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Ad00341 03 052a/freMélanges XIX. Vol. III. No. 50.
ANATOMIE DU BOIS.
Le bois le plus ferme et le plus dure n'est pas aussi massif et compacte qu'une pierre ou que da
métal. Comme il est une plante, qui croit, on trouve dans son intérieur beaucoup de vaisseaux d'une construction très régulière, qui par leurs fonctions mécaniques opèrent la croissance et la végétation de l'arbre. Chaque arbre est composé de trois parties principales, qui sont: 1) la moëlle, qui en est le milieu; 2) le bois, qui entoure la moelle et fait la partie la plus épaisse de l'arbre; 3) l' écorce, ou la partie extérieure et la plus mince qui entoure tout l'arbre, Chacune de ces trois parties principales a ses vaisseaux particuliers et ne consiste que dans un nombre prodigieux de fibres, de tuyaux de sève et de canaux d'air, qui sont tous arrangés dans l'ordre le plus parfait. La figure suivante nous en donne la preuve.
No. 1.b. Profil d'une branche de Pin.
Quand elle est grossie par le microscope on y remarque très distinctement toutes ses parties ou couches circulaires, ainsi que le vaisseaux dont elles sont composées. Fig. g. nous montre la moëlle, qni est d'une contexture molle et légère; Fig. f.f.f.f. sont des cercles condensés produits par les crûs annuels de l'arbre; on peut y'recounoitre son âge, et ils consistent dans des vaisseaux d'une contexture beaucoup plus serrée. Les Fig. i.i.i., marquent les séparations principales qui se trouvent entre les tuyaux de sève et qui sont autant de canaux d'air; elles se prolongent depuis Técorce jusqu'à la moëlle, Fig. b.b. sont les tuyaux de sève avec leurs fibres de bois.
No. 1.a. Un petit coupeau de bois fendu en long.
No. 2. Le même grossi.
No. 3. Un petit morceau du même grossi encore d'avantage.
Dans ces trois figures, qui représentent le bois coupé en long, on peut remarquer encore plus distinctement les différens vaisseaux- dont il vient d'être parlé. Fig. 1.a. montre le petit coupeaa de Pin dans sa grandeur naturelle, et sous Fig. 2. et. 3. il est représsenté fort grossi. Dans cet état,on y voit très distinctement les parties et vaisseaux suivans. Fig. a.a.a.a. sont des cordes horizontales de vaisseaux, qui entrelacent les cordes perpendiculaires et se lient avec elles très étroitement. Fig. b.b.b. sont les vaisseaux perpendiculaires, qui consistent en deux espèces, savoir en canaux d'air et en tuyaux de sève. Fig. c.c. sont ces canaux d'air, qui contiennent une quantité de petites boules semblables à des bouillons d'air, et Fig. d.d. sont les tuyaux de sève, dans lesquels le suc nourricieux de l'arbre monte en haut. Fig. k.k. sont des trous, ou des ouvertures plus grandes, qui se trouvent éparses dans les canaux d'air, et qui sont peutetre des sonpirails. que la nature y a placés, pour respirer l'air, ou pour quelque autre but utile. Combien cette construction intérieure du bois ne met-elle pas au grand jour la sagesse du créateur!
Ad00341 03 053aGrosser Feuer-Ausbruch im Jahre 1794.~~Unter den noch jetzt brennenden drey feuerspeyenden Bergen in Europa ist der Vesuv bey Neapel der wüthendste und gefährlichste für das umliegende Land. Er vergrub nicht allein schon zu Zeiten der alten Römer mehrere Orte, und unter andern die beyden Städte Herkulanum und Pompeja, unter seiner glühenden Asche, sondern verwüstet auch anjezt noch oft durch seine Feuer-Aschen- und Lava-Ausbrüche die ganze schöne Gegend um sich her. Er hat zwey Gipfel, nemlich, den eigentlicben Vesuv, auf dessen oberstem Kegel der jetzige Crater, oder die brennende Mündung des Vulkans ist; und zweitens die linker Hand liegende Somma, welche durch ein kleines Thal vom Vesuv geschieden ist, und jetzt keine brennende Mündung hat.~~Der Vesuv, dessen Merkwürdigkeiten wir hier auf etlichen Tafeln kennen lernen, hat in den neuern Zeiten mehr und heftigere Ausbrüche als sonst. Einer der neuesten und schrecklichsten war der im Iahre 1794 am 15ten Juny, dessen Anblick bey Nacht gegenwärtige Tafel zeigt. Er ist hier abgebildet, wie man ihn von Neapel aus welches 4 Meilen entfernt liegt, von dem Hafendamme über den Meerbusen, ohne Gefahr sah.~~Eine ungeheure Feuersäule steigt aus dem Gipfel gerade in die Höhe, schleudert Bimssteine und andere Felsenstücke weit umher, und durchbricht die schwarzen Dampfwolken, welche die ganze Gegend einhüllen, und aus welchen unaufhörlich weisse Blitze fahren. Ein beständiges Erdbeben erschütterte das Land viele Meilen weit umher. Dies grosse Schauspiel der Natur war fürchterlich und grausend. Mehrere Tage lang war der obere Theil des Berges ganz mit schwarzem Dampfe umhüllet; als aber das Toben etwas nachgelassen und der Dampf sich verzogen hatte, sahe man dass der sonst höhere Gipfel des Vesuvs mit dem Crater in die innern Schlünde des Berges eingestürzt, der Vesuv ganz flach worden, und nicht mehr höher als die Somma war.~~51
Ad00341 03 053a/freMélanges. XX. Vol. III. 51.
LE VESUVE.
Grande Eruption de feuen 1794.
Parmi les trois Volcans qui fetrouvent dans l'Europe et qui brûlent encore de nos jours, le Vésuve près de Naples, est le plus terrible et le plus désastreux pour les pays circonvoisins. Il ensevelit non seulement du tems des anciens Romains plusieurs endroits sons la cendre ardente, p.e. les deux villes d' Herculanum et de Pompeja, mais aussi de nos jours il dévaste fréquemment les beaux pays qu'il entoure par les' éruptions de feu, dé cendre et de lave. La montagne a deux cimes, dont l'une est le Vésuve proprement dit, sur le haut duquel se trouvela bouche du Volcan, ou le Grater; l'autre cime, qui s'appelle la Somma, est séparée du Vésuve par un petit vallon, et ne jette plus de feu aujourd'hui. On voit le Vésuve représenté fur les tableaux fuivans avec les phénomènes qui lui sont propres. Dans les tems modernes il a eu plus d'éruptions et de plus violentes qu' anciennement. Une des plus récentes et aussi des plus terribles unelieu en 1794 dans le mois de Juin; elle est représentée sur la Table ci-jointe, telle qu'on a pu la voir sans danger sur le rempart du port de Naples qui en est éloigné de 4 lieues. Une Colonne immense de feu qui sortit de la cime et s'éleva droite en l'air, lança au loin de tous cotés des pierres ponces et des rochers immenses, et perça les nuages de fumée épais et noires qui enveloppoient le pays et qui étoient sillonnés continuellement par des éclairs blancs. Un tremblemeut de terre ébranla sans cesse le pays à une distance de plusieurs milles à la ronde, et toute la nature parût frernir à ce spectacle horible. Pendant plusieurs jours la partie supèrieure de la montagne resta enveloppée dans un nuage épais de fumée noire; mais l'orsque la fureur de l'éruption eût un peu cessée et que la fumée fùt passée, on s'apperçut que le sommet du Vésuve, ou se trouve le Crater, s'étoit écroulé et tombé dans le sein de la montagne, de forte que le Vésuve étoit devenu plus applati et que sa hauteur ne furpassoit plus celle de la Somma.
Ad00341 03 054aLava- und Aschen-Ausbrüche desselben.~~No. 1. Grosser Lava-Ausbruch im Jahre 1760.~~Diese Abbildung zeigt einen grossen Lava-Ausbruch des Vesuvs im Jahr 1760 am Fusse des Berges. Unter Lava versteht man das grobe Gemengsel von Mineralien, nemlich Steinen, Erdarten, Schwefelkiesen, Eisen-Erzen u dergl. welches durch die innere Gluth des Berges geschmolzen durch irgend eine Oeffnung des Vesuvs ausbricht, und sich wie ein glühender dicker Brey, in einem breiten Strome, langsam fortwälzt und alles was es auf seinem Wege antrifft schrecklich verheeret. Diesen Lavaströmen kann man blos durch die Flucht entgehen, entgegen zu setzen ist ihnen aber nichts; denn sie füllen die tiefsten Gruben aus, werfen Mauern und Häuser um, und vernichten sie durch ihre Gluth. Sie bleiben oft Jahre lang glühend, ob gleich ihre äussere Rinde ganz erkaltet scheint. Ein solcher Lavastrom giebt des Nachts einen fürchterlich prächtigen Anblick bey seinem Ausbruche, denn er bildet oft ein ganzes Feuer-Meer, Feuer-Cascaden und dergleichen. Nach langer Zeit giebt die Lava, wenn sie ganz verwittert und wieder urbar gemacht ist, einen guten Pflanzen-Boden.~~No. 2. Grosser Aschen-Ausbruch im Jahre 1794.~~Oft wirft der Vesuv auch anstatt der Lava eine ungeheure Menge leichter vulkanischer Asche aus, welche sich viele Meilen weit umher verbreitet und das ganze Land bedecket. Diese Aschen-Ausbrüche sind weit gefährlicher als die Feuer und Lava-Ausbrüche; denn man kann diesen dichten oft glühenden Aschenregen gar nicht entgehen. Der Tag verwandelt sich in die finsterste Nacht, und an vielen Orten nahe um den Berg bedeckt diese Asche oft 4 Ellen hoch das Land. Oft sind auch Ausbrüche von siedendem Meerwasser, das durch unterirdische Höhlen in den Berg gedrungen ist, mit solchen Aschenregen verbunden. Vermuthlich war es auch ein solcher ungeheurer Aschen-Ausbruch der vorzeiten die beyden Städte Herkulanum und Pompeja am Fusse des Vesuvs bedeckte, und ihnen den Untergang brachte.~~51
Ad00341 03 054a/freMélanges XXI. Vol. III. No. 52.
LE VESUVE.
Eruptions de Lave et de Cendres.
No. 1. Grande éruption de Lave en 1760.
Cette table représente une grande éruption de Lave, qui eut lieu en 1760 au pied de la montagne. On entend sous le nom de Lave cette matière fondue par le feu intérieur de la montagne qui consiste dans un mélange de toutes espèces de minéraux, favoir de pierres, de terre, de pyrites sulfureuses, de mines de fer ete. Dans le tems de l'éruption des Volcans elle sort de leur sein par quelque ouverture; femblable à un large ruisseau en flammes, dont les ondes embrasés sont comme une bouillie' épaisse, elle avance lentement et dévaste tout le pays qu'elle rencontre dans son chemin. Ce n'est qnela fuite qui peut soustraire les habitans à ces torrens de feu, il n'y a aucun moyen de les arrêter, car ils remplissent les fossés les plus profonds, renversent des murs et des maisons et les détruisent par leurs flammes. Il se passe quelquefois des années entières, avant que dans leur intérieur le feu foit éteint, quoiqu' en dehors ils aient l'air d'être entièrement refroidis. Un pareil torrent de Lave, s'il tombe surtout la nuit, donne un coup d'oeil horrible mais magnifique, car il semble être un mer de feu etc. Après une longue suite d'années, lorsque la Lave est tombée en eflorescence et décomposée par l'air et les acides, elle donne une bonne terre qui est avantageusement employée à la culture.
No. 2. Grande éruption de cendres en 1794.
Il arrive aussi qu' an lien de cette Lave Ie Vésu ve jette des masses énormes d'une cendre volcanique fort légère, qui se répand à une distance de beaucoup de milles à la ronde et couvre tout le pays. Ces éruptions de cendres sont plus dangereuses que celles de feu et de Lave; car il est absolument impossible d'échapper à cette forte pluie de cendres qui très souvent sont tout à fait ardentes. Le jour fe change alors dans la nuit la plus sombre, et aux environs de la montagne on trouve des endroits ou la terre est couverte de cette cendre de la hauteur de 4 pieds. Quelquefois ces pluies de cendre sont accompagnées d'une éruption d'eau de mer bouillonnante, qui étoit pénétrée par des souterrains dans l'intérieur de la montagne. Il est aussi très probable, que ce fut une pareille éruption de cendre, qui du tems des anciens abhna les deux villes d' Herculanum et de Pompeja situées au pied du Vésuve, en les couvrant de masses énormes de cendres embrasées.
Ad00341 03 055aAnsicht seiner Mündung.~~Die Mündung oder der Crater des Vesuvs ändert sich, weil sie aus lauter verbrannten vulkanischen Materialien besteht, fast immer nach jedem Ausbruche. Wir wollen hier zwey Abbildungen davon betrachten, die uns einen ziemlich anschaulichen Begriff davon geben.~~No. 1. Das Innere des Craters im Iahre 1751.~~Nach dem Ausbruche des Vesuvs im Iahre 1751 änderte sich der Gipfel desselben auf eine merkwürdige Art. Sein Crater wurde fast ganz mit ausgeworfenen verbrannten Steinen, Asche und dergleichen Materialien ausgefüllt, in der Mitte aber blieb ein Loch, aus welchem fortwährend Rauch, Feuer, Asche und Bimsteine hervorbrachen, und nach und nach im Crater selbst um diese Mündung einen kleinen Berg bildeten, aus welchem auch ein kleiner Lava Bach kam, und um diesen Hügel herum floss. Nun konnte man sicher in den sonst so schrecklichen Feuer-Schlund selbst hinein und rund um den kleinen Hügel herum gehen, und Alles in der Nähe betrachten.~~No. 2. Das Innere des Craters im Iahre 1775.~~Hier sieht das Innere des Craters wieder ganz anders aus als oben. Er hat sich mehr ausgefüllt, und innerhalb einen gedoppelten Hügel gebildet, der fast den ganzen Crater ausfüllt. Aus demselben brechen, unterhalb der immer fortbrennenden Mündung, aus dem Hügel verschiedene kleine Ströme glühender Lava hervor, welche weiss-graue kleine Rauchwolken bilden, und den Berg herab fliessen. Die Aussenseite des Craters hat einen scharfen abgebrochenen Rand, und ist wie immer mit Schlacken tiefer Asche und ausgeworfenen Bimssteinen bedeckt.~~51
Ad00341 03 055a/freMélanges XXII. Vol III. No. 53.
LE VESUVE.
Vue de sa bonche, ou du Crater.
Comme la bouche du Vésuve, ou le Crater, ne consiste que de matières Volcaniques calcinées, il est aisé à concevoir que chaque éruption lui doit faire changer de forme. Nous allons fournir ici deux tableaux qui en donneront une idée asses claire.
No. 1. L'intérieur du Crater en 1751.
Après l'éruption, formidable du Vésuve, qui eut lieu en 1751, il se fit un changement très remarquable à la cime de la montagne. Le Crater fut presqu' entièrement rempli de pierres calcinées, de cendres et d'autres matières Volcaniques; dans son milieu cependant il resta un trou, dont il sortit continuellement de la fumée, du feu, de la cendre et de pierres ponces, qui formèrent petit a-petit une colline autour de ce trou dans l'intérieur du Crater même. Il en coula aussi un petit ruisseau de Lave, qui se répandit autour de cette colline. On pouvoit entrer alors avec sûreté dans ce gouffre naguères si horrible; il étoit facile de se promener autour de la petite colline et de I' examiner de près.
No. 2. L'intérieur du Crater en 1775.
Sur le tableau présent l'intérieur du Crater a tout un autre aspect que sur le précédent. On voit que le Crater s'est rempli encore d' avantage, et qu'il est presqu' entièrement comblé par une double colline qui s'est formée dans son intérienr. Au dessous de la bouche, qui ne cesse de jetter du feu, il sort de la colline plusieurs petits ruisseaux de Lava embrasée, qui en coulant en bas de la montagne, forment de nuages de fumée d'une couleur grise-blanchâtre. Le bord extérieur du Crater est inégal, cassé et raboteux, et continuellement couvert de cendre, de scories et ào pierres ponces.
Ad00341 03 056aNo. 1. Plan des Bergs Vesuv.~~Nichts ist so vielen Veränderungen unterworfen als die äussere Form eines Vulkans. Fast jeder Ausbruch verändert sie, entweder durch Ausbrüche von Lava und Asche, welche die umliegende Gegend bedecken, verschütten und erhöhen; oder durch Einsturz des Gipfels, oder das Aufschwellen neuer kleiner Berge und Mündungen, welche Thäler und Hügel bilden. Eben so ist es mit dem Vesuv gegangen; denn man vermuthet mit Grunde dass er in frühern Zeiten, als unsere Geschichte hinreicht, weit grösser und höher als jetzt gewesen sey. Anjetzt ist sein Umkreis 4 Meilen, und bis zum Iahr 1794, wo sein Gipfel, bey dem grossen Ausbruche wieder einstürzte und wenigstens um 800 Fuss niedriger wurde, war er 3834 über das Meer erhaben. Dieser Plan zeigt die ganze Gegend rund um den Vesuv, und wie nahe man ihn, der äusserst gefährlichen Nachbarschaft ungeachtet angebauet hat. Die äusserliche Fruchtbarkeit des vulkanischen Bodens reitzt die Bewohner der Gegend immer aufs neue dazu an, dass sie der Gefahr trotzen, und ohngeachtet sie an den verschütteten Städten Herkulanum und Pompeji so wie an der i. J. 1794 durch einen Lavastrom verbrannten Stadt, Torre del Greco einen Beweiss der höchsten Gefahr vor Augen haben, hell doch, sobald nur ein Ausbruch vorüber ist, aufs neue anbauen.~~No. 2. Plan von Torre del Greco.~~Torre del Greco welche am Fusse des Vesuvs und hart am Meere liegt wurde bey dem letzten grossen Ausbruche des Vesuvs i. J. 1794 durch einen Lavastrom gröstentheils verheert. Man sieht auf dem oberen Plane No. 1. wie dieser brennende Lavastrom an der Seite des Berges ausgebrochen und herabgeflossen ist, auf dem untern Plane aber, an seiner schrecklichen schwarzen Bahn wie er sich glühend durch die Stadt fortwälzte, und endlich in das Meer ergoss, welches ihm Grenzen setzte. Ein Theil der Stadt blieb stehen, und es wird nicht lange dauern so sind wieder neue Häusser auf denselben Lava Grund aufgebauet. So vertraut ist der verwegne Mensch mit den grössten Gefahren, und so wenig schreckt ihn ein erlittener Verlust ab, Eins und dasselbe noch einmal zu wagen.~~51
Ad00341 03 056a/freMélanges XXIII. Vol. III. No. 54.
LE VESUVE avec le pays d'á l'entour.
No. 1. Plan du Mont Vésuve.
Il n'existe rien qui soit plus exposé à des changemens que la forme extérieure d'un Volcan. Elle est altérée presque à chaque éruption tant par les ruisfeaux de Lave qui en sortent et par les cendres qui couvrent et exhaussent le pays d'à l'entour, que par l'éboulement de la cime et par des nouveaux Volcans qui s'élèvent et forment des petites montagnes et des vallées. Le Vésuve a eu le même sort, et c'est une conjecture bien fondée, que dans les teins antérieures â l' histoire il a été beaucoup plus haut que de nos jours. Il a aujourd'hui 4 Milles de circonférence, et jusqu' en 1794, óu par la grande éruption qui fit écrouler sa cime, sa hauteur fut diminuée de 800 pieds pour le moins, son élévation au dessus de la mer etoit de 3034 pieds. Le Plan ci-joint représente tout le pays qui entoure le Vésuve, et fait voir en même tems, combien les habitans se sont approchés de son pied pour cultiver la terre, malgré le danger imminent, dont ils sont continuellement menacés. C'est la fertilité extraordinaire du sol Volcanique qui excite les habitans d'affronter le péril, et quoique les deux villes détruites d' Herculanum et de Pompeji, ainsi que la ville de Torre del Greco, réduite en cendre par un torrent de Lave, leur fournissent les preuves visibles du danger énorme qu'ils courent, ils ne Iaissent cependant pas s'intimider, et aussi tôt qu' une éruption est passé, ils recommencent a cultiver la terre.
No. 2. plan de Torre del Greco.
Cette petite ville fituée au pied du Vésuve et tout proche de la mer, fut presque toute entière la proie des Flammes par un torrent de Lave qui sortit du Volcan à la dernière grande éruption an 1794. Sur le plan No. 1. on peut voir, comment ce torrent embrasé de Lave sortit par une ouverture sur la pente de la montagne et coula en bas; sur le Plan No. 2. on remarque la voie noire et terrible qu'il se fraya en répandant ses flots embrasés â travers la ville et les jettant ensuite dans la mer qui lui mit des barrières. Une partie de la ville fut sauvée et il ne durera pas long tems qu'on verra de nouvelles maisons conftrnites sur le fond même de Lave. Cest ainsi que l'homme hardi ose braver les plus grands dangers; il ne se laisse pas décourager par les pertes les plus sensibles, et se jette toujours de nouveau dans le même péril.
Ad00341 03 057aDie Wasserhosen und Wirbelwinde sind Natur-Erscheinungen, welche man sowohl auf dem Meere als auf dem festen Lande zuweilen beobachtet. Sie sind meistentheils von einem heftigen Gewitter begleitet, und verursachen auf dem Lande die verheerenden Wolkenbrüche; denn das ganze Wasser der zusammengedrängten und verdichteten Wolke stürzt, sobald sich die Wasserhose durch einen Blitz auflöst und zerreisst, auf einmal herab, und überschwemmt Alles.~~Naturforscher geben, mit sehr wahrscheinlichen Gründen, die Electricität als die Grund-Ursach der Wasserhosen, die durch Wirbelwinde entstehen, an, und leiten ihre Entstehung von einer mit Electricität überladenen Wolke und der gegenseitigen Anziehung zwischen ihr und dem Erdboden oder der See her. Man beobachtet nemlich immer vor der Entstehung einer Wasserhose, dass sich eine dicke finstre, dunkelschwarz-blau oder kupferfarbig aussehende Wolke tief zur Erde oder über die Oberfläche des Meeres herabsenkt, und dass aus derselben Wolken-Säcke, wie in Fig. 1. bey b. herabhängen, die in beständiger schleudern der Bewegung sind, und endlich, wie bey Fig. 1.c. oder Fig. 2. d. u. e. die Erde oder das Wasser erreichen, fortziehen und Alles mit schrecklicher Gewalt in ihren Wirbel hinreissen. Zu gleicher Zeit erhebt sich auf dem Meere, aus dem Puncte wo der Wolkenzipfel dasselbe berührt, oder noch frey über demselben schwebt, eine hohe Wassersäule, welche sich oben in Schaum und Dunst auflöset, das Wasser weit umherschleudert, und überhaupt die sonderbarsten Gestalten annimmt. Man hört dabey ein Fürchterliches Brausen und Rasseln in der Luft. Ueberhaupt gehören diese Orkane zu den schrecklichsten Natur-Erscheinungen; und besonders werden die Küsten der West- und Ostindischen Inseln häufig durch dieselben verwüstet. Die hier in Fig. 1. u. 2. abgebildeten Erscheinungen von grossen Wasserhosen auf dem Meere beobachtete ein französischer Naturforscher, Herr Michaud, auf dem mittelländischen Meere an der Küste von Nizza im Januar 1789, und sie haben daher das Verdienst, ein treues Bild der Natur darzustellen.~~51
Ad00341 03 057a/freMélanges. XXIV. Vol. III. No. 55.
DES TROMBES.
Les trombes et les tourbillons sont des phénomènes de la nature, qu'on remarque sur la mer et
quelquefois aussi sur la terre. Ils sont ordinairement accompagnés d'orages violens, et sur la terre ils occasionnent les ondées qui de terns à autre désolent des pays; car lorsque la trombe est iorupue par un éclair, toute la masse d'eau contenue dans une pareille niie condensée et comprimée, se jette en'bas toute à la fois et inonde des pays entiers. C'est avec un grand fond de probabilité que les physiciens croient trouver dans l' électricité la raison fondamentale des trombes causées par des tourbillons; ils croient voir leur origine dans une niie surchargée d'électricité et dans l'attraction réciproque qui a lieu entre celle-ci et la terre ou la mer. On remarque effectivement toutes les fois qu'il se forme une trombe, qu' une niie épaisse, sombre, d'un bleu, noir très foncé ou de couleur de cuivre, s'abaisse profondement vers la terre ou vers la surface de la mer, et qn' alors il en descend des sacs de nuages, tels qu' on les voit Fig, 1. b. qui sont continuellement dans un mouvement tournoyant, jusqu' a cet ayant à la fin atteint la terre ou l'eau, comme on voit sous Fig. 1. c. et sous Fig. 2. d. et e. ils entraînent tout avec une force irrésistible dans leut tourbillon formidable. Dans le même tems il e'éléve de la mer, du même endroit que ce sac de nuages vient d'atteindre, au dessus duquel il se soutient encore dans l'air, une grande colonne d'eau, dont la partie supérieure se dissout en écume, jette l'eau avec violence fort loin à l'entour et forme les figures les plus finguliéres. Ou entend en même tems un bruit et un mugissement épouvantables dans l'air. Ces ouragans sont du nombre des phénomènes de la nature les plus dangereux, et on les voit principalement dans les deux Indes, où les cotes des isles en sont fréquemment désolées. Les trombes qui se trouvent représentées sous Fig 1. et 2. de la Table ci-jointe, furent observées de la côte de Nice sur la Méditerranée dans le mois de Janvier 1789 par un savant françois» nommé Micbaud; ces Tables ont par conséquent le mérite de représenter une image Bdele de ifr. nature.
Ad00341 03 058aNo. 1. Der Huth-Affe. (Simia Sinica.)~~Nicht China, sondern eigentlich Bengalen und die Insel Ceylon sind das Vaterland des zierlichen Huth-Affen, der von daher auch häuffig nach Europa gebracht wird, und wegen seiner Artigkeit und Gelehrigkeit sehr beliebt ist. Er ist ohngefähr 12 Zoll lang, sein Schwanz aber länger als der Leib; von Farbe auf dem Rücken, den Armen und Schenckeln rostfarben braun, Kehle, Brust und Bauch aber weissgrau. Auf dem Kopfe hat er einen Büschel Haare, der ihm wie ein zirkelrunder, platter Huth den Scheitel bedeckt, und davon er seinen Nahmen hat. Seine Nahrung besteht vorzüglich in Früchten, süssen Wurzeln und Reis.~~No. 2. Der Buschschwanz-Affe. (Simia trepida.)~~Dieser Affe, welcher etwas kleiner als der vorige ist, lebt vorzüglich iu (sic) Guiana, und hat seinen Nahmen von seinem dicken buschigt behaarten Wickelschwanze, der weit länger als sein Leib ist, und womit er sich an den Baumästen fest schlingen kann. Sein Haar ist dunkelbraun; Gesicht, Brust und Bauch sind fast ganz nackt; Hände und Füsse schwarz. Er wird auch nach Europa gebracht und nähret sich vorzüglich von Früchten.~~No. 3. Der Mohren-Affe. (Simia Maura.)~~Der Mohren-Affe ist weit kleiner als die vorigen beyden Gattugen, und kaum 7 Zoll lang; der Schwanz aber länger. Er findet sich sowohl in den Ostindischen Inseln als auch in Süd-Amerika. Er hat einen runden Kopf etwas spitzige Schnauze, und sehr dünne Arme und Schenkel. Von Farbe ist er fast ganz schwarzgraubraun, und hat schwarze Hände und Füsse. Er lässt sich leicht zahm machen, und in der Gefangenschaft erhalten.~~No. 4. Der Tamary. (Simia Midas.)~~Diess Aeffchen ist eben so gross als das vorige, hat einen sehr langen Schwanz, und grosse nackte Ohren, davon er auch der Midas im Lateinischen heisst. Sein Kopf ist rund, und das Gesicht nackt. Das Haar am Kopfe, Rücken Bauch, Oberarmen und Schenkeln ist schwärzlich und zottig; die Hände und Beine hingegen glatt und fast Orangengelb. Er lebt in ganzen Schaaren in den heissesten Strichen von Südamerika, nähret sich theils von Früchten, theils von Muscheln und Seeschnecken, die er am Meeres-Ufer auflieset.~~52
Ad00341 03 058a/freQuadrupèdes LVII. Vol. III. No. 56.
QUATRE ESPECES DE SINGES.
No. 1. Le Bonnet Chinois.
Le Chine n'est pas la patrie de ce joli singe, mais bien le Bengale et Pisle de Ceylon. On en transporte beaucoup en Europe, où il est aime et recherché à cause de sa gentillesse et de sa docilité. Sa longueur est d'environ i pied, mais sa queue est plus longue que tout le corps son poil est d'un brun-roussâtre sur le dos, les bras et les cuisses, et d'un gris blanchâtre sur la gorge, la poitrine et le ventre. II a une touffe de poils sur la tète, qui lui en couvre tout le sommet en Forme d'un chapeau rond et plat. Il se nourrit principalement de Fruits d'arbres, de racines douces et de ris.
No. 2. Le Singe à queue touffue.
Ce singe est un peu plus petit que le précédent, et se trouve principalement dans la Guiana. Il a reçu son nom de sa grosse queue prenante, qui, plus longue que tout le corps, est couverte d'un poil touffu et lui sert pour s'attacher aux branches d'arbres. Le poil de son corps est d'un brun foncé, celui de ses mains et de ses jambes est noir, et son visage, sa poitrine et son ventre en sont absolument dégarnis. Il se nourrit de fruits d'arbres, et on en transporte beaucoup en Europe.
No. 3. Le Singe Nègre.
Le singe nègre est plus petit que les deux précédens; sa longueur n'est que de 7 pouces, mais sa queue est plus longue. Il se trouve non seulement dans les isles des Indes Orientales, mais aussi dans l'Amérique méridionale. Il a la tête ronde, le museau un peu pointu et les bras ainsi que les jambes très menus. Sa couleur est d'un brun grisâtre tirant sur le noir; ses mains et ses pieds sont tout-à-fait noirs. Il s'apprivoise aisément et endure très bien l'état de servitude.
No. 4. Le Tamarin.
Ce petit singe est de la même longueur que le précédent. Sa queue est fort longue, et ses grandes oreilles dépourvues de poil, lui ont fait donner en latin le nom de Midas. Il a la tête ronde, et le visage tout nud. Le poil de sa tête, du dos, du ventre, des bras et des cuisses est noirâtre et vélo, mais les mains et les pieds sont lissés et de couleur presque d'orange. On le trouve en grandes troupes dans les pays brùlans de l'Amérique méridionale, où il se nourrit de fruits d'arbres, de moules et de limaçons de mer.
Ad00341 03 059a

Pflanzen. LXIV. B. III. No. 57.

MERKWÜRDIGE PFLANZEN.

No. 1. Der Butter-Baum.

Der Butterbaum wächst im Innern von Afrika, vorzüglich um die Gegend des Nigerflusses, und heisst in der Landes-Sprache Schib. Er wurde erst vor Kurzem durch den Englischen Reisenden Mungo Park in Europa bekannt, und abgebildet. Er wird nicht sehr gross, hat eine gegitterte schwammige Schale, und an den Spizen seiner Zweige steht ein Büschel langer, schmaler, vorn abgerundeter, und fast zungenförmiger Blätter. Er trägt eine kleine Nuss, davon Fig. a. und b. die Abbildung zeigt, fast von der Grösse und Form einer Olive, deren Kern, wenn er au [sic] der Sonne getrocknet und hernach in Wasser ausgekocht wird, die Butter giebt. Diese Pflanzen-Butter ist überaus wohlschmeckend, und besser als Küh-Butter, hält sich über ein Jahr lang gut, und macht für das innere Afrika einen wichtigen Handels Artickel.

No. 2. Der Beenuss-Baum. (Guilandia moringa.)

Der Beennuss-Baum wächst vorzüglich in Ägypten, Syrien, Arabien, Aethiopien und auf der Insel Ceylan. Er wird ziemlich gross, oft bis 30 Fuss hoch, hat doppelt gefiederte Blätter an seinen reichbelaubten Zweigen, und blühet gelb in sehr grossen Büscheln. Nach der Blüthe entstehen fast anderthalb Fuss lange braune Samen-Schoten (Fig. c.) worinn die dreyeckigten geflügelten Samenkerne oder die Beennüsse (Fig. d. e.) liegen. Sie sind fast so gross wie unsere Haselnüsse, und diese geben, wenn man sie ausgepreist, das in den Apotheken sehr wohl bekannte, und gebrauchte, ganz weisse geschmack- und geruchlose Beenöl, welches vorzüglich zu wohlriechenden Pommaden und Salben angewendet wird, und als ein Handels Artickel aus der Levante kommt.

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Plantes LVII. Vol. III. No. 57.

PLANTES REMAQUARBLES.

Ne. [sic.] 1. Le Schih ou l'arbre à beurre.

Cet arbre croit dans l'intérieur de l'Afrique et surtont vers les bords du Niger; dans la langue du pays il s'appelle Schib. Il n'est connu en Europe que depuis peu de tems par la description et le dessin que le voyageuranglois, Mungo Park vient de nous en donner. Sa hauteur n'est pas considérable; son écorce est treillissée et spongieuse, et au bout des branches il se trouve des touffes de feuilles longues, étroites, arondies et approchant de la forme d'une langue. II porte une petite nuix représentée sous Fig. a. et b. qui ressemble á l' olive par la forme et la grandeur. Du noyau de cette noix, séché au soeil et bouilli dans l'eau, on prépare le beurre. Ce beurre végétal est très agréable au goût et meilleur qu' aucun beurre de lait de vache; il a d'ailleurs l'avantage de se conserver tonte l'année san sel. Il fait un des principsux articles du commerce intérieur de l'Afrique.

No. 2. Le Noyer de Ben.

Cet arbre croit principalement dans l'Egypte l'Arabie, la Syrie, l'Ethiopie, et dans l'isle de Ceylon. II atteint une hauteur assés considérable, quelque fois de 30 pieds. Ses branches sont très touffues et les feuilles doublement empennées; les fleurs qu'il porte sont jaunâtres et disposées en grappes. A ces fleurs succèdent des gousses, qui sont d'une longueur d'un pied et demi, et de couleur brune, Fig. c. Elles contiennent les graines de semence ou les noix de Ben qui sont ailées et triangulaires, Fig. d. e. Ces noix sont à peu près de la grosseur d'uue noissette et par expression'on retire de leur amande une huile toute blanche, sans goût et sans odeur, qu' on connoit chez nous sous le nom d'huile de Ben. On en fait usage dans les pharmacies, mais elfe est principalement employée à des pommades parfumées. On nous l'apporte du Levant comme un article de commerce.

Ad00341 03 060aNo. 1. Der Schimpanse. (Slmia troglodytes)~~Unter allen Affen-Arten kommt der Schimpanse, sowohl an Grösse und äusserer Gestalt, als auch in seinen Sitten dem Menschen am nächsten. Er lebt im Innern von Afrika, wird bis 5 Fuss gross, hat einen starken muskulösen Körper, und ein ziemlich menschenähnliches Gesicht, welches so wie die Vorderhände und Füsse nackt, und nicht behaart ist. Er hat gewöhnlich schwärzliches oder dunkelgraues Haar; nur die Brust, Schenkel, Knie und der Bauch sind weniger behaart, und fallen ins Fleischfarbene. Der Schimpanse heisst auch sonst noch der Afrikanische Waldmensch, der Pongo, Joko, Barris u.s.w. und eben von ihm kommen die Fabeln her, die man sonst von wilden Waldmenschen hatte, und glaubte. Erst vor Kurzem haben wir richtigere Abbildungen sowohl von ihm, als von dem Orang-Outang erhalten. Der Schimpanse ist sehr stark und kühn, so dass er nicht allein mit Menschen, sondern auch sogar mit Elephanten kämpft. Er lässt sich jung eingefangen zähmen, lernt allerley Hausarbeiten, und ahmt den Menschen fast in allen Verrichtungen nach.~~No. 2. Der Orang-Outang. (Simia Satyrus)~~Wir haben zwar schon in diesem Bilderbuche im 1 Bande, Taf. 8. Fig. 1. den Orang Outang kennen gelernet, allein da wir seitdem, gegenwärtige bessere und richtigere Abbildung von diesem Affen erhalten haben, so ist es werth jene Figur dadurch zu berichtigen. Er heist auch sonst der Ostindische Waldmensch, weil er nur in Ostindien und vorzüglich auf der Insel Borneo lebt. Er wird höchstens nur 4 Fuss hoch; Gesicht, Hände und Füsse sind nackt und dunkelgrau, so wie die ganze Haut unter dem Haar, welches braungelb und an manchen Stellen fuchsig ist.~~No. 3. Der Wald-Pavian. (Simia Sylvatica)~~Der Wald Pavian hat ein wildes Ansehn, ein schwarzes Hundsgesicht, kahle schwarze Hände und Füsse, schwarzbraunes Haar, und wird nicht über 1 Fuss hoch. Er lebt in Guyana in den Wäldern, und lebt vorzüglich von Früchten.~~No. 4. Der Schweinsköpfige-Affe. (Simia porcaria)~~Dieser hässliche Affe hat einen bärenähnlichen Kopf, mit einem völligen Schweinsrüssel, ist ohngefähr 3 Fuss hoch, schmutzig grau von Farbe, hat zottiges Haar und einen nackten Bauch. Er ist nicht längst erst entdeckt worden und sein eigentliches Vaterland noch unbekannt.~~No. 5. Der Alouate. (Simia Seniculus)~~Der Alouate wohnt in den heissern Strichen von Amerika, und ist ohngefähr 2 Fuss lang, hat einen eben so langen Wickelschwanz, und ist von Farbe dunkel fuchsroth. Er geht meist auf 4 Füssen, hat ein sehr menschliches Gesicht, mit einem Barte und eine Löwen-Mähne. Er lässt sich nicht leicht zahm machen.~~No. 6. Der Hundsaffe. (Simia Cynocephalus)~~Dieser ebenfalls neuentdeckte Affe ist 19 Zoll lang, hat einen völligen schwarzen Hundskopf schwarze Hände und Füsse, und ist gelb und dunkelbraun gesprengt. Sein Vaterland so wie auch seine Lebensart sind gleichfalls noch unbekannt.~~52
Ad00341 03 060a/freQudrupédes LVIII. Vol. III. No. 58.
ESPECES REMARQUABLES DE SINGES.
No. 1. L'homme des bois d'Afrique.
Parmi toutes les espèces de finges l'Homme des bois ressemble le plus à l'homme par la grandeur, la figure et les moeurs. Il vil dans l'intérieur de l'Afrique; sa taille est de 5 pieds, son corps est fort et musculeux, et son visage, qui ressemble assésà celui de l'homme, est mut et dépourvu de poils ainsi que ses mains et ses pieds. Son poil est ordinairement noirâtre ou d'un gris foncé; celui de la poitrine, des cuisses, des genoux et du ventre, où cependant il en a moins qu' aux autres parties du corps, approche de la couleur de chair. Il est encore connu sous d'autres noms, p. e. sous celui de Pongo, de Jocko, de Baris etc. et c'est lui qui a donné lieu à tant de fabies d'hommes sauvages des bois qu'on a débité autre fois. Ce n'est que de puis peu que nos avons reçu des desseins plus exacts de cette espèce de singes ainsi que de l'Orang-Outang. L'Home des bois d' Afrique est doué d'une telle force et si hardi, que non seulement il se bat contre les' hommes, mais aussi contre les Eléphans. Etant pris jeune il se laise apprivoiser, comme il imite l'homme dans tout ce qui fait il apprend facilement plusieurs ouvrages domestiques.
No. 2. L'Orang-Outang.
Dans le 1er Volume de ce Portefenille, Tab. 8 Fig. 1. il a déjà été question de l'Oraug-Outang; mais comme depuis ce téras là nous avons reçu des desseins plus exacts de cette espèce de singes, nous en profitons pour rectifier le tableau qui fut joint alors à la description. Il s'appelle aussi l'homme des bois des Indes Orientales, parce qu'il ne se trouve que dans les Indes et principalement dans lisle de Bornéo. Il ne devient pas plus grand qua de 4 pieds au plus son vsiage, ses mains et ses pieds sont nuds et d'un gris foncé, ainsi que la peau de tout le corps en dessous du poil, qui est d'un brun jaunâtre et dans quelques eudroits rousâtre.
No. 3. Le Papion, ou le Babouin proprement dit.
Le Papion, a la physnionomie extrêmement sauvage; son visage est noir et ressemble à celui d'un chien; ses mains et ses pieds sont noirs et nuds; la couleur de son poil est d'un brun-noir ràtre et sa longueur est de deux pieds. II vit dans les forêts de la Guiana, et se nourrit principalement de fruits d'arbres.
No. 4. Le singe à tête de cochon.
La tête de ce vilain singe ressemble celle de l'ours et se termine en un grouin de cochon. La longueur de son corps est de trois pieds, sa cou, leur est d'un gris sale, son poil est touffu et son ventre est nud. Il n'y a pas long tems qu' on a déconvert cette espèce, et on n'en connoit pas encore sa véritable patrie.
No. 5. L'Alouate.
L'Alouate habite les régions brûlantes de l'Amérique; sa longueur est d'environ deux pieds sa queue prenante est de la même longueur et sa couleur est du'n roux foncé. II marche ordinairement à quatre pieds; il a une longue bsrbe et son visage ressemble à celui de l'homme; auteur du col il a une jubé de lion. Il est extrêmement farouche, et difficile d' apprivoiser.
No. 5. [sic.] Le Magot ou le Cynocéphale.
C'est aussi' une espèce de singes nouvellement découverte. Sa longueur est de 19 pouces et sa tête noire ressemble absolument à celle d'un chien. Ses mains et ses pieds sont noirs; le reste du corps est jaune et tacheté en noir. On ne confloit pas encore ses moeurs ni sa P.atrie.
Ad00341 03 061aDie berühmten Höhlen bey Mastricht gehören unter die bewunderungswürdigsten Gegenstände der Natur und des menschlichen Fleisses. Sie beginnen unter dem Petersberge, auf welchem die Fortresse St. Peter liegt, und gehen soweit unter dem Berge und der umliegenden Gegend fort, dass niemand jetzt ihr Ende kennt, und man gewiss glaubt, dass sich diese ungeheuren unterirdischen Galerien bis Visè, d. i. 3. starke französische Meilen weit erstrecken. Die ganze Gegend, und vorzüglig der St. Petersberg besteht aus einem Seetuff des uralten Meergrundes, und enthält daher ausser den grossen ungeheuern Massen des von Natur weichen und lockeren Tuffsteins, ganze Lagen von Kieseln, Sand und eine erstaunliche Menge von versteinerten bekannten und unbekannten See- und Land-Thieren und deren Ueberbleibsel, welche gewöhnlich nur in südlichen heissen Ländern leben, und also blos durch eine grosse Revolution der Erde hieher kommen konnten. Wir wollen erst ihre Lage von aussen, und dann auch ihr merkwürdiges Inneres kennen lernen.~~No. 1. Charte von einem Theile des St. Petersberges.~~Diese kleine Charte zeigt uns die Lage der berühmten Höhlen. Sie haben zwey Eingänge, einen grossen und einen kleinen aus dem Thale worinn die Jaar fliesset. Der grosse ist fast unter den äussersten Werken der Fortresse; der kleine nicht weit davon. Oben auf der geraden Fläche des Berges ist ein runder Schacht, 55 Fuss im Durchmesser weit, welcher bis hinab in die Höhle geht, und durch eine Mine entstanden ist, welche die Oesterreichische Besatzung springen liess, als die Franzosen im jetzigen Kriege Mastricht belagerten. Zur rechten Seite an der steilen Wand des Berges fliesst die Maas.~~No. 2. Der grosse Eingang der Höhlen.~~Dieser von der Hand der Natur geformte, und aus lauter enormen Sandstein-Massen gewölbte Eingang, ist gleichsam das ungeheure und majestätische Thor zu dem unterirdischen Wunder Palaste. Er ist vorn 52 Fuss weit, und beynahe 44 Fuss hoch. Das Gestein ist gelblich von Farbe, und man sieht dazwischen Lagen von versteinerten Muscheln, Korallenschwämmen, und andern Seekörpern. Im Hintergrunde erblickt man die Oeffnungen zu den innern Säulengängen und Galerien dieser Höhlen, deren Abbildung wir auf der folgenden Tafel finden werden.~~52
Ad00341 03 061a/freMélanges. XXV. Vol. III. No. 59.
LES CAVERNES DE MAESTRICHT.
Les fameuses Cavernes près de Mastricht doivent être comptées parmi les objets les plus mer
veilleux de la nature et de l'industrie de l'homme. Leur entrée se trouve au pied de la montagne de St. Pierre; elles s'étendent si loin en dessous de la montagne et de ses environs, que personne n'en connoit encore la fin, et qu'on prétend, que ces immenses galeries souterraines vont jusqu'à Visé, ce qui est éloigné de la montagne de trois bonnes lieues de France. Tout ce pays, et nommément la montagne de St. Pierre, ne consiste absolument que dans un Tuf, qui doit avoir fait l'ancien fond de mer; cette pierre, dont on trouve des masses énormes, est de la nature poreuse et molle, et outre des coures entières de gravier et de cailloux on y trouve aussi en grande quantité des pétrificati ons d'animaux connus et inconnus de terre et de mer. Comme tous ces animaux ne vivent ordinairement que dans les pays méridionaux et très chauds, ce n'est qu'une grande révolution delà erre qui peut les avoir transportés dans ces régions septentrionales. Nous examinerons d'abord I' Fxtérieur de ces Cavernes remarquables, et ensuite nous en feons aussi connoitre l'Intérieur.
No. 1. Carte géographique d'une partie de la Montagne de St. Pierre.
Cette petite Carte représente la situation géorapltiquede ces fameuses Cavernes. Elles ont deux entrées, une grande et une petite, mais toutes les deux se trouvent du coté de,la vallée, à travers laquelle coule la Jaar. La grande entrée est presque en dessous des ouvrages extérieures de la Fortresse, et la petite n'en est pas très éloignée. Sur la cime de la montagne il y a un puits rond d'une largeur de 55 pieds en diamètre, qui descend jusqu' à la Caverne; il tire son origine d'une mine que la Garnison Autrichinne a fait sauter, lorsque dans la guerre présente Mastricht fut assiégé par les François La Meuse coule du coté droit et tout au pied du mur escarpé de la montagne.
No. 2. La grande Entrée des Cavernes.
Cette Entrée, qui est formée par la main de la Nature et voûtée dans des masses énormes de pierre de grais, semble être la porte majestueuse qui conduit dans ce palais souterrain. Sa largeur est de 52 pieds et sa hauteur de 41; la pierre est d'une couleur jaunâtre et entremêlée de couches de coquilles, de matrepores et d'autres corps de mer. Au fond de cette grande entrée on apperçoit différentes autres qui conduissent dans les galeries intérieures de la Caverne, qu'on verra représentées sur la Table suivante.
Ad00341 03 062aNo. 1. Ansicht der innern Säulengänge.~~Die vordere Höhle, welche als eine Fortsetzung des grossen Eingangs betrachtet werden kann, zieht sich ganz unter dem St. Petersberge, nach dem Ufer der Maas, höchstens 1/2 französische Meile lang hin, und ist mit ihren prächtigen Gewölben ganz ein Werk der Natur. Aus dieser Höhle aber laufen eine unzählige Menge anderer Höhlen, oder mit einander verbundener hoher und auf lauter Ungeheuern Säulen ruhender Gewölbe weit unter der Erde fort, und bilden gleichsam ein unendlich weites Säulen-Labyrinth. Seit undenklichen Zeiten hat man nemlich diese Höhlen immer als Steinbrüche gebraucht, aus ihnen vortreffliche Bausteine geholt, welche man auf der schiffbaren Maas sehr weit verfährt, und beym Ausbrechen zur Unterstützung des Dachs immer einzelne Säulen stehen lassen, woraus endlich dieses wundernswürdige Säulen-Labyrinth entstanden ist, dessen Umfang und Zweige wenigstens jetzt selbst von den Leuten, die täglich darinn arbeiten, niemand kennt. Es ist gefährlich sich ohne sichere Führer und vorsichtige Anstalten in die Tiefe derselben zu wagen; weil man sich leicht darinn verirren und umkommen kann. Die Ansicht dieses ungeheuren unterirdischen Tempels der Natur wenn man ihn mit Fackeln erleuchtet, ist gross und erhaben; und diese Höhlen sind gleichsam eine Schatzkammer der Naturgeschichte der Vorwelt; denn es finden sich darinn noch immer versteinerte Ueberbeibsel von theils jetzt ganz unbekannten und verlohren gegangenen Thierarten, theils von Thieren aus den heissesten Südländern, die nie in unserm Clima lebten.~~No. 2. Ein versteinerter Crocodil-Kopf aus der Höhle.~~Im Jahr 1770 entdeckten die Arbeiter welche in der Höhle Steine brachen, in dem Felsen einen grossen versteinerten Fischkopf, und meldeten ihren Fund dem Doct. Hoffmann in Mastricht, der als Naturforscher ihn bald für den Kopf eines grossen Crocodils erkannte, und mit grosser Vorsicht herausarbeiten liess. Wir sehen hier, wie eben dieser Stein, der 4 Fuss lang, 2 Fuss 6 Zoll breit, und 8 Zoll dick war, in welchem der Kopf liegt, und welcher 6 Centner wog, von den Arbeitern herausgeschafft wird. Ausser diesem kostbaren Stücke, fanden sich auch versteinerte Schildkröten, grosse Fisch- und andere Landthierknochen, Hirsch- und Elenns-Geweihe, und dergleichen mehr; im Sande aber die zartesten und feinsten Muscheln und Schnecken, alle aufs schönste erhalten.~~52
Ad00341 03 062a/freMélanges. XXVI. Vol. III. 60.
L'INTÉRIEUR DES CAVERNES DE MASTRICHT.
No. 1. Vue des galeries intérieures.
La partie antérieure de la Caverne, qui peut être regardée pour une continuation de la grande entrée, se tourne au dessous de la montagne de St. Pierre dans une direction oblique vers les bords de la Meuse. Sa longueur est tout au plus d'une demie lieue, et ses voûtes magnifiques sont entièrement l'ouvrage de la nature. Dans cette caverne antérieure on trouve les entrées d'un grand nombre d'autres cavernes, dont les voûtes fort élevées sont jointes l'une à l'autre et posées sur des colonnes prodigieuses; elles s'étendent fort loin au dessous de la terre et forment pour ainsi dire un labyrinthe immense de galeries. Dépuis un teras immémorial ces cavernes ont servi de cariéres, dont on a continuellement exploité d'excellentes pierres de taille, qu'on a ensuite transportées fort loin sur la Meuse; enks arrachant on a toujours eu soin de ménager des colonnes isolées pour le soutien du toit, et c'est ce qui a donné origine a ce labyrinthe merveilleux de galeries, dont personne ne connoit maintenant l'étendue et les ramifications, pas même les ouvriers qui y travaillent journellement. Il est très dangereux de s'y enfoncer à moins qu' on n'y soit conduit par des guides très sûres et que par-dessus encore on ne prenne beaucoup de mesures de précaution; car il est très aisé de s'y égarer, et alors on périroit infailliblement. Lorsque cet immense temple sousterrain de la Nature est éclairé par des flambeaux, il présente un coup d'oeil grand et sublime. Toutes ces cavernes enfin renferment un trésor inestimable pour l'historié naturelle du monde primitif; car on ne cesse d'y trouver non seulement des fragmens pétrifiés d'animaux qui nous sont absolument inconnus ou dont les races se sont perdus, mais aussi d'autres qui ne se trouvent jamais dans nos climas et qui ne vivent que dans les pays les plus méridionaux.
No. 2. Une tété pétrifiée de Crocodile, trouvée dans ces Cavernes.
Eu 1770 les ouvriers, en tirant des pierres de la Caverne, y découvrirent une grosse tête de poisson pétrifiée; ils en avertirent le Docteur Hoffmann à Mastricht, qui en savant connoisseur de l'historié naturelle la reconnut aussitôt pour la tète d'un grand Crocodile et prit des mesurespour qu' elle fût arrachée avec toutes les précaur tions possibles. Le Tableau ci-joint nous représente la pieree, dans laquelle cette tête fut trouvée, au moment oû les ouvriers la tiroieut de la Caverne; sa longueur étoit de 4 pieds sur une largeur de 2 1/2, et son poids montoit à 4 quinteaux. Outre ce monument précieux on y découvrit encore des tortues pétrifiées, des ossemens fort grands de poissons et d'animaux de terre, des feois de cerfs et d'élans, et beaucoup d'autres objets non moins intéressaus. Le sable renferme une quantité de moules et de coquilles très fins et élegans et qui sont tous supérieurement bien conservés.
Ad00341 03 063aNo. 1. u. 2. Der langnasige Affe. (Simia nasica.)~~Der langnasige Affe ist 3 bis 4 Fuss hoch, lebt in Ost-Indien auf mehreren Inseln, gehört zu dem Geschlechte der Meerkatzen, und zeichnet sich durch seine lange dünne, und fast rüsselförmige Nase von allen andern Affen-Gattungen aus. Diese beyden Figuren zeigen ihn von hinten und von vorne.~~No. 3. Der Peruquen-Affe. (Simia polycomos.)~~Dieser Affe bewohnt Guinea und andere Länder von Afrika, ist etwas grösser als der vorige, und gehört gleichfalls zu den Meerkatzen. Er ist beynahe am ganzen Leibe schwarzgrau; besonders aber merkwürdig wegen seiner langen gelblichen Kopf- und Barthaare, die ihm, wie eine altväterische Alongen-Perücke über die Schultern herabhangen; davon er auch seinen Nahmen bekommen hat.~~No. 4. Der Affe mit der Löwen-Mähne. (Simia leonina.)~~Dieser Affe, welcher fast immer auf vier Füssen, oder seinen vier Händen geht, wohnt gleichfalls in der südlichen Hälfte von Afrika. Er hat die Grösse eines mittelmässigen Hundes, und hat fast am ganzen Leibe schmutzig schwarzes Haar, die dicke weisslich graue Löwen-Mähne ausgenommen, welche er um den Kopf und Hals bis an die Schultern hat.~~No. 5. Der schwarze Brüll-Affe. (Simia Beelzebul.)~~Der schrwarze Brüll-Affe lebt im südlichen America, und gehört zu den Meerkatzen mit Wickelschwänzen. Er ist ohngefähr 2 Fuss lang, hat schwarzes, glattes und glänzendes Haar, und einen rauchen Bart. Er lebt schaarenweise in den Wäldern, wo er des Abends ein fürchterliches Geschrey macht, wovon er auch seinen Nahmen hat.~~No. 6. Der Affe mit dem Flügel-Barte. (Simia cephalopterus.)~~Diese Meerkatze lebt auf der Insel Ceylon. Sie gleicht dem vorigen Affen an Grösse, hat schwarzes kurzes Haar, einen langen Schwanz der an der Spitze einen weissen Büschel hat, Gesicht und Hände sind dunkel violett; ihr Bart aber, welcher sich bis über die Stirn hinaufzieht und an den Ohren wie zwey ausgebreitete Flügel aussieht, ist weiss. Diess giebt diesem Affen, der auch davon seinen Nahmen hat, ein sonderbares Ansehen. Er ist sanft, und leicht zu zähmen.~~53
Ad00341 03 063a/freQuatruédes LIX. Vol. III. No. 61.
DIFFERENTES ESPECES DE SINGES.
No. 1 et 2. La Guenon à long nez.
La Guenon à long nez est d'une longueur de 3 à 4 pieds, et se trouve dans plusieurs isles des Indes Orientales. Elle appartient dans le genre des Babouins et fe distingue de toutes les autres espéces de linges par son nez long, mince et presque femblable à une trompe. Les deux Figures ci-jointes la rep ré feulent par devant et par derrière. No.3. La Guenon à Camail. Ce singe est également une espèce de babouins; il est un peu plus grand que le précédent et se trouve dans la Guiane et quelques autres contrées de l'Afrique. Presque tout son corps est d'un gris foncé, mais' ce qui le rend principalement remarquable, c'eft le poil tréslong et jaunâtre'de fa tête et de fa barbe, qui en tombant fur les épaules comme un Camail, ou comme une perruque allongée, les couvre entièrement. Yoilà aussi l'origine de son nom.
No. 4. Le Singe à jube de Lion.
Cette espèce de singes qui marche presque continuellement fur fes quatre pattes, fe trouve aufsi dans la partie méridionale de l'Afrique. II a la grandeur d'un chien médiocre, et la couleur de son poil est presque par tout le corps d'un noir sale, à la jubé do lion près qui entoure sa tête et son cou jusqu'aux épaules et qui est d'un gris blanchâtre.
No. 5. Le Hurleur noir.
Le Hurleur noir appartient dans le genre des Babouins à queues prenantes, et fe trouve dans l'Amérique méridionale. Sa longueur est, a peu prés de deux pieds; il a le poil noir lissé et luisant et fa barbe est velue. Il vit par troupeaux dans les forêts, où le matin et le soir il poufse des' hurlemens affreux, ce qui lui a fait dorai er son nom.
No. 6. La Guenon à face pourpre.
Cette espèce de babouins fe trouve fur l'ifle de Ceylon. Elle ressemble pour la grandeur à l'espéce précédente. Son poil est court et noir, mais sa queue est longue jet garnie au bout d'une touffe blanche. Sa figure et ses mains sont de couleur violette très foncée, mais sa barbe, qui lui va jusque par dessus le front et ressemble assés aux environs des oreilles à deux ailes déployées, est entièrement blanche. C'est ce qui lui donne un air tout-à-fait singulier. Il est d'ailleurs très doux et se laisse aisément apprivoiser.
Ad00341 03 064aNo. 1. Die Apotheker-Euphorbie. (Euphorbia officinalis.)~~Die Euphorbien sind fast alle Giftpflanzen, und haben einen Milchsaft, mit welchem die Afrikaner häufig ihre Pfeile und Wurfspiese vergiften. Indessen ist doch eine Gattung davon, die hier abgebildete Apotheker-Eupborbie, eine Arzney-Pflanze. Sie wächst in den heissesten Gegenden von Afrika. Ihr Stamm ist 3 bis 4 Fuss hoch, eckigt, grün und weisslich, ohne Blätter und mit vielen Dornen besetzt. Er treibt hie und da Aeste unordentlich aus, und die Blüthen dringen zwischen den Dornen gleich aus dem Stamme heraus. Der Milchsaft, welcher aus dem Stamme quillt, wenn man ihn rizt, verdickt sich zu einem Gummi, welcher in der Arzney als ein scharfes Aezmittel, jedoch nur äusserlich gebraucht wird.~~No. 2. Der weisse Zimt. (Canella alba.)~~Die weisse Zimt-Rinde, welche sonst als ein, dem Würznägelein ähnliches Gewürz gewöhnlich war, anjetzt aber bloss als ein stärkendes Arzney-Mittel in der Medizin gebraucht wird, kömmt von einem Baume, welcher in den westindischen Inseln wächst, und ohngefähr 20 bis 30 Fuss hoch ist. Er hat lang-ovale, kurzgestielte und einzeln stehende Blätter, orangengelbe Blüthen, welche in Büscheln wachsen und violette Saamen-Beere tragen. Die Rinde welche man in den Apotheken braucht, wird von den jüngsten Aesten abgeschält, als Röhrchen zusammengerollt und getrocknet. Sie hat einen brennend beissenden gewürzhaften Geschmack, und ist sehr erhitzend.~~53
Ad00341 03 064a/frePlantes LXV. Vol. IIl. N.62.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. L'Euphorbier officinal.
Presque tous les Euphorbiers sont des plantes vénèneufes, et remplis d'un suc laiteux, avec lequel beaucoup d'Africains ont l'usage d'empoisonner leurs flèches et leurs javelots. Une efpéce cependant, l'Euphorbier officinal, qu'on voit repréfentc fur le tableau ci-joint, est une plante médicinale. Elle croit dans les contrées les plus brulantes de l'Afrique. Sa tige est hante d'environ 3 à 4 pieds et d'une couleur verte et blanchâtre; elle a des angles ondes, est dénuée de feuilles et munie de beaucoup d'épines. Elle pousse des branches éparses et saus aucun ordre, et les fleurs naissent de la tige même et du milieu des épines. Quand on y sait des incifions, il en découle uu fuc laiteux, qui se coudense et devient une gomme-résine, qu'on emploie dans la Médecine comme un ruptoire très violent; on ne l'en sert pas intérieurement.
No. 2. La Canelle blanche.
La Canelle blanche, dont autrefois on s'est servi fréquemment comme d'une épice semblable aux doux de girofle, n'est plus employée aujourdhui que dans la Médecine comme un corroboratif. Elle provient d'un arbre, qui croit dans les Indes occidentales et dont la hauteur monte à 20 jusqu' à 30 pieds. Il a des feuilles ovales a pédicules courtes et isolées; ses fleurs sont de couleur d'orange, viennent par bouquets et portent des bayes de femence de couleur violette. L'ècorce employée dans les pharmacies est prise des branches les plus tendres; elle est roulée en tuyaux et sechée; sou goût est aromatique, mais cuifant et corrosif, et elle échauffe extrêmement.
Ad00341 03 065aDie Schiffe der Alten waren, wie mehrere ihrer Maschinen, noch sehr unvollkommen. Ihre Schifffahrt musste sich, da sie den Gebrauch des Compasses noch nicht kannten, nur auf die Küstenfahrt und sehr nahe liegende Länder und Inseln einschränken. Indessen kannten sie doch schon den Gebrauch der Ruder, Seegel, Steuer-Ruder und Anker, und hatten sowohl Fracht- als auch Kriegsschiffe, ja sogar auch Prachtschiffe, deren einige uns nach alte Schriftsteller beschreiben. Folgende 3 Abbildungen zeigen uns Schiffe von allen drey Gattungen.~~No. 1. Ein Phönicisches Fracht-Schiff.~~Die Phönicier waren bekanntlich die berühmtesten Kaufleute und Schiffer der alten Welt. Sie hohlten ihre Waaren fernher, und mussten also dazu Frachtschiffe haben. Diese waren nicht gross, oben offen, ohne Verdeck, hatten 1 oder 2 kleine Seegel an kurzen Masten, oft auch Ruder noch dazu, und unten einen platten Boden, welches ihnen einen unsichern Gang auf dem Wasser machte.~~No. 2. Ein Kriegsschiff der Alten.~~Die Kriegsschiffe der Alten hatten keine Seegel, sondern 2 bis 3 Reihen Ruder über einander, damit sie nach Willkühr und Bedürfnisse der Krieger auf demselben bewegt werden konnten. Sie waren daher auch nicht gross, und ihr Vordertheil meistens mit langen eisernen Spitzen, oder einem krummen eisernen Schiffs-Schnabel, bewaffnet, um andere Schiffe damit anbohren zu können. Ihre Böden waren gleichfalls platt. Zu Ruder-Knechten brauchten sie meistens Sclaven und Kriegsgefangene.~~No. 3. Das Pracht-Schiff des Königs Hiero.~~Hiero war König; von Syrakus in Sicilien, und liess sich unter Aufsicht und nach Angabe des Archimedes ein Prachtschiff bauen, von dem uns die alten Schriftsteller, und besonders Athenäus, der es genau beschrieben hat, Wunderdinge erzählen. Nach dieser Beschreibung ist es hier auch abgebildet. Dreyhundert Werkleute arbeiteten ein ganzes Jahr daran. Es war ein ganzes schwimmendes Schloss, und so gross, dass es in keinem einzigen Hafen des Königs Hiero einlaufen konnte, wesshalb er es endlich auch seinem Freunde, dem Könige Ptolomäus Philadelphus in Egypten schenkte, in dessen Hafen es liegen konnte.~~53
Ad00341 03 065a/freMélanges XXVII. Vol. III. No. 63.
VAISSEAUX DES ANCIENS.
Les vaisseaux des Anciens étoient encore très imparfaits, comme en général la plupart de leurs
machines. Ne connoissant pas l'usage de la bouffole, ils n'étoient pas capables de s'éloigner des cotes, et toute leur navigation fe bornoit aux pays et isles les plus proches. Ils favoient cependant se servir des rames, du gouvernail, des voiles et des ancres, et ils poûedoient non seulement des vaisseaux de transport ou marchand, mais aussi des vaisseaux de guerre, et même des vaisseaux de pure faste. Des auteurs anciens nous ont transmis la description de plusieurs de ces derniers. On voit ces trois espèces de vaisseaux repréfentées fur le tableau ci-joint.
No. 1. Un vaisseau marchand Phénicien.
On fait que les Phéniciens étoient les Negocians et Mariniers les plus célèbres de l'Antiquité. Ils cherchoient leurs marchandises de l'étranger, et il leur falloit par conséquent des vaisseaux de transport. Ces vaisseaux n'étoient pas grands, découverts par en haut et sans tillacs; ils avoient 1. ou 2. pe ites voiles soutenues par des mâts très courts, et souvent encoro des rames. Leur carèue étoit platte; ce qui rendoit leur allure mal assurée.
No. 2. Un vaisseau de guerre des Anciens.
Les vaisseaux de guerre des Anciens étoient sans voiles; mais ils avoient deux ou trois rangées de rames l'une par dessus l'autre, par le moyen desquelles ils pouvoient être dirigés à la volonté et selon le besoin des guerriers qu'ils portoient; pour cet effet iis n'étoient pas grands non plus. Leur proue étoit ordinairement armée de pointes de fer très longues ou d'un éperon courbé da même métal, dont ils fe fervoient pour percer les vaisseaux ennemis. Ils avoient également, la carène platte. Les rameurs n'étoient pour la plupart que des esolaves ou des prisonniers de guerre.
No. 3. Un vaisseau de falle du Roi Hieron.
Hiéron, Roi de Syracuse en Sicile, fit construire un vaisseau de faste sous la direction et sélon le dessein du fameux Archimède. Les anciens auteurs nous en racontent des merveilles, et surtout Athenée, qui nous en a laisse une déscription détaillée, d'après laquelle le tableau ci-joint a été compose. Trois cents ouvriers y trayailloient pendant une année entière; c'étoit un véritable château flottant et d'une grandeur si immense, qu'il ne pouvoit pas entrer dans aucun port du Roi Hiéron. Celui-ci en sit présent à la fin à son ami le Roi d'Egypte, Ptoloméé Philadelphe, qui possédoit un port asses spaçieux pour l'y placer.
Ad00341 03 066aDer Hund (Canis familiaris) ist mit seinen verschiedenen Haupt-und Spiel-Arten, deren wir mehr als 30 zählen, über die ganze Erde verbreitet. Grösstentheils hält er sich zum Menschen, und ist ein Hausthier geworden; obgleich es auch noch in Südamerika und Africa wilde, oder doch verwilderte Hunde giebt. Der Hund ist ein fleischfressendes Thier; doch nährt er sich auch von Fischen, Brod, Wurzeln und Früchten. Er ist mit dem Wolfe und Fuchse so nahe verwandt, dass er sich mit beyden sogar fruchtbar begattet, und Junge zeugt. Wegen der zu groben Verschiedenheit der Hunde-Racen untereinander, wie z.E. des Windspiels, des Bullenbeissers und des Dachshundes - ist es nicht wahrscheinlich, dass alle von einer und derselben Gattung entsprungen seyen. Wir werden auf diesem und etlichen der folgenden Blätter die Haupt-Racen der Hunde kennen lernen.~~No. 1. Der Haus- oder Bauer-Hund. (Canis familiaris domesticus.)~~No. 2. Der Schäferhund oder Rüde. (Canis famil. pastoralis.)~~Der Hr. von Buffon hält den Haus- und Schäfer-Hund für die Stammväter und Urahnherrn sämmtlicher Hunde-Racen, welches aber nicht wahrscheinlich ist. Beyde haben in ihrer Grösse und äusseren Gestalt viel Ähnlichkeit mit einander; nur dass der Haushund meistens kurzhaarig und der Schäferhund langhaarig und zottig, und letzterer auch weit gelehriger als jener ist; denn man kann ihn auch zum Jagdhunde abrichten.~~No. 3. Der Bullenbeisser. (Canis famil. Molossus.)~~No. 4. Die Dogge. (Canis famil. Anglicus.)~~Der Bullenbeisser oder Bärenbeisser und die Englische Dogge haben gleichfalls viel Ähnlichkeit mit einander. Beyde sind gross, stark und glatthaarig, die Dogge nur noch grösser und starker als der Bullenbeisser. Den Bullenbeisser braucht man meistens als Haus-Wach- und Kettenhund, wo er sehr böse ist; die Dogge hingegen meistens als Hetzhund auf Bären, wilde Schweine, Ochsen u.s.w. Die Englische Dogge ist unter allen Hunde-Racen die grösste, denn es giebt Doggen die bis 3 Fuss hoch sind.~~No. 5. Der Hühner-oder Wachtelhund. (Canis fam. Avicularis.)~~Der Hühner- oder Wachtelhund ist blos für die kleine Jagd, neml. zum Aufspüren der Hasen und Rebhühner im Felde und Getraide-Fluren brauchbar, und daher unsern Jägern unentbehrlich. Er ist mittler Grösse, glatthaarig, und meistens braun oder weiss und braun gefleckt von Farbe, sanft, gutmüthig und sehr gelehrig.~~No. 6. Der Amerikanische Wasserhund. (Canis fam. Terrae novae.)~~Dieser schöne Hund ist eigentlich in Neufoundland zu Hause, wird aber auch inTeutschland oft bey grossen Herrn gefunden. Er ist beynahe so gross als die Dogge, sein Haar lang, zottig und seidenartig weich, zwischen den Zehen hat er eine eigne Art von Schwimmhaut, welche ihm das Schwimmen und Untertauchen unter das Wasser sehr erleichtert. Er liebt das Wasser so sehr, dass er oft von selbst hinein springt und schwimmt; und er hohlt hineingeworfene Sachen tief vom Grunde herauf und bringt sie heraus.~~53
Ad00341 03 066a/freQuadrupèdes. LX. Vol. III. No. 64.
DIFFERENTES ESPECES DE CHIENS.
On trouve les Chiens répandus sur toute la terre; nous en connoissons plus de 30 espèces, y
compris les variétés. S'étant attachés à l'homme ils sont devenus des animaux domestiques; on trouve cependant encore dans l'Amérique méridionale et dans l'Afrique des chiens fauvages ou qui le sont redevenus. Les chiens sont des carnisores, mais ils mangent aussi des poissons, des racines, du pain et des fruits. Ils ont un si grand rapport avec le loup et le renard, qu'ils s'accouplent même avec eux et produisent des petits. La trop grande variété qui se trouve dans les différentes races des chiens, p. e. dans celles du lévrier, du dogue et du bauet, le rend probable qu'ils ne proviennent pas toutes d'une seule et même espèce. Nous en ferons connoitre les races principales fur le tableau ci-joint et sur quelques suivans.
No. 1. Le Matin.
No. 2. Le chien de berger.
Mr. de Buffon prétend que ces deux chiens approchent le plus de la race primitive, qu'ils sont les vrais chiens de la nature et la souche de toutes les autres races connues. Mais cette opinion n'est pas prouvée et paroit peu vraisemblable. Ces deux chiens se ressemblent beaucoup pour la grandeur et la conformation extérieure; le premier cependant se trouve ordinairement à poil ras, et le sécond à poil long et velu; ce dernier est aussi plus docile et on peut le dresser même à la chasse.
No. 3. Le Dogue allemand.
No. 4. Le Dogue anglais.
Il y a aussi beaucoup de ressemb'ance entre ces deux races. Tous les deux sont grands, forts et à poil ras, mais le dernier suspasse encore îe premier en grandeur et en force. Le Dogue allemand est ordinairement employé comme chien d'attache et de garde, où il est très vigilant, mais hargneux et dangereux d'approcher. Le Dogue anglais au contraire sert communément comme chien courant à la chasse des ours, des sangliers, des taureaux sauvages etc. Le Dougue d'Angleterre est la plus grande de toutes les races de chiens, car on en trouve qui ont jusqu'à 3 pieds de hauteur.
No. 5. L'Epagneul ou le chien couchant.
Ce chien quête les lièvres et les perdrix; s'il les surprend, il se tient en arrêt et annonce au chasseur l'endroit où est l'animal; ce qui rend cette race de chiens tellement estimée de nos chasseurs, qu'ils ne sauroient s'en passer. Ils sont de moyenne grandeur; leur poil est lisse et presque toujours de couleur brune ou tacheté en brun et blanc; ils sont enfin très doux et dociles.
No. 6. Le grand Barbet Américain.
Cette belle race de chiens est originaire dans la Nouvelle Foundlande, mais on en trouve beaucoup en Allemagne chez des grands Seigneurs. Ils sont presque de la grandeur du Dogue, et leur poil est long, foyeux et frisé. Les doigts de leurs pieds sont unis par une membrane, qui les fait nager et plonger sons l'eau. Ils aiment beaucoup l'eau, y sautent et nagent souvent de plein gré, et en rapportent aussi des chofes qu'on, y a jettées.
Ad00341 03 067aDie Termiten gehören unter die wunderbarsten und schädlichsten Insecten die man kennt. Sie leben nur in den heissesten Gegenden von Asien, Afrika, und in Neuholland. Man nennte sie sonst weisse Ameisen, wegen der Aehnlichkeit des Baues ihrer Hügel und Wohnungen; allein sie gehören nach der Naturgeschichte nichts weniger als zu den Ameisen, sondern zum Geschlechte der Florfliegen.~~Sie leben wie die Ameisen oder vielmehr wie die Bienen zusammen in grossen Gesellschaften, haben Männchen, Weibchen, Geschlechtslose, wie auch einen König und eine Königin unter sich. Auf dieser Tafel sehen wir~~Fig. 1. a. Ein Männchen in natürl. Grösse.~~Fig. 1. b. Dasselbe beträchtlich vergrössert.~~Fig. 2. a. Eine geschlechtslose Termite in natürl. Grösse.~~Fig. 2. b. Die selbe vergrössert.~~Fig. 3. Ein Weibchen, geflügelt und vergrössert.~~Fig. 4. Ein trächtiges Weibchen.~~Es ist noch nicht bekannt ob alle Weibchen befruchtet werden, und Eyer legen, oder ob dies nur die Königin thut, wie bey den Bienen. In diesem Zustande wird ein solches Weibchen wohl 2000 mal grösser, als zuvor, und legt dann binnen 24 Stunden über 80.000 Eyer, woraus die Larven als kleine Maden entstehen. Männchen und Weibchen bekommen nach ihrer Verwandlung Flügel, vermöge deren sie sich in ungeheuern Schwärmen in die Luft erheben. Diese Flügel aber behalten sie nur einen Tag, dann ermatten sie, fallen herunter und sterben.~~Das Merkwürdigste von diesen Insecten ist der grosse und künstliche Bau ihrer Wohnungen. Diess sind oft 10 bis 12 Schuh hohe, aus Thon und Sande aufgeführte Hügel, welche von Aussen viele emporstehende Spitzen und Zacken haben, wie Fig. 5. zeigt, inwendig aber hohl, und mit einer Menge von Gängen, Zellen und Wohnungen versehen sind. Diese Hügel sind so fest, dass mehrere Menschen darauf stehen können, ohne sie einzudrücken. Von ferne sehen sie aus wie Negernhütten.~~Die Termiten sind desshalben äusserst schädliche Insecten, weil sie in den von Menschen bewohnten Gegenden Alles zerfressen und vernichten, Häuser, Meublen, Kleider, Bücher, Alles vernichten sie in kurzer Zeit, und kaum Stein und Metall ist ihnen zu hart; ja man hat Beispiele, dass sie ganze Schiffe zernagt haben, auf welche sie mit andern Waaren gekommen waren.~~53
Ad00341 03 067a/freInsectes XVII. Vol. III. No. 65.
LES TERMES.
Les Termes sont du nombre des Insectes les pins merveilleux et les plus nuisibles que nous
connoissons. On ne les trouve que dans les Régions les plus brûlantes de l'Asie, de l'Afrique, et dans la nouvelle Hollande. Autrefois ils avoient le nom de Fourmis blanches, parcequ'ils ressemblent aux fourmis pour la construction de leurs habitations; mais dans l'histoire naturelle ils n'appartiennent nullement dans le genre des fourmis, mais bien dans celui des Hémérobes. Ils vivent ensemble en grandes sociétés, tout comme les fourmis et les abeilles; on trouve dans leurs terriers des males, des femelles, et des ouvriers sans sexe, ainsi qu'un Roi et une Reine. Nous voyons fur la table ci-jointe :
Fig. 1 a.) Un mâle dans sa grandeur naturelle.
Fig. 1 b.) Le même grossi.
Fig. 2 a.) Un Terme ouvrier sans sexe en grandeur naturelle.
Fig. 2 b.) Le même grossi.
Fig. 3) Une Femelle, ailée et grossie.
Fig. 4) Une Femelle pleine.
On n'a pas encore pu découvrir, si toutes les femelles pondent des oeufs, et contribuent â la propagation de l'espéce, ou si comme parmi les abeilles il est reservé aux seules Reines d'être fù condées. Dans l'état de grossesse une pareille femelle devient souvent 2000 fois plus grosse qn' anparavant; elle dépose ensuite dans l'espace de 24 heures plus de 80.000 eoufs, dont il fort des petits vers, qui après quelque tems passent à l'état de nymphes. Après le dernier développement les mâles et les femelles acquièrent des ailes, parle moyen des queues ils s'élèvent dans lair et voltigent en essaims innombrables. Ce n'est cependant qu'un seul jour qu'ils ont â jouir de ces ailes, car ensuite ils deviennent foibles, tombent á terre et périssent. Ce qui rend ces Insectes principalement remarquables, c'est la construction ingenieuse de leurs habitations. Elles sont ordinairement d'une hauteur de 10 jusqu à 12 pieds et bâties de terre glane et de Sable. En dehors elles sont garnies de beaucoup de pointes et d'aiguilles droites, comme on peut voir sous Fig. 5.; mais leur intérieur est creux et rempli de cellules, d'allées et de galeries. Ces terriers sont tellement solides, que plusieurs grands hommes peuvent y monter à la fois, sans qu'ils soient écrasés. Vus de loin on les prend pour des huttes de Nègres. Ces Termes sout des Insectes extrêmement nuisibles, parcequ'en venant dans les habitations de l'homme ils rongent tout, et détruisent en peu de tems les maisons, les meubles, les habits, les livres, enfin tout ce qu'ils rencontrent; â peine les pierres et les métaux leur sont trop dures, et on a des exemples, qu'ils ont rongé dps vaisseaux entiers, fur lesquels ils avoient été transportes avec des marchandifes.
Ad00341 03 068aNo. 1. Der grosse Bärenkrebs. (Cancer ursus major.)~~Dieser sonderbare Krebs Iebt in der See bey Japan, und seine rauhe wilde Gestalt hat ihm den Nahmen der grosse Bär gegeben. Er wird oft bis 1 Fuss lang, und halb so breit. Seine Farbe ist am Leibe und Schwanze rothbraun, und an den ganz platten, kurzen und rauhen Scheeren graublau. Sein Fleisch ist essbar.~~No. 2. Die See-Heuschrecke. (Cancer Homarus.)~~Die See-Heuschrecke ist von Farbe einer der schönsten Krebse, denn sie ist schön hellblau, gelb und braun colorirt. Sie lebt an den Küsten von Südamerika, und ist eine sehr wohlschmeckende gute Speise. Ihr Leib ist mit dem Schwanze oft 12 bis 15 Zoll lang. Sie hat 2 sehr lange unten aber sehr starke und stachlichte Fühlhörner, mit denen sie theils ihre Nahrung sucht, theils sich vertheidigt.~~No. 3. Der Jamaiksche Krebs. (Cancer Jamaicensis.)~~Jamaika ist das Vaterland dieses Krebses, wo er in den Flüssen lebt. Er ist mit Inbegriff der Scheeren ohngefähr 1 Fuß Iang, Er ist ganz gelb von Farbe, und hat doppelte Fühlhörner und Scheeren. Die äussern Scheeren sind sehr gross, und ungleich, denn die rechte ist immer grösser als die linke. Sein Fleisch ist essbar und wohlschmeckend.~~No. 4. Der Elephanten-Krebs. (Cancer Elephas.)~~Dieser schöne Krebs lebt im Mittelländischen und Adriatischen Meere, an den Küsten von Italien, und wird sehr häufig gefangen und gegessen, weil er ein wohlschmeckendes Fleisch hat. Er ist bis zu den Augen 16 Zoll lang, und eben so lang sind auch die 2 grossen spitzigen Hörner die ihm vor der Stirn stehen. Auf dem Rückenschilde, so wie an den Hörnern, hat er viele Stacheln, welche seinen Angriff gefährlich machen. Von Farbe ist er violett, citron-gelb und pommeranzenfarbig, welches ihm, bey seiner Grösse, zugleich ein überaus schönes Ansehen giebt.~~54
Ad00341 03 068a/freInsectes XVIII. Vol. III. No. 66.
CANCRES SINGULIERS.
No. 1. Le grand Cancre-Ours.
Cette fingulière espéce de Cancres vit dans la mer et proche des côtes du Japon. Elle doit son nom de grand Ours à sa figure informe et velüe. Ce Cancre est souvent de la longueur d'un pied, et d'une largeur de fix pouces. La couleur de son corps et de sa queue est d'un brun-roussàtre; ses mordans sont courts, plats, velüs et d'un bleugrisàtre. Sa chair est mangeable.
No. 2. La Cigale de Mer.
La Cigale de mer est une des plus belles espèces de Cancres; fes couleurs sont un mélange de jaune, de brun et d'un beau bleu-clair. On la trouve aux côtes de l'Amérique méridionale. Sa chair est mangeable et d'un très bon goût. Sa longueur est fouvent d'un pied jusqn' à 15 pouces, y compris la queue. Elle a deux Antennes fort longues, qui sont pointues et très grosses à l'endroit où elles sortent de la tête; l'Insecte s'en sert pour chercher sa nourriture et pour fe défendre.
No. 3. Le Cancre de la Jamaïque.
La Jamaïque est la patrie de cette espèce de Caucres; elle y vit dans les rivières. Sa longueur est d' à peu près un pied, y compris les mordans. Tout son corps est de couleur jaune, et ses antennes ainsi que ses mordans se trouvent au double. Les mordans extérieurs sont très, grands et de longueur inégale, celui du côté droit étant toujours plus long que l'autre. Sa chair est mangeable et de bon goût.
No. 4. Le Cancre-Eléphant.
Ce beau Cancre vit dans la Méditerranée et dans la mer Adriatique, aux côtes de l'Italie. Sa chair étant d'un goût excellent et fort recherchée, il en est pris en grande quantité. Sa Iongueur est de 16 pouces depuis le bout de la queue jusqu'aux yeux, et les deux antennes qui lui sortent du front, ont encore la même longueur. Ces antennes ainsi que l'écaillé du dos sont garnies d'une quantité de piquans, qui rendent son atiaque très dangereuse. Sa grandeur jointe au mélange de ses couleurs, qui sont violette, jaune de citron et d'orange, rend cet Insecte d'une beauté admirable.
Ad00341 03 069aNo. 1. Der Schlangenholz-Baum. (Strichnos colubrina.)~~Das Schlangenholz, wurde sonst häufiger, jetzt aber weniger in den Apotheken als eine Arzney gebraucht. Es sieht weissgelb, sehr schwammig, löcherig aus, und hat einen äusserst bittern Geschmack. Der Baum wächst in Ostindien, ist ziemlich gross, dornig, und hat ovale vorn zugespitzte Blätter, welche drey starke Ribben haben. Er trägt eine gelb-röthlichte Frucht, fast wie die vom Krähen-Augenbaume, (Fig. a) in welcher drey ziemlich grosse Kerne (Fig. b) liegen. Die Frucht ist nicht essbar.~~No. 2. Der Sebesten-Baum. (Cordia Sebestana.)~~Der Sebestenbaum wächst in Ost- und Westindien, und ist eine Art von Obstbaum; denn seine fleischigten Früchte (Fig. c und d) gleichen sehr unsern süssen Pflaumen, und haben auch mit ihnen fast einerley Geschmack. Diese Früchte sind gewöhnlich weiss, oft aber auch braun. Die Blätter sind ziemlich gross, oval und ein wenig rauch. An den Spitzen der Zweige stehen die schönen hochgelben Blüthen in ganzen Büscheln, welches ihm ein schönes Ansehn giebt. Das Holz dieses Baums hat eine schwärzliche Farbe, oft auch braune und rothe Adern, wesshalb es auch sehr von den Tischlern und Ebenisten geschätzt wird. In den Apotheken kennt man es unter dem Nahmen Aloeholz, und braucht es sowohl als ein stärckendes Arzney-Mittel, als auch seines lieblichen Geruchs wegen zum Räuchern.~~54
Ad00341 03 069a/frePlantes LXVI. Vol. III. No. 67.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. Le Bois de Couleuvre. On a fait autrefois dans nos pharmacies un usage beaucoup plus fréquent du bois de Couleuvre qu' on n' en fait aujourd'hui. La couleur de ce bois est d'un blanc-jaunâtre; il est spongieux, poreux et d'un goût acre et très amer. L'arbre croit dans les Indes Orientales et atteint une hauteur assés confidérable. Il est garni d'épines et ses feuilles ovales et pointues ont trois nerfs très forts. Son fruit est d'un jaune rougeâtre et ressemble a la noix vomique ordinaire (Fig. a); il contient trois amandes d'une grosseur considérable. Ce fruit n'eft d'ailleurs pas mangeable.
No. 2. Le Sebestier. Le Sebestier croit dans les Indes Orientales et Occidentales; il est une espèce d'arbre fruitier, car il porte des fruits charnus {Flg. c et d) qui ressemblent beaucoup à nos prunes douces et en ont, aussi à peu prés le même goût. Ces fruits sont ordinairement blancs, mais souvent aussi bruns. Les feuilles sont ovales, asses grandes et un peu veloutées. Les fleurs sont d'un jaune vif et foncé, ramassees en grappes et placées à l'extrémité des rameaux; ce qui donne à l'arbre un air de grande beauté. Le bois de cet arbre étant d'une couleur noirâtre et très souvent parfémé de veines brunes et rouges, nos menuisiers et tabletiers en sont grand cas et le recherchent beaucoup. Dans les pharmacies on le connoit sous le nom de bois d'Aloè, et on s'en sert non feulement comme d'un remède confortatif, mais aussi comme d'un excellent parfum à cause de son odeur suave et aromatique.
Ad00341 03 070aNo. 1. Der Spitz, oder Wolfshund. (Canis famil. domesticus.)~~No. 2. Der Sibirische Hund. (Canis famil. Sibiricus.)~~Der Spitz, hat seinen Namen wohl von seiner zugespitzten Schnautze und spitzigen in die Höhe stehenden Ohren bekommen. Er gleicht an Form dem Fuchse am meisten. Er ist meistens weiss von Farbe, und entweder ganz glatthaarig, oder hat doch nur kurze und schlichte Haare. Der Spitz ist ein sehr guter Haus- und vorzüglich Stall-Hund, weil er die Pferde sehr liebt.~~Der Sibirische Hund ist vom Spitze sehr wenig, und blos dadurch unterschieden, dass er längeres und zottigeres Haar hat als jener. Man hat 2 Sorten davon, eine grosse und eine kleine. In Sibirien leben sie den Sommer über wild, im Winter aber fangen die Russen sie ein, und spannen sie vor ihre Schlitten.~~No. 3. Der Isländische Hund. (Canis famil. Islandicus.)~~Der Isländische Hund ist dieser Insel ganz eigen. Er ist von mittlerer Grösse, glatthaarig, ziemlich dick von Leibe, und hat einen langen buschigten Schwanz. Er hat viele Ähnlichkeit mit dem grossen glatten Spitze, und ist ein guter Haushund.~~No. 4. Der Tiegerhund. (Canis famil. pantherinus.)~~Der Tiegerhund hat die meiste Ähnlichkeit mit dem Hühner- oder Wachtelhunde, kann auch eben so wie dieser zur Jagd gebraucht werden. Er ist von Farbe immer weiss mit kleinen schwarzen Flecken getiegert. Sein Vaterland soll Bengalen seyn.~~No. 5. Der grosse Budel. (Canis famil. aquaticus.)~~Der Budel, der sich durch seinen dicken runden Kopf und kurzen Leib, so wie durch sein dickes krauses und lockiges Haar, vor allen andern Hunde-Rassen auszeichnet, ist ein sehr treues und gelehriges Thier. Man kann ihn zu allerhand Künsten abrichten; sonderlich geht er gern ins Wasser, schwimmt vortreflich, und hohlt geschossene Enten und andere Wasservögel aus dem Wasser und Schilfe heraus. Es giebt weisse, schwarze, braune und gefleckte Budel.~~No. 6. Der Windhund. (Canis famil. Grajus.)~~Das Vaterland des Windhunds ist Griechenland und die Levante. Seine schöne, schlanke und leichte Gestalt zeigt seine Schnelligkeit und eigentliche Bestimmung zur Jagd auf den ersten Blick an. Es giebt Windhunde von verschiedenen Sorten, sehr grosse und starke, welche als Hatz-Hunde auf wilde Schweine und Hirsche, mittelgroße aber, welche zur Haasen- und Fuchshetze gebraucht werden, und ganz kleine, welche bloss als Schoosshündchen dienen. Ihre Farbe ist, wie bey den meisten Hunden, sehr verschieden.~~54
Ad00341 03 070a/freQuadrupèdes LXI. Vol. III. No. 68.
DIFFERENTES ESPECES DE CHIENS.
No.1. Le Chien-Loup.
No. 2. Le Chien de Sibérie. Le Chien-Loup a le museau effilé et les oreilles droites et pointues. Sa taille et sa figure tiennent de celle du Renard. Il est à poil ras ou n'a pas de poils du tout; sa couleur ordinaire est blanche. Il est un excellent chien demestique et se tient de préférence dans les écuries, par ce qu'il aime beaucoup les chevaux. Le Chien de Sibérie ne diffère du précédent que par ce qu'il a le poil plus long et plus touffu. On en connoit deux éspèces, une grande et une petite. Dans la Sibérie ils vivent pendant l'été dans l'état sauvage, mais à l'approché de l'hiver les Russes les prennent et s'en servent pour tirer des fardeaux sur des traineaux, en les y attelant comme des chevaux.
No. 3. Le Chien d'Islande. Le Chien d'Islande ne se trouve nulle part que dans cette isle. Il est de moyenne taille, à poil ras, et assés gros; sa queue est longue et garnie d' un poil touffu.
No. 4. Le Chien tacheté' ou tigre. Le Chien tigré a beaucoup de ressemblance avec le chien couchant et avec l'épagneul; on peut l'employer à la chasse aussi bien que ces derniers. Il est toujours de couleur blanche, et a de petites taches noirs sur le fond blanc. On le dit originaire du Bengale.
No. 5. Le grand Barbet. Les Barbets de la grande espèce se distinguent de toutes les autres races de chiens par leur corps raccourci, la tète ronde et grosse, et le poi épais, cotonneux et frisé; ils sont très aisés à dresser et les plus attachés de tous les chiens. Ils vont très bien à l'eau, nagent parfaitement et sont excellens pour la chasse des oiseaux aquati ques. Il y a des Barbets blancs, noirs, bruns et tigrés.
No. 6. Le Lévrier. Les Lévriers viennent du Levant; leur belle figure déliée et élégante fait deviner au premier coup d'oeil leur légèreté et leur disposition naturelle pour la chasse. Il y en a différentes espéces sélon la grandeur et la force. L'espéce la plus grande fert à la chasse des faugliers et des cerfs, la moyenne â celle des lièvres et des renards, et les lévriers les plus petits ne sont recherchés que pour leur figure élégante. Ils varient beaucoup pour les couleurs, comme toutes les races de chiens.
Ad00341 03 071aNo. 1. Der Buchstaben-Hummer. (Cancer Norvegicus.)~~Dieser Krebs lebt an den Küsten von Norwegen und Schweden, ist ohne die Scheeren etwa eine Spanne lang, sieht .gelb, die Scheeren orangenfarb, und das Brustschild purpurroth aus. Auf dem Schwanze hat dersselbe verschiedene Figuren, welche wie Buchstaben von alter Mönchsschrift aussehen, desswegen er auch der Buchstaben-Hummer heisst. Sein Fleisch ist essbar.~~No. 2. Die Langscheere. (Cancer carcinus.)~~Diess schöne Thier ist ein Flusskrebs, und lebt in Amerika und Ostindien. Er ist vom Schwanze bis an die Augen 8 bis 10 Zoll, die Scheeren aber eben so lang. Sein Brustschild verlängert sich in ein 3 1/2 Zoll langes ausgezacktes Horn, neben welchem seine langen Fühlhörner stehen. Er hat die schönsten Farben; neml. sein Brustschild und Schwanz ist blassgelb und blau, das Horn blau und braun, die Schwanzflossen braun, die Scheeren dunkel und hellblau, gelb und braun, die Füsse blasblau. Sein Fleisch ist essbar.~~No. 3. Der Fingerkrebs.~~Der Fingerkrebs ist wegen seiner sonderbaren Bildung äusserst merkwürdig. Er hat sehr wenig Aehnlichkeit mit dem gewöhnlichen Krebse. Sein Leib ist fast cylindrisch rund, grüngelblich von Farbe, hat nur einen kurzen stachlichten Schwanz, 6 Paar Füsse, und hinten 2 Paar Schwimm-Füsse. Das Sonderbarste an ihm ist die Gestalt seiner Scheren, welche wie 2 gekrümmte Finger gegen einander liegen, und so schön weiss und polirt aussehen, als wenn sie von EIfenbein wären. Er lebt in den Ostindischen und Adriatischen Meer, und sein Fleisch ist wohlschmeckend und gesund.~~No. 4. Die Sand-Squille. (Cancer arenarius.)~~Dieser sonderbare Krebs lebt im Mittelländischen Meere, im Sande an den Mündungen der Flüsse wo er kleine Hügel aufwirft, und sich oft 3 bis 4 Fuss tief darunter in eine Höhle vergräbt. Er ist beynahe so gestaltet wie der Fingerkrebs, hat auch eben solche sägeförmige Scheeren mit denen er alles zerschneidet, was zu seiner Nahrung dient. Seine Schaale ist sehr dünn, und mehr nur eine blosse Haut; dem ungeachtet hat er in den Scheeren eine solche Kraft, dass er damit in den Grund bohren, auch kleine Fische todt schlagen kann, welche er dann eben damit zerschneidet, und zum Maule bringt. Er ist schön gelb mit dunkelblauen Flecken gezeichnet. Sein Fleisch ist essbar, aber etwas eckel.~~54
Ad00341 03 071a/freInfectes XIX. Vol. III. No. 69.
ECREVISSES REMARQUABLES.
No. 1. Le Homard à lettres. Cette espèce d'écrevisses se trouve aux côtes de la Norvège et de la Suède. Elle est à peu près de la longueur d'un empas, sans compter les mordans; son corps est jaune, ses mordans sont de couleur d'orange et l'écaillé de son dos est pourpre. Sa queue est marquée de différentes figures, qui ressemblent à des caractères gothiques et qui lui ont fait donner son nom. Sa chair est mangeable.
No. 2. L'Ecrevisse à longs mordans. Cette belle Crustacée est une écrevisse de rivière, et se trouve dans l'Amérique et dans les Indes Orientales. Sa longueur est de 8 à 10 pouces depuis le bout de la queue jusqu' aux yeux, et ses mordans ont la même longueur. L'écaillé de son dos se termine en une corne dentelée et longue de 3 1/2 pouces; à coté d'elle se trouvent des longues antennes. Elle est supérieurement bien colorée; l'écaillé du dos et la queue sont bleue et d'un jaune pâle, la corne est également bleue et de moitié brune, les nageoires de la queue sont brunes, les mordans jaunes, bruns, et d'un bleu foncé et clair, et les pieds sont d'un bleu très clair. La chair en est mangeable.
No. 3. L' Ecrevisse à doigts plies. Cette espéce d'écrevisses est très remarquable par la singularité de sa structure. Elle a très peu de ressemblance avec notre écrevisse ordinaire; son corps a presque la forme d'un cylindre et sa couleur est d'un vert-jaunâtre. Sa quené est courte et aimée d'aiguillons; elle a fix paires de pieds et deux autres propres à nager sur le derrière du corps. Ce qu'ils y a de plus singulier dans fa structure, c'est la forme de ses mordans, qui se tiennent l'un vis à vis de l'autre comme deux doigts plies, et qui sont tellement blancs et lissés qu'on les prendroit pour de l'ivoire. Cette singuliére espèce d'écrevisses vit dans la mer Adriatique et dans celle des Indes Orientales; sa chair, est d'un bon goût et très salutaire.
No. 4. La Squille de fable. Cette écrevisse fe trouve dans la Méditerranée et vit dans le fable aux embouchures des rivières; elle y construit des petites élévations, au dessous des quelles elle creuse souvent des caveaux de 3 à 4 pieds de profondeur et s'y tient en foncé. Sa structure ressemble presque à celle de l'espèce précédente; elle a aussi les mêmes mordans en forme de soies, avec lesquels elle coupe tout ce qu'il lui faut pour sa nourriture. Son écaille est extrêmement molle, et ressemble plutôt à une simple peau; mais cela n'empêche pas que ses mordans ne soient doués d'une telle force, qu' à leur aide l'animal peut creuser dans la terre et tuer aussi des petits poissons qu'il coupe ensuite en morceaux et les porte dans la bouche avec ces. mêmes mordans. Sa couleur est d'un beau jaune parfemé de taches d'un bleu foncé. Sa chair est mangeable, mais trop grasse.
Ad00341 03 072aNo. 1. Ein männliches Skelet von vorn.~~No. 2. Dasselbe von hinten.~~Unser Leib, der vollkommenste und edelste aller organischen Körper, ist wegen seines bewundernswürdigen Baues, und seiner höchst vollkommenen Composition so zu sagen das Meisterstück der Schöpfung. Er besteht aus festen und weichen Theilen; zu jenen gehören die Knochen, zu letzteren, das Fleisch, die Adern, Eingeweide, Flechsen, Nerven u.s.w. So wenig ein Haus ohne innere Zimmerung denkbar ist, so wenig kann der menschliche Leib ohne Knochen bestehen. Diese geben ihm Grösse, Gestalt, Schönheit des Wuchses, Fertigkeit und Stärke.~~Wenn wir ein Skelet und seine einzelnen Glieder und Theile recht genau betrachten, so müssen wir die unendliche Weisheit des Schöpfers bewundern und anbeten, welche das schöne Beingerüste unseres Leibes so unaussprechlich künstlich zusammensetzte, dass er dadurch zu allen möglichen Bewegungen, Verrichtungen, Arbeiten und Künsten fähig wurde. Es ist daher lächerlich und unvernünftig, vor diesem grossen Kunstwerke der Natur, welches wir unaufhörlich bewundern und studiren sollten, um unsern eigenen Leib, seine Theile und ihre Verrichtungen recht kennen zu lernen, einen Abscheu und Widerwillen zu haben oder es den Tod zu nennen, und sich davor als vor einem grausenvollen Popanze zu fürchten.~~Wir sehen ein Skelet von vorn und von hinten, in seinem schönsten Ebenmaasse. Es bestehet aus unzählig vielen grossen und kleinen Knochen, welche alle durch Gelenke und Bänder miteinander fest verbunden sind, und dabey doch die grösste Beweglichkeit haben. Die Haupttheile desselben sind 1. der Kopf; 2. der Hals; 3. das Rückgrad; 4. die Ribben; 5. das Brustbein; 6. die Schlüsselbeine; 7. die Schulterblätter; 8. die Ober- und Unter-Arme; 9. die Hände; 10. das Becken; 11. die Schenkel; 12. die Schienbeine; 13. die Füsse. Fast jeder dieser Theile hat wieder mehr oder weniger einzelne Knochen, davon jeder wieder zu einer Verrichtung und Bedürfniss unsers Lebens dient.~~Die Anatomie ist diejenige Wissenschaft, welche uns alle Theile des menschlichen Leibes kennen lernt, und wird eben darum als die Grundlage der ganzen Arzeney und Heilkunde betrachtet.~~54
Ad00341 03 072a/freMélanges. XXVIII. Vol. III. No. 70.
SQUELETTES DU CORPS HUMAIN.
No. 1. Un Squelette mâle vu par devant.
No. 2. Le même, vu par derrière. Notre corps est d'une forme si admirable et d'une eompofltion fi fagement combinée, qu'il est sans contredit l'oeuvre le plus parfait et le plus digne d'admiration de tous ceux qui sont sortis de la main du Créateur. Il est composé de parties solides et dures, et de parties molles. Les premières sont les ossemens et les autres sont la chair, les veines, les intestins, les nerfs, les tendons etc. Tout comme une maison ne peut exister sans charpente intérieure, de même les ossemens sont indispenfableraent necessaires pour le soutien de la machine animale. Ils constituent sa grandeur, et lui donnent la beauté de la taille, la fermeté et la force. Quand on regarde avec attention un squelette et ses différentes parties, on ne peut s'empêcher d'admirer et d'adorer la sagesse infinie du Créateur, qui a composé cette charpente osseuse de notre corps avec une habileté si sublime, qu'il en est devenu capable de faire non seulement toute espèce de mouvemens et d'ouvrages, mais de vaguer aussi à toutes les affaires imaginables et de s'appliquer aux arts avec le succès le plus complet. Il n'y a par conséquent rien dé plus déraisonnable et de plus risible, que d'avoir en horreur cette merveille da la nature, de la regarder comme le symbole de la mort, et d'en avoir peur comme du monstre le plus affreux. Nous devrions plutôt ne point cesser de l'admirer et même de l'étudier, pour bien apprendre à connoitre notre propre corps avec ses diverses parties et leurs fonctions. La table ci-jointe nous représente un Squelette par devant et par derrière dans toutes ses proportions. Il consiste d'un nombre presqu' infini de grands et de petits os, qui tous sont joints ensemble par des vertèbres et des ligamens, et conservent cependant la plus grande mobilité. Les parties principales d'un Squelette sont: 1) la tête, 2) le cou, 3) l'épine do dos, 4) les côtes, 5) le thorax ou la poitrine, 6) les clavicules, 7) les omoplattes, 8) les bras et les avant-bras, 9) les mains, 10) Ie bassin, 11) les cuisses, 12) les jambes, 13) les pieds. Dans toutes ses différentes parties il se trouve encore plus ou moins d'os particuliers, dont chacun sert à quelque fonction ou à quelque besoin de la vie. L'anatomie est la science, qui nous fait conoitre en detail toutes les parties du corps humain; on la regarde avec raison comme la base de Medicine et de ia Chirurgie.
Ad00341 03 073aFig. 1. Der Zittwer. (Amomum Zedoaria L.)~~Der Zittwer ist eine Gewürzpflanze, welche in den Gebirgen des südlichen Asiens, vorzüglich in Cochinchina und China wächst. Sie wird 2 Fuss hoch, und hat breite ovale Blätter, (Fig. b.) und eine weisse Blüthe, (Fig. a.) welche wie Violen riecht. Vorzüglich wird die Wurzel davon als ein gewürzhaftes und stärkendes Arzneymittel gebraucht, und in den Apotheken geführt. Sie kommt getrocknet aus Ostindien durch den Handel nach Europa.~~Fig 2. Die Paradieskörner. (Amomum Grana Paradisi.)~~Die Paradieskörner sind die Saamenkörner (Fig. d.) einer Pflanze welche gleichfalls zu den Amomen-Geschlechte gehört, und sowohl in Afrika, in Guinea und Madagaskar als auch in Ostindien, auf Ceylon, Borneo und andern Inseln wächst. Sie liegen in einer Feigenähnlichen Frucht, welche ein säuerliches Fleisch hat. Die Paradieskörner haben viel Aehnlichkeit mit dem Pfeffer in Geschmak und Wirkung; daher auch die Gewürzkrämer den gemahlenen Pfeffer oft damit verfälschen. Man braucht sie in der Medizin als ein reizendes Arzneymittel.~~55
Ad00341 03 073a/frePlantes LXVII. Vol. III. No. 71.
PLANTES MEDICINALES.
Fig. 1. La Zèdoaire. La Zèdoaire est une plante aromatique, qui croit dans les montagnes de l'Asie méridionale, et furtout dans la Chine et la Cochinchine, Elle atteint une hauteur de deux pieds; ses feuilles sont assés larges et de forme ovale (Fig. b.), les fleurs, qu'elle porte, sont blanches (Fig. a.) et ont une odeur de violettes. Sa racine est employée dans la medicine, comme un remède corroboratif. Elle fait un article de Commerce et vient, toute fecbée, des Indes Orientales en Europe.
Fig. 2. La Maniguette, ou Graine de Paradis. Les Graines de Paradis sont la femence (Fig. d.) d'une plante, qui appartient dans la famille des Amomes; elle croit non seulement dans l'Afrique, la Guinée, et dans l'ifle de Madagascar, mais aussi dans les Indes Orientales, à Ceylon, Bornéo et dans d'autres ifles. Le fruit qui les contient ressemble aux figues et sa chair est d'un goût acre et mordicant. Les graines de paradis ressemblent au poivre pour le goût et l'effet; c'est pourquoi les épiciers s'en servent souveut pour falsisier le poivre moulu. On en fait usage dans la médecine comme d'un remède irritant.
Ad00341 03 074aFig 1. Der Dachshund. (Canis famil. vertagus.)~~Es giebt zweyerley Arten von Dachshunden, nemlich krumbeinigte und geradbeinigte. Sie haben sehr kurze Beine, einen langgezogenen Leib, und dicken Kopf. Ihre gewöhnliche Farbe ist braun oder schwarz mit gelbbraunen Flecken. Man braucht sie vorzüglich zur Jagd, um die Dächse und Füchse aus ihren unterirdischen Höhlen zu jagen, als wohinein diese Hunde sehr leicht kriechen können.~~Fig. 2. Der spanische Wachtelhund. (Canis famil. aviarius terrestris.)~~Das Vaterland dieser Hunde ist Spanien. Man schäzt sie blos wegen ihrer zierlichen Schönheit, und hält sie in den Häusern der Vornehmen als Stubenhunde zum Vergnügen. Ihre Farbe ist meistens weiss, mit schwarzen Ohren; zuweilen auch schwarz mit braunen Ohren und Kehle.~~Fig. 3. Der türkische Hund. (Canis fam. Aegyptius.)~~Diese Hunde-Art ist in der Türkey vorzüglich aber in Aegypten einheimisch, wo sie haufenweise in den Städten herumirrt und sich von allem, was sie findet, nährt. Diese Hunde zeichnen sich von allen übrigen durch ihr gänzlich haarloses Fell aus, welches von Farbe fleischfarben, gefleckt oder schwarz ist.~~Fig. 4. Der Mops. (Canis famil. fricator.)~~Der Mops, den man wegen seiner grossen Aehnlichkeit in der Gestalt den Bullenbeisser im Kleinem nennen könnte, ist fahlgelb von Farbe mit schwärzlicher Schnauze und Ohren. Man liebt ihn als Stubenhund, wo er aber seiner Trägheit wegen oft ungewöhnlich fett wird.~~Fig. 5. Das Bologneser Hündchen. (Canis fam. Melitensis.)~~Das eigentliche Vaterland dieses allerliebsten Hündchens ist die Insel Maltha, von wo es seiner Zierlichkeit wegen nach Italien, und von da weiter verpflanzt wurde. - Diese Hündchen sind oft nicht grösser als ein gemeines Eichhörnchen; ihr langes seidenartiges Haar, welches zottig herabhängt, ist gewöhnlich weiss, doch oft auch von anderer Farbe.~~Fig. 6. Das Löwenhündchen. (Canis famil. Italicus.)~~Das Löwenhündchen ähnelt in Ansehung der Grösse, des seidenartigen Haars, der Verschiedenheit der Farbe beynahe ganz dem Bologneser Hündchen, nur unterscheidet es sich von ihm durch die kürzern Haare, womit der Hintertheil des Körpers, und der grösste Theil de Schwanzes besetzt ist.~~55
Ad00341 03 074a/freQuadrupèdes LXII. Vol. III. No. 72.
DIFFERENTES ESPECES DE CHIENS.
Fig. 1. Le Basset. Il y a deux espèces de Bassets, dont l'une est à jambes torses, et l'autre à jambes droites. Ils sont bas sur pattes; leur corps est long et la tète grosse. On les trouve ordinairement de couleur brune ou noire, et marqués de taches d'un brun-jaunâtre. Ils sont bons pour la chasse des blaireaux et des renards; car la construction de leur corps leur permet de pouisuivre ces animaux dans leur terriers et de les en chasser.
Fig. 2. Le Braque, ou le Chien couchant d'Espagne. Cette eapéce de chiens est originaire dans l'Espagne. On ne les recherche que pour leur figure élégante, et comme ils sont très chères, ils se trouvent fréquemment dans les maisons des riches, où on les tient dans les appartemens des maîtres comme des objets de luxe. Leur corps est ordinairement de couleur blanche et leurs oreilles sont noires; quelquefois cependant on en trouve aussi qui sont noirs, et dont les oreilles et la gorge sont brunes. Fig 3. Le Chien Turc. Cette espèce se trouve dans la Turquie et surtout dans l'Egypte, où ils rodent par troupeaux dans les rues des villes et se nourrissent de tout ce qu'ils trouvent dans leur chemin. Ils se distinguent de toutes les autres espèces de chiens par ce qu'ils sont tout nus et sans poil; leur peau est noire ou de couleur de chair et marquée de taches.
Fig. 4. Le Doguin, ou le Mopse. Le Doguin a reçu son nom par la grande ressemblance de sa figure avec celle du Dogue d'Angleterre. Il est de couleur fauve; son museau et ses oreiles sont noires. On aime à le tenir dans les chambres, mais sa grande paresse le rend fouvent si excessivement gras qu'il a de la peine á se remuer.
Fig. 5. Le Bichon, ou chien de Malthe. Le nom de cette jolie espèce de chiens fait deviner sa patrie. L'élégance de sa figure l'a fait transplanter del'isle de Malthe dans l'Italie, et de la dans les autres pays de l'Europe. Il est très petit, et on en trouve souvent qui ne sont pas plus gros qu' un écureuil. Tout son corps est recouvert de grandes soies lisses et pendantes, dont la couleur ordinaire est blanche; il y en a cependant qui ont différentes autres couleurs.
Fig. 6. Le Chien-Lion. Le Chien-lion ressemble parfaitement au chien de Malthe par la grandeur, les soies pendantes et la diversité des couleurs; il n'en diffère que par ce que la partie postérieure du corps est garnie de poils plus courts, et que sa queue forme un beau panache, ce qui lui donne une petite ressemblance avec le lion.
Ad00341 03 075aFig. 1. Ansicht der Insel Staffa.~~Die Insel Staffa (oder die Säulen-Insel) welche mit zu den Hebriden oder West-Schotischen Inseln gehört, ist eine der merkwürdigsten Erscheinungen in der Natur. Sie ist etwa 1 Engl. Meile lang und 1/2 Meile breit, und besteht aus lauter bräunlich grauen Basaltsäulen, welche theils abgebrochen am Ufer in der See, theils dicht aneinander, wie eine prächtige aus lauter eckigten Säulen zusammengesetzte Mauer stehen, über sich mit einer Lage von gelblichem See-Tuffstein gedeckt sind, und die drey berühmten Höhlen oder Grotten, nemlich die Fingals-Höhle, die Cormorants oder Wasser-Raben-Höhle und die Shags-Höhle bilden. Die berühmteste und prächtigste darunter ist~~Fig. 2. Die Fingals-Höhle.~~welche auf der Nordwestlichen Seite der Insel, nicht weit von der Wasser-Raben-Höhle liegt, welche linker Hand weiter hin sich öffnet. Hier zeigen sich die gerade stehenden Basaltsäulen in ihrer größten Schönheit, Die ganze Höhle ist durch die ausgebrochenen Basalt-Säulen formirt, davon viele aussen vor der Höhle abgebrochen stehen, und gleichsam einen Damm bilden. Sie sind drey-vier fünf-sechs bis siebeneckigt, scharf und glatt, und die grössten bis 4 Fuss 5 Zoll im Durchmesser dick. Die Fingals Höhle ist 371 Fuss lang oder tief, 53 Fuss vorn im Eingange und 20 Fuss hinten am Ende weit, vorn in ihrem ersten Bogen aber 117 Fuss und hinten 70 Fuss hoch. Da sie innerhalb lauter Basalt-Säulen zu ihren Wänden, und dergleichen abgebrochene kühn herabhängende zur Decke hat, so gewährt diess den prächtigsten und grössten Anblick den man sich nur denken kann. Sie empfängt ihr Licht von aussen, durch ihr ungeheures Portal, so dass man bis an ihr tiefstes Ende, mit einem Boote, weil ihr Fussboden ganz unter dem Wasser liegt, hineinfahren, und unter dem klaren Wasser lauter abgebrochene Basaltsäulen stehen sehen kann. Die Decke über der Höhle bildet einen kleinen Berg, und besteht aus einem groben Tuffstein, aus welchem ganze Schichten von kurzen schrägliegenden Basaltsäulen hervorragen.~~55
Ad00341 03 075a/freMélanges XXIX. Vol. III. No. 73.
LA CAVERNE DE FINGAL dans l'Isle de Staffa.
Fig. 1. Vue de l'Isle de Staffa. L' isle de Staffa, une des isles Hébrides à l'ouest de l'Ecosse, est une des merveilles de la Nature les plus dignes d'admiration. Sa longueur est à peu près d'un mille d'Angleterre et sa largueur d'un demi mille. Elle est composée toute entière de Colonnes de Basalte d' une couleur grise et brunâtre; on ne les trouve pas seulement brisées dans la mer, où elles couvrent les côtes, mais dans l'isle même elles sont tellement ferrées l'une près de l'autre qu' elles forment un mur magnifique et qui par la figure angulaire des Colonnes a un caractère unique. Par dessus ces Colonnes il y a une forte couche d'un Tuf jaunâtre, dont elles sont couvertes par en haut; dans leur intérieur elles contiennent trois Cavernes fameuses, favoir la Caverne de Fingal, celle des Cormorans ou des Corbeaux de mer, et celle de Schag, La plus fameuse et qui surpasse les deux autres en beauté est
Fig. 2. La Caverne de Fingal, qui se trouve au Nord-ouest de l'isle et dans le voisinage de la Caverne des Cormorans fituée plus à gauche. C'est dans cette Caverne que les Colonnes de Basalte empilées perpendiculairement et unes sur les autres se présentent dans leur plus grande beauté. La Caverne doit son origine à ce que les Colonnes de Basalte se sont fuccessivement brisées; une grande partie de ces fragmens casses se trouve hors de l'entrée de la Caverne et forme une espéce de digues. Le nombre de leur pane varie depuis trois jusqu' à sept; leur surface est unie et très lisse et les plus grands ont une grosseur de 4 pieds, 5 pouces de diamètre. La longueur, ou plutôt la profondeur de la Caverne est de 371 pieds; la largeur de son entrée est de 53 pieds et celle de son fond de 20 pieds; la hauteur enfin est de 117 pieds à fa première Arcade et de 70 a fa dernière. L'intérieur de la Caverne n' ayant d'autres murs que des Colonnes de Basalte ni d'autre toit que de pareilles Colonnes brisées et suspendues d'une manière hardie, il offre le coup d'oeil la plus magnifique et le plus grand qu'on puisse f'imaginer. Elle reçoit le jour par dehors, et comme son portail est d'une grandeur immense, on peut y entrer dans une barque. Son fond étant en dessus de l'eau jusqu' à son bout, on voit encore sous cette eau extrêmement limpide les Co. lonnes brisées de Basalte. La surface extérieure de la Caverne forme une petite montagne, qui consiste dans un Tuf grossier ou l'on voit des couches entières de Colonnes de Basalte pofees obliquement.
Ad00341 03 076aDie Rebhühner, von denen wir hier fünf Arten aufgestellt sehen, gehören auch zu den weitläufigen Geschlechte der Waldhühner, die 67 Arten zählen, und wovon wir im II. Bande No. 49 schon mehrere Arten haben kennen lernen.~~Das gemeine Rebhuhn. (Tetrae perdix.)~~Fig. 1. Das Männchen. Fig. 2. Das Weibchen.~~Das gemeine Rebhuhn, welches seines schmackhaften Fleisches wegen überall beliebt ist, lebt in den gemässigten Himmelsstreichen fast von ganz Europa, nährt sich von grüner Saat, Körnern, mehrern Pflanzen und verschiedenen Insekten, worunter es die Eyer der Ameisen vorzüglich liebt. Seine Länge beträgt 12 Zoll. Die Farbe des Männchens ist eine schöne Mischung von Aschgrau und Schwarz, .welches am Kopf, Rücken, auf den Flügeln und am Schwanze mit Rothbraun wechselt; auf der Brust hat es einen grossen kastanien braunen Fleck in Form eines Hufeisens. Das Weibchen unterscheidet sich vom Männchen durch ein dunkleres, weniger ausgezeichnetes Gefieder, auch fehlt ihm der Hufeisenförmige Fleck auf der Brust.~~Fig. 3. Das Europäische Rothhuhn. (Tetrao rufus.)~~Das rothe Rebhuhn oder Rothhuhn findet sich nur hie und da in Deutschland, desto häufiger ist es aber in Frankreich, Italien, und mehrern Ländern von Asien und Afrika, wo man es Heerdenweise antrifft. Es ist grösser als das gemeine Rebhuhn, hat ein noch viel schmackhafteres Fleisch, nährt sich übrigens aber mit ihm auf einerley Art. Seines Gefieders wegen rechnet man das Rothhuhn unter die schönen Vögel. Schnabel und Füsse sind roth, Rücken, Flügel und Schwanz aschgrau-braun, Kehle weiss, mit einer schwarzen Binde umgeben; auf den Seiten zieren es weiss-schwarze organgefarbene Halbmondförmige Flecken.~~Fig. 4. Das griechische Rebhuhn. (Tetrao rufus Graeca.)~~Das Griechische Rebhuhn, welches in Menge in Griechenland, vorzüglich aber auf der Insel Candia lebt, ist eine Spiel-Art des vorigen, unterscheidet sich aber von ihm durch die Farbe seines Kopfes, Rückens, der Flügel und des Schwanzes, die ein bläuliches Aschgrau ist.~~Fig 5. Das geperlte Rebhuhn. (Tetrao perlatus.)~~Das Vaterland dieses schönen Rebhuhns, welches grösser als das gemeine Rebhuhn ist, ist China, wo man es The-kou nennt. Scheitel, Fügel und Schwanz sind rothbraun, Hals, Brust und Bauch schwärzlich braun mit runden weissen Flecken. Die Füsse des Männchens sind mit einem Sporn versehen.~~Fig. 6. Das rothhälsige Rebhuhn. (Tetrao rubcricollis.)~~Diese Gattung lebt in Afrika, ist so groß als ein kleines gemeines Rebhuhn, hat ein braunes, am Bauche und den Seiten mit Weiss untermischtes Gefieder und zeichnet sich durch die rothe Farbe seines Halses aus, wovon es auch den Namen trägt.~~55
Ad00341 03 076a/freOiseaux XL. Vol. III. No. 74.
DIFFERENTES ESPECES DE PERDRIX
On trouve cinq espéces différentes de Perdrix représentées sur la Table ci-jointe. Ces oiseaux appartiennent dans la famille des Gelinottes, qui est tellement nombreuse qu on en compte 67 espéces; nous en avons fait connoitre plusieurs dans le second Volume de ce Porte-feuille N. 49. La Perdrix commune. Fig. 1. Le Mâle. Fig. 2. La femelle. La Perdrix commune est généralement récherchée à cause du bon goût de sa chair, et elle se trouve dans les régions tempérées de presque toute l'Europe. Elle se nourrit de la pointe verte du blé, de graines, de plusieurs plantes et de différentes insectes; la nourriture cependant qu'elle paroit aimer de préférence sont les chrysalides de fourmis, appellées impropremeut oeufs. Elle a 12 pouces de longueur; la couleur du mâle est un beau mélange de gris-cendré et de noir, qui est varié de roux à la tête, au dos, aux ailes et à la queue; la poitrine est marquée d'une grande tache brunâtre en forme de fer à cheval. La femelle diffère du mâle en ce qu'elle n' a pas à la poitrine cette tache en forme de fer à cheval, et que son plumage est plus foncé et moins coloré.
Fig. 3. La Perdrix rouge d'Europe. Cette espèce de Perdrix ne se trouve que dans quelques parties de l'Allemagne, mais d'autant plus fréquemment en France, en Italie et dans plusieurs contrées del'Asie et de l'Afrique, où elle vit réunie en bandes ou vol' es. Elle estpîus grande que la perdrix commune, et sa chair est encore plus délicate; sa nourriture est la même. A cause de son plumage elle est comptée parmi les beaux oiseaux. Son bec et ses pieds sont rouges; le dos, les ailes et la queue sont d'un gris-cendré tirant sur le brun; sa gorge est blanche et entourée d'un bord noir; les plumes des cotés sont joliment colorées de taches blanches, noires et de jaune d'orange en forme de croissant.
Fig. 4. La Perdrix de Grèce ou la Bartavelle. La Bartavelle qu'on trouve en grande quantité dans la Grèce et surtout dans l'isle de Candie, n'est qu'une variété de l'espéce précédente; elle n'en diffère que par la couleur de la tête, du dos, des ailes et de la queue, dont les plumes sont d'un gris cendré tirant sur le bleu.
Fig. 5. La Perdrix perlée. La Chine est la véritable patrie de la Perdrix perlée et les habitans l'appellent Tche-cou. Elle est un peu plus grosse que la Perdrix commune; le plumage du sommet de la tête, des ailes et de la queue est d' un roux-brun, celui du col, de la poitrise et du ventre d'un brun-noirâtre, mais varié de taches ou raies blanchâtres de différentes figures. Les pieds des mâles sont garnis d'ergots.
Fig. 6. La Perdrix rouge d'Afrique. Cette espèee, qui fe trouve surtout dans l'Afrique, est de la grosseur d'une petite Perdrix commune. Son plumage est d'un brun foncé, mais éclairci sur le bord de chaque plume au ventre et aux cotés; elle se distingue principalement par la couleur rouge de sa gorge, qui lui a donné aussi son nom.
Ad00341 03 077aFig, 1. Der Amerikanische Strauss. (Struthio Rhea.)~~Wir lernten im ersten Bande No. 3. den Afrikanischen Strauss kennen, den man sonst für den einzigen seiner Art hielt. Vor nicht langer Zeit aber hat man auch noch in der Neuen Welt in Südamerika die zweyte Art gefunden, so dass wir nun jetzt einen Strauss der Alten und einen der Neuen Welt kennen. - Von letzterm liefern wir hier eine getreue Abbildung. Der Amerikanische Strauss, der ausgewachsen eine Höhe von 6 Fuss erreicht, und mit ausgespannten Flügeln 8 Fuss misst, bewohnt in Südamerika vorzüglich die Guiana, das Innere von Brasilien, Chili, die unermesslichen Wälder an der Nordseite des la Plato Flusses und die weiten Sandstriche südwärts von diesem Flusse. Er nährt sich so wie der Afrikanische Strauss von mehrern Früchten und Körnern. Die Farbe seines Gefieders ist erdbraun, welches heller und dunkler abwechselt; die langen innern Rückenfedern sind weiss. Er fliegt eben so wenig als der Afrikanische, und hat anstatt der Flügel an beyden Seiten nur Büschel schmaler dünner Federn; darunter erheben sich längere, die sich über den Rücken hinkrümmen, und den After bedecken; denn einen eigentlichen Schwanz hat er nicht. Von den Federn ist bis jetzt noch kein Gebrauch gemacht worden. Die Füsse haben drey vorwärts flehende Zehen, welches ihn vorzüglich von dem Afrikanischen unterscheidet, der nur zwey Zehen hat. Er läuft so schnell dass ihn kein Jagdhund einholen kann; doch fängt man ihn mit List in aufgestellten Netzen. Sein Fleisch isst man in Amerika.~~Fig. 2. Der schwarze Schwan von Neuholland. (Anas plutonia.)~~Seit der Entdeckung dieses merkwürdigen Vogels kommt das Sprüchwort: schneeweiss wie ein Schwan diesem Vogel nicht mehr ausschliessend zu, denn man hat seit einem Jahrzehend gerade das Gegentheil davon, einen glänzendschwarzen Schwan entdeckt, der die Seen in Neuholland und die benachbarten Inseln bewohnt. Dieser seltene Vogel der im Ganzen die Grösse und die Lebens-Art des weissen Schwans hat, unterscheidet sich durch sein ganz schwarzes Gefieder, das nur an den Schwungfedern gelblich weiss ist; auch hat er einen schlankern Hals, als der weisse Schwan. Der etwas längere Schnabel ist schön hoch roth gefärbt, und die kahle Haut davon erstreckt sich bis hinter die Augen.~~55
Ad00341 03 077a/freOiseaux. XLI. Vol. III. No. 75.
OISEAUX SINGULIERS.
Fig. 1. L'Autruche d'Amérique. Dans le 1er Vol. de ce Porte-feuille N. 3. nous avons fait, connoitre l'Autruche d'Afrique, qui sut regardée àutre fois comme unique dans son genre; mais il n'y a pas longtemps qu' on en a découvert une séconde espéce dans l'Amérique méridionale. On connoit donc maintenant une Autruche du vieux Continent et une autre du nouveau. C'est cette dernière qui fe trouve representée sur la Table ci-jointe. L' Autruche d'Amérique atteint une hauteur de 6 pieds, et ses ailes déployées forment une envergure de 8 pieds. On ne la trouve que dans l'Amérique méridionale, où elle habite principalement la Guiana, l'Intérieur du Brésil, le Chili, les forets immenses au Nord de la rivière de la Plata et les contrées vastes et sablonncuses qui f étendent au sud de cette rivière. Sa nourriture est la même que celle de l' Autruche d'Afrique et cousiste dans différentes espéces de fruits et de graines. La couleur de son plumage est d'un brun-terreux qui est tantôt plus clair, tontôt plus foncé; les grandes pennes fur le dos sont blanches au coté inférieur. Cette espèce d'Autruche ne peut pas voler, aussi peu que celle d'Afrique; car à la place des ailes elle a sur les deux cotés de barbes touffues dont les fils sont flottans et flexibles. Le dos est couvert de plumes longues qui fe replient par dessus le derrière et remplacent la queue qui lui manque. Jusqu' à présent on n'a pas encore fait usage de ses plumes. L'Autruche d'Amérique a drois doigts â chaque pied, ce qui la distingue principalement de celle d'Afrique qui n'en a que deux. Elle court avec une telle rapidité qu' un chien de chasse ne peut jamais l'atteindre; pour la prendre il faut donc avoir recours à la rufe et lui tendre des filets. Dans l'Amérique on est dans l'usage de manger sa chair.
Fig. 2. Le Cygne noir de la Nouvelle Hollande. Le Proverbe: blanc comme un cygne, ne convient plus exclusivement à cet oiseau, car ily a environ dix ans qu'on a découvert dans las mers de la Nouvelle Hollande et des isles voisines une espèce de cygnes d'un noir luisant. C'eft un oiseau aussi rare que remarquable; il ressemble au Cygne blanc par la grandeur et la manière de vivre, mais il en diffère en ce que son cou est plus long, et que son plumage est noir, excepté aux ailes, dont les plumes sont d'un blanc-jaunâtre. Le bec est aussi un peu plus long que celui du cygne blanc; il est d'un rouge très vif et très foncé, et la peau nue dont il est récouvert s'étend jusque derrière les yeux.
Ad00341 03 078aFig. 1. Der Mangostan Baum. (Garcinia mangostana.)~~Das Vaterland des Mangostan-Baums, oder der Mangostan Garcinie ist Ostindien, und die nahgelegenen Inseln Sumatra, Java, Amboina u.s.w. wo er eine Höhe von 20 Fuss erreicht. Er hat handlange kurzgestielte, einandergegenüberstehende Blätter, eine dunkelrothe an den Spitzen der Zweige sitzende Blüthe, und trägt eine Frucht die an Grösse und Gestalt der gemeinen Pomeranze gleicht, anfangs weiss-grün aussieht, bey völliger Reife aber sich tief dunkelbraun färbt. Unter der äussern Schale, die scharf, und bitter ist, und von den Chinesen zum Schwarzfärben gebraucht wird, liegt ein weisses saftiges Fleisch von säuerlichen äuserst angenehmen Geschmack, so dass nicht bloss die Indianer, sondern auch alle Europäische Reisende die Mangoste für eine der schmackhaftesten Früchte halten. Auch in der Medicin rühmt man ihre Heilbringenden Kräfte besonders in allen Ruhrartigen Krankheiten.~~Fig. 2. Der Rotang od. Drachenblutbaum. (Calamus rotang.)~~Der Rotang oder Roting ist ein strauchartiges Gewächs, welches ebenfalls in Ostindien, und einigen nahgelegenen Inseln wächst. Aus seiner Mitte treibt er erstaunlich lange rohrförmige Stengel die oft die Länge von 200 bis 300 Klaftern erreichen. Sie sind mit langen gefiederten Blättern besetzt, die an ihrer Ribbe mit einer Menge kleiner Stacheln versehen sind. Diese langen biegsamen Ranken laufen auf der Erde fort, theilen sich wieder in mehrere Gelenke, aus denen von neuem Zweige hervorschiessen, die sich an nahe stehende Bäume und Sträuche anlegen, so dass manche Gegenden, wo der Rotang häufig wächst, dadurch ganz unzugängig werden. Aus seiner weiblichen Blüthe entstehen birnförmige kastanienbraune Früchte (Fig. 3), die sich büschelweisse ansetzen und einen säuerlichen Brey enthalten, der essbar ist. Kocht oder presst man diese Früchte aus, so erhält man (eben so wie auch aus einigen andern Gewächsen) eine flüssige harzige Substanz, die in Formen gedruckt wird, und erhärtet unter den Namen Drachenblut bekannt ist. Sonst brauchte man das Drachenblut auch in der Medicin, wo es aber ganz unwirksam ist. Jetzt wendet man es vorzüglich zu Lack-Firnissen und Saft-Farben an.~~Mit den schlanken Ranken und Zweigen des Rotangs wird ein beträchtlicher Handel nach Europa getrieben. Die stärkern Zweige nemlich, zumal diejenigen die sich gerade an andern Bäumen hinaufgezogen haben, nimmt man zu Handstöcken, die unter dem Nahmen der spanischen Röhre ehemals besonders einen beträchtlichen Handelsartikel ausmachten. Die dünnern Ranken, die man haufenweisse als Schiffsballast mit nach Europa bringt, werden zu verschiedenen geflochtenen Arbeiten, als Körben, Rohrstühlen, u. s. w, verbraucht.~~56
Ad00341 03 078a/frePlantes LXVIII. Vol. III. No. 76.
PLANTES MÉDICINALES.
Fig. 1. Le Mangoustan. Cet arbre est originaire des Indes Orientales et des isles de Sumatra, de Java, d'Amboina etc. Il s'élève à la hauteur de 20 pieds; fes feuilles sont de la longueur d'une main, court-pendues et opposées; ses fleurs viennent aux extrémités des branches et sont d'un beau rouge foncé. Le fruit qu'il porte ressemble aux Oranges tant par la grosseur que par la forme; il est d'abord d'un verd blanchâtre, mais à sa maturité il devient d'un brun très foncé et presque noir. Sous sa peau extérieure qui est amère et dont les teinturiers Chinois sont la base et le fondement d'une couleur noire, il se trouve une chair blanche remplie de suc et d' un goût suave et rafràichissant. Ce fruit est généralement reconnu, non seulement par les Indiens mais aussi par les voyageurs Européens, pour le meilleur et le plus délicieux qui soit dans l'Inde. On fair aussi l'éloge de fes vertus dans la Médecine, et surtout dans les maladies dyssenderiques.
Fig. 2. Le Rotin ou Rotang. Le Rotin est une espece de builfons, qui croit également dans les Indes Orientales et les Isles voifines. De son milieu il pousse des tiges qui ressemblent à des roseaux et dont la longueur s'élève souvent à 200 jusqu' à 300 toises. Elles porteur des feuilles longues, empennées et dont les côtes sont très-garnies de petites epines. Ces tiges longues et flexibles rampent sur la terre, se divifent encore en plusieurs articulations, dont chacune pousse de nouvelles tiges, qui s'attachent aux arbres et buissons voisins, de manière quo des contrées où le Rotin croit en abondance, en deviennent absolument inactessibles. De fes fleurs blanchâtres il nait des fruits de couleur châtain et en forme de poires; (Fig. 3) ils viennent en bouquets et contiennent une espéce de bouillie d'un goût aigre doux, et bonne â manger. Par l'expression ou par la cuisson on retire de ces fruits, ainsi que de quelques autres plantes, une Substance liquide et résineuse, qu'on verfe dans des moules et qui étant fechée porte le nom de Sang de dragon. On en faisoit usage outre fois dans la medicine, mais il est prouvé aujourd' hui qu'il ne produit point dr effet. Il n'est donc plus emploie que dans la préparation de vernis et de couleurs faites du suc d'herbes. Avec les branches flexibles du Rotin il se fait un Commerce considérable en Europe, car les plus fortes, et furtout celles qui en s'attachant aux arbres ont poussé des jets tout droits, servent de bâtons pour l'appuyèr en marchant; elles sont connues sous le nom de Cannes et faisoient autrefois un Article de Commerce très important. Les branches plus foibles et menues, dont les vaisseanx qui partent pour l'Europe chargent des quantités énormes pour du lest, sont fendues par lanières et on en fait des corbeilles, des chaises et diiférentes autres meubles.
Ad00341 03 079aFig. 1. Wilder Hund aus Cayenne.~~Diese merkwürdige Art wilder oder vielmehr verwilderter Hunde lebt in den Wäldern von Cayenne, wo sie in kleinen Rotten umherstreifen, sich von mehrern kleinen Thieren nähren, in deren Ermangelung aber auch Früchte fressen. Sie haben kurze aufrechtstehende Ohren, spitzigen Kopf, dicken Leib, kurze Beine, und einen nicht gar langen dünnhaarigen Schwanz. Die Länge des Cayennischen Hundes beträgt 2 Fuss 4 Zoll. Die Farbe seiner-Haare, die 2 Zoll lang sind, ist auf dem Rücken schwarz, und geht nach und nach in das Fahlgelbe über, welches an den Füssen am lichtesten ist. Der Kopf ist oben rothbraun, die Backen und Kehle weiss, die Schnauze schwarz. Er lässt sich übrigens nur sehr schwer zähmen.~~Fig. 2. Der grosse Wolfshund.~~Das Vaterland dieses schönen Hundes ist Spanien, und den Namen Wolfshund hat er von der Ähnlichkeit mit diesem Raubthiere. Das zottige Haar, welches hier schwarzbraun und weiss erscheint hat eine ungleiche Länge. Am Schwanze, wo es am längsten ist, blähen sich die 6 Zoll langen weichen Haare gleich einem schönen Federbusche auf.~~Der grosse Russische Hund. Fig. 3. Der Hund. Fig 4. Die Hündin.~~Der sogenannte Russische Hund übertrifft an Grösse selbst den grossen Dänischen. Sein Leib ist wie beym Windhunde lang gestreckt, und verdünnt sich nach hinten zu. Er hat für seine Grösse einen sehr kleinen Kopf, mit dünner zu gespitzter Schnauze; die Beine sind schlank, und den dick behaarten Schwanz trägt er gewöhnlich halb aufgeschlagen. Der Hund (Fig. 3.) ist ganz weiss, bis auf die Ohren, und einige darunter liegende Flecken, die grau sind. Die Hündin, (Fig. 4.) hat einen schlankern dichter behaarten Leib als der Hund, und ist auch etwas kleiner. Die weisse Grundfarbe ihres Haars ist häufig mit grossen aschgrauen Flecken untermischt.~~Der Wolfs Bastard Hund. Fig. 5. Der Hund. Fig. 6. Die Hündin.~~Diese merkwürdige Abart von Hunden hat zum Vater einen Jagdhund, zur Mutter eine Wölfin, die sie 1773 in Frankreich warf. Der Hund (Fig. 5.) war ausgewachsen 3 Fuss lang, und 22 Zoll hoch, vom Fusse bis an die Schulter nemlich. Vom Vater hatte er den ganzen Hundskopf, von der Mutter aber die aufrechtstehenden Ohren, und den förmlichen Wolfsschwanz. Seine Farbe war eine Abwechselung von Hellbraun und Fahlgelb. Seine Stimme glich mehr dem Wolfsgeheul als dem Bellen eines Hundes. Er besass eine außerordentliche Gefrässigkeit, und war so wild und umbändig, dass ihm nichts als die Freyheit fehlte, um ein vollkommener Wolf zu seyn. Die Hündin (Fig. 6.) hingegen besass, ob sie gleich dem Kopfe und übrigen Bau nach völlig der Wölfin glich, und vom Jagd-Hund, nur den kurzen abgestuzten Schwanz hatte, ungleich mehr Sanftheit und Geselligkeit. Ihre Stimme glich den Bellen eines heisern Hundes. Die Hauptfarbe ihres Fells war schwarzbraun, welches am Bauche in das Graue überging. Sie zeigte übrigens grosse Gewandheit, und sprang mit Leichtigkeit über ziemlich hohe Mauern.~~56
Ad00341 03 079a/freQuatrupèdes LXIII. Vol. III. No. 77.
DIFFERENTES ESPECES DE CHIENS.
Fig. 1. Le Chien Sauvage de Cayenne. Ces chiens naturellement sauvages, ou qui le sont devenus, se trouvent dans les forêts de Cayenne, ou-ils se rassemblent par troupes et se nourrissent de plusieurs petits animaux; à leur défaut cependant ils mangent aussi des fruits. Ils ont les ure illes petites et droites, la tête alongée, le corps très gros, les jambes courtes et une queue de moyenne longueur et peu garnie de poils. La longueur de la taille est de 2 pieds 4 pouces et celle de ses poils de 2 pouces; leur couleur est noire sur le dos, varie petit à petit dans le fauve et devient très claire aux pieds. Le sommet de la tête est d'un brun-rougeâtre, les joues et la gorge sont blanches et le museau noir. Il est très difficile de les apprivoiser, à moins qu'on ne les prenne fort jeunes.
Fig. 2. Le grand Chien-Loup. Cette belle espece de chiens est originaire dans l'Espagne et doit son nom à sa ressemblance avec le loup. Son poil long et rude est d'une longueur inegale; la couleur est blanche et d'un brun-noir; à la queue ce poil est le plus long et souvent de 6 pouces; il est très foyeux et frise comme le plus beau panache. Le grand Chien de Russie.
Fig. 3. Le Chien. Fig. 4. La Chienne. Cette espèce surpasse toutes les autres en grandeur, et même le grand Danois. Son corps est effile comme celui du Lévrier, et devient plus mince à sa partie posterieure. Il a la tète trop petite en proportion de sa taille, et son museau est mince et alonge. Les pieds sont longs; sa queue est garnie d'un poil touffu et il la porte ordinairement de moitié retrousseé. Le Chien (Fig. 3.) est tout à fait blanc, excepté les oreilles et quelques taches à coté d'elles, qui sont grises. La Chienne (Fig. 4.) a le corps encore plus effilé et plus richement garni de poils que le Chien; mais sa taillé est un peu plus petite. Le fond blanc du poil est entremêlé de beaucoup de grandes taches d'un gris cendré. Le Chien-Loup bàtart.
Fig. 5. Le Chien. Fig. 6. La Chienne. Cette variété remarquable de chiens provient d'un chien de chasse et d'une louve, qui l'a mis bas en france en 1773, Le Chien (Fig. 5.) ayant achevé de croître etoit d'un longueur de 3 pieds et d'une hauteur de 22 pouces, à compter depuis les pieds jusqu' au sommet de la tête. II avoit reçu du père une véritable tête de chien, et de la mère les oreilles droites et la queue de loup. Sa couleur etoit un mélange de brun clair et de fauve. Sa voix ressembloit plutôt au hurlement des loups qu'ai'aboiement des chiens. Il etoit d'une voracité tout-à fait extraordinaire et tellement féroce et indomptable qu'il ne lui manquoit que la liberté pour être loup dans la force du terme. La Chienne (Fig. 6.) ressembloit absolument à la louve par la tête et toute la forme du corps, et ne tenoit du chien de chasse que la queue écourtée, mais malgré cela eile étoh beaucoup plus traitable, douce, sociable et amie del'homme. Sa voix ressembloit à l'aboiement d'un chien ranque. Le fond de sa peau étoit d'un brun noir, qui au ventre varioit dans le gris. Elle possedoit d'ailleurs une grande agilité et pouvoit franchir fans peine des murs assés élevés.
Ad00341 03 080aDie Wachteln gehören auch zum Geschlechte der Waldhühner, wie die Rebhühner, die wir im 55. Hefte kennen lernten, und in ihrem ganzen Bau, Lebensart und Aufenthalte zeigen sie mit den Ieztern eine nahe Verwandschaft.~~Fig. 1. Die gemeine Wachtel. (Tetrao coturnix.)~~Die gemeine Wachtel, als schmackhafte Speise und als angenehmer Stubenvogel allgemein bekannt, bewohnt fast die ganze alte Welt; denn vom Vorgebürge der guten Hoffnung an bis nach Island, vom weltlichen Ende von Europa bis nach China hin findet man sie. Ihre Länge beträgt 8 Zoll, und die Farbe ihres Gefieders besteht aus einer angenehmen Mischung von schwarzbraun, rostbraun, bald heller bald dunkler, gelblich- und schmutzig weiss. Sie hält sich vorzüglich gern in Weizenfeldern auf, wo sie auch nistet, und 8 bis 14 Eyer ausbrütet. Ihre Nahrung besteht, wie die des Rebhuhns, in Körnern, mehrerley Gesämen und Insecten. Sie gehört in Teutschland zu den Zugvögeln, denn gegen Ende des Septembers und Anfang Octobers zieht sie des Nachts in Schaaren weg, bringt den Winter in Afrika zu, und kehrt erst mit Anfang des Maies zu uns zurück. Auf ihrer Reise wird die gemeine Wachtel an den Küsten des Mittelländischen Meeres und auf den nahegelegenen Inseln, wo sie zweymal des Jahrs in ungeheuren Schaaren ankommt, und ermattet von der weiten Seereise ausruht, tausendweise gefangen.~~Fig. 2. Die Haubenwachtel. (Tetrao cristatus.)~~Die Hauben-Wachtel bewohnt Mexico und Guiana, hat die Grösse und Gestalt unserer Wachtel, unterscheidet sich aber von ihr durch den zolllangen Federbusch am Oberkopfe, und durch die verschiedene Färbung ihres Gefieders, welches am Halse und Bauche rothbraun ist. Die schmuzigbraunen Flügelfedern sind weiss gesäumt.~~Fig. 3. Die Chinesische Wachtel. (Tetrao sinensis.)~~Diese kleine Wachtelart ist nur 4 Zoll lang und bewohnt China nebst den Philippinischen Inseln. Die Hauptfarbe ihres Gefieders ist dunkel roth, braun; der Hals ist weiss, und hat an der Kehle ein schwarues (sic) Band. Die Chinesen tragen sie im Winter mit sich, um die Hände daran zu wärmen.~~Fig. 4. Die schwarzhälsige Wachtel. (Tetrao nigricollis.)~~Sie lebt auf der Insel Madagaskar, hat die Grösse unserer Wachtel, ist auf den Rücken schwarzbraun, auf den Flügeln aber rothbraun und weiss geschäckt. Bauch, Schenkel und After sind aschfarben. Die Seiten der Brust gelbroth, die Kehle schwarz. An den Füssen fehlt ihr die Hinterzehe.~~Fig. 5. Die Louisianische Wachtel. (Tetrao Mexicanus.)~~Hat die Grösse der vorigen, lebt in Mexico, Luisiana und andern Amerikanischen Ländern. Sie hat einen rothen Schnabel und Füsse, unter dem Auge einen schwarzen Streif; Rücken und Flügel sind roth- und gelbbraun. Hals und Bauch weiss, mit wellenförmigen Flecken geziert.~~Fig. 6. Die Maluinische Wachtel. (Tetrao Falklandicus.)~~Sie bewohnt die Maluinischen oder Falklands-Inseln, und ist so gross wie die gemeine Wachtel. Der Schnabel ist bleyfarben, die Füsse sind rothbraun, der Bauch weiss, und der übrige Körper bräunlich gelb gefärbt.~~56
Ad00341 03 080a/freOiseaux. XLII. Vol. III. No. 78.
DIFFERENTES ESPECES DE CAILLES.
LesCailles appartiennent dans l'Ordre des Gelinottes aussi bien que les Perdrix, que nous avons fait connoitre dans le 55 me Cahier de ce Porte feuille, et avec lesquelles les Cailles ont bien des rapports dans l'extérieur, le genre de vie et le séjour.
Fig. 1. La Caille ordinaire. La Caille ordinaire, qui est généralement estimée par sa chair succulente et son ramage agréable, est originaire dans tout l'ancien monde, et le trouve dans presque tous les pays depuis le Cap de Bonne Esperance jusqu' en Islande, et depuis les extrémités Occidentales de l'Europe jusqu'en Chine. Sa longueur est de 8 pouces et la couleur de son plumage est un mélange agréable de brun noir, de roux, qui est tantôt plus foncé, tantôt plus pâle, de jaune et d'un blanc-sale. On la trouve préférablement dans les blèds froments, dans lesquels elle sait aussi son nid et couve 8 â 14 oeufs. Sa nourriture est la même que celle des perdrix et consiste en blé, quelquesautres graines et en Insectes. Les Cailles ordinaires sont des oiseaux de passage; vers la fin du mois de Septembre et au commencement de l'Octobre el les s'en vont en quantité passer l'hiver en Afrique, et n'en reviennent chez nous qu' au commencement du Mai. Elles voyagent toujours la nuit et fe réposent pendant le jour. Dans les deux voyages, en allant et en revenant, elles arrivent en très grand nombre, fatiguées du long chemin, sur les côtes et les isles de la Méditerranée pour s'y réposer, et y sont prises alors par milliers dans des filets.
Fig. 2. La Caille huppée. Elle habite le Mexique et la Guyane. Sa grandeur et fa forme sont les mêmes que celles de la nôtre, mais elle en diffère par une huppe, longue d'un pouce q'elle a sur le sommet de la tête, ainsi que par les couleurs du plumage, qui eu cou et au ventre sont d'un brun-sale et entourées d'un bord blanc.
Fig. 3. La Caille de la Chine. Cette petite espéce de Cailles n'a que 4 pouces de longueur et habite la Chine et les Philippines. Le fond de son plumage est d'un brun-rougeâtre très foncé; son cou est blanc et la gorge entourée d'une bande noire. Les Chinois ont l'usage de les porter avec eux pendant l'hiver pour s'en chauffer les mains.
Fig. 4. La Caille â gorge noire. Elle se trouve â Madagascar et sa longueur est celle de la Caille ordinaire. Le plumage de son dos est d'un brun-noirâtre, mais celui des ailes d'un brun rou eàtre et moucheté de blanc. Le ventre, les cuisses et le derrière sont d'un griscendré, les cotés de la poitrine d'un rouge-jaunâtre et la gorge est noire. Ses pieds n'ont que trois doigts et celui de derrière lui manque.
Fig. 5. La Caille de la Louisiane. Elle a la grandeur de la précédente et vit dans le Mexique, la Louisiana et d'autres contrées de l'Amérique. Son bec et fes pieds sont rouges; an dessous des yeux elle a une bande noire, le dos et les ailes sont d'un brun rongeâtre. Le cou et le veutre sont blancs et parsemés de tache ondoyantes.
Fig. 6. La Caille des Isles Malouines. Elle habite les isles Malouines et sa grandeur est la même que celle de la Caille ordinaire. Le bec est de couleur de plomb, les pieds sont d'un brun-rougeâtre, le ventre est blanc et tout le reste du corps est d'un brun-jaunâtre.
Ad00341 03 081aViele Quellen und Bäche unseres Erdbodens lösen, indem sie über Kalkgebirge hinströmen, eine grosse Menge Kalkerde auf, und führen sie im aufgelössten Zustande fein zertheilt mit sich fort. Treffen nun diese Gewässer in ihrem Laufe auf Felsenhöhlen, die im Innern der Erde so häufig sind, und werden da in mehrere dünnere Strahlen zertheilt, so setzt das herunterströmende und herabträufelnde Wasser feine Kalktheilchen an den Seiten-Wänden, an der Decke, und am Boden der Höhle in den mannichfaltigsten Formen, als Zapfen, Röhren, Trauben u.s.w. wieder ab, und dieses ist der sogenannte Tropfstein.~~Können diese senkrecht herabfallenden feinen Wasserstrahlen dieses Absetzen ihrer Kalktheilchen Jahrhunderte lang ungestört verfolgen, so setzt sich der Tropfstein, der Anfangs nur eine kleine Erhabenheit an der Decke bildete, nach und nach durch das fortdauernde Hinzukommen neuer Kalktheilchen in Form eines ungeheuren Zapfens an, der bisweilen selbst den Boden der Höhle erreicht.~~Oft stossen eine Menge solcher Zapfen die nahe an einander liegen, zusammen, und bilden nun majestätische Säulen; d (sic) Felsengewölbe zu unterstützen scheinen. Unter den auf diese Art durch die Natur selbst verzierten Höhlen nimmt die auf gegenwärtiger Tafel abgebildete~~Tropfstein Höhle bey Slains in Nordschottland~~einen vorzügl. Platz ein. Diese Bewunderungswürdige Höhle liegt in dem nördlichen Theile von Schottland, neben den Ruinen des alten Familienschlosses Slain, welches vor Zeiten die Grafen von Huntly besassen.~~Ein gefährlicher steiler Abhang führt in das Innere der Hökle (sic). Hier erblickt man am hohen Felsen Gewölbe unzählige Tropfstein-Zapfen, die senkrecht neben einander gereiht herabhängen, und den Eindruck, den man beym ersten Eintritt in die Höhle empfängt, noch vermehren.~~Hie und da stehen gewaltige Tropfstein Pfeiler, die vom Boden bis zur Decke der Höhle ununterbrochen fortlaufen, und in einiger Entfernung den täuschenden Anblick cannelirter Säulen gewähren. Eine schwache Beleuchtung, die bloss vom Eingang in die Höhle herrührt, vermehrt noch das Grausenvolle dieser erhabenen Naturschönheit.~~56
Ad00341 03 081a/freMélanges. XXX. Vol. III. No. 79.
LA CAVERNE DE STALACTITES près de Slain, dans l'Ecossè Septentrionale.
Il y a beaucoup de ruisssaux et sources sur notré Globe, qui, en traversant des montagnes de pierres calcaires, en détachent une grande quantité de particules, les décomposent, et les emportent dans leur cours. Lorsque ces eaux charient ces parties calcaires dans des cavités souterraines, qui sont si fréquentes dans l'intérieur de la terre, et que l'eau, étant filtrée à travers des terres ou pierres poreuses, se divise dans de petits filets, elle dépose ses parties calcaires aux parois, aux voûtes et sur le fonds de la Caverne, où elles s'attachent, prennent de la consistance et admettent différentes formes, telles que des tuyaux, des grapes, des quilles etc. C'eft a ces Concrétions de figure variée et bizarre qu' on donne le nom de Stalactites. Quand ces cristallifations commencent a se former, elles ne sont pas pins grosses qu' une goutte d'eau, qui en est la mesure; mais si ces petits filets d'eau, suspendus perpendiculairement aux vôutes, peuvent continuer fans interruption, pen dant une suite de fiécles, à déposer leurs partiescalcaires, les Stalactites s'élargissent et s'alongent successivement, et forment souvent des quilles immenses, dont la pointe gagne â la fin le sol inférieur de la Caverne. II n'est pas rare de voir plusieurs de ces quilles réunies ensemble; elles forment alors des colonnades imposantes, qui semblent soutenir la vôute de la Caverne. Parmi les Cavernes décorées de cette manière par les mains même de la Nature, celle qui est représentée sur la Table ci-jointe et qui est la fameuse Caverne de Stalactites, près de Slain dans l'Ecosse Septentrionale, tient un rang des plus distinguée. Elle se trouve, dans la partie septentrionale de l'Ecosse, près des ruines du vieux château de Slain, qui avoit appartenu auicefois aux Comtes de Huntly. Une pente rapide et dangereuse conduit dans l'intérieur de la Caverne. L'étonnement et la surprise, dont en est frappé à la première entrée, augmentent encore par la vüe du nombre infini de Stalactites qui pendent perpendiculairement aux voûtes immenses de la Caverne rangées l'une à coté del' autre. On y trouve aussi plusieurs Colonnes de Stalactites, qui s'étendent sans interruption depuis la voûte jusqu' au sol, et que dans quelque éloignement en est tenté de prendre pour des Colonnes cannelées. Un jour foible qui vient seulement par l'entrée, augmente sa frayeur dont on est saisi en admirant cette production merveilleuse de la Nature.
Ad00341 03 082aFig. 1. Das Schnabelthier. (Ornithorhynchus paradoxus.)~~Man hielt es in der Naturgeschichte immer für durchaus unmöglich, dass es ein vierfüssiges Thier geben könne, welches einen Vogelkopf oder Vogelschnabel hätte. Doch das vor einigen Jahren entdeckte und hier abgebildete sogenannte Schnabelthier zeigte auf einmal die Nichtigkeit jener Behauptung, und lehrt uns von neuem, dass man über den unerforschlichen Gang der Natur nie zu gewagte Urtheile fällen müsse.~~Das merkwürdige Schnabelthier entdeckte man in Menge in einem Landsee auf Neuholland. Es hat, den Schnabel ausgenommen, die Gestalt einer kleinen Fischotter, und ist 17 Englische Zoll lang. Sein ziemlich langes glänzendes Haar ist auf dem Rücken schwarzbraun, am Bauche aber gelblich grau. Der breite kurze, etwas aufwärts gebogene Schwanz ist mit straffen fast borstenartigen Haaren dicht besetzt. Die kurzen Füsse haben 5 Zehen, durch eine Schwimmhaut verbunden, welche an den Vorderfüssen einige Linien über die Zehen hervorragt. Die Augen und Ohren sind unverhältnissmässig klein. Das Sonderbare dieses Thiers besteht aber nun darin, dass es statt des gezähnten Mauls, einen förmlichen 1 1/2 Zoll langen Entenschnabel hat, in den wie bei jenen Vogel eine Menge Nerven auslaufen, und so das Thier geschickt machen, auch unter dem Wasser, wo es sich meistens aufhält, durch das Tasten seine Nahrung zu suchen.~~Fig. 2. zeigt den sceletirten Kopf und Schnabel dieses Thiers um mehreremal vergrössert, wodurch sich der Einwurf mehrerer Naturforscher, als sey der Schnabel durch betrügerische Naturalienhändler an die ausgestopften Exemplare dieses Thier künstlich angesetzt worden, auf einmal hob. Die häufig auslaufenden Nerven sind mit b bezeichnet. aa bedeutet den gefurchten Rand des Unterschnabels. c. zeigt die innere Höhlung des Schädels, die durch ein weggebrochenes Knochenstück sichtbar wird.~~Fig. 3. a. und b. Der Canadische Springer. (Jaculus Canadensis.)~~Bisher war die Gattung der Springer nur in der alten Welt bekannt, von denen wir im I. B. No. 93. 4 verschiedene Arten kennen lernten. Der Engländer Thomas Davies entdeckte aber auch in der Neuen Welt, in der Provinz Canada bei Quebeck eine neue bisher unbekannte, Art davon, die wir hier abgebildet sehen. Fig. a. stellt das niedliche Thierchen aufrecht dar, wie es sich eben zum Sprunge fertig macht. Bey Fig. b. erscheint es zusammengerollt im Winterschlafe. Die Farbe des Kopfes und des Oberkörpers ist röthlichgelb. Am Halse und am Bauche ist es weiss. Vermöge seiner langen Hinterfüsse thut es 4 bis 5 Ellen weite Sätze und erhebt sich dabei 12 bis 14 Zoll hoch.~~56
Ad00341 03 082a/freQuatrupédes. LXIV. Vol. III. No. 80.
ANIMAUX SINGULIERS.
Fig. 1. L'Ornithorynche. L'es Naturalistes ont de tout tems contesté la possibilité que la Nature ait pu produire un Quatrupéde doué d'une tête ou d'un bec d'oiseau. Mais la nullité de leur afsertion a été complètement prouvée il y a quelques années par la découverte du l'Ornithorynche, qui est repressenté sur la Table cijointe, et cette circonstance peut de nouveau servir de leçon, qu'on ne doit jamais porter des jugemens trop bazardés sur les voies impénétrables de la Nature. On a trouvé cet animal remarquable dans la nouvelle Hollande, où il vit en grande quantité dans un lac. Au bec prés sa figure ressemble a cette d'une petite loutre, et sa longueur est de 17 ponces d'Angleterre. Son poil assés long et luisant est d'un brun noirsfur le dos et d'un gris-jaunâtre an ventre. Il a une queue courte, large, un peu recourbée et toute garnie de poils rudes, semblables à ceux de cochons. Ses pieds sont petits; ils ont chacun cing doigts unis cusemble par une membrane, qui aux pieds de devant passe les doigts de quelques lignes. Les yeux et les oreilles sont du'nepetitesse disproportionnée. Ce qu'il y a cependant de plus singulier dans cet animal c'eft qu' au lien de bouche dentée il a un véritable bec de canard, il aboutit un grand nombre de nerfs, ce qui met l'animal en état de chercher sa nourriture parle moyen de 1'attouchement en dessous de l'eau, où il se tient fréquemment. Sous (Fig. 2.) on voit un squelette grossi de làtête et du bec de cet animal; l'objection faite par quelques Naturalistes, comme si par une fourberie de la part des marchands de curiosités naturelles ce bec avoit été attaché adroitements aux exemplaires rembourrés qu'on en possedoit, en est souverainement refutée. Les nerfs, qui abontissent dans le bec, sont marqués de b sur le tableau cijoint; aa fignisie le bord inférieur du bec; c fait voir la cavité intérieure du crane, qu'on peut voir ici destindement, parcequ'on a arraché une partie de l'os qui le couvroit.
Fig. 3. Le Sauteur du Canada. Le genre des Sauteurs ne fut connu jusqu' ici que dans láncien monde, et nous en avons donné la description de 4 especes différentes dans le cer Vol. N. 93. Mais un anglois, nommé Thomas Davies, a découvert aussi dans le nouveau monde, savoir dans la province de Canada prés de Québec, une espèce de ces Sauteurs, qui auparavant avoit été absolument inconnue; elle se trouve representèe sur la Table ci-jointe. Sous fig. a. on voit ce petit animal élégant placé debout sur ses pieds de derrière et prêt a fauter; fig. b. le fait voir plié en rouleau et dans son àssoupissement d'hiver. La couleur de son poil est d'un jaune-rougeàtre à la tête et sur la partie supérieure du corps, mais blanche au cou et au ventre. Par le moyen de ses longues jambes de derrière il franchit d'un saut des intervalles de 4 à 5 aunes en s'élevant de 12 jusqu' à 15 pouces en l'air.
Ad00341 03 083aDas Geschlecht der Finken unterscheidet sich von andern Singvögeln vorzüglich durch den kegelförmigen, geraden und zugespitzten Schnabel. Die Arten, deren wir bis jetzt 110 kennen, empfehlen sich theils durch ihr schönes Gefieder, theils durch ihren angenehmen Gesang. Blos 13 dieser Arten leben bey uns in Teutschland.~~Fig. 1. Der gemeine Finke. (Fringilla Coelebs.)~~Der gemeine Finke ist allenthalben seines muntern Gefieders und angenehmen Gesanges wegen beliebt, und wird deswegen auch häufig als Stubenvogel gehalten. Den Namen hat er von dem Laute, Fink! Fink! den er des Tages so oft ruft, erhalten. Seine Länge beträgt 7 1/4 Zoll, die Breite mit ausgespannten Flügeln 11 Zoll. Das Weibchen unterscheidet sich von dem hier abgebildeten Männchen dadurch, dass es kleiner, und schmutziger von Farbe ist. Der gemeine Fink bewohnt ganz Europa und einige Theile von Afrika. Im October zieht er aus unsern Gegenden bis auf wenige zurückbleibende, weg, und kömmt im März zurück. - Seine Nahrung besteht aus mehrern Gesämen und Körnern.~~Fig. 2. Der Bergfink. (Fringilla montifringilla.)~~Der Bergfink ist so gross als der gemeine Fink, aber noch schöner, da sein Gefieder aus einem abwechselnden glänzenden Schwarz, Hoch- und Orangengelb besteht. Er bewohnt das nördliche Europa, kommt aber im Winter auf seinen Zügen auch in unsere Gegenden, wird da von den Vogelstellern häufig gefangen, und auch als Stubenvogel gehalten. Seine Stimme besteht in einem unangenehmen Quäken. Uebrigens nährt er sich wie der gemeine Fink.~~Fig. 3. Der Schneefink. (Fringilla nivalis.)~~Ist selten in Teutschland, und bewohnt die höchsten Gebirge der Schweiz, Frankreichs und Persiens. Sein Gefieder besteht aus einer sanften Mischung von gelblich weiss, aschgrau und braun. Er ist 8 Zoll lang.~~Fig. 4. Der Haussperling. (Fringilla domestica.)~~Dieser listige verschlagene Vogel, der sich allenthalben nah an die Wohnungen der Menschen ansiedelt, bewohnt ganz Europa, Asien, und einen Theil von Afrika. Er ist kleiner als der gemeine Fink. Da der Sperling eben sowohl von Raupen und Insekten, als von Körnern und Gesämen lebt, so möchte sein Nutzen fast eben so gross, als sein Schaden seyn. Sein Fleisch ist wie das aller hier angegebenen Finkenarten, wohlschmeckend und essbar.~~Fig. 5. Der Feldsperling. (Fringilla montana.)~~Ist kleiner als der Haussperling. Seine Farbe besteht aus abwechselnden hell rothbraun und weiss. An der Kehle hat er einen schwarzen Ring. Er bewohnt wie der vorige ganz Europa, lebt im Sommer in den an Getreidefelder stossenden Gebüschen, nistet in hohlen Bäumen, und zieht im Winter nach den Wohnungen der Menschen.~~Fig. 6. Der Graufink. (Fringilla petronia.)~~Ist der kleinste der hier abgebildeten Finkenarten, denn seine Länge beträgt nur 6 3/4 Zoll. Er lebt in mehrern Ländern von Europa, ist in Teutschland aber selten. Der Kopf und der Rücken ist rothbraun, der Bauch röthlichweiss, die untere Seite des Halses gelb.~~57
Ad00341 03 083a/freOiseaux. XLIII. T. III. No. 81.
PINCONS DE DIFFERENTES ESPECES.
Le genre des Piçons se d'istingue particulièrement des autres oiseaux à chant, par son bec conique, droit et pointu. De 110 especes que nous connoissons, les unes sont recommandables par la beauté de leur plumage, et les aurtres par leur chant agréable. Nous n'en avons que 13 de ces espèces en Allémagne.
Fig. 1. Le Pinçon ordinaire. Le Pinçon ordinaire plait par tout a cause de son joli plumage et de son agréable gosier; c'est pourquoi il est consideré comme oiseau de volière. Il a sept pouces un quart de longueur et onze d'envergure. La femelle diffère du male, qui est ici répresenté, en ce qu'elle est plus petite, et a des couleurs moins brillantes. Le Pinçon ordinaire sè trouve par toute l'Europe et dans quelques parties de l'Afrique. Excepté quelques uns qui restent en arrière, il quitte nos contrées en Octobre, pour revenir vers le mois de Mars. Il se nourrit de. plusieurs fortes nie semences, et de graines.
Fig. 2. Le Pinçon d'ardenne. Il est aussi grand que le pinçon vulgaire, mais encore plus beau, son plumage étant varié de noir, jaune clair et orange. Il habite le nord de l'Europe, passe en hiver dans nos contrées, ou les oiseleurs en sont de grandes, captures; il est aussi regardé comme oiseau de volière. Son chant consiste dans un cris desagreable. Au reste il se nourrit comme le pinçon ordinaire.
Fig. 3. Pinçon de Neige ou Niverolle. Il se trouve rarement en Allemagne et habite les plus hautes montagnes de la Suisse, de la France et de la Perse. Les Couleurs de son plumage consistent en un mélange doux de blanc jaunâtre, de gris cendré et de brun. Il a 8 pouces de long.
Fig. 4. Le Moineau. Cet oiseau fin et ruse qui ne s'eloigne jamais des habitations des hommes, se trouve dans toute l'Europe, en Asie, et dans une partie de l'Afrique. Il est plus petit quele pinçon ordinaire. Comme le moineau se nourrit autant de chenilles et d'insectes que de graines et de femences, on pourroit le regarder comme aussi utile que nuisible. Sa chair de même que celle de toutes les espéces de pinçons dont nous avons fait, mention est savoureuse et mangeable.
Fig. 5. Le Friquer. Il est plus petit que le moineau. Sa couleur est varié de brun clair, brun rougeâtre et blanc. Il a un anneau noir à la gorge; Comme le précédent on le rencontre dans toute l'Europe; il vit pendant l'e dans les brouissailles qui avoisinent les champs de bled, niche dans des creux d'arbres, et sapproche en hiver des habitations des hommes.
Fig. 6. La Soulcie. C'est la plus petite espèce de pinçon, representé ici; car sa longueur n'est que de fix pouces trois quarts. Il se trouve dans plusieura pays de l'Europe, mais il est rare en Allemagne. La tète et le dos sont d'un brun rougeâtre; leventre d'un blanc rougeâtre, la partie inférieure du cou, jaune.
Ad00341 03 084aFig. 1. Die Fliegenfalle der Venus. (Dionaea muscipula.)~~Die Fliegenfalle der Venus ist wegen der grossen Reizbarkeit ihrer Blätter eine höchst wunderbare Pflanze. Das Ende der rund um den Stengel herumsitzenden Blätter, theilt sich in zwey ovale Flügel oder Lappen mit langen spitzigen Borsten versehen. Ihre drüsigte röthliche Oberfläche schwizt ein süsses klebriges Wesen aus, welches die Insekten zu ihrem Verderben anlockt; denn so wie ein Insekt nur die Oberfläche dieser Lappen berührt, so schliessen sie sich vermöge ihrer natürlichen Reizbarkeit augenblicklich so fest zu, dass man das Inseckt, ohne die Klappen zu zerreissen, durchaus nicht lebendig wieder daraus befreyen kann. Sucht es sich selbst durch Bewegungen aus seiner Gefangenschaft zu befreyen, so zieht sich die dadurch, noch mehr gereizte Pflanze nur noch fester zu. Hat der Reiz durch den Tod des Insects aufgehört, so thun sich die Klappen von selbst wieder auf, und das Insekt fällt heraus.~~Das Vaterland dieser merkwürdigen Pflanze sind die beyden Carolinen im Nördlichen Amerika. Aus der Mitte der Blätter treibt sie einen 6 Zoll hohen Stengel, an dem die milchweissen Blüthen, jede. an einem besonderen Stengel, sitzen. Ohngefähr vor 30 Jahren wurde sie zuerst nach England gebracht, wo man sie Anfangs mit mehrern hundert Thalern bezahlte; jetzt kann man sie dort für 8 bis 10 Thaler haben.~~Fig. 2. Der bewegliche Süssklee. (Hedysarum gyrans.)~~Eben so merkwürdig, als die vorige Pflanze ist der hier abgebildete bewegliche Süssklee, der durch Cooks Erste Reise aus dem innern Bengalen zu uns kam. Diese Pflanze wird 2 bis 2 1/2 Fuss hoch, und hat scharlachrothe himmelblau gesäumte Blüthen. Auch hier ist es die Bewegung der Blätter, was diess Pflanze so sehr auszeichnet.~~Die an dem Haupt-Blattstiele sitzenden grossen Blätter nemlich zeigen vom Aufgange bis zum Untergange der Sonne eine unwillkührliche durch das Sonnenlicht hervorgebrachte Bewegung. Sie richten sich bey Sonnenaufgang aus ihrem nächtlichen Pflanzenschlafe, in welchem sie schlaff herabhängen, auf, und bleiben in zitternder Bewegung bis zu Sonnen Untergang. Noch merkwürdiger aber ist die zweyte willkührliche Bewegung der beyden am grossen Blattstiele sitzenden Seitenblättchen. Diese Seitenblättchen sind nemlich Tag und Nacht, ohne durch Veränderung des Lichts oder der Witterung zu leiden, in steter Bewegung; wenn das eine in die Höhe steigt, so sinkt das andere bis an den Blattstiel herab, und so dauert dieser Kreislauf ununterbrochen fort. - Nach Entdeckung dieser Pflanze kömmt also die willkührliche Bewegung, ausser dem Thierreiche auch noch dem Pflanzenreiche zu, woran bisher die Naturforscher zweifelten.~~57
Ad00341 03 084a/frePlantes. LXIX. Vol. III. No. 82.
PLANTES ADMIRABLES.
Fig.1. Dionée hapante. C'est un très singuliere plante, a cause de la grande irritabilité de ses feuilles. Le bout des feuilles, rangées en cercle, autour de la tige, se partage en deux lobes ovales, bordée de cils ou soies longues et pointues. Il sort de leur superficie glanduleuse et rougeâtre une substance douce et visqueuse, qui entraine les infectes a leur perte; car dés qu'uni insecte touche seulement la superficie de ces lobes, dans l'instant leur irritabilité naturelle les fait rejoindre si fortement, qu'on les romproit plutôt que de les forcer a s'ouvrir, pour en tirer l'insecte vivant. L'insecte cherche-t-il, par des efforts a sortir de captivité, la plante, alors encore plus irritée par ces mouvemens se ferme avec plus de force. L'irritabilité a-t-elle cessée par la mort de l'infecte, les lobes se separent d'eux mêmes, et l'infecte tombe. Cette plante remarquable est originaire de l'une et l'autre Caroline dans l'Amérique septentrionale. Il naît du milieu des feuilles une tige haute de fix pouces, qui en soutient d'autres, au sommet de chacune desquelles est placé une fleur d'un blanc de lait. Elle fut seulement apporté en Angleterre, il y a environ 30 ans, ou on la payoit quelques cents ecus; a présent on peut l'y acheter pour 8 ou 10 ecus.
Fig. 2. Sainfoin tremblant. Le Sainsoin tremblant; ici representé et qui nous est parvenu de l'intérieur du Bengale, lors du premier voyage de Cook, est aussi remarquable que la plante précédente. Il parvient à la hauteur de deux pieds à deux pieds et demi, et a des fleurs ecarlates, bordées de bleu celeste. C'est de même que dans l'autre le mouvement des feuilles qui diftingue si fort cette plante. Les grandes feuilles qui fe trouvent sur les tiges destinées a en porter les principales, éprouvent depuis le lever jusqu'au coucher du soleil un mouvement involontaire produit par la lumière de cet astre. Au lever du soleil, elles se redressent, et sortent de leur sommeil végétale, pendant lequel elles pendoient comme flétries, et restent dans un etat de tremblement jusqii'a son coucher. Mais le sécond mouvement arbitraire des deux petites feuilles laterales, tenantes à la tige qui soutient les grandes, est encore plus digne de remarque. Ces deux petites feuilles laterales, sans sousfrir du changement de lumière où de tems, sont unit et sont dans un mouvement continuel; quand l'une monte, l'autre baisse jusqu'à la tige a feuilles, et ce mouvement circulaire continue ainsi sans interruption. D'après la découverte de cette plante, le mouvement arbitraire appartient aussi bien au regne végétale, qu'au regne animal, ce dont les naturalistes on doutés jusqu'à present.
Ad00341 03 085aFig. 1. Der Seefaecher. (Gorgonia flabellum.)~~Diese schöne Coralle, die unter dem Namen des Seefächers bekannt ist, findet sich an den Küsten des mittelländischen Meers, und auch in den beyden Indien, wo sie mit ihrem starken lederartigen Stamme an den Felsen festsizt. Ihr Stamm theilt sich in mehrere Aeste, die wieder durch ein netzartiges Gewebe unter sich verbunden sind; so dass das ganze dadurch das Ansehen eines Baums bekömmt. Man findet diese Coralle bis zur Grösse von 5 Fuss. Ihre Farbe ist ein schönes Scharlachroth. Die Aeste sind mit kleinen Poren oder Löcherchen die Fig. 1.b. vergrössert erscheinen, gleichsam übersäet. Dieses sind die Höhlen einer Art von Polypen, welche diesen wunderbaren Bau bilden, und wovon wir einen hier vergrössert, in Fig. 1.c. erblicken.~~Fig. 2. Die Seeorgel. (Tubipora musica.)~~Die Seeorgel gehört zum Geschlecht der Röhren-Corallen, und ist gleichfalls ein Bau und die Wohnung von See-Polypen. Sie besteht aus parallel neben einander liegenden dünnen Röhrchen, die man mit Orgelpfeifen verglich, und der Coralle daher den eben angeführten Namen gab. Diese Röhrchen bewohnt ein Thier, welches man bey Fig. 2.b. in dem vergrösserten durchschnittenen Stück erblickt. Dieses Corallen Gewächs findet sich im Indischen, Amerikanischen und dem rothen Meere, wo es sich in unförmlichen Massen an die Felsen anhängt, und gleichfalls roth aussieht. Die Indianer brauchen die Seeorgel als Heilmittel gegen die Bisse giftiger Thiere.~~57
Ad00341 03 085a/freCoraux. II. Vol. III. No. 83.
DIFFERENTES ESPÈCES DE CORAUX.
Fig.1. L'Eventail de Mer. Ce beau Corail connu sous le nom d'Evantail de mer, se trouve sur les côtes de la mer mediterranée, de même que dans les deux Indes, ou il est attache aux rochers par un tronc fort et coriace. Son tronc se partage en plusieurs branches, liées entre elles par un tissu, en forme de filet; en forte que le tout a quelque ressemblance avec un arbre. On trouve de ces coraux qui ont jusqu'à ciog pieds de hauteur. Leur couleur est un beau rouge ecarlate. Les branches sont parfemées de petits pores, tels qu'ils sont representé Fig. 1.b. vu au microscope. Ce sont les demeures d'une espéce de polipes, qui forment cet admirable édifice, et dont nous en voyons un ici agrandi, Fig. 1.c.
Fig. 2. L'Orgue de Mer. L'orgue de Mer appartient a l'espece de coraux a tuyaux, et il est pareillement l'édisice et la demeure de polipes de mer. Il consiste en petits tuyaux minces, couchés paralellement l'un a côté de l'autre, qu'on compara a des tuyaux d'Orgue, d'où ce corail a pris son nom. Ces petits tuyaux sont habités par un animal, qu'on peut voir agrandi Fig. 2.b. dans un morceau coupé par le milieu. Cette production se trouve dans la mer rouge, celle des Indes et d'Amérique, ou elle s'attache aux rochers en masses informes, et est également rouge. Les Indiens se servent de l'Orgue de Mer, comme remède contre les morsures des bêtes venimeuses.
Ad00341 03 086aFig. 1. Das wandelnde Blatt. (Mantis strumaria.)~~Wir sahen schon im I. Bde. No. 40. eine andere Art des so genannten wandelnden Blattes, einer Art Insekten, die alle zum Geschlechte der Fangheuschrecken gehören. Jene Art war dort im ungeflügelten Zustande abgebildet; die gegenwärtige aber hingegen erscheint mit Flügeln; und diese Flügel sind es eben, die das Thier so merkwürdig machen. Da die Oberflügel sowohl an, Farbe, als Struktur, so ganz gewissen Arten von Blättern gleichen, so wird es schwer, das Insekt im ruhigen Zustande davon zu unterscheiden. Die Unterflügel hingegen ähneln ihrer gelben Farbe wegen, verwelkten Blättern. Die Nahrung, welche aus kleinen Insekten besteht, fängt es mit den langen Vorderfüssen.~~Fig. 2. Der chinesische Laternenträger. (Fulgora candelaria.)~~Den Surinamischen Laternenträger lernten wir schon im I Bde. No. 40. des Bilderbuchs kennen. Der hier abgebildete ist in China zu Hause, und erscheint in seiner natürlichen Grösse. Die Blasenartige Verlängerung des Kopfs in Gestalt eines Horns, leuchtet nur so lange als das Infekt lebt; bald nach seinen Tode aber hört dieses Leuchten auf. Die Oberflügel sind grün mit orangefarbnen Flecken; die Unterflügel hingegen orangefarben, und endigen sich mit einem breiten schwarzen Fleck.~~Fig. 3. Der Europäische Laternenträger. (Fulgora euopaea.)~~Dieses kleine graulich grüne Insekt erreicht höchstens die Grösse eines halben Zolls. Es gehört wegen des verlängerten spitzigen Kopfs auch zu den Laternenträgern, obgleich man noch nicht bemerkt hat, dass es leuchtet. Sein Aufenthalt ist das südliche Europa. Auch im südlichen und mittlern Teutschland finden es sich, wie wohl nicht sehr häufig.~~57
Ad00341 03 086a/freInsectes, XX. Vol. III. No. 84.
INSECTES -REMARQUABLES.
Fig. 1. La feuille ambulante. Nous avons déjà vu dans le 1. Vol. No. 40. une autre espéce d'insectes nommé feuille ambulante, espéces d'insectes qui appartiennent toutes' au genre des Sauterelles. Cette première espéce etoit representé sans ailes; cette dernière, au contraire paroit avec des ailes; et ce sont ces ailes même qui rendent cet animal si digne de remarque. Ses ailes superieures ressemblant parfaitement aussi bien par la couleur que par la forme a certaines sortes de feuilles, il est difficile d'en distinguer l'insecte, dans son etat de repos. Les ailes inférieures au contraire, ressemblent, a cause de leur couleur jaune a des feuilles fanées. Sa nourriture qui consiste en petits insectes, elle se la procure, a l'aide de ses longues pattes de devant.
Fig. 2. Le Porte Lanterne de la Chine. Nous connoissons deja le Porte Lanterne de Surinam, figuré dans le 1. Vol. No. 40. de notre Portefeuille. Celui ci se trouve a là Chine, et il est representé de grandeur naturelle. La prolongation de la tête, qui ressemble en quelque façon a une vessie, et qui a la forme d'une corne, n'est luissante qu'autant de tems que l'animal est vivant; anssitôt après sa mort elle cesse de luire. Les ailes superieures sont vertes avec des taches oranges; les inférieures au contraire sont oranges, et se terminent par une tache noire.
Fig. 3. Le porte Lanterne d'Europe. Ce petit insecte d'un vert grisàtre atteint tout au plus la grandeur d'un demi pouce. Il appartient aussi a cause de sa tête allongée et pointue, a la classe de Portes - lanterne, — quoiqu'on n'ait pas encore remarqué qu'il soit luissant. Son sejour est le midi de l'Europe. On le trouve aussi, quoique rarement dans le parties méridionales et vers le milieu de l'Allemagne.
Ad00341 03 087aDie beyden auf der vorliegenden Tafel abgebildeten Schlangen gehören zu dem Geschlechte der Riesenschlangen, die wegen ihrer ungeheuern Grösse und Kraft diesen Namen mit Recht führen. Sie sind übrigens nicht giftig.~~Fig. 1. Die Abgottsschlange. (Boa constrictor.)~~Die Abgotts oder Königsschlange ist die grösste und stärkste nicht blos ihres Geschlechts, sondern aller Schlangen überhaupt. Sie erreicht eine Länge von 40 bis 50 Fuss, und wird, ausgewachsen, Mannsdick. Süd-Amerika, Indien und die Inseln des Indischen Meers sind das Vaterland dieser furchtbaren Schlange. Ihre Nahrung, besteht aus Rehen, jungen Büffeln, Antilopen, und andern Thieren. Auf diese lauert sie auf Bäumen verdeckt, schiesst dann, so wie sie sich nähern, auf sie herab, hält sie mit dem am After befindlichen Klauen fest, und schlingt sich, so fest um sie herum, dass jene ersticken müssen. Dann saugt sie alles Blut aus, zerquetscht durch ihre erstaunliche Kraft alle Knochen des Körpers, überzieht hierauf das Thier mit einem aus ihrem Rachen fliessenden Schleim, und schlingt es dann so ganz hinunter. In Ermangelung grosser Thiere frisst sie auch Eidechsen, Vögel, und andere kleine Schlangen. Die Färbung ihrer Haut besteht aus unregelmässigen dunkelkirschrothen, gelben, weiss und aschblauen Flecken und Streifen. Wegen ihrer Schönheit wird diese Haut da die Farben überdem noch glasartig glänzen, in jenen Ländern sehr hoch geschätzt, und im Handel theuer verkauft.~~Die Südamerikaner erweisen dieser Schlange wegen ihrer Furchtbarkeit göttliche Ehre, wovon sie auch, den Namen Abgottsschlange hat.~~Fig. 2. Der Hundskopf. (Boa canina.)~~Die Hundskopfs-Schlange oder auch Bojobi gehört gleichfalls zum Geschlechte der Riesenschlangen. Den Namen hat sie von der Aehnlichkeit ihres Kopfes mit dem eines Hundes. Ausgewachsen erreicht sie beynahe die Grösse der vorigen. Ihre Farbe ist ein schönes Seladongrün mit weissen Flecken. Nahrung, Aufenthalt und übrige Lebensart hat sie mit der Abgottsschlange gemein.~~57
Ad00341 03 087a/freAmphibies. X. Vol. III. No. 85.
SERPENS REDOUTABLES.
Les deux serpens representës ici appartiennent au genre des Boa ou serpens gigantesque qui sont nommés ainsi avec raison à cause de leur force et de leur enorme grandeur. Au reste ils ne sont pas venimeux.
Fig. 1. Le Devin.
C'est le plus grand, le plus fort, non seulement de son genre, mais en général de touts les serpens. Il parvient jusqu'à là longueur de quarante a cinquante pieds, et à la grosseur d'un homme. L'Amérique méridionale, l'Inde et les Isles de la mer des Indes sont la patrie de ce terrible serpent. Il se nourrit de chevreuils, de jeunes buffles, de gazelles et d'autres animaux. Il se tient en embuscade sur des arbres, sélance sur eux lorsqu'ils s'en approchent, les tien ferme, s'entortille autour de leur corps, et les ferre avec tant de violence, qu'il les étouffe. Il en suce tout le sang, leur écrase par sa force étonnante touts les os, l'enduit, d'une salivé qui lui sort de là gueule, et l'avale ensuite tout entier. Faute de plus grands animaux, il mange des lézards, des oiseaux et d'autres petits serpens. La teinte de sa peau consiste en taches et lignes irregulieres, d'un rouge foncé, cerise, jaunes, blanches et bleues cendrées. Cette peau à cause de sa beauté, et qui, en sus est d'un poli très brillant, est eftimé, et se vent fort chere dans ces pays. Les naturels de l'Amérique méridionale rendent a ce serpent des honneurs divins, a cause de la frayeur qu'il leur inspire; d'où on lui a aussi donné le nom de Devin.
Fig. 2. Le Bojobi ou serpent a tête de chien.
Il appartient pareillement au genre des Boa ou ferpens gigantesque. Ce nom lui à été donné a cause de la réssemblance de sa tête a celle d'un chien. Lorsqu'il a achevé de croître il atteint à peu près la longueur du précédent. Sa couleur est un beau vert céladon avec des taches blanches. La nourriture, le sejour et le reste de sa manière de vivre, lui est commune avec le Devin.
Ad00341 03 088aWir sehen hier, wie im vorigen Hefte No. 81 aus dem weitläufigen Finkengeschlechte gleichfalls wieder 6 Arten, die ebenfalls durch ihr schönes Gefieder, durch ihren angenehmen Gesang oder ihre Gelehrigkeit allgemein beliebt sind, und deswegen auch insgesammt als Stubenvögel gehalten werden.~~Fig.1. Der Stieglitz. (Fringilla carduelis.)~~Der Stieglitz bewohnt ganz Europa, einige Striche von Asien und Afrika. Sein sanft gemischtes Gefieder ist auf dem Rücken olivenbraun, am Bauche röthlich weiss. Die samtschwarzen Flügel- und Schwanzfedern sind blau gesäumet, und um die Augen und den Schnabel herum läuft eine schöne scharlachrothe Binde. Seine Nahrung besteht bloss aus mehreren Sämereyen; und Insekten frisst er nie. Vorzüglich liebt er den Distelsamen, daher er auch in manchen Provinzen der Distelfink heisst.~~Fig. 2. Der Canarienvogel. (Fringilla canaria.)~~Dieser so allgemein beliebte Vogel, wurde zu Anfang des 16ten Jahrhunderts durch Schiffe aus seinem eigentlichen Vaterlande, den Canarischen Inseln mit nach Europa gebracht. Da man ihn hier bald seines lieblichen Gesanges wegen schätzen lernte, so bemühte man sich um seine Fortpflanzung, die auch so gut gelang, dass man jetzt allenthalben Canarienvögel in Zimmern findet. - Ihre ursprüngliche Farbe, die graugrünlich ist, hat man durch Cultur sehr vermannichfaltet, so dass man jetzt, auch gelbe, weisse, und gefleckte Canarienvögel findet. Ihre Nahrung besteht aus Sämereyen, worunter sie vorzüglich den Mohn, Canarien und Hanfsaamen lieben. Die Canarienvögel lernen auch mit grosser Gescicklichkeit fremde Melodien nachpfeifen.~~Fig. 3. Der Zeisig. (Fringilla spinus.)~~Der niedliche gelehrige Zeisig ist der kleinste unter den Finkengattungen, und nur 5 Zoll lang. Er bewohnt fast ganz Europa, und nährt sich von mehreren Sämereien, unter denen er vorzüglich den Erlensaamen liebt. Sein Nest baut er in Schwarzwäldern auf die äussersten Spitzen hoher Zweige, woraus die Fabel entstand, dass die Zeisignester unsichtbar wären.~~Fig. 4 und 5. Der gemeine und Bluthänfling. (Fringilla Cannabina et Linota.)~~Der gemeine Hänfling ist etwas kleiner als der Stieglitz, bewohnt ganz Europa, das südliche Russland, und Nordamerika. Er hat einen äusserst angenehmen Gesang, und nährt sich von Sämereyen. In den ersten Jahren sieht er rothbraun und schmutzigweiss aus. Im dritten Jahr ändert aber das Männchen seine Zeichnung, bekommt einen blutrothen Scheitel und Brust, und ist dann unter dem Namen des Bluthänflings Fig. 5. bekannt.~~Fig. 6. Der Flachsfink. (Fringilla linaria.)~~Ist etwas kleiner als der gemeine Hänfling; Das Vaterland des Flachsfinken sind eigentlich die Nordländer, doch kömmt er im October in grossen Zügen auch zu uns nach Teutschland. In der Farbe gleicht er ziemlich dem Bluthänfling, und nährt sich wie der gemeine Hänfling von mehreren Sämereyen. Sein Gesang ist nicht angenehm.~~58
Ad00341 03 088a/freOiseaux. XLIV. Vol. III. No. 86.
PINCONS DE DIFFERENTES ESPECES.
Nous voyons encore ici, comme dans le précédent cahier No. 81. fix autres èspeces d'oiseaux, du genre nombreux des pinçons, qui sont généralement estimés par la beauté de leur plumage leur chant agréable, ou par leur docilité, et qui par ces raisons sont tous regardés comme oiseaux de volière.
Fig. 1. Le Chardonneret.
Il habite toute l'Europe, quelques parties de l'Asie et de l'Afrique. Son plumage doucement mélangé, est d'un brun olive sur le dos, et d'un blanc rougeatre sous la ventre. Les pennes des ailes et de la queue d'un noir veluté, sont bordées de bleue, et autour des yeux et du bec, il regne une bande d'un beau rouge ecarlate. Sa nourriture consiste en plusieurs éspeces de semences; il ne mange jamais d'infectes. Il aime par dessus tout la femence de chardon; d'où lui est venu le nom de Chardonneret.
Fig. 2. Le Serin des Canaries.
Cet oiseau si généralement aimé fut apporté en Europe par des vaisseaux au commencement du feizieme fiecle des Iles Canaries, d'où il est originaire, Comme il fut bientôt recherché a cause de son charmant gosier, on se donna toutes les peines possibles pour le multiplier, ce qui reussit au point, qu'on trouve actuellement partout en cage des Serins des Canaries. Sa couleur primitive qui etoit d'un gris verdàtre, a eté tellement variée par les coisements, qu'on en voit a present des jaunes, des blancs et des tachetés. Il se nourrit de différentes espéces de graines, entre lesqu'elles il préfère celle de pavot, le bléd de canarie et le chenevis. Les Serins des Canaries faisissent aussi avec beaucoup de facilité les airs qu'on veut seurs apprendre.
Fig. 3. Le Tarin.
Le joli et docile Tarin est le plus petit du genre des pinçons; il n'a que cinq pouces de long. Il habite presque toutes les parties de l'Europe, et se nourrit de plusieurs sortes de graines, entre lesqu'elles il aime particulièrement la semence d'aune. Il construit son nid dans les forets vertes a l'extrémité des plus hautes branches; d'où vient la fable que les nids de Tarins sont invisibles.
Fig 4. et 5. La Linotte et le grand Linot des vignes.
La Linotte est un peu plus petite que le Chardonneret, et se trouve dans toutes les parties de l'Europe, dans la Russie méridionale, et l'Amérique septentrionale. Elle a un chant très agréable, et se nourrit de graines. Les premieres années son plumage est d'un brun rouillé, et d'un blanc sale; mais dans la troisieme année, le sommet de la tête et la poitrine du mâle se changent en un rouge de sang, et alors il est connu sous le nom de grand Linot des vignes (Fig. 5.)
Fig. 6. Le Sizerin.
Il est un peu plus petit que la Linotte. La patrie du Sizerin eont proprement les régions du nord, cependant dans le mois d'Octobre il passe en grandes volées en Allemagne. Il ressemble assez, par la couleur, au linot de vigne, et se nourrit comme la linotte de différente wortes de graines. Son chant n'eft pas agreable.
Ad00341 03 089aFig. 1. Der Peruanische Balsamstrauch. (Myroxylum peruiferum L.)~~Das Vaterland des Peruanischen Balsamstrauchs, der nach einigen selbst die Grösse eines ansehnlichen Baums erreicht, .ist Peru und das ganze südliche Amerika. Die länglich ovalen vorn zugespizten Blätter sind am Rande gezackt; an der Spitze der Zweige kömmt die gelbliche traubenförmige Blüthe zum Vorscheine. Der ganze Strauch ist mit einer harzigen Substanz durchdrungen, die unter den Namen des Peruanischen Balsams bekannt ist, und wovon man eine weisse und eine schwarze Sorte kennt. Die weisse Sorte gewinnt man durch Einschnitte in die Rinde, wo der Balsam als ein dickes Oel herausfliest; der sich nach und nach verhärtet, und auf Kohlen gestreut, angenehm riecht. Da dieser weisse Balsam sehr theuer ist, so kommt er selten nach Teutschland.~~Häufiger ist der schwarze Peruanische Balsam. Man erhält ihn durch Auskochen der Rinde und der Blätter. Zu uns wird er als ein dichter trockner Körper in Kürbisschalen gepackt, gebracht. In der Medicin braucht man ihn zur Heilung vor Wunden. Innerlich wird er jetzt nicht mehr gebraucht.~~Fig. 2. Das Elemiharz. (Amyris elemifera. L.)~~Der Elemiharzstrauch wächst in Brasilien, Neuspanien und Carolina, hat braune knotige Aeste, und dreyfach gefiederte Blätter. Am Ende der Zweige kommen die weisslichen Blätter um Vorschein. Aus den Einschnitten, die man in die Rinde des Strauchs macht, fliest ein heller weiss grünlicher Saft heraus, darnach 24 Stunden erhärtet, und dann grau grünlich aussieht. Dieses ist das sogenannte Elemiharz. Es wird in den Amerikanischen Provinzen in Kisten gepackt, und so zu uns geschickt. Die Aerzte wenden das Elemiharz mit Salben vermischt als Heilmittel bey Wunden an. - In Weingeist aufgelösst brauchen es die Lackierer zum Lackfirnisse.~~58
Ad00341 03 089a/frePlantes. LXX. Vol. III. No. 87.
PLANTES MEDICINALES.
Fig. 1. Le Baume de Perou.
Le Baumier de Perou, qui selon quelques uns, parvient a la grandeur d'un arbre assez considérable, croit dans le Pérou, et dans toute l'Amérique méridionale. Les feuilles sont d'un ovale alongé, pointues par le bout, ou le bord dentelé; la fleur qui est jaunâtre et en grappes, se presente a l'extrémité des branches. Tout le buisson est imprégné d'une substance résineuse, connu sous le nom de baume de Pérou; il y en a deux sortes, le blanc et le noir. On obtient le blanc par une incision faite a l'ecorce, d'où il découle comme une huile epaisse, qui se durcit peu a peu, et qui répandu sur des charbons ardents, exhale une odeur agréable. Ce baume étant très cher, nous n'en recevons que rarement en Allemagne. Le baume noir du Perou est plus commun. On l'obtient par la cuisson de l'écorce et des feuilles. On nous l'apporte en morceaux compactes et secs, empaquetés dans des coques des calebasses. On l'employé en médicine a la guérison des plaies. On ne s'en sert plus intérieurement.
Fig. 2. La Gomme Elémi.
Le buisson qui la fournit croit dans lé Brésit, dans la nouvelle Espagne et dans la Caroline; il a les branches brunes et noueuses, et les feuilles placées par trois. Les fleurs qui sont blan-chatres paroissent au bout des branches. Il découle des iucisions qu'on fait a l'écorce de ce buisson un tue d'un blaric verdatre clair, qui fe durcit dans l'efpace de vingt quatre heures, et paroit alors d'un gris verdatre. C'eft ce qu'on nomme la Gomme êlêmi. Elle nous est envoyé des provinces d'Amérique, emballée dans des caisses. Cette Gamme mêlée avec des baumes, est employé par les médecins à la guerison des plaies. Les vernisseurs s'en servent dissoute dans de l'sprit de vin.
Ad00341 03 090aFig.1. Der Papiernautilus. (Argonauta Argo.)~~Der Papiernautilus, eine Schnecke die zum Geschlechte der Schiffsboote gehört, bewohnt das Indische und Mittelländische Meer und den grossen Ocean. Da die milchweisse, halbdurchsichtige Schaale des Papiernautilus nicht stärker als gewöhnliches Papier, und folglich erstaunlich leicht ist, so wird er dadurch zum Schwimmen sehr geschickt, zumal da sein ganzer Bau dem eines Bootes gleicht. Er erreicht eine Grösse von 6 bis 8 Zoll, ist an den Seiten gefurcht, und endigt sich in eine kleine Windung. Diese Schaale wird von einem Thiere bewohnt, welches dem achtfüssigen Dintenfisch oder der Sepia gleicht. Es hat 8 fussähnliche Verlängerungen, wovon es die zwey vordersten, die breit und mit einer dünnen Haut bespannt sind, gleich Seegeln ausspannt, unterdessen ihm die sechs übrigen, die es herab in das Wasser hängt, zum rudern dienen. So schifft der Papiernautilus, wenn er aus dem Meeresgrunde auf die Oberfläche des Wassers kommt, und durch eine geschickte Seitenwendung das Wasser aus seiner Schaale heraus geschüttet hat, gleich einem Fahrzeuge mit vollen Seegeln auf der Oberfläche des Meers bey gelindem Winde herum. Droht ihm Gefahr, so legt er sich auf die Seite, dass die Schale Wasser schöpft, und sinkt so wieder auf den Boden des Meers. Es ist wahrscheinlich, dass die früheren Bewohner der Seeküsten durch solche schiffende Papiernautilen zuerst auf die Idee von Seegeln, und die Anwendung mehrerer Ruder kamen.~~Fig. 2. Die rauhe Steck- oder Seidenmuschel. (Pinna rudis.)~~Die rauhe Steckmuschel besteht aus zwey dünnen zerbrechlichen Schaalen. Diese sind der Länge nach gefurcht, schmutzig blau-grau, welches mit schwärzlich braunen Queerbändern abwechselt, und sind am spitzigen Ende, womit sie gewöhnlich im Boden des Meers stecken, (weswegen sie auch Steckmuscheln heissen) durch ein knorpeliges Band verbunden. Das darinn wohnende Thier gleicht einer Erdschnecke. Aus einer zähen Flüssigkeit, die diese Schnecke in einem eignen Canale hat, spinnt sie eine Menge holzbrauner seidenähnlicher Fäden, die wie ein Bartbüschel zwischen den Schaalen heraushängen. Mit Hülfe dieses Bartes befestiget sie sich bey Stürmen an Steine und Felsen, und trotzt so, als vor Anker liegend, jeder Gefahr. An den Italienischen und Sicilianischen Küsten, wo sich die rauhe Steckmuschel vorzüglich aufhält, macht man Handschuhe und Strümpfe, sogar auch Tücher, aus jenen seidnen Büscheln, die aber wegen der Seltenheit sehr theuer sind.~~Fig. 3. Die Auster. (Ostrea edulis.)~~Die Auster, die wegen ihres schmackhaften Fleisches allenthalben bekannt ist, findet sich vorzüglich an den Küsten von Dänemark, Schweden, Holland, England, Frankreich und Spanien. Hier liegen sie mit ihren kalkigen Schalen fest an einander gepresst in ungeheurer Menge, so dass sie ordentliche Felsenriffe ausmachen, die dann Austernbänke heissen. Von hier reissen sie die Austernfischer durch mehrere Instrumente und Geräthschaften los, und verschicken sie weit und breit, so dass damit ein beträchtlicher Handel getrieben wird. Die Auster erreicht eine Grösse von 4 Zoll; vorzüglich essbar wird sie im 3ten und 4ten Jahr.~~58
Ad00341 03 090a/freCoquilles. II. Vol. III. No. 88.
COQUILLES REMARQUABLES.
Fig 1. Le Nautile papiracé.
Le Nautile papiracé, qui est un limaçon appartenant au genre des Argonautes, habite la mer des Indes, la Méditerranée et l'Océan. La coquille d'un blanc de lait et à demie transparente du nautile papiracé, n'étant pas plus forte que du papier commun, et par conféquent ex:trernernont légère, nage avec beaucoup d'adressé, furtout à cause de sa structure, qui ressemble a une nacelle. Il parvient à la grandeur de 6 a 8 pouces; ses côtes sont sillonés; et il se termine par une petite courbure. Cette coquille est habité par un animal, qui ressemble à la feche. Il a 8 prolongations semblables a des jambes, dont les deux anterienres, larges et tendues d'une peau mince, lui tiennent lieu de voiles, pendant que les fix autres, qu'il plonge dans la mer, lui fervent à ramer. C'eft ainsi que le Nautile papiracé, lorsqu'il monte du fond de la mer sur sa surface, et après-avoir adroitement vuidé l'eau, qui'l contenoit, en se penchant décote, vogue à pleine voile, par un temps doux, sur la surface de la mer: s'il est menacé de quelque danger, il se couche sur la côté, afin que la coquille se remplisse d'eau, et que parce moyen il tombe au fond de la mer. Il est probable que c'est en voyant naviguer le nautile papiracé, que'les premiers habitants des côtes de la mer, ont conçu l'idée de se servir de voilés, et d'employer plusieurs rames.
Fig. 2. La Pinne ou le Jambon rouge.
La Pinne consiste en deux coquilles minces et fragiles; elles sont sillonnés dans leur longueur d'un bleu grisatre sale, alternant avec des bandes transversales d'un brim noirâtre., et les bouts pointus, par lesquels elles sont ordinairement attaché au fond de la mer, sont liés pat une bande cartilagineuse. L'animal qui y habite ressemble à un Escargot. D'un fluide tenace, que cet escargot conserve dans un canal particulier, il file une quantité de fils, couleur de bois, qui ont quelque ressémblance avec la soie, et qui sortent comme un paquet de cheveux d'entre les coquilles; c'eft à l'aide de ces poils, que pendant les temps orageux, il fe fixe aux pierres et aux rochers, et que semblable à un vaisseau a l'ancre, il défie touts les dangers. Sur les côtes d'Italie et de Sicile, ou la Pinne, s'arrete particulièrement, on fait de ces paquets de soie, des gands, des bas, même des Etoffes, mais qui sont très chers, à cause de leur rareté.
Fig. 3. L'Hhuitre.
L'Huître connue par tout à cause de sa chair succulente se trouve principalement près de côtes de Danemarc, de Suéde, de Hollande, d'Angleterre, d'Espagne et de France. Elles y sont entassées et pressées si fortement les unes contre les autres, avec leurs écailles calcaires; et elles s'y trouvent en fi grande quantité, qu'elles forment comme des rochers; c'eft ce qu'on nomme des bancs d'huîtres. Les pêcheurs d'huitres les en détachent avec plusieurs fortes d'instruments et d'ustensiles, et les envoyent de tout côté, de forte qu'il s'en fait un comerce très considerable. L'huitre atteint la grandeur de 4 pouces; elle est particulièrement mangeable la 3e et la 4e année.
Ad00341 03 091aFig. 1. und 2. Der Schröter. (Lucanus cervus.)~~Der Schröter oder Hirschkäfer ist nach dem Flusskrebse das grösste teutsche Insekt, denn er wird von 2 bis gegen 4 Zoll lang. Von Farbe ist er glänzend dunkel schwarzbraun. Das Männchen (Fig. 1.) zeichnet sich vorzüglich durch die lang hervorragenden hornartigen Kinnladen aus, die im Kleinen ganz die Form von Hirschgeweihen haben, weswegen dieses Insekt in vielen Gegenden auch den Namen des fliegenden Hirsches erhalten hat. Das kleinere Weibchen (Fig. 2.) hat anstatt dieser Geweihe nur kurze Fresszangen. Es legt seine Eyerchen (Fig. a.) in faules Eichenholz, woraus kleine Larven entstehen die nach 4 bis 6 Jahren wie (Fig. b.) aussehen. In diesem Zeitpunkte hüllt sich die Larve in ein Gewebe von faulen Holztheilen, und verwandelt sich in die unten Fig. c. abgebildete Nymphe oder Puppe.~~Der Schröter lebt in Eichenwäldern wo er vorzüglich im Junius und Juliuis Abends herumfliegt. Seine Nahrung besteht aus Blättern und Banmsäften (sic).~~Fig. 3. Der fliegende Stier. (Scarabaeus Actaeon.)~~Er ist der grösste aller bekannten Käfer, und hier in seiner natürlichen Grösse abgebildet. Bisweilen wird er bis 6 Zoll lang. An seinem Brustschilde sitzen am vordern Ende zwey kurze dicke kegelförmige Hörner. Der Kopf verlängert sich in ein in die Höhe gekrümmtes, am Ende gespaltenes Horn. Er lebt blos in Amerika.~~Fig. 4. Der Nashornkäfer. (Scarabaeus nasicornis.)~~Der Nashornkäfer, der in Teutschland lebt, wird 1 Zoll 4 Linien lang und beynahe 9 Linien breit. Von Farbe ist er rothbraun. Der Kopf des Männchens ist mit einem starken rükwärtsgebogenen Rhinoceroshorne versehen, woher er auch den Namen hat.~~58
Ad00341 03 091a/freInsektes. XXI. Vol. III. No. 89.
SCARABEES SINGULIERS.
Fig. 1. et 2. Le Cerf volant.
Le Cerf-volant est après l'ecrevisse, le plus grand infecte d'Allemagne; car il acquiert la longueur de a jusqu'à 4 pouces. Il est d'un brun noirâtre luisant. Le male Fig. 1. se distingue particulierement par de longues cornes, qui ressemblent en petit à des bois de cerf, ce qui à fait donner à cet insecte le nom de cerf-volant. La femelle, plus petite, n'a, au lieu de ces bois, que de courtes pinces. Elle pond ses petits oeufs, Fig. a. dans du bois de chêne pourri, d'où naissent de petits vers, qui après 4, même 6 ans, ressemblent à la Fig. b. A cette epoque le ver s'enveloppe dans un tissu de particules de bois pourri, et se metamorphose en une Chrisalide, telle qu'elle est représenté Fig. c. Le Cerf-volant vit dans les forêts de chêne, ou il vole vers le soir; particulièrement pendant le mois de Juin et de Juillet. Il se nourrit de feuilles, et de la sève des arbres.
Fig. 3. Le Scarabée Acteon.
C'est le plus grand de touts les Scarabées connus, et il est peint ici de grandeur naturelle. Il atteint quelquefois la taille de 6 pouces. Son corcelet est garni par devant de deux courtes et grosses cornea, de forme conique. La tète se prolonge en une autre corne, recourbée par en haut, et fendue par le bout. Il vit feulement en Amerique.
Fig. 4. Le Moine ou Scarabée Nasicorne.
Le Scarabée Naficorne, qui vit en Allemagne parvient à la longueur d'un pouce quatre lignes, et presqu'ala largeur de neuf lignes. Sa couleur est un brun rouge. La tête du mâle est pourvue d'une forte corne de Rhinocéros, repliée en atriere, d'où il tire son nom.
Ad00341 03 092aFig. 1. Die gehörnte Schlange. (Coluber nasicornis.)~~Unter den Schlangen giebt es auch mehrere gehörnte Arten, wodurch das fürchterliche Ansehen dieser ohnehin gefährlichen Thiere noch um vieles vermehrt wird. Wir sehen gegenwärtig eine dieser Arten, die in neuern Zeiten aus dem innern Afrika zu uns gebracht wurde. Auf ihrer Nasenspitze sitzen die zwey 1/2 Zoll langen hornartigen Verlängerungen. Sie sind rückwärts gekrümmt, und lassen sich etwas biegen. Vor jedem Hörne steht noch eine starke aufrechtstehende Schuppe, die man für ein zweytes kleineres Hörnerpaar halten könnte. Die ganze Länge der Schlange beträgt 4 Fuss. Sie ist ganz mit starken Schuppen bedeckt. Der Grund ihrer Färbung ist ein gelbliches Olivenbraun. Darauf sitzen schwarze und bräunliche Punkte, Flecken, und Streifen, Sie ist übrigens sehr giftig.~~Fig. 2. Die Ringelnatter. (Coluber Natrix.)~~Die Ringelnatter ist unter den Schlangenarten, die sich in Teutschland aufhalten, die gewöhnlichste. Man findet sie allenthalben in Hölzern und Gebüschen, auch hält sie sich in Misthaufen, Viehställen und Kellern auf, weswegen sie der gemeine Mann die Hausunke nennt. Sie wird gegen 4 Fuss lang, ist auf dem Rücken grünlichblau, am Bauche aber schwarzblau, an den Seiten befinden sich eine Menge weisser Flecken. Am Kopfe des Männchens sieht man zwey hochgelbe Flecken in Form eines Ringels. Beym Weibchen sind diese Flecken weisslich. Im Junius und Julius legt letzteres seine wie eine Perlenschnur an einander gereihten Eyer in Mist- und Erdenhaufen. Die Ringelnatter ist durchaus nicht giftig, sondern hat nur kleine spitzige Zähne, womit sie ihre Nahrung, die in Fröschen, Kröten, Eidechsen, Feldmäusen u.s.w. besteht, ergreift und festhält. Ihrer Nahrung wegen gehört sie daher wohl mehr unter die nützlichen, als unter die schädlichen Thiere.~~58
Ad00341 03 092a/frejAmphibies. XI. Vol. III. No. 90.
SERPENS REMARQUABLES.
Fig. 1. Le Serpent cornu.
Parmi les Serpens, il y en a plufieurs espéces qui ont des cornes, ce que augmente de beaucoup l'air formidable de ces animaux, déjà fort dangereux sans cela. Nous en donnons ici une de ces espéces, qui nous fut apporté, il y a peu de tems, de l'intérieur de l'Afrique. Sur le bout de son nez s'elevent des prolongations, qui ont du rapport avec de la corne, et qui sont longues de deux pouces et demi.' Elles sont courbées en arrière, et peuvent un peu se plier. Il y a encore devant chaque corne, une écaille forte et herissée, qu'on pourroit regarder comme une séconde paire des cornes plus petites. Toute la longueur du Serpent se monte à 4 pieds. Il est entièrement couvert'de fortes écailles. Le fond de sa couleur est d'un olive jaunâtre, sur lequel il y a des points, des taches et des raies noires et brunâtres. Au reste il est très venimeux.
Fig. 2. La Couloeuvre à collier.
La Couloeuvre a collier est l'espéce la plus commune de Serpens qui séjournent en Allemagne. On la trouve partout, dans les bois et les buissons, dans les las de fumier et dans les étables. Elle parvient à la longueur d'environ 4 pieds. Le dos est d'un bleu verdàtre, le ventre d'un bleu noir, et les côtés parsemés d'un quantité de taches blanches. On voit à la tête du mâle deux, tâches jaunes en forme de collier. Ces taches sont blanchâtres chez la femelle. Dans le mois de Iuin et de Iuillet cette dernière pond, dans des tas de fumier et de terre, des, oeufs, qui sont comme des perles, enfilées les unes à côté des autres. La Conloeuvre à collier n'est pas du tout venimeuse; il n'a que des petites dents aigues avec lesqu'elles elle prend et tient sa nourriture, qui consiste en grenouilles, crapaux, lézards, fouris etc. etc. En égard, à sa nourriture, on doit plutôt le ranger parmi les animaux utiles, que parmi les nuisibles.
Ad00341 03 093aNo. 1. Der gemeine Geyer. (Vultur cinereus.)~~Der gemeine Geyer bewohnt eigentlich nur die höhern waldigen Gebirge von Europa, doch trifft man ihn bisweilen auch in den flachen Gegenden Teutschlands an. Seine Länge beträgt 4 Fuss, seine Breite mit ausgespannten Flügeln 9 Fuss. Die Hauptfarbe seines Gefieders ist dunkelbraun, mit hellbraunen Spitzen. Der schwarze Schnabel ist mit einer blauen Wachshaut versehen. Wenn er ruhig sitzt, so bildet die Halswolle und die darunter stehenden Federn eine förmliche Halskrause, was ihm ein sonderbares Ansehen giebt.~~No. 2. Der Aasgeyer. (Vultur percnopterus.)~~Der Aasgeyer hat die Grösse des vorigen, bewohnt Syrien und Arabien, vorzüglich aber Aegypten, wo er sich in und um Cairo in grosser Menge aufhält. Da er sich vorzüglich vom Aase nährt, so ist er für Aegypten äusserst nothwendig, weil er die von den jährlichen Nilüberschwemmungen zurückgebliebenen todten Thiere und Ungeziefer auffrisst, die ausserdem bey der Sorglosigkeit der Aegypter die ansteckendsten Krankheiten hervorbringen würden. Deswegen hält man dort auch den Aasgeyer für einen geweihten Vogel, den niemand tödten darf.~~No. 3. Der Norwegische Geyer. (Vultur leucocephalus.)~~Diese Geyerart bewohnt ausser mehreren Europäischen Gegenden vorzüglich das kalte Norwegen, und sein weisses Gefieder macht ihn zu einem schönen Vogel.~~No. 4. Der Brasilianische Geyer. (Vultur Aura.)~~Der Brasilianische Geyer oder Urubu lebt in Nord- und Süd- Amerika, und in Westindien, erreicht die Grösse eines Truthahns, und lebt vorzüglich vom Aase, das er bey seinem scharfen Geruch in grosser Entfernung auswittert. Die nakten warzigen Seiten des Kopfs sind blau und gelblich, das übrige Gefieder schwarzbraun, mit grünlichem Schiller.~~No. 5. Der Secretair. (Falco Serpentarius.)~~Den Secretair, der zur Falken-Gattung gehört, sollte man auf den ersten Blick wegen seiner langen Füsse für einen Sumpfvogel halten; doch sein gekrümmter Schnabel und die Krallen verrathen hinlänglich den Raubvogel. Er hält sich vorzüglich am Vorgebürge der guten Hoffnung und auf den Philippinischen Inseln auf, wird 3 Fuss hoch, und lebt hauptsächlich von Ratten, Mäusen, Eidechsen und Schlangen. Letztere fasst er behende mit den Krallen, und wirft sie mit Heftigkeit gegen die Erde, um sie zu tödten. Sein Gefieder am Hals, Bauch und am Rücken ist bläulich grau, der Schwanz schwarz, mit weissem Saum, und die zwey mittlern Federn haben doppelte Länge. Am Hinterkopfe hängt ein lockerer Busch schwarzer Federn, welche man mit Schreibefedern verglich, die hinter dem Ohr steckten, und ihm deswegen den Namen des Secretairs gab.~~No. 6. Der Maltheser-Geyer. (Valtur fuscus.)~~Der Maltheser-Geyer wird etwas grösser als ein Haushahn, lebt auf der Insel Maltha und an den Afrikanischen Küsten des Mittelländischen Meers. Sein ganzer Körper ist mit braunen Federn bedeckt, die bald heller, bald dunkler sind.~~59
Ad00341 03 093a/freOiseaux XLV. Vol. III. No. 91.
DIFFÉRENTES ESPÈCES D'OISEAUX DE PROIE.
No. 1. Le grand Vautour.
Le grand Vautour habite les plus hautes montagnes de l'Europe qui sont couvertes de forêts; mais quelquefois on le trouve aussi dans les plaines de l'Allemagne. Il a quatre pieds de longueur et son envergure est de 9 pieds. Tout le plumage est d'un brun sombre et le bout de chaque plume est d'un brun- clair. Le bec noir est entouré d'une peau calleuse de couleur bleue. Quand l'oiseau est assis, le long duvet qui couvre son cou et les plumes longues qui bordent de chaque coté ce duvet, forment une espèce de cravate et donnent à l'oiseau un air tout-à-fait singulier.
No. 2. Le Vautour d'Egypte.
Le Vautour d'Egypte a la même grandeur que le précédent; il habite la Syrie, l'Arabie et furtout l'Egypte, où il vit en grand nombre dans la ville de Caire et aux environs. Comme il se nourrit de charognes il rend à l'EgypIe le plus grand service en consommant les animaux morts, qui restent annuellement sur la terre après les inondations du Nil, et qui avec l'insouciance des Egyptiens à cet égard infecteroient l'air et' produiroient les maladies les plus contagieuses. C'est par cette raison que ce Vautour y est un oiseau facré, que personne n'ose tuer.
No. 3. Le Vautour de Norwege.
Cette espèce de Vautours se trouve dans plusieurs pays de l'Europe, mais surtout dans les légions septentrionales de la Norwege. La couleur de son plumage, qui est d'un blanc de neige, lui donne une grande beauté. N.[sic.] 4. Le Vautour du Brésil, ou l'Orubu. On trouve le Vautour de Brésil dans l'Amérique septentrionale et méridionale, ainsi que dans les Indes Occidentales. Sa grandeur est celle d'un Coq d'Inde; il se nourrit principalement de charogne, dont il a le vent de très Join, tant son odorat est fin. Les cotés de sa tête sont dégarnis de plumes, couverts de verrues et d'une couleur bleue et jaunâtre; tout le reste de son plumage est d'un brun - noir changeant de vert.
No. 5. Le Messager du Cap de Bonne-Espérance.
Le Messager a du rapport avec les faulcons; à cause de ses longs pieds on le prendroit au premier coup d'oeil pour un oiseau aquatique, mais à son bec arqué et à ses griffes on reconnoit bientôt l'oiseau de proie. On le trouve principalement au Cap de Bonne-Espérance et dans les Isles Philippines; sa hauteur est de 3 pieds et sa nourriture consiste en rats, souris, lézards, crapauds et serpens; il saisit les derniers avec ses griffes, les enlevé à une grande hauteur et les jette ensuite avec violence contre la terre pour les tuer. Le plumage de son cou, du ventre et du dos est d'un gris-bleuâtre, celui de la queue est noir à bords blancs et les deux plumes de son milieu ont le double des autres en longueur. Sur le derrière de la tête il porte une touffe légère de plumes noires.
No. 6. Le Vautour de Malte.
La longueur de cette espèce de Vautours est celle d'un Coq domestique; elle se trouve à Malte et dans les parties de l'Afrique voisines de Ja Méditerranée. Tout son corps est couvert de plumes brunes, qui sont plus claires dans un endroit et dans l'autre plus foncées.
Ad00341 03 094aNo. 1. Die schwarze Nieswurz. (Helleborus niger.)~~Die schwarze Nieswurz oder Christwurz wächst wild auf bergigten Gegenden von Oesterreich, Steyermark, der Schweiz und Italien, wird aber aucb in mehrern Gegenden Teutschlands in den Gärten gezogen. Aus der lockern, sehr faserigen Wurzel steigen die dicken Blattstengel in die Höbe, an deren Spitze 7 bis 9 lanzettförmige an den Seiten gezähnelte Blätter sitzen. Der Blumenschaft kömmt gleichfalls blätterlos aus der Wurzel heraus, der bisweilen zwey, gemeiniglich aber nur eine fünfblättrige rosenförmige Blume trägt. Die schwarze Nieswurz blühet im März und April, doch findet man sie auch mitten im Winter, im December und Januar in Blüthe. Die Wurzelfasern erregen in grösserer Quantität genommen Erhitzung, Angst, und können äusserst gefährlich werden. In den verständigen Händen des Arztes aber dient die Nieswurz, wenn man sie wie mehrere andere Giftpflanzen sparsam gebraucht, als gutes Arzneymittel in verschiedenen Krankheiten.~~No. 2. Das schwarze Bilsenkraut. (Hyosciamus niger.)~~Das schwarze oder gemeine Bilsenkraut ist eine äusserst giftige Pflanze, die beynahe in ganz Europa auf Schutthaufen, an Fahrwegen und Gemäuern wächst. Aus der im ersten Jahre noch niedrigen Staude schiessen im zweyten Jahre 2 Fuss hohe Blüthenstengel empor, an dessen Ende die trichterförmigen Blüthen platt aufsitzen, deren Grundfarbe erbsgelb ist, mit darauf liegender netzartiger lilaer Zeichnung. Das Innere des Trichters ist ganz violet. Die dicken haarigen Blätter haben einen stinkenden, betäubenden Geruch, so dass man sich in ihrer Nähe nicht aufhalten muss. Sowohl das Kraut als der Saame, und vorzüglich das darinnen enthaltene Oel sind äusserst giftig, und bewirken eine tödtliche Raserey, wovon man viele unglückliche Beispiele hat.- Doch auch aus diesem schädlichen Kraute haben die neuern Aerzte grossen Nutzen gezogen, indem sie es in ganz kleinen Gaben vorsichtig innerlich und äusserlich bey verschiedenen Krankheiten brauchten, und den erwünschtesten Erfolg davon sahen.~~59
Ad00341 03 094a/frePlantes LXXI. Vol. III. No. 92.
PLANTES VÉNÉNEUSES D'ALLEMAGNE.
No. 1. L'Ellébore noir.
L'Ellébore noir croit naturellement dans les parties montueuses de l'Autriche, de la Stirie, de la Suisse et de l'Italie; mais dans pluileurs pays de l'Allemagne on le cultive aussi dans les jardins. Ses racines sont poreuses et tubéreuses et il en sort un grand nombre de fibres; de leur sommet naissent des feuilles portées sur de longues queues pleines de suc, qui au nombre de 7 ou 9 sont dentelées et en forme de lancettes. La tige des fleurs est dépourvue de feuilles et sort également de la racine; les fleurs sont uniques, ou quelquefois au nombre de deux, et composées de cinq feuilles disposées en rose. L'Ellébore noir fleurit communément au printemps, mais quelquefois on le trouve aussi en fleurs au milieu de l'hiver. Les fibres de ses racines prises en trop fortes doses agitent le fang et causent des serremens de coeur, mais lorsqu'un médecin habile et sage emploie l'Ellébore avec prudence et modération, comme il faut faire aussi avec d'autres poisons, il est un bon remède dans plusieurs maladies.
No. 2. La Jusquiame ou Hanebane.
La Jusquiame noire est une plante extrêmement vénéneuse; elle croit presque par toute l'Europe sur des décombres et le long des chemins et des murs. Elle est bisannuelle; dans la première année elle reste petite, mais dans la seconde elle pousse une tige haute de deux pieds, au sommet de laquelle sont attachées des fleurs en forme d'entonnoir, de couleur jaune pâle et veinées de pourpre, ce qui leur donne l'air d'être couvertes d'un filet de foie; l'intérieur de l'entonnoir est de couleur violette. Les feuilles épaisses et cotonneuses sont d'une odeur puante et stupéfiante, de forte qu'il faut éviter de se trouver longtems dans son voisinage. L'herbe de cette plante, aussi bien que la femence et surtout l'huile qui en est exprimée, sont extrêmement vénéneuses, et produisent une démence mortelle, dont malheureusement on n'a que trop d'exemples. Les médecins modernes ont fçû cependant tirer parti de cette plante dangereuse; ils l'emploient en petites doses dans différentes maladies tant extérieurement qu'intérieurement et lui attribuent des effets très salutaires.
Ad00341 03 095aNo. 1. Das Bittersüss. (Solanum dulcamara.)~~Das Bittersüss oder die Alpranke wächst an Zäunen und schattigen Plätzen in ganz Europa wild. Es ist ein strauchartiges Gewächs, das 9 bis 10 Jahre dauert, und mehrere Fuss hoch sich an den nahstehenden Sträuchern, Mauern und Pfählen in die Höhe rankt. Aus den jungem grünen Zweigen (die ältern haben eine graue Rinde) treiben im Julius und August die violetten radförmigen Blüthen hervor, die nachher kleine, länglich runde, weiche Beeren von scharlachrother Farbe ansetzen. Die Blätter sind herzförmig, spiessartig zugespitzt. Die Wurzeln und Zweige, die man jährlich frisch einsammelt, brauchen die Aerzte mit Erfolg für die Gicht und andere Krankheiten. Auch äusserlich angewendet thut das Bittersüss bey Hautausschlägen gute Dienste. Doch muss man es sehr vorsichtig brauchen, da es als ein heftiges Mittel leicht mehr schaden als nützen kann. Für den Genuss der schönen rothen Beeren hüte man sich, denn sie sind giftartig.~~No. 2. Das Löffelkraut. (Cochlearia officinalis.)~~Das Löffelkraut oder auch Scharbockskraut genannt, wächst in England, Spanien, Holland und den Niederlanden an den Seeküsten. In Teutschland wird es häufig in den Gärten gezogen. Der 3 Zoll hohe Stengel dieser Pflanze theilt sich in mehrere langgestielte Aeste, an denen die runden herzförmigen Blätter sitzen, die glänzend grün sind, und einen bittern salzigen Geschmack haben. An dem Hauptstengel kommen im May und Junius die kleinen weissen Blüthen zum Vorschein. Das Löffelkraut ist für die Seefahrer eine kostbare Pflanze, da es eins der besten Heilmittel gegen den Scorbut oder Scharbock ist, und sich zugleich an vielen Seeküsten so häufig findet. Man isst es entweder roh als Salat, oder gebraucht den ausgepressten Saft. Auch leistet der aus dem Kraute bereitete Löffelkraut-Spiritus in mehrern Fällen gute Dienste.~~59
Ad00341 03 095a/frePlantes LXXII. Vol. III. No. 93.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. La Douce-amère, Dulcamara ou Morelle rampante.
Cette plante croit naturellement dans presque toute l'Europe le long des haies et dans des endroits ombragés. Elle forme un arbrisseau, qui peut durer 9 à 10 ans, et ses tiges farmenteuses rampent sur la terre ou grimpent sur des buissons ou sur des murs et ecbalas voifins. Dans les vieux farmens l'écorce est grise; dans les jeunes; au contraire elle est verte et ceux t là poussent dans les mois dé Juillet et d'Août des fleurs violettes disposées en forme de roue et en grappes. A ces Heurs succédent des petites baies ovales, molles et de couleur d'écailate. Ses feuilles sont oblongues et en manière de fer de pique. Les branches ainsi que les racines sont cueillies fraiches dans chaque année, et les médecins les emploient avec succès dans les maladies, arthritiques; on s'en sert aussi extérieurement avec avantage contre la gale et d'autres maladies de peau. Il faut en faire usage cependant avec précaution, parcequ'elles sont un remède très violent, et pourroient bien devenir plus nuisibles qu'utiles. Qu'on se garde surtout d'en manger les belles baies rouges, car elles sont vénimeuses.
No. 2. Le Cochléaria ou l'herbe aux cuilliers.
L'herbe aux cuilliers se trouve en Angleterre, en Espagne, en Hollande et dans les Pays bas, où elle croit aux côtes de la mer. En Allemagne on la voit souvént plantée, dans les jardins. La tige est haute de 3 pouces; les feuilles sont arrondies en coeur, d'un vert luisant et portées sur des queues longues; leur goût est très acre et piquant. Les fleurs, qui poussent de la tige dans les mois de Mai et de Juin, sont petites et de couleur blanche. Cette plante est d'un grand prix pour les navigateurs, car elle tient un des premiers rangs parmi les spécifiques contre le scorbut et se trouve aussi en abondance sur beaucoup de côtes. On la mange tantôt toute crue comme de la Salade, tantôt on en prend le suc ou l'insusion. On tient aussi dans les boutiques un esprit distillé' de cette plante, qui rend d'excellent services dans plusieurs maladies.
Ad00341 03 096aDer Medusenstern. (Asterias caput Medusae.)~~Der Medusenstern, den wir auf der gegenwärtigen Tafel abgebildet sehen, gehört zu den Seesternen, die ein ziemlich grosses Geschlecht der Seethiere ausmachen, und wovon wir bis jetzt 33 Arten kennen. Einige dieser Seesterne haben 10 bis 13 Strahlen oder Arme, die mehresten aber nur fünfe. Unter den letztern ist nun der hier abgebildete Medusenstern oder das Medusenhaupt vorzüglich merkwürdig. Den Namen hat dieser Wurm dadurch bekommen, dass man ihn seines vielfachen Geflechtes wegen mit dem Schlangenhaar der in der Fabellehre bekannten Medusa verglich.~~Der Körper des Medusensterns besteht aus fünf starken, gleich weit auseinander stehenden Aesten oder Armen, wovon sich jeder in zwey neue Aeste theilt, dieser wieder gleichfalls in zwey andere, so dass diese zweytheiligen Unter-Abtheilungen bis in die zartesten Aestchen fortgehen, die sich bis in die tausende erstrecken. Ja man will an einem einzigen Medusenstern bis zu 80.000 solcher kleiner Glieder gezählt haben. Sie gleichen in der Weichheit den Hörnern der Schnecken, und schlingen sich schlangenartig in einander. Er erreicht mit ausgebreiteten Aesten im Durchmesser eine Grösse von 10 Fuss. Seine Nahrung besteht in Conchilien und Gewürmen, die er durch schnelle Zusammenziehung der tausendfältigen Aeste seiner Arme, welche er wie ein Netz ausspannt, sehr geschickt zu fangen weiss, und sie mit seinem am untern Theile des Körpers befindlichen Maule, das mit Zähnen versehen ist, verzehrt.~~Die Medusensterne halten sich an den Ufern fast aller Meere auf, vorzüglich aber leben sie im Mittelländischen Meere. Von Farbe sind sie roth oder braun, seltner aber grün. Sie kriechen entweder schleichend über die Gegenstände am Meeresboden weg, oder schwimmen auf der Oberfläche des Wassers.~~59
Ad00341 03 096a/freVers IV. Vol. III. No. 94.
LA TETE DE MÉDUSE.
La tête de Méduse.
La tête de Méduse, qu'on voit répresentée sur la table ci-jointe, est une espèce d'étoiles de mer, qui sont une famille d'animaux de mer assès considérable, et dont on connoit jusqu'à présent 33 espèces différentes. Ces étoiles de mer varient par le nombre de leurs, rayons ou brandies; quelques unes en ont 10 jusqu'à 13 mais d'autres et la plupart n'en ont que cinq. L'esspèce, dont il est ici question, et qu'on nomme la tête de Méduse, est du nombre de celles qui n'ont que 5 rayons, et sa structure singulière la rend très remarquable. Le nom qu'on lui a donné vient de la quantité de ses ramifications qui ressemblent à des tresses de cheveux et qui ont été comparées avec les serpens qui remplaçoient dans la mythologie les cheveux sur la tête de la fameuse Méduse. Le corps de cet animal consistè en cinq grosses branches rangées à distance égale l'une de l'autre; chacune de ces branches se partage de nouveau en deux rameaux et ces rameaux en deux autres et ainsi successivemement en une infinité de petites ramifications dont les demie res sont aussi fines, que des cheveux. On prétend avoir compté plus de 80.000 de ces petits rameaux dans une seule tête de Méduse. Toutes ces branches et ces rameaux ressemblent pour la mollesse aux cornes de limas et ils s'entrelacent de la manière des serpens. En comptant tous ces rayons étendus l'animal peut parvenir à une grandeur de dix pieds de diamètre. Sa nourriture consistè en coquillages et en vers, qu'il sçait prendre avec une grande adresse en serrant subitement les rameaux de ses bras, après les avoir tenu étendus comme un filet. Il dévoie ensuite sa proie avec sa bouche, qui est placée sur le coté inférieur du corps et garnie de dents. On trouve des têtes de Méduse aux eûtes de presque toutes les mers; mais en plus grande quantité sur les rivages de la Méditerranée. Leur couleur est rouge ou brune; très rarement on en trouve de vertes. Elles nagent tantôt sur la surface de l'eau, tantôt elles se traînent lentement sur le fond de la mer.
Ad00341 03 097aWir sehen hier und im folgenden Hefte No. 99. in mehrern Abbildungen die hauptsächlichsten innern Theile des menschlichen Körpers, welche die mehrsten Menschen aus thörigtem Eckel kennen zu lernen sich scheuen. Und doch würden sie, da von diesen Theilen der gesunde oder kranke Zustand unsers Körpers abhängt, durch deren nähere Kenntniss eine Menge Krankheiten vermeiden oder schneller zu heben wissen.~~No. 1. Die Lage der Eingeweide, der Brust und des Unterleibes.~~Hier erblicken wir die Brust und den Unterleib geöffnet. Alle Eingeweide liegen in ihrer natürlichen Lage. Blos das Brustbein und die vordern Theile der Rippen sind weggenommen.~~Fig. 1) Die Rippen. 2) Die Schilddrüse. 3) Die Brustdrüse mit Fett bedeckt. 4) Der Herzbeutel. 5) und 6) Die rechte Lunge. 7) und 8) Die linke Lunge. 9) Das Zwerchfell (sondert die Brusthöhle von der Bauchhöhle). 10) und 11) Die Leber. 12) Der Boden der Gallenblase. 13) Das Hängeband der Leber. 14) Das runde Leberband. 15) Der Magen. 16) Der Pförtner oder untere Theil des Magens. 17) Der erste Anfang des Zwölffingerdarms. 18) Ein Theil der Milz. 19) Das Magen- und Grimmdarmnetz.~~No. 2. Zweyte Ansicht der geöffneten Brust - und Bauchhöhle.~~In dieser Figur sind die Rippen (1. 1.) weiter als in Fig. 1. weggebrochen worden; die Lungen sammt der Luftröhre, das Fett so wie der Herzbeutel sind weggeschnitten. Hierdurch kömmt Fig. 2) das Herz zum Vorschein. Fig. 3) zeigt das Herzohr. 4) Die Aortenkammer oder linke Herzkammer. 5) Der Anhang des linken Vorhofs. 6) Die obere Hohlvene (Venen oder Blutadern sind Blutgefässe, die das Blut aus dem übrigen Körper ins Herz zurückführen). 7) u. 8) Die rechte und linke Drosselvene der Brust. 9) Die Lungen-Arterie; führt das Blut in die Lungen (Arterien oder Pulsadern sind Blutgefässe, die das Blut vom Herzen aus durch den ganzen Körper verbreiten, so wie es hernach die Venen wieder zum Herzen zurückführen). 10) Der Bogen der Aorta oder der grossen Pulsader, wodurch alles Blut in den Körper geht. 11) Gemeinschaftlicher Stamm der rechten Kopf- und Schlüssel-Arterie. 12) Die linke Kopf-Arterie. 13) Die linke Schlüssel-Arterie. 14) Die Schilddrüse. 15) Der Leerdarm nebst 16) und 17) dem gewundnen Darme gehört zu den sogenannten dünnen Därmen. 18) 19) 20) Der Grimmdarm, der hier in die Höhe geschlagen erscheint, gehört zu den sogenannten dicken Därmen. 21) Ein Theil der Darmbeinkrümmung. 22) Das vordere Band des Grimmdarms. 23) 24) und 25) Das Gekröse des Grimmdarms. 26) Ein Theil davon.~~59
Ad00341 03 097a/freMélanges XXXIi. Vol. III. No. 95.
SITUATION DES ENTRAILLES DANS LE CORPS HUMAIN.
La Tableau ci-joint ainsi que celui N. 99. contenu dans le cahier suivont réprésentent les Entrailles principales qui sont renfermées dans le corps humain; le vulgaire des hommes est assès imbécille pour qu'il lui répugne de les étudier dans jours détails, mais ces gens - là ne lavent pas que l'état de santé et de maladie de notre corps dépend principalement de ces différentes parties et que par conséquent leur connoissance particulière peut non feulement faire éviter un grand nombre de maladies, mais aussi les guérir avec plus de facilité. 1. La situation des Entrailles de la poitrine et du bas ventre. Nous voyons ici la poitrine et le bas ventre ouverts et toutes leurs Entrailles dans leur situation naturelle; il n'en manque que le brechet et la partie antérieure des côtes. Fig. 1) Le reste des côtes. 2) Une partie de la grande thyroide. 4) Le thymus couvert de graisse. 4) Le péricarde. 5) et 6) Le poumon droit. 7) et 8) Le poumon gauche. 9) Le diaphragme, qui sépare la cavité de la poitrine de celle du bas ventre. 10) et 11) Le foie. 12) Le fond de la véficule du fiel. 13) Le ligament suspensoire du foie. 14) Le ligament rond du foie. 15) L'estomac. 16) Le pylore ou la partie inférieure de l'estomac. 17) Le commencement du duodénum. 18) Une partie de la rate. 19) L'épiploon gastro-colique.
No. 2. Second aspect des cavités ouvertes de la poitrine et du bas ventre.
Dans cette figure on a oté une plus grande partie des côtes, que dans Fig. 1) et plus encore les poumons, la trachée-artère, la graisse et le péricarde; de sorte qu'on voit Fig. 2) le coeur. Fig. 3) l'oreillette du coeur. 4) Le ventricule gauche du coeur. 5) L'appendice de l'oreillette gauche du coeur. 6) La veine cave supérieure. (Les veines sont des vaisseaux sanguins, par lesquels le taug distribué jusqu'aux extrémités du corps est rapporté au coeur.) 7) et 8) La veine jugulaire droite et gauche de la poitrine. 9) L'artère pulmonaire, qui porte le sang aux poumons. (Les artères sont des vaisseaux sanguins, qui distribuent le sang jusqu'aux extrémités du corps où il est reçu par les ramifications des veines qui le rapportent au coeur.) 10) La crosse (ou courbure) de l'aorte par laquelle le sang est poussée dans le corps. 11) Le tronc commun de la carotide et sous-clavière droite. 12) L'artère carotide gauche. 15) L'artère sous -clavière gauche. 14) La glande thyroïde. 15) Le jéjunum, qui appartient aux boyaux déliés ainsi que 16) et 17) L'iléon. 18) 19) et 20) Le colon qui paroit ici renversè en dessus et qui fait partie des gros boyaux. 21) Une partie du colon iliaque ou de l's du colon. 22) Le ligament antérieur du colon. 23) 24) et 25) Le mésocolon. 26) Une partie du mésocolon.
Ad00341 03 098aDer Seeadler. (Falco ossifragus.)~~No. 1. Das Männchen. No. 2. Das Weibchen.~~Der Seeadler gehört mit zu den grössten Raubvögeln, denn er erreicht eine Länge von 3 Fuss 10 Zoll, und misst mit ausgespannten Flügeln 8 Fuss. Man findet ihn ausser einigen Gegenden Teutschlands, fast in ganz Europa, in Asien und Nord-Amerika. Er hält sich gewöhnlich am Meeresufer, an fischreichen Landseen und Flüssen auf, wo er seiner Lieblings-Nahrung, den Fischen, nachstellt. Da er weniger scharf als die übrigen Raubvögel sieht, und seine Schwingen auch Kürzer sind, so fliegt er nicht hoch, und streicht nur über die Erde und Wasserflächen hin. Sein Nest baut er in entlegene Waldungen auf die höchsten Bäume aus Reisig. Das Gefieder des Seeadlers besteht aus einer Mischung von roth-schwarz-und graubraun. Die Beine oder Fänge sind gelb und geschuppt. Das Männchen ist etwas kleiner als das Weibchen, und sein Gefieder ist viel heller und hie und da mit weissen Stellen untermischt.~~No. 3. Der französische Adler. (Falco gallicus.)~~Dieser Adler wird 2 Fuss lang, 5 Fuss breit, und lebt vorzüglich in Frankreich. Der Hinterkopf, Nacken, Rücken und die Flügel sind graulich braun; der Hals, die Brust und Bauch weiss mit rothbraunen Flecken. Er lebt von mehreren kleinen Thieren, als Ratten, Mäusen, Hamstern u.s.w. Doch verachtet er auch Frösche nicht.~~No. 4. Der Fisch-Aar. (Falco haliaëtos.)~~Der Fisch-Aar oder die Moosweihe ist den Fischereyen sehr nachtheilig, da Fische seine hauptsächlichste Nahrung sind. Er erblickt sie wegen seines scharfen Gesichts in der großen Höhe, und schiesst dann schnell auf sie herab. Seine Länge beträgt 2 Fuss 5 Zoll, seine Flügelbreite 6 Fuss 6 Zoll. Das Gefieder ist am Hals und Bauch weiss, mit rothen und braunen Flecken. Die Flügel sind schwarzbraun, weiss gesäumt, die Füsse gelb, der Obertheil des Kopfes gelblich und weiss. Man trifft den Fisch-Aar ausser Europa, auch in mehrern Theilen von Asien, Afrika und Amerika an. In Teutschland ist er nicht selten.~~No. 5. Der Falke mit rother Kehle. (Falco aquilinus.)~~Dieser schöne Falke wird 1 Fuss 11 Zoll lang, und findet sich vorzüglich in Cayenne in Amerika. Sein Gefieder ist glänzend Indigoblau, die Füsse sind gelb, der Schnabel bläulich mit einer dunkelgelben Wachshaut. Die Kehle und Seiten des Kopfs sind mit kleinen purpurroten Federchen besetzt.~~No. 6. Der Bussard. (Falco Buteo.)~~Der Bussard oder Mäusefalk ist ein in ganz Teutschland bekannter Raubvogel; lebt aber ausserdem auch noch in den übrigen Ländern Europa's und in Nord-Amerika. Er ist 2 Fuss 3 Zoll lang und 5 Fuss breit. Sein Gefieder ist ein abwechselndes rostbraun und graubraun, die Schwungfedern schwarzbraun; doch ist das Farbenspiel beym Bussard oft sehr verschieden. Er nistet in Wäldern auf den höchsten Fichten und legt in ein aus Reisig unordentlich zusammengebautes Nest 3 bis 4 weissliche Eyer. Seine Nahrung besteht ausser mehreren kleinen Säugethieren hauptsächlich aus Eidechsen, Fröschen, Kröten, Ringelnattern und andern Amphibien.~~60
Ad00341 03 098a/freOiseaux XLVI. Vol. III. No. 96.
DIFFÉRENTES ESPÈCES D'OISEAUX DE PROIE.
L'Orfraie ou l'Ossifrage.
No. 1. La mâle. No. 2. La femelle.
L' Orfraie est une des espèces des plus grands oiseaux de proie; il a 3 pieds et 10 pouces de longueur et 8 pieds d'envergure. Il se trouve dans presque toute l'Europe, l'Asie, l'Amérique septentrionale et même dans quelques contrées de l'Allemagne; il se tient volontiers près des Lords de la mer et assès souvent dans le milieu des terres à portée des étangs et des rivières poissonneuses, où il peut trouver facilement des poissons, qui sont sa nourriture ordinaire. Comme il a la vue moins perçante que les autres oiseaux de proie, et que ses ailes sont aussi plus courtes il ne s'élève pas à une grande hauteur et plane toujours à une petite distance au dessus de la terre ou de la surface de l'eau. Son nid est fait de broussailles et toujours placé sur les plus grands arbres dans des forêts écartées. La couleur de son plumage est un mélange de rouge, de noir et d'un brun-grisâtre. La peau nue de ses jambes est jaune et couverte de petites écailles. Le mâle est un peu plus petit que la femelle; son plumage est aussi plus clair et entremêlé de taches blanches.
No. 3. Le Jean - le - Blanc.
Cet oiseau a deux pieds de longueur et 5 pieds d'envergure. Sa tête, le dessus de son cou, son dos et ses ailes sont d'un brun cendré; la gorge, la poitrine et le ventre sont blancs varies de taches d'un brun-ioux. Il est surtout très commun en France, et se nourrit de plusieurs petits animaux, tels que de rats, de souris, de hamsters etc.; au besoin il se contente aussi de grenouilles.
No. 4. Le Balbuzard.
Le Balbuzard est très nuisible aux eaux poissonneuses, parceque sa nourriture consiste principalement en poissons; comme il a la vue extrêmement perçante, il les apperçoit d'une très grande hauteur et fond sur eux avec rapidité. Il a 2 pieds 5 pouces de longueur, et 6 pieds 6 pouces d'envergure. Son cou et son ventre sont de couleur blanche à taches rouges et brunes; ses ailes sont d'un noir brunâtre et bordées en blanc, ses jambes sout jaunes et le dessus de la tête est blanc et jaunâtre. Cet oiseau est assès commun en Allemagne et répandu en général par toute l'Europe s il se trouve aussi dans plusieurs parties de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique.
No. 5. Le petit aigle d'Amérique.
Ce bel oiseau a une longueur de 2 pieds et se trouve surtont à Cayenne en Amérique. Son plumage est de couleur d'azur foncé et très brillant; ses pieds sont jaunes et le bec est bleuâtre avec un cercle d'un jaune foncé autour des yeux. Sa gorge et les cotés de sa tête sont décorés de petites plumes de couleur de pourpre.
No. 6. La Buse.
Cet oiseau de proie est généralement connu en Allemagne, et se trouve aussi dans d'auties pays de l'Europe et dans l'Amérique septentrionale. Il a 2 pieds 3 pouces de longueur et 5 pieds d'envergure. Son plumage est mêlé de couleur de rouille et d'un brun-grisâtre; les plumes des ailes sont d'un brun-noir; il est cependant sujet à varier et on en trouve à peine deux bien semblables et dont les couleurs ne soient mélangées différemment. Son nid est construit de petites branches et placé fur les pins les plus élevés; il pond 2 ou 3 oeufs blanchâtres. Sa nourriture principale consiste en plusieurs petits animaux à mammellet, mais à leur défaut il ne dédaigne pas non plus les lézards, les grenouilles, les crapauds, les serpens d'eau et quelques autres amphibies.
Ad00341 03 099aNo. 1. Der Giftsumach. (Rhus toxicodendron.)~~Der Giftsumach oder eichenblättrige Giftbaum ist ein baumartiger Strauch, der eine Höhe von 4 bis 5 Fuss erreicht. Er wächst in Nordamerika, vorzüglich in Virginien und Canada wild auf den Wiesen, dauert aber auch in Teutschland aus, und kann da in den Gärten gezogen werden. Er hat dreygestielte eyförmig zugespitzte und an den Seiten gezähnelte Blätter, die auf der obern Seite glatt, unten aber wollig sind. Die gelblich grünen Blüthenbüschel kommen im Julius zum Vorschein, und hinterlassen eine trockne gestreifte Beere, wodurch dieser Strauch fortgepflanzt wird. Seine giftigen Eigenschaften äussert er, vorzüglich in heissen Sommertagen dadurch, dass der Saft, wenn er die blosse Haut berührt, Blasen erregt, die aber nicht tödtlich sind. - In neuern Zeiten haben ihn die Aerzte, behutsam angewendet, mit Erfolg bey Lähmungen und andern Krankheiten gebraucht.~~No. 2. Der Firniss-Sumach. (Rhus vernix.)~~Der Firniss-Sumach wächst als Baum in Japan und Nordamerika, und erreicht eine Höhe von 15 bis 20 Fuss. Die hellgrünen gefiederten Blätter sind länglich zugespizt, und haben einen hellrothen Blattstiel. Im Herbst werden die ganzen Blätter röthlich, und fallen dann ab. Die gelb-grünlichen Blüthen kommen im Julius zum Vorschein, und setzen dann gelbliche Beeren an. Diese Sumachart kömmt auch in Teutschland im Freyen fort, allein nicht so gut als die vorige Art, und hält strenge Winter nicht aus. Doch pflanzt man ihn wegen seiner giftigen Eigenschaften nicht gern an, sondern zieht ihn meistens nur in botanischen Gärten. Seine giftigen Eigenschaften äussert er stärker als die vorige Art. In heissen Sommertagen ist seine Ausdünstung schon in der Entfernung von 3 bis 10 Fuss gefährlich, noch giftiger ist er aber beym Berühren, wo man sich vorzüglich vor dem weissen übelriechenden Milchsaft, der unter der Rinde sitzt, hüten muss. Dieser erregt die heftigsten Blasen und Geschwülste, die oft unheilbar sind. Noch gefährlicher wirkt der Firniss Sumach, wenn man ihn anbrennt. Leute, die es aus Unverstand thaten, und dabey standen, schwollen schnell am ganzen Leibe, und würden gestorben seyn, wenn man nicht schnell durch Arzneyen zu Hülfe gekommen wäre. Doch äussert er seine giftigen Eigenschaften auf mehrere Personen verschieden, so dass man selbst Beyspiele hat, dass ihn einige ohne Schaden angreifen konnten. In Japan bereitet man einen guten Lackfirniss daraus, wovon er auch den Namen hat.~~60
Ad00341 03 099a/frePlantes LXXIII. Vol III. No. 97.
PLANTES VÉNÉNEUSES ÉTRANGÈRES.
No. 1. Le Toxicodendron, ou l'herbe à la puce.
Le Taxicodendron est un grand arbuste, qui atteint une hauteur de 4 ou 5 pieds. Dans l'Amérique septentrionale, et surtout dans la Virginie et au Canada il croit naturellement dans les prairies, mais il endure aussi le clima de l'Allemagne, où il est cultivé dans, les jardins. Ses feuilles sont composés de trois, folioles ovales, dentelées et attachées à rextrêmité d'une queue commune; elles sont liffes en dessus et velues en dessous. Les fleurs paroissent dans le mois de juillet; elles viennent en bouquets, et sont d'un jauneverdàtre. Il leur succède des baies séches et striées qui contiennent la semence. Sa qualité vénéneufe se montre furtout dans les grandes chaleurs de l'été, où son suc appliqué sur l'épiderme de la peau, y cause des pustules, qui ne sont cependant pas mortelles. Des médecins modernes l'ayant employé avec précaution dans les paralyfïes et d'autres maladies de cette nature, en ont obtenu de grands succés.
No. 2. L'Arbre du Vernis.
Cet arbre croit au Japon et dans l'Amérique septentrionale; il atteint une hauteur de 15 jusqu'à 20 pieds. Ses feuilles sont impennées, ovoides avec une pointe courte, d'un vert-jaunâtre et soutenues par des péduncules courts et rougeâtres; dans l'automne les feuilles entiers deviennent rouges avant de tomber. Les fleurs sont d'un jaune verdâtre et viennent dans le mois de juillet; il leur succède des baies jaunâtres. Cet arbre vient dans l'Allemagne en plein vent tout comme le précédent, mais lans cependant y endurer aussi bien les hivers rigoureux. A cause de fes vapeurs vénéneuses on n'aime pas en faire des plantations et on ne le cultive que dans les jardins des plantes. Il est plus dangereux que l'arbre précédent, et dans les grandes chaleurs de l'été on est même atteint dans un éloignement de 8 ou 10 pieds de l'effet venimeux de fes exhalaisons. Mais c'eft au contact surtout qu'il produit des effets très dangereux et il faut principalement se garder du suc laiteux qui se trouve en dessous de l'écorce et qui a une odeur très désagréable. Appliqué sur la peau il y cause des pustules et des erysipelés très fâcheux et souvent même incurables. Quand il est allumé, ses effets sont encore plus formidables, et des perfonnes qui en firent l'essai sans en connoitre les fuites, et qui réstèrent présens à l'opération, eurent subitement toutes les parties du corps enflées et seraient morts infailliblement, si on ne leur avoit pas bien vite porté des secours. Ce suc n'exerce cependant pas cette propriété venimeuse sur tout le monde avec une force égale, et on a des exemples, que des personnes ont pu le toucher impunément. Les habitans du Japon préparent de ce suc un très bon Vernis, dont l'arbre a aussi. reçu son nom.
Ad00341 03 100aNo. 1. Die Zirbelnusskiefer. (Pinus Cembra.)~~Die Zirbelnusskiefer wächst ausser Sibirien in Tyrol, auf den Carpathen, den schweizerischen Alpen und kommt auch in Teutschland gut fort. Sie gehört zu den Nadelholz-Arten, wie man auf den ersten Blick sieht, und erreicht bisweilen eine ziemliche Höhe. Die dunkelgrünen 3 Zoll langen Nadeln (a) stehen zu fünfen in einer Scheide. Die buschigten Aeste umgeben den Stamm im Kreise, so dass der Baum dadurch ein pyramidalisches Ansehn bekömmt. Die länglichrunde Frucht oder der Zapfen (b) dieses Baums, wird etwas grösser als ein Hühnerey, und ist braunroth. Unter den hohlen Schuppen liegen harte keilförmige Nüsse (c), deren weisser Kern wie Mandeln schmeckt, und deswegen häufig gegessen wird. Auch presst man ein gutes Oel daraus. Das weisse Holz wird mit Nutzen zu allerhand Tischlerarbeiten verbraucht. Aus den harzigen Theilen des Baums wird auf den Carpathen ein Balsam bereitet. - In Teutschland pflanzt man die Zirbelnusskiefer oft in englischen Garten-Anlagen an.~~No. 2. Die Pineolenkiefer. (Pinus Pinea.)~~Die Pineolenkiefer oder der Pinien-Baum, gleichfalls eine Nadelholzart, wächst vorzüglich in Spanien, Italien und im südlichen Frankreich. In Teutschland kann sie nicht im Freyen gezogen werden, da sie zu zärtlich ist, blos hie und da trifft man sie in Gewächshäusern an. Sie erreicht eine ziemliche Höhe. Ihre steifen spitzigen Nadeln (a) stehen zwey und zwey zusammen in einer Scheide, und sind dunkelgrün. Sie trägt gelbe Blüthen oder sogenannte Käzchen, und setzt einen 4 1/2 Zoll langen, länglich runden braunen Zapfen (b) an. Die dicken, erhabenen Schuppen schliessen fest an einander, so dass man den Pinienapfel (so nennt man den Zapfen) nur mit Mühe öffnen kann. Unter ihnen liegen die bohnenförmigen 1/2 Zoll langen Saamen mit einer schwarzen Schaale umgeben. Der innliegende weisse Kern schmeckt mandelartig, ist sehr gesund, und wird gewöhnlich verspeiset. Deswegen bauet man auch die Pinie in den südlichen Ländern häufig an, und sie gewährt überdies in Gärten wegen ihrer Zweige, die sich wie ein natürlicher Sonnenschirm ausbreiten, und ein dichtes grünes Gewölbe bilden, einen angenehmen Anblick. In Italien und Frankreich macht man die essbaren Kerne mit Zucker ein, und verschickt sie in das übrige Europa.~~60
Ad00341 03 100a/frePlantes LXXIV. Vol. III. No. 98.
ARBRES À FEUILLES ACICULAIRES ET À FRUITS MANGEABLES.
No. 1. Le Pin-Cimbre.
On reconnoit cette espèce de pin au premier coup d'oeil pour un arbre à feuilles aciculaires; il croit dans la Sibérie, le Tirol, sur les monts Carpatlies, les Alpes suisses et même en Allemagne il est cultivé avec succès; il atteint quelquefois une hauteur assès considérable. Ses feuilles (a) sont d'un vert foncé, longues de 3 pouces et rassemblées cinq-à-cinq dans une gaine commune. Les branches touffues s'étendent circulairement autour de la tige, ce qui donne à l'arbre une forme pyramidale. Les fruits oblongs, qu'on appelle cônes ou pommes (b) sont ara peu plus gros que des oeufs de poules et de couleur brune-rougeâtre. Sous chacune de ses écailles creuses il se trouve un noyau dure en forme de coin (c), qui contient une amande blanche bonne à manger. On en retire aussi par expression une très bonne huile. Le bois blanc de cet arbre est employé avec avantage à différens ouvrages de ménuiserie, et sur les Carpathes on prépare un baume des parties résineuses de cet arbre. En Allemagne on le voit fouvent cultivé dans les jardins Anglois.
No. 2. Le Pin-Pignier.
Le Pin-Pignier croit principalement dans l'Espagne, l'Italie et la France méridionale. En Allemagne on ne peut pas le cultiver en plein vent, parcequ'il est trop délicat, mais on le trouve quelquefois dans les serres. Il atteint une hauteur assès considérable; ses feuilles roides et pointues (a) sont d'un vert foncé et poussées deux-à-deux dans une gaine commune. Les fleurs sont jaunes et en forme de bouquets; il leur succède des cônes ou pommes brunes, ovales et d'une longueur de 4 1/2 pouces (b). Les écailles épaisses et concaves de ces cônes sont tellement serrées les unes sur les autres qu'on a de la peine à les ouvrir. En dessous de ces écailles il y a des noyaux noirs en forme de fèves et de la longueur d'un 1/2 pouce, qui renferment des amandes blanches, bonnes à manger et réputées salutaires. Dans les pays méridionaux le Pin-Pignier est fréquemment cultivé pour en retirer les fruits; il est d'ailleurs très propre à être mis dans des jardins à cause de l'agrément de son feuillage et de ses branches touffues qui s'étendent comme un parasol naturel et forment une espèce de voûtes toujours vertes. En France et en Italie ces amandes mangeables sont confites dans du sucre et transportées dans les autres pays de l'Europe.
Ad00341 03 101aWir sahen No. 95. dieses Bandes schon die hauptsächlichsten Theile des menschlichen Körpers in 2 Figuren; auf gegenwärtiger Tafel wollen wir mehrere davon noch genauer betrachten.~~No. 1. Die geöffnete Brust- und Bauchhöhle nach Wegnehmung mehrerer Eingeweide.~~Durch Wegnahme der übrigen Eingeweide der Brusthöhle sieht man hier das Herz mit den daraus entspringenden Arterien und Venen, wie es in seiner natürlichen Lage zwischen den beyden Lungen, die aber hier weggeschnitten sind, liegt. Man kann das Herz als einen hohlen grossen Muskel betrachten, dessen Fasern in verschiedenen Richtungen mit einander verwebt sind, wodurch es äusserst reizbar ist, und in beständiger Thätigkeit erhalten wird. Es ist das Hauptbehältniss des Bluts für den ganzen Körper. Ohne Unterlass strömt dieses aus dem Herzen in die Arterien oder Pulsadern, ergiesst sich von da in die Venen oder Blutadern, die es dann wieder in das Herz zurückführen. Dieses ist der so äusserst merkwürdige Kreislauf des Blutes. 11) Die Luftröhre. 12) Die Schilddrüse. Aufgetrieben entsteht daraus eine Krankheit, der Kropf. 13) Der Schildknorpel oben an der Luftröhre befindlich. 14) Die Schlüsselbeine. 15) und 16) Die äussern Rippen. 17) Ueberreste des weggeschnittenen Zwerchfells. 20) Ein Theil des Magens. 21) Die Milz. 22) Die rechte Niere. Die fehlenden Nummern erklären sich aus No. 95. im vorigen Hefte dieses Bandes.~~No. 2. Die geöffnete Brust- und Bauchhöhle in einer andern Ansicht.~~Hier sind die Eingeweide der Brust und des Unterleibes ganz herausgenommen.~~1) Ein Stück der Luftröhre. Die Luftröhre besteht aus knorpeligen Ringen, und dient theils zum Athemholen, theils zur Hervorbringung von Tönen, die durch die Beyhülfe der Zunge zur vernehmbaren Sprache werden. 2) zeigt die Speiseröhre, die die verschluckten Speisen durch den Magenmund (3) in den Magen (4) bringt. Der Magen selbst bildet einen länglichen aus mehreren Häuten bestehenden Sack, in dem die Speisen verdauet werden, und dann durch den Pförtner (5) in den Grimmdarm (6) übergehen. 7) Die Bauchspeicheldrüse oder das Pankreas, welche beständig einen Saft absondert, der die Verdauung befördert. 8) Die Milz. Sie hilft dem Blute zur Absonderung der Galle. 9) und 10) Die Nieren. 11) Rest des weggeschnittenen Zwerchfells. 12) Die mit dem Herzen abgeschnittene Aorta oder grosse Pulsader. 13) Arteriöser Kanal. 14) und 15) Die herabsteigende Aorta. 16 und 17) Die linke und rechte Hüftvene. 18) Die Hohlader. 19) Der Ueberrest vom Mastdarm. 20) Das Rückgrad.~~60
Ad00341 03 101a/freMélanges XXXII. Vol. III. No. 99.
SITUATION DES ENTRAILLES DU CORPS HUMAIN.
Une partie des Entrailles principales du corps humain a été repésentée dans les deux figures
jointes au N. 95. de ce Volume; le tableau présent nous en fait voir encore d'autres.
No. 1. Les cavités ouvertes de la poitrine et du bas-ventre, dont on a ôté plusieurs Entrailles.
Après avoir ôté plusieurs Entrailles de la cavité de la poitrine, on y appercoit le Coeur avec les Artéres et les Veines qui en partent; il est placé dans sa situation naturelle entre les deux poumons, qui cependant ne se trouvent plus dans la figure présente. On peut regarder le coeur comme un grande muscle creux composé d'une suite continue de fibres différemment entrelacées ; c'est ce qui le rend extremenent irritable et le soutient aussi dans son mouvement continuel. Il forme pour ainsi dire le reservoir général du sang pour tout le corps. Par un mouvement continuel le sang est chasse du coeur dans les artéres, qui le distribuent dans toutes les parties du corps ; il est recu ici par les ramifications des veines qui le rapportent dans le coeur. Telle est la circulation non interrompue du sang, qu'on ne se lasse pas d'admirer. 11) La trachée-artére. 12) La gland thyroide, dont le gouflement est une maladie appelée le goitre. 13) Le cartilage thyroide. 14) Les clavicules. 15) et 16) lec cotes extérieures. 17) Restes du diaphragme coupé. 20) Une partie de l'estomac. 21) La rate. 22) Le Rein droit. Les Numeros qui manquent ici peuvent etre expliqués du N. 95. du Cahier precedent de ce Volume.
No. 2. Les cavités ouvertes de la poitrine et du bas-ventre sous un autre aspect.
On a ôté ici entièrement les entrailles de la poitrine et du bas-ventre. 1) Une partie de la trachée-artère. La trachée-artère est un canal composé de cercles cartilagineux; elle porte l'air aux poumons et deux poumons et donne issue à celui qui en sort, et qui par l'intervention de la langue forme la parole. 2) L'œsophage, qui conduit les alimens avalés, dans 4) l'estomac à travers 3) le cardia ou l'orisice supérieur de l'estomac. L'estomac est unde espèce de sac de forme oblongue et composé de plusieurs tuniques, dans le quel les alimens sont digérés et dont ils passent ensuite par le pylore 5) dans 6) le Colon. 7) Le pancréas, qui filtre continuellement la liqueur nécessaire pour faciliter la digestion. 8) La rate, daus laquelle le sang se d´veloppe de manière à devenir plus propre à la sécrètion de la bile. 9) et 10) Les Reins. 11) Reste du diaphragme coupé. 12) La grosse – artére ou l'aorte; séparée du cœur. 13) Lecanal artériel. 14) et 15) L'aorte descendante. 16) et 17) La veine iliaque gauebe et droite. 18) La veine cave. 19) Reste du Rectum. 20) L'épine du dos.
Ad00341 03 102aDie purpurrote Rudbeckie. (Rudbeckia purpurea. L. )~~Die purpurrote Rudbeckie ist eine schöne Zierpflanze, welche in Nordamerika wild auf den Bergen von Virginia, Carolina und Florida wächst; bei uns aber auch wegen ihres vorzüglichen Aussehens in Gärten zur Verzierung gepflanzt wird. Den Namen hat sie zu Ehren eines verdienten schwedischen Botanikers, Olaus Rudbeck erhalten.~~Diese Pflanze treibt einen 3 bis 4 Fuss hohen Stängel, an welchem wechselweise die lang gespitzten und gezähnten Blätter sitzen. Die grossen schönen purpurroten Blüten, welche am Ende des Stängels sitzen, sind strahlenförmig gebildet, und hängen mit den an der Spitze gespaltenen Blättern abwärts.~~120