rücken und Schwanz gelbbraun. Unter beyden Augen hat sie herabhängende schwarze dreyeckigte Federbüsche, welche wie ein Knebelbart aussehen.~~
Ad00341 03 015a/freOiseaux. XXX. Vol. III. No. 13.
MÉSANGES DE PLUSIEURS ESPÈCES.
Les Mésanges sont dés oiseaux petits, alertes et bien utiles, parce qu'elles le nourrissent
principalement d'insectes et d'oeufs d'insectes, et detruisent par là un nombre incroyable de chenilles et de leurs oeufs attachés a l'écorce des arbres. Comme elles pondent dix-huit à vingt oeufs et se multiplient d'une fécondité étonnante, le créateur semble les avoir destinées à empêcher la production trop grande des insectes nuisibles, et pour soutenir la balance dans la marche de la nature. Les espèces les plus connues chez nous sont les suivantes.
No. 1. La Charbonniere.
La Charbonnière ne se trouve pas feulement chez nous; elle vit dans tout le monde ancien. Elle a 5 1/2 pouces de longueur; la tête et le ventre sont noirs, les tempes blanches, la nuque et les côtes sont jaunes, le dos et la queue d'un gris bleu. Elle séjourne chez nous pendant l'hiver et couve trois fois par an.
No. 2. La mésange bleue.
Elle fe trouve dans toute l'Europe et est trèsjoliment marquée, le front et les joues étant blanches, le sommet de là tête et les ailes d'un beau bleu d'azur et le ventre gris-jaune. Elle ne couve qu'une fois par an; mais elle pond jusqu' à vingtdeux oeufs, et détruit principalement les oeufs de la chenille annullaire, si nuisiblés, collés aux arbres fruitiers.
No. 3. La Nonnette cendrée.
Elle est aussi grande que la précédente. La tête est noire, le dos et la queue sont gris bruns, le gosier et la poitrine d'une couleur blanche jaunâtre. Elle vit solitairement, préfère les sorets aux jardins, et se plait dans des lieux marécageux.
No. 4. La mésange a longue queue.
Elle est longue de 5 1/2 pouces; la queue en est plus longue que le corps; le sommet de la tête est blanc, et le reste du corps marqué de jaune, de noir et de gris. Elle est naturelle en Europe et dans les Indes occidentales, est bien vive et agile, grimpe aux arbres comme le pic, et fait son nid librement suspendu avec beaucoup d'art.
No. 5. La petite Charbonnière.
Elle habite les forets et les jardins de l'Euro pe et de l'Amérique septentrionale, a quatre pouces de longueur, la tête noire, la nuque et les deux côtés de la poitrine blancs; le dos, les ailes et la queue sont grises.
No. 6. La méfange huppée.
Cette espèce se trouve dans toute l'Europe; elle est longue de quatre pouces et d'une couleur gris rougâtre; autour du cou elle a un anneau noir, et sur la tête une huppe noire et blanche. Elle paroit seulement dans des pinaies grandes, vit solitairement, et ne s'apprivoise jamais.
No. 7. La Moustache.
Elle vit en Europe et au fond de l'Asie moyenne, où elle se trouve aux rivages des fleuves dans le jonc, des graines duquel elle se nourrit Elle a 6 pouces de longueur, la tête grise, la poitrine blanche, le dos et la queue d'un brun jaune Sous l'un et l'autre oeil elle a des houppes penchantes, noires et triangulaires, femblables à une moustache.
Ad00341 03 016aAd00341 03 016a.jpgNo. 1. Der Tulpenbaum (Liriodendron tulipifera. L.)~~Der Tulpenbaum ist ein Nordamerikanischer Baum, von ziemlicher Grösse und Dicke. Er ist besonders durch die Englische Garten-Anlagen und Pflanzungen in Deutschland berühmt worden, weil seine Tulpen-ähnlichen, grün-gelb und rothen Blüthen diesem Baume ein prächtiges Ansehn geben. Seine grünen Blätter gleichen zwar einigermassen den Ahorn-Blätter, sind aber vorn breit abgestutzt, und sehen aus als wenn man die Spitze mit einer Scheere gerade abgeschnitten hätte. Die Blüthen sind ohne Geruch. Der Saame bildet kleine, schuppigte Zapfen Fig. a. und liegt wie Dachziegeln übereinander. Der Baum selbst hat ein leichtes, weisses Holz, welches aber nicht sonderlich zu brauchen ist. Seine Rinde hingegen hat eine Arzneykraft, und wird wie Chinarinde gebraucht.~~No. 2. Der Sternanis. (Illicium anisatum. L.)~~Der Sternanis ist mehr Strauch als Baum, wächst in Japan und China, und trägt in braunen sternförmigen Kapseln (Fig. b.) einen braunen eyförmigen und mehligten Saamen, der ein angenehmes, süsses, und wie Anis schmeckendes Gewürz ist, und davon der Aufguss theils als ein angenehmer Thee getrunken, der Saame selbst aber besonders in Brandweinbrennereyen gebraucht wird. Der Baum blüht roth, und hat weidenähnliche Blätter. Der Sternanis ist eine Handelswaare, die theils über England, theils über Russland zu uns kommt, und besonders in den Apotheken als ein Arzneymittel für Brustkrankheiten geführt wird.~~
Ad00341 03 016a/frePlantes. LIII. Vol. III. No. 14.
PLANTES RÈMARQUABLES.
No. 1. Le Tulipier.
Le Tulipier croissant originairement dans l'A'meriqué septentrionale, est un arbre d'une hauteur et d'une grosseur assez considérable. C'eft principalement la culture des jardins et des plantations angloises, qui l'a fait connoître en Allemagne. Des fleurs vertes jaunes et rouges, en forme de tulipes, donnent à cet arbre un air superbe. Ses feuilles vertes ressemblent en quelque manière à celles de l'érable; mais leurs extrémités supérieures largement écourtées paroissent comme coupées tout net avec des cifeaux. Ses fleurs n'ont point d'odeur; fa sémence forme de petits tampons écailleux (Fig. a.) rangés les uns sur les autres, comme des tuiles. Cet arbre a un bois leger et blanc, qui est de peu d'utilité; mais l'écorce en est une drogue médicinale dont on se sert comme du Quinquina.
No. 2. L'arbre d'Anis des Indes.
L'Anisier des Indes est moins arbre qu'arbrisseau; il croit au Japon et dans la Chine et porte dans des capsules brunes et formées en étoiles, Fig. b., une fémence ovale et farineuse, laquelle est un arôme d'un goût agréable et doux, semblable à celui de l'anis. L'infusion en est prise comme un thé agréable; la sémence de cet arbre sert principalement aux distilateurs; ses fleurs sont rouges, et ses feuilles ressemblent à celles des saules. L'anis des Indes, venant cbez nous et par l'Angleterre et par la Russie, se vend dans les boutiques d'apothicaire, comme un de remèdes qui servent contre les maux de poi trine.
Ad00341 03 017aAd00341 03 017a.jpgEine der merkwürdigsten Erscheinungen am Himmel zeigt uns der Planet Saturn, welcher ausser dem Uranus einer der entferntesten Planeten von der Sonne ist. Er ist 1030 mal grösser als die Erde, steht fast zehnmal weiter von uns ab als die Sonne, und vollendet seinen Kreislauf um die Sonne erst in ohngefähr 30 Jahren. Um in der grossen Entfernung von der Sonne noch das nöthige Licht zu seiner Beleuchtung zu erhalten, hat ihn der Schöpfer nicht allein 7 Monde, sondern auch zwey breite flache Ringe, welche seine Kugel frey umschweben, und sich um dieselbe bewegen, gegeben. Man kann diesen doppelten Ring des Saturns zwar nicht mit blossen Augen, wohl aber durch gute astronomische Fernröhre sehr deutlich sehen.~~No. 1. Saturn mit seinem Doppelringe.~~Wenn man den Saturn von unsrer Erde aus betrachtet, so erscheint er zuweilen ganz rund, hernach zeigt sich der Ring, als eine gerade Linie zu beyden Seiten des Planeten. Diese Linie wird immer breiter, bis sie sich endlich öfnet, und wie zwey Handhaben bildet, so dass man in ihrer grössten Breite sowohl zwischen dem innern Ringe und dem Körper des Planeten als auch zwischen den beyden Ringen selbst hindurch, und das dunkle Firmament sehen kann. Der grosse Englische Astronom Herschel entdeckte erst vor kurzem, dass es nicht ein einfacher sondern doppelter Ring, nemlich ein breiter und schmaler sey, welche neben einander liegen; so, dass wenn wir den Saturn von obenherab betrachten könnten, er mit seinen beiden flachen Ringen eigentlich wie Fig. 2. aussehen würde.~~Dass dieser Doppelring ein fester dunkler und blos von der Sonne erleuchteter Körper sey, beweist sein doppelter Schatten, den er auf den Körper des Saturns wirft, wie Fig. 1. zeigt. Seine Grösse ist sehr beträchtlich, denn sein ganzer Durchmesser ist fast 26 mal grösser als der Erddurchmesser. Seine Dicke hingegen ist sehr gering, und wegen der grössten Entfernung von der Erde nicht zu messen. Beyde Ringe sind auch von ungleicher Breite, denn der äussere ist kaum halb so breit als der innere.~~
Ad00341 03 017a/freMélanges. XV. Vol. III. No. 15.
LA PLANETE SATURNE AVEC SES ANNEAUX.
La Planète Saturne nous fait voir un des phénotmènes les plus remarquables qui paroissent au
ciel. Après la planète Uranus elle est la plus éloignée du foleil. Elle est 1030 fois plus grande que la terre, et sa distance de notre globe est environ dix fois plus grande que celle du soleil, autour duquel elle n'achève son cours q'environ au bout de trente ans. Pour fournir à cette planète la lumière nécessaire dans cette distance bien grande, le Créateur lui a donné non seulement sept Lunes, mais aussi deux Anneaux: larges et plats qui se meuvent autour de son globe. Cet anneau double de Saturne ne se fait pas voir à l'oeil nud, mais il paroit bien clair par de bons téléscopes astronomiques.
No. 1. Saturne avec son anneau double.
La Planète Saturne nous paroit quelquefois entièrement ronde; puis l'anneau se montre comme une ligne droite aux deux côtés de la planète. Cette ligne va toujours en Pélargissant jusqu'à s'ouvrir et à former deux anses; de forte que dans sa largeur la plus grande on peut voir le firmament obscur entre la distance qu'il y a de l'anneau intérieur au corps de la planète, comme aussi dans lespace qu'il, y a entre les deux anneaux même. Le grand astronome Herschel découvrit, il n'y a; pas longtems, que cette planète est entourée d'un anneau double; c'est à dire, qu'un anneau large et un anneau étroit est placé l'un, à côté de l'autre, de forte que ce globe, régardé de haut en bas, pàroitroit avec ses, deux anneaux plats comme Fig. 2. Cet Anneau double est un corps solide, opaque et éclairé par le soleil; c'est ce que prouve l'ombre double qu'il jette sur le corps de Saturne; comme fait voir la Fig. 1. Sa grandeur est bien confidérable, son diamètre étant à peu près 26 fois plus grand que celui dé la terre, et la largeur de ces deux anneaux faisant 6 1/2 diamètres de notre globe; mais sa grosseur que la grande distance de notre planète ne permet pas de mesurer, paroit peu considérable. Ces deux anneaux sont aussi d'une largeur inégale; l'extérieur ayant à peine la moitié de la largeur de l'intérieur.
Ad00341 03 018aAd00341 03 018a.jpgDie Fettthiere, welche man auch Klippschliefer nennt, haben viel Aehnliches mit den Murmelthieren, leben wie diese in Felsenklüften und unterirdischen Höhlen, und nähren sich von Pflanzen, Obst und Wurzeln, und Baum-Moose. Es giebt folgende Gattungen davon.~~No. 1. Der Klipdas (Hyrax Capensis.)~~Der Klipdas oder Capsche Klippschliefer ist 17 Zoll lang, liebt auf dem Cap und in Abyssinien, und hat fast die äussere Form eines kleinen Bären. Seine Farbe ist gelbrau und am Bauche weiss. Er nährt sich von allerhand Pflanzen, Obst und Wurzeln, auch Baum-Moose, und wird ausserordentlich fett. Sein Fleisch ist essbar und wohlschmeckend. Er hat eine durchdringende pfeifende Stimme, und ist nicht wild oder bösartig; wehrt sich aber und ist bissig, wenn er gereizt wird.~~No. 2. Der Ashkoko oder Syrische Klippschliefer. (Hyrax Syriacus)~~Der Ashkoko ist 18 Zoll lang, niedriger als der Klipdas, auf dem Rücken dunkelbraun und an dem Bauche gelbweiss von Farbe. Er lebt in Ethiopien und Syrien in Felsenhöhlen, hat dieselbe Nahrung wie der Klipdas, und ein sehr sanftes furchtsames Naturell. Er ist sehr gesellig, und es leben daher oft mehrere Dutzende in kleinen Heerden beysammen.~~No. 3. Der Amerikanische Klippschliefer. (Hyrax Hudsonius.)~~Diese Art von Klippschliefer lebt im nördlichen Amerika, ist grösser als beyde vorige Gattungen, nemlich 2 Fuss lang, hat übrigens mit ihnen gleiche Lebensart und Nahrung. Seine Naturgeschichte ist aber noch nicht recht bekannt.~~
Ad00341 03 018a/freQuadrupèdes. LII. Vol. III. No. 16.
CAVIES DE PLUSIEURS ESPÈCES.
Les Cavies ont beaucoup de ressemblance avec les marmottes, vivent comme elles dans les
fentes des rochers et dans les souterrains, et se nourissent de plantes, de racines et de mousses d'arbre. Il y en a les espèces suivantes.
No. 1. Le Cavie du Cap.
Le Cavie du Cap, de dix-sept pouces de longueur, vivant au Cap et en Abyssinie, a la forme extérieure d'un petit ours. Il est grisjaune de couleur, a le ventre blanc, se nourrit de plusieurs sortes de plantes, de fruits et de racines, et aussi de mousses d'arbre, et s'engraisse extrêmement. Sa chair est mangeable et de bon goût. Il a une voix perçante et sifflante. Cet animal n'est pas farouche; mais étant irrité il se défend et mord.
No. 2. Le Cavie de Syrie.
Le Cavie de Syrie de dix-huit pouces de longueur, est plus bas que le Cavie du Cap. Le dos est gris foncé, et le ventre jaune. Il vit en Ethiopie et en Syrie dans les fentes des rochers, a la même nourriture que le précédent, et est un animal bien doux et timide; c'eft pourquoi pluiieurs douzaines de ces animaux vivent ensemble en petites troupes.
No. 3. Le Cavie de l'Amérique.
Cette espèce de Cavies se trouve dans l'Amérique septentrionale; ayant trois pieds de longueur, elle est plus grande que l'une et l'autre des especes précédentes. Elle vit et se nourrit de la même manière. Son histoire naturelle n'est pourtant pas trop connue jusqu'alors.
Ad00341 03 019aAd00341 03 019a.jpgDie Natur gab Menschen und Thieren zur Bedeckung entweder ihres ganzen Leibes, oder nur einzelner Theile desselben, die Haare, und pflanzte sie mit Wurzeln in die Haut, so dass sie sehr schnell wachsen, und wenn sie abgeschnitten werden sich leicht wieder herstellen. Sie sind von Bau und Farbe bey Thieren, Menschen und Insecten äusserst verschieden, welches man bey einer nähern Untersuchung durch das Mikroscop leicht entdeckt, .wie wir an folgenden Figuren sehen.~~No. 2. (sic.) Menschenhaar.~~Das Menschenhaar hat eine etwas verdickte Wurzel (Fig. a. und c.) mit welcher es, wie Fig. e. zeigt, in kleinen Gruben der Fetthaut fest sitzt, und sich durch seine feinen Zäserchen nährt. Der Länge lang geht durch das Haar eine feine Röhre, von der Wurzel an bis in die Spitze, in welcher ein bräunlicher Nahrungssaft des Haares circulirt (Fig. a. und c.). Das Haar selbst theilt sich zwar nie in Aeste ab, hat aber doch an seinen Seiten oft kleine Knoten, als wenn Aeste hervorbrechen wollten, wie Fig. b. zeigt. Die Spitze des Haares (Fig. d.) muss geschlossen und nicht borstig sein, wenn es fortwachsen soll; denn im letzteren Falle ist es krank, wächst nicht fort, und muss verschnitten werden.~~No. 2. Thier- und Insecten-Haare.~~Der kleine Mikroscopschieber Fig. f. enthält folgende verschiedene Haare von merkwürdiger Form.~~Fig. g. Haar aus der Mähne eines Löwen, hat eine ausserordentlich starke Saftröhre.~~Fig. i. Dergleichen von einem braunen Landbären. Beyde gleichen dem Menschenhaare vollkommen.~~Fig. h. und l. Haare von zweyerley Raupen. Diese haben keine Saftröhren, sondern äusserlich viele Dornen; und eben desshalb ist es schmerzhaft, wenn man Raupen in die Hand nimmt, und ihre feinen Haare in die Schweislöcher eindringen.~~Fig. k. Haar eines Maulwurfs. Diess besteht aus lauter Ringen, fast wie ein gewundener Drath.~~No. 3. Reh-Haar.~~Das Rehhaar, davon Fig. m. einige Stückchen in natürlicher Grösse zeigt, hat eine ganz besondere Bildung. Es besteht nemlich aus lauter kleinen Sechsecken, von der Wurzel an bis zur Spitze. Fig. n. zeigt seine Wurzel, Fig. o .sein Mittelstück, und Fig. p. seine feine Spitze.~~
Ad00341 03 019a/freMélanges. XIV. Vol. III. No. 17.
POIL D'HOMME ET DE BETES.
La nature a donné aux hommes et aux bêtes le poil, pour en couvrir ou leurs corps entiers, ou
clés parties particulières de ces corps. Ce poil, plante dans la peau, efi pourvu de racines, de forte qu'il croît Lien vite et qu'ayant été coupé, il fe reproduit facilement. La firucture et la couleur en efi d'une différence extrême, et dans les hommes et dans les quadrupèdes, de même que dans les infectes. C'eft ce que l'on obferve quand on le regarde plus exactement par le microfeope, comme nous allons voir dans les figures Suivantes.
No. 1. Poil d'homme.
Le Poil de l'homme a une racine un peu grossie (Fig. a. et c.) qui le tient dans des petits creux de la tunique celluîeuse, et le nourrit par ses fibres très-déliés. Le long de ce poil va un tuyau très-fin, qui s'étend de la racine jusqu'à la pointe, et où circule un fuc nourricier brunâtre (Fig. a. et c.). Ce poil n'a point de rameaux; il montre pourtant fouvent aux cotés de petits noeuds comme s'il alloit pouffer quelques branches, comme fait voir Fig. b. Il faut que la pointe du poil (Fig. d.) soit fermée, et qu'elle ne' fe crêvasse pas. Au cas contraire le poil est malade et doit être écourté, poux qu'il puiffe continuer de croître.
No. 2. Poil de quadrupèdes et d'infectes.
La petite coulisse de microscope (Fig. f.) contient les Poils suivants d'une forme remarquable.
Fig. g. Poil de la crinière d'un lion. Il a un tuyau extrêmement fort.
Fig. i. Poil d'un ours brun. L'un et l'autre ressemble parfaitement à celui de l'homme.
Fig. h. et l. Poils de deux espèces de chenilles. Ils n'ont point de tuyaux; mais de dehors ils sont
hérissés de beaucoup d'épines, et c'est pourquoi il cause quelque douleur, quand on prend des chenilles dans la main, et que ses poils fins s'enfoncent dans les pores.
Fig. k. Poil d'une taupe. Il consiste d'une infinité d'anneaux, à peu-près comme un fil-d'archal
entortillé.
No. 3. Poil de Chevreuil.
Le poil de Chevreuil, dont Fig. m. montre quelques morceaux en grandeur naturelle, eJt d'une confiruction très-singulière. De fa racine jusqu'à la pointe il ne consiste que de petits hexagones, comme nous sont voir les fig. n., o. et p. qui montrent sa racine, un morceau du milieu, et sa pointe très-effilée.
Ad00341 03 020aAd00341 03 020a.jpgNo. 1. Die China- oder Fieberrinde. (Cinchona ossicinalis. L.)~~Das Vaterland des Fieberrindenbaums ist Peru. Er hat kleine ovale, wolligte Blätter, blüht blassroth, und trägt braunen Saamen. Die spezifische Arzneykraft seiner hochberühmten Rinde gegen die Wechselfieber wurde erst vor anderthalb hundert Jahren durch Zufall entdeckt, und seitdem werden junge und alte Bäume geschält, und es gehen ungeheure Quantitäten von dieser Rinde nach Europa. Die Rinde selbst sieht, wie Fig. a. zeigt, äusserlich graubraun aus, ist von jungen Bäumen und Zweigen am besten, und zusammengerollt nicht über 2 bis 3 Linien dick. Man hat dreyerley Sorten von dieser Rinde, weisse, gelbe und rothe, welche aber nicht von einerley Baume kommen. Die beste Chinarinde erhalten wir über England, und sie macht einen beträchtlichen Handelsartikel aus.~~No. 2. Die Jalappe. (Convolvulus Jalappa.)~~Die Jalappe, deren Wurzel wir als eine stark purgirende Arzney kennen, gehört zu dem Geschlechte der Winden, und ihr Vaterland ist Mexico und ganz Westindien. Die Pflanze selbst, welche sich um andere Pflanzen und Bäume herum schlingt, und 8 bis 10 Fuss in die Höhe klettert, hat sehr ungleiche Blätter, so dass fast keines dem andern ähnlich sieht. Die Wurzel ist knollicht (Fig. b.), sieht von aussen schwarzbraun und von innen aschgrau aus, und wird in den Apotheken als ein stark purgirendes Arzneymittel gebraucht.~~
Ad00341 03 020a/frePlantes. LIV. Vol. III. No. 18.
PLANTES MÉDICINALES.
No. 1. La Quinquina.
La patrie de l'arbre de Quinquina est le Pérou. Les feuilles en sont petites, ovales et laineuses, les fleurs rouges mortes de couleur, et la sémence brune. Il n'y a qu'un siécle et demi que le hazard fit découvrir les vertus médicinales que cette écorce très-célèbre montre dans les fièvres intermittentes, et c'est dépuis ce tems-là, qu'on écorche des arbres jeunes et vieux et qu'on transporte en Europe cette écorce en quantités énormes. Les rouleaux de cette écorce, au dehors grife brune de couleur, comme fait voir la Fig. a., n'ont que deux ou trois lignes d'épaifsseur. Ceux des jeunes arbres et branches sont les meilleurs. Il y en a trois sortes, savoir la blanche, la jaune et la rouge; mais elles ne viennent pas de la même espèce. La meilleure en est celle, qui vient chez nous par l'Angleterre. Cette écorce fait un article de commerce bien considérable.
No. 2. Le Jalap.
Le Jalap, dont nous connoissons la racine comme une médicine drastique, est de l'espèce des liserons. La Nouvelle Mexique et toutes les Indes occidentales en sont la patrie. Les feuilles de cette plante, qui s'entortille autour d'autres plantes et arbres et prend une hauteur de 8 a 10 pieds, sont très-inégales, de sorte qu'elles ne se ressemblent presque pas l'une à l'autre. La racine bulbeuse (Fig. b.), brune noire au dehors et grise-cendrée au dedans, se range dans les apothicaireries parmi les remèdes drastiques.
Ad00341 03 021aAd00341 03 021a.jpgUnsre Haushühner stammen aus Ostindien ab, wo es noch wilde, von rothbrauner Farbe, in den Wäldern giebt. Sie haben sich aber als Hausthiere fast über die ganze Welt verbreitet, sind auf mancherley Art ausgeartet, und daraus die verschiedenen Arten von Hühnern entstanden, die wir jetzt kennen.~~No. 1. u. 2. Der Teutsche Haushahn und die Henne. (Phasianus gallus L.)~~Der Teutsche Hahn ist gewöhnlich 16 Zoll und die Henne 14 Zoll hoch. Der Hahn ist meistens sehr schon gezeichnet, und hat eine stolze, prächtige Figur. Seine Kühnheit und Streitsucht zeichnen ihn vor allem andern zahmen Geflügel aus.~~No. 4. Der Englische Hahn. No. 3. Die Englische Henne.~~Die Englischen Hühner sind gewöhnlich grösser und von ganz anderer Figur, als die Teutschen; der Hahn meist 17 und die Henne 16 Zoll hoch. Der Hahn gelb und weiss, von kurzem Gefieder; die Henne gelb, weiss und schwarz gezeichnet, mit starkem Federbusche und Barte, und einem hängenden Schwanze. Die Engländer brauchen diese Hähne, wegen ihrer Stärke und Streitbarkeit, zu ihren Hahnenkämpfen, welche eine Volkslustbarkeit sind, und hohe Wetten veranlassen.~~No. 5. u. 6. Das Kluthuhn. Hahn und Henne.~~Das Kluthuhn ist etwas kleiner als das ordinäre Huhn, und sowohl Hahn als Henne völlig ohne Schwanz. Eine Abart des gemeinen Huhns, die sich nun seit lange her schon regelmässig fortpflanzt.~~No. 7. Das Strupphuhn.~~Das Strupphuhn, welches aus Friessland herstammen soll, ist gleichfalls eine solche durch Zufall entstandene Abart, die sich nun fortpflanzt. Die Federn stehen ihm alle aufwärts und emporgesträubt, welches ihm kein schönes Ansehn giebt.~~No. 8. u. 9. Das Zwerghuhn. Hahn und Henne.~~Das kleine Zwerghuhn stammt aus China her, ist kaum 9 bis 10 Zoll hoch, weiss von Farbe, und hat rauche, befiederte Beine. Die Hühner legen und brüten sehr fleissig, werden sehr fett, und haben ein sehr wohlschmeckendes Fleisch.~~
Ad00341 03 021a/freOiseaux. XXXI. Vol. III. No. 19.
POULES DE PLUSIEURS ESPECES.
Nos poules domestiques tirent leur origine des Indes orientales, où il y en a encore dans les
forêts des sauvages d'une couleur rouge-brune. Répandues presque par toute la terre, elles ont différemment dégénéré. Voilà l'origine des variétés de poules que nous connoissons à présént.
No. 1. et 2. Le coq et la poule domestique d'Allemagne.
Le Coq d'Allemagne a ordinairement 16, et la Poule 14 pouces d'hauteur. Le coq, pour'la pluspart très-joliment marqué, a une figure fière et magnifique. Son courage, qui demande le combat, le distingue sur tout le reste de la volaille domestique.
No. 3. La poule d'Angleterre.
No. 4. Le coq d'Angleterre. Les Coqs et les Poules d'Angleterre sont ordinairement plus grands que ceux d'Allemagne. Le coq est pour la pluspart haut de 17, et la poule de 16 pouces. Le coq jaune et blanc de couleur a le plumage court. La poule marquée de jaune, do blanc et de hoir est fort huppée et barbue et a la queue penchante. Les Anglois fe fervent de cette forte de coqs forts et courageux a leurs combats des coqs, divertissement du peuple lequel donne occasion à des hauts paris.
No. 5. et 6. Coq et Poule fans queue.
Cette sorte est un peu plus petite que l'ordinaire. Le coq est fans queue ainfi que la poule, Variété de la poule ordinaire, qui dépuis longtems s'eft multipliée régulièrement.
No. 7. La Poule frisée.
La Poule frisée que l'on dit venir de la Frise, est aussi une variété produite par le hazard, laquelle continue à se multiplier. Ses plumes se tiennent en haut et hérissées, ce qui ne lui donne nullement une belle figure.
No. 8. et 9. Poule naine. Coq et Poule.
La Poule naine vient originairement de la Chine. Elle a à peine 9 à 10 pouces de hauteur, est blanche de couleur, et a les pieds pattus. Les femelles pondent et couvent très-fréquemment, s'engraissent fort, et leur viande est de très-bon goût.
Ad00341 03 022aAd00341 03 022a.jpgDie Schuppen, mit welchen die Haut der meisten Fische bedeckt ist, sind hornartig, bey jeder Art von Fischen von eigner Bildung, haben gewöhnlich einen schleimigten Ueberzug, und zum Theil auch einen überaus schönen Gold- und Silberglanz. Betrachtet man sie durch ein Vergrößerungsglas, so erscheint ihre ganz verschiedene Bildung in den schönsten Formen; wie wir aus folgenden etlichen Arten sehen.~~No 1. Schuppen vom Stockfische.~~Die Fig. a. zeigt die Schuppe in ihrer natürlichen Grösse, und Fig. b. vergrössert, wo sie als ein ausgebognetes Schild, das eine Spirallinie von lauter kleinen Schildern hat, darstellt.~~No. 2. Schuppen der Gresse.~~Die Schuppen der Gresse, davon Fig. a. die natürliche Grösse, und Fig. b. sie vergrössert zeigt, sind fast muschelförmig gebildet, und überaus schön graugrün mit Golde gestreift.~~No. 3. Schuppen der Schleye.~~Die Fig. c zeigt eine Schuppe der Schleye in natürlicher Grösse, und Fig. d vergrössert. Sie sind länglicht oval, haben fast die Form einer Fusssohle, und sind grüngrau mit Golde schillernd, von Farbe.~~No. 4. Schuppen vom Aale.~~Man sollte nicht glauben dass der schlüpfrige Aal auch Schuppen habe; und doch hat er welche. Sie sind aber sehr fein, liegen sehr dicht auf der Haut auf, und sind von unregelmässiger Form, schwärzlichgrau, und sehr schön gezeichnet. Die Fig. a. zeigt sie in ihrer natürlichen Grösse, und Fig. b. vergrössert.~~No. 5. Schuppen vom Barsch.~~Die Schuppen vom Barsch sehen fast aus wie eine ausgespreitzte Hand mit 7 Fingern, sind sehr schön gestreift, und am Grunde mit lauter kleinen Stacheln besetzt. Die Fig. a. zeigt sie in natürlicher Grösse und Fig. b. vergrössert.~~
Ad00341 03 022a/freMélanges. XVI. Vol. III. No. 20.
ÉCAILLES DE POISSONS.
Les Ecailles dont se couvre la peau de la pluspart de poissons, sont corneuses. Dans chaque
espèce de poissons elles sont d'une forme particulière. Elles ont ordinairement une couverture visqueusè, et en partie elles brillent d'un lustre d'or et d'argent. Le microscope en fait découvrir toute la variété de leurs formes trèssplendides, comme nous allons voir dans le petit nombre d'espèces que voici.
No. 1. Ecailles de morues.
La Fig. a. réprésénte l'écaillé en grandeur naturelle, et Fig. b. le fait voir grossie par le microscope; où elle se présente, comme 'un bouclier découpé, couverte d'une spirale, compofée de petits boucliers.
No. 2. Ecailles de goujons.
Les Ecailles du goujon, desquelles Fig. 1. montre la grandeur naturelle, et Fig. 6. le grossissement, sont presque formées en coquilles, et très-joliment rayées d'un gris verd mêlé d'or.
No. 3. Ecailles de tanches.
La Fig. c. réprésénte une écaille de la tanche en grandeur naturelle, et la Fig. d. en fait voir le grossissement. Ces écailles formées en ovales oblongues et presque de la figure d'une plante de pied, sont coloriées d'un verd-gris changeant d'or.
No. 4. Ecaille d'anguilles.
On ne croiroit pas que même l'anguille glissante ait des écailles; et elle en a pourtant; mais elles sont très-fines, très ferrement jointes à la peau, d'une forme irrégulière, et très-joliment marquées d'un gris noirâtre. La Fig. a. en expose la grandeur naturelle, et la Fig. b. le grossissement.
No. 5. Ecailles de perche.
Les écailles de la perche ressemblent à peu près à une main' à 7 doigts étendus. Elles sont très-joliment rayées, et au fond garnies de petites épines. La Fig. a. en montre la grandeur naturelle et la Fig. b le grossissemènt microscopique.
Ad00341 03 023aAd00341 03 023a.jpgKrystalle nennt man regelmässig gebildete feste Massen, meistens aus dem Mineralreiche, die fast immer eine mathematische Figur, z.E. ein Drey- Vier- Fünf- oder Sechseck, eine Pyramide,ein Prisma, oder einen Würfel zu ihrer Form haben, und oft durchsichtig sind, wie z.E. der Bergkrystall, und die meisten Edelsteine. Vorzüglich nehmen alle Salze, wenn sie aus ihrer flüssigen Auflösung in feste Massen übergehen, diese Form an, und man sagt dann: sie krystallisiren sich, oder schießen in Krystallen an. Jedes Salz, mineralisches oder vegetabilisches, hat seine unwandelbare bestimmte Form, in welcher es immer anschiesst, wenn es nicht in dieser Operation der Natur gewaltsam, z.E. durchs Feuer, gestöhrt wird. Diese Salzkrystalle haben oft die schönsten Formen und Farben, wie wir gleich an einigen sehen werden.~~No. 1. Grünspan-Krystalle.~~Wenn man Grünspan in Essig auflöset, und einen Tropfen davon auf einem Glase eintrocknen läßt, und diesen hernach durch ein Mikroscop betrachtet, so sieht man rund herum am Rande schöne blaugrüne rhomboidalische Krystalle angeschossen, aus welchen einzelne feinere Krystallisationen, in Form dürrer Bäumchen aufsteigen. Einzeln liegen dazwischen wieder kleine Krystalle, die vollkommene Rhomboiden bilden, und wie die schönsten Schmaragden aussehen.~~No. 2. Sedativ-Salz.~~Sedativ-Salz, welches als Arzney sehr bekannt ist, schiesst in unregelmäßigen Krystallen oft in Form dürrer dicker Baumäste, oft wie Blätter und Blumen an, und ist weissgrau von Farbe.~~No. 3. Koch-Salz.~~Das Koch-Salz, eins der ersten und notwendigsten Bedürfnisse des Menschen, hat wenn man seine Auflössung an der Luft oder Sonne trocknen und anschiessen läßt, Krystalle die entweder ganz regelmässige oder auch länglichte Würfel bilden. Die hohlen viereckigten Trichter oder Pyramiden, welche man von Kochsalze beym Abdampfen über dem Feuer erhält, entstehen blos dadurch dass die Krystallisation durch die Gewalt des Feuers beschleunigt wurde, und bestehen blos aus einer Menge zusammengedrängter kleiner Würfel. Es ist übrigens grau-weiß.~~No. 4. Salmiak~~Der Salmiak, ein bekanntes sehr flüchtiges und stark riechendes Mittel-Salz, hat eine sehr schöne Krystallisation. Seine Krystalle gleichen nemlich meistens Federn, von verschiedener Form, welche aber alle aus sechsseitigen pyramidalischen Nadeln bestehen, und einen gelblichen metallischen Glanz oder Schimmer haben.~~
Ad00341 03 023a/freMelange d'Objets. XVII. Vol. III. No. 21.
CRYSTAUX DE SEL DE PLUSIEURS SORTES.
Ce qu'on nomme Crystaux ne sont ordïnairemeni que des masses solides du regne mipéral,
régulièrement formées et presque toujours d'une figure angulaire, de sorte qu'elles se présentent en triangles, en tétragones, en pentagones, en hexagones on en pytamides, en prismes, en hexaèdres eir. Elles sont souvent transparents, comme par ex. Iè crystal de roche et la plupart des pierres précieuses. Ce sont principalement les sels en solution liquide qui prennent ces formes en passant à l'état des masses solides, et on dit alors qu'ils se crystallisent. Toute sorte de sels minéraux ou végétaux se cryslallise toujours sous une forme fixe et déterminée, à moins que la nature ne sou troublée dans cette opération par le feu, ou par l'action d'un autre moyen violent. Ces crystaux de sel ont souvent les formes et lt s couleurs les plus belles r comme nous, allons voir tout à l'heure.
No. 1. Crystaux deVerd-de gris.
Quand on résout de Verd-de gris dans du vinaigre, et qu'on en fait secher une goutte sur un verre, le microscope y fait voir tout autour du bord des crystaux très beaux à forme des rhomboïdes d'une couleur bleue-verte, d'où s'élèvent des crystallisations plus fines, formées comme de petits arbres très déliés, et entre lesquelles il y a d'autres petits crystaux en rhomboïdes parfaits qui ont le brillant des plus belles, émeraudes.
No. 2. Sel sedatif.
Ce sel médicinal très-connu, et gris blanc de couleur, se crystallise d'une manière très ir régulière, formant tantôt des. branches d'arbre grosses et sans feuilles, tantôt des feuilles et des fleurs.
No. 3. Sel commun.
Le sel commun est une de ces productions de la nature dont l'homme ne satiroit se passer. Une solution de ce sel gris blanc évaporée 'à l'air, oui au soleil, fait voir des crystaux en hexaèdres ou tout à fait réguliers ou oblongs. Les pyramidesou les entonnoirs creux et quadratigulaires que l'on obtient du sel commun par l'évaporation sur le feu, résultent senlement de ce que la crystallisation a été avancée par l'action violente du feu. Ces pyramides ne sont composées que d'une quantité de petits hexaëdres bien serres.
No. 4 Sel ammoniac.
Ce sel neutre bien connu, très volatil et d'une odeur bien forte, a une crystallisatkm très-belle. Les crystaux en ressemblent pour la plupart à des plumes en formes variées et consistent en aiguilles hexagonales et pyramidales. Ils ont un éclat ou. une lustre métallique et jaunâtre.
Ad00341 03 024aAd00341 03 024a.jpgDer Granat-Apfel. (Punica granatum.)~~Der Granat- Äpfel gehört unter die edlen Süd-Früchte, und ist wegen seines erquickenden Saftes, als eine labende Frucht in den heissen Ländern, wo er wächst, bey uns aber als ein gutes Arzneymittel, sein Baum aber, wegen der prächtigen Blüthe, als eine Zierde unserer Gärten bekannt. Er wächst vorzüglich in der Barbarey, Egypten, Syrien, Spanien, im südlichen Frankreich und in Italien, im Freyen, verlangt aber sorgfältige Cultur, wenn er gute Früchte tragen soll. In sehr heissen Ländern, z.E. im südlichen Afrika und unter der Linie, gedeihet er nicht.~~Es giebt zweyerley Sorten Granat-Bäume, nemlich mit einfacher Blüthe (Fig. 1.) und mit gefüllter Blüthe (Fig. 2.). Nur die mit einfacher Blüthe tragen Frucht; die andere Sorte hingegen wird eben wegen der Schönheit ihrer hochrothen Blüthen bey uns in den Gärten unter der übrigen Orangerie gezogen, und eben so gewartet.~~Der Granatapfel selbst (Fig. 3.) welcher oft so gross wie unsre grösten Aepfel wird, sieht wenn er reif ist, von aussen braungelb aus, hat eine zähe, lederartige Schaale, innerlich aber ein sehr saftreiches gelbliches Fleisch, fast wie die Citrone oder Apfelsine, in welchem, in 8 bis 9 Abtheilungen, eine Menge rother wohlschmeckender Kerne liegen, wie der Durchschnitt der Frucht Fig. 4. zeigt.~~
Ad00341 03 024a/frePlantes. LV. Vol. III. No. 22.
LA GRENADE.
La Grenade.
La Grenade est du nombre des fruits excellents au Sud. Dans les pays cLuuds, où elle croit, son suc l'a fait connoitre comme un fruit rafraîchissant, et chez nous comme un bon remède. Pour le Grenadier, la fleur superbe en fait un des ornemens les plus beaux de uos jardins. C'est principalement dans la Barbarie, en Egypte, en Syrie, en Espagne, daus les parties méridionales de la France et d'Italie qu'il se plait en plein air; mais pour qu'il porte de bons fruits il doit être soigneusement cultivé. Dans les pays fort chauds, comme par ex. dans les contrées méridionales de l'Afrique, il ne vient pas bien. Il y a deux sortes de Grenadiers, l'une a fleur simple (Fig. 1.) et l'autre à fleur double (Fig. 2.). Ce n'est que la première qui porte des fruits; quant à l'autre c'est pour la beauté de ses fleurs qu'elle est cultivée et soignée comme l'orangerie de nos jardins. Pour la Grenade (Fig. 3.), elle prend souvent la grosseur de nos pommes les plus grosses; quand elle est mûre elle est brune-jaune de couleur; l'écorce en est coriace. La chair jaunâtre et remplie de suc à peu près comme celle des citrons ou des oranges douces, renferme dans 8 à 9 cavités séparées une quantité de pépins rouges, comme fait voir Fig. 4. Ces pépins sont de boa goût.
Ad00341 03 025aAd00341 03 025a.jpgNo.1. Die Mandelkrähe. (Curacias garrula. L.)~~Die Mandelkrähe oder der Birkbeber bewohnt fast ganz Europa, vorzüglich gern aber Teutschland, von da sie im Herbste in wärmere Länder zieht, und dort überwintert. Sie ist wegen ihres prächtigen hellgrün, dunkelblau und braun colorirten Gefieders einer der schönsten Europäischen Vögel, Ihre Nahrung besteht in vielerley, Insekten, Gewürmen, Fröschen, Früchten und Getraide. Sie ist sehr scheu und lässt sich durchaus nicht zahm machen. Ihr Fleisch ist essbar.~~No. 2. Der Wiedehopf. (Upupa epops. L.)~~Der Wiedehopf ist ein nicht minder schöner einheimischer Vogel. Auf dem Kopfe hat er eine schöne Federkrone, die er niederlegen und aufrichten kann. Kopf, Rücken und Bauch sind gelbbräunlich, Flügel und Schwanz schwarz, weiss, grau und gelb gezeichnet. Er ist mit dem Schwanze 16 Zoll lang. Er nährt sich von Insecten und Würmern, die er vorzüglich gern aus dem Miste hohlt. Jung ist er leicht zahm, und zu einem sehr artigen Hausvogel zu machen.~~No. 3. Der rothe Kreuzvogel.~~No. 4. Der gelbe Kreuzvogel.~~(Loxin curvirostra.)~~Der Kreuzvogel gehört zum Geschlecht der Kernbeisser, und ist wegen seines gekreuzten Schnabels, und besonders desswegen merkwürdig, dass er, gegen die Gewohnheit aller andern Vögel, mitten im Winter brütet, und sein Nest in Nadelwäldern bauet. Er nährt sich am liebsten vom Saamen der Fichten und Tannen. Er ist ohngefähr 7 Zoll lang. Er ändert seine Farbe gewöhnlich zweymal, nemlich die jungen Männchen sind schön gelbroth und haben schwarzbraune Flügel, wie Fig. 3. zeigt; bey der zweyten Mauserung aber werden sie grüngelb, wie Fig. 4. Sie lassen sich leicht zahm machen und in Käfigen halten; ihr Gesang ist aber schlecht.~~No. 5. Die Nachtigall. (Motacilla Luscinia. L.)~~Die Nachtigall ist unter allen Vögeln der vortrefflichste und allgemein beliebte Sangvogel, so unansehnlich, grau und braun auch ihr Gefieder aussieht. Sie ist 6 1/2 Zoll lang, und bewohnt das ganze mittlere Europa, Asien und die Küsten der Barbarey. Im Herbste zieht sie aus Teutschland fort, und kommt im Frühlinge wieder. Ihre Nahrung sind Würmer und Insecten. Ihres lieblichen Gesanges wegen wird sie häufig in Käfigen in Zimmern gehalten.~~
Ad00341 03 025a/freOiseaux. XXXII. Vol. III : No. 23.
OISEAUX INDIGENES REMARQUABLES.
No. 1. La Corneille bleue.
La Corneille bleue ou le perroquet d'Allemagne habite presque toute l'Europe; mais c'est principalement l'Allemagne où elle se plait; de là elle passe dans les pays plus chauds où elle hiverne. Son plumage superbe coloré d'un verd clair, d'un bleu foncé et de brun la fait égaler aux oiseaux les plus beaux de l'Europe. Elle se nourrit d'insectes, de vers, de grenouilles, de fruits et de bled. Elle est bien farouche, de sorte qu'il n'y a pas moyen de l'apprivoiser. Sa chair est mangeable.
No. 2. La Huppe.
Cet oiseau n'est pas d'une moindre beauté que le précédent. Il a sur la tète une belle huppe qu'il peut baisser et élever à son gré. La tète, le dos et le ventre sont marqués d'un jaune brunâtre; les ailes.et la queue sont colorés de noir, de blanc, de gris et de jaune. Avec la queue il est long de 16 pouces. Il se nourrit d'insectes et de vers qu'il aime à tirer du fumier. Jeune encore, il est facile de l'apprivoiser et d'en rendre un oiseau domestique et bien joli.
No. 3. Le Bec croisé rouge.
No. 4. Le Bec croisé jaune. Le bec croisé est de l'espèce des gros-becs. Il est remarquable à cause de son bec croisé et principalement de ce que contre l'usage de tous les autres oiseaux, il couve et fait son nid dans les forets de sapin eu plein hyvèr. Il aime à se nourrir de semences des pins et des sapins, a environ 7 pouces de longueur, et change ordinairement deux fois de couleur; les petits mâles sont d'un beau jaune rouge, à l'aile noire brune, comme fait voir Fig. 3. mais dans la mue seconde cette couleur se change en verd jaune, (Fig 4.) Ils s'apprivoisent et se laissent facilement encager; mais leur chant a peu d'agrément.
No. 5. Le Rossignol.
Le Rossignol se fait aimer par tout, malgré son plumage gris et brun qui ne donne nullement dans la vue; c'est que son chant l'emporte sur celui de tous les autres oiseaux. Il est long de 6 1/2 pouces, et habite le milieu de l'Europe, l'Asie et les côtes de la Barbarie. Il quitte l'Allemagne en automne et y repasse au printems. Il se nourrit de vers et d'insectes. Pour l'agrément de son chant il est souvent encagé et entretenu dans les chambres.
Ad00341 03 026aAd00341 03 026a.jpgDer Weinstock, der uns das edle Getränk, den Wein giebt, liefert uns zugleich die so angenehmen, und zu so mancherley Speisen und Getränken brauchbaren Rosinen, mit welchen aus der Levante, aus Spanien, Portugal und Italien ein starker Handel getrieben wird; denn bekanntlich sind die Rosinen nichts Anderes als getrocknete süsse Weintrauben. Nicht alle Sorten schicken sich dazu Rosinen daraus zu machen, sondern nur einige süsse Trauben-Arten die in wärmeren Ländern, als Teutschland, wachsen und gedeihen. Daher können wir auch in Teutschland von unsern Weintrauben keine Rosinen machen.~~Man theilt gewöhnlich die Rosinen in große und kleine Rosinen ab, und dieser wesentliche Unterschied kommt von den Trauben her, von welchen sie gemacht werden.~~No. 1. u. 3. Grosse Rosinen oder Cibeben.~~Die beste Art unter den süssen Trauben, welche die vortrefflichsten grossen Rosinen giebt, ist die sogenannte Cibebe, davon Fig. 1. ihre Blüthe, und Fig. 3. ihre beynahe Dattelförmige, länglichte rothbraune Beeren zeigt. Sie wächst vorzüglich gern in Griechenland, Klein-Asien, Italien und Spanien; und ebendaher heisst die beste Sorte der grossen Rosinen im Handel gewöhnlich Cibeben.~~No. 2. Kleine Rosinen oder Corinthen.~~Die Corinthen-Traube, welche die kleinen Rosinen, oder sogenannten Corinthen giebt, ist zwar auch eine Gattung süsser Weintrauben, welche aber nur kleine Trauben, mit kleinen blaurothen Beeren, kaum einer kleinen Erbse gross, trägt. Sie haben ihren Nahmen von der Stadt Corinth in Griechenland, wo sonst diese Trauben Sorte in Menge wuchs. Jetzt werden sie vorzüglich auf den Inseln Cefalonia, Zante und Corfu gebaut, und als ein beträchtlicher Handelsartikel vorzüglich nach Teutschland verführt.~~
Ad00341 03 026a/frePlantes, LVI. Vol. III. No. 24.
RAISINS DE DAMAS ET DE CORINTHE.
La Vigne, que nous donne la boisson excellente connu sous le nom de Vin, nous fournit aussi les
raisins secs si delicieux, qui entrent dans la composition de plusieurs mets et boissons. C'est du Levant, d'Espagne, de Portugal et d'Italie que nous les tirons et où l'on en fait un commerce considérable. On sait que les raisins secs ne sont antre chose que des grappes de raisins douces et sechées. C'est seulement un petit nombre d'espèces douces et qui viennent bien dans quelques pays plus chauds que ce n'est l'Allemagne, les cuelles sont propres à en faire des raisins secs, et c'est pourquoi il n'y a pas moyen d'en faire de ces grappes de raisins qui croissent chez nous. Les raisins secs se divisent ordinairement en raisins gros et petits, et cette diftinction essentielle vient des grappes dont ils se font.
No. 1. et 3. Gros Raisins, ou Raisins de Damas.
L'espèce de grappes douces qui nous fournit les gros raisins de la meilleure sorte, est le raisin dit de Damas, dont Fig. 1. montre la fleur, et Fig. 3. les grains oblongs, rouges bruns de couleur, et formés à peu près comme les dattes. C'est surtout dans la Grèce, dans l'Asie mineure, en Italie et en Espagne où il vient bien, et c'est pourquoi la meilleure sorte de gros raisins se nomme ordinairement dans le commerce Raisin de Damas.
No. 2. Petits Raisins, ou Raisins de Corinthe.
La vigne qui fournit les petits raisins dits rie Corinthe porte aussi une sorte de grappes douces mais petites et à petits grains bleus rouges qui ont à peine la grosseur d'un petit pois. Ces raisins ont leur nom de la ville de Corinthe dans la Grèce où cette sorte de grappes croissoit autrefois en abondance. Aujourd'hui elles sont cultivées principalement dans les isles de Cefalonie, de Zante et de Corfou, d'où la plus grande partie en est transportée en Allemagne comme un article de commerce bien considérable.,
Ad00341 03 027aAd00341 03 027a.jpgDie Pirols sind eine sehr schöne Vögel-Gattung. Wir kennen in Teutschland nur eine Art davon; die andern wohnen meistens in Amerika. Wir wollen die bekanntesten Arten davon hier aufstellen.~~Der Europäische Pirol. No. 1. Das Männchen. No. 2. Das Weibchen. (Oriolus Galbula L.)~~Der Europäische Pirol (Pfingstvogel, Weybrauch) ist ohngefähr 10 Zoll lang, und ein sehr schöner Vogel. Das Männchen ist auf Kopf, Rücken und Brust citronengelb, und hat schwarze Flügel und Schwanz, mit gelbem Saume. Das Weibchen hingegen ist auf Kopfe und Rücken gelbgrün, Brust und Kehle grau, Flügel und Schwanz schwarz mit gelbem Saume. Er kommt im Frühjahre, nistet und brütet in Teutschland, in den Wäldern, zieht aber im Herbste wieder in wärmere Länder. Er ist sehr scheu, und lässt sich daher nie zahm machen. Er nährt sich von Insecten und allerhand Beeren.~~No. 3. Der Trupial. (Oriolus icterus.)~~Der Trupial lebt vorzüglich in Westindien, gehört zu den Pirols, hat aber viel Aehnliches von der Aelster. Sein schönes orangefarbnes und schwarzes Gefieder zeichnet ihn sehr aus.~~No. 4. Der gelbe Trupial. (Oriolus Mexicanus.)~~Dieser Pyrol lebt vorzüglich in Mexiko und Cayenne. Kopf, Hals und Bauch sind citronengelb, der Rücken braun, Flügel und Schwanz schwarz. Auf dem Kopfe hat er eine schwarze Platte.~~No. 5. Der schwarze Trupial. (Oriolus niger.)~~Dieser schwarze Pirol der viel Aehnliches mit unsrer schwarzen Amsel hat, lebt besonders auf der Insel St. Domingo und Jamaika, in Westindien.~~No. 6. Der rothe Trupial. (Oriolus Guianensis.)~~Dieser schöne Vogel lebt vorzüglich in Guyana. Kehle und Brust sind kaminroth, Kopf, Rücken und Schwanz hingegen schwarzgrau und jede Feder ist mit einem weissen Saume eingefasst. Schnabel, Augen und Bauch sind schwarz, welches ihm ein überaus schönes Ansehen giebt.~~