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Ad00341 03 052a/freMélanges XIX. Vol. III. No. 50.
ANATOMIE DU BOIS.
Le bois le plus ferme et le plus dure n'est pas aussi massif et compacte qu'une pierre ou que da
métal. Comme il est une plante, qui croit, on trouve dans son intérieur beaucoup de vaisseaux d'une construction très régulière, qui par leurs fonctions mécaniques opèrent la croissance et la végétation de l'arbre. Chaque arbre est composé de trois parties principales, qui sont: 1) la moëlle, qui en est le milieu; 2) le bois, qui entoure la moelle et fait la partie la plus épaisse de l'arbre; 3) l' écorce, ou la partie extérieure et la plus mince qui entoure tout l'arbre, Chacune de ces trois parties principales a ses vaisseaux particuliers et ne consiste que dans un nombre prodigieux de fibres, de tuyaux de sève et de canaux d'air, qui sont tous arrangés dans l'ordre le plus parfait. La figure suivante nous en donne la preuve.
No. 1.b. Profil d'une branche de Pin.
Quand elle est grossie par le microscope on y remarque très distinctement toutes ses parties ou couches circulaires, ainsi que le vaisseaux dont elles sont composées. Fig. g. nous montre la moëlle, qni est d'une contexture molle et légère; Fig. f.f.f.f. sont des cercles condensés produits par les crûs annuels de l'arbre; on peut y'recounoitre son âge, et ils consistent dans des vaisseaux d'une contexture beaucoup plus serrée. Les Fig. i.i.i., marquent les séparations principales qui se trouvent entre les tuyaux de sève et qui sont autant de canaux d'air; elles se prolongent depuis Técorce jusqu'à la moëlle, Fig. b.b. sont les tuyaux de sève avec leurs fibres de bois.
No. 1.a. Un petit coupeau de bois fendu en long.
No. 2. Le même grossi.
No. 3. Un petit morceau du même grossi encore d'avantage.
Dans ces trois figures, qui représentent le bois coupé en long, on peut remarquer encore plus distinctement les différens vaisseaux- dont il vient d'être parlé. Fig. 1.a. montre le petit coupeaa de Pin dans sa grandeur naturelle, et sous Fig. 2. et. 3. il est représsenté fort grossi. Dans cet état,on y voit très distinctement les parties et vaisseaux suivans. Fig. a.a.a.a. sont des cordes horizontales de vaisseaux, qui entrelacent les cordes perpendiculaires et se lient avec elles très étroitement. Fig. b.b.b. sont les vaisseaux perpendiculaires, qui consistent en deux espèces, savoir en canaux d'air et en tuyaux de sève. Fig. c.c. sont ces canaux d'air, qui contiennent une quantité de petites boules semblables à des bouillons d'air, et Fig. d.d. sont les tuyaux de sève, dans lesquels le suc nourricieux de l'arbre monte en haut. Fig. k.k. sont des trous, ou des ouvertures plus grandes, qui se trouvent éparses dans les canaux d'air, et qui sont peutetre des sonpirails. que la nature y a placés, pour respirer l'air, ou pour quelque autre but utile. Combien cette construction intérieure du bois ne met-elle pas au grand jour la sagesse du créateur!
Ad00341 03 053aGrosser Feuer-Ausbruch im Jahre 1794.~~Unter den noch jetzt brennenden drey feuerspeyenden Bergen in Europa ist der Vesuv bey Neapel der wüthendste und gefährlichste für das umliegende Land. Er vergrub nicht allein schon zu Zeiten der alten Römer mehrere Orte, und unter andern die beyden Städte Herkulanum und Pompeja, unter seiner glühenden Asche, sondern verwüstet auch anjezt noch oft durch seine Feuer-Aschen- und Lava-Ausbrüche die ganze schöne Gegend um sich her. Er hat zwey Gipfel, nemlich, den eigentlicben Vesuv, auf dessen oberstem Kegel der jetzige Crater, oder die brennende Mündung des Vulkans ist; und zweitens die linker Hand liegende Somma, welche durch ein kleines Thal vom Vesuv geschieden ist, und jetzt keine brennende Mündung hat.~~Der Vesuv, dessen Merkwürdigkeiten wir hier auf etlichen Tafeln kennen lernen, hat in den neuern Zeiten mehr und heftigere Ausbrüche als sonst. Einer der neuesten und schrecklichsten war der im Iahre 1794 am 15ten Juny, dessen Anblick bey Nacht gegenwärtige Tafel zeigt. Er ist hier abgebildet, wie man ihn von Neapel aus welches 4 Meilen entfernt liegt, von dem Hafendamme über den Meerbusen, ohne Gefahr sah.~~Eine ungeheure Feuersäule steigt aus dem Gipfel gerade in die Höhe, schleudert Bimssteine und andere Felsenstücke weit umher, und durchbricht die schwarzen Dampfwolken, welche die ganze Gegend einhüllen, und aus welchen unaufhörlich weisse Blitze fahren. Ein beständiges Erdbeben erschütterte das Land viele Meilen weit umher. Dies grosse Schauspiel der Natur war fürchterlich und grausend. Mehrere Tage lang war der obere Theil des Berges ganz mit schwarzem Dampfe umhüllet; als aber das Toben etwas nachgelassen und der Dampf sich verzogen hatte, sahe man dass der sonst höhere Gipfel des Vesuvs mit dem Crater in die innern Schlünde des Berges eingestürzt, der Vesuv ganz flach worden, und nicht mehr höher als die Somma war.~~51
Ad00341 03 053a/freMélanges. XX. Vol. III. 51.
LE VESUVE.
Grande Eruption de feuen 1794.
Parmi les trois Volcans qui fetrouvent dans l'Europe et qui brûlent encore de nos jours, le Vésuve près de Naples, est le plus terrible et le plus désastreux pour les pays circonvoisins. Il ensevelit non seulement du tems des anciens Romains plusieurs endroits sons la cendre ardente, p.e. les deux villes d' Herculanum et de Pompeja, mais aussi de nos jours il dévaste fréquemment les beaux pays qu'il entoure par les' éruptions de feu, dé cendre et de lave. La montagne a deux cimes, dont l'une est le Vésuve proprement dit, sur le haut duquel se trouvela bouche du Volcan, ou le Grater; l'autre cime, qui s'appelle la Somma, est séparée du Vésuve par un petit vallon, et ne jette plus de feu aujourd'hui. On voit le Vésuve représenté fur les tableaux fuivans avec les phénomènes qui lui sont propres. Dans les tems modernes il a eu plus d'éruptions et de plus violentes qu' anciennement. Une des plus récentes et aussi des plus terribles unelieu en 1794 dans le mois de Juin; elle est représentée sur la Table ci-jointe, telle qu'on a pu la voir sans danger sur le rempart du port de Naples qui en est éloigné de 4 lieues. Une Colonne immense de feu qui sortit de la cime et s'éleva droite en l'air, lança au loin de tous cotés des pierres ponces et des rochers immenses, et perça les nuages de fumée épais et noires qui enveloppoient le pays et qui étoient sillonnés continuellement par des éclairs blancs. Un tremblemeut de terre ébranla sans cesse le pays à une distance de plusieurs milles à la ronde, et toute la nature parût frernir à ce spectacle horible. Pendant plusieurs jours la partie supèrieure de la montagne resta enveloppée dans un nuage épais de fumée noire; mais l'orsque la fureur de l'éruption eût un peu cessée et que la fumée fùt passée, on s'apperçut que le sommet du Vésuve, ou se trouve le Crater, s'étoit écroulé et tombé dans le sein de la montagne, de forte que le Vésuve étoit devenu plus applati et que sa hauteur ne furpassoit plus celle de la Somma.
Ad00341 03 054aLava- und Aschen-Ausbrüche desselben.~~No. 1. Grosser Lava-Ausbruch im Jahre 1760.~~Diese Abbildung zeigt einen grossen Lava-Ausbruch des Vesuvs im Jahr 1760 am Fusse des Berges. Unter Lava versteht man das grobe Gemengsel von Mineralien, nemlich Steinen, Erdarten, Schwefelkiesen, Eisen-Erzen u dergl. welches durch die innere Gluth des Berges geschmolzen durch irgend eine Oeffnung des Vesuvs ausbricht, und sich wie ein glühender dicker Brey, in einem breiten Strome, langsam fortwälzt und alles was es auf seinem Wege antrifft schrecklich verheeret. Diesen Lavaströmen kann man blos durch die Flucht entgehen, entgegen zu setzen ist ihnen aber nichts; denn sie füllen die tiefsten Gruben aus, werfen Mauern und Häuser um, und vernichten sie durch ihre Gluth. Sie bleiben oft Jahre lang glühend, ob gleich ihre äussere Rinde ganz erkaltet scheint. Ein solcher Lavastrom giebt des Nachts einen fürchterlich prächtigen Anblick bey seinem Ausbruche, denn er bildet oft ein ganzes Feuer-Meer, Feuer-Cascaden und dergleichen. Nach langer Zeit giebt die Lava, wenn sie ganz verwittert und wieder urbar gemacht ist, einen guten Pflanzen-Boden.~~No. 2. Grosser Aschen-Ausbruch im Jahre 1794.~~Oft wirft der Vesuv auch anstatt der Lava eine ungeheure Menge leichter vulkanischer Asche aus, welche sich viele Meilen weit umher verbreitet und das ganze Land bedecket. Diese Aschen-Ausbrüche sind weit gefährlicher als die Feuer und Lava-Ausbrüche; denn man kann diesen dichten oft glühenden Aschenregen gar nicht entgehen. Der Tag verwandelt sich in die finsterste Nacht, und an vielen Orten nahe um den Berg bedeckt diese Asche oft 4 Ellen hoch das Land. Oft sind auch Ausbrüche von siedendem Meerwasser, das durch unterirdische Höhlen in den Berg gedrungen ist, mit solchen Aschenregen verbunden. Vermuthlich war es auch ein solcher ungeheurer Aschen-Ausbruch der vorzeiten die beyden Städte Herkulanum und Pompeja am Fusse des Vesuvs bedeckte, und ihnen den Untergang brachte.~~51
Ad00341 03 054a/freMélanges XXI. Vol. III. No. 52.
LE VESUVE.
Eruptions de Lave et de Cendres.
No. 1. Grande éruption de Lave en 1760.
Cette table représente une grande éruption de Lave, qui eut lieu en 1760 au pied de la montagne. On entend sous le nom de Lave cette matière fondue par le feu intérieur de la montagne qui consiste dans un mélange de toutes espèces de minéraux, favoir de pierres, de terre, de pyrites sulfureuses, de mines de fer ete. Dans le tems de l'éruption des Volcans elle sort de leur sein par quelque ouverture; femblable à un large ruisseau en flammes, dont les ondes embrasés sont comme une bouillie' épaisse, elle avance lentement et dévaste tout le pays qu'elle rencontre dans son chemin. Ce n'est qnela fuite qui peut soustraire les habitans à ces torrens de feu, il n'y a aucun moyen de les arrêter, car ils remplissent les fossés les plus profonds, renversent des murs et des maisons et les détruisent par leurs flammes. Il se passe quelquefois des années entières, avant que dans leur intérieur le feu foit éteint, quoiqu' en dehors ils aient l'air d'être entièrement refroidis. Un pareil torrent de Lave, s'il tombe surtout la nuit, donne un coup d'oeil horrible mais magnifique, car il semble être un mer de feu etc. Après une longue suite d'années, lorsque la Lave est tombée en eflorescence et décomposée par l'air et les acides, elle donne une bonne terre qui est avantageusement employée à la culture.
No. 2. Grande éruption de cendres en 1794.
Il arrive aussi qu' an lien de cette Lave Ie Vésu ve jette des masses énormes d'une cendre volcanique fort légère, qui se répand à une distance de beaucoup de milles à la ronde et couvre tout le pays. Ces éruptions de cendres sont plus dangereuses que celles de feu et de Lave; car il est absolument impossible d'échapper à cette forte pluie de cendres qui très souvent sont tout à fait ardentes. Le jour fe change alors dans la nuit la plus sombre, et aux environs de la montagne on trouve des endroits ou la terre est couverte de cette cendre de la hauteur de 4 pieds. Quelquefois ces pluies de cendre sont accompagnées d'une éruption d'eau de mer bouillonnante, qui étoit pénétrée par des souterrains dans l'intérieur de la montagne. Il est aussi très probable, que ce fut une pareille éruption de cendre, qui du tems des anciens abhna les deux villes d' Herculanum et de Pompeja situées au pied du Vésuve, en les couvrant de masses énormes de cendres embrasées.
Ad00341 03 055aAnsicht seiner Mündung.~~Die Mündung oder der Crater des Vesuvs ändert sich, weil sie aus lauter verbrannten vulkanischen Materialien besteht, fast immer nach jedem Ausbruche. Wir wollen hier zwey Abbildungen davon betrachten, die uns einen ziemlich anschaulichen Begriff davon geben.~~No. 1. Das Innere des Craters im Iahre 1751.~~Nach dem Ausbruche des Vesuvs im Iahre 1751 änderte sich der Gipfel desselben auf eine merkwürdige Art. Sein Crater wurde fast ganz mit ausgeworfenen verbrannten Steinen, Asche und dergleichen Materialien ausgefüllt, in der Mitte aber blieb ein Loch, aus welchem fortwährend Rauch, Feuer, Asche und Bimsteine hervorbrachen, und nach und nach im Crater selbst um diese Mündung einen kleinen Berg bildeten, aus welchem auch ein kleiner Lava Bach kam, und um diesen Hügel herum floss. Nun konnte man sicher in den sonst so schrecklichen Feuer-Schlund selbst hinein und rund um den kleinen Hügel herum gehen, und Alles in der Nähe betrachten.~~No. 2. Das Innere des Craters im Iahre 1775.~~Hier sieht das Innere des Craters wieder ganz anders aus als oben. Er hat sich mehr ausgefüllt, und innerhalb einen gedoppelten Hügel gebildet, der fast den ganzen Crater ausfüllt. Aus demselben brechen, unterhalb der immer fortbrennenden Mündung, aus dem Hügel verschiedene kleine Ströme glühender Lava hervor, welche weiss-graue kleine Rauchwolken bilden, und den Berg herab fliessen. Die Aussenseite des Craters hat einen scharfen abgebrochenen Rand, und ist wie immer mit Schlacken tiefer Asche und ausgeworfenen Bimssteinen bedeckt.~~51
Ad00341 03 055a/freMélanges XXII. Vol III. No. 53.
LE VESUVE.
Vue de sa bonche, ou du Crater.
Comme la bouche du Vésuve, ou le Crater, ne consiste que de matières Volcaniques calcinées, il est aisé à concevoir que chaque éruption lui doit faire changer de forme. Nous allons fournir ici deux tableaux qui en donneront une idée asses claire.
No. 1. L'intérieur du Crater en 1751.
Après l'éruption, formidable du Vésuve, qui eut lieu en 1751, il se fit un changement très remarquable à la cime de la montagne. Le Crater fut presqu' entièrement rempli de pierres calcinées, de cendres et d'autres matières Volcaniques; dans son milieu cependant il resta un trou, dont il sortit continuellement de la fumée, du feu, de la cendre et de pierres ponces, qui formèrent petit a-petit une colline autour de ce trou dans l'intérieur du Crater même. Il en coula aussi un petit ruisseau de Lave, qui se répandit autour de cette colline. On pouvoit entrer alors avec sûreté dans ce gouffre naguères si horrible; il étoit facile de se promener autour de la petite colline et de I' examiner de près.
No. 2. L'intérieur du Crater en 1775.
Sur le tableau présent l'intérieur du Crater a tout un autre aspect que sur le précédent. On voit que le Crater s'est rempli encore d' avantage, et qu'il est presqu' entièrement comblé par une double colline qui s'est formée dans son intérienr. Au dessous de la bouche, qui ne cesse de jetter du feu, il sort de la colline plusieurs petits ruisseaux de Lava embrasée, qui en coulant en bas de la montagne, forment de nuages de fumée d'une couleur grise-blanchâtre. Le bord extérieur du Crater est inégal, cassé et raboteux, et continuellement couvert de cendre, de scories et ào pierres ponces.
Ad00341 03 056aNo. 1. Plan des Bergs Vesuv.~~Nichts ist so vielen Veränderungen unterworfen als die äussere Form eines Vulkans. Fast jeder Ausbruch verändert sie, entweder durch Ausbrüche von Lava und Asche, welche die umliegende Gegend bedecken, verschütten und erhöhen; oder durch Einsturz des Gipfels, oder das Aufschwellen neuer kleiner Berge und Mündungen, welche Thäler und Hügel bilden. Eben so ist es mit dem Vesuv gegangen; denn man vermuthet mit Grunde dass er in frühern Zeiten, als unsere Geschichte hinreicht, weit grösser und höher als jetzt gewesen sey. Anjetzt ist sein Umkreis 4 Meilen, und bis zum Iahr 1794, wo sein Gipfel, bey dem grossen Ausbruche wieder einstürzte und wenigstens um 800 Fuss niedriger wurde, war er 3834 über das Meer erhaben. Dieser Plan zeigt die ganze Gegend rund um den Vesuv, und wie nahe man ihn, der äusserst gefährlichen Nachbarschaft ungeachtet angebauet hat. Die äusserliche Fruchtbarkeit des vulkanischen Bodens reitzt die Bewohner der Gegend immer aufs neue dazu an, dass sie der Gefahr trotzen, und ohngeachtet sie an den verschütteten Städten Herkulanum und Pompeji so wie an der i. J. 1794 durch einen Lavastrom verbrannten Stadt, Torre del Greco einen Beweiss der höchsten Gefahr vor Augen haben, hell doch, sobald nur ein Ausbruch vorüber ist, aufs neue anbauen.~~No. 2. Plan von Torre del Greco.~~Torre del Greco welche am Fusse des Vesuvs und hart am Meere liegt wurde bey dem letzten grossen Ausbruche des Vesuvs i. J. 1794 durch einen Lavastrom gröstentheils verheert. Man sieht auf dem oberen Plane No. 1. wie dieser brennende Lavastrom an der Seite des Berges ausgebrochen und herabgeflossen ist, auf dem untern Plane aber, an seiner schrecklichen schwarzen Bahn wie er sich glühend durch die Stadt fortwälzte, und endlich in das Meer ergoss, welches ihm Grenzen setzte. Ein Theil der Stadt blieb stehen, und es wird nicht lange dauern so sind wieder neue Häusser auf denselben Lava Grund aufgebauet. So vertraut ist der verwegne Mensch mit den grössten Gefahren, und so wenig schreckt ihn ein erlittener Verlust ab, Eins und dasselbe noch einmal zu wagen.~~51
Ad00341 03 056a/freMélanges XXIII. Vol. III. No. 54.
LE VESUVE avec le pays d'á l'entour.
No. 1. Plan du Mont Vésuve.
Il n'existe rien qui soit plus exposé à des changemens que la forme extérieure d'un Volcan. Elle est altérée presque à chaque éruption tant par les ruisfeaux de Lave qui en sortent et par les cendres qui couvrent et exhaussent le pays d'à l'entour, que par l'éboulement de la cime et par des nouveaux Volcans qui s'élèvent et forment des petites montagnes et des vallées. Le Vésuve a eu le même sort, et c'est une conjecture bien fondée, que dans les teins antérieures â l' histoire il a été beaucoup plus haut que de nos jours. Il a aujourd'hui 4 Milles de circonférence, et jusqu' en 1794, óu par la grande éruption qui fit écrouler sa cime, sa hauteur fut diminuée de 800 pieds pour le moins, son élévation au dessus de la mer etoit de 3034 pieds. Le Plan ci-joint représente tout le pays qui entoure le Vésuve, et fait voir en même tems, combien les habitans se sont approchés de son pied pour cultiver la terre, malgré le danger imminent, dont ils sont continuellement menacés. C'est la fertilité extraordinaire du sol Volcanique qui excite les habitans d'affronter le péril, et quoique les deux villes détruites d' Herculanum et de Pompeji, ainsi que la ville de Torre del Greco, réduite en cendre par un torrent de Lave, leur fournissent les preuves visibles du danger énorme qu'ils courent, ils ne Iaissent cependant pas s'intimider, et aussi tôt qu' une éruption est passé, ils recommencent a cultiver la terre.
No. 2. plan de Torre del Greco.
Cette petite ville fituée au pied du Vésuve et tout proche de la mer, fut presque toute entière la proie des Flammes par un torrent de Lave qui sortit du Volcan à la dernière grande éruption an 1794. Sur le plan No. 1. on peut voir, comment ce torrent embrasé de Lave sortit par une ouverture sur la pente de la montagne et coula en bas; sur le Plan No. 2. on remarque la voie noire et terrible qu'il se fraya en répandant ses flots embrasés â travers la ville et les jettant ensuite dans la mer qui lui mit des barrières. Une partie de la ville fut sauvée et il ne durera pas long tems qu'on verra de nouvelles maisons conftrnites sur le fond même de Lave. Cest ainsi que l'homme hardi ose braver les plus grands dangers; il ne se laisse pas décourager par les pertes les plus sensibles, et se jette toujours de nouveau dans le même péril.
Ad00341 03 057aDie Wasserhosen und Wirbelwinde sind Natur-Erscheinungen, welche man sowohl auf dem Meere als auf dem festen Lande zuweilen beobachtet. Sie sind meistentheils von einem heftigen Gewitter begleitet, und verursachen auf dem Lande die verheerenden Wolkenbrüche; denn das ganze Wasser der zusammengedrängten und verdichteten Wolke stürzt, sobald sich die Wasserhose durch einen Blitz auflöst und zerreisst, auf einmal herab, und überschwemmt Alles.~~Naturforscher geben, mit sehr wahrscheinlichen Gründen, die Electricität als die Grund-Ursach der Wasserhosen, die durch Wirbelwinde entstehen, an, und leiten ihre Entstehung von einer mit Electricität überladenen Wolke und der gegenseitigen Anziehung zwischen ihr und dem Erdboden oder der See her. Man beobachtet nemlich immer vor der Entstehung einer Wasserhose, dass sich eine dicke finstre, dunkelschwarz-blau oder kupferfarbig aussehende Wolke tief zur Erde oder über die Oberfläche des Meeres herabsenkt, und dass aus derselben Wolken-Säcke, wie in Fig. 1. bey b. herabhängen, die in beständiger schleudern der Bewegung sind, und endlich, wie bey Fig. 1.c. oder Fig. 2. d. u. e. die Erde oder das Wasser erreichen, fortziehen und Alles mit schrecklicher Gewalt in ihren Wirbel hinreissen. Zu gleicher Zeit erhebt sich auf dem Meere, aus dem Puncte wo der Wolkenzipfel dasselbe berührt, oder noch frey über demselben schwebt, eine hohe Wassersäule, welche sich oben in Schaum und Dunst auflöset, das Wasser weit umherschleudert, und überhaupt die sonderbarsten Gestalten annimmt. Man hört dabey ein Fürchterliches Brausen und Rasseln in der Luft. Ueberhaupt gehören diese Orkane zu den schrecklichsten Natur-Erscheinungen; und besonders werden die Küsten der West- und Ostindischen Inseln häufig durch dieselben verwüstet. Die hier in Fig. 1. u. 2. abgebildeten Erscheinungen von grossen Wasserhosen auf dem Meere beobachtete ein französischer Naturforscher, Herr Michaud, auf dem mittelländischen Meere an der Küste von Nizza im Januar 1789, und sie haben daher das Verdienst, ein treues Bild der Natur darzustellen.~~51
Ad00341 03 057a/freMélanges. XXIV. Vol. III. No. 55.
DES TROMBES.
Les trombes et les tourbillons sont des phénomènes de la nature, qu'on remarque sur la mer et
quelquefois aussi sur la terre. Ils sont ordinairement accompagnés d'orages violens, et sur la terre ils occasionnent les ondées qui de terns à autre désolent des pays; car lorsque la trombe est iorupue par un éclair, toute la masse d'eau contenue dans une pareille niie condensée et comprimée, se jette en'bas toute à la fois et inonde des pays entiers. C'est avec un grand fond de probabilité que les physiciens croient trouver dans l' électricité la raison fondamentale des trombes causées par des tourbillons; ils croient voir leur origine dans une niie surchargée d'électricité et dans l'attraction réciproque qui a lieu entre celle-ci et la terre ou la mer. On remarque effectivement toutes les fois qu'il se forme une trombe, qu' une niie épaisse, sombre, d'un bleu, noir très foncé ou de couleur de cuivre, s'abaisse profondement vers la terre ou vers la surface de la mer, et qn' alors il en descend des sacs de nuages, tels qu' on les voit Fig, 1. b. qui sont continuellement dans un mouvement tournoyant, jusqu' a cet ayant à la fin atteint la terre ou l'eau, comme on voit sous Fig. 1. c. et sous Fig. 2. d. et e. ils entraînent tout avec une force irrésistible dans leut tourbillon formidable. Dans le même tems il e'éléve de la mer, du même endroit que ce sac de nuages vient d'atteindre, au dessus duquel il se soutient encore dans l'air, une grande colonne d'eau, dont la partie supérieure se dissout en écume, jette l'eau avec violence fort loin à l'entour et forme les figures les plus finguliéres. Ou entend en même tems un bruit et un mugissement épouvantables dans l'air. Ces ouragans sont du nombre des phénomènes de la nature les plus dangereux, et on les voit principalement dans les deux Indes, où les cotes des isles en sont fréquemment désolées. Les trombes qui se trouvent représentées sous Fig 1. et 2. de la Table ci-jointe, furent observées de la côte de Nice sur la Méditerranée dans le mois de Janvier 1789 par un savant françois» nommé Micbaud; ces Tables ont par conséquent le mérite de représenter une image Bdele de ifr. nature.
Ad00341 03 058aNo. 1. Der Huth-Affe. (Simia Sinica.)~~Nicht China, sondern eigentlich Bengalen und die Insel Ceylon sind das Vaterland des zierlichen Huth-Affen, der von daher auch häuffig nach Europa gebracht wird, und wegen seiner Artigkeit und Gelehrigkeit sehr beliebt ist. Er ist ohngefähr 12 Zoll lang, sein Schwanz aber länger als der Leib; von Farbe auf dem Rücken, den Armen und Schenckeln rostfarben braun, Kehle, Brust und Bauch aber weissgrau. Auf dem Kopfe hat er einen Büschel Haare, der ihm wie ein zirkelrunder, platter Huth den Scheitel bedeckt, und davon er seinen Nahmen hat. Seine Nahrung besteht vorzüglich in Früchten, süssen Wurzeln und Reis.~~No. 2. Der Buschschwanz-Affe. (Simia trepida.)~~Dieser Affe, welcher etwas kleiner als der vorige ist, lebt vorzüglich iu (sic) Guiana, und hat seinen Nahmen von seinem dicken buschigt behaarten Wickelschwanze, der weit länger als sein Leib ist, und womit er sich an den Baumästen fest schlingen kann. Sein Haar ist dunkelbraun; Gesicht, Brust und Bauch sind fast ganz nackt; Hände und Füsse schwarz. Er wird auch nach Europa gebracht und nähret sich vorzüglich von Früchten.~~No. 3. Der Mohren-Affe. (Simia Maura.)~~Der Mohren-Affe ist weit kleiner als die vorigen beyden Gattugen, und kaum 7 Zoll lang; der Schwanz aber länger. Er findet sich sowohl in den Ostindischen Inseln als auch in Süd-Amerika. Er hat einen runden Kopf etwas spitzige Schnauze, und sehr dünne Arme und Schenkel. Von Farbe ist er fast ganz schwarzgraubraun, und hat schwarze Hände und Füsse. Er lässt sich leicht zahm machen, und in der Gefangenschaft erhalten.~~No. 4. Der Tamary. (Simia Midas.)~~Diess Aeffchen ist eben so gross als das vorige, hat einen sehr langen Schwanz, und grosse nackte Ohren, davon er auch der Midas im Lateinischen heisst. Sein Kopf ist rund, und das Gesicht nackt. Das Haar am Kopfe, Rücken Bauch, Oberarmen und Schenkeln ist schwärzlich und zottig; die Hände und Beine hingegen glatt und fast Orangengelb. Er lebt in ganzen Schaaren in den heissesten Strichen von Südamerika, nähret sich theils von Früchten, theils von Muscheln und Seeschnecken, die er am Meeres-Ufer auflieset.~~52
Ad00341 03 058a/freQuadrupèdes LVII. Vol. III. No. 56.
QUATRE ESPECES DE SINGES.
No. 1. Le Bonnet Chinois.
Le Chine n'est pas la patrie de ce joli singe, mais bien le Bengale et Pisle de Ceylon. On en transporte beaucoup en Europe, où il est aime et recherché à cause de sa gentillesse et de sa docilité. Sa longueur est d'environ i pied, mais sa queue est plus longue que tout le corps son poil est d'un brun-roussâtre sur le dos, les bras et les cuisses, et d'un gris blanchâtre sur la gorge, la poitrine et le ventre. II a une touffe de poils sur la tète, qui lui en couvre tout le sommet en Forme d'un chapeau rond et plat. Il se nourrit principalement de Fruits d'arbres, de racines douces et de ris.
No. 2. Le Singe à queue touffue.
Ce singe est un peu plus petit que le précédent, et se trouve principalement dans la Guiana. Il a reçu son nom de sa grosse queue prenante, qui, plus longue que tout le corps, est couverte d'un poil touffu et lui sert pour s'attacher aux branches d'arbres. Le poil de son corps est d'un brun foncé, celui de ses mains et de ses jambes est noir, et son visage, sa poitrine et son ventre en sont absolument dégarnis. Il se nourrit de fruits d'arbres, et on en transporte beaucoup en Europe.
No. 3. Le Singe Nègre.
Le singe nègre est plus petit que les deux précédens; sa longueur n'est que de 7 pouces, mais sa queue est plus longue. Il se trouve non seulement dans les isles des Indes Orientales, mais aussi dans l'Amérique méridionale. Il a la tête ronde, le museau un peu pointu et les bras ainsi que les jambes très menus. Sa couleur est d'un brun grisâtre tirant sur le noir; ses mains et ses pieds sont tout-à-fait noirs. Il s'apprivoise aisément et endure très bien l'état de servitude.
No. 4. Le Tamarin.
Ce petit singe est de la même longueur que le précédent. Sa queue est fort longue, et ses grandes oreilles dépourvues de poil, lui ont fait donner en latin le nom de Midas. Il a la tête ronde, et le visage tout nud. Le poil de sa tête, du dos, du ventre, des bras et des cuisses est noirâtre et vélo, mais les mains et les pieds sont lissés et de couleur presque d'orange. On le trouve en grandes troupes dans les pays brùlans de l'Amérique méridionale, où il se nourrit de fruits d'arbres, de moules et de limaçons de mer.
Ad00341 03 059a

Pflanzen. LXIV. B. III. No. 57.

MERKWÜRDIGE PFLANZEN.

No. 1. Der Butter-Baum.

Der Butterbaum wächst im Innern von Afrika, vorzüglich um die Gegend des Nigerflusses, und heisst in der Landes-Sprache Schib. Er wurde erst vor Kurzem durch den Englischen Reisenden Mungo Park in Europa bekannt, und abgebildet. Er wird nicht sehr gross, hat eine gegitterte schwammige Schale, und an den Spizen seiner Zweige steht ein Büschel langer, schmaler, vorn abgerundeter, und fast zungenförmiger Blätter. Er trägt eine kleine Nuss, davon Fig. a. und b. die Abbildung zeigt, fast von der Grösse und Form einer Olive, deren Kern, wenn er au [sic] der Sonne getrocknet und hernach in Wasser ausgekocht wird, die Butter giebt. Diese Pflanzen-Butter ist überaus wohlschmeckend, und besser als Küh-Butter, hält sich über ein Jahr lang gut, und macht für das innere Afrika einen wichtigen Handels Artickel.

No. 2. Der Beenuss-Baum. (Guilandia moringa.)

Der Beennuss-Baum wächst vorzüglich in Ägypten, Syrien, Arabien, Aethiopien und auf der Insel Ceylan. Er wird ziemlich gross, oft bis 30 Fuss hoch, hat doppelt gefiederte Blätter an seinen reichbelaubten Zweigen, und blühet gelb in sehr grossen Büscheln. Nach der Blüthe entstehen fast anderthalb Fuss lange braune Samen-Schoten (Fig. c.) worinn die dreyeckigten geflügelten Samenkerne oder die Beennüsse (Fig. d. e.) liegen. Sie sind fast so gross wie unsere Haselnüsse, und diese geben, wenn man sie ausgepreist, das in den Apotheken sehr wohl bekannte, und gebrauchte, ganz weisse geschmack- und geruchlose Beenöl, welches vorzüglich zu wohlriechenden Pommaden und Salben angewendet wird, und als ein Handels Artickel aus der Levante kommt.

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Plantes LVII. Vol. III. No. 57.

PLANTES REMAQUARBLES.

Ne. [sic.] 1. Le Schih ou l'arbre à beurre.

Cet arbre croit dans l'intérieur de l'Afrique et surtont vers les bords du Niger; dans la langue du pays il s'appelle Schib. Il n'est connu en Europe que depuis peu de tems par la description et le dessin que le voyageuranglois, Mungo Park vient de nous en donner. Sa hauteur n'est pas considérable; son écorce est treillissée et spongieuse, et au bout des branches il se trouve des touffes de feuilles longues, étroites, arondies et approchant de la forme d'une langue. II porte une petite nuix représentée sous Fig. a. et b. qui ressemble á l' olive par la forme et la grandeur. Du noyau de cette noix, séché au soeil et bouilli dans l'eau, on prépare le beurre. Ce beurre végétal est très agréable au goût et meilleur qu' aucun beurre de lait de vache; il a d'ailleurs l'avantage de se conserver tonte l'année san sel. Il fait un des principsux articles du commerce intérieur de l'Afrique.

No. 2. Le Noyer de Ben.

Cet arbre croit principalement dans l'Egypte l'Arabie, la Syrie, l'Ethiopie, et dans l'isle de Ceylon. II atteint une hauteur assés considérable, quelque fois de 30 pieds. Ses branches sont très touffues et les feuilles doublement empennées; les fleurs qu'il porte sont jaunâtres et disposées en grappes. A ces fleurs succèdent des gousses, qui sont d'une longueur d'un pied et demi, et de couleur brune, Fig. c. Elles contiennent les graines de semence ou les noix de Ben qui sont ailées et triangulaires, Fig. d. e. Ces noix sont à peu près de la grosseur d'uue noissette et par expression'on retire de leur amande une huile toute blanche, sans goût et sans odeur, qu' on connoit chez nous sous le nom d'huile de Ben. On en fait usage dans les pharmacies, mais elfe est principalement employée à des pommades parfumées. On nous l'apporte du Levant comme un article de commerce.

Ad00341 03 060aNo. 1. Der Schimpanse. (Slmia troglodytes)~~Unter allen Affen-Arten kommt der Schimpanse, sowohl an Grösse und äusserer Gestalt, als auch in seinen Sitten dem Menschen am nächsten. Er lebt im Innern von Afrika, wird bis 5 Fuss gross, hat einen starken muskulösen Körper, und ein ziemlich menschenähnliches Gesicht, welches so wie die Vorderhände und Füsse nackt, und nicht behaart ist. Er hat gewöhnlich schwärzliches oder dunkelgraues Haar; nur die Brust, Schenkel, Knie und der Bauch sind weniger behaart, und fallen ins Fleischfarbene. Der Schimpanse heisst auch sonst noch der Afrikanische Waldmensch, der Pongo, Joko, Barris u.s.w. und eben von ihm kommen die Fabeln her, die man sonst von wilden Waldmenschen hatte, und glaubte. Erst vor Kurzem haben wir richtigere Abbildungen sowohl von ihm, als von dem Orang-Outang erhalten. Der Schimpanse ist sehr stark und kühn, so dass er nicht allein mit Menschen, sondern auch sogar mit Elephanten kämpft. Er lässt sich jung eingefangen zähmen, lernt allerley Hausarbeiten, und ahmt den Menschen fast in allen Verrichtungen nach.~~No. 2. Der Orang-Outang. (Simia Satyrus)~~Wir haben zwar schon in diesem Bilderbuche im 1 Bande, Taf. 8. Fig. 1. den Orang Outang kennen gelernet, allein da wir seitdem, gegenwärtige bessere und richtigere Abbildung von diesem Affen erhalten haben, so ist es werth jene Figur dadurch zu berichtigen. Er heist auch sonst der Ostindische Waldmensch, weil er nur in Ostindien und vorzüglich auf der Insel Borneo lebt. Er wird höchstens nur 4 Fuss hoch; Gesicht, Hände und Füsse sind nackt und dunkelgrau, so wie die ganze Haut unter dem Haar, welches braungelb und an manchen Stellen fuchsig ist.~~No. 3. Der Wald-Pavian. (Simia Sylvatica)~~Der Wald Pavian hat ein wildes Ansehn, ein schwarzes Hundsgesicht, kahle schwarze Hände und Füsse, schwarzbraunes Haar, und wird nicht über 1 Fuss hoch. Er lebt in Guyana in den Wäldern, und lebt vorzüglich von Früchten.~~No. 4. Der Schweinsköpfige-Affe. (Simia porcaria)~~Dieser hässliche Affe hat einen bärenähnlichen Kopf, mit einem völligen Schweinsrüssel, ist ohngefähr 3 Fuss hoch, schmutzig grau von Farbe, hat zottiges Haar und einen nackten Bauch. Er ist nicht längst erst entdeckt worden und sein eigentliches Vaterland noch unbekannt.~~No. 5. Der Alouate. (Simia Seniculus)~~Der Alouate wohnt in den heissern Strichen von Amerika, und ist ohngefähr 2 Fuss lang, hat einen eben so langen Wickelschwanz, und ist von Farbe dunkel fuchsroth. Er geht meist auf 4 Füssen, hat ein sehr menschliches Gesicht, mit einem Barte und eine Löwen-Mähne. Er lässt sich nicht leicht zahm machen.~~No. 6. Der Hundsaffe. (Simia Cynocephalus)~~Dieser ebenfalls neuentdeckte Affe ist 19 Zoll lang, hat einen völligen schwarzen Hundskopf schwarze Hände und Füsse, und ist gelb und dunkelbraun gesprengt. Sein Vaterland so wie auch seine Lebensart sind gleichfalls noch unbekannt.~~52
Ad00341 03 060a/freQudrupédes LVIII. Vol. III. No. 58.
ESPECES REMARQUABLES DE SINGES.
No. 1. L'homme des bois d'Afrique.
Parmi toutes les espèces de finges l'Homme des bois ressemble le plus à l'homme par la grandeur, la figure et les moeurs. Il vil dans l'intérieur de l'Afrique; sa taille est de 5 pieds, son corps est fort et musculeux, et son visage, qui ressemble assésà celui de l'homme, est mut et dépourvu de poils ainsi que ses mains et ses pieds. Son poil est ordinairement noirâtre ou d'un gris foncé; celui de la poitrine, des cuisses, des genoux et du ventre, où cependant il en a moins qu' aux autres parties du corps, approche de la couleur de chair. Il est encore connu sous d'autres noms, p. e. sous celui de Pongo, de Jocko, de Baris etc. et c'est lui qui a donné lieu à tant de fabies d'hommes sauvages des bois qu'on a débité autre fois. Ce n'est que de puis peu que nos avons reçu des desseins plus exacts de cette espèce de singes ainsi que de l'Orang-Outang. L'Home des bois d' Afrique est doué d'une telle force et si hardi, que non seulement il se bat contre les' hommes, mais aussi contre les Eléphans. Etant pris jeune il se laise apprivoiser, comme il imite l'homme dans tout ce qui fait il apprend facilement plusieurs ouvrages domestiques.
No. 2. L'Orang-Outang.
Dans le 1er Volume de ce Portefenille, Tab. 8 Fig. 1. il a déjà été question de l'Oraug-Outang; mais comme depuis ce téras là nous avons reçu des desseins plus exacts de cette espèce de singes, nous en profitons pour rectifier le tableau qui fut joint alors à la description. Il s'appelle aussi l'homme des bois des Indes Orientales, parce qu'il ne se trouve que dans les Indes et principalement dans lisle de Bornéo. Il ne devient pas plus grand qua de 4 pieds au plus son vsiage, ses mains et ses pieds sont nuds et d'un gris foncé, ainsi que la peau de tout le corps en dessous du poil, qui est d'un brun jaunâtre et dans quelques eudroits rousâtre.
No. 3. Le Papion, ou le Babouin proprement dit.
Le Papion, a la physnionomie extrêmement sauvage; son visage est noir et ressemble à celui d'un chien; ses mains et ses pieds sont noirs et nuds; la couleur de son poil est d'un brun-noir ràtre et sa longueur est de deux pieds. II vit dans les forêts de la Guiana, et se nourrit principalement de fruits d'arbres.
No. 4. Le singe à tête de cochon.
La tête de ce vilain singe ressemble celle de l'ours et se termine en un grouin de cochon. La longueur de son corps est de trois pieds, sa cou, leur est d'un gris sale, son poil est touffu et son ventre est nud. Il n'y a pas long tems qu' on a déconvert cette espèce, et on n'en connoit pas encore sa véritable patrie.
No. 5. L'Alouate.
L'Alouate habite les régions brûlantes de l'Amérique; sa longueur est d'environ deux pieds sa queue prenante est de la même longueur et sa couleur est du'n roux foncé. II marche ordinairement à quatre pieds; il a une longue bsrbe et son visage ressemble à celui de l'homme; auteur du col il a une jubé de lion. Il est extrêmement farouche, et difficile d' apprivoiser.
No. 5. [sic.] Le Magot ou le Cynocéphale.
C'est aussi' une espèce de singes nouvellement découverte. Sa longueur est de 19 pouces et sa tête noire ressemble absolument à celle d'un chien. Ses mains et ses pieds sont noirs; le reste du corps est jaune et tacheté en noir. On ne confloit pas encore ses moeurs ni sa P.atrie.
Ad00341 03 061aDie berühmten Höhlen bey Mastricht gehören unter die bewunderungswürdigsten Gegenstände der Natur und des menschlichen Fleisses. Sie beginnen unter dem Petersberge, auf welchem die Fortresse St. Peter liegt, und gehen soweit unter dem Berge und der umliegenden Gegend fort, dass niemand jetzt ihr Ende kennt, und man gewiss glaubt, dass sich diese ungeheuren unterirdischen Galerien bis Visè, d. i. 3. starke französische Meilen weit erstrecken. Die ganze Gegend, und vorzüglig der St. Petersberg besteht aus einem Seetuff des uralten Meergrundes, und enthält daher ausser den grossen ungeheuern Massen des von Natur weichen und lockeren Tuffsteins, ganze Lagen von Kieseln, Sand und eine erstaunliche Menge von versteinerten bekannten und unbekannten See- und Land-Thieren und deren Ueberbleibsel, welche gewöhnlich nur in südlichen heissen Ländern leben, und also blos durch eine grosse Revolution der Erde hieher kommen konnten. Wir wollen erst ihre Lage von aussen, und dann auch ihr merkwürdiges Inneres kennen lernen.~~No. 1. Charte von einem Theile des St. Petersberges.~~Diese kleine Charte zeigt uns die Lage der berühmten Höhlen. Sie haben zwey Eingänge, einen grossen und einen kleinen aus dem Thale worinn die Jaar fliesset. Der grosse ist fast unter den äussersten Werken der Fortresse; der kleine nicht weit davon. Oben auf der geraden Fläche des Berges ist ein runder Schacht, 55 Fuss im Durchmesser weit, welcher bis hinab in die Höhle geht, und durch eine Mine entstanden ist, welche die Oesterreichische Besatzung springen liess, als die Franzosen im jetzigen Kriege Mastricht belagerten. Zur rechten Seite an der steilen Wand des Berges fliesst die Maas.~~No. 2. Der grosse Eingang der Höhlen.~~Dieser von der Hand der Natur geformte, und aus lauter enormen Sandstein-Massen gewölbte Eingang, ist gleichsam das ungeheure und majestätische Thor zu dem unterirdischen Wunder Palaste. Er ist vorn 52 Fuss weit, und beynahe 44 Fuss hoch. Das Gestein ist gelblich von Farbe, und man sieht dazwischen Lagen von versteinerten Muscheln, Korallenschwämmen, und andern Seekörpern. Im Hintergrunde erblickt man die Oeffnungen zu den innern Säulengängen und Galerien dieser Höhlen, deren Abbildung wir auf der folgenden Tafel finden werden.~~52
Ad00341 03 061a/freMélanges. XXV. Vol. III. No. 59.
LES CAVERNES DE MAESTRICHT.
Les fameuses Cavernes près de Mastricht doivent être comptées parmi les objets les plus mer
veilleux de la nature et de l'industrie de l'homme. Leur entrée se trouve au pied de la montagne de St. Pierre; elles s'étendent si loin en dessous de la montagne et de ses environs, que personne n'en connoit encore la fin, et qu'on prétend, que ces immenses galeries souterraines vont jusqu'à Visé, ce qui est éloigné de la montagne de trois bonnes lieues de France. Tout ce pays, et nommément la montagne de St. Pierre, ne consiste absolument que dans un Tuf, qui doit avoir fait l'ancien fond de mer; cette pierre, dont on trouve des masses énormes, est de la nature poreuse et molle, et outre des coures entières de gravier et de cailloux on y trouve aussi en grande quantité des pétrificati ons d'animaux connus et inconnus de terre et de mer. Comme tous ces animaux ne vivent ordinairement que dans les pays méridionaux et très chauds, ce n'est qu'une grande révolution delà erre qui peut les avoir transportés dans ces régions septentrionales. Nous examinerons d'abord I' Fxtérieur de ces Cavernes remarquables, et ensuite nous en feons aussi connoitre l'Intérieur.
No. 1. Carte géographique d'une partie de la Montagne de St. Pierre.
Cette petite Carte représente la situation géorapltiquede ces fameuses Cavernes. Elles ont deux entrées, une grande et une petite, mais toutes les deux se trouvent du coté de,la vallée, à travers laquelle coule la Jaar. La grande entrée est presque en dessous des ouvrages extérieures de la Fortresse, et la petite n'en est pas très éloignée. Sur la cime de la montagne il y a un puits rond d'une largeur de 55 pieds en diamètre, qui descend jusqu' à la Caverne; il tire son origine d'une mine que la Garnison Autrichinne a fait sauter, lorsque dans la guerre présente Mastricht fut assiégé par les François La Meuse coule du coté droit et tout au pied du mur escarpé de la montagne.
No. 2. La grande Entrée des Cavernes.
Cette Entrée, qui est formée par la main de la Nature et voûtée dans des masses énormes de pierre de grais, semble être la porte majestueuse qui conduit dans ce palais souterrain. Sa largeur est de 52 pieds et sa hauteur de 41; la pierre est d'une couleur jaunâtre et entremêlée de couches de coquilles, de matrepores et d'autres corps de mer. Au fond de cette grande entrée on apperçoit différentes autres qui conduissent dans les galeries intérieures de la Caverne, qu'on verra représentées sur la Table suivante.
Ad00341 03 062aNo. 1. Ansicht der innern Säulengänge.~~Die vordere Höhle, welche als eine Fortsetzung des grossen Eingangs betrachtet werden kann, zieht sich ganz unter dem St. Petersberge, nach dem Ufer der Maas, höchstens 1/2 französische Meile lang hin, und ist mit ihren prächtigen Gewölben ganz ein Werk der Natur. Aus dieser Höhle aber laufen eine unzählige Menge anderer Höhlen, oder mit einander verbundener hoher und auf lauter Ungeheuern Säulen ruhender Gewölbe weit unter der Erde fort, und bilden gleichsam ein unendlich weites Säulen-Labyrinth. Seit undenklichen Zeiten hat man nemlich diese Höhlen immer als Steinbrüche gebraucht, aus ihnen vortreffliche Bausteine geholt, welche man auf der schiffbaren Maas sehr weit verfährt, und beym Ausbrechen zur Unterstützung des Dachs immer einzelne Säulen stehen lassen, woraus endlich dieses wundernswürdige Säulen-Labyrinth entstanden ist, dessen Umfang und Zweige wenigstens jetzt selbst von den Leuten, die täglich darinn arbeiten, niemand kennt. Es ist gefährlich sich ohne sichere Führer und vorsichtige Anstalten in die Tiefe derselben zu wagen; weil man sich leicht darinn verirren und umkommen kann. Die Ansicht dieses ungeheuren unterirdischen Tempels der Natur wenn man ihn mit Fackeln erleuchtet, ist gross und erhaben; und diese Höhlen sind gleichsam eine Schatzkammer der Naturgeschichte der Vorwelt; denn es finden sich darinn noch immer versteinerte Ueberbeibsel von theils jetzt ganz unbekannten und verlohren gegangenen Thierarten, theils von Thieren aus den heissesten Südländern, die nie in unserm Clima lebten.~~No. 2. Ein versteinerter Crocodil-Kopf aus der Höhle.~~Im Jahr 1770 entdeckten die Arbeiter welche in der Höhle Steine brachen, in dem Felsen einen grossen versteinerten Fischkopf, und meldeten ihren Fund dem Doct. Hoffmann in Mastricht, der als Naturforscher ihn bald für den Kopf eines grossen Crocodils erkannte, und mit grosser Vorsicht herausarbeiten liess. Wir sehen hier, wie eben dieser Stein, der 4 Fuss lang, 2 Fuss 6 Zoll breit, und 8 Zoll dick war, in welchem der Kopf liegt, und welcher 6 Centner wog, von den Arbeitern herausgeschafft wird. Ausser diesem kostbaren Stücke, fanden sich auch versteinerte Schildkröten, grosse Fisch- und andere Landthierknochen, Hirsch- und Elenns-Geweihe, und dergleichen mehr; im Sande aber die zartesten und feinsten Muscheln und Schnecken, alle aufs schönste erhalten.~~52
Ad00341 03 062a/freMélanges. XXVI. Vol. III. 60.
L'INTÉRIEUR DES CAVERNES DE MASTRICHT.
No. 1. Vue des galeries intérieures.
La partie antérieure de la Caverne, qui peut être regardée pour une continuation de la grande entrée, se tourne au dessous de la montagne de St. Pierre dans une direction oblique vers les bords de la Meuse. Sa longueur est tout au plus d'une demie lieue, et ses voûtes magnifiques sont entièrement l'ouvrage de la nature. Dans cette caverne antérieure on trouve les entrées d'un grand nombre d'autres cavernes, dont les voûtes fort élevées sont jointes l'une à l'autre et posées sur des colonnes prodigieuses; elles s'étendent fort loin au dessous de la terre et forment pour ainsi dire un labyrinthe immense de galeries. Dépuis un teras immémorial ces cavernes ont servi de cariéres, dont on a continuellement exploité d'excellentes pierres de taille, qu'on a ensuite transportées fort loin sur la Meuse; enks arrachant on a toujours eu soin de ménager des colonnes isolées pour le soutien du toit, et c'est ce qui a donné origine a ce labyrinthe merveilleux de galeries, dont personne ne connoit maintenant l'étendue et les ramifications, pas même les ouvriers qui y travaillent journellement. Il est très dangereux de s'y enfoncer à moins qu' on n'y soit conduit par des guides très sûres et que par-dessus encore on ne prenne beaucoup de mesures de précaution; car il est très aisé de s'y égarer, et alors on périroit infailliblement. Lorsque cet immense temple sousterrain de la Nature est éclairé par des flambeaux, il présente un coup d'oeil grand et sublime. Toutes ces cavernes enfin renferment un trésor inestimable pour l'historié naturelle du monde primitif; car on ne cesse d'y trouver non seulement des fragmens pétrifiés d'animaux qui nous sont absolument inconnus ou dont les races se sont perdus, mais aussi d'autres qui ne se trouvent jamais dans nos climas et qui ne vivent que dans les pays les plus méridionaux.
No. 2. Une tété pétrifiée de Crocodile, trouvée dans ces Cavernes.
Eu 1770 les ouvriers, en tirant des pierres de la Caverne, y découvrirent une grosse tête de poisson pétrifiée; ils en avertirent le Docteur Hoffmann à Mastricht, qui en savant connoisseur de l'historié naturelle la reconnut aussitôt pour la tète d'un grand Crocodile et prit des mesurespour qu' elle fût arrachée avec toutes les précaur tions possibles. Le Tableau ci-joint nous représente la pieree, dans laquelle cette tête fut trouvée, au moment oû les ouvriers la tiroieut de la Caverne; sa longueur étoit de 4 pieds sur une largeur de 2 1/2, et son poids montoit à 4 quinteaux. Outre ce monument précieux on y découvrit encore des tortues pétrifiées, des ossemens fort grands de poissons et d'animaux de terre, des feois de cerfs et d'élans, et beaucoup d'autres objets non moins intéressaus. Le sable renferme une quantité de moules et de coquilles très fins et élegans et qui sont tous supérieurement bien conservés.
Ad00341 03 063aNo. 1. u. 2. Der langnasige Affe. (Simia nasica.)~~Der langnasige Affe ist 3 bis 4 Fuss hoch, lebt in Ost-Indien auf mehreren Inseln, gehört zu dem Geschlechte der Meerkatzen, und zeichnet sich durch seine lange dünne, und fast rüsselförmige Nase von allen andern Affen-Gattungen aus. Diese beyden Figuren zeigen ihn von hinten und von vorne.~~No. 3. Der Peruquen-Affe. (Simia polycomos.)~~Dieser Affe bewohnt Guinea und andere Länder von Afrika, ist etwas grösser als der vorige, und gehört gleichfalls zu den Meerkatzen. Er ist beynahe am ganzen Leibe schwarzgrau; besonders aber merkwürdig wegen seiner langen gelblichen Kopf- und Barthaare, die ihm, wie eine altväterische Alongen-Perücke über die Schultern herabhangen; davon er auch seinen Nahmen bekommen hat.~~No. 4. Der Affe mit der Löwen-Mähne. (Simia leonina.)~~Dieser Affe, welcher fast immer auf vier Füssen, oder seinen vier Händen geht, wohnt gleichfalls in der südlichen Hälfte von Afrika. Er hat die Grösse eines mittelmässigen Hundes, und hat fast am ganzen Leibe schmutzig schwarzes Haar, die dicke weisslich graue Löwen-Mähne ausgenommen, welche er um den Kopf und Hals bis an die Schultern hat.~~No. 5. Der schwarze Brüll-Affe. (Simia Beelzebul.)~~Der schrwarze Brüll-Affe lebt im südlichen America, und gehört zu den Meerkatzen mit Wickelschwänzen. Er ist ohngefähr 2 Fuss lang, hat schwarzes, glattes und glänzendes Haar, und einen rauchen Bart. Er lebt schaarenweise in den Wäldern, wo er des Abends ein fürchterliches Geschrey macht, wovon er auch seinen Nahmen hat.~~No. 6. Der Affe mit dem Flügel-Barte. (Simia cephalopterus.)~~Diese Meerkatze lebt auf der Insel Ceylon. Sie gleicht dem vorigen Affen an Grösse, hat schwarzes kurzes Haar, einen langen Schwanz der an der Spitze einen weissen Büschel hat, Gesicht und Hände sind dunkel violett; ihr Bart aber, welcher sich bis über die Stirn hinaufzieht und an den Ohren wie zwey ausgebreitete Flügel aussieht, ist weiss. Diess giebt diesem Affen, der auch davon seinen Nahmen hat, ein sonderbares Ansehen. Er ist sanft, und leicht zu zähmen.~~53
Ad00341 03 063a/freQuatruédes LIX. Vol. III. No. 61.
DIFFERENTES ESPECES DE SINGES.
No. 1 et 2. La Guenon à long nez.
La Guenon à long nez est d'une longueur de 3 à 4 pieds, et se trouve dans plusieurs isles des Indes Orientales. Elle appartient dans le genre des Babouins et fe distingue de toutes les autres espéces de linges par son nez long, mince et presque femblable à une trompe. Les deux Figures ci-jointes la rep ré feulent par devant et par derrière. No.3. La Guenon à Camail. Ce singe est également une espèce de babouins; il est un peu plus grand que le précédent et se trouve dans la Guiane et quelques autres contrées de l'Afrique. Presque tout son corps est d'un gris foncé, mais' ce qui le rend principalement remarquable, c'eft le poil tréslong et jaunâtre'de fa tête et de fa barbe, qui en tombant fur les épaules comme un Camail, ou comme une perruque allongée, les couvre entièrement. Yoilà aussi l'origine de son nom.
No. 4. Le Singe à jube de Lion.
Cette espèce de singes qui marche presque continuellement fur fes quatre pattes, fe trouve aufsi dans la partie méridionale de l'Afrique. II a la grandeur d'un chien médiocre, et la couleur de son poil est presque par tout le corps d'un noir sale, à la jubé do lion près qui entoure sa tête et son cou jusqu'aux épaules et qui est d'un gris blanchâtre.
No. 5. Le Hurleur noir.
Le Hurleur noir appartient dans le genre des Babouins à queues prenantes, et fe trouve dans l'Amérique méridionale. Sa longueur est, a peu prés de deux pieds; il a le poil noir lissé et luisant et fa barbe est velue. Il vit par troupeaux dans les forêts, où le matin et le soir il poufse des' hurlemens affreux, ce qui lui a fait dorai er son nom.
No. 6. La Guenon à face pourpre.
Cette espèce de babouins fe trouve fur l'ifle de Ceylon. Elle ressemble pour la grandeur à l'espéce précédente. Son poil est court et noir, mais sa queue est longue jet garnie au bout d'une touffe blanche. Sa figure et ses mains sont de couleur violette très foncée, mais sa barbe, qui lui va jusque par dessus le front et ressemble assés aux environs des oreilles à deux ailes déployées, est entièrement blanche. C'est ce qui lui donne un air tout-à-fait singulier. Il est d'ailleurs très doux et se laisse aisément apprivoiser.
Ad00341 03 064aNo. 1. Die Apotheker-Euphorbie. (Euphorbia officinalis.)~~Die Euphorbien sind fast alle Giftpflanzen, und haben einen Milchsaft, mit welchem die Afrikaner häufig ihre Pfeile und Wurfspiese vergiften. Indessen ist doch eine Gattung davon, die hier abgebildete Apotheker-Eupborbie, eine Arzney-Pflanze. Sie wächst in den heissesten Gegenden von Afrika. Ihr Stamm ist 3 bis 4 Fuss hoch, eckigt, grün und weisslich, ohne Blätter und mit vielen Dornen besetzt. Er treibt hie und da Aeste unordentlich aus, und die Blüthen dringen zwischen den Dornen gleich aus dem Stamme heraus. Der Milchsaft, welcher aus dem Stamme quillt, wenn man ihn rizt, verdickt sich zu einem Gummi, welcher in der Arzney als ein scharfes Aezmittel, jedoch nur äusserlich gebraucht wird.~~No. 2. Der weisse Zimt. (Canella alba.)~~Die weisse Zimt-Rinde, welche sonst als ein, dem Würznägelein ähnliches Gewürz gewöhnlich war, anjetzt aber bloss als ein stärkendes Arzney-Mittel in der Medizin gebraucht wird, kömmt von einem Baume, welcher in den westindischen Inseln wächst, und ohngefähr 20 bis 30 Fuss hoch ist. Er hat lang-ovale, kurzgestielte und einzeln stehende Blätter, orangengelbe Blüthen, welche in Büscheln wachsen und violette Saamen-Beere tragen. Die Rinde welche man in den Apotheken braucht, wird von den jüngsten Aesten abgeschält, als Röhrchen zusammengerollt und getrocknet. Sie hat einen brennend beissenden gewürzhaften Geschmack, und ist sehr erhitzend.~~53
Ad00341 03 064a/frePlantes LXV. Vol. IIl. N.62.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. L'Euphorbier officinal.
Presque tous les Euphorbiers sont des plantes vénèneufes, et remplis d'un suc laiteux, avec lequel beaucoup d'Africains ont l'usage d'empoisonner leurs flèches et leurs javelots. Une efpéce cependant, l'Euphorbier officinal, qu'on voit repréfentc fur le tableau ci-joint, est une plante médicinale. Elle croit dans les contrées les plus brulantes de l'Afrique. Sa tige est hante d'environ 3 à 4 pieds et d'une couleur verte et blanchâtre; elle a des angles ondes, est dénuée de feuilles et munie de beaucoup d'épines. Elle pousse des branches éparses et saus aucun ordre, et les fleurs naissent de la tige même et du milieu des épines. Quand on y sait des incifions, il en découle uu fuc laiteux, qui se coudense et devient une gomme-résine, qu'on emploie dans la Médecine comme un ruptoire très violent; on ne l'en sert pas intérieurement.
No. 2. La Canelle blanche.
La Canelle blanche, dont autrefois on s'est servi fréquemment comme d'une épice semblable aux doux de girofle, n'est plus employée aujourdhui que dans la Médecine comme un corroboratif. Elle provient d'un arbre, qui croit dans les Indes occidentales et dont la hauteur monte à 20 jusqu' à 30 pieds. Il a des feuilles ovales a pédicules courtes et isolées; ses fleurs sont de couleur d'orange, viennent par bouquets et portent des bayes de femence de couleur violette. L'ècorce employée dans les pharmacies est prise des branches les plus tendres; elle est roulée en tuyaux et sechée; sou goût est aromatique, mais cuifant et corrosif, et elle échauffe extrêmement.
Ad00341 03 065aDie Schiffe der Alten waren, wie mehrere ihrer Maschinen, noch sehr unvollkommen. Ihre Schifffahrt musste sich, da sie den Gebrauch des Compasses noch nicht kannten, nur auf die Küstenfahrt und sehr nahe liegende Länder und Inseln einschränken. Indessen kannten sie doch schon den Gebrauch der Ruder, Seegel, Steuer-Ruder und Anker, und hatten sowohl Fracht- als auch Kriegsschiffe, ja sogar auch Prachtschiffe, deren einige uns nach alte Schriftsteller beschreiben. Folgende 3 Abbildungen zeigen uns Schiffe von allen drey Gattungen.~~No. 1. Ein Phönicisches Fracht-Schiff.~~Die Phönicier waren bekanntlich die berühmtesten Kaufleute und Schiffer der alten Welt. Sie hohlten ihre Waaren fernher, und mussten also dazu Frachtschiffe haben. Diese waren nicht gross, oben offen, ohne Verdeck, hatten 1 oder 2 kleine Seegel an kurzen Masten, oft auch Ruder noch dazu, und unten einen platten Boden, welches ihnen einen unsichern Gang auf dem Wasser machte.~~No. 2. Ein Kriegsschiff der Alten.~~Die Kriegsschiffe der Alten hatten keine Seegel, sondern 2 bis 3 Reihen Ruder über einander, damit sie nach Willkühr und Bedürfnisse der Krieger auf demselben bewegt werden konnten. Sie waren daher auch nicht gross, und ihr Vordertheil meistens mit langen eisernen Spitzen, oder einem krummen eisernen Schiffs-Schnabel, bewaffnet, um andere Schiffe damit anbohren zu können. Ihre Böden waren gleichfalls platt. Zu Ruder-Knechten brauchten sie meistens Sclaven und Kriegsgefangene.~~No. 3. Das Pracht-Schiff des Königs Hiero.~~Hiero war König; von Syrakus in Sicilien, und liess sich unter Aufsicht und nach Angabe des Archimedes ein Prachtschiff bauen, von dem uns die alten Schriftsteller, und besonders Athenäus, der es genau beschrieben hat, Wunderdinge erzählen. Nach dieser Beschreibung ist es hier auch abgebildet. Dreyhundert Werkleute arbeiteten ein ganzes Jahr daran. Es war ein ganzes schwimmendes Schloss, und so gross, dass es in keinem einzigen Hafen des Königs Hiero einlaufen konnte, wesshalb er es endlich auch seinem Freunde, dem Könige Ptolomäus Philadelphus in Egypten schenkte, in dessen Hafen es liegen konnte.~~53
Ad00341 03 065a/freMélanges XXVII. Vol. III. No. 63.
VAISSEAUX DES ANCIENS.
Les vaisseaux des Anciens étoient encore très imparfaits, comme en général la plupart de leurs
machines. Ne connoissant pas l'usage de la bouffole, ils n'étoient pas capables de s'éloigner des cotes, et toute leur navigation fe bornoit aux pays et isles les plus proches. Ils favoient cependant se servir des rames, du gouvernail, des voiles et des ancres, et ils poûedoient non seulement des vaisseaux de transport ou marchand, mais aussi des vaisseaux de guerre, et même des vaisseaux de pure faste. Des auteurs anciens nous ont transmis la description de plusieurs de ces derniers. On voit ces trois espèces de vaisseaux repréfentées fur le tableau ci-joint.
No. 1. Un vaisseau marchand Phénicien.
On fait que les Phéniciens étoient les Negocians et Mariniers les plus célèbres de l'Antiquité. Ils cherchoient leurs marchandises de l'étranger, et il leur falloit par conséquent des vaisseaux de transport. Ces vaisseaux n'étoient pas grands, découverts par en haut et sans tillacs; ils avoient 1. ou 2. pe ites voiles soutenues par des mâts très courts, et souvent encoro des rames. Leur carèue étoit platte; ce qui rendoit leur allure mal assurée.
No. 2. Un vaisseau de guerre des Anciens.
Les vaisseaux de guerre des Anciens étoient sans voiles; mais ils avoient deux ou trois rangées de rames l'une par dessus l'autre, par le moyen desquelles ils pouvoient être dirigés à la volonté et selon le besoin des guerriers qu'ils portoient; pour cet effet iis n'étoient pas grands non plus. Leur proue étoit ordinairement armée de pointes de fer très longues ou d'un éperon courbé da même métal, dont ils fe fervoient pour percer les vaisseaux ennemis. Ils avoient également, la carène platte. Les rameurs n'étoient pour la plupart que des esolaves ou des prisonniers de guerre.
No. 3. Un vaisseau de falle du Roi Hieron.
Hiéron, Roi de Syracuse en Sicile, fit construire un vaisseau de faste sous la direction et sélon le dessein du fameux Archimède. Les anciens auteurs nous en racontent des merveilles, et surtout Athenée, qui nous en a laisse une déscription détaillée, d'après laquelle le tableau ci-joint a été compose. Trois cents ouvriers y trayailloient pendant une année entière; c'étoit un véritable château flottant et d'une grandeur si immense, qu'il ne pouvoit pas entrer dans aucun port du Roi Hiéron. Celui-ci en sit présent à la fin à son ami le Roi d'Egypte, Ptoloméé Philadelphe, qui possédoit un port asses spaçieux pour l'y placer.
Ad00341 03 066aDer Hund (Canis familiaris) ist mit seinen verschiedenen Haupt-und Spiel-Arten, deren wir mehr als 30 zählen, über die ganze Erde verbreitet. Grösstentheils hält er sich zum Menschen, und ist ein Hausthier geworden; obgleich es auch noch in Südamerika und Africa wilde, oder doch verwilderte Hunde giebt. Der Hund ist ein fleischfressendes Thier; doch nährt er sich auch von Fischen, Brod, Wurzeln und Früchten. Er ist mit dem Wolfe und Fuchse so nahe verwandt, dass er sich mit beyden sogar fruchtbar begattet, und Junge zeugt. Wegen der zu groben Verschiedenheit der Hunde-Racen untereinander, wie z.E. des Windspiels, des Bullenbeissers und des Dachshundes - ist es nicht wahrscheinlich, dass alle von einer und derselben Gattung entsprungen seyen. Wir werden auf diesem und etlichen der folgenden Blätter die Haupt-Racen der Hunde kennen lernen.~~No. 1. Der Haus- oder Bauer-Hund. (Canis familiaris domesticus.)~~No. 2. Der Schäferhund oder Rüde. (Canis famil. pastoralis.)~~Der Hr. von Buffon hält den Haus- und Schäfer-Hund für die Stammväter und Urahnherrn sämmtlicher Hunde-Racen, welches aber nicht wahrscheinlich ist. Beyde haben in ihrer Grösse und äusseren Gestalt viel Ähnlichkeit mit einander; nur dass der Haushund meistens kurzhaarig und der Schäferhund langhaarig und zottig, und letzterer auch weit gelehriger als jener ist; denn man kann ihn auch zum Jagdhunde abrichten.~~No. 3. Der Bullenbeisser. (Canis famil. Molossus.)~~No. 4. Die Dogge. (Canis famil. Anglicus.)~~Der Bullenbeisser oder Bärenbeisser und die Englische Dogge haben gleichfalls viel Ähnlichkeit mit einander. Beyde sind gross, stark und glatthaarig, die Dogge nur noch grösser und starker als der Bullenbeisser. Den Bullenbeisser braucht man meistens als Haus-Wach- und Kettenhund, wo er sehr böse ist; die Dogge hingegen meistens als Hetzhund auf Bären, wilde Schweine, Ochsen u.s.w. Die Englische Dogge ist unter allen Hunde-Racen die grösste, denn es giebt Doggen die bis 3 Fuss hoch sind.~~No. 5. Der Hühner-oder Wachtelhund. (Canis fam. Avicularis.)~~Der Hühner- oder Wachtelhund ist blos für die kleine Jagd, neml. zum Aufspüren der Hasen und Rebhühner im Felde und Getraide-Fluren brauchbar, und daher unsern Jägern unentbehrlich. Er ist mittler Grösse, glatthaarig, und meistens braun oder weiss und braun gefleckt von Farbe, sanft, gutmüthig und sehr gelehrig.~~No. 6. Der Amerikanische Wasserhund. (Canis fam. Terrae novae.)~~Dieser schöne Hund ist eigentlich in Neufoundland zu Hause, wird aber auch inTeutschland oft bey grossen Herrn gefunden. Er ist beynahe so gross als die Dogge, sein Haar lang, zottig und seidenartig weich, zwischen den Zehen hat er eine eigne Art von Schwimmhaut, welche ihm das Schwimmen und Untertauchen unter das Wasser sehr erleichtert. Er liebt das Wasser so sehr, dass er oft von selbst hinein springt und schwimmt; und er hohlt hineingeworfene Sachen tief vom Grunde herauf und bringt sie heraus.~~53
Ad00341 03 066a/freQuadrupèdes. LX. Vol. III. No. 64.
DIFFERENTES ESPECES DE CHIENS.
On trouve les Chiens répandus sur toute la terre; nous en connoissons plus de 30 espèces, y
compris les variétés. S'étant attachés à l'homme ils sont devenus des animaux domestiques; on trouve cependant encore dans l'Amérique méridionale et dans l'Afrique des chiens fauvages ou qui le sont redevenus. Les chiens sont des carnisores, mais ils mangent aussi des poissons, des racines, du pain et des fruits. Ils ont un si grand rapport avec le loup et le renard, qu'ils s'accouplent même avec eux et produisent des petits. La trop grande variété qui se trouve dans les différentes races des chiens, p. e. dans celles du lévrier, du dogue et du bauet, le rend probable qu'ils ne proviennent pas toutes d'une seule et même espèce. Nous en ferons connoitre les races principales fur le tableau ci-joint et sur quelques suivans.
No. 1. Le Matin.
No. 2. Le chien de berger.
Mr. de Buffon prétend que ces deux chiens approchent le plus de la race primitive, qu'ils sont les vrais chiens de la nature et la souche de toutes les autres races connues. Mais cette opinion n'est pas prouvée et paroit peu vraisemblable. Ces deux chiens se ressemblent beaucoup pour la grandeur et la conformation extérieure; le premier cependant se trouve ordinairement à poil ras, et le sécond à poil long et velu; ce dernier est aussi plus docile et on peut le dresser même à la chasse.
No. 3. Le Dogue allemand.
No. 4. Le Dogue anglais.
Il y a aussi beaucoup de ressemb'ance entre ces deux races. Tous les deux sont grands, forts et à poil ras, mais le dernier suspasse encore îe premier en grandeur et en force. Le Dogue allemand est ordinairement employé comme chien d'attache et de garde, où il est très vigilant, mais hargneux et dangereux d'approcher. Le Dogue anglais au contraire sert communément comme chien courant à la chasse des ours, des sangliers, des taureaux sauvages etc. Le Dougue d'Angleterre est la plus grande de toutes les races de chiens, car on en trouve qui ont jusqu'à 3 pieds de hauteur.
No. 5. L'Epagneul ou le chien couchant.
Ce chien quête les lièvres et les perdrix; s'il les surprend, il se tient en arrêt et annonce au chasseur l'endroit où est l'animal; ce qui rend cette race de chiens tellement estimée de nos chasseurs, qu'ils ne sauroient s'en passer. Ils sont de moyenne grandeur; leur poil est lisse et presque toujours de couleur brune ou tacheté en brun et blanc; ils sont enfin très doux et dociles.
No. 6. Le grand Barbet Américain.
Cette belle race de chiens est originaire dans la Nouvelle Foundlande, mais on en trouve beaucoup en Allemagne chez des grands Seigneurs. Ils sont presque de la grandeur du Dogue, et leur poil est long, foyeux et frisé. Les doigts de leurs pieds sont unis par une membrane, qui les fait nager et plonger sons l'eau. Ils aiment beaucoup l'eau, y sautent et nagent souvent de plein gré, et en rapportent aussi des chofes qu'on, y a jettées.
Ad00341 03 067aDie Termiten gehören unter die wunderbarsten und schädlichsten Insecten die man kennt. Sie leben nur in den heissesten Gegenden von Asien, Afrika, und in Neuholland. Man nennte sie sonst weisse Ameisen, wegen der Aehnlichkeit des Baues ihrer Hügel und Wohnungen; allein sie gehören nach der Naturgeschichte nichts weniger als zu den Ameisen, sondern zum Geschlechte der Florfliegen.~~Sie leben wie die Ameisen oder vielmehr wie die Bienen zusammen in grossen Gesellschaften, haben Männchen, Weibchen, Geschlechtslose, wie auch einen König und eine Königin unter sich. Auf dieser Tafel sehen wir~~Fig. 1. a. Ein Männchen in natürl. Grösse.~~Fig. 1. b. Dasselbe beträchtlich vergrössert.~~Fig. 2. a. Eine geschlechtslose Termite in natürl. Grösse.~~Fig. 2. b. Die selbe vergrössert.~~Fig. 3. Ein Weibchen, geflügelt und vergrössert.~~Fig. 4. Ein trächtiges Weibchen.~~Es ist noch nicht bekannt ob alle Weibchen befruchtet werden, und Eyer legen, oder ob dies nur die Königin thut, wie bey den Bienen. In diesem Zustande wird ein solches Weibchen wohl 2000 mal grösser, als zuvor, und legt dann binnen 24 Stunden über 80.000 Eyer, woraus die Larven als kleine Maden entstehen. Männchen und Weibchen bekommen nach ihrer Verwandlung Flügel, vermöge deren sie sich in ungeheuern Schwärmen in die Luft erheben. Diese Flügel aber behalten sie nur einen Tag, dann ermatten sie, fallen herunter und sterben.~~Das Merkwürdigste von diesen Insecten ist der grosse und künstliche Bau ihrer Wohnungen. Diess sind oft 10 bis 12 Schuh hohe, aus Thon und Sande aufgeführte Hügel, welche von Aussen viele emporstehende Spitzen und Zacken haben, wie Fig. 5. zeigt, inwendig aber hohl, und mit einer Menge von Gängen, Zellen und Wohnungen versehen sind. Diese Hügel sind so fest, dass mehrere Menschen darauf stehen können, ohne sie einzudrücken. Von ferne sehen sie aus wie Negernhütten.~~Die Termiten sind desshalben äusserst schädliche Insecten, weil sie in den von Menschen bewohnten Gegenden Alles zerfressen und vernichten, Häuser, Meublen, Kleider, Bücher, Alles vernichten sie in kurzer Zeit, und kaum Stein und Metall ist ihnen zu hart; ja man hat Beispiele, dass sie ganze Schiffe zernagt haben, auf welche sie mit andern Waaren gekommen waren.~~53
Ad00341 03 067a/freInsectes XVII. Vol. III. No. 65.
LES TERMES.
Les Termes sont du nombre des Insectes les pins merveilleux et les plus nuisibles que nous
connoissons. On ne les trouve que dans les Régions les plus brûlantes de l'Asie, de l'Afrique, et dans la nouvelle Hollande. Autrefois ils avoient le nom de Fourmis blanches, parcequ'ils ressemblent aux fourmis pour la construction de leurs habitations; mais dans l'histoire naturelle ils n'appartiennent nullement dans le genre des fourmis, mais bien dans celui des Hémérobes. Ils vivent ensemble en grandes sociétés, tout comme les fourmis et les abeilles; on trouve dans leurs terriers des males, des femelles, et des ouvriers sans sexe, ainsi qu'un Roi et une Reine. Nous voyons fur la table ci-jointe :
Fig. 1 a.) Un mâle dans sa grandeur naturelle.
Fig. 1 b.) Le même grossi.
Fig. 2 a.) Un Terme ouvrier sans sexe en grandeur naturelle.
Fig. 2 b.) Le même grossi.
Fig. 3) Une Femelle, ailée et grossie.
Fig. 4) Une Femelle pleine.
On n'a pas encore pu découvrir, si toutes les femelles pondent des oeufs, et contribuent â la propagation de l'espéce, ou si comme parmi les abeilles il est reservé aux seules Reines d'être fù condées. Dans l'état de grossesse une pareille femelle devient souvent 2000 fois plus grosse qn' anparavant; elle dépose ensuite dans l'espace de 24 heures plus de 80.000 eoufs, dont il fort des petits vers, qui après quelque tems passent à l'état de nymphes. Après le dernier développement les mâles et les femelles acquièrent des ailes, parle moyen des queues ils s'élèvent dans lair et voltigent en essaims innombrables. Ce n'est cependant qu'un seul jour qu'ils ont â jouir de ces ailes, car ensuite ils deviennent foibles, tombent á terre et périssent. Ce qui rend ces Insectes principalement remarquables, c'est la construction ingenieuse de leurs habitations. Elles sont ordinairement d'une hauteur de 10 jusqu à 12 pieds et bâties de terre glane et de Sable. En dehors elles sont garnies de beaucoup de pointes et d'aiguilles droites, comme on peut voir sous Fig. 5.; mais leur intérieur est creux et rempli de cellules, d'allées et de galeries. Ces terriers sont tellement solides, que plusieurs grands hommes peuvent y monter à la fois, sans qu'ils soient écrasés. Vus de loin on les prend pour des huttes de Nègres. Ces Termes sout des Insectes extrêmement nuisibles, parcequ'en venant dans les habitations de l'homme ils rongent tout, et détruisent en peu de tems les maisons, les meubles, les habits, les livres, enfin tout ce qu'ils rencontrent; â peine les pierres et les métaux leur sont trop dures, et on a des exemples, qu'ils ont rongé dps vaisseaux entiers, fur lesquels ils avoient été transportes avec des marchandifes.
Ad00341 03 068aNo. 1. Der grosse Bärenkrebs. (Cancer ursus major.)~~Dieser sonderbare Krebs Iebt in der See bey Japan, und seine rauhe wilde Gestalt hat ihm den Nahmen der grosse Bär gegeben. Er wird oft bis 1 Fuss lang, und halb so breit. Seine Farbe ist am Leibe und Schwanze rothbraun, und an den ganz platten, kurzen und rauhen Scheeren graublau. Sein Fleisch ist essbar.~~No. 2. Die See-Heuschrecke. (Cancer Homarus.)~~Die See-Heuschrecke ist von Farbe einer der schönsten Krebse, denn sie ist schön hellblau, gelb und braun colorirt. Sie lebt an den Küsten von Südamerika, und ist eine sehr wohlschmeckende gute Speise. Ihr Leib ist mit dem Schwanze oft 12 bis 15 Zoll lang. Sie hat 2 sehr lange unten aber sehr starke und stachlichte Fühlhörner, mit denen sie theils ihre Nahrung sucht, theils sich vertheidigt.~~No. 3. Der Jamaiksche Krebs. (Cancer Jamaicensis.)~~Jamaika ist das Vaterland dieses Krebses, wo er in den Flüssen lebt. Er ist mit Inbegriff der Scheeren ohngefähr 1 Fuß Iang, Er ist ganz gelb von Farbe, und hat doppelte Fühlhörner und Scheeren. Die äussern Scheeren sind sehr gross, und ungleich, denn die rechte ist immer grösser als die linke. Sein Fleisch ist essbar und wohlschmeckend.~~No. 4. Der Elephanten-Krebs. (Cancer Elephas.)~~Dieser schöne Krebs lebt im Mittelländischen und Adriatischen Meere, an den Küsten von Italien, und wird sehr häufig gefangen und gegessen, weil er ein wohlschmeckendes Fleisch hat. Er ist bis zu den Augen 16 Zoll lang, und eben so lang sind auch die 2 grossen spitzigen Hörner die ihm vor der Stirn stehen. Auf dem Rückenschilde, so wie an den Hörnern, hat er viele Stacheln, welche seinen Angriff gefährlich machen. Von Farbe ist er violett, citron-gelb und pommeranzenfarbig, welches ihm, bey seiner Grösse, zugleich ein überaus schönes Ansehen giebt.~~54
Ad00341 03 068a/freInsectes XVIII. Vol. III. No. 66.
CANCRES SINGULIERS.
No. 1. Le grand Cancre-Ours.
Cette fingulière espéce de Cancres vit dans la mer et proche des côtes du Japon. Elle doit son nom de grand Ours à sa figure informe et velüe. Ce Cancre est souvent de la longueur d'un pied, et d'une largeur de fix pouces. La couleur de son corps et de sa queue est d'un brun-roussàtre; ses mordans sont courts, plats, velüs et d'un bleugrisàtre. Sa chair est mangeable.
No. 2. La Cigale de Mer.
La Cigale de mer est une des plus belles espèces de Cancres; fes couleurs sont un mélange de jaune, de brun et d'un beau bleu-clair. On la trouve aux côtes de l'Amérique méridionale. Sa chair est mangeable et d'un très bon goût. Sa longueur est fouvent d'un pied jusqn' à 15 pouces, y compris la queue. Elle a deux Antennes fort longues, qui sont pointues et très grosses à l'endroit où elles sortent de la tête; l'Insecte s'en sert pour chercher sa nourriture et pour fe défendre.
No. 3. Le Cancre de la Jamaïque.
La Jamaïque est la patrie de cette espèce de Caucres; elle y vit dans les rivières. Sa longueur est d' à peu près un pied, y compris les mordans. Tout son corps est de couleur jaune, et ses antennes ainsi que ses mordans se trouvent au double. Les mordans extérieurs sont très, grands et de longueur inégale, celui du côté droit étant toujours plus long que l'autre. Sa chair est mangeable et de bon goût.
No. 4. Le Cancre-Eléphant.
Ce beau Cancre vit dans la Méditerranée et dans la mer Adriatique, aux côtes de l'Italie. Sa chair étant d'un goût excellent et fort recherchée, il en est pris en grande quantité. Sa Iongueur est de 16 pouces depuis le bout de la queue jusqu'aux yeux, et les deux antennes qui lui sortent du front, ont encore la même longueur. Ces antennes ainsi que l'écaillé du dos sont garnies d'une quantité de piquans, qui rendent son atiaque très dangereuse. Sa grandeur jointe au mélange de ses couleurs, qui sont violette, jaune de citron et d'orange, rend cet Insecte d'une beauté admirable.
Ad00341 03 069aNo. 1. Der Schlangenholz-Baum. (Strichnos colubrina.)~~Das Schlangenholz, wurde sonst häufiger, jetzt aber weniger in den Apotheken als eine Arzney gebraucht. Es sieht weissgelb, sehr schwammig, löcherig aus, und hat einen äusserst bittern Geschmack. Der Baum wächst in Ostindien, ist ziemlich gross, dornig, und hat ovale vorn zugespitzte Blätter, welche drey starke Ribben haben. Er trägt eine gelb-röthlichte Frucht, fast wie die vom Krähen-Augenbaume, (Fig. a) in welcher drey ziemlich grosse Kerne (Fig. b) liegen. Die Frucht ist nicht essbar.~~No. 2. Der Sebesten-Baum. (Cordia Sebestana.)~~Der Sebestenbaum wächst in Ost- und Westindien, und ist eine Art von Obstbaum; denn seine fleischigten Früchte (Fig. c und d) gleichen sehr unsern süssen Pflaumen, und haben auch mit ihnen fast einerley Geschmack. Diese Früchte sind gewöhnlich weiss, oft aber auch braun. Die Blätter sind ziemlich gross, oval und ein wenig rauch. An den Spitzen der Zweige stehen die schönen hochgelben Blüthen in ganzen Büscheln, welches ihm ein schönes Ansehn giebt. Das Holz dieses Baums hat eine schwärzliche Farbe, oft auch braune und rothe Adern, wesshalb es auch sehr von den Tischlern und Ebenisten geschätzt wird. In den Apotheken kennt man es unter dem Nahmen Aloeholz, und braucht es sowohl als ein stärckendes Arzney-Mittel, als auch seines lieblichen Geruchs wegen zum Räuchern.~~54
Ad00341 03 069a/frePlantes LXVI. Vol. III. No. 67.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. Le Bois de Couleuvre. On a fait autrefois dans nos pharmacies un usage beaucoup plus fréquent du bois de Couleuvre qu' on n' en fait aujourd'hui. La couleur de ce bois est d'un blanc-jaunâtre; il est spongieux, poreux et d'un goût acre et très amer. L'arbre croit dans les Indes Orientales et atteint une hauteur assés confidérable. Il est garni d'épines et ses feuilles ovales et pointues ont trois nerfs très forts. Son fruit est d'un jaune rougeâtre et ressemble a la noix vomique ordinaire (Fig. a); il contient trois amandes d'une grosseur considérable. Ce fruit n'eft d'ailleurs pas mangeable.
No. 2. Le Sebestier. Le Sebestier croit dans les Indes Orientales et Occidentales; il est une espèce d'arbre fruitier, car il porte des fruits charnus {Flg. c et d) qui ressemblent beaucoup à nos prunes douces et en ont, aussi à peu prés le même goût. Ces fruits sont ordinairement blancs, mais souvent aussi bruns. Les feuilles sont ovales, asses grandes et un peu veloutées. Les fleurs sont d'un jaune vif et foncé, ramassees en grappes et placées à l'extrémité des rameaux; ce qui donne à l'arbre un air de grande beauté. Le bois de cet arbre étant d'une couleur noirâtre et très souvent parfémé de veines brunes et rouges, nos menuisiers et tabletiers en sont grand cas et le recherchent beaucoup. Dans les pharmacies on le connoit sous le nom de bois d'Aloè, et on s'en sert non feulement comme d'un remède confortatif, mais aussi comme d'un excellent parfum à cause de son odeur suave et aromatique.
Ad00341 03 070aNo. 1. Der Spitz, oder Wolfshund. (Canis famil. domesticus.)~~No. 2. Der Sibirische Hund. (Canis famil. Sibiricus.)~~Der Spitz, hat seinen Namen wohl von seiner zugespitzten Schnautze und spitzigen in die Höhe stehenden Ohren bekommen. Er gleicht an Form dem Fuchse am meisten. Er ist meistens weiss von Farbe, und entweder ganz glatthaarig, oder hat doch nur kurze und schlichte Haare. Der Spitz ist ein sehr guter Haus- und vorzüglich Stall-Hund, weil er die Pferde sehr liebt.~~Der Sibirische Hund ist vom Spitze sehr wenig, und blos dadurch unterschieden, dass er längeres und zottigeres Haar hat als jener. Man hat 2 Sorten davon, eine grosse und eine kleine. In Sibirien leben sie den Sommer über wild, im Winter aber fangen die Russen sie ein, und spannen sie vor ihre Schlitten.~~No. 3. Der Isländische Hund. (Canis famil. Islandicus.)~~Der Isländische Hund ist dieser Insel ganz eigen. Er ist von mittlerer Grösse, glatthaarig, ziemlich dick von Leibe, und hat einen langen buschigten Schwanz. Er hat viele Ähnlichkeit mit dem grossen glatten Spitze, und ist ein guter Haushund.~~No. 4. Der Tiegerhund. (Canis famil. pantherinus.)~~Der Tiegerhund hat die meiste Ähnlichkeit mit dem Hühner- oder Wachtelhunde, kann auch eben so wie dieser zur Jagd gebraucht werden. Er ist von Farbe immer weiss mit kleinen schwarzen Flecken getiegert. Sein Vaterland soll Bengalen seyn.~~No. 5. Der grosse Budel. (Canis famil. aquaticus.)~~Der Budel, der sich durch seinen dicken runden Kopf und kurzen Leib, so wie durch sein dickes krauses und lockiges Haar, vor allen andern Hunde-Rassen auszeichnet, ist ein sehr treues und gelehriges Thier. Man kann ihn zu allerhand Künsten abrichten; sonderlich geht er gern ins Wasser, schwimmt vortreflich, und hohlt geschossene Enten und andere Wasservögel aus dem Wasser und Schilfe heraus. Es giebt weisse, schwarze, braune und gefleckte Budel.~~No. 6. Der Windhund. (Canis famil. Grajus.)~~Das Vaterland des Windhunds ist Griechenland und die Levante. Seine schöne, schlanke und leichte Gestalt zeigt seine Schnelligkeit und eigentliche Bestimmung zur Jagd auf den ersten Blick an. Es giebt Windhunde von verschiedenen Sorten, sehr grosse und starke, welche als Hatz-Hunde auf wilde Schweine und Hirsche, mittelgroße aber, welche zur Haasen- und Fuchshetze gebraucht werden, und ganz kleine, welche bloss als Schoosshündchen dienen. Ihre Farbe ist, wie bey den meisten Hunden, sehr verschieden.~~54
Ad00341 03 070a/freQuadrupèdes LXI. Vol. III. No. 68.
DIFFERENTES ESPECES DE CHIENS.
No.1. Le Chien-Loup.
No. 2. Le Chien de Sibérie. Le Chien-Loup a le museau effilé et les oreilles droites et pointues. Sa taille et sa figure tiennent de celle du Renard. Il est à poil ras ou n'a pas de poils du tout; sa couleur ordinaire est blanche. Il est un excellent chien demestique et se tient de préférence dans les écuries, par ce qu'il aime beaucoup les chevaux. Le Chien de Sibérie ne diffère du précédent que par ce qu'il a le poil plus long et plus touffu. On en connoit deux éspèces, une grande et une petite. Dans la Sibérie ils vivent pendant l'été dans l'état sauvage, mais à l'approché de l'hiver les Russes les prennent et s'en servent pour tirer des fardeaux sur des traineaux, en les y attelant comme des chevaux.
No. 3. Le Chien d'Islande. Le Chien d'Islande ne se trouve nulle part que dans cette isle. Il est de moyenne taille, à poil ras, et assés gros; sa queue est longue et garnie d' un poil touffu.
No. 4. Le Chien tacheté' ou tigre. Le Chien tigré a beaucoup de ressemblance avec le chien couchant et avec l'épagneul; on peut l'employer à la chasse aussi bien que ces derniers. Il est toujours de couleur blanche, et a de petites taches noirs sur le fond blanc. On le dit originaire du Bengale.
No. 5. Le grand Barbet. Les Barbets de la grande espèce se distinguent de toutes les autres races de chiens par leur corps raccourci, la tète ronde et grosse, et le poi épais, cotonneux et frisé; ils sont très aisés à dresser et les plus attachés de tous les chiens. Ils vont très bien à l'eau, nagent parfaitement et sont excellens pour la chasse des oiseaux aquati ques. Il y a des Barbets blancs, noirs, bruns et tigrés.
No. 6. Le Lévrier. Les Lévriers viennent du Levant; leur belle figure déliée et élégante fait deviner au premier coup d'oeil leur légèreté et leur disposition naturelle pour la chasse. Il y en a différentes espéces sélon la grandeur et la force. L'espéce la plus grande fert à la chasse des faugliers et des cerfs, la moyenne â celle des lièvres et des renards, et les lévriers les plus petits ne sont recherchés que pour leur figure élégante. Ils varient beaucoup pour les couleurs, comme toutes les races de chiens.
Ad00341 03 071aNo. 1. Der Buchstaben-Hummer. (Cancer Norvegicus.)~~Dieser Krebs lebt an den Küsten von Norwegen und Schweden, ist ohne die Scheeren etwa eine Spanne lang, sieht .gelb, die Scheeren orangenfarb, und das Brustschild purpurroth aus. Auf dem Schwanze hat dersselbe verschiedene Figuren, welche wie Buchstaben von alter Mönchsschrift aussehen, desswegen er auch der Buchstaben-Hummer heisst. Sein Fleisch ist essbar.~~No. 2. Die Langscheere. (Cancer carcinus.)~~Diess schöne Thier ist ein Flusskrebs, und lebt in Amerika und Ostindien. Er ist vom Schwanze bis an die Augen 8 bis 10 Zoll, die Scheeren aber eben so lang. Sein Brustschild verlängert sich in ein 3 1/2 Zoll langes ausgezacktes Horn, neben welchem seine langen Fühlhörner stehen. Er hat die schönsten Farben; neml. sein Brustschild und Schwanz ist blassgelb und blau, das Horn blau und braun, die Schwanzflossen braun, die Scheeren dunkel und hellblau, gelb und braun, die Füsse blasblau. Sein Fleisch ist essbar.~~No. 3. Der Fingerkrebs.~~Der Fingerkrebs ist wegen seiner sonderbaren Bildung äusserst merkwürdig. Er hat sehr wenig Aehnlichkeit mit dem gewöhnlichen Krebse. Sein Leib ist fast cylindrisch rund, grüngelblich von Farbe, hat nur einen kurzen stachlichten Schwanz, 6 Paar Füsse, und hinten 2 Paar Schwimm-Füsse. Das Sonderbarste an ihm ist die Gestalt seiner Scheren, welche wie 2 gekrümmte Finger gegen einander liegen, und so schön weiss und polirt aussehen, als wenn sie von EIfenbein wären. Er lebt in den Ostindischen und Adriatischen Meer, und sein Fleisch ist wohlschmeckend und gesund.~~No. 4. Die Sand-Squille. (Cancer arenarius.)~~Dieser sonderbare Krebs lebt im Mittelländischen Meere, im Sande an den Mündungen der Flüsse wo er kleine Hügel aufwirft, und sich oft 3 bis 4 Fuss tief darunter in eine Höhle vergräbt. Er ist beynahe so gestaltet wie der Fingerkrebs, hat auch eben solche sägeförmige Scheeren mit denen er alles zerschneidet, was zu seiner Nahrung dient. Seine Schaale ist sehr dünn, und mehr nur eine blosse Haut; dem ungeachtet hat er in den Scheeren eine solche Kraft, dass er damit in den Grund bohren, auch kleine Fische todt schlagen kann, welche er dann eben damit zerschneidet, und zum Maule bringt. Er ist schön gelb mit dunkelblauen Flecken gezeichnet. Sein Fleisch ist essbar, aber etwas eckel.~~54
Ad00341 03 071a/freInfectes XIX. Vol. III. No. 69.
ECREVISSES REMARQUABLES.
No. 1. Le Homard à lettres. Cette espèce d'écrevisses se trouve aux côtes de la Norvège et de la Suède. Elle est à peu près de la longueur d'un empas, sans compter les mordans; son corps est jaune, ses mordans sont de couleur d'orange et l'écaillé de son dos est pourpre. Sa queue est marquée de différentes figures, qui ressemblent à des caractères gothiques et qui lui ont fait donner son nom. Sa chair est mangeable.
No. 2. L'Ecrevisse à longs mordans. Cette belle Crustacée est une écrevisse de rivière, et se trouve dans l'Amérique et dans les Indes Orientales. Sa longueur est de 8 à 10 pouces depuis le bout de la queue jusqu' aux yeux, et ses mordans ont la même longueur. L'écaillé de son dos se termine en une corne dentelée et longue de 3 1/2 pouces; à coté d'elle se trouvent des longues antennes. Elle est supérieurement bien colorée; l'écaillé du dos et la queue sont bleue et d'un jaune pâle, la corne est également bleue et de moitié brune, les nageoires de la queue sont brunes, les mordans jaunes, bruns, et d'un bleu foncé et clair, et les pieds sont d'un bleu très clair. La chair en est mangeable.
No. 3. L' Ecrevisse à doigts plies. Cette espéce d'écrevisses est très remarquable par la singularité de sa structure. Elle a très peu de ressemblance avec notre écrevisse ordinaire; son corps a presque la forme d'un cylindre et sa couleur est d'un vert-jaunâtre. Sa quené est courte et aimée d'aiguillons; elle a fix paires de pieds et deux autres propres à nager sur le derrière du corps. Ce qu'ils y a de plus singulier dans fa structure, c'est la forme de ses mordans, qui se tiennent l'un vis à vis de l'autre comme deux doigts plies, et qui sont tellement blancs et lissés qu'on les prendroit pour de l'ivoire. Cette singuliére espèce d'écrevisses vit dans la mer Adriatique et dans celle des Indes Orientales; sa chair, est d'un bon goût et très salutaire.
No. 4. La Squille de fable. Cette écrevisse fe trouve dans la Méditerranée et vit dans le fable aux embouchures des rivières; elle y construit des petites élévations, au dessous des quelles elle creuse souvent des caveaux de 3 à 4 pieds de profondeur et s'y tient en foncé. Sa structure ressemble presque à celle de l'espèce précédente; elle a aussi les mêmes mordans en forme de soies, avec lesquels elle coupe tout ce qu'il lui faut pour sa nourriture. Son écaille est extrêmement molle, et ressemble plutôt à une simple peau; mais cela n'empêche pas que ses mordans ne soient doués d'une telle force, qu' à leur aide l'animal peut creuser dans la terre et tuer aussi des petits poissons qu'il coupe ensuite en morceaux et les porte dans la bouche avec ces. mêmes mordans. Sa couleur est d'un beau jaune parfemé de taches d'un bleu foncé. Sa chair est mangeable, mais trop grasse.
Ad00341 03 072aNo. 1. Ein männliches Skelet von vorn.~~No. 2. Dasselbe von hinten.~~Unser Leib, der vollkommenste und edelste aller organischen Körper, ist wegen seines bewundernswürdigen Baues, und seiner höchst vollkommenen Composition so zu sagen das Meisterstück der Schöpfung. Er besteht aus festen und weichen Theilen; zu jenen gehören die Knochen, zu letzteren, das Fleisch, die Adern, Eingeweide, Flechsen, Nerven u.s.w. So wenig ein Haus ohne innere Zimmerung denkbar ist, so wenig kann der menschliche Leib ohne Knochen bestehen. Diese geben ihm Grösse, Gestalt, Schönheit des Wuchses, Fertigkeit und Stärke.~~Wenn wir ein Skelet und seine einzelnen Glieder und Theile recht genau betrachten, so müssen wir die unendliche Weisheit des Schöpfers bewundern und anbeten, welche das schöne Beingerüste unseres Leibes so unaussprechlich künstlich zusammensetzte, dass er dadurch zu allen möglichen Bewegungen, Verrichtungen, Arbeiten und Künsten fähig wurde. Es ist daher lächerlich und unvernünftig, vor diesem grossen Kunstwerke der Natur, welches wir unaufhörlich bewundern und studiren sollten, um unsern eigenen Leib, seine Theile und ihre Verrichtungen recht kennen zu lernen, einen Abscheu und Widerwillen zu haben oder es den Tod zu nennen, und sich davor als vor einem grausenvollen Popanze zu fürchten.~~Wir sehen ein Skelet von vorn und von hinten, in seinem schönsten Ebenmaasse. Es bestehet aus unzählig vielen grossen und kleinen Knochen, welche alle durch Gelenke und Bänder miteinander fest verbunden sind, und dabey doch die grösste Beweglichkeit haben. Die Haupttheile desselben sind 1. der Kopf; 2. der Hals; 3. das Rückgrad; 4. die Ribben; 5. das Brustbein; 6. die Schlüsselbeine; 7. die Schulterblätter; 8. die Ober- und Unter-Arme; 9. die Hände; 10. das Becken; 11. die Schenkel; 12. die Schienbeine; 13. die Füsse. Fast jeder dieser Theile hat wieder mehr oder weniger einzelne Knochen, davon jeder wieder zu einer Verrichtung und Bedürfniss unsers Lebens dient.~~Die Anatomie ist diejenige Wissenschaft, welche uns alle Theile des menschlichen Leibes kennen lernt, und wird eben darum als die Grundlage der ganzen Arzeney und Heilkunde betrachtet.~~54
Ad00341 03 072a/freMélanges. XXVIII. Vol. III. No. 70.
SQUELETTES DU CORPS HUMAIN.
No. 1. Un Squelette mâle vu par devant.
No. 2. Le même, vu par derrière. Notre corps est d'une forme si admirable et d'une eompofltion fi fagement combinée, qu'il est sans contredit l'oeuvre le plus parfait et le plus digne d'admiration de tous ceux qui sont sortis de la main du Créateur. Il est composé de parties solides et dures, et de parties molles. Les premières sont les ossemens et les autres sont la chair, les veines, les intestins, les nerfs, les tendons etc. Tout comme une maison ne peut exister sans charpente intérieure, de même les ossemens sont indispenfableraent necessaires pour le soutien de la machine animale. Ils constituent sa grandeur, et lui donnent la beauté de la taille, la fermeté et la force. Quand on regarde avec attention un squelette et ses différentes parties, on ne peut s'empêcher d'admirer et d'adorer la sagesse infinie du Créateur, qui a composé cette charpente osseuse de notre corps avec une habileté si sublime, qu'il en est devenu capable de faire non seulement toute espèce de mouvemens et d'ouvrages, mais de vaguer aussi à toutes les affaires imaginables et de s'appliquer aux arts avec le succès le plus complet. Il n'y a par conséquent rien dé plus déraisonnable et de plus risible, que d'avoir en horreur cette merveille da la nature, de la regarder comme le symbole de la mort, et d'en avoir peur comme du monstre le plus affreux. Nous devrions plutôt ne point cesser de l'admirer et même de l'étudier, pour bien apprendre à connoitre notre propre corps avec ses diverses parties et leurs fonctions. La table ci-jointe nous représente un Squelette par devant et par derrière dans toutes ses proportions. Il consiste d'un nombre presqu' infini de grands et de petits os, qui tous sont joints ensemble par des vertèbres et des ligamens, et conservent cependant la plus grande mobilité. Les parties principales d'un Squelette sont: 1) la tête, 2) le cou, 3) l'épine do dos, 4) les côtes, 5) le thorax ou la poitrine, 6) les clavicules, 7) les omoplattes, 8) les bras et les avant-bras, 9) les mains, 10) Ie bassin, 11) les cuisses, 12) les jambes, 13) les pieds. Dans toutes ses différentes parties il se trouve encore plus ou moins d'os particuliers, dont chacun sert à quelque fonction ou à quelque besoin de la vie. L'anatomie est la science, qui nous fait conoitre en detail toutes les parties du corps humain; on la regarde avec raison comme la base de Medicine et de ia Chirurgie.
Ad00341 03 073aFig. 1. Der Zittwer. (Amomum Zedoaria L.)~~Der Zittwer ist eine Gewürzpflanze, welche in den Gebirgen des südlichen Asiens, vorzüglich in Cochinchina und China wächst. Sie wird 2 Fuss hoch, und hat breite ovale Blätter, (Fig. b.) und eine weisse Blüthe, (Fig. a.) welche wie Violen riecht. Vorzüglich wird die Wurzel davon als ein gewürzhaftes und stärkendes Arzneymittel gebraucht, und in den Apotheken geführt. Sie kommt getrocknet aus Ostindien durch den Handel nach Europa.~~Fig 2. Die Paradieskörner. (Amomum Grana Paradisi.)~~Die Paradieskörner sind die Saamenkörner (Fig. d.) einer Pflanze welche gleichfalls zu den Amomen-Geschlechte gehört, und sowohl in Afrika, in Guinea und Madagaskar als auch in Ostindien, auf Ceylon, Borneo und andern Inseln wächst. Sie liegen in einer Feigenähnlichen Frucht, welche ein säuerliches Fleisch hat. Die Paradieskörner haben viel Aehnlichkeit mit dem Pfeffer in Geschmak und Wirkung; daher auch die Gewürzkrämer den gemahlenen Pfeffer oft damit verfälschen. Man braucht sie in der Medizin als ein reizendes Arzneymittel.~~55
Ad00341 03 073a/frePlantes LXVII. Vol. III. No. 71.
PLANTES MEDICINALES.
Fig. 1. La Zèdoaire. La Zèdoaire est une plante aromatique, qui croit dans les montagnes de l'Asie méridionale, et furtout dans la Chine et la Cochinchine, Elle atteint une hauteur de deux pieds; ses feuilles sont assés larges et de forme ovale (Fig. b.), les fleurs, qu'elle porte, sont blanches (Fig. a.) et ont une odeur de violettes. Sa racine est employée dans la medicine, comme un remède corroboratif. Elle fait un article de Commerce et vient, toute fecbée, des Indes Orientales en Europe.
Fig. 2. La Maniguette, ou Graine de Paradis. Les Graines de Paradis sont la femence (Fig. d.) d'une plante, qui appartient dans la famille des Amomes; elle croit non seulement dans l'Afrique, la Guinée, et dans l'ifle de Madagascar, mais aussi dans les Indes Orientales, à Ceylon, Bornéo et dans d'autres ifles. Le fruit qui les contient ressemble aux figues et sa chair est d'un goût acre et mordicant. Les graines de paradis ressemblent au poivre pour le goût et l'effet; c'est pourquoi les épiciers s'en servent souveut pour falsisier le poivre moulu. On en fait usage dans la médecine comme d'un remède irritant.
Ad00341 03 074aFig 1. Der Dachshund. (Canis famil. vertagus.)~~Es giebt zweyerley Arten von Dachshunden, nemlich krumbeinigte und geradbeinigte. Sie haben sehr kurze Beine, einen langgezogenen Leib, und dicken Kopf. Ihre gewöhnliche Farbe ist braun oder schwarz mit gelbbraunen Flecken. Man braucht sie vorzüglich zur Jagd, um die Dächse und Füchse aus ihren unterirdischen Höhlen zu jagen, als wohinein diese Hunde sehr leicht kriechen können.~~Fig. 2. Der spanische Wachtelhund. (Canis famil. aviarius terrestris.)~~Das Vaterland dieser Hunde ist Spanien. Man schäzt sie blos wegen ihrer zierlichen Schönheit, und hält sie in den Häusern der Vornehmen als Stubenhunde zum Vergnügen. Ihre Farbe ist meistens weiss, mit schwarzen Ohren; zuweilen auch schwarz mit braunen Ohren und Kehle.~~Fig. 3. Der türkische Hund. (Canis fam. Aegyptius.)~~Diese Hunde-Art ist in der Türkey vorzüglich aber in Aegypten einheimisch, wo sie haufenweise in den Städten herumirrt und sich von allem, was sie findet, nährt. Diese Hunde zeichnen sich von allen übrigen durch ihr gänzlich haarloses Fell aus, welches von Farbe fleischfarben, gefleckt oder schwarz ist.~~Fig. 4. Der Mops. (Canis famil. fricator.)~~Der Mops, den man wegen seiner grossen Aehnlichkeit in der Gestalt den Bullenbeisser im Kleinem nennen könnte, ist fahlgelb von Farbe mit schwärzlicher Schnauze und Ohren. Man liebt ihn als Stubenhund, wo er aber seiner Trägheit wegen oft ungewöhnlich fett wird.~~Fig. 5. Das Bologneser Hündchen. (Canis fam. Melitensis.)~~Das eigentliche Vaterland dieses allerliebsten Hündchens ist die Insel Maltha, von wo es seiner Zierlichkeit wegen nach Italien, und von da weiter verpflanzt wurde. - Diese Hündchen sind oft nicht grösser als ein gemeines Eichhörnchen; ihr langes seidenartiges Haar, welches zottig herabhängt, ist gewöhnlich weiss, doch oft auch von anderer Farbe.~~Fig. 6. Das Löwenhündchen. (Canis famil. Italicus.)~~Das Löwenhündchen ähnelt in Ansehung der Grösse, des seidenartigen Haars, der Verschiedenheit der Farbe beynahe ganz dem Bologneser Hündchen, nur unterscheidet es sich von ihm durch die kürzern Haare, womit der Hintertheil des Körpers, und der grösste Theil de Schwanzes besetzt ist.~~55
Ad00341 03 074a/freQuadrupèdes LXII. Vol. III. No. 72.
DIFFERENTES ESPECES DE CHIENS.
Fig. 1. Le Basset. Il y a deux espèces de Bassets, dont l'une est à jambes torses, et l'autre à jambes droites. Ils sont bas sur pattes; leur corps est long et la tète grosse. On les trouve ordinairement de couleur brune ou noire, et marqués de taches d'un brun-jaunâtre. Ils sont bons pour la chasse des blaireaux et des renards; car la construction de leur corps leur permet de pouisuivre ces animaux dans leur terriers et de les en chasser.
Fig. 2. Le Braque, ou le Chien couchant d'Espagne. Cette eapéce de chiens est originaire dans l'Espagne. On ne les recherche que pour leur figure élégante, et comme ils sont très chères, ils se trouvent fréquemment dans les maisons des riches, où on les tient dans les appartemens des maîtres comme des objets de luxe. Leur corps est ordinairement de couleur blanche et leurs oreilles sont noires; quelquefois cependant on en trouve aussi qui sont noirs, et dont les oreilles et la gorge sont brunes. Fig 3. Le Chien Turc. Cette espèce se trouve dans la Turquie et surtout dans l'Egypte, où ils rodent par troupeaux dans les rues des villes et se nourrissent de tout ce qu'ils trouvent dans leur chemin. Ils se distinguent de toutes les autres espèces de chiens par ce qu'ils sont tout nus et sans poil; leur peau est noire ou de couleur de chair et marquée de taches.
Fig. 4. Le Doguin, ou le Mopse. Le Doguin a reçu son nom par la grande ressemblance de sa figure avec celle du Dogue d'Angleterre. Il est de couleur fauve; son museau et ses oreiles sont noires. On aime à le tenir dans les chambres, mais sa grande paresse le rend fouvent si excessivement gras qu'il a de la peine á se remuer.
Fig. 5. Le Bichon, ou chien de Malthe. Le nom de cette jolie espèce de chiens fait deviner sa patrie. L'élégance de sa figure l'a fait transplanter del'isle de Malthe dans l'Italie, et de la dans les autres pays de l'Europe. Il est très petit, et on en trouve souvent qui ne sont pas plus gros qu' un écureuil. Tout son corps est recouvert de grandes soies lisses et pendantes, dont la couleur ordinaire est blanche; il y en a cependant qui ont différentes autres couleurs.
Fig. 6. Le Chien-Lion. Le Chien-lion ressemble parfaitement au chien de Malthe par la grandeur, les soies pendantes et la diversité des couleurs; il n'en diffère que par ce que la partie postérieure du corps est garnie de poils plus courts, et que sa queue forme un beau panache, ce qui lui donne une petite ressemblance avec le lion.
Ad00341 03 075aFig. 1. Ansicht der Insel Staffa.~~Die Insel Staffa (oder die Säulen-Insel) welche mit zu den Hebriden oder West-Schotischen Inseln gehört, ist eine der merkwürdigsten Erscheinungen in der Natur. Sie ist etwa 1 Engl. Meile lang und 1/2 Meile breit, und besteht aus lauter bräunlich grauen Basaltsäulen, welche theils abgebrochen am Ufer in der See, theils dicht aneinander, wie eine prächtige aus lauter eckigten Säulen zusammengesetzte Mauer stehen, über sich mit einer Lage von gelblichem See-Tuffstein gedeckt sind, und die drey berühmten Höhlen oder Grotten, nemlich die Fingals-Höhle, die Cormorants oder Wasser-Raben-Höhle und die Shags-Höhle bilden. Die berühmteste und prächtigste darunter ist~~Fig. 2. Die Fingals-Höhle.~~welche auf der Nordwestlichen Seite der Insel, nicht weit von der Wasser-Raben-Höhle liegt, welche linker Hand weiter hin sich öffnet. Hier zeigen sich die gerade stehenden Basaltsäulen in ihrer größten Schönheit, Die ganze Höhle ist durch die ausgebrochenen Basalt-Säulen formirt, davon viele aussen vor der Höhle abgebrochen stehen, und gleichsam einen Damm bilden. Sie sind drey-vier fünf-sechs bis siebeneckigt, scharf und glatt, und die grössten bis 4 Fuss 5 Zoll im Durchmesser dick. Die Fingals Höhle ist 371 Fuss lang oder tief, 53 Fuss vorn im Eingange und 20 Fuss hinten am Ende weit, vorn in ihrem ersten Bogen aber 117 Fuss und hinten 70 Fuss hoch. Da sie innerhalb lauter Basalt-Säulen zu ihren Wänden, und dergleichen abgebrochene kühn herabhängende zur Decke hat, so gewährt diess den prächtigsten und grössten Anblick den man sich nur denken kann. Sie empfängt ihr Licht von aussen, durch ihr ungeheures Portal, so dass man bis an ihr tiefstes Ende, mit einem Boote, weil ihr Fussboden ganz unter dem Wasser liegt, hineinfahren, und unter dem klaren Wasser lauter abgebrochene Basaltsäulen stehen sehen kann. Die Decke über der Höhle bildet einen kleinen Berg, und besteht aus einem groben Tuffstein, aus welchem ganze Schichten von kurzen schrägliegenden Basaltsäulen hervorragen.~~55
Ad00341 03 075a/freMélanges XXIX. Vol. III. No. 73.
LA CAVERNE DE FINGAL dans l'Isle de Staffa.
Fig. 1. Vue de l'Isle de Staffa. L' isle de Staffa, une des isles Hébrides à l'ouest de l'Ecosse, est une des merveilles de la Nature les plus dignes d'admiration. Sa longueur est à peu près d'un mille d'Angleterre et sa largueur d'un demi mille. Elle est composée toute entière de Colonnes de Basalte d' une couleur grise et brunâtre; on ne les trouve pas seulement brisées dans la mer, où elles couvrent les côtes, mais dans l'isle même elles sont tellement ferrées l'une près de l'autre qu' elles forment un mur magnifique et qui par la figure angulaire des Colonnes a un caractère unique. Par dessus ces Colonnes il y a une forte couche d'un Tuf jaunâtre, dont elles sont couvertes par en haut; dans leur intérieur elles contiennent trois Cavernes fameuses, favoir la Caverne de Fingal, celle des Cormorans ou des Corbeaux de mer, et celle de Schag, La plus fameuse et qui surpasse les deux autres en beauté est
Fig. 2. La Caverne de Fingal, qui se trouve au Nord-ouest de l'isle et dans le voisinage de la Caverne des Cormorans fituée plus à gauche. C'est dans cette Caverne que les Colonnes de Basalte empilées perpendiculairement et unes sur les autres se présentent dans leur plus grande beauté. La Caverne doit son origine à ce que les Colonnes de Basalte se sont fuccessivement brisées; une grande partie de ces fragmens casses se trouve hors de l'entrée de la Caverne et forme une espéce de digues. Le nombre de leur pane varie depuis trois jusqu' à sept; leur surface est unie et très lisse et les plus grands ont une grosseur de 4 pieds, 5 pouces de diamètre. La longueur, ou plutôt la profondeur de la Caverne est de 371 pieds; la largeur de son entrée est de 53 pieds et celle de son fond de 20 pieds; la hauteur enfin est de 117 pieds à fa première Arcade et de 70 a fa dernière. L'intérieur de la Caverne n' ayant d'autres murs que des Colonnes de Basalte ni d'autre toit que de pareilles Colonnes brisées et suspendues d'une manière hardie, il offre le coup d'oeil la plus magnifique et le plus grand qu'on puisse f'imaginer. Elle reçoit le jour par dehors, et comme son portail est d'une grandeur immense, on peut y entrer dans une barque. Son fond étant en dessus de l'eau jusqu' à son bout, on voit encore sous cette eau extrêmement limpide les Co. lonnes brisées de Basalte. La surface extérieure de la Caverne forme une petite montagne, qui consiste dans un Tuf grossier ou l'on voit des couches entières de Colonnes de Basalte pofees obliquement.
Ad00341 03 076aDie Rebhühner, von denen wir hier fünf Arten aufgestellt sehen, gehören auch zu den weitläufigen Geschlechte der Waldhühner, die 67 Arten zählen, und wovon wir im II. Bande No. 49 schon mehrere Arten haben kennen lernen.~~Das gemeine Rebhuhn. (Tetrae perdix.)~~Fig. 1. Das Männchen. Fig. 2. Das Weibchen.~~Das gemeine Rebhuhn, welches seines schmackhaften Fleisches wegen überall beliebt ist, lebt in den gemässigten Himmelsstreichen fast von ganz Europa, nährt sich von grüner Saat, Körnern, mehrern Pflanzen und verschiedenen Insekten, worunter es die Eyer der Ameisen vorzüglich liebt. Seine Länge beträgt 12 Zoll. Die Farbe des Männchens ist eine schöne Mischung von Aschgrau und Schwarz, .welches am Kopf, Rücken, auf den Flügeln und am Schwanze mit Rothbraun wechselt; auf der Brust hat es einen grossen kastanien braunen Fleck in Form eines Hufeisens. Das Weibchen unterscheidet sich vom Männchen durch ein dunkleres, weniger ausgezeichnetes Gefieder, auch fehlt ihm der Hufeisenförmige Fleck auf der Brust.~~Fig. 3. Das Europäische Rothhuhn. (Tetrao rufus.)~~Das rothe Rebhuhn oder Rothhuhn findet sich nur hie und da in Deutschland, desto häufiger ist es aber in Frankreich, Italien, und mehrern Ländern von Asien und Afrika, wo man es Heerdenweise antrifft. Es ist grösser als das gemeine Rebhuhn, hat ein noch viel schmackhafteres Fleisch, nährt sich übrigens aber mit ihm auf einerley Art. Seines Gefieders wegen rechnet man das Rothhuhn unter die schönen Vögel. Schnabel und Füsse sind roth, Rücken, Flügel und Schwanz aschgrau-braun, Kehle weiss, mit einer schwarzen Binde umgeben; auf den Seiten zieren es weiss-schwarze organgefarbene Halbmondförmige Flecken.~~Fig. 4. Das griechische Rebhuhn. (Tetrao rufus Graeca.)~~Das Griechische Rebhuhn, welches in Menge in Griechenland, vorzüglich aber auf der Insel Candia lebt, ist eine Spiel-Art des vorigen, unterscheidet sich aber von ihm durch die Farbe seines Kopfes, Rückens, der Flügel und des Schwanzes, die ein bläuliches Aschgrau ist.~~Fig 5. Das geperlte Rebhuhn. (Tetrao perlatus.)~~Das Vaterland dieses schönen Rebhuhns, welches grösser als das gemeine Rebhuhn ist, ist China, wo man es The-kou nennt. Scheitel, Fügel und Schwanz sind rothbraun, Hals, Brust und Bauch schwärzlich braun mit runden weissen Flecken. Die Füsse des Männchens sind mit einem Sporn versehen.~~Fig. 6. Das rothhälsige Rebhuhn. (Tetrao rubcricollis.)~~Diese Gattung lebt in Afrika, ist so groß als ein kleines gemeines Rebhuhn, hat ein braunes, am Bauche und den Seiten mit Weiss untermischtes Gefieder und zeichnet sich durch die rothe Farbe seines Halses aus, wovon es auch den Namen trägt.~~55
Ad00341 03 076a/freOiseaux XL. Vol. III. No. 74.
DIFFERENTES ESPECES DE PERDRIX
On trouve cinq espéces différentes de Perdrix représentées sur la Table ci-jointe. Ces oiseaux appartiennent dans la famille des Gelinottes, qui est tellement nombreuse qu on en compte 67 espéces; nous en avons fait connoitre plusieurs dans le second Volume de ce Porte-feuille N. 49. La Perdrix commune. Fig. 1. Le Mâle. Fig. 2. La femelle. La Perdrix commune est généralement récherchée à cause du bon goût de sa chair, et elle se trouve dans les régions tempérées de presque toute l'Europe. Elle se nourrit de la pointe verte du blé, de graines, de plusieurs plantes et de différentes insectes; la nourriture cependant qu'elle paroit aimer de préférence sont les chrysalides de fourmis, appellées impropremeut oeufs. Elle a 12 pouces de longueur; la couleur du mâle est un beau mélange de gris-cendré et de noir, qui est varié de roux à la tête, au dos, aux ailes et à la queue; la poitrine est marquée d'une grande tache brunâtre en forme de fer à cheval. La femelle diffère du mâle en ce qu'elle n' a pas à la poitrine cette tache en forme de fer à cheval, et que son plumage est plus foncé et moins coloré.
Fig. 3. La Perdrix rouge d'Europe. Cette espèce de Perdrix ne se trouve que dans quelques parties de l'Allemagne, mais d'autant plus fréquemment en France, en Italie et dans plusieurs contrées del'Asie et de l'Afrique, où elle vit réunie en bandes ou vol' es. Elle estpîus grande que la perdrix commune, et sa chair est encore plus délicate; sa nourriture est la même. A cause de son plumage elle est comptée parmi les beaux oiseaux. Son bec et ses pieds sont rouges; le dos, les ailes et la queue sont d'un gris-cendré tirant sur le brun; sa gorge est blanche et entourée d'un bord noir; les plumes des cotés sont joliment colorées de taches blanches, noires et de jaune d'orange en forme de croissant.
Fig. 4. La Perdrix de Grèce ou la Bartavelle. La Bartavelle qu'on trouve en grande quantité dans la Grèce et surtout dans l'isle de Candie, n'est qu'une variété de l'espéce précédente; elle n'en diffère que par la couleur de la tête, du dos, des ailes et de la queue, dont les plumes sont d'un gris cendré tirant sur le bleu.
Fig. 5. La Perdrix perlée. La Chine est la véritable patrie de la Perdrix perlée et les habitans l'appellent Tche-cou. Elle est un peu plus grosse que la Perdrix commune; le plumage du sommet de la tête, des ailes et de la queue est d' un roux-brun, celui du col, de la poitrise et du ventre d'un brun-noirâtre, mais varié de taches ou raies blanchâtres de différentes figures. Les pieds des mâles sont garnis d'ergots.
Fig. 6. La Perdrix rouge d'Afrique. Cette espèee, qui fe trouve surtout dans l'Afrique, est de la grosseur d'une petite Perdrix commune. Son plumage est d'un brun foncé, mais éclairci sur le bord de chaque plume au ventre et aux cotés; elle se distingue principalement par la couleur rouge de sa gorge, qui lui a donné aussi son nom.
Ad00341 03 077aFig, 1. Der Amerikanische Strauss. (Struthio Rhea.)~~Wir lernten im ersten Bande No. 3. den Afrikanischen Strauss kennen, den man sonst für den einzigen seiner Art hielt. Vor nicht langer Zeit aber hat man auch noch in der Neuen Welt in Südamerika die zweyte Art gefunden, so dass wir nun jetzt einen Strauss der Alten und einen der Neuen Welt kennen. - Von letzterm liefern wir hier eine getreue Abbildung. Der Amerikanische Strauss, der ausgewachsen eine Höhe von 6 Fuss erreicht, und mit ausgespannten Flügeln 8 Fuss misst, bewohnt in Südamerika vorzüglich die Guiana, das Innere von Brasilien, Chili, die unermesslichen Wälder an der Nordseite des la Plato Flusses und die weiten Sandstriche südwärts von diesem Flusse. Er nährt sich so wie der Afrikanische Strauss von mehrern Früchten und Körnern. Die Farbe seines Gefieders ist erdbraun, welches heller und dunkler abwechselt; die langen innern Rückenfedern sind weiss. Er fliegt eben so wenig als der Afrikanische, und hat anstatt der Flügel an beyden Seiten nur Büschel schmaler dünner Federn; darunter erheben sich längere, die sich über den Rücken hinkrümmen, und den After bedecken; denn einen eigentlichen Schwanz hat er nicht. Von den Federn ist bis jetzt noch kein Gebrauch gemacht worden. Die Füsse haben drey vorwärts flehende Zehen, welches ihn vorzüglich von dem Afrikanischen unterscheidet, der nur zwey Zehen hat. Er läuft so schnell dass ihn kein Jagdhund einholen kann; doch fängt man ihn mit List in aufgestellten Netzen. Sein Fleisch isst man in Amerika.~~Fig. 2. Der schwarze Schwan von Neuholland. (Anas plutonia.)~~Seit der Entdeckung dieses merkwürdigen Vogels kommt das Sprüchwort: schneeweiss wie ein Schwan diesem Vogel nicht mehr ausschliessend zu, denn man hat seit einem Jahrzehend gerade das Gegentheil davon, einen glänzendschwarzen Schwan entdeckt, der die Seen in Neuholland und die benachbarten Inseln bewohnt. Dieser seltene Vogel der im Ganzen die Grösse und die Lebens-Art des weissen Schwans hat, unterscheidet sich durch sein ganz schwarzes Gefieder, das nur an den Schwungfedern gelblich weiss ist; auch hat er einen schlankern Hals, als der weisse Schwan. Der etwas längere Schnabel ist schön hoch roth gefärbt, und die kahle Haut davon erstreckt sich bis hinter die Augen.~~55