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Ad00341 02 103a/freMélanges XXXIII. Vol. III. No. 100.
DES OBJETS GROSSIS PAR LE MICROSCOPE.
No. 1. Deux fils de lin déliés de Hollande.
Les Hollandois et les habitans des Pays-bas ont poussé l'art de filer le lin à un tel degré de perfection, que leur fil délié (dont on se sert pour coudre ou pour en fabriquer des toile» ci autres ouvrages très fins, comme p. e. de la Mousseline, de la Batiste, des dentelles etc.), quand on le regarde à oeil nud ne semble consister, que dans un seul fil extrêmement fin (a). Mais quel changement prodigieux remarque-t-on dans ce même fil, quand on le regarde par un bon microscope (b). Toute la finesse et l'égalité, qu'on y a tantôt admiré, ont disparu, et le fil se présente comme une forte corde mal tordue qui semble être composée de filainens Inen grossiers.
No. 2. Deux fils d'or.
L'Or est employé à un très grand nombre d'ouvrages, et entre autres à des galons. A cet usage cependant on ne le prend pas tout pur ou tel qu'il est, mais par un procédé particu« lier on en recouvre des lingots très minces d'argent pur, et les passe enduite par la filière pour en faire rlu trait fin. A cause de la duc- tilité étonnante de l'or ces fils d'argent sont tous exactement dorés. On applatit ensuite ce trait entre deux rouleaux d'acier poli, les file dans un moulin particulier sur des fils de soie et les emploie alors dans les fabriques des galons et des étoffes. Quand ces fils d'or sont regardés à oeil nud (a), ils semblent être des fils d'or tout - à fait maffif; mais vus sous le microscope ils fe préfentent (b) d'une manière bien diffé- rente. Le fil de foie, quelque fin qu'il foit, a l'air d'une groffe corde entourée de plaques d'or en forme de ruban, à travers des quelles on voit partout le fil de foie.
Ad00341 03 003aAd00341 03 003a.jpgWenn wir in einer hellen Nacht den vollen Mond betrachten, so sehen wir auf seiner erleuchteten Scheibe schon mit blossen Augen viele helle und dunkle Flecken; durch stark vergrössernde Fernröhre aber entdeckt man im Monde eben solche landschaftliche Schattirungen und Abwechselungen von Ebenen, Bergen, ThäIern, Bergketten, einförmigen Gebirgen, und tiefen Schatten-Puncten; hingegen bemerkt man keine Spur von Flüssen, Meeren, und es ist sehr wahrscheinlich, dass der Mond weder Wasser noch einen Dunstkreis wie unsre Erde hat. Die Astronomen haben uns durch ihre häufigen Beobachtungen des Mondes eine Charte davon geliefert, weil wir von der Erde aus numer nur eine und dieselbe Mondfläche sehen, welche wir hier näher kennen lernen wollen.~~No. 1. Die Mond-Charte.~~Die Mond Charte zeigt uns auf der Mondfläche eine Menge heller und dunkler Flecken. Die ganz hellen Flecken und Puncte sind wahrscheinlich die höchsten Berge, vermuthlich vulkanischen Ursprungs; die grauen Flecken sind mittlere Gebirge, und die grossen dunkleren Flächen wahrscheinlich flache Ebenen, wo vielleicht einige Vegetation Statt hat. Da die Astronomen allen diesen Flecken und Gegenden bestimmte Nahmen gegeben haben, um sie bey ihren Beobachtungen der Mondfinsternisse nennen zu können, so wollen wir diese auch, nach RiccioIi's Benennung, als welches die jetzt gewöhnlichste ist, kennen lernen. Es sind vorzüglich folgende mit Zahlen und Buchstaben bezeichnete 51 Puncte.~~1) Grimaldi. 2) Galilaeus. 3) Aristarchus. 4) Keppler. 5) Gassendi. 6) Schickard. 7) Harpalus. 8) Heraclides. 9) Lansberge. 10) Reinold. 11) Copernicus. 12) Helicon. 13) Capuanus. 14) Bouliand. 15) Eratosthenes. 16) Timochares. 17) Plato. 18) Archimedes. a Aratus. 19) Insula Sinus Medii. 22) Pilatus. 21) Tycho. 22) Eudoxus. 23) Aristoteles. 24) Manilius. 25) Menelaus. 26) Hermes. 57) Posidonius. 25) Dionysius. b. Vulcan. d. Albategnius. 29) Plinius. 30) Cyrillus. 31) Fracastor. 32) Promontorium acutum. 33) Messala. 34) Promontorium Somnii. 35) Proclus. 36) Cleomedes. 37) Snellius. 38) Pelau. 39) Langrenus. 40) Taruntius. A. Mare humorum. B Mare nubium. C. Mare imbrium. D. Mare nectaris. E. Mare tranqtillitatis. F. Mare ferenitatis. G. Mare foecunditatis. H. Mare erisium.~~No. 2. 3. 4. Durchschnitte der Höhen der Erd- Mond- und Venus-Berge.~~Durch viele astronomische Beobachtungen und Messungen hat man gefunden, dass die Berge des Mondes weit höher, und die Berge der Venus noch unendlich weit höher als die unserer Erde sind. Nach dem Verhältnisse des Mondes zu unserer Erde, dessen Durchmesser nur 3/11 der Erde ist, sind die höchsten Mondberge über 4 1/2 mal so hoch als die höchsten Erdberge; nach einerley Maassstabe aber gemessen würden sich die Höhen der Berge der Erde, des Mondes und der Venus, nach Hr. O. A. Schröters neuesten Beobachtungen, ohngefähr so gegeneinander verhalten, als ihre Durchschnitte in Fig. 2. 3. und 4. zeigen, und der höchste Berg der Erde also ungefähr 3000, der höchste Berg des Mondes 4000 und der höchste Berg der Venus 22500 französische Toisen, der dichtere Dunstkreis der Erde aber über 4000 und der von der Venus über 6500 Toisen hoch seyn. Welche erstaunliche Wunder der Natur!~~
Ad00341 03 003a/freMélanges d'objets. XI. [sic] Vol. III. No. 1.
LA LUNE ET SES MONTAGNES.
En regardant dans une nuit bien claire la pleine une, nous y appercevons à l'oeil nud bien des taches claires et obfcures. Mais des téléfeopes bien grossissants nous y sont entrevoir des payfages nuancés et variés de plaines, de montagnes, de vallées, de chaînes de montagnes, de montagnes annulaires et de points ombrés, tout comme fur la furface de notre globe: mais on n'y peut distinguer ni des marques de rivières ni de mers, et il est bien vraisemblable que la lune n'a ni eau ni atmosphère. Comme nous voyons toujours la même face de la lune, les obfervations réitérées des afîronomes nous en ont procuré une carte, dont nous allons cpnnoitre le détail.
No. 1. Carte de la lune.
La carte de la lune nous répréfente une quantité de taches et de points clairs et obfcurs. Ceux qui en. sont les plus clairs, sont probablement les montagnes les plus hautes, qui félon toutes les apparences tirent leur origine de volcans. Les taches grifes sont des montagnes d'une hauteur médiocre, et celles qui sont groffes et plus obfcures, sont apparemment des plaines, où il y a peut-être quelque végétation. Comme les astronomes ont donné des noms à toutes ces taches et contrées pour pouvoir les défigner dans leurs observations des éclipses de la lune, nous en ferons l'énumération suivant la nomenclature de Riccioli laquelle est aujourd'hui la plus usitée. Ce sont principalement les points suivants marqués de nombres et de lettres. 1) Grimaldi. 2) Galilée. 3) Aristarche. 4) Keppler. 5) Gassendi. 6) Schickard. 7) Harpale. 8) Heraclide. 9) Landsberge. 10) Reinold. 11) Copernic, 12) Hélicon. 13) Capuane. 14) Bouliaud, 15) Eratosthène, 16) Timachores, 17) Platon. 18) Archimède. a. Ârate. 19) Isle de la baye moyenne. 20) Pilate. 21) Tycho. 22) Eudose. 23) Aristote. 24) Manilius. 25) Meneläus. 26) Hermes. 27) Posidonius. 28) Dionyse. b. Vulcain. d. Albategnius. 29) Pline. 30) Cyrille. 31) Fracastor. 32) Promontoire aigu. 33) Messala. 34) Promontoire de fommeil. 35) Procle. 36) Cléomède. 37) Snell. 33) Pelau 39) Langrène. 40) Taruntius. A. Mer d'humeurs. B. Mer de nuages. C. Mer de pluyes. D. Mer de nectar. E. Mer de tranquilité. P. Mer de ferénité. G. Mer de fécondité. H. Mer d'Eris.
No. 2. 3. 4. Profils des hauteurs des montagnes de la terre, de la lune et de Vénus.
Une infinité d'observations et de calculs astronomiques ont fait trouver que les montagnes de la lune surpassent de beaucoup en hauteur celles de notre globe, et que celles de Vénus sont infinement plus hautes que celles de notre terre. Comme le diamètre de la lune ne fait que 3/11 de celui de notre terre, les plus hautes montagnes de la lune sont, suivant ce rapport, plus de 4 1/2 fois plus hautes que le pins hautes montagnes de la terre. Mais mesurées fur une mésure commune, les hauteurs des montagnes de Ja terre, de la lune et de Vénus auroient, suivant les observations les plus nouvelles de Mr. Schröter, à peu près les rapports répréfentés par leurs profils fig. 2, 3, 4, et a montagne la plus haute de la terre seroit haute environ de 3000 toises; la montagne la plus haute de la lune de 4000, et celle de Vénus de 22500; mais l'atmosphère la plus deuse de la terre plus de 4000 toises, et celle de Vénus de 6500. Quelles, merveilles étonnantes de la nature!
Ad00341 03 004aAd00341 03 004a.jpgNo. 1. Die gemeine Aloe. (Alve vulgaris. L.)~~Das ursprüngliche Vaterland der Aloe ist eigentlich Afrika und Ost-Indien, allein sie wächst jetzo auch häufig wild im südlichen Europa. Aus einer Staude sehr dicker fleischichter und stachlichter Blätter treibt ein 3 Fuss hoher Stengel hervor, welcher gelbe röhrenfömigte Blumen trägt. Es giebt mehrere Sorten der Aloe, aus deren abgeschnittenen Blättern ein harzigter Schleimsaft träufelt, welcher in Afrika häufig gesammelt, getrocknet und nach Europa, als das bekannte Aloe-Harz, in die Apotheken verkauft wird. Eine andere und ganz von dieser verschiedene Gattung der Aloe ist die Amerikanische grosse oder sogenannte Agave (Agave améric.), welche aber auch in Italien und Spanien wächst, und auch oft in Teutschland in Gewächshäusern gefunden wird. Diese ist sehr gross, hat fast handdicke, sehr dornichte Blatter, blüht zwischen dem 20 und 30sten Jahre, und treibt alsdann einen beinahe 4 Zoll dicken bis 15 Fuss hohen Stengel, der oben traubenförmige Büschel gelber Blumen oft bis 4000 Stück trägt. Aus den Fasern der Blüthen, welche man wie Flachs verarbeitet, werden in Italien, Spanien und Amerika sehr schöne Zeuche, der sogenannte Baumbast, gemacht, die wie Seide glänzen, nur etwas rascher sind.~~No. 2. Der stinkende Asant. (Ferula Assa foetida. L.)~~Das bekannte Schleimharz, welches wegen seines durchdringenden hässlichen Gestanks gewöhnlich Teufelsdreck genannt wird, kommt von einer Pflanze, die in Persien wild wächst und der stinkende Asant heisst. Die Wurzel, deren verdickter Milchsaft eben das obgedachte stinkende Harz ist, sieht schwarz aus, und treibt aus einer Staude von Wurzelblättern einen drey Fuss hohen Stengel mit weissen Blüthen. Der Saame davon (fig. a.) besteht in braunen breiten Körnern. Die Perser brauchen diess Harz als Gewürz zu ihren Speisen, welches wohl auch hier und da in Europa in den Küchen der Grossen gewöhnlich ist. Es ist aber vorzüglich ein sehr wirksames Arzneimittel, und daher ein beträchtlicher Handelsartikel nach Europa. Wegen seines unleidlichen Gestankes pflegt man auf den Schiffen, die dergleichen laden, die damit angefüllten Säcke an die Masten zu hängen, weil die Schiffsleute es sonst nicht aushalten könnten.~~
Ad00341 03 004a/frePlantes. LI. Vol. III. No. 2.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. L'aloës vulgaire.
La patrie de l'aloës est originairement l'Afrique tt les Indes orientales; mais aujourd'hui on le trouve mètne dans les parties méridionales de l'Europe où il croit naturellement. Un arbrisseau à feuilles bien épaiffes, charnues et épineufes pouffe une tige de 3 pieds de hauteur qui porte des fleurs jaunes à forme de tuyaux. Il y a plufieurs fortes d'aloës qui laiffent dégoutter de leurs feuilles un suc réfineux et pitniteux, qui est fréquemment recueilli et féché en Afrique et transporté enfui te en Europe, où on le vend atix droguiftes sous le nom bien connu de résine d'aloës. L'Agave, autre espèce d'aloës bien différente de la précédente, est naturelle en Amérique; elle croit pourtant aussi en Italie et en Espagne, et fe trouve sonvent même dans les serres d'Allemagne. Elle est bien grande, porte des seuilles très épineufes et à peu près de Pépaiffeur d'une main, est en fleurs entre le 20 ieme et 30 ieme année de son age, et pousse alors une tige grosse environ de 4 pouces et haute de 15 pieds. Cette tige porte dans la partie supérieure des bouquets en grappes compofés de fleurs dont le nombre va souvent jusqu'à 4000. Des filaments de ces fleurs que l'on traite en lin, fe sont en Italie, en Espagne et en Amérique de très-belles étoffes, dites écor.ce d'arbre, qui ont le luisant de la l'oie, mais qui sont pourtant un peu plus roides.
No. 2. Le laser ou l'assa foetida.
Cette résine pitnitense bien connue, et nommée en allemand Merde de diable à cause de sa puanteur pénétrante, vient d'une plante qui croit naturellement en Perse et se nomme laser. La racine laiteuse de cette plante, dont le fuc condensé fait la résine puante en queftion, est noire et pouffe par un arbriffeau de feuilles de racines une tige de 3 pieds de hauteur, qui porte des fleurs blanches, et des graines de fem en ce brunes et larges. Les Perfans fe fervent de la résine mentionnée pour en affaiffonner quelques uns de leurs mets, ce qui se fait de même ça et et là dans les cuifines des grands de l'Europe. Mais elle est principalement employée comme un névritique bien excellent; et c'elt pourquoi elle fait un article fort considérable de commerce. Dans les vaisseaux qui en portent, les facs remplis de cette drogue sont suspendus aux mâts, parçeque les mariniers ne sauroient en supporter la mauvaise odeur.
Ad00341 03 005aAd00341 03 005a.jpgDie Waldschnepfe. (Scolopax rusticola. L.) No. 1. Das Männchen. No. 2. Das Weibchen.~~Die Waldschnepfe (Becasse oder Holzschnepfe) ist ohngefähr so gross als ein Rebhuhn, rostfarbig braun, schwarz, weiss und gelblich gezeichnet, hat einen langen Schnabel, liebt sumpfige Wälder und Brüche, und nährt sich von Gewürmen, welche sie mit ihrem langen Schnabel aus der Erde zieht. Sie wandert im Winter schaarenweise aus Teutschland nach Frankreich, Italien bis nach Afrika, und kommt im Frühlinge mit feuchtem Westwinde wieder. Ihr Fleisch und Eingeweide mit dem darin befindlichen Unrathe, werden für eine hohe Delicatesse gehalten, und eben desswegen macht man im Frühjahre und Herbste starke Jagd auf sie.~~No. 3. Die Heerschnepfe. (Scolopax gallinago. L.)~~Die Heerschnepfe (Becassine oder Sumpfschnepfe) ist kleiner als die vorige, etwa 10 Zoll lang, braun und lichtgrau von Farbe, und lebt fast in ganz Europa und Asien, in den gemilderten Strichen, an Sümpfen, Schilf und Torfmooren, wo sie sich gleichfalls von Sumpfgewürmen nährt. Sie wandert im Herbste gleichfalls in wärmere Gegenden. Ihr Fleisch ist eben so delikat als das von der Waldschnepfe.~~Die Streitschnepfe. (Tringa pugnax. L.) No. 4. Das Männchen No. 5. Das Weibchen.~~Die Streitschnepfe (der Kampfhahn, Renomist) gehört eigentlich zu den sogenannten Strandläufern, ist ohngefähr 12 Zoll lang, und bewohnt gleichfalls die sumpfigten Ufer der Flüsse, wo er sich von Insecten nährt. Er ist außerordentlich hitzig und kampfsüchtig, sonderlich zur Brutzeit. Beym Kämpfen sträubt sich sein langer Federkragen wie ein umgekehrter Teller vorwärts empor, welches ihm ein furchtbar wildes Ansehn giebt. In der Farbe und Zeichnung variirt die Streitschnepfe so sehr als unsere Haushühner und Tauben.~~No. 6. Der Kiebitz. (Tringa Vanellus. L.)~~Der Kiebitz ist gleichfalls ein Strandläufer, und lebt fast in ganz Europa auf sumpfigen Wiesen. Er ist von der Grösse einer Taube, 14 Zoll lang, Rücken, Flügel und Brust braun-grünlich schillernd, Kehle und Bauch weiss, und hat auf dem Kopfe einen niederhängenden Federbusch. Er brütet in Binsen-Stauden, und verräth sein Nest immer selbst, indem er in weiten Zügen darum herum fliegt, und Kibitz Kibitz schreyt. Sein Fleisch ist essbar, aber noch mehr werden seine Eyer als eine Delikatesse geschätzt.~~No. 7. Der Sandläufer. (Tringa arenaria. L.)~~Der Sandläufer (Sandschnepfe, Sandhuhn) ist ohngefähr 12 Zoll hoch, dunkelgrau mit etwas Weiss gedeckt, von Farbe, und wohnt in Europa auf sandigen Ufern, wo er mit seinen langen dünnen Beinen schaarenweise herumläuft.~~No. 8. Der Goldregenpfeifer. (Charadarius pluvialis. L.)~~Der Goldregenpfeifer, oder sogenannte Brachvogel, ist 11 Zoll lang, grau und braungrünlich von Farbe, und lebt bey uns auf sumpfigen Wiesen und im Ackerfelde. Sein Fleisch ist eine Delicatesse.~~
Ad00341 03 005a/freOiseaux, XXVIII. T. III. No. 3.
OISEAUX DE MARAIS REMARQUABLES.
La bécasse de forèts. No. 1. Le mâle. No. 2. La femelle.
La bécasse de forêt est à peu près de la grandeur d'un perdrix, marquée de la couleur de rouille, d'un brun noir et de jaune. Elle a le bec long, aime les marais et les forêts marécageufes et se nourrit de vers qu'elle tire de la terre au moyen de son bec bien long. En hiver elle passe en troupes d'Allemagne en France, en Italie, même en Afrique, et au printems le vent humide d'ouest la fait repasser. Sa viande et fes boyaux avec l'ordure qui s'y trouve est eltimée une friandise d'un goût exquis, et c'eft pourquoi on les pourluit fort au printems et en antomne.
No. 3. La chovrette volante.
Cette bécasse plus petite qne la précédente est environ io pouces de longueur, d'une couleur brune et grise claire, et vit dans les contrées plus tempérées de presque toute l'Europe!et de l'Asie aux lieux marécageux, couverts de jonc et de tourbe. Elle se nourrit de même de vers de marais. En automne elle passe aussi dans des climats plus chauds-. Sa viande est trouvée aussi délicieuse que celle de la bécasse de forets.
Le coq de combat. No. 4. Le mâle. No. 5. La femelle.
Le coq de combat est de l'espèce de cheva, a environ 12 pouces, de longueur et vit aussi aux rivages marécageux des rivières, où il se nourrit d'insectes. Il aime extrêmement à combattre, surtout au tems d'accouplement. Dans le combat son long collet de plumes se dresse en avant comme une assiette retournée, ce qui lui donne un air bien farouche et terrible. La couleur et le dessein du coq île combat varient autant que ceux de nos poules et pigeons domestiques.
No. 6. Le vanneau.
Le vanneau, aussi de l'espèce de chevaliers, vit presque dans toute l'Europe aux prés marécageux; il est de la grandeur d'un pigeon, long de 4 pouces, a le dos, les ailes, la poitrine changeants d'un brun verciàtre, la gorge et le ventre blancs, et sur la tête un plumet penchant. Il couve dans les joncs, et en volant en grands détours autour de son nids et criant Kibits - Kibits, il le fait découvrir lui même. Sa chair est mangeable; ses oeufs sont pourtant plus recherchés comme une friandise.
No. 7. Le coureur de sable
Cet oiseau a environ 12 pouces de hauteur est gris soncé tacheté un peu de blanc, et vit en Europe sur des rivages fablonneux, où de fes jambes longues et déliées il court en troupes.
No. 8. Le pluvier verd.
Le pluvier verd est long de 11 pouces, gris et brun verdàtre de couleur, et vit chez nous aux champs et aux prés marécageux. Sa viande est d'un gout exquis.
Ad00341 03 006aAd00341 03 006a.jpgNo. 1. Die Labradorische Maus. (Mus hudsonius. Pall.)~~Die Labradorische Maus wohnt im Lande Labrador an der Hudsonsbay, im nördlichsten Amerika, gräbt nach Wurzeln in der Erde, und ist 5 Zoll lang. Kopf und Rücken sind dunkelbraun, das übrige Fell grau schillernd. Das Haar ist fein, dicht und ziemlich lang, und ihr Fell giebt daher ein gutes Pelzwerk.~~No. 2. Die Sand-Maus. (Mus arenarius. Pall.)~~Die Sand-Maus ist beynahe 4 Zoll lang, der Rücken graubraun, Bauch und Füsse weiss von Farbe. Sie lebt in den Sibirischen Sandsteppen, in kleinen Hügeln, und nährt sich von allerhand Wurzelwerk.~~No. 3. Die Reis-Maus. (Mus phaeus. Pall.)~~Sie ist kaum so gross als die vorhergehende, und mit ihr fast von gleicher Farbe. Sie wohnt im südlichen Russland auf Gebirgen, und nährt sich vorzüglich vom Reise, daher sie auch ihren Nahmen hat.~~No. 4. Die Fleck-Maus. (Mus songarus. Pall.)~~Diese kleine niedliche Maus lebt auch in Sibirien im Sande, und nährt sich von allerhand Grassaamen. Sie ist 3 Zoll lang, Kopf und Rücken grau und braun gestriemt, Hals und Seiten haben graulich gelbe mit Braun eingefasste Flecken.~~No. 5. Die Ob-Maus. (Mus furunculus. Pall.)~~Die Ob-Maus lebt an den Ufern des Ob-Flusses, ist 3 Zoll lang, und sehr schön gezeichnet. Kopf und Rücken sind lichtbraun, mit einem schwarzen Streifen, der von den Ohren bis zum Schwanze geht, Kehle und Bauch sind weiss. Sie nährt sich gleichfalls von Kräutersaamen.~~No. 6. Die Maulwurfs-Maus. (Mus talpinus. Pall.)~~Die Maulwurfs-Maus gehört zu den Erdmäusen, die keine Ohren und Schwanz, und einen dicken Kopf haben. Sie ist beynahe 4 Zoll lang, von Farbe auf dem Rücken braun, an der Seite gelblich. Sie lebt im südlichen Russland, wühlt unter dem Rasen wie der Maulwurf, und nährt sich von allerhand Wurzeln.~~No. 7. Der Blesmoll. (Mus Capensis. Pall.)~~Diess Thier wohnt vorzüglich auf dem Vorgebürge der guten Hoffnung, wo es in der Erde Röhren gräbt, und den Gärten Schaden thut. Es ist beynahe 6 Zoll lang, lichtbraun und gelblich von Farbe, und ist an den Ohren und der Schnautze hellgelb gefleckt. Es nährt sich von süssen Wurzeln und Gartenfrüchten, und ist schwer zu vertilgen.~~
Ad00341 03 006a/freQuadrupèdes, XLIX. T. III. No. 4.
SOURIS DE PLUSIEURS ESPECES.
No. 1. Le souri de Labrador.
Ce souri vit dans la terre de Labrador aux environs de la bay d'Hudson dans l'Amérique le plus septentrionale, où il cherche des racines en souillant dans la terre. Il a 5 pouces de longueur, la tète et le dos gris foncés et le reste changeant d'un gris clair. Sa peau dont le poil est fin, serré et bien long, fournit une fourrure assez bonne.
No. 2. Le souri de landes.
Le souri de landes a à peu près 4 pouces de longueur, le dos gris brun, le ventre et les pieds gris. Cet habitant des landes de Sibérie demeure dans de petites collines et se nourrit de plusieurs fortes de racines.
No. 3. Le mangeur de ris.
Il a à peine la grandeur du précédent et est presque de la même couleur. Il vit sur les montagnes de la Russie méridionale et se nourrit principalement de ris, d'où il a tiré le nom.
No. 4. Le souri tacheté.
Ce souriceau bien poli est aussi habitant de Sibérie, où il demeure sous le sable et se nourrit de plusieurs sortes de graines d'herbe. Il a 3 pouces de longueur., la tête et lo dos gris et rayés de brun, le cou et les côtés tachetés d'un jaune grisâtre, bordé de brun.
No. 5. Le souri furoucle.
Ce souri, vivant près de rivages d'Ob, long de trois poncés et très joliment marqué, a la tète et le dos d'un brun clair avec une raye noire qui va des oreilles jusqu'à la queue. Il se nourrit de graines d'herbe comme le précédente.
No. 6. Le taupe -fouri.
Le taupe-souri est de l'espèce de rats de champs à tète grosse qui n'ont, ni oreilles ni queue. Il a à peu près 4 pouces de longueur, le dos brun et les côtés jaunâtres. Il vit dans la Russie méridionale, fouille sous le gazon comme la taupe, et se nourrit de plusieurs fortes de racine.
No. 7. Le Blessmoll.
Cet animal est surtout naturel au Cap de bonne espérance, où creusant des tuyaux dans la terre, il fait des dommages aux jardins. Il est à peu près long de 6 pouces, gris brun et jaunâtre de couleur, et a les oreilles et le museau tachetés d'un jaune clair. II se nourrit de racines douces et de fruits de jardins. On a bien, de la peine à l'extirper.
Ad00341 03 007aAd00341 03 007a.jpgDie schönen Farben, welche wir auf den Flügeln der bunten Schmetterlinge glänzen sehen, und die uns wie ein farbiger Staub vorkommen, den man leicht mit den Fingern abwischen kann, sind lauter kleine Federn von verschiedenen Formen, welche mit ihren kurzen Kielen in der Haut des Flügels sitzen, und wie Dachziegeln übereinander liegen. So erscheint ein Schmetterlings-Flügel, wenn wir ihn durch ein Microscop betrachten; wie folgende Figuren zeigen.~~No. 1a. Ein Schmetterlings-Flügel in natürlicher Grösse.~~No. 1b. Derselbe vergrössert.~~Hier erscheinen schon die farbigen kleinen Federn in ihrer schuppenartigen Lage über den ganzen Flügel, und die Haare am Rande desselben.~~No. 2. Ein anderer Schmetterlings-Flügel, natürlicher Grösse.~~No 3. Das kleine farbige Auge auf demselben Flügel vergrössert.~~Diess ist das kleine runde rothe Fleck c, dessen Farbenfedern hier als spitzige Schuppen erscheinen.~~N. 4a. Der Flügel einer Stubenfliege, in natürlicher Grösse.~~No. 4b. Derselbe vergrössert.~~Die Flügel der Stubenfliege haben keinen farbigen Feder-Staub, sondern bestehen blos aus einer blaulich grün und roth schillernden Haut, die zwischen starken Sehnen ausgespannt, und mit unendlich kleinen feinen Haaren besetzt ist.~~No. 5. Ein kleines Mikroscop-GIas, worauf bunter Schmetterlings-Staub liegt.~~Diese bunten Schmetterlings-Staubfedern erscheinen durch das Mikroscop betrachtet, in folgenden ganz verschiedenen Formen:~~Fig. d. Oben mit 3 stumpfen Spitzen und 2 Bogen.~~Fig. e. Mit 4 stumpfen Spitzen.~~Fig. f. Mit 2 stumpfen Spitzen und 3 Bogen.~~Fig. g. Mit einem einzigen Bogen zugewölbt.~~Fig. b. Wellenförmig.~~Fig. i. Schlangenlinigt.~~Fig. k. Ausgezackt.~~Fig. l. u. m. Lang und schmal gestreckt.~~Fig. n. Oben ausgezahnt, die Fläche aber fächerartig gefältelt, so dass die linke Seite der Falten alle blau, und die andere Seite braun colorirt ist. Diess ist der Bau des Federstaubes des sogenannten blauen Schiller-Vogels unter den Papillonen, dessen Ober-Flügel daher von der linken Seite betrachtet glänzend blau, und von der rechten braun aussehen.~~
Ad00341 03 007a/freInsecte XIII. Vol. III. No. 5.
AILES DE PAPILLONS.
Les belles couleurs que nous voyons briller sur les ailes des papillons et qui nous paroissent une poussière colorée que l'on peut facilement ôter avec les doigts, sont autant de petites plumes très-variées, dont les tuyaux bien courts tiennent à la peau de l'aile et lesquelles sont placées Finie »ur l'autre comme les tuiles sur les toits des maisons. C'est ainsi que se réprésente une aile de papillon regardée par le microscope, comme sont voir, les figures suivantes.
No. 1a. Une aile dé papillon en grosseur naturelle.
No. 1b. La même grossie par le microscope.
Les petites plumes colorées y paroissent déjà papelonnées où rangées en écailles, et s'étendent sur toute la surface de l'aile; les poils au bord de cette aile se découvrent de même.
No 2. Autre aile de papillon réprésentée d'après nature.
No. 3. Le petit oeil coloré sur la même aile grossi par le microscope.
C'est la petite tache ronde et rouge c, dont les petites plumes colorées se montrent ici couvme des écailles, pointues.
No. 4a. Aile d'une' mouche ordinaire en grosseur naturelle.
No. 4b. La même grossie.
Les ailes de la mouebe ordinaire n'ont point de poussière colorée, et ne sont qu'une peau ornée d'un verd bleuâtre changeant de rouge, étendue entre des nerfs bien forts, et garnie de petits poils d'une finesse infinie.
No. 5 Une petite glace parsemée de poussière colorée de papillon.
Ce duvet coloré de papillon vu par le microscope, paroit en formes très-diverses. On le voit Fig. d. en haut avec trois points obtus et avec deux arcs.
Fig. e. avec 4 points obtus.
Fig. f. avec 2 points obtus et 3 arcs.
Fig. g. fermé d'un seul arc.
Fig. b. ondoyé.
Fig. i. en ligne serpentante.
Fig k. dentelé.
Fig. l. et m. marqué de rayes longues et étroites.
Fig. n. dentelle en haut,
la surface pliée en éventail de manière que le côté gauche des plis est bleu, et l'autre côté coloré. Voilà la structure du duvet du papillon bleu et changeant, et de ceux dont les ailes supérieures, vues du côte gauche, sont d'une couleur bleue luisante et d'une couleur brune, vues du côte droit.
Ad00341 03 008aAd00341 03 008a.jpgDes englischen Astronomen Herrn Herschels ungeheures Telescop, welches zu Slough, 20 engl. Meilen von London, steht, ist das erstaunliche Instrument, wodurch dieser grosse Mann den neuen Planeten Uranus und noch viele andere neue Sterne am Himmel entdeckte. Es ist ein sogenanntes Spiegel-Telescop, dem Herschel eine ganz neue Einrichtung gab; und da es wegen seiner erstaunlichen Grösse und des Mechanismus seiner Behandlung in kein Gebäude gebracht werden konnte, so steht es mit seinem ungeheuren und eben so künstlichen Gerüste unter freyem Himmel, wie wir hier sehen.~~Dies Gerüste selbst ist 50 Fuss hoch, und sein runder Fussboden hat 40 Fuss im Durchmesser. Sein Grundgestell C bewegt sich auf starken Rollen, auf einer sehr ebenen steinernen Grundlage A die der Erde fast gleich ist. Auf diesem Grundgestelle und Fussboden stehen nun 2 Paar Doppelleitern CC, BH und DC. welche oben durch den Queerbalken CB, und durch die übrigen Streben, Bänder und künstliche Verzimmerung fest zusammen verbunden sind, und eine Art von Pyramide bilden. Zwischen diesen beyden Paar Leitern hängt die ungeheure grosse Röhre des Telescops, von geschmiedetem Eisenblech J 39 Fuss 4 Zoll lang, und 4 Fuss 10 Zoll weit, an Ketten und Seilen, welche durch mehrere Kloben laufen, und unten mit den mechanischen Winden G. u. H in Verbindung stehen; so dass man dadurch diese enorme Röhre, welche über 4000 Pfund wägt, und in welcher man inwendig durch Stufen hinabsteigt, mit nur einer Hand sehr leicht hoch und niedrig, nach dem Stande der Sterne, richten kann.~~Unten im Grunde dieser Röhre steht der metallene Spiegel, welcher 49 Zoll im Durchmesser hält, 2118 Pfund wägt, und bey jedem Observiren frisch hinein gesetzt wird. In dem Korbe K, welcher durch die krumme Zahnstange L bey jeder Neigung der Röhre, immer horizontal gestellt wird, sitzt der Astronom, und sieht durch sein am Rande der Röhre stehendes Ocular hinab in den grossen Spiegel. M u. N sind noch zwey andere Sitze für den Astronomen, welche er bey gewissen Gelegenheiten braucht, und von denen er durch die Kurbel Q das Telescop sehr leicht selbst richten kann. C ist eine kleine Gallerie für den König, oder einige andere Liebhaber der Astronomie, die eine Erscheinung am Himmel mit beobachten wollen; in welchem Falle man diese Gallerie hinauf an die Mündung des Telescops winden kann.~~Unten auf dem Fussboden des Gerüstes sind zu beyden Seiten des Telescops die zwey Kabinets O u. G angebracht in welche oben von dem Sitze K und dem Munde des Astronomsn herab zwey Sprachröhren gehen, durch die derselbe seine Beobachtungen oder Directionen seinen Gehülfen herabsagen kann. In dem Kabinette 0 sitzt der eine Gehülfe, vor zwey Astronomischen Pendel-Uhren, und schreibt sogleich, mit Bemerkung der Zeit, die fortgehenden Beobachtungen des Astronomen nieder. Im Kabinette G aber sitzt der andere Gehülfe, und giebt dem Telescop durch einen Mechanismus die feinsten Richtungen nach der Direction des Astronomen. Die Wirkungen dieses ungeheuren Telescops sind erstaunlich und haben der neuen Sternkunde unendlich genutzet.~~
Ad00341 03 008a/freMélanges, XII. Vol. III. No. 6.
TELESCOPE DE MR. HERSCHEL.
Le télescope prodigieux de Mr. Herschel, celèbre astronome Anglois, est établi a Slough à vingt lieues angloises de Londres. C'est par cet instrument étonnant que ce grand homme découvrit la nouvelle planète Uranus et quantité d'autres nouvelles étoiles. C'est un des télescopes à miroir, comme on les appelle, auquel Mr. Herschel donna une toute nouvelle construction, et comme à cause de sa grandeur énorme et pour le méchanisme de le traiter, il ne pouvoit être transporté en aucun bâtiment, il se trouve à l'air avec son echaffaudage également énorme et ingénieux, comme nous le voyons ici. Pour l'échaffaudage, il a 50 pieds de hauteur et sa base ronde à 40 pieds de diamètre. Son piédestal C se meut sur de forts rouleaux au dessus d'un fondarnent fort uni de pierres A et presque au rez de chaussée. C'est sur ce piédestal et sur se fondement, qu'il y a deux couples d'eschelles doubles, CC, BB et DC, affermies en haut par la traverse CB et par le reste des arcs boutans des liens, et de la charpenterie ingénieuse qui forment une espèce de pyramide. Entre ces deux couples d'échelles se trouve le tube prodigieux da télescope fait de fer battu J long de 39 pieids 4 pouces, large de 4 pieds 10 pouces, suspendu par le moyen de chaines et de cordes qui passent, par plusieurs poulies, et ont de la communication en bas avec les guindas F, G et H, méchaniques, de sorte que c'eft par là qu'on peut très facilement et par une seule main dresser, baisser et hausser, selon la situation des étoiles, ce tube énorme qui pese au de-là de 4000 livres, et de l'intérieur duquel on descend par des dégres. En bas, dans le fond du tube, se trouve le miroir de métal avant 49 pouces de diamètre et pesant. 2118 livres, qui à l'occasion de chaque obfservation y est mis de nouveau. Dans le pannier K qui à chaque inclination du tube est place horizontalement par la perche courbée à dents L est assis l'astronome voyant en bas dans le grand miroir par l'oculaire placé au bord du tube. M et N sont encore deux autres fièges pour l'astronome desquels il a besoin en de certaines occasions. De là il peut lui-meine très facilement régler le télescope par la manivelle Q. É est une petite galerie pour, le roi ou pour quelques autres amateurs de l'astronomie qui veulent observer quelque phénomène au ciel. En ce cas cette galerie peut être haussée en guindant jusqu'à l'ouverture du télescope. Sur le fondement de l'échaffaudage il y a à l'un et à l'autre côté du télescope deux cabinets. 0 et G, où du siege K et de la bouche de l'astronome descendent deux porte-voix, par lesquelles il peut dire à ses aides ses observations ou ses directions. Dans le cabinet 0 l'un des aides, assis vis à vis de deux pendules astronomiques, met aussitôt par écrit les obfervaiions suivies de l'astronome en y notant précisément le tems. L'autre aide assis dans le cabinet G donne au télescope par quelque méchanisme les situations les plus délicates sur la direction de l'astronome. Les effets étonnants de ce télescope prodigieux ont infinement avancé les progrès de l'astronornie moderne.
Ad00341 03 009aAd00341 03 009a.jpgNo. 1. Der Pisang. (Musa paradisiaca L.)~~Der Pisang, diess prächtige Gewächs, ist mehr ein Schilf als ein Baum; denn sein Saft ist nicht holzig, sondern weich, und besteht aus lauter grünen Blättern wie ein Schilf. Er ist in dem heissen Afrika, in Ost- und West-Indien zu Hause, treibt einen bis 20 Fuss hohen Stamm, und hat ungeheuer grosse, oft 10 Fuss lange und 4 Fuss breite papierartige hellgrüne Blätter. Aus seinem Gipfel treibt ein langer schwanker Stengel hervor, dessen Spitze fahlröthlich und gelb immerfort blüht, und an welchem sich hernach hinter der Blüthe traubenförmige Klumpen von langen gelbgrünen Früchten ansetzen, die wie Gurken aussehen (Fig. a.), inwendig ein grüngelbes Fleisch und schwarze aber taube Kerne haben und vor treflich schmecken. Die Pflanze selbst dauert nur ein Jahr, und stirbt ab, sobald die Früchte reif sind. Aus dem Safte der Früchte, die den Bewohnern der heissen Länder zur gewöhnlichen Nahrung dienen, wird auch durch Gährung ein geistiges Getränk bereitet; der Stamm aber, der viele Fasern hat, wird wie Flachs verarbeitet. Man findet die Pisangs auch in Teutschland häufig in den Treibhäusern der Gärten.~~No. 2. Der Papay- oder Melonen-Baum. (Carica Papaya. L.)~~Der Papay- oder Melonen-Baum wächst in Ost- und Westindien, und trägt ziemlich grosse gelbgrüne Früchte, die wie Melonen aussehen, und eben auch roh oder gesotten gegessen werden. Sie haben innerlich gelbes Fleisch und schwarze Kerne (Fig. b). Der Baum selbst wird 18 bis 20 Fuss hoch, hat einen grünen, innerlich hohlen Stamm, und keine Aeste, sondern treibt, wie die Palmen, seine grossen Fächerförmigen Blätter unmittelbar aus seinem Gipfel hervor. Zwischen den Blättern kommen aus dem Stamme kleine weissliche Blüthen hervor, und von diesen setzen sich hernach die Früchte rund um den Stamm herum an. Der Bast des vertrockneten Baumes dient zu Stricken, und der hohle Stamm zu Dachrinnen. Die Negern brauchen die Blätter statt der Seife zum Waschen, die Stiele der Blätter aber, welche auch hohl sind, zu Tabaks-Pfeifen-Röhren.~~
Ad00341 03 009a/frePlantes. LII. Vol. III. No. 7.
PLANTES DES PAYS CHAUDS.
No. 1. Le Pisang.
Le Pisang, cette plante superbe, tient plus de la nature des roseaux que des arbres, sa lige n'étant pas ligneuse et ayant des feuilles vertes comme le roseau. Il nait en Afrique et dans les deux Indes, pouffe une tige jusqu'à 20 pieds de hauteur et a des feuilles d'une grandeur prodigieuse, qui sont fouvent longues de 10 pieds, et larges de 4 pieds, feinblables à du papier et d'une couleur verte claire. De son sommet il pouffe une flèche longue et flexible dont l'extrémité fauve rougeâtre et jaune est toujours en fleurs; derrière la fleur se forment ensuite des masses à forme de grappes composées de fruits longs d'un verd jaune, qui ont l'air des concombres (Fig. a.). Les fruits ont une chair d'un verd jaune, des graines noires et creuses, et sont d'un goût excellent. Cette plante ne dure qu'un an et s'éteint dès que les fruits en sont mûrs. Du suc de ces fruits qui sont la nourriture ordinaire des habitans des pays chauds, se prépare aussi par la fermentation une boison fpiritueuse, et la tige de cette plante qui a quantité de fibres, est traitée en lin; On trouve les pisangs même fréquemment en Allemagne dans les serres des jardins.
No. 2. Le Papayer.
Le Papayer nait dans les deux Indes et porte des fruits affez grands d'une couleur verte jaune, qui ont l'air des mêlons et sont mangés de même cruds ou cuits. Ces fruits ont une chair jaune et des graines noires (Fig. b.) Le Papayer prend une hauteur de 18 à 20 pieds, a une tige verte et creuse et point de branches. Il pousse ses grandes feuilles en éventait immédiatement de son sommet comme le palmier. De ses fleurs petites et blanches, qui sortent de la tige entre les feuilles, se forment les fruits tout autour de cette tige. De l'écorce de l'arbre déseché se sont des cordes, et le. tronc creux fert à en faire des gouttières. Les feuilles servent aux négres de savon pour laver, et les queues creuses de ces feuilles à on faire des tuyaux de pipes à fumer.
Ad00341 03 010aAd00341 03 010a.jpgDer Hase lebt fast in allen Welttheilen in den gemässigten Zonen. Sein Fleisch, ist ein wohlschmeckendes Wildpret, und sein Balg giebt zwar kein vorzügliches Pelzwerk, aber die Haare davon sind für die Hutmacher zu feinen Filzen eine sehr schätzbare Handelsware. Es giebt mehrere Arten von Hasen.~~No. 1. Der gemeine Hase. (Lepus timidus. L.)~~Der gemeine Hase ist ohngefähr 2 Fuss lang, graugelb von Farbe, und lebt vorzüglich in Europa. Er nährt sich in den Feldern vorzüglich von junger Saat und Gemüse. Er ist scheu und furchtsam, und kann nie ganz zum Hausthiere gemacht werden. Eine seltene und wunderbare Spielart von dem gemeinen Hasen ist~~No. 2. Der gehörnte Hase.~~Man findet zuweilen, obgleich selten, allerdings dergleichen Hasen, jedoch nur einzeln, und nicht als eine eigene Gattung. Ihr Gehörn, das wahrscheinlich ein blosses Naturspiel ist, ist ohngefähr so gross als das Gehörn von einem Rehbocke. Man zeigt dergleichen Hasen-Gehörne in Naturalien-Kabinetten als eine Seltenheit.~~No. 3. Der nördliche weisse Hase. (Lepus variabilis. L.)~~Der weisse Hase ist um den vierten Theil grösser als der gemeine, nur im Winter weiss, im Sommer aber grau. Er bewohnt Schottland, Schweden, Liefland und überhaupt die kältern Gegenden von Europa, Asien und Amerika. Sein weisser Winter-Balg ist ein mittelmässiges Pelzwerk; sein Fleisch aber schlechter als vom gemeinen Hasen.~~No. 4. Der Wabasch. (Lepus Americanus. L.)~~Der Wabasch oder Amerikanische Hase ist nur von der Grösse eines Kaninchens, und lebt vorzüglich in Nord-Amerika an der Hudsonsbay. Er ist im Sommer graubraun, wird aber auch im Winter weiss, und wohnt meistens in hohlen Bäumen.~~No. 5. u. 6. Das Kaninchen. (Lepus Caniculus. L.)~~Das Kaninchen ist eigentlich in wärmeren Gegenden, und sonderlich in Spanien und Italien zu Hause, hat sich aber über ganz Europa verbreitet, weil es sich erstaunlich schnell vermehrt. Es ist nur 13 Zoll lang und man findet es sowohl wild (Fig. 5.), wo es braungrau aussieht, und in Steinklüften und Erdröhren, die es sich gräbt, lebt; als auch zahm (Fig. 6.) schwarz, weiss und schäckigt, wo es in den Häusern gehalten und genährt wird. Die nutzbarste Gattung davon ist~~No. 7. Das Angorische Kaninchen, oder der Seidenhase.~~Diese Kaninchen-Art stammt aus Angora in Syrien ab, hat langes seidenartiges Haar, welches dasselbe fast alle Monate abwirft, und woraus die schönsten und weichsten Tücher, Strümpfe, Handschuhe, Hüthe und andere dergl. Waaren gemacht werden. Man hat sie gelb, grau, schwarz, weiss und bunt, und zieht sie dermalen schon allenthalben in Teutschland mit Sorgfalt; weil ihr vortreffliches Seidenhaar als einheimisches Product vollkommen die theure Amerikanische Vigogne Wolle ersetzt.~~
Ad00341 03 010a/freQuadrupèdes. L. Vol. III. No. 8.
LIEVRES ET LAPINS.
Le lièvre se trouve dans les Zones tempérées de presque toutes les parties du monde. Sa viande est un gibier de bon gout. Sa peau ne fournit pas une fourrure bien précieuse, mais le poil en est une marchandise très eftimable pour ]ps chapeliers qui s'en fervent pour en faire de fins feutres. Il y a plusfieurs espèces de lièvres.
No. 1. Le lièvre ordinaire.
Le lièvre ordinaire d'une couleur gris jaune a environ deux pieds de longueur et vit principalement en Europe. 11 se nourrit dans les champs, et surtout de jeunes bleds et légumes en herbe. Il est timide et peureux, et il n'y a pas moyen d'en faire un animal parfaitement domeftique.
No. 2. Le lièvre cornu.
Le lièvre qui se trouve bien rarement et par individus, est une variété bien singulière de l'espèce précédente, Ses cornes qui ne sont probablement qu'un jeu de nature, sont à peu près de la grandeur de celles d'un chevreuil. On en fait voir comme des raretés dans des cabinets de curiosités de la nature.
No. 3. Le lièvre blanc du Nord.
Le lièvre blanc, qui passe d'un quart en grandeur le fièvre ordinaire, est blanc en hiver et gris pendant l'été. Il se trouve en Ecosse, en Suède, en Livonie et généralement dans les climats plus froids de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique. Sa peau à poil blanc est une fourrure d'un valeur médiocre, mais la viande en est inférieure à celle d'un lièvre ordinaire.
No. 4. Le lièvre d'Amérique.
Le lièvre d'Amérique qui n'est pas plus grand que le lapin, se trouve principalement dans l'Amérique feptentrionaîe aux environs de la bay d'Hudfon. Il est gris-brun pendant l'été, et en hiver il prend aussi une couleur blanche. Ce sont ordinairement des arbres creuses où il aime à demeurer.
No. 5. et 6. Le lapin.
Le lapin est originairement naturel dans les climats plus chauds, principalement en Espagne et en Italie; mais se multipliant d'une vileue étonnante son espèce se trom è répandue dans toute l'Europe. Il n'a que 18 pouces de longueur. Le lapin fauvage (Fig. 5.) est d'une couleur grise brune et demeure dans des cavernes de rochers et dans des tuyaux de terre qu'il creuse. Le lapin domestique (Fig. 6.) qui est noir blanc et tacheté, est entretenu et nourri dans les maisons.
No. 7. Le lapin d'Angore.
Le lapin de cette espèce, qui est la plus utile, vient originairement d'Angore en Syrie. II a un poil soyeux, qu'il jette presque tous les mois, et dont se sont les draps les plus beaux, des bas, des gants, des chapeaux et d'autres marchandises semblables. Il y en a de jaunes, de gris, de noirs, de blancs et de piufieurs couleurs. Depuis quelque tems on les entretient avec foin en tous les lieux d'Allemagne, parce que son poil excellent sert à remplacer parfaitement la Vigogne bien chère d'Amérique.
Ad00341 03 011aAd00341 03 011a.jpgDie Schwalben zeichnen sich unter allen Vögeln durch ihren sehr schnellen Flug, durch ihre Bildung und Lebensart besonders aus. Sie gehen fast gar nicht, als wozu ihre kleinen Füsse, gleichsam nur Haken, um sich anzuklammern, gar nicht gemacht sind. Sie halten sich gern am Wasser auf, nähren sich von Insecten, die sie im Fluge fangen, und leben fast im beständigen Fluge. Ihre Nester bauen sie aus nassen Lehm, Mist und Stroh, und kleben sie zum Theil an die Häuser unter die Dächer. Im Winter ziehen sie theils in grossen Schaaren fort in warme Länder, theils bleiben sie auch bey uns, und erstarren klumpenweise in hohlen Bäumen, alten Mauerwerk, oder im Wasser. Im Frühlinge wird ihre Wiederkunft für ein Kennzeichen des angehenden guten Wetters gehalten. Man kennt bis jetzt 37 Gattungen in- und ausländischer Schwalben. Die bekanntesten bey uns sind folgende.~~No. 1. Die Rauchschwalbe. (Hirundo rustica. L.)~~Die Rauchschwalbe ist 6 Zoll lang, Kopf, Rücken und Brust sind schwarz, der Bauch weiss, Flügel und Schwanz dunkel stahlblau schillernd, Kehle und Stirn rothbraun. Sie baut ihr offenes Nest an die Dachgiebel und auf den Dörfern in die Vorhäuser und Ställe, weil sie gerne bey Menschen lebt. Sie brütet jährlich zweymal, und die Stimme der Männchen ist ein schwaches angenehmes Zwitschern.~~No. 2. Die Mauerschwalbe. (Hirundo apus. L.)~~Die Mauerschwalbe (Steinschwalbe, Thurmschwalbe) ist 8 Zoll lang, schwärzlich von Farbe, mit weisslichter Kehle und Stirn, lebt einsam in Thürmen, und hohen alten Gemäuern und Ruinen, wo sie nistet und meistens nur Abends und Morgens ausfliegt. Sie fliegt pfeilschnell, und brütet jährlich nur einmal.~~No. 3. Die Hausschwalbe. (Hirundo urbica. L.)~~Die Hausschwalbe (Mehlschwalbe) lebt gern in den Städten, wo sie ihr rund zugewölbtes Nest an den Häusern, unter die Dächer meist über die obersten Fenster macht. Sie ist nur 5 1/2 Zoll lang, und kleiner als die Rauchschwalbe. Kopf, Nacken, Flügel und Schwanz sind bräunlich schwarz, Kehle, Brust, Rücken und Füsse aber weiss. Sie brütet des Jahres 3 mal, und kommt im Frühlinge zuerst bey uns an.~~No. 4. Die Uferschwalbe. (Hirundo riparia. L.)~~Die Uferschwalbe (Erdschwalbe) ist 4 3/4 Zoll lang, grau, Kehle und Bauch weiss, hält sich an den Ufern der Flüsse auf, und nistet in ihren hohen Ufern in Löchern in der Erde. Sie brütet jährlich nur einmal, und zieht im Herbste in wärmere Gegenden, oder überwintert bey uns im Schlamme. Das Fleisch der Jungen ist sehr wohlschmeckend.~~No. 5. Die Nachtschwalbe. (Caprimulgus Europaeus. L.)~~Die Nachtschwalbe oder der Ziegenmelker, ist weit grösser als alle andere Schwalben, 10 Zoll lang, bewohnt finstere Wälder bey uns, versteckt sich am Tage, weil sie wie die Eulen, wegen ihrer weiten Augen, das Tageslicht scheuet, fliegt daher bloss des Abends herum, und nährt sich von Nachtschmetterlingen, die sie mit ihrem weit geschlitzten Schnabel fängt. Sie ist grau, gelb und schwarz gesprenkeIt von Farbe. Die Sage, dass sie den Ziegen die Milch aussauge (woher sie auch den Nahmen der Ziegenmelker bekommen hat) ist ein lächerliches Mährchen.~~
Ad00341 03 011a/freOiseaux. XXIX. T. III. No. 9.
HIRONDELLES DE DIFFERENTES ESPECES
Parmi tons les oiseaux les hirondelles se signalent le pins par la rapidité cle leur vol, par leur ftmeture et par leur manière de vivre. Elles ne marchent presque point du.tont, à quoi leurs petits pieds, comme talons propres à ne faire que s'accrocher, ne sont nullement faits. Elles aiment à demeurer près des eaux, se nourrissent d'infectes qu'elles prennent en volant, et vivent presque toujours en vol. Pour leurs nids, elles les construisent avec de la terre graisse humectée, avec fumier et avec paille; elle les attachent en les cimentant au défions des toits des maisons. En hiver elles pailent en troupes confidérables dans les pays plus chauds. Mais il y en a qui restent chez nous et s'engourdissent en monceaux dans des arbres creux, dans des masures, ou dans les eaux. An printems leur rétour est pris pour un heureux présage de beau teins. On connoit jusqu'à préfent 37 espèces d'hirondelles exotiques et de nos climats, des quelles les fnivantes sont les plus connues.
No. 1. L'Hirondelle des prés.
Cette hirondelle a 6 pouces de longueur, la tète, le dos et la poitrine noirs, le ventre, les ailes et la queue changeants dç la couleur de l'acier bleu, la gorge et lé front bruns rouges. Elle bâtit ton nid ouvert aux faites, et dans les villages aux entrées des roaifons et aux étables, aimant à, vivre avec les hommes. Elle couve deux fois par an et le gazouillement feible du mâle n'eft nullement desagréable.
No. 2. L'Hirondelle de murailles.
L hirondelle de murailles a 8 pouces de longueur; elle est noirätre et a la gorge et le front blanchâtre. Elle vit solitaire dans les tours et dans les hautes masures et ruines, où elle fait son nid et d'où pour la plupart du tems elle ne sort que le matin et le soir. Elle vole rapidement et ne couve qu'une fois par an.
No. 3. Le Martinet.
Le martinet fe plait aux villes, où il établit son nid en voûte ronde au dessous des toits et pour la plupart au dessus des plus hautes fenêtres. Il na que 5 pouces et demi de longueur, et est plus petit que l'hirondelle des prés, il a la tète, le chignon, les ailes et la queue brunâtres noirs, mais la gorge, la poitrine, le dos et les pieds blanc. Il couve trois fois par an, et arrive le premier chez nous au printems.
No. 4. L'Hirondelle d' au.
L'hirondelle d'eau est longue de 4 3/3 pouces. Elle est grise et a la gorge et la ventre blanc. Séjournant sur les rives des fleuves, elle y fait son nid dans des trous de la terre et ne couvé qu'une fois par an. En automne elle passe dans les climats plus chauds ou demeure chez nous dans le limon pendant l'hiver. La viande des petits est de très-bon gout.
No. 5. Le Crapaud volant ou la Tette-chèvre.
Le crapeaud volant ou la grande hirondelle est infiniment plus grand que le reste des hirondelles, ayant 10 pouces de longueur. Chez nous il habite dans des forêts fombres, où il se cache pendant la journée, craignant le jour comme les chouettes pour l'es yeux fendus et ne volant pour cela que le foir. Il 'se nourrit de papillons de nuit qu'il Taisit avec son bec largement fends. Il est gris, tacheté de jaune et de noir. La tradition qu'il tette les chèvres, d'où il a pris son nom, n'est qu'un conte.
Ad00341 03 012aAd00341 03 012a.jpgDer Kopf einer Stuben-Fliege ist ein so bewundernswürdiger Gegenstand, als alle Werke des Schöpfers in der unermesslichen Natur. Wir wollen ihn hier zergliedert, und mit Hülfe des Mikroscops vergrössert genauer betrachten, und seinen wunderbaren Bau kennen lernen.~~No. 1. Die Stuben-Fliege, natürliche Grösse. (Musca domestica. L.)~~No. 2. Der Kopf einer Fliege, vergrössert dargestellt.~~Diese Figur zeigt die beyden hemisphärischen Augen der Fliege, welche unbeweglich stehen, und eigentlich, wie alle Insecten-Augen, aus einer ungeheuren Menge, in einem rautenförmigen Netze, nebeneinander stehender einzelner Augen, bestehen, so dass vermittelst derselben die Fliege vor sich, über sich, neben sich und hinter sich zugleich sehen kann.~~No. 3. Der Kopf einer Fliege, noch mehr vergrössert.~~Diese Figur zeigt den Kopf der Fliege, wie er durchaus mit stachlichten Haaren besetzt ist; ihre Fühlhörner, und ihren Saugrüssel oder Zunge.~~No. 4. u. 5. Die Zunge der Fliege in doppelter Gestalt.~~Der Rüssel oder die Zunge hat in der Mitte ein Gelenk, und ihre Spitze besteht aus einem fleischigten Lappen mit einem beweglichen Haken, mit welchem sie allerhand Dinge fassen und halten kann, wie Fig. 4. zeigt. Dieser fleischigte Lappen thut sich durch ein neues Gelenk auf, und wird noch einmal so lang, wenn sie etwas auffangen will. In diesem Falle legt sie diese Zunge breit an die Flüssigkeit, wie man Fig. 5. sieht.~~No. 6. Die Hornhaut eines Fliegen-Auges, natürl. Grösse.~~No. 7. Dieselbe beträchtl. vergrössert.~~Die vergrösserte Figur zeigt deutlich welch eine Menge einzelner Augen, oder Seh-Organe, in einer netzförmigen Verbindung auf dem halbkugelförmigen Auge einer Fliege stehen. Diese Augen putzt die Fliege sehr oft mit ihren beyden borstigen Vorderfüssen ab, um sie immer klar und hellsehend zu erhalten. Diese Hellsichtigkeit von allen Seiten sichert wiederum die Fliege und andere Insecten dafür, dass sie nicht so leicht von ihren Feinden überrascht werden können.~~
Ad00341 03 012a/freInsectes. XIV. Vol. III: No. 10.
LA TÊTE D'UNE MOUCHE.
La tête d'une mouche ordinaire est un objet aussi admirable que tous les ouvrages du créateur,
répandus dans l'immensité de la nature. Nous allons la regarder analisée et grossie pour en connoître la structure merveilleuse.
No. 1. La mouche ordinaire en grosseur naturelle.
No. 2. La tête d'une mouche réprésentée grossie.
Cette figure fait voir les deux yeux hémisphériques et immobiles delà mouche, composés, comme tons ceux des insectes, d'un nombre étonnant d'yeux, l'un rangé h côté de l'autre, dans un filet à facettes, de sorte que la mouche peut voir en toute direction possible.
No. 3. Tète d'une mouche grossie davantage.
Cette figure représente la tète de la mouche partout hérissée de poils, puis ses antennes et sa trompe.
No. 4. 5. Trompe de la mouche représentée d'une manière double.
La trompe a au milieu une jointure et l'extrémité en est composée d'un lobe charnu à Crochet mobile, dont elle peut prendre et tenuferme plusieurs sortes de choses, comme fait voir Fig. 4. La longueur de ce lobe charnu, lequel s'ouvre par le moyen d'une jointure intérieure, va se doubler quand la mouche veut sucer quelque chose; alors elle élargit la trompe en l'appliquant à la fluidité, comme on voit Fig. 5.
No. 6. La cornée d'une mouche réprésentée d'après nature.
No. 7. La même grossie.
La figure grossie montre bien clairement quel nombre prodigieux d'organes optiques est léuni dans un filet à facettes sur l'oeil hémisphérique. La mouche aime à nettoyer souvent ces yeux par ses deux pieds de devant hérissés, pour avoir toujours la vue bien éclaircie. Cette clairvoyance qui s'étend de tous côtés, fert très bien à défendre la mouche et d'autres sortes d'insectes, contre l'attaque de leurs ennemis.
Ad00341 03 013aAd00341 03 013a.jpgDas Bisamthier. (Moschus moschiferus L.)~~No. 1. Das Männchen. No. 2. Das Weibchen.~~Das Bisamthier hat die Gestalt und Grösse eines halbwüchsigen Rehes; doch hat es einen etwas dickern und runderen Kopf, kein Gehörn, und das Männchen zwey lange abwärts stehende, hervorragende krumme Zähne. Es ist braun, gelblich, weiss und schwarz gezeichnet und sehr zierlich gebauet. Es lebt einsam in den Nadelwäldern und hohen bergigten Gegenden von Tibet und dem südlichen Sibirien, ist sehr schüchtern, wild und schnell, verkriecht sich in den höchsten Felsenklippen, und nährt sich von Laube und Moose. Von diesem Thiere kommt die bekannte kostbare Spezerey, der Moschus, welcher sowohl als Arzney als auch zum Parfümiren gebraucht wird. Diesen führt allein das Männchen in einem Beutel von der Grösse eines Hühner-Eyes hinter dem Nabel. Es sind lauter schwarze Körnchen, die wie geronnenes Blut aussehen, einen scharfen bitteren Geschmack, und einen erstaunlich starken und unendlich theilbaren Geruch haben; so dass man es viele Jahre lang noch nachher riechen kann, wo nur ein unendlich kleines Stückchen gelegen hat. Der Tibetanische Moschus ist der beste; er wird aber häufig verfälscht.~~No. 3. Das Indianische Moschus. (Moschus Indicus.)~~Diess Moschus-Thier ist weit kleiner als das vorige, kaum 1 1/2 Fuss lang, sehr schön braun, weiss und gelb gefleckt, und hat keine krummen Stosszähne, wie das grössere Bisamthier Es lebt in der wärmeren Gegend von Ostindien, und nährt sich übrigens wie das vorige.~~No. 4. Das Zwerg-Moschus. (Moschus Pygmaeus. L.)~~Diess kleine überaus zierliche Thierchen lebt sowohl in Guinea in Afrika als auch in Ostindien. Es hat die Gestalt eines Rehes, ist aber kaum 9 1/2 Zoll lang, und dabey so zart, dass seine Beine kaum einen kleinen Finger lang sind, und ohngefähr die Dicke einer schwachen Federspule haben. Man fasst daher auch diese kleinen Rehfüsschen in Silber oder Gold, und braucht sie als Tabacksstopfer.~~
Ad00341 03 013a/freQuadrupèdes. LI. Vo. III. No. 11.
LE MUSC.
Le Musc de Tibet.
No. 1. Le mâle. No. 2. La femelle.
Le Musc a la figure et la grandeur d'un chevreuil, qui n'a que la moitié de son accrossement; il a pourtant la tête un peu plus grosse et ronde que celui-ci, et il n'a point de cornes. Le mâle a deux dents longues, avancées et courbées en bas. Il est marqué de brun, de jaunâtre, de blanc, et de noir, et la structure de son corps est; très-élégante. Il vit solitairement dans les forêts de sapin et dans les contrées montagneuses de Tibet et de la Sibérie méridionale. Il est: fort timide, sauvage et agile, se cache dans les fentes des rochers les plus hauts, et se nourrit de feuilles et de mousses. Ce n'est que du mâle que l'on tire la drogue précieuse et bien connue, le musc, dont on fait usage dans la médecine et dans les parfums. Il porte cette drogue dans une bourse de la grandeur d'un oeuf de poule, derrière le nombril. Ce ne sont que de petits grains noirs, qui ont l'air du fang coagulé, sont d'un goût piquant et amer, et ont une odeur extrêmement forte et infiniment divisible, de sorte que même après un grand nombre d'années on peut sentir où il y en a eu un morceau infiniment petit. Le meilleur musc est celui de Tibet, mais il est très-souvent falsisié.
No. 3. Le Musc d'Inde.
Ce Musc est beaucoup plus petit que le précédent, ayant à peine 1 1/2 pieds de longueur. Il est très-joliment; tacheté de brun, de blanc et de jaune, et n'a point de dents avancées et courbées comme le musc de Tibet. Il vit dans les contrées les plus chaudes des Indes orientales, et se nourrit comme le précédent.
No. 4. Le Musc nain.
Ce petit animal d'une taille extrêmement mince et jolie vit dans la Guinée en Afrique, et dans les Indes orientales. Il a la figure d'un chevreuil, mais il est à peine long de 9 1/2 pouces. Ses jambes ont la longueur d'un petit doigt et à peu près l'epaisseur d'un tuyau de plume; c'est pourquoi on en fait des tampons de pipe garnis d'or et d'argent.
Ad00341 03 014aAd00341 03 014a.jpgNo. 1.-6. Menschenhaut.~~Unsere Haut ist, wenn wir sie genau untersuchen, ein wunderbares Gewebe von einer unzählichen Menge der feinsten Fibern, und zeigt uns, wenn wir sie durch ein Vergrösserungsglas betrachten, lauter Linien, Risse, Falten, Schweisslöcher und Schuppen. Schon mit blossen Augen können wir die gröbere Bildung der Haut sehen, wie z.E. Fig. 1. das obere Glied eines Zeigefingers hier darstellt; welches vergrössert in Fig. 2. schon ganz anders erscheint. Bringt man aber ein kleines Stückchen der feinsten Oberhaut (Epidermis) Fig. 3. unter ein Mikroscop, so zeigt es sie wie Fig 4., mit einer unzählichen Menge kleiner Schuppen besetzt, die, noch mehr vergrössert, länglicht und alle doppelt Fig. 5. erscheinen. Auf dem noch mehr vergrösserten Stückchen Haut Fig. 6. aber, das aus der innern Hand genommen, und in der Natur auch nicht grösser als Fig. 3. war, zeigen sich die Schweisslöcher nach ihrer Ordnung und Stellung überaus schön; und man muss den allmächtigen Schöpfer bewundern und anbeten, der auch an unserm Körper Alles so schön und weise ordnete.~~No. 7. 8. 9. Menschenblut.~~Unser Blut, der edelste Theil der Säfte unseres Leibes, besteht aus einer Mischung von zwey ganz verschiedenen Substanzen, nemlich aus dem rothen eigentlichen. Blute (Cruor) und dem Blutwasser (Serum), welche sich, sobald das Blut ausser den Adern ist, leicht von einander trennen. Der rothe Theil des Blutes besteht aus lauter unendlich kleinen Kügelchen, wie wir in der Vergrösserung eines Tröpfchen Bluts, Fig. 7. sehen, und gerinnt leicht, in welchem Falle sich das Blutwasser von ihm trennt, wie eben diese Figur zeigt, wo das Blutwasser sich in gelbe Aeste zusammen gezogen hat. - Das Blutwasser hingegen, davon Fig. 8. ein Tröpfchen in natürlicher Grösse, und Fig. 9. vergrössert zeigt, sieht flüssig blassröthlich aus, und enthält Salze, besonders Salmiak und Kochsalz-Theilchen, welche sich sogleich in angeschossenen Krystallen zeigen, wenn man ein Tröpfchen Blutwasser auf einer Glasscheibe auftrocknen lässt, und hernach durch ein Mikroscop betrachtet, wo es sich dann wie Fig. 9. zeigt.~~
Ad00341 03 014a/freMélanges. XVIII. Vol. III. No. 12.
PEAU ET SANG D'HOMME.
No. 1.-6. Peau d'homme.
La Peau de notre corps exactement observée,paroit comme un tissu merveilleux d'un nombre incroyable des fibres les plus fins; et vue par le microscope, elle nous répréfente un ensemble composé de lignes, de gerçures, de plis, de pores et d'écaillés. C'ert même à l'oeil nud que s'observe la formation de la peau, quoique d'une manière superficielle et grossière, comme par exemple Fig. 1. represente celle de la jointure supérieure d'un doigt; mais grossi en Fig. 2. elle paroit bien autrement. Un petit morceau de l'épiderme Fig. 3. se montre sous le microscope comme Fig. 4. convert d'un nombre infini de petites écailles, qui grossies par un microscope plus fort, paroissent oblongues et doubles, Fig. 5. Mais sur le petit morceau de peau grossi plus encore, Fig. 6., et pris des l'intérieur de la main, se montrent les pores dans leur ordre admirable et dans leur arrangement excellent, de forte qu'on ne peut f empêcher d'admirer et d'adorer le Créateur tout-puissant, qui même dans la texture extérieure de notre corps, a su disposer tout d'une manière si belle et si sage.
No. 7. 8. 9. Sang d'homme.
Notre Sang, la partie la plus précieuse des humeurs de notre corps, est composé d'une mélange de deux substances bien différentes; c'eit à dire, de la partie rouge, dit proprement fang, et de la partie plus pale, nommée Serum. Lorsque le sang n'est plus dans le corps, ces deux parties constituantes se séparent facilement. La partie rouge est composée de globules infiniment petits, comme nous voyons dans le grossissement microscopique d'une petite goutte, Fig. 7. Elle se coagule très-aisement, et dans ce cas le serum s'en sépare, comme fait voir la même figure, où le serum paroit concentré et réduit en forme de branches jaunes. Mais le serum dont se montre une goutte en grosseur naturelle Fig. 8, et grossie Fig. 9. paroit fluide, rouge, morte de couleur, et contient des parties de sel, principalement du sel ammoniac et du sel commun, qui se montrent d'abord sous la forme de cristaux, quand on régarde par le microscope une goutte de serum fechée sur un vitre, ou elle paroit comme la Figure 9.
Ad00341 03 015aAd00341 03 015a.jpgDie Meilen sind kleine, muntere und sehr nützliche Vogel, weil sie sich vorzüglich von Insecten und ihren Eyern nähren, und daher Sommer und Winter hindurch eine unglaubliche Anzahl Raupen und ihre an den Baumrinden klebenden Eyer vertilgen. Sie scheinen eben vom Schöpfer dadurch, dass sie sehr fruchtbar sind, 18 bis 20 Eyer legen, und sich also sehr vermehren, dazu bestimmt zu seyn, die allzu grosse Vermehrung der schädlichen Insecten zu verhindern, und hierinn das Gleichgewicht im Gange der Natur erhalten zu helfen. Die vorzüglichsten bey uns bekannten Arten sind folgende.~~No. 1. Die Kohlmeise. (Parus major. L.)~~Ist nicht allein bey uns, sondern fast in der ganzen alten Welt zu finden. Sie ist 5 1/2 Zoll lang. Kopf und Bauch sind schwarz, die Schläfe weiss, Nacken und Seiten gelb, Rücken und Schwanz blaugrau. Sie bleibt über Winter bey uns, und brütet jährlich dreymal.~~No. 2. Die Blaumeise. (Parus coeruleus. L.)~~Sie bewohnt ganz Europa, und ist sehr schön gezeichnet. Stirn und Backen weiss, Scheitel und Flügel hochblau, der Bauch gelbgrau. Sie brütet jährlich nur einmal, legt aber bis 22 Eyer und vertilgt sonderlich die an den Aesten der Fruchtbäume klebenden Eyer der schädlichen Ringel-Raupe.~~No. 3. Die Sumpfmeise. (Parus palustris. L.)~~Ist so gross als die vorige; der Kopf schwarz, Rücken und Schwanz braun-grau, Hals und Brust gelblich-weiss. Sie lebt einsam, mehr in Wäldern als Gärten, und liebt sumpfigte Orte.~~No. 4. Die Schwanzmeise. (Parus caudatus. L.)~~Sie ist 5 1/2 Zoll lang, der Schwanz länger als der Körper; Scheitel weiss, und der übrige Körper gelb, schwarz und grau gezeichnet. Sie bewohnt Europa und Westindien, ist sehr unruhig und lebhaft, klettert an den Bäumen wie ein Specht, und baut ein sehr kunstreiches freyhangendes Nest.~~No. 5. Die Tannenmeise. (Parus ater. L.)~~Sie bewohnt in Europa und Nordamerika Wälder und Gärten, ist 4 Zoll lang; der Kopf schwarz, Nacken und beyde Seiten der Brust weiss, Rücken, Flügel und Schwanz grau.~~No. 6. Die Haubenmeise. (Parus cristatus. L.)~~Bewohnt ganz Europa, ist 4 Zoll lang, ihre Farbe röthlich-grau; um den Hals hat sie einen schwarzen Ring, und auf dem Kopfe einen schwarz und weissen Federbusch. Sie hält sich nur in grossen Fichtenwäldern auf, lebt einsam, und lässt sich nie zahm machen.~~No. 7. Die Bartmeise. (Parus biarmicus. L.)~~Lebt in Europa und im mittlern Asien, an den Ufern der Flüsse im Schilfe, von dessen Saamen sie sich nährt. Sie ist 6 Zoll lang, der Kopf grau, die Brust weiss, Rücken und Schwanz gelbbraun. Unter beyden Augen hat sie herabhängende schwarze dreyeckigte Federbüsche, welche wie ein Knebelbart aussehen.~~
Ad00341 03 015a/freOiseaux. XXX. Vol. III. No. 13.
MÉSANGES DE PLUSIEURS ESPÈCES.
Les Mésanges sont dés oiseaux petits, alertes et bien utiles, parce qu'elles le nourrissent
principalement d'insectes et d'oeufs d'insectes, et detruisent par là un nombre incroyable de chenilles et de leurs oeufs attachés a l'écorce des arbres. Comme elles pondent dix-huit à vingt oeufs et se multiplient d'une fécondité étonnante, le créateur semble les avoir destinées à empêcher la production trop grande des insectes nuisibles, et pour soutenir la balance dans la marche de la nature. Les espèces les plus connues chez nous sont les suivantes.
No. 1. La Charbonniere.
La Charbonnière ne se trouve pas feulement chez nous; elle vit dans tout le monde ancien. Elle a 5 1/2 pouces de longueur; la tête et le ventre sont noirs, les tempes blanches, la nuque et les côtes sont jaunes, le dos et la queue d'un gris bleu. Elle séjourne chez nous pendant l'hiver et couve trois fois par an.
No. 2. La mésange bleue.
Elle fe trouve dans toute l'Europe et est trèsjoliment marquée, le front et les joues étant blanches, le sommet de là tête et les ailes d'un beau bleu d'azur et le ventre gris-jaune. Elle ne couve qu'une fois par an; mais elle pond jusqu' à vingtdeux oeufs, et détruit principalement les oeufs de la chenille annullaire, si nuisiblés, collés aux arbres fruitiers.
No. 3. La Nonnette cendrée.
Elle est aussi grande que la précédente. La tête est noire, le dos et la queue sont gris bruns, le gosier et la poitrine d'une couleur blanche jaunâtre. Elle vit solitairement, préfère les sorets aux jardins, et se plait dans des lieux marécageux.
No. 4. La mésange a longue queue.
Elle est longue de 5 1/2 pouces; la queue en est plus longue que le corps; le sommet de la tête est blanc, et le reste du corps marqué de jaune, de noir et de gris. Elle est naturelle en Europe et dans les Indes occidentales, est bien vive et agile, grimpe aux arbres comme le pic, et fait son nid librement suspendu avec beaucoup d'art.
No. 5. La petite Charbonnière.
Elle habite les forets et les jardins de l'Euro pe et de l'Amérique septentrionale, a quatre pouces de longueur, la tête noire, la nuque et les deux côtés de la poitrine blancs; le dos, les ailes et la queue sont grises.
No. 6. La méfange huppée.
Cette espèce se trouve dans toute l'Europe; elle est longue de quatre pouces et d'une couleur gris rougâtre; autour du cou elle a un anneau noir, et sur la tête une huppe noire et blanche. Elle paroit seulement dans des pinaies grandes, vit solitairement, et ne s'apprivoise jamais.
No. 7. La Moustache.
Elle vit en Europe et au fond de l'Asie moyenne, où elle se trouve aux rivages des fleuves dans le jonc, des graines duquel elle se nourrit Elle a 6 pouces de longueur, la tête grise, la poitrine blanche, le dos et la queue d'un brun jaune Sous l'un et l'autre oeil elle a des houppes penchantes, noires et triangulaires, femblables à une moustache.
Ad00341 03 016aAd00341 03 016a.jpgNo. 1. Der Tulpenbaum (Liriodendron tulipifera. L.)~~Der Tulpenbaum ist ein Nordamerikanischer Baum, von ziemlicher Grösse und Dicke. Er ist besonders durch die Englische Garten-Anlagen und Pflanzungen in Deutschland berühmt worden, weil seine Tulpen-ähnlichen, grün-gelb und rothen Blüthen diesem Baume ein prächtiges Ansehn geben. Seine grünen Blätter gleichen zwar einigermassen den Ahorn-Blätter, sind aber vorn breit abgestutzt, und sehen aus als wenn man die Spitze mit einer Scheere gerade abgeschnitten hätte. Die Blüthen sind ohne Geruch. Der Saame bildet kleine, schuppigte Zapfen Fig. a. und liegt wie Dachziegeln übereinander. Der Baum selbst hat ein leichtes, weisses Holz, welches aber nicht sonderlich zu brauchen ist. Seine Rinde hingegen hat eine Arzneykraft, und wird wie Chinarinde gebraucht.~~No. 2. Der Sternanis. (Illicium anisatum. L.)~~Der Sternanis ist mehr Strauch als Baum, wächst in Japan und China, und trägt in braunen sternförmigen Kapseln (Fig. b.) einen braunen eyförmigen und mehligten Saamen, der ein angenehmes, süsses, und wie Anis schmeckendes Gewürz ist, und davon der Aufguss theils als ein angenehmer Thee getrunken, der Saame selbst aber besonders in Brandweinbrennereyen gebraucht wird. Der Baum blüht roth, und hat weidenähnliche Blätter. Der Sternanis ist eine Handelswaare, die theils über England, theils über Russland zu uns kommt, und besonders in den Apotheken als ein Arzneymittel für Brustkrankheiten geführt wird.~~
Ad00341 03 016a/frePlantes. LIII. Vol. III. No. 14.
PLANTES RÈMARQUABLES.
No. 1. Le Tulipier.
Le Tulipier croissant originairement dans l'A'meriqué septentrionale, est un arbre d'une hauteur et d'une grosseur assez considérable. C'eft principalement la culture des jardins et des plantations angloises, qui l'a fait connoître en Allemagne. Des fleurs vertes jaunes et rouges, en forme de tulipes, donnent à cet arbre un air superbe. Ses feuilles vertes ressemblent en quelque manière à celles de l'érable; mais leurs extrémités supérieures largement écourtées paroissent comme coupées tout net avec des cifeaux. Ses fleurs n'ont point d'odeur; fa sémence forme de petits tampons écailleux (Fig. a.) rangés les uns sur les autres, comme des tuiles. Cet arbre a un bois leger et blanc, qui est de peu d'utilité; mais l'écorce en est une drogue médicinale dont on se sert comme du Quinquina.
No. 2. L'arbre d'Anis des Indes.
L'Anisier des Indes est moins arbre qu'arbrisseau; il croit au Japon et dans la Chine et porte dans des capsules brunes et formées en étoiles, Fig. b., une fémence ovale et farineuse, laquelle est un arôme d'un goût agréable et doux, semblable à celui de l'anis. L'infusion en est prise comme un thé agréable; la sémence de cet arbre sert principalement aux distilateurs; ses fleurs sont rouges, et ses feuilles ressemblent à celles des saules. L'anis des Indes, venant cbez nous et par l'Angleterre et par la Russie, se vend dans les boutiques d'apothicaire, comme un de remèdes qui servent contre les maux de poi trine.
Ad00341 03 017aAd00341 03 017a.jpgEine der merkwürdigsten Erscheinungen am Himmel zeigt uns der Planet Saturn, welcher ausser dem Uranus einer der entferntesten Planeten von der Sonne ist. Er ist 1030 mal grösser als die Erde, steht fast zehnmal weiter von uns ab als die Sonne, und vollendet seinen Kreislauf um die Sonne erst in ohngefähr 30 Jahren. Um in der grossen Entfernung von der Sonne noch das nöthige Licht zu seiner Beleuchtung zu erhalten, hat ihn der Schöpfer nicht allein 7 Monde, sondern auch zwey breite flache Ringe, welche seine Kugel frey umschweben, und sich um dieselbe bewegen, gegeben. Man kann diesen doppelten Ring des Saturns zwar nicht mit blossen Augen, wohl aber durch gute astronomische Fernröhre sehr deutlich sehen.~~No. 1. Saturn mit seinem Doppelringe.~~Wenn man den Saturn von unsrer Erde aus betrachtet, so erscheint er zuweilen ganz rund, hernach zeigt sich der Ring, als eine gerade Linie zu beyden Seiten des Planeten. Diese Linie wird immer breiter, bis sie sich endlich öfnet, und wie zwey Handhaben bildet, so dass man in ihrer grössten Breite sowohl zwischen dem innern Ringe und dem Körper des Planeten als auch zwischen den beyden Ringen selbst hindurch, und das dunkle Firmament sehen kann. Der grosse Englische Astronom Herschel entdeckte erst vor kurzem, dass es nicht ein einfacher sondern doppelter Ring, nemlich ein breiter und schmaler sey, welche neben einander liegen; so, dass wenn wir den Saturn von obenherab betrachten könnten, er mit seinen beiden flachen Ringen eigentlich wie Fig. 2. aussehen würde.~~Dass dieser Doppelring ein fester dunkler und blos von der Sonne erleuchteter Körper sey, beweist sein doppelter Schatten, den er auf den Körper des Saturns wirft, wie Fig. 1. zeigt. Seine Grösse ist sehr beträchtlich, denn sein ganzer Durchmesser ist fast 26 mal grösser als der Erddurchmesser. Seine Dicke hingegen ist sehr gering, und wegen der grössten Entfernung von der Erde nicht zu messen. Beyde Ringe sind auch von ungleicher Breite, denn der äussere ist kaum halb so breit als der innere.~~
Ad00341 03 017a/freMélanges. XV. Vol. III. No. 15.
LA PLANETE SATURNE AVEC SES ANNEAUX.
La Planète Saturne nous fait voir un des phénotmènes les plus remarquables qui paroissent au
ciel. Après la planète Uranus elle est la plus éloignée du foleil. Elle est 1030 fois plus grande que la terre, et sa distance de notre globe est environ dix fois plus grande que celle du soleil, autour duquel elle n'achève son cours q'environ au bout de trente ans. Pour fournir à cette planète la lumière nécessaire dans cette distance bien grande, le Créateur lui a donné non seulement sept Lunes, mais aussi deux Anneaux: larges et plats qui se meuvent autour de son globe. Cet anneau double de Saturne ne se fait pas voir à l'oeil nud, mais il paroit bien clair par de bons téléscopes astronomiques.
No. 1. Saturne avec son anneau double.
La Planète Saturne nous paroit quelquefois entièrement ronde; puis l'anneau se montre comme une ligne droite aux deux côtés de la planète. Cette ligne va toujours en Pélargissant jusqu'à s'ouvrir et à former deux anses; de forte que dans sa largeur la plus grande on peut voir le firmament obscur entre la distance qu'il y a de l'anneau intérieur au corps de la planète, comme aussi dans lespace qu'il, y a entre les deux anneaux même. Le grand astronome Herschel découvrit, il n'y a; pas longtems, que cette planète est entourée d'un anneau double; c'est à dire, qu'un anneau large et un anneau étroit est placé l'un, à côté de l'autre, de forte que ce globe, régardé de haut en bas, pàroitroit avec ses, deux anneaux plats comme Fig. 2. Cet Anneau double est un corps solide, opaque et éclairé par le soleil; c'est ce que prouve l'ombre double qu'il jette sur le corps de Saturne; comme fait voir la Fig. 1. Sa grandeur est bien confidérable, son diamètre étant à peu près 26 fois plus grand que celui dé la terre, et la largeur de ces deux anneaux faisant 6 1/2 diamètres de notre globe; mais sa grosseur que la grande distance de notre planète ne permet pas de mesurer, paroit peu considérable. Ces deux anneaux sont aussi d'une largeur inégale; l'extérieur ayant à peine la moitié de la largeur de l'intérieur.
Ad00341 03 018aAd00341 03 018a.jpgDie Fettthiere, welche man auch Klippschliefer nennt, haben viel Aehnliches mit den Murmelthieren, leben wie diese in Felsenklüften und unterirdischen Höhlen, und nähren sich von Pflanzen, Obst und Wurzeln, und Baum-Moose. Es giebt folgende Gattungen davon.~~No. 1. Der Klipdas (Hyrax Capensis.)~~Der Klipdas oder Capsche Klippschliefer ist 17 Zoll lang, liebt auf dem Cap und in Abyssinien, und hat fast die äussere Form eines kleinen Bären. Seine Farbe ist gelbrau und am Bauche weiss. Er nährt sich von allerhand Pflanzen, Obst und Wurzeln, auch Baum-Moose, und wird ausserordentlich fett. Sein Fleisch ist essbar und wohlschmeckend. Er hat eine durchdringende pfeifende Stimme, und ist nicht wild oder bösartig; wehrt sich aber und ist bissig, wenn er gereizt wird.~~No. 2. Der Ashkoko oder Syrische Klippschliefer. (Hyrax Syriacus)~~Der Ashkoko ist 18 Zoll lang, niedriger als der Klipdas, auf dem Rücken dunkelbraun und an dem Bauche gelbweiss von Farbe. Er lebt in Ethiopien und Syrien in Felsenhöhlen, hat dieselbe Nahrung wie der Klipdas, und ein sehr sanftes furchtsames Naturell. Er ist sehr gesellig, und es leben daher oft mehrere Dutzende in kleinen Heerden beysammen.~~No. 3. Der Amerikanische Klippschliefer. (Hyrax Hudsonius.)~~Diese Art von Klippschliefer lebt im nördlichen Amerika, ist grösser als beyde vorige Gattungen, nemlich 2 Fuss lang, hat übrigens mit ihnen gleiche Lebensart und Nahrung. Seine Naturgeschichte ist aber noch nicht recht bekannt.~~
Ad00341 03 018a/freQuadrupèdes. LII. Vol. III. No. 16.
CAVIES DE PLUSIEURS ESPÈCES.
Les Cavies ont beaucoup de ressemblance avec les marmottes, vivent comme elles dans les
fentes des rochers et dans les souterrains, et se nourissent de plantes, de racines et de mousses d'arbre. Il y en a les espèces suivantes.
No. 1. Le Cavie du Cap.
Le Cavie du Cap, de dix-sept pouces de longueur, vivant au Cap et en Abyssinie, a la forme extérieure d'un petit ours. Il est grisjaune de couleur, a le ventre blanc, se nourrit de plusieurs sortes de plantes, de fruits et de racines, et aussi de mousses d'arbre, et s'engraisse extrêmement. Sa chair est mangeable et de bon goût. Il a une voix perçante et sifflante. Cet animal n'est pas farouche; mais étant irrité il se défend et mord.
No. 2. Le Cavie de Syrie.
Le Cavie de Syrie de dix-huit pouces de longueur, est plus bas que le Cavie du Cap. Le dos est gris foncé, et le ventre jaune. Il vit en Ethiopie et en Syrie dans les fentes des rochers, a la même nourriture que le précédent, et est un animal bien doux et timide; c'eft pourquoi pluiieurs douzaines de ces animaux vivent ensemble en petites troupes.
No. 3. Le Cavie de l'Amérique.
Cette espèce de Cavies se trouve dans l'Amérique septentrionale; ayant trois pieds de longueur, elle est plus grande que l'une et l'autre des especes précédentes. Elle vit et se nourrit de la même manière. Son histoire naturelle n'est pourtant pas trop connue jusqu'alors.
Ad00341 03 019aAd00341 03 019a.jpgDie Natur gab Menschen und Thieren zur Bedeckung entweder ihres ganzen Leibes, oder nur einzelner Theile desselben, die Haare, und pflanzte sie mit Wurzeln in die Haut, so dass sie sehr schnell wachsen, und wenn sie abgeschnitten werden sich leicht wieder herstellen. Sie sind von Bau und Farbe bey Thieren, Menschen und Insecten äusserst verschieden, welches man bey einer nähern Untersuchung durch das Mikroscop leicht entdeckt, .wie wir an folgenden Figuren sehen.~~No. 2. (sic.) Menschenhaar.~~Das Menschenhaar hat eine etwas verdickte Wurzel (Fig. a. und c.) mit welcher es, wie Fig. e. zeigt, in kleinen Gruben der Fetthaut fest sitzt, und sich durch seine feinen Zäserchen nährt. Der Länge lang geht durch das Haar eine feine Röhre, von der Wurzel an bis in die Spitze, in welcher ein bräunlicher Nahrungssaft des Haares circulirt (Fig. a. und c.). Das Haar selbst theilt sich zwar nie in Aeste ab, hat aber doch an seinen Seiten oft kleine Knoten, als wenn Aeste hervorbrechen wollten, wie Fig. b. zeigt. Die Spitze des Haares (Fig. d.) muss geschlossen und nicht borstig sein, wenn es fortwachsen soll; denn im letzteren Falle ist es krank, wächst nicht fort, und muss verschnitten werden.~~No. 2. Thier- und Insecten-Haare.~~Der kleine Mikroscopschieber Fig. f. enthält folgende verschiedene Haare von merkwürdiger Form.~~Fig. g. Haar aus der Mähne eines Löwen, hat eine ausserordentlich starke Saftröhre.~~Fig. i. Dergleichen von einem braunen Landbären. Beyde gleichen dem Menschenhaare vollkommen.~~Fig. h. und l. Haare von zweyerley Raupen. Diese haben keine Saftröhren, sondern äusserlich viele Dornen; und eben desshalb ist es schmerzhaft, wenn man Raupen in die Hand nimmt, und ihre feinen Haare in die Schweislöcher eindringen.~~Fig. k. Haar eines Maulwurfs. Diess besteht aus lauter Ringen, fast wie ein gewundener Drath.~~No. 3. Reh-Haar.~~Das Rehhaar, davon Fig. m. einige Stückchen in natürlicher Grösse zeigt, hat eine ganz besondere Bildung. Es besteht nemlich aus lauter kleinen Sechsecken, von der Wurzel an bis zur Spitze. Fig. n. zeigt seine Wurzel, Fig. o .sein Mittelstück, und Fig. p. seine feine Spitze.~~
Ad00341 03 019a/freMélanges. XIV. Vol. III. No. 17.
POIL D'HOMME ET DE BETES.
La nature a donné aux hommes et aux bêtes le poil, pour en couvrir ou leurs corps entiers, ou
clés parties particulières de ces corps. Ce poil, plante dans la peau, efi pourvu de racines, de forte qu'il croît Lien vite et qu'ayant été coupé, il fe reproduit facilement. La firucture et la couleur en efi d'une différence extrême, et dans les hommes et dans les quadrupèdes, de même que dans les infectes. C'eft ce que l'on obferve quand on le regarde plus exactement par le microfeope, comme nous allons voir dans les figures Suivantes.
No. 1. Poil d'homme.
Le Poil de l'homme a une racine un peu grossie (Fig. a. et c.) qui le tient dans des petits creux de la tunique celluîeuse, et le nourrit par ses fibres très-déliés. Le long de ce poil va un tuyau très-fin, qui s'étend de la racine jusqu'à la pointe, et où circule un fuc nourricier brunâtre (Fig. a. et c.). Ce poil n'a point de rameaux; il montre pourtant fouvent aux cotés de petits noeuds comme s'il alloit pouffer quelques branches, comme fait voir Fig. b. Il faut que la pointe du poil (Fig. d.) soit fermée, et qu'elle ne' fe crêvasse pas. Au cas contraire le poil est malade et doit être écourté, poux qu'il puiffe continuer de croître.
No. 2. Poil de quadrupèdes et d'infectes.
La petite coulisse de microscope (Fig. f.) contient les Poils suivants d'une forme remarquable.
Fig. g. Poil de la crinière d'un lion. Il a un tuyau extrêmement fort.
Fig. i. Poil d'un ours brun. L'un et l'autre ressemble parfaitement à celui de l'homme.
Fig. h. et l. Poils de deux espèces de chenilles. Ils n'ont point de tuyaux; mais de dehors ils sont
hérissés de beaucoup d'épines, et c'est pourquoi il cause quelque douleur, quand on prend des chenilles dans la main, et que ses poils fins s'enfoncent dans les pores.
Fig. k. Poil d'une taupe. Il consiste d'une infinité d'anneaux, à peu-près comme un fil-d'archal
entortillé.
No. 3. Poil de Chevreuil.
Le poil de Chevreuil, dont Fig. m. montre quelques morceaux en grandeur naturelle, eJt d'une confiruction très-singulière. De fa racine jusqu'à la pointe il ne consiste que de petits hexagones, comme nous sont voir les fig. n., o. et p. qui montrent sa racine, un morceau du milieu, et sa pointe très-effilée.
Ad00341 03 020aAd00341 03 020a.jpgNo. 1. Die China- oder Fieberrinde. (Cinchona ossicinalis. L.)~~Das Vaterland des Fieberrindenbaums ist Peru. Er hat kleine ovale, wolligte Blätter, blüht blassroth, und trägt braunen Saamen. Die spezifische Arzneykraft seiner hochberühmten Rinde gegen die Wechselfieber wurde erst vor anderthalb hundert Jahren durch Zufall entdeckt, und seitdem werden junge und alte Bäume geschält, und es gehen ungeheure Quantitäten von dieser Rinde nach Europa. Die Rinde selbst sieht, wie Fig. a. zeigt, äusserlich graubraun aus, ist von jungen Bäumen und Zweigen am besten, und zusammengerollt nicht über 2 bis 3 Linien dick. Man hat dreyerley Sorten von dieser Rinde, weisse, gelbe und rothe, welche aber nicht von einerley Baume kommen. Die beste Chinarinde erhalten wir über England, und sie macht einen beträchtlichen Handelsartikel aus.~~No. 2. Die Jalappe. (Convolvulus Jalappa.)~~Die Jalappe, deren Wurzel wir als eine stark purgirende Arzney kennen, gehört zu dem Geschlechte der Winden, und ihr Vaterland ist Mexico und ganz Westindien. Die Pflanze selbst, welche sich um andere Pflanzen und Bäume herum schlingt, und 8 bis 10 Fuss in die Höhe klettert, hat sehr ungleiche Blätter, so dass fast keines dem andern ähnlich sieht. Die Wurzel ist knollicht (Fig. b.), sieht von aussen schwarzbraun und von innen aschgrau aus, und wird in den Apotheken als ein stark purgirendes Arzneymittel gebraucht.~~
Ad00341 03 020a/frePlantes. LIV. Vol. III. No. 18.
PLANTES MÉDICINALES.
No. 1. La Quinquina.
La patrie de l'arbre de Quinquina est le Pérou. Les feuilles en sont petites, ovales et laineuses, les fleurs rouges mortes de couleur, et la sémence brune. Il n'y a qu'un siécle et demi que le hazard fit découvrir les vertus médicinales que cette écorce très-célèbre montre dans les fièvres intermittentes, et c'est dépuis ce tems-là, qu'on écorche des arbres jeunes et vieux et qu'on transporte en Europe cette écorce en quantités énormes. Les rouleaux de cette écorce, au dehors grife brune de couleur, comme fait voir la Fig. a., n'ont que deux ou trois lignes d'épaifsseur. Ceux des jeunes arbres et branches sont les meilleurs. Il y en a trois sortes, savoir la blanche, la jaune et la rouge; mais elles ne viennent pas de la même espèce. La meilleure en est celle, qui vient chez nous par l'Angleterre. Cette écorce fait un article de commerce bien considérable.
No. 2. Le Jalap.
Le Jalap, dont nous connoissons la racine comme une médicine drastique, est de l'espèce des liserons. La Nouvelle Mexique et toutes les Indes occidentales en sont la patrie. Les feuilles de cette plante, qui s'entortille autour d'autres plantes et arbres et prend une hauteur de 8 a 10 pieds, sont très-inégales, de sorte qu'elles ne se ressemblent presque pas l'une à l'autre. La racine bulbeuse (Fig. b.), brune noire au dehors et grise-cendrée au dedans, se range dans les apothicaireries parmi les remèdes drastiques.
Ad00341 03 021aAd00341 03 021a.jpgUnsre Haushühner stammen aus Ostindien ab, wo es noch wilde, von rothbrauner Farbe, in den Wäldern giebt. Sie haben sich aber als Hausthiere fast über die ganze Welt verbreitet, sind auf mancherley Art ausgeartet, und daraus die verschiedenen Arten von Hühnern entstanden, die wir jetzt kennen.~~No. 1. u. 2. Der Teutsche Haushahn und die Henne. (Phasianus gallus L.)~~Der Teutsche Hahn ist gewöhnlich 16 Zoll und die Henne 14 Zoll hoch. Der Hahn ist meistens sehr schon gezeichnet, und hat eine stolze, prächtige Figur. Seine Kühnheit und Streitsucht zeichnen ihn vor allem andern zahmen Geflügel aus.~~No. 4. Der Englische Hahn. No. 3. Die Englische Henne.~~Die Englischen Hühner sind gewöhnlich grösser und von ganz anderer Figur, als die Teutschen; der Hahn meist 17 und die Henne 16 Zoll hoch. Der Hahn gelb und weiss, von kurzem Gefieder; die Henne gelb, weiss und schwarz gezeichnet, mit starkem Federbusche und Barte, und einem hängenden Schwanze. Die Engländer brauchen diese Hähne, wegen ihrer Stärke und Streitbarkeit, zu ihren Hahnenkämpfen, welche eine Volkslustbarkeit sind, und hohe Wetten veranlassen.~~No. 5. u. 6. Das Kluthuhn. Hahn und Henne.~~Das Kluthuhn ist etwas kleiner als das ordinäre Huhn, und sowohl Hahn als Henne völlig ohne Schwanz. Eine Abart des gemeinen Huhns, die sich nun seit lange her schon regelmässig fortpflanzt.~~No. 7. Das Strupphuhn.~~Das Strupphuhn, welches aus Friessland herstammen soll, ist gleichfalls eine solche durch Zufall entstandene Abart, die sich nun fortpflanzt. Die Federn stehen ihm alle aufwärts und emporgesträubt, welches ihm kein schönes Ansehn giebt.~~No. 8. u. 9. Das Zwerghuhn. Hahn und Henne.~~Das kleine Zwerghuhn stammt aus China her, ist kaum 9 bis 10 Zoll hoch, weiss von Farbe, und hat rauche, befiederte Beine. Die Hühner legen und brüten sehr fleissig, werden sehr fett, und haben ein sehr wohlschmeckendes Fleisch.~~
Ad00341 03 021a/freOiseaux. XXXI. Vol. III. No. 19.
POULES DE PLUSIEURS ESPECES.
Nos poules domestiques tirent leur origine des Indes orientales, où il y en a encore dans les
forêts des sauvages d'une couleur rouge-brune. Répandues presque par toute la terre, elles ont différemment dégénéré. Voilà l'origine des variétés de poules que nous connoissons à présént.
No. 1. et 2. Le coq et la poule domestique d'Allemagne.
Le Coq d'Allemagne a ordinairement 16, et la Poule 14 pouces d'hauteur. Le coq, pour'la pluspart très-joliment marqué, a une figure fière et magnifique. Son courage, qui demande le combat, le distingue sur tout le reste de la volaille domestique.
No. 3. La poule d'Angleterre.
No. 4. Le coq d'Angleterre. Les Coqs et les Poules d'Angleterre sont ordinairement plus grands que ceux d'Allemagne. Le coq est pour la pluspart haut de 17, et la poule de 16 pouces. Le coq jaune et blanc de couleur a le plumage court. La poule marquée de jaune, do blanc et de hoir est fort huppée et barbue et a la queue penchante. Les Anglois fe fervent de cette forte de coqs forts et courageux a leurs combats des coqs, divertissement du peuple lequel donne occasion à des hauts paris.
No. 5. et 6. Coq et Poule fans queue.
Cette sorte est un peu plus petite que l'ordinaire. Le coq est fans queue ainfi que la poule, Variété de la poule ordinaire, qui dépuis longtems s'eft multipliée régulièrement.
No. 7. La Poule frisée.
La Poule frisée que l'on dit venir de la Frise, est aussi une variété produite par le hazard, laquelle continue à se multiplier. Ses plumes se tiennent en haut et hérissées, ce qui ne lui donne nullement une belle figure.
No. 8. et 9. Poule naine. Coq et Poule.
La Poule naine vient originairement de la Chine. Elle a à peine 9 à 10 pouces de hauteur, est blanche de couleur, et a les pieds pattus. Les femelles pondent et couvent très-fréquemment, s'engraissent fort, et leur viande est de très-bon goût.
Ad00341 03 022aAd00341 03 022a.jpgDie Schuppen, mit welchen die Haut der meisten Fische bedeckt ist, sind hornartig, bey jeder Art von Fischen von eigner Bildung, haben gewöhnlich einen schleimigten Ueberzug, und zum Theil auch einen überaus schönen Gold- und Silberglanz. Betrachtet man sie durch ein Vergrößerungsglas, so erscheint ihre ganz verschiedene Bildung in den schönsten Formen; wie wir aus folgenden etlichen Arten sehen.~~No 1. Schuppen vom Stockfische.~~Die Fig. a. zeigt die Schuppe in ihrer natürlichen Grösse, und Fig. b. vergrössert, wo sie als ein ausgebognetes Schild, das eine Spirallinie von lauter kleinen Schildern hat, darstellt.~~No. 2. Schuppen der Gresse.~~Die Schuppen der Gresse, davon Fig. a. die natürliche Grösse, und Fig. b. sie vergrössert zeigt, sind fast muschelförmig gebildet, und überaus schön graugrün mit Golde gestreift.~~No. 3. Schuppen der Schleye.~~Die Fig. c zeigt eine Schuppe der Schleye in natürlicher Grösse, und Fig. d vergrössert. Sie sind länglicht oval, haben fast die Form einer Fusssohle, und sind grüngrau mit Golde schillernd, von Farbe.~~No. 4. Schuppen vom Aale.~~Man sollte nicht glauben dass der schlüpfrige Aal auch Schuppen habe; und doch hat er welche. Sie sind aber sehr fein, liegen sehr dicht auf der Haut auf, und sind von unregelmässiger Form, schwärzlichgrau, und sehr schön gezeichnet. Die Fig. a. zeigt sie in ihrer natürlichen Grösse, und Fig. b. vergrössert.~~No. 5. Schuppen vom Barsch.~~Die Schuppen vom Barsch sehen fast aus wie eine ausgespreitzte Hand mit 7 Fingern, sind sehr schön gestreift, und am Grunde mit lauter kleinen Stacheln besetzt. Die Fig. a. zeigt sie in natürlicher Grösse und Fig. b. vergrössert.~~
Ad00341 03 022a/freMélanges. XVI. Vol. III. No. 20.
ÉCAILLES DE POISSONS.
Les Ecailles dont se couvre la peau de la pluspart de poissons, sont corneuses. Dans chaque
espèce de poissons elles sont d'une forme particulière. Elles ont ordinairement une couverture visqueusè, et en partie elles brillent d'un lustre d'or et d'argent. Le microscope en fait découvrir toute la variété de leurs formes trèssplendides, comme nous allons voir dans le petit nombre d'espèces que voici.
No. 1. Ecailles de morues.
La Fig. a. réprésénte l'écaillé en grandeur naturelle, et Fig. b. le fait voir grossie par le microscope; où elle se présente, comme 'un bouclier découpé, couverte d'une spirale, compofée de petits boucliers.
No. 2. Ecailles de goujons.
Les Ecailles du goujon, desquelles Fig. 1. montre la grandeur naturelle, et Fig. 6. le grossissement, sont presque formées en coquilles, et très-joliment rayées d'un gris verd mêlé d'or.
No. 3. Ecailles de tanches.
La Fig. c. réprésénte une écaille de la tanche en grandeur naturelle, et la Fig. d. en fait voir le grossissement. Ces écailles formées en ovales oblongues et presque de la figure d'une plante de pied, sont coloriées d'un verd-gris changeant d'or.
No. 4. Ecaille d'anguilles.
On ne croiroit pas que même l'anguille glissante ait des écailles; et elle en a pourtant; mais elles sont très-fines, très ferrement jointes à la peau, d'une forme irrégulière, et très-joliment marquées d'un gris noirâtre. La Fig. a. en expose la grandeur naturelle, et la Fig. b. le grossissement.
No. 5. Ecailles de perche.
Les écailles de la perche ressemblent à peu près à une main' à 7 doigts étendus. Elles sont très-joliment rayées, et au fond garnies de petites épines. La Fig. a. en montre la grandeur naturelle et la Fig. b le grossissemènt microscopique.
Ad00341 03 023aAd00341 03 023a.jpgKrystalle nennt man regelmässig gebildete feste Massen, meistens aus dem Mineralreiche, die fast immer eine mathematische Figur, z.E. ein Drey- Vier- Fünf- oder Sechseck, eine Pyramide,ein Prisma, oder einen Würfel zu ihrer Form haben, und oft durchsichtig sind, wie z.E. der Bergkrystall, und die meisten Edelsteine. Vorzüglich nehmen alle Salze, wenn sie aus ihrer flüssigen Auflösung in feste Massen übergehen, diese Form an, und man sagt dann: sie krystallisiren sich, oder schießen in Krystallen an. Jedes Salz, mineralisches oder vegetabilisches, hat seine unwandelbare bestimmte Form, in welcher es immer anschiesst, wenn es nicht in dieser Operation der Natur gewaltsam, z.E. durchs Feuer, gestöhrt wird. Diese Salzkrystalle haben oft die schönsten Formen und Farben, wie wir gleich an einigen sehen werden.~~No. 1. Grünspan-Krystalle.~~Wenn man Grünspan in Essig auflöset, und einen Tropfen davon auf einem Glase eintrocknen läßt, und diesen hernach durch ein Mikroscop betrachtet, so sieht man rund herum am Rande schöne blaugrüne rhomboidalische Krystalle angeschossen, aus welchen einzelne feinere Krystallisationen, in Form dürrer Bäumchen aufsteigen. Einzeln liegen dazwischen wieder kleine Krystalle, die vollkommene Rhomboiden bilden, und wie die schönsten Schmaragden aussehen.~~No. 2. Sedativ-Salz.~~Sedativ-Salz, welches als Arzney sehr bekannt ist, schiesst in unregelmäßigen Krystallen oft in Form dürrer dicker Baumäste, oft wie Blätter und Blumen an, und ist weissgrau von Farbe.~~No. 3. Koch-Salz.~~Das Koch-Salz, eins der ersten und notwendigsten Bedürfnisse des Menschen, hat wenn man seine Auflössung an der Luft oder Sonne trocknen und anschiessen läßt, Krystalle die entweder ganz regelmässige oder auch länglichte Würfel bilden. Die hohlen viereckigten Trichter oder Pyramiden, welche man von Kochsalze beym Abdampfen über dem Feuer erhält, entstehen blos dadurch dass die Krystallisation durch die Gewalt des Feuers beschleunigt wurde, und bestehen blos aus einer Menge zusammengedrängter kleiner Würfel. Es ist übrigens grau-weiß.~~No. 4. Salmiak~~Der Salmiak, ein bekanntes sehr flüchtiges und stark riechendes Mittel-Salz, hat eine sehr schöne Krystallisation. Seine Krystalle gleichen nemlich meistens Federn, von verschiedener Form, welche aber alle aus sechsseitigen pyramidalischen Nadeln bestehen, und einen gelblichen metallischen Glanz oder Schimmer haben.~~
Ad00341 03 023a/freMelange d'Objets. XVII. Vol. III. No. 21.
CRYSTAUX DE SEL DE PLUSIEURS SORTES.
Ce qu'on nomme Crystaux ne sont ordïnairemeni que des masses solides du regne mipéral,
régulièrement formées et presque toujours d'une figure angulaire, de sorte qu'elles se présentent en triangles, en tétragones, en pentagones, en hexagones on en pytamides, en prismes, en hexaèdres eir. Elles sont souvent transparents, comme par ex. Iè crystal de roche et la plupart des pierres précieuses. Ce sont principalement les sels en solution liquide qui prennent ces formes en passant à l'état des masses solides, et on dit alors qu'ils se crystallisent. Toute sorte de sels minéraux ou végétaux se cryslallise toujours sous une forme fixe et déterminée, à moins que la nature ne sou troublée dans cette opération par le feu, ou par l'action d'un autre moyen violent. Ces crystaux de sel ont souvent les formes et lt s couleurs les plus belles r comme nous, allons voir tout à l'heure.
No. 1. Crystaux deVerd-de gris.
Quand on résout de Verd-de gris dans du vinaigre, et qu'on en fait secher une goutte sur un verre, le microscope y fait voir tout autour du bord des crystaux très beaux à forme des rhomboïdes d'une couleur bleue-verte, d'où s'élèvent des crystallisations plus fines, formées comme de petits arbres très déliés, et entre lesquelles il y a d'autres petits crystaux en rhomboïdes parfaits qui ont le brillant des plus belles, émeraudes.
No. 2. Sel sedatif.
Ce sel médicinal très-connu, et gris blanc de couleur, se crystallise d'une manière très ir régulière, formant tantôt des. branches d'arbre grosses et sans feuilles, tantôt des feuilles et des fleurs.
No. 3. Sel commun.
Le sel commun est une de ces productions de la nature dont l'homme ne satiroit se passer. Une solution de ce sel gris blanc évaporée 'à l'air, oui au soleil, fait voir des crystaux en hexaèdres ou tout à fait réguliers ou oblongs. Les pyramidesou les entonnoirs creux et quadratigulaires que l'on obtient du sel commun par l'évaporation sur le feu, résultent senlement de ce que la crystallisation a été avancée par l'action violente du feu. Ces pyramides ne sont composées que d'une quantité de petits hexaëdres bien serres.
No. 4 Sel ammoniac.
Ce sel neutre bien connu, très volatil et d'une odeur bien forte, a une crystallisatkm très-belle. Les crystaux en ressemblent pour la plupart à des plumes en formes variées et consistent en aiguilles hexagonales et pyramidales. Ils ont un éclat ou. une lustre métallique et jaunâtre.
Ad00341 03 024aAd00341 03 024a.jpgDer Granat-Apfel. (Punica granatum.)~~Der Granat- Äpfel gehört unter die edlen Süd-Früchte, und ist wegen seines erquickenden Saftes, als eine labende Frucht in den heissen Ländern, wo er wächst, bey uns aber als ein gutes Arzneymittel, sein Baum aber, wegen der prächtigen Blüthe, als eine Zierde unserer Gärten bekannt. Er wächst vorzüglich in der Barbarey, Egypten, Syrien, Spanien, im südlichen Frankreich und in Italien, im Freyen, verlangt aber sorgfältige Cultur, wenn er gute Früchte tragen soll. In sehr heissen Ländern, z.E. im südlichen Afrika und unter der Linie, gedeihet er nicht.~~Es giebt zweyerley Sorten Granat-Bäume, nemlich mit einfacher Blüthe (Fig. 1.) und mit gefüllter Blüthe (Fig. 2.). Nur die mit einfacher Blüthe tragen Frucht; die andere Sorte hingegen wird eben wegen der Schönheit ihrer hochrothen Blüthen bey uns in den Gärten unter der übrigen Orangerie gezogen, und eben so gewartet.~~Der Granatapfel selbst (Fig. 3.) welcher oft so gross wie unsre grösten Aepfel wird, sieht wenn er reif ist, von aussen braungelb aus, hat eine zähe, lederartige Schaale, innerlich aber ein sehr saftreiches gelbliches Fleisch, fast wie die Citrone oder Apfelsine, in welchem, in 8 bis 9 Abtheilungen, eine Menge rother wohlschmeckender Kerne liegen, wie der Durchschnitt der Frucht Fig. 4. zeigt.~~
Ad00341 03 024a/frePlantes. LV. Vol. III. No. 22.
LA GRENADE.
La Grenade.
La Grenade est du nombre des fruits excellents au Sud. Dans les pays cLuuds, où elle croit, son suc l'a fait connoitre comme un fruit rafraîchissant, et chez nous comme un bon remède. Pour le Grenadier, la fleur superbe en fait un des ornemens les plus beaux de uos jardins. C'est principalement dans la Barbarie, en Egypte, en Syrie, en Espagne, daus les parties méridionales de la France et d'Italie qu'il se plait en plein air; mais pour qu'il porte de bons fruits il doit être soigneusement cultivé. Dans les pays fort chauds, comme par ex. dans les contrées méridionales de l'Afrique, il ne vient pas bien. Il y a deux sortes de Grenadiers, l'une a fleur simple (Fig. 1.) et l'autre à fleur double (Fig. 2.). Ce n'est que la première qui porte des fruits; quant à l'autre c'est pour la beauté de ses fleurs qu'elle est cultivée et soignée comme l'orangerie de nos jardins. Pour la Grenade (Fig. 3.), elle prend souvent la grosseur de nos pommes les plus grosses; quand elle est mûre elle est brune-jaune de couleur; l'écorce en est coriace. La chair jaunâtre et remplie de suc à peu près comme celle des citrons ou des oranges douces, renferme dans 8 à 9 cavités séparées une quantité de pépins rouges, comme fait voir Fig. 4. Ces pépins sont de boa goût.
Ad00341 03 025aAd00341 03 025a.jpgNo.1. Die Mandelkrähe. (Curacias garrula. L.)~~Die Mandelkrähe oder der Birkbeber bewohnt fast ganz Europa, vorzüglich gern aber Teutschland, von da sie im Herbste in wärmere Länder zieht, und dort überwintert. Sie ist wegen ihres prächtigen hellgrün, dunkelblau und braun colorirten Gefieders einer der schönsten Europäischen Vögel, Ihre Nahrung besteht in vielerley, Insekten, Gewürmen, Fröschen, Früchten und Getraide. Sie ist sehr scheu und lässt sich durchaus nicht zahm machen. Ihr Fleisch ist essbar.~~No. 2. Der Wiedehopf. (Upupa epops. L.)~~Der Wiedehopf ist ein nicht minder schöner einheimischer Vogel. Auf dem Kopfe hat er eine schöne Federkrone, die er niederlegen und aufrichten kann. Kopf, Rücken und Bauch sind gelbbräunlich, Flügel und Schwanz schwarz, weiss, grau und gelb gezeichnet. Er ist mit dem Schwanze 16 Zoll lang. Er nährt sich von Insecten und Würmern, die er vorzüglich gern aus dem Miste hohlt. Jung ist er leicht zahm, und zu einem sehr artigen Hausvogel zu machen.~~No. 3. Der rothe Kreuzvogel.~~No. 4. Der gelbe Kreuzvogel.~~(Loxin curvirostra.)~~Der Kreuzvogel gehört zum Geschlecht der Kernbeisser, und ist wegen seines gekreuzten Schnabels, und besonders desswegen merkwürdig, dass er, gegen die Gewohnheit aller andern Vögel, mitten im Winter brütet, und sein Nest in Nadelwäldern bauet. Er nährt sich am liebsten vom Saamen der Fichten und Tannen. Er ist ohngefähr 7 Zoll lang. Er ändert seine Farbe gewöhnlich zweymal, nemlich die jungen Männchen sind schön gelbroth und haben schwarzbraune Flügel, wie Fig. 3. zeigt; bey der zweyten Mauserung aber werden sie grüngelb, wie Fig. 4. Sie lassen sich leicht zahm machen und in Käfigen halten; ihr Gesang ist aber schlecht.~~No. 5. Die Nachtigall. (Motacilla Luscinia. L.)~~Die Nachtigall ist unter allen Vögeln der vortrefflichste und allgemein beliebte Sangvogel, so unansehnlich, grau und braun auch ihr Gefieder aussieht. Sie ist 6 1/2 Zoll lang, und bewohnt das ganze mittlere Europa, Asien und die Küsten der Barbarey. Im Herbste zieht sie aus Teutschland fort, und kommt im Frühlinge wieder. Ihre Nahrung sind Würmer und Insecten. Ihres lieblichen Gesanges wegen wird sie häufig in Käfigen in Zimmern gehalten.~~
Ad00341 03 025a/freOiseaux. XXXII. Vol. III : No. 23.
OISEAUX INDIGENES REMARQUABLES.
No. 1. La Corneille bleue.
La Corneille bleue ou le perroquet d'Allemagne habite presque toute l'Europe; mais c'est principalement l'Allemagne où elle se plait; de là elle passe dans les pays plus chauds où elle hiverne. Son plumage superbe coloré d'un verd clair, d'un bleu foncé et de brun la fait égaler aux oiseaux les plus beaux de l'Europe. Elle se nourrit d'insectes, de vers, de grenouilles, de fruits et de bled. Elle est bien farouche, de sorte qu'il n'y a pas moyen de l'apprivoiser. Sa chair est mangeable.
No. 2. La Huppe.
Cet oiseau n'est pas d'une moindre beauté que le précédent. Il a sur la tète une belle huppe qu'il peut baisser et élever à son gré. La tète, le dos et le ventre sont marqués d'un jaune brunâtre; les ailes.et la queue sont colorés de noir, de blanc, de gris et de jaune. Avec la queue il est long de 16 pouces. Il se nourrit d'insectes et de vers qu'il aime à tirer du fumier. Jeune encore, il est facile de l'apprivoiser et d'en rendre un oiseau domestique et bien joli.
No. 3. Le Bec croisé rouge.
No. 4. Le Bec croisé jaune. Le bec croisé est de l'espèce des gros-becs. Il est remarquable à cause de son bec croisé et principalement de ce que contre l'usage de tous les autres oiseaux, il couve et fait son nid dans les forets de sapin eu plein hyvèr. Il aime à se nourrir de semences des pins et des sapins, a environ 7 pouces de longueur, et change ordinairement deux fois de couleur; les petits mâles sont d'un beau jaune rouge, à l'aile noire brune, comme fait voir Fig. 3. mais dans la mue seconde cette couleur se change en verd jaune, (Fig 4.) Ils s'apprivoisent et se laissent facilement encager; mais leur chant a peu d'agrément.
No. 5. Le Rossignol.
Le Rossignol se fait aimer par tout, malgré son plumage gris et brun qui ne donne nullement dans la vue; c'est que son chant l'emporte sur celui de tous les autres oiseaux. Il est long de 6 1/2 pouces, et habite le milieu de l'Europe, l'Asie et les côtes de la Barbarie. Il quitte l'Allemagne en automne et y repasse au printems. Il se nourrit de vers et d'insectes. Pour l'agrément de son chant il est souvent encagé et entretenu dans les chambres.
Ad00341 03 026aAd00341 03 026a.jpgDer Weinstock, der uns das edle Getränk, den Wein giebt, liefert uns zugleich die so angenehmen, und zu so mancherley Speisen und Getränken brauchbaren Rosinen, mit welchen aus der Levante, aus Spanien, Portugal und Italien ein starker Handel getrieben wird; denn bekanntlich sind die Rosinen nichts Anderes als getrocknete süsse Weintrauben. Nicht alle Sorten schicken sich dazu Rosinen daraus zu machen, sondern nur einige süsse Trauben-Arten die in wärmeren Ländern, als Teutschland, wachsen und gedeihen. Daher können wir auch in Teutschland von unsern Weintrauben keine Rosinen machen.~~Man theilt gewöhnlich die Rosinen in große und kleine Rosinen ab, und dieser wesentliche Unterschied kommt von den Trauben her, von welchen sie gemacht werden.~~No. 1. u. 3. Grosse Rosinen oder Cibeben.~~Die beste Art unter den süssen Trauben, welche die vortrefflichsten grossen Rosinen giebt, ist die sogenannte Cibebe, davon Fig. 1. ihre Blüthe, und Fig. 3. ihre beynahe Dattelförmige, länglichte rothbraune Beeren zeigt. Sie wächst vorzüglich gern in Griechenland, Klein-Asien, Italien und Spanien; und ebendaher heisst die beste Sorte der grossen Rosinen im Handel gewöhnlich Cibeben.~~No. 2. Kleine Rosinen oder Corinthen.~~Die Corinthen-Traube, welche die kleinen Rosinen, oder sogenannten Corinthen giebt, ist zwar auch eine Gattung süsser Weintrauben, welche aber nur kleine Trauben, mit kleinen blaurothen Beeren, kaum einer kleinen Erbse gross, trägt. Sie haben ihren Nahmen von der Stadt Corinth in Griechenland, wo sonst diese Trauben Sorte in Menge wuchs. Jetzt werden sie vorzüglich auf den Inseln Cefalonia, Zante und Corfu gebaut, und als ein beträchtlicher Handelsartikel vorzüglich nach Teutschland verführt.~~
Ad00341 03 026a/frePlantes, LVI. Vol. III. No. 24.
RAISINS DE DAMAS ET DE CORINTHE.
La Vigne, que nous donne la boisson excellente connu sous le nom de Vin, nous fournit aussi les
raisins secs si delicieux, qui entrent dans la composition de plusieurs mets et boissons. C'est du Levant, d'Espagne, de Portugal et d'Italie que nous les tirons et où l'on en fait un commerce considérable. On sait que les raisins secs ne sont antre chose que des grappes de raisins douces et sechées. C'est seulement un petit nombre d'espèces douces et qui viennent bien dans quelques pays plus chauds que ce n'est l'Allemagne, les cuelles sont propres à en faire des raisins secs, et c'est pourquoi il n'y a pas moyen d'en faire de ces grappes de raisins qui croissent chez nous. Les raisins secs se divisent ordinairement en raisins gros et petits, et cette diftinction essentielle vient des grappes dont ils se font.
No. 1. et 3. Gros Raisins, ou Raisins de Damas.
L'espèce de grappes douces qui nous fournit les gros raisins de la meilleure sorte, est le raisin dit de Damas, dont Fig. 1. montre la fleur, et Fig. 3. les grains oblongs, rouges bruns de couleur, et formés à peu près comme les dattes. C'est surtout dans la Grèce, dans l'Asie mineure, en Italie et en Espagne où il vient bien, et c'est pourquoi la meilleure sorte de gros raisins se nomme ordinairement dans le commerce Raisin de Damas.
No. 2. Petits Raisins, ou Raisins de Corinthe.
La vigne qui fournit les petits raisins dits rie Corinthe porte aussi une sorte de grappes douces mais petites et à petits grains bleus rouges qui ont à peine la grosseur d'un petit pois. Ces raisins ont leur nom de la ville de Corinthe dans la Grèce où cette sorte de grappes croissoit autrefois en abondance. Aujourd'hui elles sont cultivées principalement dans les isles de Cefalonie, de Zante et de Corfou, d'où la plus grande partie en est transportée en Allemagne comme un article de commerce bien considérable.,
Ad00341 03 027aAd00341 03 027a.jpgDie Pirols sind eine sehr schöne Vögel-Gattung. Wir kennen in Teutschland nur eine Art davon; die andern wohnen meistens in Amerika. Wir wollen die bekanntesten Arten davon hier aufstellen.~~Der Europäische Pirol. No. 1. Das Männchen. No. 2. Das Weibchen. (Oriolus Galbula L.)~~Der Europäische Pirol (Pfingstvogel, Weybrauch) ist ohngefähr 10 Zoll lang, und ein sehr schöner Vogel. Das Männchen ist auf Kopf, Rücken und Brust citronengelb, und hat schwarze Flügel und Schwanz, mit gelbem Saume. Das Weibchen hingegen ist auf Kopfe und Rücken gelbgrün, Brust und Kehle grau, Flügel und Schwanz schwarz mit gelbem Saume. Er kommt im Frühjahre, nistet und brütet in Teutschland, in den Wäldern, zieht aber im Herbste wieder in wärmere Länder. Er ist sehr scheu, und lässt sich daher nie zahm machen. Er nährt sich von Insecten und allerhand Beeren.~~No. 3. Der Trupial. (Oriolus icterus.)~~Der Trupial lebt vorzüglich in Westindien, gehört zu den Pirols, hat aber viel Aehnliches von der Aelster. Sein schönes orangefarbnes und schwarzes Gefieder zeichnet ihn sehr aus.~~No. 4. Der gelbe Trupial. (Oriolus Mexicanus.)~~Dieser Pyrol lebt vorzüglich in Mexiko und Cayenne. Kopf, Hals und Bauch sind citronengelb, der Rücken braun, Flügel und Schwanz schwarz. Auf dem Kopfe hat er eine schwarze Platte.~~No. 5. Der schwarze Trupial. (Oriolus niger.)~~Dieser schwarze Pirol der viel Aehnliches mit unsrer schwarzen Amsel hat, lebt besonders auf der Insel St. Domingo und Jamaika, in Westindien.~~No. 6. Der rothe Trupial. (Oriolus Guianensis.)~~Dieser schöne Vogel lebt vorzüglich in Guyana. Kehle und Brust sind kaminroth, Kopf, Rücken und Schwanz hingegen schwarzgrau und jede Feder ist mit einem weissen Saume eingefasst. Schnabel, Augen und Bauch sind schwarz, welches ihm ein überaus schönes Ansehen giebt.~~
Ad00341 03 027a/freOiseaux, XXXIII. Vol. III. No. 25.
LORIOTS DE PLUSIEURS ESPECES.
Les Loriots son une espèce très-belle d'oiseaux dont il n'y a en Allemagne qu'une seule sorte;
pour les autres, elles habitent pour la plupart l'Amérique. En voici les sortes les plus connues. Le Loriot d'Europe No. 1. Le mâle. No. 2. La femelle. Le Loriot d'Europe a environ 10 pouces de longueur, et est un très-bel oiseau. Le mâle a la tète, le dos et la poitrine couleur de citron, les ailes et la queue noires, bordées de jaune. La femelle a la tète et le dos verts jaunes, la poitrine et la gorge grises, les ailes et la queue noires, bordées de jaune. La femelle a la tète et le dos verts jaunes, la poitrine et la gorge grises, les ailes et la queue noires, bordées- de jaune comme le mâle. Il arrive au printems, fait son nid et couve en Allemagne dans les forêts, et repasse en automne dans les pays plus chauds. Il est trop farouche pour qu'on puisse l'apprivoiser, et se nourrit d'insectes et de plusieurs sortes de baies.
No. 3. Le Troupial.
Le Troupial vit ordinairement dans les Indes occidentales, est de l'espèce de Loriots et a beaucoup de ressemblance avec la pie. Ce qui le distingue fort c'est son plumage orangé et noir.
No. 4. Le Troupial jaune.
Ce Loriot se trouve le plus fréquemment dans le Mexique et en Cayenne. La tête, le cou et le ventre sont couleur d'orange, le dos est brun, la queue et le sommet de la tête sont noirs.
No. 5. Le Troupial noir.
Cette espèce de Loriots qui a beaucoup de ressemblance avec le merle noir de nos pays, vit principalement dans l'isle de St. Domingue et en Jamaïque dans les Indes occidentales.
No. 6. Le Trupial rouge.
La patrie de ce bel oiseau est spécialement la Guiane. Le gosier et la poitrine sont colorés d'un rouge de carmin, la tête, le dos et la queue sont gris noirs, et chaque plume est bordée de blanc. Le bec, les yeux et le ventre sont noirs, ce que lui donne le lustre d'une beauté extrême.
Ad00341 03 028aAd00341 03 028a.jpgNo. 2. (sic) Silber-Solution und der Dianenbaum.~~Die Silber Auflösung, wenn man einen Tropfen davon auf dem Schieber eines Microscops eintrocknen lässt, und ihn dann vergrössert betrachtet, giebt die mannigfaltigsten und sonderbarsten Gestalten von Krystallen; Spiesse, Kreutze, Dreyzacken, ordentliche Zweige und Bäumchen wie Fichten, mit ihren Stämmen und Zweigen. Eine der artigsten und schönsten Erscheinungen ist der sogenannte Dianenbaum, eine Kristallisation welche man in der Silber-Auflösung hervorbringen kann, und welche die schönsten Silberbäumchen und Gesträuche in dem Glase bildet.~~No. 2. Kampfer-Krystallen.~~Wenn man Kampfer in Weingeist aufgelöst unter das Mikroscop bringt, so giebt er beym Trocknen und Anschiessen die schönsten sechs und vierspitzigen Sterne als Formen seiner Krystallisation; und zugleich ein überaus schönes chemisches Schauspiel.~~No. 3. Salpeter-Krystallen.~~Wenn man Salpeter in warmem Wasser auflöset, und hernach im Kühlen wieder anschiessen lässt, so bilden sich eine Menge sechseckigte säulenförmige, meistens stumpfzugespitzte Krystallen, die schön weiss und halbdurchsichtig sind. Der Salpeter ist übrigens ein Mittelsalz, das zu vielen Bedürfnissen, vorzüglich aber zur Bereitung des Schiesspulvers gebraucht wird, und dessen vorzüglichsten, nemlich treibenden Theil ausmacht.~~
Ad00341 03 028a/freMelange d'objets. XVIII. Vol. III. No. 26.
PLUSIEURS SORTES DE CRYSTALLISATIONS.
No. 1. Solution d'argent et l'arbre de Diane.
Quand on laisse secher une goutte de la solution d'argent sur la coulisse d'un microscope, et qu'on en regarde alors le grossissement, on observe des formes très-variées et singuliers de crystaux; ce sont des lances, des croix, des tridents, des branches et des arbres pourvus de tiges et de rameaux, semblables à des pins. Un des phénomènes les plus intéressants, que l'on puisse produire dans' la solution d'argent, c'est la crystallisation nommée Arbre de Diane, laquelle forme dans le verre les plus beaux arbres et broussailles d'argent.
No. 2. Crystaux de camphre.
Une solution de camphre dans l'esprit de vin, qu'on a fait secher et crystalliser, représente sous le microscope des très-belles étoiles à quatre ou à six pointes, et en même teins un des plus beaux phénomènes que nous puisse offrir la chemie.
No. 3. Crystaux de salpêtre.
Le salpêtre dissous dans l'eau chaude et cristallisé ensuite au frais, forme un grand nombre de crystaux en hexagones, en colonnes et ordinairement à pointes obtuses, lesquels sont demitransparents et d'un beau blanc. D'ailleurs il faut remarquer que le salpêtre est un sel neutre, dont on. se sert dans la préparation d'un grand nombre de choses nécessaires, et que l'on fait entrer dans la composition de la poudre à canon, dont il fait la partie chassante.
Ad00341 03 029aAd00341 03 029a.jpgNo. 1. Die Blüthe der Ananas.~~No. 2. Die Frucht der Ananas. (Bromelia Ananas L.)~~Das Vaterland der Ananas ist Süd-Amerika, von da sie durch die Europäer nicht allein nach Afrika und Asien, sondern auch nach Europa in die Gärten und Treibhäuser der Grossen verpflanzt worden ist. Die Pflanze selbst ist eine Art von Aloe, mit gezähnten Blättern, welche einen nur 2 bis höchstens 3 Fufs hohen Stengel treibt, der beynahe wie ein Distelkopf, büschelförmig blau blühet, wie Fig. 2. zeigt, und an welchem sich hernach die Frucht rundum ansetzt, so dass der Stengel mitten durch sie hindurch geht, und oben auf der Frucht noch eine grüne Blätterkrone bildet, welche man von der reifen Frucht abbricht, und aufs neue pflanzet. Jede Pflanze trägt nur einmal Frucht, und stirbt hernach ab; so dass man bey einer Ananas-Plantage also immer junge Pflanzen haben muss.~~Man hält die Ananas, wegen ihrer vortrefflichen Mischung von Süssem, Säuerlichen, Geistigen und Gewürzhaften für die delikateste und wohlschmeckendste Frucht auf der Erde. Man hat sie in heissen Ländern, wo sie im Freyen wächst, von der Grösse eines Apfels an bis zu der einer kleinen Melone. Man kennt und bauet mehrere Sorten davon. Die bey uns bekanteste Sorte, welche auch am meisten gezogen wird, ist die sogenannte weiße Ananas, welche eine blassgelbe Frucht trägt, und hier auch abgebildet ist.~~
Ad00341 03 029a/frePlantes. LVII. Vol. III. No. 27.
L'ANANAS.
No. 1. La fleur de l'Ananas.
No. 2. Le fruit de l'Ananas. La patrie de l'Ananas est l'Amérique méridionale d'où les Européens l'ont transplanté en Afrique, en Asie et même en Europe dans les Jardins et dans les serres des grands. Pour la plante, c'est une espèce d'Aloës à feuilles dentelées, qui pousse une tige laquelle n'a que 2 à 3 pieds de hauteur et qui porte des bouquets de fleurs bleues, à peu près comme la bosse de chardon (Fig. 2.); ensuite le fruit commence à se former autour de cette tige, laquelle passe par le milieu de ce fruit et représente au dessus de lui une couronne verte de feuilles que l'on détache du fruit mûr, pour la planter à son tour. Chaque plante ne porte qu'une seule fois et meurt ensuite, de sorte que dans une plantation d'Ananas il faut toujours avoir des jeunes plantes. Le mélange excellent de doux, d'aigret, de spiritueux et d'aromatique, qui se trouve dans l'Ananas, le fait estimer comme le fruit le plus délicieux de la terre. Dans les pays chauds où il vient aux champs, il y en a de la grosseur d'une pomme jusqu'à celle d'un petit melon. On en connoit et cultive plusieurs sortes; celle qui est la plus connue et la plus cultivée chez nous, c'est rAnanas blanc, qui porte un fruit coloré d'un jaune pale. On le voit représenté ici.
Ad00341 03 030aAd00341 03 030a.jpgNo.1. Der Schwarzspecht. (Picus martius. L.)~~Der Schwarzspecht bewohnt ganz Europa, das mittlere Asien und Nordamerika. Er ist von Farbe ganz schwarz und hat auf dem Kopfe eine hochrothe Platte. Seine Grösse beträgt 17 bis 18 Zoll. Er nährt sich, wie alle Spechte, von Würmern und Insecten; vorzüglich gern von Holzwürmern die in alten morschen Bäumen stecken; und läuft desshalb, vermöge seiner Kletterfüsse, an den Stämmen auf und ab, pickt und zerhackt mit seinem spitzigen harten keilförmigen Schnabel die losen Baumrinden und wurmstichigten Stellen, und höhlt mit seiner dünnen und klebrigten Zunge die Würmer heraus.~~No. 2. Der Grünspecht. (Picus viridis. L.)~~Der Grünspecht ist 14 Zoll lang, gelbgrün und unten schmutzig weiss von Farbe, und das Männchen hat eine rothe Platte, das Weibchen aber ist ganz grün. Er bewohnt Europa und hat übrigens in seiner Lebensart Alles mit dem Schwarzspechte gemein.~~No. 3. Der grosse Buntspecht. (Picus major. L.)~~Der grosse Buntspecht oder Rothspecht ist weiss und schwarz; am Hinterkopfe und unter dem Schwanze roth, an der Brust und dem Bauche aber schmutzig gelb. Er lebt in ganz Europa und ist sehr gemein. Seine Nahrung ist die der andern Spechtarten. Er ist 10 Zoll lang.~~No. 4. Der kleine Buntspecht. (Picus minor. L.)~~Dieser ist nur 6 Zoll lang, und bewohnt Europa und Asien. Er ist schwarz und weissbunt, und hat eine rothe Scheitel. Er nährt sich wie der vorige, ist aber seltener als jener.~~No. 5. Der Blauspecht. (Sitta Europaea. L.)~~Der Blauspecht oder Grauspecht ist nur 6 Zoll lang, bewohnt Europa und Nordamerika, und gehört nur uneigentlich zu dem Geschlechte der Spechte, mit denen er doch in Nahrung und Lebensart Vieles gemein hat. Er sieht auf dem Rücken graublau und an der Brust und dem Bauche gelbweiss aus. Im Frühlinge und Herbste singt er des Nachts, aber nicht angenehm.~~No. 6. Die Baumklette. (Certhia familiaris. L.)~~Auch dieser Vogel gehört nur uneigentlich zu den Spechten und richtiger zu den Baumläufern. Er ist 5 bis 6 Zoll lang, grau auf dem Rücken und am Bauche weiss, hat einen langen, dünnen, etwas krummen Schnabel, und läuft sehr schnell an den Bäumen auf und ab, um Insecten daran zu suchen. Er lebt in Europa, Nordasien und Amerika.~~
Ad00341 03 030a/freOiseaux. XXXIV. Vol. III. No. 28.
PICS DE PLUSIEURS SORTES.
No. 1. Le Pic noir.
Le Pic noir habite toute l'Europe, l'intérieur de l'Asie, et l'Amérique septentrionale. Il est noir de couleur, a le sommet de la tête gros rouge, et est long de 17 à 18 pouces. Il se nourrit, comme les pics de toute espèce, de vers, d'insectes et surtout de vers de bois renfermés dans les arbres creux et pourris, sur les tiges desquels il passe et repasse en grimpant et en fendant avec son bec dur, pointu et à forme de coin, les écorces qui se sont séparés des arbres et les endroits vermoulus, d'où il tire le vers avec sa langue fine et glutineuse. No 2. Le Pivert. Le Pivert a 14 pouces de longueur, est vert jaune, et en bas blanc obscur de couleur. Le mâle a le sommet ronge, mais la femelle est verte par-tout. La manière de vivre de cet habitant d'Europe est la même que celle du pic noir.
No. 3. Le Pic rouge, ou le grand Pivert bigarré.
Le grand Pivert bigarré ou le grand Griuopereau est blanc et noir. Il a le derrière de la tète et le dessons de la queue ronges, la poitrine et le ventre colores d'un jaune obscur. Il est fort commun dans toute l'Europe. Sa nourriture est celle des autres espèces de pics.
No. 4. Le Pic mars.
Cet habitant d'Europe et d'Asie n'a que 6 pouces de longueur. Il est noir, bigarré de blanc, a le sommet rouge, et se nourrit comme le précédent, mais il est plus rare que celui-là.
No. 5. Le Torche-pot.
Le Torche-pot ou le Grimpereau grisâtre n'a que 6 pouces de longueur. Il habite l'Europe et l'Amérique septentrionale. Quoique il ait beaucoup de commun avec les pics, au regard de la nourriture et de la manière de vivre, ce n'est que bien improprement qu'on le range parmi les oiseaux de cette espèce. Il a le dos gris bleu, la poitrine et le ventre jaunes blancs. An printetns et en automne il chante de nuit, mais c'est avec peu d'agrément.
No. 6. Le Grimpereau commun.
Cet oiseau qui n'est pas de l'espèce de pics non plus que le précédent, mais de celle de Grimpereaux, est long de 5 à 6 pouces, a le dos et le ventre blancs, le bec long effilé et un peu courbé. Il court bien vite en haut et en bas sur les arbres pour y chercher des insectes. Il vit en Europe, dans le Nord de l'Asie et en Amérique.
Ad00341 03 031aAd00341 03 031a.jpgNo. 1. Der Sassafras. (Laurus Sassafras. L.)~~Der Saasafrasbaum ist in den wärmeren Provinzen von Nordamerika, neml. Carolina, Pensylvanien, Virginien und Florida, einheimisch, und wird nicht über 8 bis 10 Fuss hoch. Er gehört zu der Classe der Lorbeerbaume, hat dreylappigte Blätter, blüht röthlichgelb in Büscheln, und trägt als Frucht hellblaue eyförmige Beeren, welche in hellrothen Kelchen stecken. Dieser Baum wird in Amerika sorgfältig angebauet, weil sowohl seine Rinde und sein Holz, als auch seine Wurzel ein bekanntes sehr wirksames Arzneymittel, und folglich ein guter Handelsartikel unter den Westindischen Waaren ist.~~No. 2. Der Jamaische Pfeffer. (Myrtus pimenta. L.)~~Der Jamaische Pfeffer (Nelkenpfeifer, Amom, Piment, oder neue Würze, unter welchem Nahmen man ihn auch im gemeinem Leben kennt) ist die Beere einer Gattung von Myrthe die in Westindien, vorzüglich in Jamaika, wächst und stark angebauet wird. Der Baum ist ohngefähr 16 bis 20 Fuss hoch, blüht weiss, wie die gewöhnliche Myrthe, jedoch büschelweise, und die Beeren sehen braun aus, müssen aber unreif abgenommen und getrocknet werden, wenn sie als Gewürz dienen sollen. Diess Gewürz hat einen sehr angenehmen Geschmack, wie Zimmt, Nelken und Muskatennuss zusammen, wird in Europa, sonderlich in Teutschland stark gebraucht, und macht daher für England einen wichtigen Artickel seines Westindischen Handels.~~
Ad00341 03 031a/frePlantes, LVIII. Vol. III. No. 29.
DROGUES, ET PLANTES MEDICINALES.
No. 1. Le Sassafras.
L'arbre de Sassafras croit originairement dans les provinces les plus chauds de l'Amérique septentrionale, savoir dans la Caroline, la Pensylvanie, la Virginie et dans la Floride. Il n'excède pas 8 ou 10 pieds de hauteur. Il est de l'espèce de lauriers, les feuilles en ont trois lobes; les fleurs consistent en bouquets jaunes rougeàtres; les fruits en baies ovales et bleues renfermées dans des calices rouges de couleur. Cet arbre est soigneusement cultivé en Amérique, parce que, comme on sait, le bois, la racine et même l'écorce en sont employés avec succès dans la médecine, et que par conséquence ils sont un bon article du commerce, qui se fait dans les Indes occidentales.
No. 2. Lé Piment.
Le Piment ou le poivre de la Jamaïque est la baie d'une espèce de mirthe, qui croit dans le« Indes occidentales, et surtout dans la lamaïque, où elle est fort cultivée. L'arbre a environ 16 à 20 pieds de hauteur et porte les fleurs blancs comme la mirthe ordinaire, mais en bouquets. Les baies sont brunes; pour qu'elles puissent servir d'épice, il faut les cueillir avant qu'elles soient parvenues à leur maturité. Dans cette sorte d'épice se réunit le goût agréable de la canelle, du clou de girofle et de la noix muscade. Comme la consomption du piment est bien forte en Europe et surtout en Allemagne, il fait un article bien considérable du commerce que sont les Anglois dans les Indes occidentales.
Ad00341 03 032aAd00341 03 032a.jpgDie Drosseln sind theils wegen ihres wohlschmeckenden Fleisches, als ein delikates Vogelwildpret geschätzt, theils auch als angenehme Singvögel bekannt. Es gibt sehr viele Gattungen davon; wir wollen hier nur die einheimischen kennen lernen.~~No. 1. Der Mistler oder Ziemer. (Turdus viscivorus. L.)~~Der Mistler oder Ziemer ist die grösste Art unsrer Drosseln, 12 Zoll lang. Auf dem Rücken sieht er graubraun, am Halse, Brust und Bauche aber weissgelb aus, und ist mit einzelnen schwarzen Flecken gezeichnet. Er lebt in den Wäldern von Europa, und nährt sich im Frühjahre und Sommer von Raupen und Insecten; im Herbste aber von Eichen-Mistel, Wachholder- und andern Beeren unserer Holzarten.~~No. 2. Der Krammetsvogel. (Turdus pilaris. L.)~~Lebt gleichfalls in unsern Wäldern, und nährt sich vorzüglich von Wachholderbeeren, die seinem Fleische einen Hochgeschmack geben. Er ist 10 Zoll lang, auf dem Rücken fahlgrau, Hals und Brust braungelb, schwarz gefleckt, der Bauch weiss. Er ist ein Zugvogel, und wandert im Winter von Norden nach Süden.~~No. 3. Die Wein-Drossel. (Turdus Iliacus. L.)~~Die Wein-Drossel, (Roth-Drossel oder Zippe) ist ohngefähr 9 Zoll lang, hat ein delikates Fleisch, und nährt sich von Insecten, im Herbste aber vorzüglich von Weinbeeren. Sie wandert im Herbste und Frühjahre in ungeheuern Zügen.~~No. 4. Die Singdrossel. (Turdus musicus. L.)~~Diese gleicht der vorigen Gattung, ist aber in Grösse und Zeichnung von jener unterschieden. Sie ist 9 1/2 Zoll lang, und zeichnet sich sonderlich durch ihren vortrefflichen Gesang aus, indem sie den Schlag der Nachtigall im Frühjahre nachzuahmen sucht.~~No. 5. Die schwarze Amsel. (Turdus merula. L.)~~Die Amsel gehört auch zu den Drosseln. Sie ist 10 Zoll lang, ganz schwarz von Farbe; Schnabel und Augenlieder sind schön gelb. Sie nährt sich von Insecten und Beeren, und lässt sich, leicht zahm machen, und zum Nachpfeifen verschiedener Melodien abrichten. Das Weibchen der Amsel sieht braun aus.~~No. 6. Die Stock-Amsel. (Turdus merula. L.)~~Die Stock-Amsel sieht schwarzbraun aus, hat am Halse, der Brust und dein Bauche schwarze Flecken, und scheint eine Abart der schwarzen Amsel zu seyn. Sie lebt in Teutschland und singt noch schöner als die schwarze Amsel.~~No. 7. Die Ring-Amsel. (Turdus torquatus. L.)~~Die Ring-Amsel ist 12 Zoll lang, schwärzlich von Farbe, und hat unterm Halse über die Brust einen weissen Ringkragen. Sie nährt sich von Insecten und Beeren, wird sehr fett, und hat ein sehr wohlschmeckendes Fleisch.~~
Ad00341 03 032a/freOiseaux. XXXV. Vol. III. No. 23. [sic]
PLUSIEURS SORTES DE GRIVES.
Les Grives sont bien recherchées et comme une volaille d'un goût exquis, et comme des oiseaux
de chant bien agréables. Il y en a plusieurs espèces, mais nous nous bornerons ici à n'en faire connoître que celles de nos pays.
No. 1. La grande Grive de Gui.
La grande Grive de Gui est la plus grande espèce de nos grives. Elle a 12 pouces de longueur; e dos est gris-brun, le gosier, la poitrine et le ventre ont blancs jaunes; elle est aussi marquée de quelques taches noires. Elle vit dans les forêts d'Europe et se nourrit au printems et en été de chenilles et d'insectes, et en automne de gui, de baies de genèvre et d'autres baies de nos espèces de bois.
No. 2. La Litorne.
Elle vit pareillement dans nos forêts et se nourrit principalement de baies de genèvre qui donnent à sa viande un haut goût. Elle est long de 10 pouces; le dos est gris fauve de couleur; le gosier et la poitrine sont bruns jaunes tachetés de noir, le ventre est blanc. Cet oiseau de passage s'en va en hiver du nord vers le sud.
No. 3. La Becafigue.
La Becafigue est long environ de 9 pouces, a une viande d'un goût exquis, se nourrît d'insectes, et en automne surtout de grains de raisins. En automne et au printems elle fait voyage en troupes enormes.
No. 4. La Grive commune.
Elle ressemble à l'espèce précédente à l'exception de la grandeur et des marques, a 9 1/2 pouces de longueur et se distingue surtout par son chant excellent, cherchant au printeins à imiter celui du rossignol.
No. 5. Le Merle noir.
Le Merle est aussi de l'espèce de Grives. II est long de 10 pouces et noir de couleur; le bec et les paupières sont d'un beau jaune. Il se nourrit d'insectes et de baies, s'apprivoise facilement et s'accoutume à imiter plusieurs mélodies. La femelle est brune de couleur.
No. 6. Le Meile brun noir.
Le Merle brun-noir a au cou, à la poitrine et au ventre des taches noires, et n'est probablement qu une variété du merle précédent. Il vit en Allemagne, et son chant surpasse celui du merle ordinaire.
No. 7. Le Merle à collier blanc.
Il a 12 pouces de longueur, est d'une couleur noirâtre et a sous le cou un collier blanc traversant la poitrine. Il se nourrit d'insectes et de baies, engraisse fort, et la viande en est de trèsbon gout.
Ad00341 03 033aAd00341 03 033a.jpgNo. 1. Grünes Baartmoos. (Phascum cuspidatum. L.)~~Oft erscheint auf der Erde in Blumenscherben, die lange an feuchten Orten gestanden haben, in nassen und schattigten Wegen der Gärten, oder an feuchten Mauern ein grüner Schimmel, der, wenn er am grössten ist, wie grüner Sammt aussieht. Diess ist aber grünes Baartmoos, das Fig. 1.a. in seiner höchsten natürlichen Grösse, Fig. 1. selbst aber, durch das Mikroscop vergrössert, zeigt. Es gehört zu den ordentlichen Moosen, und ist gleichsam ein Wald von lauter ordentlichen, und sehr schöngebildeten Pflanzen, deren Stengel von unten hinauf rund herum mit grünen und gefleckten Blättern besetzt sind.~~No. 2. Netzartiger Wasserfaden. (Conferva reticulata. L.)~~Der grüne gallertartige Schleim oder Schaum, den man häufig an hölzernen Brunnenkasten, oder am Rande schlammiger Pfützen und langsam fliesender flacher Bäche findet, ist gleichfalls eine Gattung von Pflanzen, die zu den Aftermoosen gehört, und die man Wasserfäden oder Conferven nennt. Man hat viele Arten davon. Der hier abgebildete netzartige Wasserfaden ist aber eine der merkwürdigsten davon, wegen seiner sonderbaren Structur. In seinem natürlichen Zustande sieht er bloss wie ein grüner gallertartiger Schaum (Fig. b.) aus, und das blosse Auge entdeckt keine Organisation an ihm. Wenn man ihn aber unter ein Mikroscop bringt, und vergrössert betrachtet, so erblickt man ihn wie ein grünes schön gestricktes Netz, das aus lauter dreyeckigten Maschen besteht, und lauter Sterne und sechseckigte Figuren bildet. Die einzelnen Glieder dieses Netzes, die Fig. c. noch mehr vergrössert zeigt, sind lang oval, platt und auf ihrer Oberfläche mit lauter kleinen Knöpfchen besetzt, welche den Saamen dieser sonderbaren Wasserpflanzen enthalten. Man findet sie aber nur in süssen Wassern, nie im Meere oder in andern salzigten Quellen.~~
Ad00341 03 033a/frePlantes. LIX. Vol III. No. 31.
PLANTES REMARQABLES.
N. 1. La Mousse terrestre ordinaire.
On trouve très souvent un moisi vert dans des pots à fleurs exposés longtems dans des endroits humides; il y en a ausfidans des parties trop ombragées et numides des jardins et sur des murail les humides; quand ce moisi est bien fort on le prendroit au premier coup d'oeil pour du velours vert. Il n'est cependant autre chose que la Mousse terrestre ordinaire, qui est réprésentée grosfie sons Fig. 1. et dans sa plus grande hauteur naturelle sous Fig. 1.a. Elle consiste pour ainsi dire dans une foret de véritables plantes d'une ftructure admirable et dont les tiges sont entourées de tout coté de feuilles verdes tachetées en jaune. N. 2. Le fil d'eau reticulaire ou le Conferva. L'écume verde et visqueuse qui se trouve fréquemment sur des cistemes de bois ou aux bords des marais et des ruisseaux trop plats et dont les est coulent trop lentement, est une plante qui appartient aussi dans le genre des Mousses et qui est connue sous le nom de Fil d'eau ou de Conferva Il en existe beaucoup d'espèces; mais le Conferva riticulaire, qui est représenté sur la table ci-jointe, en est une des plus remarquables par la fingularité de sa structure. Dans son état naturel il ressemble à une écume verde et visqueuse (Fig. b.) et quand on le regarde à œil nud, on n'y peut, découvrir la moindre organisation. Mais examiné au Microscope il a l'air d'un filet vert, joliment entrelacé en mailies triangulaires et dont les reseaux forment des hexagones réguliers. Les articulations détachées de ces filets, qu'on voit encore plus grossies sous Fig. c. sont plates, de figure ovale et garnies sur la surface de petits boutons qui renferment la semence de cette plante aquatique finguliere. Elle n'est cependant qu'une production des eaux douces, et on ne la trouve jamais ni dans la mer, ni dans d'autres fourcea salées.
Ad00341 03 034aAd00341 03 034a.jpgN. 1. Der Choras. (Simia Mormon. L.)~~Der Choras gehört zu der Gattung der Paviane. Er lebt in Guinea und Ostindien in grossen Wäldern und nährt sich von Früchten. Seine Länge beträgt 2 bis 2 1/2 Fuss. Er ist stark und in der Freyheit sehr wild, so dass es gefährlich ist ihm zu begegnen. Sein Haar ist zottig, und braungelblich schillernd. Er hat ganz glatte und fleischfarbene Menschenhände, rothe nackte Gesässschwielen. Am meisten unterscheidet er sich von allen andern Affen durch seinen Kopf, der eine verlängerte Schnauze hat. Die Nase ist lang, flach und scharlachroth, das Maul hat Bartborsten, und seine Backen bestehen aus langen hochblauen Hautfalten, die mit der Nase parallel laufen, welche ihm ein wildes Ansehn geben.~~No.2. Der Lovando. (Simia Hamadryas. L.)~~Der Lovando lebt im Innern von Afrika, ist eben so gross als der Choras, und sein Aussehen so fürchterlich, als sein Naturell wild. Er ist an der Brust und den Armen stark zottig, das übrige Haar aber ins Grüne schillernd. Er hat violette Hände, einen langen Hundskopf; das Gesicht ist nackt, hat eine schwarze Schnauze, und der Hintertheil des Kopfs ist so dick behaart, dass es ihm von vorn das Ansehen einer Peruque giebt. Sein Hintertheil hat rothbranne Gesässschwielen und einen langen Schwanz. Er nährt sich, wie andere Affen, von Früchten, und ist daher den Gärten und Pflanzungen sehr schädlich.~~No. 3. Der Pitheke oder gemeine Affe. (Simia Sylvanus. L.)~~Diese Affenart ist in Europa die bekannteste. Der Pitheke ist völlig schwanzlos, 18 bis 20 Zoll lang, schmutzig braungelb von Farbe, hat ein nacktes runzlichtes Gesicht und schwarze nackte Hände. Sein Vaterland ist das nördliche Afrika und südliche Asien. Sie fressen allerley Früchte, Nüsse, Wurzeln, Blätter, Brod, auch Eyer und Insekten, und saufen Wasser, Milch, Bier und Wein. Sie sind leicht zu zähmen, und werden, wegen ihrer Possierlichkeit, häufig in ganz Europa zum Vergnügen in den Häusern gehalten, und zu allerley Künsten abgerichtet.~~No. 4. Der Maimon. (Simia Nemestrina. L.)~~Der Maimon lebt in den Ostindischen Inseln vorzüglich auf Sumatra, ist ohngefähr 2 Fusshoch, und hat einen kurzen Schweinsschwanz. Sein Gesicht ist nackt und schwarzbraun., sein Haar gelblichbraun und olivenfarbig. Sein Naturell ist sanft und einschmeichelnd; da er aber sehr empfindlich für die Kälte ist, so kann man ihn in Europa nicht erhalten.~~
Ad00341 03 034a/freQuadrupedes LIII. Voll. III. N. 32.
QUATREE ESPECES DE SINGES.
No. 1. Le Choras.
Le Choras appartient dans le genre desBabouines. Il se trouve dans la Guinée et dans les Indes Oiientales, où il vit dans les grands bois et se nourrit de fruits. Sa longueur est de 2 pieds es jusqu'à 2 1/2. Sa force et sa ferocité le rendent redoutable. Son corps est couvert de poils longs et d'un brun roussâtre. Il a les pieds de devant toutes nuds, de couleur de chair et semblables aux mains de l'homme; les callosités de ses fesses sont rouges et dégarnies de poils. Ce qui le distingue le plus de toutes les autres espèces de finges est sa tète, dont le museau est alongé. Il a des moustaches; son nez est applati et de couleur écarlate; ses joues sont composées de longs plis de peau de couleur bleue, qui vont en ligne parallèle avec le nez et donnent a l'animal un air féroce et hideux.
No. 2. Le Lovando.
Le Lovando vit dans l'intérieur de Afrique; sa longueur est la même que celle du Choras, auquel il ne cède rien ni pour la férocité ni pour la forme hideuse. Sa poitrine et ses jambes de devant sont couvertes de poils épais et longs, dont la couleur est d'un brun grisâtre; aux autres parlies de son corps la couleur des poils donne dans le vert. Ses pattes sont de couleur violette; sa tête est longue et ressemble à colle d'un chien; le visage est dégarni de poils; le museau est noir et le derrière de la tête est couvert d'un poil tellement touffu, que par devant on le prendroit pour une perruque. Sa queue est longue, et les callosités de ses fesses sont d'un brun rougeatre. Il se nourrit de fruits comme tous les autres singes, ce qui le rend tres dangereux pour les champs et les jardins.
No. 3. Le Pitheque ou le singe vulgaire.
Cette espèce de singes est la plus connue en Europe. Le singe vulgaire n'a point de queue; sa longueur est de 18 à 20 pouces, sa couleur est d'un brun sale, son visage est nnd et ridé, et ses jambes de devant sont également nues et de couleur noire. Il vit dans le Nord de l'Afrique et dans l'Asie méridionale. Il se nourrit de fruits d'arbres, de racines, de feuilles, de pain, d'oeufs et d'insectes; pour désaltérer la soif il se sert de l'eau, du lait, de la bière et du vin. Il se laisse aisément apprivoiser, et en Europe on aime à le tenir dans les maisons, ou il amuse par. ses gentillesses, et où il apprend facilement differens petits arts.
No. 4. Le Maimon.
Le Maimon vit dans les Indes Orientales et principalement dans l'lsle de Sumatra; sa hauteur est à peu près de 2 pieds; sa queue est petite et semblable à celle du cochon. Son visage est nud et d'un brun jaunâtre et de couleur d'olive. Il a les moeurs très doux et insinuans, mais comme il est extrêmement frilleux, il ne pent pas endurer le climat de l'Europe.
Ad00341 03 035aAd00341 03 035a.jpgDer Pfau ist unstreitig einer der prächtigsten Vögel, und sowohl seine stolze Figur als die schöne Zeichnung und die glänzenden Farben seiner Federn erregen allgemeine Bewunderung. Ostindien scheint das Vaterland der Pfauen gewesen zu seyn, wo mau den Pfau auch noch wild findet; er ist aber auch schon seit undenklichen Zeiten unter die Hausthiere des Menschen übergegangen, wo er sich denn, wie unser übriges Hünerartiges Hausgeflügel, recht gut fortgepflanzet und an das kältere, sogar an das nördliche Clima von Europa gewöhnt hat. Man hält die Pfauen auf Landgüthern, in den Parks und Hünerhöfen der Grossen mehr zur Pracht und zum Vergnügen der Augen, als zum ökonomischen Nutzen; obgleich man auch die jungen Pfauen, welche ein feines wohlschmeckendes Fleisch haben, recht gut speisen kann. Der Pfau liebt ein freyes, grosses Revier, schweift gerne umher, und fliegt auf Mauern, Häuser und hohe Bäume, wo er auch im Sommer des Nachts schläft. Die Pfauhenne brütet nicht gern ihre eignen Eyer aus; die man denn besser durch Truthühner ausbrüten lässt.~~No. 1. Der blaue Pfau. (Pavo cristatus. L.)~~Der blaue Pfau scheint die Stammart dieses Vogels zu seyn. Er hat die Grösse eines Truthahns, aber einen beynahe 3 Fuss langen Schwanz, den er, wie Fig. 2 zeigt, zuweilen erhebt und in ein prächtiges Rad schlägt. Das glänzende Grünblau seines Halses und der Brust, das Hellgrün seines Rückens, und die schönen Spiegel seiner Schwanzfedern geben einen prächtigen Anblick.~~No. 2. Der bunte Pfau.~~Der bunte Pfau ist unstreitig eine Abart des blauen Pfau, die aus der Vermischung dieses mit dem weissen Pfau entstanden ist.~~No. 3. Der weisse Pfau.~~Dieser ist eine Spielart des gemeinen Pfau, und vermuthlich in Norden entstanden. Er hat ein völlig weisses und glänzendes Gefieder; in seinem Schwanze findet man aber auch alle die Spiegel bloss in Weiss schattirt, weiches überaus schön aussieht.~~
Ad00341 03 035a/freOiseaux. XXXVI. Vol. III. No. 33.
DIFFERENTES ESPECES DE PAONS.
Le Paon est sans Contredit un des oiseaux les plus magnifiques, et sa figure majestueuse jointe
à.la beauté du dessein et le lustre des couleurs de son plumage lui attirent l'admiration générale. Il paroit que les Indes Orientales ont été la patrie dès paons, caron y en trouve encore aujourd'hui dans l'état sauvage; mais depuis des teins immemoriais ils se sont naturalisés chez nous, où ils tiennent le premier rang parmi les oiseaux domestiques, et se propagent aussi comme l'autre volaille domestique. Us se sont accoutumés au climat froid de l'Europe et on les trouve même dans les régions les plus septentrionales. On les lient dans les maisons de campagne, les parcs et les ménageries des grands Seigneurs, plutôt pour la magnificence de leurs couleurs et comme des objets d'admiration, que pour en faire usage économique, quoique le chair des jeunes paons ait un gôut fort agréable et qu'on la mange avec plaisir. Les paons aiment à roder à leur aise dans une grande étendue de pays; ils se perchent sur des murailles, des maisons et des arbres, où dans l'été ils passent aussi la nuit. La femelle, qui s'appele Paonesse, n'aime pas à couver ses oeufs; on les lui prend pour cela, et les met dans le nid d'une poule d'Inde. N. 1. Le Paon bleu. Le Paon bleu paroit être la race primitive de ces oiseaux. Il a Ta grandeur d'un coq d'Inde; mais sa queue a une longueur de presque 3 pieds, qu'il se plait à élever et à étendre en forme de roue (Fig. 2.). Son cou et sa poitrine sont couverts d'un plumage brillant de couleur bleue-verdàtre; celui du dos est d'un vert clair, et sa queue estornée de ronds, qu'on nomme les yeux des plumes, dont la beauté et l'éclat des couleurs ne se trouvent dans aucun autre oiseau. Les couleurs brillantes du plumage rendent le paon un chef, d'oeuvre de magnificence. N. 2. Le Paon bigarré. II n'est pas douteux, que cette espèce de paons est une variété un paon bleu, et qu'elle provient de l'accouplement de ce dernier avec le paos blanc. N. 3. Le Paon blanc. Il est aussi une variété du paon bleu, et c'est probablement le Nord de i' Europe qui lui a donné son origine. Son plumage est absolument blancet très luisant; on trouve dans sa queue les mêmes ronds, ou yeux des plumes, que dans celle du paon bleu, excepté qu'ici ils sont blancs et ombragés; ce qui donne à l'oiseau une beauté admirable.
Ad00341 03 036aAd00341 03 036a.jpgDie Nadelhölzer führen darum diesen Nahmen, weil sie an Statt der Blatter des Laubholzes schmale und gespitzte Nadeln haben, welche im Winter nicht, wie die andern Blätter, abfallen, sondern, die des Lerchenbaums allein ausgenommen, grün, bleiben, und bis ins dritte oder vierte Jahr dauern, wo sie dann nur einzeln und nach und nach abfallen. Unsere einheimischen Nadelhölzer können die allerstärkste Kälte aushalten, ohne zu erfrieren, daher, sie auch am liebsten in Norden und auf den höchsten Gebirgen wachsen. Wir haben vorzüglich 4 Gattungen einheimischer Nadelhölzer, welche wegen ihrer grofsen Nutzbarkeit merkwürdig sind; nämlich 1. die Kiefer; 2. den Lerchenbaum; 3. die Tanne; 4. die Fichte.~~No. 1. Die Kiefer. (Pinus sylvestris. L.)~~Die Kiefer wächst in Teutschland in dem schlechtesten Sandboden, und wird, wenn sie in dichten Wäldern geschlossen wächst, 50 bis 60 Fuss hoch, auf hohen Gebirgen aber, wo sie schlechter Boden und hoher Schnee drückt, bleibt sie auf der Erde als ein sehr niedriger Busch liegen, und bekommt gar keinen Stamm Ihre Nadeln stehen doppelt, sind rundlich und lang. Auf einerley Zweigen stehen männliche und weibliche Blüthen zusammen; die ersteren sind rothgelb, die letzteren grün mit rothen Spitzen (Fig. 1.a.) und aus diesen entstehen hernach die kurzen fast runden holzigen Zapfen, welche zwischen ihren steifen Schuppen den Saamen verwahren (Fig. 1. b.). Wenn der Zapfen sich von der Sonnenhitze aufthut, wird der leicht gefiederte Saame umhergestreut, welchen der Wind hernach fortträgt. Die Kiefer liefert Brenn-, Bau- und anderes Nutzholz, Kiehn und Pech, und ist daher ein sehr nutzbarer Baum.~~N. 2. Der Lerchenbaum. (Pinus Larix. L.)~~Der Lerchenbaum wächst vorzüglich in Tyrol, Ungarn, Corsika, und Ober-Italien, auf den höchsten Bergen, und zwar sehr schnell und hoch. Er wirft im Herbste seine Nadeln, die in einzelnen Büscheln (Fig. 2. b.) stehen, ab, steht im Winter dürr da, und bekommt im Frühjahre neue. Er blüht im Frühjahre, ehe die Nadeln treiben, sehr schön roth. Seine rothen weiblichen Blüthen, und die grüngelben männlichen stehen nemlich auf Einem Zweige zusammen (Fig. 2. a.), und aus den ersteren entstehen kleine länglicht-runde grau-braune Zapfen, welche den gefiederten Saamen tragen. Er giebt ganz vortrefliches Bau-, Nutz- und Mastenholz, und sein Harz ist flüssig als Venetianischer Terpentin, und trocken, als eine Arzney, eine gute Apothekerwaare.~~
Ad00341 03 036a/frePlantes. LX. Vol. III. No. 34.
ARBRES INDIGENES A FEUILLES ACICULAIRES.
Ce genre d'arbre se caractérise principalement par ses feuilles, qui diffèrent de celles rie tous les
autres arbres; elles sont menues et pointues et ne tombent pas dans l'hiver comme les feuilles des autres autres; elles restent vertes jusque dans la 3me ou 4me année où elles tombent l'une après l'autre et petit à petit. Ce n'est que le Mélèze qui en fait une exception. Les espèces de ces arbres qui sont indigènes chez nous, peuvent endurer le plus grand degré de froid sans geler; elles préfèrent au contraire les régions les plus septentrionales, et les plus hautes montagnes. Nous en possedons 4 espèces principales qui sont très remarquables à cause de leur grande utilité, savoir 1. le Pinastre; 2. Le Larix ou le Mélèze; 3. Le Sapin 4. Le Pin. N. 1. Le Pinastre ou le Pin Sauvage. Cette espèce croit en Allemagne dans des sables fort arides; dans les grandes forêts très épaises, où elle est bien entourée et garantie contre l'air et la lumière, elle peut s'élever à la hauteur de 50 à 60 pieds, mais sur les hautes montagnes, où Je sol est trop pierreux, et où elle est couverte d'une masse énorme de neige, elle ne s'eléve qu'à la hauteur d'un buisson, et ne pousse pas même une tige. Ses feuilles sont longues et sortent deux à deux d'une gaine commune; les mêmes branches portent des fleurs mâles et femelles; les premières sout d'un rouge-jaunâtre, les secondes vertes à pointes rouges (Fig. 1. a.); de ces demieres il se forme dans la suite ces petites têtes presque rondes et ligneuses qu'on connott sous le nom de pommes de pin, qui sous leurs écailles roides contiennent la semence. (Fig. 1. b.). Lorsque l'ardeur du soleil a fait crever la pomme, le vent en enlève cette semence qui est garnie de petite ailes. Cet arbre est d'une grande utilité, car il fournit non seulement du bois de chauffage, de charpente et d'autre bois de sciage, mais aussi la résine ou l'huile de pin dont on prépare les suie et la poix. N. 2. Le Larix ou le Mélèze. Cet arbre se trouve principalement dans le Tyrol, la Hongrie, la Corse, et la Lombardie, où il croit sur les plus hautes montagnes, et s'élève fort vite à une hauteur considérable. Ses feuilles viennent rassemblées par bouquets (Fig. 2. b.) et tombent pendant l'hiver. Le Mélèze porte an printems, et avant que les feuilles comencent à pousser, des fleurs rouges fort jolies. Les fleurs femelles ainsi que les mâles, qui sont d'un jaune verdâtre, setrouvent réunies sur une même branche. (Fig. 2. a.) Les premières deviennent des petites pommes d'un brun-grisâtre et de forme ovale, qui renferment la semence empennée. Cette espèce d'arbre fournit un excellent bois de chauffage, de charpente et des mâts. Sa résine donne une drogue fort utile; car dans l'état liquide elle est emploiée comme la térébenthine Vénitienne, et lorsquellc est sechée on s'en sert dans la medicine.
Ad00341 03 037aAd00341 03 037a.jpgDiese drey hier abgebildete Fische sind vorzüglich wegen ihrer schönen Zeichnung und Farben merkwürdig. Sie leben sämmtlich in den Indischen Meeren.~~No. 1. Der Amerikanische Ritter. (Eques Americanus.)~~Der Amerikanische Ritter findet sich an den Küsten von Südamerika. Er ist 6 bis 10 Zoll lang, und sehr schön gezeichnet. Seine Grundfarbe ist lichtbraun; und über den Leib gehen drey schwarz und weisse Binden, davon 2 in die Queere, und eine in die Länge. Er lebt von Insecten und Gewürmen. Sein Fleisch ist zwar essbar, aber nicht wohlschmeckend.~~No. 2. Der Hawkenfisch. (Gymnetrus Hawkenii.)~~Dieser sonderbare Fisch lebt gleichfalls in den Indischen Meeren. Er ist lang und dünn von Gestalt, lichtbraun von Farbe mit braunen Punkten und Strichen gezeichnet, und seine sämmtlichen Flossen und Kiemen sind carmesinroth. Unter der Brust hat er vier lange rothe Strahlen, an deren Spitzen gleichsam breite Ruder stehen. Vermuthlich bedient er sich dieser Strahlen zur Aufsuchung seiner Nahrung, der Gewürme auf dem Meeresgrunde.~~No. 3. Der Acarauna. (Chaetodon tricolor.)~~Der Acarauna gehört zu den Klippfischen und heisst auch sonst der dreifarbige Klippfisch, weil er mit drey sehr lebhaften Farben gezeichnet ist. Seine Grundfarbe ist hoch citronengelb; Kopf, Kiemen und Flossen haben einen orangefarbenen Saum, und das Hintertheil des Leibes ist bis zum Schwanze kohlschwarz; durch diesem schwarzen Flecke aber läuft eine weisse Seitenlinie. Er lebt vorzüglich an den Küsten von China in den Indischen Meeren, und nährt sich von Würmern und Insecten.~~
Ad00341 03 037a/frePoissons. XXXV. Vol. III. N. 35.
POISSONS REMARQUABLES.
Les trois espèces de poissons qui sont représentées sur le tableau ei-joint, se distinguent
principalement par la beauté de leur dessein et de leurs couleurs, Ils se trouvent toutes les trois dans la mer Indienne. No.1. Le Chevalier Américain. On trouve ce poisson vers les côtes de, l' Amerique Méridionale. Sa longueur est de 6 jusqu'à 10 pouces, et son dessein est fort joli. Le fond de sa couleur est d'un brun-clair et le corps est garni de 3 rayes noires et blanches, dont deux l'entourent horizontalement, et la 3me va dans la longueur. Il se nourrit d'insectes et de vermines, Sa chair est mangeable, mais elle n'a pas un bon goût.
No. 2. Le Hawken.
Ce singulier poisson se trouve aussi dans la mèr Indienne. Son corps est long et menu, sa couleur est d'un gris-clair à rayes et points bruns, et les nageoires et les onies sont cramoisies. Au dessous de la poitrine il est muni de quatre rayons longs de couleur rouge dont les bouts sont garnis de larges rames. Il se sert probablement de ces rayons pour chercher sur le fond de la mer sa nourriture, qui consiste en vermines.
No. 3. L'Acarauna.
Cette espèce appartient dans le genre des Bandouilleres et on l'appelle aussi souvent la Baudouillére tricolore à cause des trois couleurs très vives dont eile est ornée. Le fond de sa couleur est d'un jaune de citron très clair; la tête, les nageoires et les ouies ont une bordure de couleur d'orange et le derrière du corps est d'un noir très foncé jusqu'à la queue, mais à travers de cette tache noire va une ligne blanche. Ce poisson se trouve principalement dans la mer Indienne vers les cotés de la Chine, et il se nourrit des vermines et d'insectes.
Ad00341 03 038aAd00341 03 038a.jpgNo. 1. u. 2. Die Tanne. (Pinus picea L.)~~Die Tanne - welche auch noch die Namen Weisstanne, Edeltanne, Silbertanne führt - ist unter allen europäischen Bäumen der höchste; denn sie wird zuweilen bis 180 Fuss hoch, und unlen im Durchmesser des Stammes 8 Fuss dick. Sie hat eine weissgraue, glatte Rinde, und ihr Holz ist weiss, weich, aber sehr elastisch. Ihre Nadeln stehen kammartig zu beyden Seiten der Zweige, sind breit, nicht spitzig, sondern abgestumpft, oberhalb glänzend dunkelgrün, unten weisslicht. Ihre Blüthen sind rund, röthlichbraun, und kommen zwischen den Nadeln hervor. Die Saamenzapfen sind ohngefähr 5 Zoll lang, walzenförmig hellbraun, und bestehen aus lauter holzigen Schuppen, unter welchen schmale Spitzen hervor gehen, und worunter die geflügelten Saamenkörner liegen. Ihr Vaterland ist das nördliche Europa und Asien. Wegen ihres hohen Wuchses braucht man die Tanne vorzüglich zu Mastbäumen, Baustammen, und ihr Holz zu Brettern und vielerley Geräthschaften.~~No. 3. u. 4. Die Fichte. (Pinus abies L.)~~Die Fichte - welche auch die Rothtanne genennt wird - ist nicht minder einer der schönsten und geradesten Bäume; denn sie wird oft 100 bis 120 Fuss hoch und bis 6 Fuss im Durchmesser dick. Man wählt sie daher eben so, wie die Tanne, vorzüglich zu Baustämmen und zu allerley Nutzholze. Ihre Nadeln sind steif, spitzig, hellgrün und stehen etwas gekrümmt um die Zweige herum. Sie blüht im May an den Spitzen der Zweige. Ihre männlichen Blüthen sind hochroth, und sehen fast wie eine Erdbeere aus; ihre weiblichen Blüthen aber sind bräunliche Knospen, wie Fig. 3. es zeigt. Ihre Sammenzapfen sind walzenförmig, 4 bis 5 Zoll lang, hellbraun, und bestehen aus lauter über einander liegenden glatten Schuppen, (Fig. 4.) unter welchen die geflügelten Saamenkörner liegen. Ihr Vaterland ist, wie das der Tanne, das nördliche Europa und Asien. Russland treibt mit den Schiffbauhölzern von der Tanne und Fichte einen sehr grossen Handel zur See.~~
Ad00341 03 038a/frePlantés. LXI. Vol. III. No. 36.
ARBRES INDIGENES A FEUILLES ACICULAIRES.
No. 1 et 2. Le Sapin.
Le Sapin est le plus haut de tous les arbres indigenes en Europe, car il peut atteindre une hauteur de 180 pieds, tandis que la tige à souvent 8 pieds de diamètre; son bois est blanc, tendre, niais très pliant. Ses feuilles sont rangées des deux colés des branches, ainsi que les dents d'un peigne; elles sont larges, emoussées, d'un verd foncé en dessus, et blanchâtres eu dessous. Ses fleurs sont rondes, d'un brun rougeâtro et naissent au milieu des feuilles. Les pommes ont une longueur d' à peu prés 5 pouces; leur forme est cylindrique, leur couleur d'un brun clair et elles sont entièrement composées d'écaillés ligneuses surmontées d'un petit stilet, sous lesquelles se trouvent les graines de semence garnies chacune d'une petite aile. Cet arbre est originaire dans le Nord de l'Europe et de l'Asie; à cause de leur hauteur on les emploie de préférence pour des mats; on en fait aussi des pièces de charpente, des planches et une quantité d'ouvrages de menuiserie. Ko. 3. et 4. Le Pin. Le Pin est également un des arbres les plus beaux et les plus hauts, car il atteint souvent une hauteur de 100 jusqu'à 120 pieds et parvient à une épaisseur de 6 pieds de diamètre. On le choisit par conséquent, tout aussi bien que le Sapin, pour en faire des mâts, des pièces de charpente, et des ouvrages de menuiserie. See feuilles sont roides, étroites, pointues, on peu courbées, d'un verd clair et s'étendent circulairement autour des branches. Dans le mois de Mai le Pin porte des flurs à l'extrémité des branches; les fleurs mâles sont d'un beau rouge et ressemblent aux fraises; les fleurs femelles de petites tètes brunâtres, comme on voit sous Fig. 3. Les pommes sont de forme cylindrique; leur longueur est de 4 à 5 pouces et leur couleur d'un brun clair; elles ne consistent que d'écaillés lisses qui sont couchées les unes sur les autres (Fig. 4.) et sous les quelles se trouvent les graines de semence garnies chacune d'une petite aile. Le Pin à la même patrie que le Sapin, c'est à dire le Nord de l'Europe et de l'Asie. La Russie fait un commerce maritime très considérable avec du bois de charpente et pour la construction des vaisseaux, qu'elle rétire de ses vastes forêts de Pins et de Sapins.
Ad00341 03 039aAd00341 03 039a.jpgNo. 1. Der Ouanderou. (Simia Silenus. L.)~~Der Ouanderou lebt vorzüglich in der Insel Ceylon, ist 2 Fuss lang, hat einen kurzen Schwanz, und am ganzen Leibe ziemlich langes schwarzbraunes Haar, welches sonderlich am Hinterkopfe sehr dick ist. Sein langer weisser breiter Bart der bis über die Brust herab reicht, giebt ihm ein Ansehen von Ernst, Würde und Klugheit, welche er auch in allen seinen Handlungen zeigt. Er lebt in Wäldern und nährt sich von allerley Früchten. Jung eingefangen lässt er sich leicht zähmen.~~No. 2. Der weissmäulige Affe. (Simia nictidans. L.)~~Dieser Affe, dessen Vaterland Guyana ist, hat die Grösse des gemeinen Affen, lange dürre Arme, Hände und Beine, einen langen Schwanz, ein schwarzbraunes Fell mit hellen Flecken. Nase, Lippen und Kinn sind weisslicht, und er nickt unaufhörlich mit dem Kopfe.~~No. 3. Der Duc. (Simia nemaeus.)~~Der Duc ist 2 Fuss lang, und so lang auch sein Schwanz. Sein Vaterland ist Ostindien und China. Er ist recht bunt und mit lebhaften Farben gezeichnet; Leib, Brust, Vorderarme, Bart und Schwanz weiss, die Oberschenkel, der Rücken und die Oberarme schwarz, das behaarte Gesicht aber und die Unterschenkel braunroth.~~No. 4. Der Saki. (Simia pithecia.)~~Der Saki wohnt in Brasilien und im südlichen Amerika, ist ohngefähr 17 Zoll lang, sehr langhaarig, am Leibe gelbbraun und am Kopfe weiss. Sein Schwanz ist sonderlich sehr langhaarig und dick. Er hat schwarze Hände und Füsse mit langen Nägeln. In Amerika werden diese Affen häufig zahm gemacht.~~No. 5. Der Palatin-Affe. (Simia Rolowai.)~~Dieser Affe lebt in Guinea. Er ist ohngefähr 18 Zoll lang und sehr zierlich von Gestalt. Sein Gesicht ist fast dreyeckigt, schwarz und mit einem schmalen Streifen von weißen Haaren eingefasst. Rücken, Arme und Schenkel sind schwärzlich und ins Grün spielend; Brust, Bauch und Kehle aber weiss. Am Kinne hat er einen weissen Bart, der sich in 2 lange Zipfel endigt, die ihm das Ansehen geben, als hätte er eine Palatine um. Er ist überaus sanft, artig und einschmeichelnd.~~
Ad00341 03 039a/freQuadrupedes. LIV. B. III. No. 37.
CINQ ESPECES DE SINGES.
No. 1. Le Ouanderou. ou le singe noir, à barbe blanche.
Cette espèce se trouve principalement dans l'isle de Ceylon. Sa longueur est de deux pieds, sa. queue est petite et tout son corps couvert d'un poil assés long et d'un brun noirâtre; sur le derrière de la tête ce poil est extrêmement touffu. il a une barbe longue, large et de couleur blanche, qui lui tombe sur la poitrine; elle lui donne un air de dignité, de gravité et de sagacité, que réellement il montre aussi dans toutes ses actions. Il vit dans des forêts et se nourrit de différentes espèces de fruits. Si on le prend jeune, il se laisse aisément apprivoiser.
No. 2. Le singe à bouche blanche.
Ce singe se trouve dans la Guyane; sa grandeur est celle du singe vulgaire. Ses jambes de devant sont fort longues et menues, ainsi que ses pieds; sa queue est longue et la couleur de son poil est d'un brun noirâtre à tâches claires. Son nez, ses lèvres et son menton sont blanchâtres, et il ne cesse de branler la tête.
No. 3. Le Duc.
Sa longueur est de deux pieds et celle de sa queue est la même. On le trouve dans les Indes Orientales et la Chine. Son poil est bigarré et de couleurs très, diverses; son corps, la poitrine, les jambes de devant, la barbe et la queue sont blanches, les jambes de derrière, le dos et le haut des jambes de devant sont noires; la face barbue au contraire et la partie inférieure des jambes de derrière sont d'un brun-rougeàtre.
No. 4. Le Saki.
Cette espèce de singes se trouve dans le Brésil et dans l'Amérique méridionale; sa longueur est à peu près de 17 pouces; son poil est long, d'un brun jaunâtre au corps, mais blanc à la tête. Sa queue surtout est garnie d'un poil fort long et touffu. Ses pieds sont noires et ses ongles longs. et crochus. Dans l'Amérique on trouve cette espèce de singes très fréquemment apprivoisée.
No. 5. Le Roloway.
Ce singe vit dans la Guinée. Sa Iongeur est à peu près de 18 pouces, et toute sa figure est élégamment formée. Sa face est presque triangulaire, de couleur noire et entourée d'une bande étroite de poils blancs; le dos, les jambes et les cuisses sont noirâtres et donnent dans le vert; la poitrine, le ventre et la gorge sont blancs. II a une barbe blanche au menton, qui se termine dans deux bouts longs et pointus; ce qui lui donne l'air de porter une palatine. Il est extrêmement doux, gentil et insinuant.
Ad00341 03 040aAd00341 03 040a.jpgNo. 1. Der Truthahn. (Meleagris gallopavo. L.)~~Der Truthuhn (Puterhahn, Welsche Hahn, Kalekutische Hahn) ist erst seit 500 Jahren in Europa bekannt. Westindien ist das Vaterland der Truthühner, wo sie in grossen Schaaren wild leben; in Europa aber gehören sie blos unter das Hausgeflügel. Der Truthahn ist 3 bis 4 Fuss lang; die Henne etwas kleiner. Sie sind, wie alles zahme Haussgeflügel, sehr verschieden von Farbe. Der Kopf und Hals ist nackt, und der Hahn besonders hat am Halse eine sehr faltige, grobdrüsige Haut, und über den Schnabel her einen langen Fleischzapfen hängen, welcher, wenn der Hahn sich erzürnet, oft hochroth, blau und weiss aussehen. Er hat eine kollernde unangenehme Stimme. Das Fleisch der Truthühner ist sehr wohlschmeckend, und sie werden eben deswegen sehr häufig in Teutschland gezogen.~~No. 2. Das Fasanhuhn. (Phasianus Colchicus hybridus.)~~Das Fasanhuhn ist der Bastard von einem zahmen Fasanhahne und einer Hausshenne. Es hat viel Aehnliches von der Gestalt des Fasans, ist aber, als ein Bastard, nicht fähig sich fortzupflanzen. Es legt daher auch keine Eyer, und man zieht es blos in den Fasanerien, und grossen Hühnerhöfen, wegen seines delikaten Fleisches.~~No. 3. Das Perlhuhn. (Numida meleagris.)~~Das Perlhuhn lebt wild in ganzen Schaaren in Afrika und Südamerika. Es ist etwas grösser als ein grosser Haushahn. Sein Gefieder ist blaugrau, und durchaus schön weiss geperlet. Der Kopf ist nackt und weisslich; die Haut der Lappen und um den Schnabel hellroth; und auf dem Kopfe hat es einen hornigten Kamm oder Helm. Sein Fleisch ist sehr delikat, sein Geschrey aber sehr, widrig und lästig.~~No. 4. Der Curasso. (Crax alector. L.)~~Der Curasso - den man sonst auch den Hoko nennt - gehört auch unter das zahme, wiewohl in Teutschland seltnere Haussgeflügel. Er ist beynahe so gross als der Truthahn mit dem er auch viel Aehnliches hat. Sein Vaterland ist Südamerika. Er ist von Farbe sehr verschieden, schwarz, bunt, und dergl. Er hat um den Schnabel eine gelbe Wachshaut, und gemeiniglich, auf dem Kopfe einen schön frisirten Federbusch. Sein Fleisch ist ausserordentlich delikat, und wird hochgeschätzt.~~
Ad00341 03 040a/freOiseaux XXXVII. Vol. III. No. 38.
VOLAILLE ETRANGERE DE BASSE COUR.
No. 1. Le Coq d'Inde.
Le Coq d'Inde n'est connu en Europe que depuis trois siècles. Il nous a été apporté des Indes Occidentales, où il vit en troupeaux dans l'état sauvage; chez nous on l'a naturalisé, et il fait partie de la volaille de basse cour. Sa longueur est de trois a quatre pieds, mais la Poule est plus petite. Ces oiseaux varient beaucoup pour la couleur, comme presque tous les oiseaux domestiques. La tète et le cou sont dépourvus de plumes; le cou du Coq est recouvert d'une peau lâche et flasque et peu colorée; de dessus le bec il lui tembe un appendice charnu et peu rouge, qui s'étend et devient d'un pourpre vif, lorsque' l'oiseau est animé de colère; le sommet de la tête et le cou paroissent alors de trois couleurs, qui sont le blanc, le bleu et le pourpre. Sa voix est désagréable et roulante; sa chair est d'un excellent goùt et c'est pour cela qu'en Allemagne on a multiplié cet oiseau au point qu'il est devenu très commun.
No. 2. La Poule faisande.
La Poule faisande est le bâtard d'un Coq faisan privé et d'une poule domestique. Par sa figure elle ressemble beaucoup au faisan; comme bâtard elle ne peut pas se propager et ne pond pas des oeufs. On la lient seulement dans les faisanderies et dans les grandes, basses Cours à cause de la délicatesse de sa chair.
No. 3. La Pintade, ou la Poule de Guinée.
Cet oiseau se trouve dans l'Afrique et l'Amérique méridionale, où il vit en troupeaux dans l'état sauvage. Il est un peu plus grand qu'un coq domestique ordinaire. Son plumage est d'un bleu grisâtre et tout parfemé de perles blanches, La tète est dépourvue de plumes et garnie d'une crête corneuse de couleur blanchâtre; la peau de la barbe et celle autour du bec sont d'un rouge clair. Sa voix est désagréable, mais sa chair est très délicate à manger.
No. 4. Le Curasso.
Le Curasso fait également partie de la volaille de basse cour, quoiqu'on ne le trouve que très rarement en Allemagne, II est presque de la même grandeur que le Coq d'Inde, avec lequel il a beaucoup de ressemblance. l'Amérique méridionale est sa patrie. Il varie beaucoup pour la couleur; on en trouve qui sont tout à fait noirs, d'autres sont de couleurs mêlées etc. Son bec est entouré d'une peau qui est de couleur jaune comme cire, et sa tète est communément garnie d'une touffe de plumes joliment frisée. Sa chair est d'un goût exquis et on en fait une grande délicatesse.
Ad00341 03 041aAd00341 03 041a.jpgDie Pipa. (Rana Pipa.) No. 1. Das Männchen. No. 2. Das Weibchen.~~Die Pipa (Surinamische Kröte, der Tedo) lebt in Guyana, und ist ein sehr merkwürdiges Thier. Sie ist beynahe noch einmal so gross als unsere einheimische Kröte, das Männchen grösser als das Weibchen, grünlich von Farbe, hat einen dreyeckigten Kopf, hinten Schwimmfüsse, und an den 4 Zehen der Vorderbeine kleine rosenförmige Lappen. Besonders merkwürdig an ihr ist die sonderbare Art wie sie sich fortpflanzet. Wenn das Weibchen nämlich seinen Laich oder die Eyerchen wie gewöhnlich von sich gelassen hat, so streicht ihn das Männchen mit seinen Pfoten auf den warziglen Rücken desselben, reibt ihr ihn die Haut ein, und befruchtet ihn mit seinem Saamen. Diese Eyerchen verwachsen nun in die Rückenhaut der Mutter, und nach 3 Monaten kommt aus jeder dieser hautigen Zellen ein noch geschwänztes Junges hervor. So bald die Jungen ihre Kaulquappen Schwänze verlohren und ihre 4 Füsse bekommen haben, verlassen sie den Rücken der Mutter, auf dem sie bisher lebten, und gehen für sich in das Wasser. Man zählte oft über 200 Junge auf dem Rücken einer einzigen Pipa. Sie ist nicht giftig, und ihr Fleisch wird von den Wilden gegessen.~~No. 3. Die gehörnte Kröte. (Rana Cornuta. L.)~~Die gehörnte Kröte lebt auch in Südamerika, in Sümpfen und an den Quellen. Sie ist kurz und dick, ihre Haut durchaus mit stachlichten Warzen besetzt, graugelb und braun, an den Beinen aber graugelb und weiss gestreift. Ueber den Rücken läuft längs hinab ein breiter weisser Streif, mit grauen Punkten. Ihre Augen stehen in zwey fleischigten Hörnern vorn am Kopfe, welches ihre oberen Augenlieder (sic) sind, und mit ihrem weiten Rachen, in welchem eine dicke fleischigte Zunge liegt, dem Thiere ein scheussliches Ansehen geben. Sie nährt sich, wie die Pipa von Insekten und ist nicht giftig.~~
Ad00341 03 041a/freAmphibies. VIII. B. III. No. 39.
CRAPAUDS D'AMERIQUE.
Le Pipal.
No. 1. Le Mâle.
No. 2. La Femelle. Le Pipal, ou le Crapaud de Surinante, qui vit dans la Guiane, est un animal tout-à-fait extraordinaire. Il est presque du double plus grand que notre Crapaud ordinaire, et le Mâle est encore plus grand que la femelle. Sa couleur est verdatre, sa tête triangulaire et ses pieds de derrière sont fendus à 6 doigts liés ensemble par une membrane qui les rend propres à nager; les 4 doigts des pieds de devant sont garnis de petites lobes semblables aux roses. C'est principalement la manière de se propager qui rend cet animal digne d'admixatkm. Lorsque la femelle a fait sortir le frai, le mâle le prend avec ses doigts, le lui frotte sur le dos, qui est couvert de petites pustules, et en le lui enfonçant de cette manière dans la peau il le fécond par son humeur prolifique. Ce fraise recouvre dans la peau de la femelle d'une croute membraneuse, et après 3 mois il sort de chacune de ces espèces de coques vin petit qui porte encore la queue. Aussi qu'ils se sont défait de cette queue de têtard, et qu'ils ont reçu leurs 4 pieds, ils quittent le dos de la mère, sur lequel ils ont vécu jusquelâ et entrent dans l'eau. On compte souvent sur le dos d'une seule femelle plus de 200 petits. Cette espèce de Crapauds n'est pas venimeuse, et les sauvages en mangent la chair.
No. 3. Le Crapaud cornu.
Le Crapaud cornu se trouve aussi dans l'Amérique méridionale, où il vit dans des marais et des eaux croupies. Il est petit et très gros; sa peau est hérissée de verrues pointues, couverte de rayes brunes et d'une espèce d'yeux; les jambes ont les mêmes yeux, mais des rayes blanches. Sur tout le long du dos il a une raye blanche et large à points gris. Ses yeux sont placés sur le devant de la tête dans deux cornes de chair, qui sont ses paupières, et qui avec sa gueule large, dans laquelle il y a une langue grosse et charnue, donnent à l'animal un air horrible. Il n'est pas venimeux et se nourrit d'Insectes de même que le Pipal.
Ad00341 03 042aAd00341 03 042a.jpgNo 1. Die Tabackpfeife. (Fistularia tabaccaria.)~~Dieser sonderbare Fisch gehört zu den sogenannten Röhrenfischen, und lebt in den Westindischen Gewässern. Er ist schuppenlos, wie ein Aal; der Rücken ist braun mit hellblauen Flecken, der Bauch weissgrau. Am Kopfe hat er einen langen röhrenförmigen Rüssel, an dem vorne das Maul steht. Sein Schwanz, endigt sich in eine lange fischbeinartige Ruthe. Er nährt sich von kleinen Schlammgewürmen.~~No. 2. Der Trompetenfisch. (Fistularia Chinensis.)~~Der Trompetenfisch gehört auch zu dem vorigen Geschlechte, wie sein langer Rüssel zeigt. Er lebt an den Küsten von China, und ist ohngefähr 2 Fuss lang. Er sieht schmutzigroth aus, hat silberfarbene Streifen, und ist durchaus schwarz punktirt. Er hat braungelbe Flossen und Rückenstacheln, und nährt sich von Gewürme wie der vorige.~~No. 5. Die Schwerdt-Makrele.~~Die Schwerdt-Makrele lebt in den Ost- und Westindischen Meeren, und wird oft 8 bis 9 Fuss lang. Ihre obere Schnautze verlängert sich in ein hartes Schwerdt, womit sie angreift und sich vertheidigt. Ihr Rücken, Kopf und Flossen sind schön blau, der Bauch und die Kiemen silberweiss. Ueber den ganzen Rücken hinab steht eine hohe bogenförmige Flosse, blau mit braunen Flecken, welche der Fisch, der gewöhnlich unter der Oberfläche des Wassers schwimmt, immer, wie ein Seegel über dieselbe hervor streckt, daher man ihn schon von weiten schwimmen sieht. Er nährt sich vom Raube anderer Fische. Sein Fleisch ist, wenn er noch nicht über 4 Fuss Grösse hat, noch geniessbar.~~
Ad00341 03 042a/frePoissons XXVI. Vol. III. No. 40.
POISSONS REMARQUABLES.
No. 1. La Pipe à tabac.
Ce singulier poisson appartient au genre des Poissons à tuyau. Il n'a point d'écaillés et ressemble en cela à l'anguille; son dos est brun à tâches d'un bleu-clair, et le ventre est d'un blanc grisâtre. Sa tète se termine en une trompe longue en forme de tuyau, à l'extrémité de la quelle se trouve la bouche. Au bout de la queue il a une verge longue et osseuse comme de la baleine. Sa nourriture consiste en petites vermines.
No. 2. Le Poisson-Trompette.
Le Poisson-Trompette appartient aussi dans le genre précédent, comme on voit à sa longue trompe. Il vit aux côtes de la Chine et sa longueur est de 2 pieds. Sa couleur est d'un rouge sale à rayes argentées, et tout son corps est parsemé de points noirs. Ses nageoires et les aiguillons qu'il a sur le dos sont d'un brun-jaunâtre. Il se nourrit de vermines tout comme Je précédent.
No. 3. Le Maquereau à espadon.
On trouve ce poisson dans les mers des Indes Orientales et Occidentales; sa longueur est souvent de 8 a 9 pieds. De son moufle supérieur il sort un os qui a la forme d'un espadon, et avec lequel le poisson attaque et se defend. La couleur de son dos, delà tête et des nageoires est d'un beau bleu, celle du ventre et des ouies d'un blanc d'argent. Sur toute la longueur du dos il a une grande nageoire courbée en arche et de couleur bleue à taches brunes, comme ce poisson se lient ordinairement peu en dessous de la surface de l'eau, cette nageoire, qu'il étend toujours hors de l'eau lui sert de voile, et le fait remarquer de bien loin. Il se nourrit d'autres poissons plus petis. Lorsque sa longueur n'excède pas encore 4 pieds sa chair est mangeable.
Ad00341 03 043aAd00341 03 043a.jpgNo. 1. Der Ahu. (Cervus pygargus.)~~Der Ahu hält das Mittel zwischen dem Edel-Hirsche und dem Rehe. Er ist grösser als das Reh, und oft so gross als der Damhirsch, hat kleine Rehgeweihe, aber gar keinen Schwanz; daher er auch oft das ungeschwänzte Reh genannt wird. Seine Farbe ist mehr gelb-grau als die vom Rehe; sein Fleisch aber eben so zart und wohlschmeckend als das vom letzteren. Er lebt in Sibirien, Persien, und überhaupt im mittleren Asien, mit den Gazellen und wilden Ziegen auf den höchsten Bergen.~~No. 2. Der Axis, oder Ganges-Hirsch. (Cervus Axis.)~~Der Axis lebt vorzüglich in Indien an den Ufern des Ganges, daher er auch seinen Namen der Ganges-Hirsch hat. Er ist so gross als ein Dam-Hirsch, hat aber das Gehörn vom Edel-Hirsche. Er ist überaus schön gezeichnet; seine Farbe über den Rücken und die Seiten lichtbraun mit weissen Flecken. Sein Fleisch ist wohlschmeckend, und er lässt sich leicht zahm machen.~~No. 3. Der dickleibige Hirsch. (Cervus porcinus.)~~Der dickleibige Hirsch lebt in Bengalen, und auf den Indischen Inseln. Wegen seiner kleinen dicken Figur heisst er auch oft der Schwein-Hirsch. Er ist wenig über 2 Fuss hoch, und nur 3 1/2 Fuss lang, braun von Farbe und weiss gefleckt. Sein Fleisch ist wohlschmeckend, und er wird für ein gutes Wildpret gehalten.~~No. 4. Der Muntjac. (Cervus Muntjac.)~~Der Muntjac ist nicht so gross als ein Reh, und lebt vorzüglich auf der Insel Java. Sein Kopf ist klein und schmal; sein Gehörn sehr kurz, und steht auf 2 starken knochigten Schwielen, welche von den Augen hinauf laufen. Von Farbe ist er lichtbraun, am Halse und Bauche grau. Sein Fleisch ist sehr wohlschmeckend, und wird gesucht.~~Das Reh. (Cervus capreolus.) No. 5. Das Männchen. No. 6. Das Weibchen.~~Das Reh ist ein überaus schönes, schlankes und zierliches Thierchen, ohngefähr 4 Fuss lang, 2 Fuss 8 Zoll hoch. Es lebt in ganz Europa (England ausgenommen), so wie im ganzen mittleren Asien, nur nicht in zu kalten oder in zu heissen Ländern. Das Männchen hat ein kurzes etwa 8 bis 10 Zoll langes sehr krauses Gehörn, und ist graubraun, das Weibchen aber rothbraun von Farbe. Des Reh nährt sich vorzüglich von den Sprossen und Spitzen des jungen Holzes, Saat und dergl. Sein Fleisch ist sehr wohlschmeckend, und wird allgemein für einen Leckerbissen gehalten.~~
Ad00341 03 043a/freQuadrupèdes LV. Vol. III. No. 41.
CERFS ET CHEVREUILS.
No. 1. L'Ahu.
Il tient le milieu entre le Cerf et le Chevreuil; il est plus grand que le dernier et on en trouve même qui sont de la grandeur du daim. Son bois est petit et ressemble à celui du Chevreuil; il n'a pas'de queue, et on l'appelle aussi pour cela, Chevreuil sans queue. Sa couleur est plus que celle du chevreuil d'un jaune-grisâtre, et sa chair est aussi tendre et d'un goût aussi délicat. Il se trouve dans la Sibérie, en Perse, et en général dans tout l'intérieur de l'Asie, où il vit sur les plus hautes montagnes avec les gazelles et le chèvres sauvages.
No. 2. L'Axis.
L'Axis vit dans l'Inde 'et surtout aux bords du Gange. Il est de la grandeur du daim, mais son bois ressemble à celui du cerf. Sa peau est supérieurement bien dessinée; son dos et les cotés sont d'un brun-clair à taches blanches. Il se laisse aisément apprivoiser et sa chair est d'un bon goût.
No. 3. Le Cerf à gros ventre.
Cette espèce de cerfs se trouve dans le Bengale et sur les isles Indiennes. A cause de sa petite figure grosse on l'appelle aussi souvent Cerf-Cochon. Il n'est guères plus haut que de deux pieds, et sa longueur n'est que de 3 1/2 pieds. Sa couleur est brune à taches blanches. Sa chair est d'un très bon goût, et il passe pour un excellent gibier.
No. 4. Le Muntjac.
Le Muntjac n'est pas aussi grand 'qu'un chevreuil et vil principalement sur l'isle de Java. II a la tète petite et mince; son bois est petit et placé, sur deux durillons très forts et osseux, qui commencent au dessus de ses yeux. Son dos est d'un brun clair, le cu et le ventre sont gris. Sa chair est excellente et très recherchée. Le Chevreuil.
No. 5. Le Mâle.
No. 6. La Biche. Le chevreuil est un des plus beaux animaux; son corps est d'une structure effilée et très élégante. Sa longueur est à peu près de 4 pieds et sa hauteur de 2 pieds 8 pouces. On le trouve dans toute l'Europe (à l'exception de l'Angleterre) ainsi que dans tout l'intérieur de l'Asie; mais il n'endure ni les climats trop froids,'ni ceux qui sont trop chauds, Le màle a un petit bois, dont la longueur n'est que de 8 à 10 pouces et qui est très frisé. Sa couleur est d'un brun-grisâtre et celle de la biche est fauve. Il se nourrit principalement de bourgeons et de petits jets des arbres, de jeunes plantes etc. Sa chair est très délicate et passe généralement pour un excellent manger.
Ad00341 03 044aAd00341 03 044a.jpgNo. 1. u. 2. Der grosse Trappe. (Otis tarda.)~~Der Trappe ist einer der grössten Europäischen Vögel, der in unsern Feldern, sonderlich in grossen fruchtbaren Ebenen lebt, und auch bey uns überwintert. Der Trapphahn ist wohl 4 Fuss hoch, und wiegt oft über 30 Pfund. Er ist schön gezeichnet; Kopf und Hals sind aschgrau mit blaulichen und schwarzen Federn vermengt. Vom Schnabel hängen Federbüsche, wie ein Bart herab. Brust, Beine und Schwingen sind weiss, der Rücken und Schwanz aber rostroth, mit schwarzen wellenförmigen Zeichnungen. Die Spitzen der Schwingen sind schwarz, und die der Schwanzfedern weiss. Die Henne ist kleiner, und weniger schön gezeichnet.~~Der Trappe lebt in ganz Europa und im mittleren Asien. Er nährt sich von Getraide, Saat, Insecten und dergl. und thut, da er oft in Schaaren von mehr als hundert Stücken, in den Fruchtfeldern liegt, denselben grossen Schaden. Er ist erstaunlich scheu vor dem Jäger, den er kennt, daher schon auf mehrere hundert Schritte vor ihm flieht, und ist folglich auch schwer zu schiessen. Bloss mit List, und mit gewissen Täuschungen können ihm die Jäger nahe kommen; allein da er sehr schwer fliegt, und lieber schnell läuft, so kann man die Trappen auch mit dazu abgerichteten Windhunden fangen. Sein Fleisch ist essbar aber hart.~~No. 2. u. 3. Der Zwerg-Trappe. (Otis tetrax.)~~Der Zwerg-Trappe lebt vorzüglich im südlichen Europa, in Portugal, Spanien, Frankreich, Italien und Ungarn, auf troknen unfruchtbaren Feldern, wo er sich gleichfalls von Sämerey, Saat und dergl. nährt. Er ist beträchtlich kleiner, als der grosse Trappe, nur 1 1/2 Fuss hoch. Sein Fleisch sowohl als seine Eyer sind essbar, und sehr wohlschmeckend.~~
Ad00341 03 044a/freOiseaux XXXVIII. Vol. III. No. 42.
OUTARDES.
No. 1. et 2. La grande Outarde.
L'Outarde est un des plus grands oiseaux qui se trouvent en Europe. Elle vit dans les champs, surtout dans les grandes plaines cultivées, et passe aussi l'hiver chez nous. Le mâle atteint souvent une hauteur de 4 pieds et pèse quelques fois plus rde 30 livres, Son plumage est joliment coloré; celui de la tête et du cou est gris-cendré, entremélé de plumes bleuâtres et noires. Au dessous du bec elle a une touffe de plumes semblable à une barbe. La poitrine, les jambes et les pennes sont blanches, mais les dos et la queue sont d'un rouge de rouille dessinés en noir en forme ondoyante. Les bouts des pennes sont noirs et ceux des plumes de la queue sont blancs. La femelle n'est pas aussi grande et moins joliment colorée. On trouve l'Outarde dans toute l'Europe, ainsi que dans l'intérieur de l'Asie. Elle se nourrit de grains, de blé de semence, d'insectes etc. et comme elle se tient couvent dans les campagnes en troupeaux de plus de cent pièces, elle y peut faire de grands dégâts. Elle craint singulièrement le chasseur, le reconnoit à une distance de quelques centaines de pas et s'envole aussitôt; ce qui la rend très difficile à tirer. Mais comme elle est très lourde et qu'elle ne vole que difficilement, elle préfère de s'enfuir â force de courir, et on peut alors la prendre avec des lévriers dressés exprés pour cette espèce de chasse. Sa chair est mangeable mais dure.
No. 2. et 3. L'Outarde naine.
Elle se trouve principalement dans l'Europe méridionale', dans le Portugal, l'Espague, la France, l'Italie et la Hongrie, où elle vit dans des champs secs et stériles, et se nourrit également de blé de semence etc. Elle est beaucoup plus petite que l'espèce précédente, sa hauteur n'étant que de 1 1/2 pieds. Sa chair, aussi bien que ses oeufs, sont mangeables et d'un très bon gout.
Ad00341 03 045aAd00341 03 045a.jpgNo. 1. Der Benzoe-Baum. (Styrax benzoin.)~~Der Benzoe-Baum wächst in Ostindien, und vorzüglich häufig auf der Insel Sumatra, ist von mittlerer Grösse, hat dunkelgrüne einfache Blätter, und kleine weisse fünfblätterige Blüthen. Das Merkwürdigste von ihm ist sein wohlriechendes, sehr geschätztes Harz, welches aus den Einschnitten, die man in seine Rinde macht, quillt, und bräunlich roth, oft auch ins Grünliche spielend aussieht. Man braucht es sowohl zum Räuchern, als auch wohlriechenden Lackfirnissen, und die davon chemisch bereiteten Benzoeblumen, ein wohlriechendes Salz, als ein Arzneymittel in den Apotheken. Holland und England liefert das Benzoe-Harz als einen guten Handels-Artickel.~~No. 2. Das Campeche-Holz. (Haimatoxylon Campechianum.)~~Das Campeche- oder sogenannte Blauholz ist ein für England, Spanien und Holland sehr wichtiger Handels-Artickel, den man neuerlich sowohl in der Arzney, vorzüglich und am häufigsten aber in der Färberey, zum Blau und Schwarzfärben der Zeuche braucht. Dieser wächst fast in ganz Westindien; vorzüglich aber um Campeche, auf Jukatan, und Jamaika, wild. Sein Wuchs ist sehr schnell. Er wird gross, hat gefiederte Blätter, schöne rothe ährenförmige Blüthen, und kleine braune Saarnenschoten. Nur der blutrothe Kern des Baums kann als Färbe- und Tischler-Holz gebraucht werden, denn der Splint ist weiss, und wird davon abgetrennt. Man sucht vorzüglich das Holz von alten starken Bäumen, als gute Waare zum Handel aus.~~
Ad00341 03 045a/frePlantes LXII. Vol. III. No. 43.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. L'arbre Benjoin.
L' arbre Benjoin croit dans les Indes orientales et surtout en grande quantité dans l'isle de Sumatra. Il est d'une hauteur moyenne; ses feuilles sont unies et d'un verd foucé; les fleurs, qu'il porte, sont petites, blanches et à cinq pétales. Ce qui le rend principalement remarquable, c'est sa résine odoriférante, dont on fait le plus grand cas; elle découle des incisions faites dans l'écorce de l'arbre, et sa couleur est d'un brunrougeâtre changeant quelques-fois de verd. On s'en sert non seulement comme d'un parfum et pour en préparer des vernis odoriférants, mais les fleurs de Benjoin, qu'on en retire par une operation chymique, et qui sont un sel odoriférant, sont aussi employées fréquemment comme une drogue de pharmacie. C'est la Hollande et l'Angleterre qui fournissent le Benjoin, et il leur fait une article considérable de commerce.
No. 2. Lé Bois de Campêche.
Le Bois de Campêche est un article de commerce très important pour l'Angleterre, l'Espagua et la Hollande. On s'en sert principalement dans la teinture, pour donner aux étoffes des couleurs bleues ou noires; mais nouvellement on a aussi commencé à l'employer dans la Médecine. L'arbre vient sans culture dans presque toutes Indes occidentales, mais surtout aux environs de Campêche sur la presqu'isle de Jucatan, et dans la Jamaïque. Il croit très vite, et atteint une hauteur considérable. Ses feuilles sont empennée; il pousse des jolies fleurs rouges en forme d'épis, et porte des petites cosses brunes qui renferment la semence. Ce n'est que le coeur du bois, qui est rouge comme du sang, qu'on peut employer dans la teinture et pour de la menuiserie; car son aubier est blanc, et il faut avoir soin de l'en séparer. Les vieux arbres bien forts fournissent le meilleur beis et qu'on recherche le plus dans le commerce.
Ad00341 03 046aAd00341 03 046a.jpgNo. 1. Die gemeine Kröte. (Rana Bufo. L.)~~Die gemeine Kröte ist ein garstiges, widriges Thier von Ansehen. Sie hat einen dicken breiten Leib, kurzen Kopf und eine mit sehr vielen Warzen besetzte grün-braungelb und schwarz gefleckte schlaffe schmutzige Haut. Das Weibchen ist grösser als das Männchen. Die Kröte lebt zwar gewöhnlich auf dem Lande, in feuchten Erdhöhlen, alten Mauern, hohlen Baumwurzeln etc. und nährt sich von Insecten, begattet sich aber indem Wasser, und legt auch ihren Laich in 2 langen, weissen schleimigten Schnuren darinne ab, welche das Männchen befruchtet. Die Kröte ist nichts weniger als giftig, und ein ganz unschädliches Thier. Mehrere Sagen von ihr sind Fabeln des Aberglaubens des gemeinen Mannes. Sie hat ein überaus zähes und langes Leben.~~No. 2. Die Hausunke. (Rana portentosa od. Bufo calamita.)~~Die Unke, Hausunke, od. Kreuzkröte, ist nicht so gross wie die gemeine Kröte, auf dem Rücken dunkelolivengrün mit einem gelben Striche, und vielen braunrothen Warzen, an den Seiten und Beinen aber schwarz, weiss und röthlich gefleckt. Sie lebt gern in Häusern, feuchten Kellern, Gewölben und Ställen, im Frühjahr aber in stehenden Sümpfen und Pfützen, wo sie sonderlich des Abends und in der Nacht ihre traurige Stimme hören lässt, und zu allerhand abergläubischen Mährchen Anlass gegeben hat. Sie stinckt wie angezündetes Schiesspulver.~~No. 3. a. u. b. Die Feuerkröte.~~Die Feuerkröte ist kaum so gross als ein Laubfröschchen, lebt beständig in schlammigten stehenden Wassern, ist auf dem Rücken braun, mit vielen Warzen, auf dem Bauche aber, wie Fig. 3. b. zeigt, feuerfarb und blau sehr schön gezeichnet. Sie hat eine traurige, melancholische Stimme, nährt sich von Wasser-Insecten und ist ganz unschädlich.~~No. 4. Die Wasserkröte. (Rana fusca.)~~Die Wasserkröte ist braun und weiss marmorirt, so gross als die gemeine Kröte, lebt aber beständig im Wasser, und stinkt wie Knoblauch. Zur Paarungszeit giebt sie ihren Laich in einer starken weissen Schnur, in welchem die Eyerchen liegen, von sieh.~~No. 5. Der braune Gras-Frosch. (Rana temporaria.)~~Der braune Gras-Frosch lebt im Sommer in den Gärten, auf feuchten Wiesen, und in Wäldern, im Winter aber in Teichen, wo er auch im Frühjahre so lange bleibt, bis er seinen Laich darinn abgelegt hat. Er nährt sich von Insecten, Raupen und nackten Schnecken, welche er sehr geschickt von niedrigen Pflanzen, durch einen Sprung wegzufangen weiss. Er sieht braun und schwarz gefleckt aus, hüpft und ist sehr munter, und sein Fleisch ist essbar, weiss und wohlschmeckend.~~No. 6. u. 7. Der grüne Wasser-Frosch. (Rana esculenta.)~~Der grüne bekannte Wasser-Frosch ist unter den einheimischen Fröschen der grösste und stärkste. Die Weibchen Fig. 6. sind grösser als die Männchen. Er ist grüngelblich von Farbe, hat gelbe Streifen und schwarze Flecken.~~Das Männchen hat an dem Kopfe 2 weisse Schallblasen, welche seine weitschallende Stimme im Frühjahre noch verstärken. Dieser Frosch lebt im Wasser, sonderlich in Teichen, geht aber auch häufig auf das Land, und nährt sich von Insecten, Fischrogen, und jungen Fischen, Mäusen u. dergl. Die Fig. 7. zeigt Männchen und Weibchen zusammen, wie jenes den Leich des Weibchens, indem sie denselben von sich lässt, befruchtet. Die Folge der Entwickelung des Eyes bis zum ganzen Frosche zeigen folgende Figuren. Fig. 4. die Froscheyer in natürlicher Grösse; Fig. b. c. d. e. f. dieselben vergrössert, und wie sich das Junge darinn nach und nach entwickelt; Fig. g. h. i. k. I. m. u. die jungen Frösche ausser dem Eye, oder Kaulquappen, welche erst Schwänze, nur 2 Beine, dann 4 Beine haben, und endlich die Schwänze ganz verliehren. Das Fleisch dieser Frösche ist essbar und wohlschmeckend.~~No. 8. Der Laubfrosch. (Rana arborea.)~~Diess überaus zierliche und schön gezeichnete Fröschchen lebt im Winter und Frühlinge im Wasser, wo es seine schallende Stimme (welche man das Schreyen des Rölings nennt), die ihm die Kehle zu einem grossen braunen Kropfe ausdehnt, hören lässt, im Sommer aber auf den Bäumen, wo er bey Witterungs-Veränderung schreyt. Seine Nahrung sind Insecten.~~
Ad00341 03 046a/freAmphibies IX. Vol. III. No. 44.
GRENOUILLES ET CRAPAUDS DU PAYS.
No. 1. Le Crapaud commun.
Le Crapaud commun est ira animal détestable et dont l'aspect inspire de l'horreur. II a le corps très gros et large, la tète courte, et la peau fiasque, sale, couverte de verrues et d'un verd-jaunâtre à taches noires. La femelle surpasse le mâle en grosseur. Il vit à l'ordinaire sur la terre, dans de vieilles masures, des grottes humides, et des racines creuses d'arbres etc.; sa nourriture consiste en iusectes. C'e6t cependant dans Teau, qu'il s'accouple et qu'il dépose aussi son frai en deux cordes longues, blanches et visqueuses, qui ensuite sont fécondées par le mâle. Le crapaud n'est nullement venimeux, comme on l'a crû, et absolument pas nuisible. On a débité de lui beaucoup de contes, mais ils sont tous de fables inventées par la crédulité et la superstition du peuple. Il a enfin la vie extrêmement dure et peut parvenir à un âge très avancé.
No. 2. La Calamite.
La Calamite n'est pas aussi grosse que le Crapaud commun. Son dos est d'un verd d'olive très foncé avec nne raye jaune; il est couvert de verrues d'un brun-rougêatre. Ses cotés et ses jambes sont noires à taches blanches et rougeâtres. Elle aime à vivre dans les maisons, les caves humides, les souterrains et les étables; au printemps cependant elle se retire dans des marais et des eaux croupissantes, où surtout vers le soir et dans la nuit elle fait entendre son croassement lugubre et desagréable, qui a donné occasion à beaucoup de fables que la superstition débite sur son compte. Son odeur ressemble à peu près à celle de la poudre à canon brûlée.
No. 3.a. et b. Le Crapaud couleur de feu.
Il n'est guères de la grosseur d'un petit verdier, et vit continuellement dans des eaux croupissantes et bourbeuses. Son dos est brun, et couvert de verrues; son ventre est de couleur de feu et joliment coloré en bleu, comme on peut voir sous Fig. 3.b. Sa voix est triste et mélancolique; il se nourrit d'insectes aquatiques et n'esj pas nuisible.
No. 4. Le Crapaud marbré.
Il est de coulenr marbrée en brun et blanc; sa grosseur est la même que celle du Crapaud commun, mais il vit continuellement dans l'eau et put comme de l'ail. Dans le temps de son accouplement il lâché son frai en une corde blanche assés forte, et dans laquelle se trouvent les petits oenfs.
No. 5. La Grenouille rousse.
Cette espèce de grenouilles -vit pendant l'été dans des jardins, sur des prairies humides et dans des forets; mais vers l'hiver elle se rétire dans des étangs cm elle reste au printemps jusqu'à ce qu'elle y a déposé son frai. Elle se nourrit d'insectes, de chenilles et de limaçons qu'elle sait prendre de dessus des plantes assés basses par un saut fort adroit. Sa couleur est brune à taches noires; elle est très éveillée et ne cesse de sautiller. Sa chair fest blanche, mangeable et d'un bon goût.
No. 6. et 7. La Grenouille commune.
Cette espèce de grenouilles est généralement connu et la plus grande qui existe chez nous; la femelle (Fig. 6.) est encore plus grosse que le mâle. Sa couleur est d'un verd jaunâtre à rayes jaunes et à taches noires. Le mâIe porte à sa tête deux vessies blanches, qui servent de ressonnement à sa voix et augmentent au printemps le bruit de son croassement. Cette grenouille vit dans l'eau et surtout dans des étangs; mais très souvent elle va aussi sur la terre, et se nourrit d'insectes, de frai de poissons, de souris, de petits poissons etc. La Fig. 7. représente le mâle et la femelle, et fait voir comment le premier féconde le frai que la femelle vient de lâcher. Les figures suivantes montrent la suite du développement de l'oeuf jusqu'à l'existence entière de la grenouille. Fig. a. représente les oeufs dans leur grandeur naturelle; Fig. b. c. d. e. f. les mêmes grossis, ou l'on voit en même tems, comment les petits s'y développent successivement. Fig. g. h. i. k. I. m. n. montrent des jeunes grenouilles hors des oeufs, qui ayant d'abord des queues et seulement deux pieds, reçoivent ensuite quatre pieds et perdentà la fin les queues. La chair de ces grenouilles est mangeable et d'un bon goût.
No. 8. La Raine verte, ou le Verdier.
Cette espèce de grenouilles, qui est d'une structure très élégante et dont la peau est fort joliment dessinée, vit dans l'eau pendant l'hiver et le printemps, où elle fait entendre avec tant dé force le bruit de son croassement, que sa gorge en est enflée et qu'il lui en vient un grand goitre de couleur brune. Dans l'été elle se trouve sur les arbres où elle ne croasse quo lorsque le tems se met à changer. Sa nourriture consiste en insectes.
Ad00341 03 047aAd00341 03 047a.jpgNo. 1. 2. u. 3. Die Nonne. (Phalaena bombyx Monacha.)~~Die sogenannte Nonne unter den Insecten, ist ein gelblich weisser und schwarz gefleckter Nachtschmetterling, davon Fig. 1. die Raupe, oder Larve, Fig. 2. aber das Männchen und Fig. 3. das Weibchen zeigt. Diess Insect ist wegen der ungeheuern Gefrässigkeit seiner Raupe besonders merkwürdig; denn diese nährt sich von dem Laube fast aller Bäume, und ist sonderlich den Nadelwaldungen ausserordentlich schädlich. Sie vermehren sich nemlich bey günstigen Umständen einige Jahre nacheinander so erstaunlich, dass sie hernach ganze Wälder abfressen, worauf dann die Kiefern und Fichten sogleich absterben. Diess war der Fall in den letzteren Jahren im Voigtlande; wo diese Raupe über 50.000 Morgen Nadelwaldungen abgefressen und zu Grunde gerichtet hat.~~No. 4. 5. u. 6. Die Mücke. (Culex pipiens.)~~Die Mücke ist, wegen ihres schmerzhaften Stechens, eins der lästigsten Insecten. Sie lebt bey uns, und in allen gemässigten, ja sogar in den kalten Zonen der Erde, in ungeheuern Schwärmen, liebt vorzüglich gern sumpfigte und wasserreiche Gegenden, weil sie ihre Eyerchen auf das Wasser legt, und ihre jungen Larven sich, bis zur Verwandelung in Mücken, im Wasser aufhalten, und von kleinen Wasserpolypen und andern Insecten nähren. So bald die Mücke ihre Verwandlung gehabt hat, geht sie in die Luft, wo sie sich, sonderlich zur Zeit der Begattung, des Morgens und Abends in ungeheuren Schwärmen - die wir Mückentänze oder Mückenspiele nennen - zeigt. Im Winter ziehen sie sich in Keller und schaurige Gewölbe, wo sie bis zum Frühjahre bleiben. Sie werden des Nachts in Schlafzimmern durch ihr Summen und Stechen (denn die Mücke nährt sich von Menschenblute, und ist sehr begierig darnach) sehr beschwerlich. Fig. 4 zeigt diess kleine Thierchen in seiner natürlichen Grösse, und Fig. 5 beträchltich vergrössert; Fig. 6 aber den noch weit mehr vergrösserten Kopf einer männlichen Mücke, welcher wegen seines sonderbaren Baues, seiner vielen Augen, seiner sonderbaren Fühlhörner, und seines wunderbaren Rüssels, worinn der unendlich feine Stachel liegt, höchst merkwürdig ist.~~
Ad00341 03 047a/freInsectes. XVI. Vol. III. No. 45.
INSECTES NUISIBLES.
No. 1.. 2. et 3. La Religieuse.
L'insecte, qui port le nom de Religieuse, est une Phalène d'un blanc-jaunâtre à taches noirs. Sous Fig. 1. on en voit la chenille, sous Fig. 2. le mâle, et sous Fig. 3. la femelle. Cet insecte est principalement remarquable pat la voracité énorme de sa chenille; elle se nourrit des feuilles de presque tous les arbres, mais elle est surtout très nuisible dans les forêts de bois résineux, où elle peut faire des dégâts terribles. Etant favorisées par les tems et d'autres circonstances, elles se multiplient dans plusieures années consécutives d'une manière si prodigieuse, qu'elles dépouillent des forêts entières de toutes leurs feuilles, ce qui fait mourir incessamment les pins et les sapins. C'est ce qui est arrivé dans les dernières années dans la Voigtlande, où ces chenilles ont ruiné plus de 50.000 arpens de forets de sapin.
No. 4. 5. et 6. La Mouche.
La Mouche est un insecte d'autant plus incommode, que fa piquûre est douloureuse. Elle vit en essaims énormes chez uous comme dans toutes les zones tempérées de la terre et mêmes dans les zones froides; elle aime surtout les contrées marécageuses ou riches en eaux; parcequ'elle pond ses oeufs sur la surface de l'eau et que ses chenilles restent dans l'eau jusqu'au tems de leur transformation en mouches, où elles se nourrissent de polypes 'et d'autres insectes aquatiques. Aussitôt que la transformation a eu lieu, ta mouche s'en va dans l'air, et vole, surtout dans le tems de l'accouplement, le matin et le soir en essaims prodigieux. Pendant l'hiver elles se rétirent dans des caves ou d'autres souterrains, où elles se trouvent à l'abri du froid, et y restent jusqu'au printemps. Pendant la nuit elles deviennent très incommodes dans les chambres à coucher à cause de leur bourdonnement et de leurs piquùres, car elles se nourrissent de sang humain et en sont très avides. Sous Fig. 4. on voit ce petit animal dans sa grandeur naturelle; sous Fig. 5. il est considérablement grossi; et Fig. 6. représente la tête d'un mâle grossie encore d'avantage; cette tête est extrêmement remarquable par sa structure singulière, la quantité de ses yeux, par ses antennes et sa trompe merveilleuse, dans laquelle se trouve renfermé un aiguillon d'une subtilité admirable.
Ad00341 03 048aAd00341 03 048a.jpgNo. 1. Die Weissnase. (Simia petaurista.)~~Das Vaterland dieses kleinen zierlichen Affen ist Guinea. Er ist ohne Schwanz ohngefähr 15 Zoll lang, und hat seinen Namen von dem dreyeckigten weissen Flecke welchen er auf der Nase hat. Sein Gesiebt ist schwarz, der Bart weiss, Kehle, Brust und Bauch sind silbergrau, Kopf, Rücken, Schenkel und Arme schillernd olivengrün. Er nährt sich von Früchten und anderm gewöhnlichen Futter der Affen.~~No. 2. und 3. Der Mangabey, oder weissäugige Affe. (Simia Aethiops.)~~Der Mangabey lebt in Süd Afrika und Madagascar, hat ohngefähr die Grösse einer grossen Katze, und ist dunkelgrau von Farbe; hat aber über der Stirn einen Busch brauner hinterwärts gestrichner Haare. Seine Augenbrauen sind gewöhnlich ganz weiss, wie bey Fig. 2.; es giebt aber auch eine Spielart davon, welche schwarze Augenbrauen, hingegen aber einen ganz weissen Halskragen, wie Fig. 3. zeigt, hat. Den Schwanz trägt er gewöhnlich aufwärts auf den Rücken geschlagen.~~No. 4. Die Aigrette. (Simia Aygula.)~~Die Aigrette, wie Büffon dies zierliche Aeffchen wegen seines Haarbüschels auf dem Kopfe genannt hat, lebt vorzüglich auf der Insel Java, wo sein Nahme Tjakko heisst. Er ist 10 bis 12 Zoll lang, sehr gesellig und schmeichelhaft, und wird häufig von Schiffern mit nach Europa. gebracht.~~No. 5. Der gehörnte Affe. (Simia fatuellus.)~~Der gehörnte Affe gehört zu den Meerkatzen, und lebt vermutlich in Süd Indien. Er ist 14 Zoll lang, und hat seinen Nahmen von den beyden steifen Haarbüscheln, die ihm auf der Stierne stehen, und wie 2 Hörner aussehen. Arme, Hände, Beine, Schwanz und Scheitelhaare sind schwarz, das übrige Fell aber grau-grünlich schillernd.~~
Ad00341 03 048a/freQuatrupédes LVI. Vol. III. No. 46.
DIFFÉRENTES ESPECES DE SINGES.
No. 1. Le Blanc - nez.
La Guinée est la patrie de ce petit singe élégant. Sa longueur est à peu près de 13 pouces, sans compter la queue. Il a reçu son nom de la tâche blanche et triangulaire, qu'il porte sur le nez. Son visage est noir, sa barbe blanche, la gorge, la poitrine et le ventre sont d'un gris argenté et la tête, le dos, les jambes et les bras de couleur d'olive et changeans. Il se nourrit de la même manière que tous les autres singes.
No. 2. et 3. Le Mangabey.
On le trouve dans l'Afrique méridionale et sur l'îsle de Madagascar. Il a la grandeur d'un gros chat; sa couleur est d'un verd foncé, mais sur le front il a une touffe de poils bruns qui tombent en arrière. Ses sourcils sont ordinairement tout à fait blancs, comme on le voit sous Fig. 2., mais il y en a une variété qui a des sourcils noirs et par contre une fraise blanche autour du cou, comme on le voit sous Fig. 3. Le Mangabey porte ordinairement la queue relevée sur le dos.
No. 4. L'Aigrette.
Le nom d'Aigrette a été donné par Buffon à ce joli petit singe, à cause de la touffe de poils qu'il a sur la tête. O le trouve surtout dans l'isle de Java, où on l'appelle Tjäkko. Sa longueur est de 10 à 12 pouces; il est très sociable et on en voit souvent en Europe, qui y sont transportés par les marins.
No. 5. Le Sajou cornu.
Le Sajou cornu est du genre des babouins, et vit sans doute dans les Indes méridionales. Sa longueur est de 14 pouces, et son nom lui a été donné à cause des deux touffes de poils roides, qu'il a sur le front et qui ressemblent à deux cornes. Ses bras, ses mains, ses jambes, sa queue et les poils sur le sommet de sa tête sont noirs, le reste du corps est d'un gris-verdâtre et changeant.
Ad00341 03 049aAd00341 03 049a.jpgDie Würger, oder wie sie sonst gewöhnlich heissen, Neuntödter, gehören wegen ihrer Kühnheit und Raubsucht mit Rechte zu den Raubvögeln. Kleine Vögel, Mäuse und Insecten sind ihre gewöhnliche Nahrung, um die sie oft mit weit grössern Raubvögeln muthig kämpfen. Es giebt verschiedene Arten davon, theils einheimische, theils ausländische.~~No. 1. Der grosse Würger. (Lanius excubitor. L.)~~Der grosse Würger ist einheimisch in Teutschland, 10 Zoll lang, und ziemlich stark gebauet. Der Kopf und Rücken sind rothgrau, Hals, Brust und Bauch aber weissgrau; Schwanz und Flügel schwarz mit weissen Federn und Flecken vermengt. Von den Nasenlöchern geht über die Augen bis auf die Backen ein breiter schwarzer Strich, der ihn characteristisch auszeichnet. Er bewohnt fast ganz Europa, und lebt sonderlich gern in Gärten und bey bewohnten Plätzen. Er lebt von Vögeln, Mäusen, Käfern, Blindschleichen und Eidechsen, und ist ein so kühner Räuber, dass er oft auch junge Hasen und Rebhüner anfällt, und mit Raben, Krähen und Sperbern kämpft, und sie verjagt.~~No. 2. Der kleine graue Würger. (Lanius minor. L.)~~Er ist nur 9 Zoll lang, und hat viele Aenlichkeit in der äussern Gestalt und Lebensart mit dem vorigen. Er ist gleichfalls in Europa, und besonders in Teutschland einheimisch. Besonders merkwürdig an ihm ist diess, dass er die Stimme vieler andern Vögel oft sehr täuschend nachahmt, und sogar den Schlag der Nachtigall nachäfft.~~No. 3. Der rothköpfige Würger. (Lanius collurio. L.)~~Dieser Vogel ist gleichfalls bey uns einheimisch, jedoch nur den Sommer über. Er ist nur 7 bis 8 Zoll lang, und lebt gern bey Viehweiden, weil er sich vorzüglich von Mistkäfern nährt. Kopf und Nacken sind braunroth, Hals und Brust weissgelblich, Rücken, Flügel und Schwanz schwarz, braun und weiss melirt. Er ahmet eben so wie der vorige die Stimme anderer Vögel nach. No.4. Der französische Würger. Diese Art von Würgern lebt vorzüglich in Frankreich. Kopf und Nacken sind blaugrau, Rücken und Flügel zimtbraun, Kehle, Brust und Bauch gelbweiss, der Schwanz schwarz. Er ist 5 Zoll lang.~~No. 5. Der italienische Würger.~~Diese Art ist schön gezeichnet; Kopf, Nacken und Rücken sind himmelblau, Flügel und Schwanz schwarz, Brust und Bauch aber silbergrau, röthlich schillernd. Er ist 6 Zoll lang.~~No. 6. Der Würger aus Senegal.~~Diese Gattung ist unter allen die schönste. Hals, Brust und Bauch sind hochroth, Flügel, Rücken und Schwanz schwarz, der Oberkopf aber ist Citronengelb. Vom Schnabel läuft durch die Augen bis zum Rücken ein schwarzbrauner Streifen. Dieser Vogel lebt vorzüglich in Senegal.~~
Ad00341 03 049a/freOiseaux XXXIX. Vol. III. No. 47.
DIFFÉRENTES ESPÈCES D'ECORCHEURS.
Les Ecorcheurs doivent être comptés avec rai' son parmi les oiseaux de proie, à cause de leur
audace et de leur rapacité. Ils sont leur nourriture ordinaire de petits oiseaux, de souris et d'insectes; pour s'en emparer ils livrent très souvent des combats opiniâtres à des oiseaux de proie qui sont beaucoup plus grands qu'eux. On en connoit différences espèces, dont quelques unes 6ont originaires chez nous, et les autres étrangères.
No. 1. Le grand Ecorcheur.
Cette espèce est originaire en Allemagne. Sa longeur est de dix pouces, et son corps est d'une construction assés robuste. La tète et le dos sont d'un brun-rougeâtre, le cou, la poitrine et le ventre d'un blanc-grisâtre, et la queue ainsi que les ailes sont noires entremêlées de plumes et de taches blanches. Une raye noire et assés large, qui se prolonge depuis les narines par dessus les jeux jusque sur les joues, fait une marque caractéristique du genre entier des Ecorcheurs. L'espèce présente se trouve presque dans toute l'Europe; elle aime surtout à vivre dans les jardins et dans la voisinage des habitations de l'homme. Elle se nourrit d'oiseaux, de souris, d'escarbots, d'ainphhhénes et de lézards. Elle fait le brigandage avec tant d'audauce, que souvent elle attaque non seulement des levrauts et des perdrix, mais qu'il combat même des corbeaux, des corneilles et des éperviers, et les met en fuite.
No. 2. Le Ecorcheur gris.
Sa longueur n'est que de 9 pouces, et il resemble beaucoup au précédent pour la forme et le genre die vie. Il est aussi originaire en Europe et sartout en Allemagne. Ce qui le rend principalement remarquable, c'est son talent d'imiter si bien la voix de beaucoup d'autres oiseaux que des connoisseurs peuvent souvent s'y meprendre; il contrefait meme le chant des rosiguols.
No. 3. L'Ecorcheur à tête rouge.
Il est également originaire chez nous, mais il nous quitte pourtant à l'approche de l'hiver. Jl n'est long que de 7 à 8 pouces et habite ordinairement dans le voisinage des pâtures, parcequ'il aime à se nourrir de fouille- merdes. Le plumage de sa tète et de la nuque est d'un rouge-brunâtre, celui du cou et de la poitrine d'un blanc-jannâtre, et le dos, les ailes et la queue sont noirs entremêlés de plumes brunes et blanches. Jl imite, tout comme le précédent, la voix de beaucoup d'autres oiseaux.
No. 4. L'Ecorcheur françois.
Cette espèce se trouve surtout en France. Elle a la tête et la nuque d'un bleu grisâtre, le dos et les ailes d'un brun canellé, la gorge, la poitrine et le ventre d'un blanc-jaunàtre, et la queue noire; ea longueur est de 5 pouces.
No. 5. L'Ecorcheur Italien.
Cette espèce est très joliment colorée. La tête, la nuque et le dos sont d'un bleu - céleste, les ailes et la queue noires, et la poitrine ainsi que le ventre sont d'un gris argenté changeant de rouge, Jl est long de 6 pouces.
No. 6. L'Ecorcher du Senégal.
Il surpasse tontes les autres espèces par Ja beauté de ses couleurs. Le cou, la poitrine et le ventre sont de couleur poncean, les ailes, le dos et la queue sont noires et le söimnet de la tête est de couleur citron. La raye, qui se trouve depuis son bec par dessus les yeux jusque sur le dos, est d'un noir-brunâtre. On trouve cette espése principalement dans le Sénégal.
Ad00341 03 050aAd00341 03 050a.jpgNo. 1. Der Copaiva-Balsambaum. (Copaifera officinalis. L.)~~Der Copaiva-Balsambaum ist in Westindien und sonderlich Brasilien, einheimisch, wo er ohne Cultur wild in den Wäldern wächst, und einen grossen hohen Wuchs hat. Er hat Blätter fast wie die Acacie, kleine weisse Blüthen, und eine runde fleischigte Frucht, weiche vielen Saamen enthält, aber nicht essbar ist. Sein Balsam fliesst, fast eben so wie der Terbenthin, aus der Rinde, in welche man Einschnitte macht und unter dieselben Flaschen oder andere Gefässe stellt. Dieser Balsam ist Anfangs flüssig, und ein wohlriechendes Oel, wird aber nach und nach dicke und zäh. Portugal und Spanien treiben vorzüglich Handel damit. In den Apotheken wird er als ein inneres und äusseres Arzneymittel gebraucht.~~No. 2. Der Mangle oder Lichtbaum. (Rhizophora Mangle. L.)~~Die heisse Zone von Asien, Africa uad Amerika ist das Vaterland dieses wunderbaren Baums. Er wächst wohl 40 bis 50 Fuss hoch, allzeit in sumpfigen Boden und an Flüssen, wo er sich durch die sonderbare Eigenschaft, dass alle seine Aeste Wurzeln herab in die Erde schlagen, und junge Bäume bilden, so ungeheuer, vermehrt und ausbreitet, dass oftmals ein einziger solcher Baum durch diese wunderbare Vermehrung einen ganzen undurchdringlichen Wald bildet. Wenn an beyden Seiten eines Flusses Manglebäume stehen, so erreichen sich die Wurzeln davon sehr bald, verwachsen in einander, und bilden eine Brücke über den Fluss. Ueberhaupt sind Gegenden, wo Mangle Bäume stehen, den Menschen gar nicht zugänglich. Der Baum hat lederartige, dunkelgrüne und auf der Unterseite schwarzpunktirte Blätter, zwischen welchen die kleinen weissgelblichen Blüthen stehen. Sein Saame, den Fig. a. a. zeigt, ist eben so wunderbar. Er ist 6 bis 7 Zoll lang, rundlich, fleischigt und braungrün von Farbe. Am Ende steht ein brauner Knopf mit einer Stachel in der Mitte versehen, mit welchem sich dieser Saame, der zur Erde herabhängt, endlich, nachdem er ein ganzes Jahr lang am Baume gereift hat, in den sumpfigten Boden senkrecht eingräbt, bald genug aufgeht, und ein junger Baum wird, der sich nun wieder durch Wurzeln und Saamen ungeheuer verbreitet. Kurz, der Manglebaum ist ein wahres Wunder der Natur.~~
Ad00341 03 050a/frePlantes LXIII. Vol. III. No. 48.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. Le Baumier de Copaiba.
Cet arbre est originaire dans les Indes occidentales et principalement dans le Brésil, ou il croit dans les forèts sans la moindre culture. Sa hauteur est très considérable; ses feuilles ressemblent à celles de l'Acacia; il porte de petites fleurs, et des fruits ronds et charnus, qui renferment beaucoup de graines de semence, mais qui ne sont pas mangeables. Le Baume découle de l'écorce, tout comme la Terebentine; on y fait des incisions et place des vases par dessous, pour recevoir le baume. Il est d'abord tout à fait fluide, et une bnile très odoriférante; mais petit à petit il se fige et devient visqueux. C'est l'Espagne et le Portugal qui en sont presqu'exclusiveinent le commerce. On s'en fert dans la Médecine comme d'un remède extérieur et intérieur.
No. 2. Le Manglé.
Les contrées de l'Afrique, de l'Asie et de l'Amérique situées dans la zone torride, sont la patrie de cet arbre merveilleux. Il atteint une hauteur de 40 jusqu' à 50 pieds, et ne se trouve que dans des terrains marécageux et aux bords des rivières. Il se multiplie prodigieusement, et la manière, de se propager est tout-âfait singulière et unique; car ses branches s'inclinent à terre, y prennent racine et poussent encore de jeunes arbres. De cette particularité qui lui est propre, il résulte souvent, qu'un seul de ces arbres forme à la fin une forêt entière et absolument impénétrable. S'il y a de ces arbres aux deux bords d'une rivière, il arrive souvent que leurs racines s'entrelacent et forment de cette manière un pont sur la rivière. Toutes les contrées au reste, où il y a de ces arbres, ne sont guéres accessibles pour l'homme. Les feuilles de l'arbre sont fermes et coriaces, d'un vert foncé et parsemées de points noirs sur leur partie inférieure; entre les feuilles se trouvent les petites fleurs d'un blanc jaunâtre. La semence, qu'on voit représentée sous Fig. a. a. n'est pas moins merveilleuse. Elles est d'une longueur de 6 à 7 pouces, charnue, de forme ronde et de couleur brune-verdâtre; à son bout elle porte un' clou brunâtre garni an milieu d'un piquant, parle moyen duquel la semence, qui penche à terre et qui doit mûrir à l'arbre pendant une année entière, s'enfonce perpendiculairement dans le terrain maréesgeux, où elle germe assés promptement et pousse un jeune arbre, qui se multiplie encore tant par les branches que par la semence. On peut avancer hardiment que le Manglé est véritablement une merveille de la nature.
Ad00341 03 051aAd00341 03 051a.jpgNo. 1. Der weisse Kornwurm. (Phalaena tinea granella.)~~Der weisse Kornwurm, (die Kornmade) ist eine vollkommene Raupe, aus welcher nach der Verwandlung ein kleiner Nachtschmetterling, der zum Geschlechte der Motten gehört, entsteht. Fig 1. zeigt sie in ihrer natürlichen Grösse. Sie ist nicht ganz 1/2 Zoll lang, und sieht gelblich weiss aus. In Fig. a. sieht man sie sehr vergrößert von oben, und in Fig. b. von unten. Den Fruchtböden ist sie sehr schädlich, weil sie sich blos von altem Korne, sonderlich Roggen, nährt, die Körner ausfrisst, und ganze Klumpen davon mit ihrem Gespinste zusammenzieht. Nach ihrer Verpuppung kommt sie als eine kleine braun-gelb und weiss-gefleckte Motte hervor, welche Fig. c. n. d in ihrer natürlichen, und Fig. e. u. f. vergrössert zeigt. In dieser Gestalt fliegt sie des Nachts in den Häusern herum, paaret sich, und legt ihre Eyerchen in grosser Zahl wieder auf die Kornhaufen.~~No. 2 Die Wanze. (Cimex lectularius.)~~Die Wanze, oder richtiger die Bettwanze (denn es giebt sehr viel andere Gattungen von Wanzen), diess widrige und sehr lästige Insekt, ist nicht bey uns einheimisch, sondern erst vor ohngefähr 300 Jahren mit Baumwollen-Ladungen aus Asien nach Europa gebracht worden. Die Fig. 2. zeigt sie in ihrer natürlichen Grösse, und Fig. g mikroscopisch vergrössert. Sie ist ungeflügelt, von Farbe braun, hat einen widrigen Geruch, und lebt vorzüglich bey uns in bewohnten Häusern, in Bettstellen, Schlafzimmern, Tapeten, und in den Wänden, wo sie sehr lästig und schwer auszurotten sind. Sie nährt sich wie der Floh und die Kopflaus hauptsächlich vom Blute der Menschen und Thiere, sonderlich der Hühner und Tauben, und vermehrt sich ungeheuer schnell. Die Wanze wird bis 6 Jahr alt, und hat ein äusserst hartes und zähes Leben; so dass der kälteste Winter sie zwar erstarren macht, aber nicht tödtet.~~
Ad00341 03 051a/freIncectes XV. Vol. III. No. 49.
INSECTES NUISIBLES.
No. 1. La Calandre blanche.
La Calandre blanche est une véritable chenille, qui après sa transformation devient un petit papillon dé nuit appartenant dans le genre des lignes. Sous Fig. 1. on la voit dans sa grandeur naturelle. Sa longueur n'est pas tout-à-fait d'un demi pouce, et sa couleur est d'un blanc jaunâtre. Fig. a. la représente du coté supérieur et fort grossie, sous Fig. b. on la voit telle du coté inférieur. Elle est un ennemi dangereux pour les greniers, car elle se nourrit seulement de vieux grains, surtout de ceux de seigle, dont elle ronge la substance et en amasse des grands tas qu'elle enveloppe dans son filage. Après sa transformation elle a la forme d'une petite tigne brune à tâches jaunes et blanches, qu'on voit dans sa grandeur naturelle sous Fig. c. et d. et grossie sous Fig. e. et f. C'est sous cette forme qu'elle vole dans les maisons pendant la nuit, qu'elle s'accouple, et qu'elle va pondre ses oeufs en quantité prodigieuse sur des tas de grains.
No. 2. La Punaise.
Cet Insecte desagréable et odieux n'est pas originaire jehésnous il y a près de trois siècles qu'il nous a été apporté de l'Asie avec une cargaison de coton, Fig. 2. réprésente la Punaise dans sa grandeur naturelle, et Fig. g. grossie par le microscope. Elle n'a point d'ailes; sa couleur est brune, et son odeur détestable. Elle se trouve chez nous dans des maisons habitées et surtout dans les bois de lit, les chambres à coucher, les tapisseries et armoires, où elle devient d'autsnt plus insupportable, que si multipliant prodigieusement elle est très difficile d'extirper. Elle se nourrit, tout comme la puce et le pou, principalement du sang des hommes et des animaux, parmi lesquels elle préfère les poules et les pigeons. Elle peut malheureusement vivre jusqu'à sîxans, et sa vie est tellement dure, que le plus grand froid de l'hiver la fait bien s'engourdir, mais sans la tuer.
Ad00341 03 052aAd00341 03 052a.jpgAuch das härteste und dichteste Holz eines Baums ist nie so ganz und dicht als ein Stein oder Metall, sondern hat, als eine Pflanze, welche wächst, seinen innern regelmässigen Bau verschiedener Gefässe, die durch ihre mechanischen Verrichtungen das Wachsen des Baums bewirken. Jeder Baum besteht aus drey Haupttheilen, nemlich; 1) dem Marke, welches den Kern ausmacht; 2) dem Holze, welches den Kern umgiebt, und die dickste Lage macht; und 3) der Rinde, welche das Holz umschliesst, und die äusserste und dünnste Lage ist. Jeder dieser 3 Haupttheile hat seine eignen Gefässe, und besteht aus unzählichen aber sehr schön geordneten Fibern, Saft- und Luft-Röhren. Diess zeigt folgende Figur.~~No. 1.b. Der Durchschnitt eines kleinen Fichtenastes,~~wo man durch Hülfe der mikroscopischen Vergrösserung, alle seine ringförmigen Lagen und die Gefässe in denselben sehr deutlich sieht. Nemlich: Fig. g. ist das Mark, welches aus einem lockeren zelligten Gewebe besteht. Fig. f.f.f.f. sind die verdichteten Jahres-Ringe, welche das Alter und den jährlichen Wuchs des Baums anzeigen, und aus enger verflochtenen Gefässen bestehen. Fig. i.i.i. sind die zwischen den Saftröhren stehenden Hauptschiede, welche aus lauter Luftröhren bestehen, und von der Rinde bis zu dem Marke fortgehen. Fig. b.b.b. sind die dazwischen stehenden Saftröhren mit ihren Holzfiebern.~~No. 1.a. Ein kleiner Holzspahn, der Länge nach geschnitten.~~No. 2. Derselbe im Ganzen vergrössert.~~No. 3. Ein Stükchen davon noch mehr vergrössert.~~In diesen 3 Figuren zeigen sich die obgedachten Gefässe des Holzes, nach einem Längenschnitte noch deutlicher. Fig. 1. a. zeigt das Spähnchen von Fichtenholze in seiner natürlichen Grösse, und Fig. 2 u. 3. dasselbe sehr vergrössert. In dieser Vergrösserung zeigen sich nun folgende Gefässe und Theile sehr deutlich.~~Fig. a.a.a.a. sind horizontal laufende Bänder von Gefässen, welche die perpendikularen durchflechten und innigst zusammen verbinden.~~Fig. b.b.b. sind die perpendikularen Gefässe, welche von zweyerley Art, neml. Luftröhrchen und Saftröhrchen sind;~~Fig. c.c. sind diese Luftröhrchen, welche innerlich lauter Luftblasen - ähnliche Kügelchen enthalten; und Fig. d.d. sind die Saftröhrchen, in welchen der Nahrungssaft des Baumes aufsteigt.~~Fig. k.k.k. sind grössere Löcher und Oeffnungen, welche sich hie und da in den Luftröhrchen finden, und vielleicht Dunstlöcher sind, welche die Natur zu Einsaugung der Luft, oder andern Zwecken bestimmt hat.~~Welche Weisheit des allmächtigen Schöpfers beweisst nicht dieser innere Bau des Holzes der Bäume!~~