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Ad00341 02 028a/freAntiquités VI. Vol. II. No. 25.
CAVALERIE DE L'ANTIQUITÉ.
Les Cavaliers rêpre sentes sur la Table ci-jointe sont de-moitié de la nation la plus belliqueuse de l'Antiquité, des Romains; l'autre moitié sont des 'Etrangers on Barbares, qui avoient été vaincus par les Romains, et que l'on voit répresentés en bas reliess sur la Colonne de Trajan.
Fig. 1. Un Général en chef Romain, à cheval.
Ce tableau est pour la plupart sait d'après la shmie célèbre de i Empereur Marc-AureL, que l on admire encore de nos iours an Capitle de Romme comme la plus belle statue équestre qui exitte. Le Général en thes, appelle Imperator, est répresenlé dans une attitude imposante, donmant des ordres à l'armée, il portoit ordinairement au dessus de l'Iiabit un manteau de pourpre {Paladamentum) attaché sur J'épaule par une agrail'e. La housse de son cheval (Ephippia) etoit communément aussi de pourpre. Ces Généraux en chef éioient dans l'usage de monter des chevaux blancs de parade.
Fig. 2. Un satellite du pouvoir suprême, à cheval.
Le Général en chef fit porter devant lui par tra Archer a cheval les fignes de son pouvoir suprème sur la vie et la mort, qui consistoïent dans un faisceau de verges, qui renfermoit une hache (Fasces). Cet Archer portoit également uu manteau de pourpre, et pour le relie il etoit habillé tout à fait comme un Cavalier Romain.
Fig. 3. Un Cavalier Romain.
Les Cavaliers Romains ne portoient qu'un hahh très court sous la cui raslé pour être plus légers et. pins adroits" Leurs armes consistoïent dans une épée comte, im bouclier de forme ovale et fait d'nn cuir léger, et dans un petit javelot qu'ils jettoient contre l'ennemi; dans cette armure nous les voyons réprelentés ici. Souvent au rette ils se servoient aussi d'une lance longue, avec laquelle ils portoient des coups. Il est d'ailleurs remarquable que même chez les nations de l'Antiquité les mieux exercées à cheval on ne trouve pas le moindre indice ni de seiles ai d'étriers. A la place des premières on se servoit ordinal rement d'une liousse sort snriple, telle qu'elle est representée ici Quant aux étriers on pouvoit aisémant s'en passer; car l'art de voltiger, faisant partie des exercices gymnastiques, on y avoit généralement une grande habileté.
Fig. 4. Un Cavalier Numide.
Les Numides, ces anciens habisans de l'Algier et du Tripoli, ou de la Barbarie moderne, étoient réputés d'être les Cavaliers les plus agiles et les plus courageux. Ils étaient les lîoussards de l'Antiquité. Ils mauioient bars petits chevaux noirs sans rênes ni brides, et seulement par le moyeu d'une baguette, dont le. mouvement entre les oreilles du cheval" îe saisoit aller à droite et à gauche, et sur la quelle seule l'animal étoit dresse. Ils montoient absoiument sans housses, et n'etoîent couverts eux-mêmes que d'un sarot de toile.
Fig. 5. Un Cavalier en cuirasse d'écailles.
Les anciens Parthes et Arméniens, et plus tard aussi disféreras-peuples sur le Danube, avoient une Cavalerie toute particulière, où l'homme et la cheval étoient couverts entièrement depuis la tête jusqu'aux pieds dune ciurasse d'ecailles Cataphracti.). Des morceaux de fer battu coupés en forme d'ecailles, étoient attachés, par rangées, sur du cuir ou de là toile, et cette eui-râiïe mobile gafantiîïoït le Cavalier et son cheval contre les Béchés et les javelots. Mais l'art militaire des Romains étoit plus rassiné: ils rejettoient celte espèce de Cavalerie comme trop pelante et trop lourde.
Fig. 6. Un Cavalier Dace.
La Cavalerie des Dacea, anciens habitans dela Moldavie et de la Valachie, s'étoit rendue celébre par son courage et sa vélocité, stirtout dans les guerres de ce peuple contre l'Empereur Trajan. La marque disiinctive de son coït urne étoit une espèce de Turban ou de bonnet de seutre, et des caleçons plissés qui touchoienc jusqu'aux chevilles des pieds (Braccae). Ils avoient comme les Parthes leur sorce principale dans la resistahee la plus opiniâtre qu'ils saisoient en fuyant à l'ennemi qui les poursuivoit.
Ad00341 02 029aDas Schaaf ist unter allen Thieren das nützlichste, und scheint von der Natur ganz allein zum Besten des Menschen geschaffen zu seyn. Sein Fleisch, seine Wolle, Haut, Därme, Knochen, Milch, sein Talg und Mist sind höchst nützlich und brauchbar, und eben darum steht es auch unter den Hausthieren oben an. Das gemeine Schaaf unsrer Heerden ist in der ganzen Natur nicht wild vorhanden. Es stammt zwar ursprünglich wohl von dem Argali, oder wilden Schaafe ab; allein da es schon seit Jahrtausenden unter dem Schutze und der Pflege des Menschen steht, der es in alle Länder der Welt, in kalte und heisse verpflanzt, und ihnen darinnen höchst verschiedenes Futter angewiesen hat: so haben eben Klima und Nahrung bey dem Schaafe so erstaunliche Veränderungen bewirkt, dass man jetzt wenigstens 6 ganz verschiedene Haupt-Racen von Schaafen annehmen kann, die ich auf dieser und der folgenden Tafel zusammenstellen will.~~Fig. 1. Der Argali. (Ovis Ammon.)~~Der Argali, oder das wilde Schaaf, den man für den Stammvater aller zahmen Schaaf-Racen hält, lebt wild, in kleinen Heerden, in Sibirien, in der Barbarey, in Griechenland, Sardinien und Corsica; hat fast die Grösse eines kleinen Hirsches, und sieht rothbraun, am Halse und Bauche aber weissgrau aus. Im Sommer hat er kurzes Hirschhaar, welches aber im Winter länger und wolliger wird. Er hat grosse, geringelte und abwärts gebogene Hörner, die wohl 20 bis 30 Pfund wägen. Er ist äusserst schnell, und setzt mit erstaunlichen Sprüngen über die gefährlichsten Klippen und Abgründe hinweg, wird aber geschossen und für ein sehr gutes Wildpret gehalten. Er stösst, und ist so stark, dass viele Leute ein solches Thier nicht halten können, wird aber, jung eingefangen, doch leicht zahm und ein Hausthier. Aus seiner Haut wird Corduan bereitet, und aus seinen Hörnern machen sich die Kamtschadalen Trinkhörner, Löffel, Büchsen etc.~~Fig. 2. Das nordische Schaaf. (Ovis polycerata.)~~Das Nordische Schaaf, als die erste Haupt-Race der Schaafe, welches man in Issland, Norwegen, Gothland, Finnland u.s.w. findet, hat grobe, spröde dunkelbraune Wolle. Merkwürdig bey dieser Art Schaafe ist, dass sie alle mehr als 2 Hörner, nemlich 3, 4 bis 5 dergl. haben. Die meisten haben 3 Hörner, davon zwey rund und abwärts gebogen liegen, das dritte aber gerade aus vorwärts in der Mitte steht.~~Das gemeine Schaaf. (Ovis Aries.) Fig. 3. Der Widder. Fig. 4. Das Schaaf.~~Unser gemeines Europäisches Schaaf, dessen Heerden den Reichthum so mancher Länder ausmachen, wird höchstens 14 Jahre alt, hat meistens weisse Wolle, liebt trockne und kräuterreiche, bergigte Weiden zu seiner Nahrung, und ist unter allen Säuge-Thieren vielleicht das einfältigste und wehrloseste. Der Widder hat gewöhnlich 2 mondförmige abwärts gebogene Hörner, das Schaaf aber keine. Es liebt Salz sehr, trinkt wenig, und kann daher nicht viele Nässe vertragen. Wenig andere Thiere sind so vielen Krankheiten unterworfen, als das Schaaf.~~Fig. 5. 6. 7. Das Schaaf mit dem Fettschwanze. (Ovis laticaudata.)~~Das fettschwänzige oder Arabische Schaaf lebt in Arabien, Persien, Syrien und Aegypten, und ist das grösste und ungestalteste von allem Wollenvieh. Es hat grosse, hängende Ohren, und 2 krummgebogene (Fig. 5. u. 7.) oft aber auch 3, 4 bis 5 unregelmässig stehende Hörner, wie Fig. 6. zeigt. Der kurze Schwanz, welcher kaum sichtbar ist, besteht eigentlich aus 2 dicken, ganz nackten Fettklumpen (Fig. 7.) wird oft bis 40 Pfund schwer, und giebt 20 bis 30 Pf. Talg. Es giebt dergleichen Schaafe von verschiednen Farben, weisse, schwarze und braune. In Persien und Tibet trägt diese Race die kostbarste seidenartige Wolle, woraus die feinsten Schaals und wollene Zeuge gemacht werden. Von dieser Schaaf Race in de Bucharey, sonderlich von ihren Lämmern, kommt das feine, graue, kleingelockte Pelzwerk, so man unter dem Nahmen Baranjen kennt.~~26
Ad00341 02 029a/freQuadrupèdes XXXII. Vol. II. No. 26.
BREBIS DE DIFFERENTES ESPÈCES.
La brebis est le plus utile de tous les animaux, et il paroit que la nature Ta uniquement produite pour ie bien-être de l'homme. Sa chair, sa laine, la peau, ses boyaux, ses os, son lait, sa. graille et sa fiente sont de la plus grande utilité et on s'en sert avec profit. Toutes ces qualités lui assurent aussi le premier rang qu'elle tient parmi les autres animaux domestiques.
La brebis ordinaire que nous connoisfons chez nous, ne le trouve nulle part sauvage, quoiqu' elle tire proprement son origine du Mouslon ou de la brebis fauvage. Comme eue se trouve déjà depuis un teins immémorial sous la domination et la culture de l'homme, qui l'a transplantée dans toutes les régions du globe, dans les plus sroides comme dans les plus brûlantes, et qu'il lui a assigrié dans ces pays des pâtures les plus différentes, il en a été une suite naturelle que cet animal a snbi l'influence de cette dissérence de climats et de nourriture, et qu'il en est provenu une grande variété d'espèces. On en peut effectivement compter au jourd'huipour le moins fix espèces différentes de brebis dont je donnerai la déseription sur la feuille ci-jointe et sur la suivante.
Fig. 1. Le Mouflon. (Ovis Ammon.)
Le Mouflon, ou la Brebis sauvage, que l'on croit la louche de toutes les espèces de brebis domestiques, vit en petits trou peaux. dans la Sibérie, la Barbarie, la Grèce, la Sardaigne et la Corse. Sa grandeur est a peu près celle d un petit cerf. Sa couleur est fauve, mais au cou et au ventre elle est d'un gris blanchâtre. Dans l'été son poil est tout court, comme celui du cerf, mais dans l'hiver il devient plus long et plus laineux. Ses cornes sont grandes, contournées, courbées en bas, et pesent souvent 20 jusqu'à 30 livres. Sa vélocité est extrême, il fait des sauts étonnants par desi'us les rochers les plus escarpés et les abîmes les plus prosonds. On en fait la chasse, et on dit que la chair en est d'un excellant goût. Il le défend en srappant avec Ces cornes, et sa sorce est si grande, qu'il faut plusieurs personnes, pour pouvoir l'arrêter; mais étant pris dans sa jeunesse, il est aifé à apprivoiser, et devient sans beaucoup de peine un animal domestique. De sa peau on prépare le marroquin, et de ses cornes les habitans de Rarntschatka sont des gobelets, des cuillères, differenies boètes etc.
Fig. 2. La Brebis du Nord. (Ovis polycerata.)
La brebis du Nord sait la première race principale des brebis; elle se trouve dans l'Islande, la Norvège, la Gothic, la Finnlande eic. Sa laine est grossièse, rude et d'un brun foncé. La marque distinctive de cette espèce de brebis, et qui la rend principalement remarquable, consiste dans la pluralité de ses cornes; car toutes ces bre-. bis en ont plus de deux, souvent même 4 ou 5 cornes. La plupart cependant en ont 3 dont deux sont rondes et courbées en bas, la troisième au contraire sort droite de la tète en avant.
La Brebis ordinaire.
Fig. 3. Le bélier. Fig. 4. La brebis. (Ovis Aries.)
La brebis ordinaire de l'Europe, dont les troupeaux constituent la richesfe do tant de pays, peut atteindre au plus l'âge de 14 ans. Elle porte communément un toison blanc, aime de préférence les pâturages secs, montagneux et riches en herbes salutaires, et parmi tons les quadrupèdes elle est. le plus stupide et le plus soibl'e. Le Bélier est ordinairement muni de deux cornes courbées en bas, mais la Hrebïs n'a pas de cornes du tout. Elle aime beaucoup le seî, ne peut absolument supporter l'humidité, et ne boit pas -beaucoup. Il n'y a guère d'autres animaux qui suient aussi sujets à tant de maladies que la brebis.
Fig. 5. 6. 7. La Brebis à queue grasse. (Ovis ladicaudata.)
La brebis à queue grasse ou d'Arabie, vit dans l'Arabie, la Perlé, la Syrie et dans l'Egypte; elle est le plus grand et le plus difforme de tous les animaux à laine. Elle a de grandes oreilles pendantes et deux. cornes courbées; (Fig. 5. et 7.) souvent cependant elle en porte 3, 4, jusqu'à 5 qui sont irrégulièrement posées (Fig. 6.). Sa queue est si courte qu'à peiue on peut la voir, et ne consifte qu'en deux maSes de graille d'une grolîenr considérabie et tout à fait dégarnies de laine; le poids en monte à 40 livres, et souvent ou gagne de cette queue seule 20 à 30 livres de suis. Ces brebis varient dans les couleurs; il y en a de blanches, de noires et de brunes. Dans la l'erse et au royaume de Tibet cette espèce de brebis donne la laine précieuse et soyeuse dont on sabrique les Shawîs les plus fins et les plus belles étofses de laine. C'est ausi cette espèce de brebis, et surtout leurs agneaux, qui fournissent cette fourrure sine, grisâtre et crépue, connue chez nous sous le nom de Baranjes.
Ad00341 02 030aFig. 1. Das langschwänzige Schaaf. (Ovis longicaudata.)~~Das langschwänzige Schaaf wohnt im nördlichen Afrika, Arabien, Syrien, am Kaukasus, im südlichen Russland, in Podolien und der Ukraine. Sein Schwanz ist, sonderlich bey dem Widder, so lang, dass er auf der Erde schleppt, und hat an der Spitze eine Quaste, wie ein Löwenschwanz. Um diesen Schwanz zu schonen, pflegt man ihn in der Barbarey auf einen kleinen Schlitten zu binden, den das Schaaf beym Gehen nachschleppt. In Podolien und der Ukraine ist die Wolle dieser Schaafe gewässert und kleinlockig. Um die Güte derselben, (da man die Felle als Pelzwerk braucht) zu befördern, näht man die Schaafe dort in Leinwand ein, und begiesst sie täglich einmal mit warmem Wasser, wodurch sich die Wolle kräuselt und dicht zusammenlegt.~~Fig. 2. 3. Das Strepsikeros,oder Kretische Schaaf. (Ovis Strepsiceros.)~~Das Strepsikeros oder kretische Schaaf ist merkwürdig wegen seiner grossen, schraubenförmig gedrehten und gerade aufstehenden Hörner, welche sowohl der Widder (Fig. 3) als auch das Mutterschaaf (Fig. 2) haben. Seine Wolle ist langhaarig, und seine Figur übrigens unsern gemeinen Schaafen ähnlich. Es stammt aus Kreta und den andern Inseln des Archipels her; auch zieht man diese Schaafe häufig in Ungarn und der Walachey.~~Fig. 4. 5. 6. Der Adimain, oder das Guineische Schaaf. (Ovis guineensis.)~~Der Adimain oder das Guineische Schaaf ist unter allen Schaaf-Racen die grösste; hat aber nirgendswo Wolle, sondern nur ein sprödes struppiges Haar, und die Widder am Halse eine Art von Löwen-Mähne. Die Widder und Schaafe haben Hörner, lange nackte Schwänze, und an dem Halse Dütten hängen. Es wohnt in Süd-Afrika, Ostindien und nun auch in Südamerika. Fig. 4 ist ein Mutterschaaf, und Fig. 5 u. 6 sind zwey Widder davon.~~26
Ad00341 02 030a/freQuadupèdes XXXIII. Vol. II. No. 27.
BREBIS DE DIFFERENTES ESPÈCES.
Fig. 1. La Brebis à longue queue. (Ovis longicaudata.)
On trouve cette espèce de brebis dans l'Afrique septentrionale, l'Arabie, la Syrie, aux environs du mont Caucase, dans la Russie méridionale, la Podolie et dans l'Ukraine. Sa queue, surtout celle du bélier, est tellement longue, qu'elle traine par terre, et son extrèmité est garnie d'une houppe, comme les queues de lions. Pour ménager cette queue les habitans de la Barbarie ont l'usage de l'attacher sur une espèce de petits traineaux, que la brebis entraine derrière elle en marchant. Dans la Podolie et l'Ukraine la laine de ces brebis est moirée et entortillée en petites boucles. On se sert des peaux de ces brebis comme de la fourrure, et par cette raison, pour augmenter la beauté de leur laine, on enveloppe les brebis avec de la toile, et on les arrose journellement avec de l'eau tiède, ce qui rend la laine bien frisée et touffue.
Fig. 2. et 3. La Brebis de l'Isle de Crête. (Ovis Strepsiceros.)
Cette espèce de brebis est remarquable par ses grandes cornes tournées en spirale et placées perpendiculairement sur la tètè, dont non seulement le bélier (Fig. 3.) mais aussi la brebis (Fig. 2.) sont doués. La laine est longue, et la figure de l'animal ressemble à nos brebis ordinaires. Eîle tire son origine de l'isle de Crète et des au. très Isîes de F Archipel; de nos jours on eu trouve aussi beaucoup dans la Hongrie et la Va-lachie.
Fig. 4. 5. 6. La Brebis de la Guinée. (Ovis guineensis.)
La brebis de la Guinée est la plus grande de tontes les espèces de brebis; elle n'a point de laine, mais seulement un poil dure et hériss. é, et les béliers portent au cou une crinière comme les lions. Les béliers et les lïrebis sont également munis de cornes, leurs queues sont longues et sans laine, et à leurs cous il se trouve une touffe de poil. Cet animal vit dans l'Afrique méridionale, dans les Indes orientales, et on l'a aussi transplanté dans l'Amérique méridionale. Fig. 4. est un brebis et Fig. 5. et 6. représentent des béliers.
Ad00341 02 031aDie Rochen sind wegen ihrer so ganz ausgezeichneten, und von der gewöhnlichen Form der Fische völlig abweichenden Gestalt, ein merkwürdiges Geschlecht der Fische. Ihr Körper ist dunn und platt gedrückt, und rautenförmig. Augen und Nase stehen auf der obern Fläche, und der Mund und ihre 10 Luftlöcher auf der unteren; wie die beyden umgekehrten Rochen, Fig. 2 und 4 zeigen. Ihr Schwanz ist meistens dünn, rund und lang. Ihre Jungen, deren sie immer nur eins gebähren, bringen sie in einer schwarzen, hornartigen, länglich-viereckigen, und mit vier Spitzen oder Hörnern versehenen Hülle zur Welt, die beynahe so gross als ein Hühner-Ey ist, und die man in Naturalien-Kabinetten unter dem Nahmen Seemäuse oder Seeküssen häufig findet. Man trifft die Rochen fast in allen Europäischen Meeren an; wo sie von Krebsen, Muscheln, Schnecken, Schollen und dergl. leben, auf dem Grunde des Meeres im Schlamme liegen, und mit Angel-Haaken gefangen werden. Sie werden ungemein gross, oft 100 bis 200 Pf. schwer. Ausser dem electrischen Zitter-Rochen, den wir schon auf Taf. VII. des 1. Bandes unsers Bilder-Buchs kennen lernten, sind folgende 6 Arten, welche in der Nordsee leben, die merkwürdigsten davon.~~Fig. 1. u. 2. Der Glattroche. (Raja batis.)~~Er lebt an den Küsten von Dänemark, und ist unter allen Rochen der grösste und wohlschmeckendste, so lange er jung ist; denn er hat ein weisses Fleisch, das man aus dem Salzwasser gekocht mit Butter und Senf isst. Sein Schwanz ist mit Stacheln besetzt, und er sieht auf dem Rücken stahlgrau, auf dem Bauche aber gelblichweiss aus.~~Fig. 3. 4. Die Spitznase. (Raja Oxyrinchus.)~~Dieser Roche sieht auf dem Rücken schwarz und auf dem Bauche rothgelb aus, hat auf dem Rücken und Schwanze eine Reihe Stacheln, und eine vorzüglich spitzige Nase. Er lebt an den Küsten von England, und sein Fleisch ist auch essbar.~~Fig. 5. Der Meeradler. (Raja Aquila.)~~Er lebt in der Nordsee und dem Mittelländischen Meere, sieht stahlgrau aus, und hat einen langen, dünnen Schwanz, der in der Mitte einen langen, sehr spitzigen Stachel hat, womit er sich vertheidigt.~~Fig. 6. Der Stechroche. (Raja pastinaea.)~~Der Stechroche sieht braun aus, ist am Körper glatt, und hat unter seinem Schwanze einen langen Stachel, dessen Stich man sonst für unheilbar giftig hielt, der es aber nicht, jedoch immer gefährlich ist.~~Fig. 7. Der Nagelroche. (Raja clavata.)~~Dieser Roche sieht gelbbraun gefleckt aus, und hat längs dem Rückgrade, so wie auch einzeln auf seinem Obertheile, gekrümmte und wie Nägel gebildete Stacheln stehen. Er lebt an den Küsten von Norwegen; sein Fleisch ist fast nicht essbar, aus seiner Leber aber wird Thran gebrannt.~~Fig. 8. Der Dornroche. (Raja rubus.)~~Auch dieser Roche lebt bey Norwegen, sieht gelblich aus, mit braunen Flecken, und hat auf dem Schwanze 3 Reihen, auf dem Rücken aber einzeln stehende Dornen. Er wird übrigens eben so, wie der vorige von den Norwegern gefangen und benutzt.~~26
Ad00341 02 031a/frePoissons XVI. Vol. II. No. 28.
DIFFERENTES ESPÈCES DE RAIES.
Les Raies sont un geure de poissons très remarquable, à cause de leur figure tout à fait distinguée, qui dissère absolument de celle de tous les autres poilTons. Leur corps est mince, applàti et eu forme de rhombe. Leurs yeux et leur nez se trouvent sur la partie snpérieure, leur bouche et leurs soupirails au contraire sur la partie inférieure du corps; comme on voit Fig. 2. et 4. Leur queue mince est ordinairement longue et ronde, lis ne sont jamais plus d'un seul petit, qui en naissant est revêtu d'une coque noire, corneuse, de forme obîongue, et armée de quatre aiguilles. Cette coque a presque la grandeur d'un oeuf de poule, et Ton en trouve souvent dans les cabinets d'histoire naturelle sous le nom de Souris de mer. Les races se trouvent presque dans toutes les mers de l'Europe où elles se tiennent tout an fond dans la sange. Elles se nourrissent d ecrèvisses, de coquillages, de limas, de soies etc. On les prend par le moyen du hameçon. Ce poisson devient très grand et on en pèche quelquefois qui pésent plus de 100 à 200 livres. Outre la raye tremblante ou la Torpille ordinaire, présentée déjà sur la Tab. VII. du Vol. I. de ce Porte-feuille, il y a encore six autres espèces très remarquables, qui se trouvent dans la mer du Nord, et dont je donnerai' ici la déscription.
Fig. 1. et 2. La Raie lisse. (Raja batis.)
Cette espèce se trouve aux côtes de Danemarc; elle est la plus grande et étant jeune sa plus delicieuse de toutes les raies. Elle a une chair blanche qu'on met pour quelque tems dans le seî, et la mange ensuite cuite avec du beurre et de la moutarde. Sa queue est munie d'aiguilles. La couleur de son dos est d'un gris foncé, et celle de son \entre est jaunâtre tirant sur le blanc.
Fig. 3. et 4. La Flossade. (Raja Oxyrinchus.)
Cette raie est noire sur le dos et de couleur d'orange au ventre. Le dos et la queue sont garnis d'une rangée d'aiguilles, et son nez est singulièrement pointu. Elle vit auprès des cotes d'Angleterre, et sa chair est aussi mangeable.
Fig. 5. L'Aigle marin. (Raja Aquila.)
Il habité la mer du Nord et la Méditerranée. Sa couleur est d'un gris foncé; sa queue longue et mince est armée au milieu d'un aiguillon lont:r. et fort aigu, dont il se sert pour la defense.
Fig. 6. La Pastenade de mer. (Raja pastinaea.)
Cette espèce de raies est de couleur brune et son corps est lissé. Au dessous de sa queue il a un aiguillon long, dont on a cru autrefois la piqûre mortelle, mais qui ne l'est pas, quoiqu'elle soit danger eu se.
Fig. 7. La Raie rousée. (Raja clavata.)
La couleur de cette espèce de raies est d'un brun jaunâtre et tigrée. Le long de son dos elle a une rangée de piquans courbés en forme de clous dont il se trouve aussi par-ci par-la sur toute la sursace de son corps. Il vit aux côtes de Norvège. Sa chair n'est presque pas mangeable, mais de son foie on peut faire de l'huile.
Fig. 8. La Raie bouclée. (Raja rubus.)
Elle habite aussi la mer de Norvège. Sacotileur est jaunâtre et tigrée en brun. Sa queue est garnie de trois rangéesd'aiguillons, et sur son dos il y en a de pareils, mais, sans ordre. Les habitans de Norvège la prennent au reste comme la précédente, et en sont le même usage.
Ad00341 02 032aUm die Blumen recht kennen und ihre Schönheit bewundern zu lernen, muss man ihre einzelnen Theile kennen. Eine jede Blume besteht aus folgenden 6 einzelnen Theilen; 1. aus dem Kelche; 2. aus der Blumenkrone; 3. aus den Staubfäden; 4. aus dem Stempel; 5. aus dem Saamengefässe oder Fruchtknoten; 6. aus dem Saamen. Alle diese Theile sind bey der grossen Verschiedenheit der Blumen auch unter sich wieder sehr verschieden, wie wir sie hier, auf dieser und der folgenden Tafel, neben einander gestellt sehen werden. Damit man sie aber auch zeichnen lernen, und dadurch leicht ein Blumenzeichner werden könne, will ich mit den einfachsten und leichtesten Theilen anfangen, und zu den zusammengesetzteren übergehen.~~Taf. I. Staubfäden der Blumen.~~Die Staubfäden bestehen aus 2 Theilen; 1. dem Staubfaden selbst, welcher den Staubbeutel trägt. (Fig. 1.) 2. dem Staubbeutel, welcher oben auf der Spitze des Staubfadens sitzt, und den Saamenstaub, oder ein feines Mehl enthält. (Fig. 1) Die Staubfäden sind unter sich gar sehr verschieden; zuweilen kurz und dunn. (Fig. 1. 2. 3. 4. 5.) zuweilen sehr lang (Fig. 6.) zuweilen haarigt (Fig. 8.); zuweilen keulenförmig (Fig. 9. 10.) zuweilen dick und kurz; (Fig. 12.) zuweilen zusammengewachsen; (Fig. 13. 14.) Eben so sind auch die Staubbeutel, zuweilen einfach (Fig. 1a.) zuweilen doppelt; (Fig. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 11.) zuweilen vielfach; (Fig. 12.) zuweilen zusammengewachsen. (Fig. 13.) Diese Staubgefässe der Blumen nennt man die männlichen Theile einer Blume.~~Taf. II. Stempel der Blumen.~~Die Stempel, oder die weiblichen Theile der Blumen, stehen meistens in der Mitte der Blume, und bestehen gleichfalls aus 3 Theilen, nemlich: 1. Der Narbe, welches das oberste Ende des Griffels ist (Fig. 1.a.) und entweder ganz spizig zuläuft, oder verschiedene Formen und Oeffnungen hat, wie Fig. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. zeigt. 2. Dem Griffel, welches die Röhre zwischen der Narbe und dem Fruchtknoten ist. (Fig. 1 b.) Auch dieser hat verschiedene Formen, und ist entweder eine blosse dünne, lange Röhre, wie an Fig. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. oder sehr dick und kurz, wie bey der Tulpe Fig. 10. und dem Mohn Fig. 11. 3. Dem Fruchtknoten, (Fig. 1.c.) worin sich der Saame der Blume bildet, und welcher im Grunde der Blume, oder unter derselben im Kelche sitzt. Bey Fig. 1. 2. 3. ist er klein, und bey Fig. 10. 11. 12. gross und dick.~~Taf. III. Die Blumenkrone.~~Die Blumenkrone ist der schönste Theil der Blume, der gemeiniglich aber falsch für die Blume selbst genommen wird. Er besteht aus den schön gefärbten Blumen-Blättern welche den Staubfäden und Stempeln zur Bedeckung dienen, und selbst gar verschiedene Formen haben. Sie sind z. B. entweder ganz rund, (Fig. 1.) oder länglichrund, (Fig. 2.) oder herzförmig, (Fig. 3.) oder fast dreyeckig (Fig. 4.) oder gedreht (Fig. 5.). Oft ist auch eine Blumenkrone aus ungleichen Blättern zusammengesetzt, als z.B. die Blume einer Wicke oder Erbse, (Fig. 6) welche aus 4 ungleichen Blättern a, b, c, d, besteht, und die man Schmetterlingsblumen nennt. Mehrere Verschiedenheiten der Blumen-Blätter zeigen Fig. 7. 8. 9. 10. 11.~~Nota. Da ich diese beyden Tafeln für reifere Liebhaber auch mit einer ausführlichern Erklärung, unter dem Titel Botanisches Zeichenbuch, besonders geliefert habe, so musste ich hier nur sehr kurz seyn, um Kindern nicht zu schwer zu werden.~~26
Ad00341 02 032a/frePlantes XXVIII. Vol. II. No. 29.
PARTIES DETAILLÉES DES FLEURS.
Pour pouvoir admirer en connoisseur la beauté d'une fleur, il, faut en bien connoitre. les parties detaillées. Chaque fleur est composée des six parties suivantes; I) du Calice; 2) de la Corolle; 3) des' Etamiues; 4} an Pistil; 5) du Péricarpe on de l' Ovaire; 6) des Graines. Selon la variété des fleurs toutes ces parties varient aussi entre elles, coaune j'en donnerai le dellein sur la feuilie ci-jointe et la suivante. Pour mettre cependant le lecteur eu état de les dessiner lui-même et de s'exercer par ce moyen dans l'art de dessiner des fleurs, je commencerai par les parties simples et les plus faciles, et en sui te je pasferai aussi aux parties composées.
Tab. I. Les Etamines.
Les Etamines sont comparées de deux parties, savoir:
1) du Filet qui porte l'Anthère;
2) de l'Anthère qui se trouve sur la pointe du filet et contient une espèce de poussière qa'on nomme le Pollen. Les Filets diffèrent beaucoup entre eux; car il y eu a qui sont courts et minces (Fig. I. 2. 3. 4. 5.); d'autres au contraire sont très longs (Fig. 6.); quelquefois aussi ils sont velus (Fig. 8.) ou eu forme de massue (Fig. 9. 1O.); souvent ils sont courtstet épais (Fig. 12.) et quelquefois ils se joignent enlemble en croissant (Fig. 13. 14). La même diversité se fait aussi appercevoir aux Anthères, qui sont tantôt simples (Fig. 1.) et tantot doubles (Fig. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 11.); souvent mème elles sont multipliées (Fig. 12.) ou jointes toutes ensemble en une seule partie (Fig. 13). On a donné aux Examinés le nom de parties masculines de la fleur.
Tab. II. Le Pistil.
Le Pistil, ou les parties semelles des fleurs, se trouve ordinairement au milieu de la fleuri et cousiste aussi en trois différentes parties, savoir:
1) dans le Stigmate, ou la partie superieure du style (Fig. 1.) qui aboutit tantôt en pointe, tantôt il forme différentes figures et ouvertures (Fig. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.)
2) Le Style qui est le tuyau entre ïe siigmate et le germe (Fig. 1 b) Ce tuyau varie aussi dans la forme, car on le trouve quelquefois lohç et minet (Fig. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.) et quelquefois très groset court, tel qu'on le voit dans la tulipe (Fig. 10.), et dans le pavot (Fig. 11).
3) Le Germe (Fig. 1 c.) qui contient la graine, et qui, se trouve au fond de fleur ou au dessous d'elfe dans le calice. On le vmt'pètit Fîg. I. 2. 3. mais grand et gros Fig. 10. 11. 12.
Tab III. La Corolle.
La Corolle est la plus belle partie de la fleur, et ordinairement on la prend pour la fleur même, ce qui est une erreur. Elle consiste dans les Pétales joliment colorés, qui servent de couverture aux étamines et au pistil et dont la forme est infiniment variée. Ils sont, par exemple, tout à fait ronds (Fig. 1.), ou ovales (Fig. 2.)ou en forme de coeur (Fig. 3.), ou presque triangulaires (Fig. 4.), ou souvent même contournés (Fig. 5).
Il arrive aussi que la corolle est composée de pétales tout à fait inégaux comme p. e. la corolle de la vesce, ou celle du pois (Fig. 6.) qui consiste en quatre pétales divers, a, b, c, d. Les fleurs de cette espèce sout, nommées Papilionacées. Fig. 7. 8. 9. 10. 11. répresentent encore plusieure-s autre différences de pétales.
Nota. Comme j'ai fourni ces deux tables avec une déseription plus détaillée sous le titre Botanisches Zeichenbuch, pour ceux des amateurs, qui ont déjà fait quelques progrès dans cette science, il a fallu être très succinct ici, pour ne pas surpasser la capacité des Enfans.
Ad00341 02 033aTaf. IV. Blumen-Kelche.~~Der Kelch ist gleichsam das grüne Futteral der zärteren Blumenblätter, und steht daher hart unter der Blumenkrone, welcher er zur Fassung dient. Er besteht meistens aus einem oder mehreren kleinen grünen Blättern, und hat verschiedene Formen. So ist er z.B. entweder einblätterig, (Fig. 1.) oder glockenartig, (Fig. 2.) oder zweyblätterig, (Fig. 3.) dreyblätterig (Fig. 4.) vierblätterig, (Fig. 5.) oder mehrblätterig (Fig. 6. 8. 9.), einfach wie die vorigen alle, oder doppelt wie Fig 9.~~Taf. V. Ganze Blumen und einige Saamen.~~Die Blumen haben nach der Form ihrer Blumen-Kronen auch verschiedene Eintheilungen und Nahmen erhalten; z. B. Fig. 1. Glockenförmige Blumen. Fig. 2. Tellerförmige Blumen. Fig. 3. Radförmige Blumen. Fig. 4. Kreuzförmige Blumen. Fig. 5. Rachenförmige Blumen. Fig. 6. Sternförmige Blumen, Fig. 7. Grasartige Blumen. Fig. 8. Schmetterlings-Blumen. Die Saamen haben eben so verschiedene Formen, wornach sie eingeteilt und benennt werden. Sie sind z. B. entweder kugelförmig (Fig.9. a.) oder nierenförmig, (Fig. 9. b.) oder dreyeckig (Fig. 9.c.); haben zuweilen runde, gefiederte Kronen, an welchen unten das Saamenkorn hängt, damit es leicht durch den Wind geführt, fortfliegen und sich aussäen kann, wie Fig. 10. 11. 12. 13. Oder sie sind schwer und von grossem Umfange, z.B. wie eine Pferdebohne, (Fig. 14.) oder sie stecken als Kerne in einer fleischigten, essbaren Hülle, wie z.B. unsere Obst-Arten sind (Fig. 15)~~Taf. V. Ein Blumen-Büschel.~~Ein Blumen-Büschel besteht aus mehreren Blumen auf Einem Stengel, welche aus zwey Blättern, als einer gemeinschaftlichen großen Hülle hervorgehen. Iede Blume hat ihren eignen Stiel, einen dreyblätterigen Kelch, ihre Staubfäden und Stempel; und es wird einem Ieden, der sich die obigen einzelnen Theile einer Blume recht bekannt gemacht hat, leicht seyn, nunmehr die Zusammensetzung einer ganzen Blume zu verstehen, und ihren schönen Bau zu bewundern.~~Nota: Um die Jugend mit der Pflanzenkunde auf eine höchst leichte und angenehme Art bekannt zu machen, kann ich kein besseres Büchlein empfehlen, als die Botanik für Frauenzimmer und Pflanzenliebhaber, welche keine Gelehrten sind, von Dr. A.I.G.C. Batsch. Weimar im Verl. des Ind. Comptoirs. mit Kupfern. Zweyte verm. Auflage. 1798.- Ein Werk daraus jeder Dilettante sich selbst unterrichten kann, und das er nicht unbefriedigt aus der Hand legen wird. Es ist der Vorläufer zu dem geöffneten Blumengarten, den Hr. Prof. Batsch gleichfalls anjetzt monatlich liefert.~~26
Ad00341 02 033a/frePlantes XXIX. Vol. II. No 30.
PARTIES DETAILLEES DES FLEURS
Tab. IV. Les Calices.
Le Calice est, pour ainsi dire, un étui pour les pétales tendres, et il se trouve par cette raison tout au dessous de la corolle, à laquelle il sert d'enveloppe ou de soutien. Il consiste ordinairement dans une ou plusieures petites feuilles verdes, et varie beaucoup pour la forme. On le trouve p. e, ou il ne fait qu'une feuille (Fig. 1.) ou deux (Fig. 3.) ou trois (Fig. 4.) ou quatre (Fig. 5.) ou un plus grand nombre, (Fig. 6. 8. 9.) ou même il est en forme de cloche (Fig. 2.); il est en outre ousimple, comme tous ceux réprésentés ci-dessus, ou double, comme Fig. 9.
Tab. V. Fleurs entières et quelques Graines.
Les fleurs ont été divisées et nommées différemment sélon la forme de leur corolle. On les appelle p. e.
Fleurs campaniformes (Fig. 1)
Fleurs orbiculaires (Fig. 2)
Fleurs en forme de roue (Fig. 3)
Fleurs en croix (Fig. 4).
Fleurs en forme de gueule (Fig. 5).
Fleurs en forme d'étoile (Fig. 6).
Fleurs graminées (Fig. 7).
Fleurs papilionacées (Fig. 8).
Les Graines ont également différentes formes sélon lesquelles on les divise et les nomme. Elles sont p. e. en serme de boule (Fig. 9a.) ou en forme de rognons (Fig. 9b.) ou triangulaires (Fig. 9c.). Quelquefois elles tiennent en dessous de couronnes rondes et empennées, qui mettent la graine en état d'être emportée par le vent et ensemée (Fig. 10. 11. 12. 13.). Souvent aussi elles sout lourdes et de grand volume comme p. e. la féveroîle (Fig. 14.) ou elles sont ensermées comme des pépins dans une substance charnue et mangeable comme dans nos fruits (Fig. 15.).
Tab. V. Un Bouquet.
On donne le nom de Bouquet à un assemblage de pîusieures fleurs sur une seule tige, qui sortent ensemble de deux feuilles comme à une grande involucre commune. Chacune de ces fleurs a son propre pédicule, un calice à trois feuilles, les ètawines et Jon pistil. II sera maintenant très facile à chacun qui s'est bien approprié les parties des fleurs ci-dessus détaillées, de comprendre aussi la composition d'une ileur entière et d'admirer la beauté de sa structure.
Nota.
Pour enseigner aux jeunes gens la Botanique d'une manière aisee et agréable, je île faurois recommander de meilleur ouvrage que la Botanik für Frauenzimmer und Pflanzenliebhaber, welche keine Gelehrten sind, von Dr. 0. J. G. C. Batsch. Weimar im Verlage des Indust. Comptoirs. Mit Kupf. Zweite vermehrte Ausgabe, 1798.
A l'aide de cet ouvrage chaque amateur peut s'instnure lui-meme et on le lira avec satissactïon. Ce livre sait le préeurseur d'un autre dont il va paroitre dorénavant un Cahier par mois sous le titre: Der geöffnete Blumengarten, von Hrn. Prof. Batsch.
Ad00341 02 034aZwey der kostbaresten Insecten sind die Cochenille und der Kermes, denn sie geben unsern Färbereyen allein die schöne und ächte Scharlach- und Karmesin-Farbe. Man hielt sie lange aus Unkenntniss der Naturgeschichte für Pflanzen-Theile; allein es sind wahre Insecten, wie wir sogleich sehen werden.~~No. 1. Die Cochenille. (Coccus Cacti. L.)~~Die Cochenille ist ursprünglich in Mexico zu Hause, und eine Art von großer Schildlaus, welche auf der Nopal-Pflanze (Opuntia Cacti L.) einer Art von Indianischen Feigen, lebt, und sich von dessen Safte nährt. Der Nopal ist eine von den sonderbaren Pflanzen, welche keinen Stamm und Zweige haben, sondern aus lauter beynahe Fingerdicken grünen Blättern bestehen, davon immer ein Blatt aus dem andern herauswächst, welche gelbe Blüten tragen, und mit Büscheln spitziger Stacheln besetzt sind. Auf diesen Blättern nun lebt, vermehrt sich und stirbt die Cochenille, welche die Grösse einer Wanze, und über sich ein schwarzes eckichtes Schild mit zwey gelben Flecken hat, unter dem Bauche aber roth ist; wie Fig. a. und c. sie in natürlicher Grösse, Fig. b. und d. aber dieselbe vergrössert zeigen. Diess sind aber nur die Weibchen, welche auch zur Farbe gebraucht werden; denn die Männchen sind weit kleiner, haben Flügel, erscheinen nur zur Paarungs-Zeit, und verschwinden dann wieder.~~In Mexico zieht man den Nopal und die Cochenille darauf in grossen Plantagen, und hat davon jährlich drey Aerndten. Man fegt nemlich diese Insecten mit kleinen Bürsten von den Nopal-Blättern in Gefässe, besprengt die ganze Masse mit Essig oder heissem Wasser, um sie zu tödten, und trocknet sie dann an der Sonne oder auf heissen Blechen; so ist sie als Farben-Stoff fertig. Als dieser sieht sie rothgrau, und wenn sie mit Essig benetzt wird, roth aus, wie Fig. c. und g. sie natürlich gross, und Fig. f. und h. vergrössert zeigt. Man rechnet, dass 70,000 solcher Insekten auf 1 Pfund Cochenille gehen, und dass jährlich an 800,000 Pfund davon aus Amerika nach Spanien, welches diesen wichtigen Handel fast allein treibt, gehen.~~No. 2. Der Kermes. (Coccus Ilicis. L.)~~Die Kermes oder Scharlachbeeren, welche man sonst für eine Frucht hielt, sind gleichfalls nichts anders als eine Art von Schildlaus, welche sich in den Winkeln der Zweige der Scharlach-Eiche (Quercus coccifera L.) die in Süd-Europa wächst, und nur etliche Fuss hoch wird, festsetzt, bis zur Grösse einer Wachholderbeere anschwillt, und schön roth aussieht. Dies sind gleichfalls nur die Weibchen, und die Männchen sind, wie bey der Cochenille, geflügelt, nur zur Paarungs-Zeit da, und verschwinden dann wieder. Diese Kermes-Weibchen krazt man von den Zweigen der Scharlacheiche ab, tödtet sie mit Essig, und trocknet sie an der heissen Sonne, woraus dann die Kermes-Körner als eine Handelswaare entstehen. Man färbt damit beynahe noch mehr, als mit der Cochenille, Scharlach und andere ächt rothe wollene und seidene Waaren. Auch ist der Kermes in der Färberey weit älter und länger bekannt als die Cochenille. Eben daher hat auch die Karmersin-Farbe ihren Nahmen.~~27
Ad00341 02 034a/freInsectes VI. Vol. II. No. 31.
INSECTES PRÉCIEUX.
La Cochem et le Kermès sont deux Insectes des plus précieux, cav ils fournissent seuls à la teinture la belle et véritable couleur cramoisie et d'écarîate. Par ignorance dans l'histoire naturelle on les a cru longtemps être des parties de plantes; mais ils sont tous les deux des véritables Insectes, co-aurne nous allons voir.
No. 1. La Cochenille.
La Cochenille est originaire du Mexique; elle est une espèce de grand Gallinsecte, qui vit sur le Nopal (Opuntia Cacti L.) espèce de siguier d'Indes, et dont la sève lui sert de nourriture. Le Nopal est une de cee plantes bizarres, qui n'ont ni tiges ni branches; il ne consiste qu'en ses feuilles verdes de la gvosseur d'un doigt, qui poussent l'une de l'autre, portent des fleurs jaunes, et sont garnies de bouquets de piquans fort aigus. C'est sur ces feuilles que la Cochenille vit, se propage et meurt. Cet Insecte a la grandeur d'une punaise; il est couvert d'un bouclier angulaire noir qui a deux taches jaunes, et au ventre il est rouge; comme on le voit fig. a. et c. en grandeur naturelle, et grossi fig. b. et d. Ce ne sont cependant que des femelles, dont on se sert aussi uniquement dans la teinture; car les mâles sont beaucoup plus petits, ont des ailes, et on ne les voit qu'au teins de leur accouplement, après lequel ils disparoissent.
Dans le Mexique on cultive le Nopal avec la cochenille dans des plantations sont étendues et on en fait trois récoltes par an. On ôte ces insectes de dessus les feuilles du Nopal par le moyen de petites brosses, et les fait tomber dans des vases; après quoi on les arrose avec du vinaigre ou de l'eaH chaude, pour les faire oeouarir, et les sèche ensuite au soleil on sur des plaques chaudes de fer blanc. C'est là toute la préparation de cette matière précieuse de teinture. Comme telle la couleur de la cochenille est d'un gris rougeâtr"; mais elle est entièrement rouge, quand elle a été arrosée de vinaigre, comme on la voit en grandeur naturelle fig. e. et g. et grossie fig. f. et h. On compte que 70. 000 de ces insectes sont une livre de cochenille, et que 800. 000 livres de cette marchandise sont transportées annuellement de l'Amérique en Espagne, qui est presque seule en possession de cette branche importante du commerce.
No. 2. Le Kermès.
Le Kermès ou la graine de Kermès, qu'aurefois on a aussi cru être un fruit, n'est également qu'une espèce de gallinsecte qui s'attache dans les coins des branches du chêne vert ou d'écar cite; cet arbre croît dans l'Europe méridionale et n'atteind qu'une hauteur de quelques pieds. La graine de Kermès a la grosseur d'un grain de genièvre, et sa couleur est d'un fort beau rouge. Elles ne sont également que des femelles de l'insecte, car les mâles ont des ailes comme ceux de la cochenille, ne sont à voir qu'au seras de l'accouplement, et disparaissent ensuite. On brosse ces femelles de kermès de dessus les branches du chêne, les tue par le moyen du vinaigre et les sèche au soleil; c'est dans cet état que sous le nom de graines de Kermès elles sont un article du commerce. On s'en sert encore presque plus que de la cochenille pour teindre en écarlate des étofses de laine et de soie. Aussi le kermès a-t-il été employé pour la teinture dans l'antiquité, où la cochenille sut encore entièrement inconnue. C'est lui enfin qui a donné le nom à la couleur cramoisie.
Ad00341 02 035aDer einheimischen Fluss-Fische die nur in süssem Wasser leben, und uns zu einer sehr angenehmen Speise dienen, giebt es gar mancherley Arten. Wir wollen sie nach und nach kennen lernen, weil sie theils für den Handel, theils für die Landwirtschaft wichtig sind.~~No. 1. Der gemeine Karpfe.~~No. 2. Der Spiegel-Karpfe. (Cyprinus Carpio. L.)~~Der Karpfe stammt aus dem südlichen Europa her, wo er in langsam fliessenden Strömen, Seen und Teichen lebt; im nördlichen ist er seltner, und erst zur Zucht in Fisch-Teichen dahin verpflanzt worden. Er nährt sich darin von Würmern, Insecten, Schlamme und Miste, wächst zu einer ansehnlichen Grösse, und wird bis 100 Jahre alt. Sein Fleisch ist, wenn er nicht über 4 bis 5 Jahre alt ist, zart und wohlschmeckend. Er laichet im Mai und Junius, (wo er nicht gut schmeckt) und man rechnet, dass ein Karpfe von 3 Pfund an 237000 Eyer auf einmal in seinem Roogen von sich giebt. - Es giebt vorzüglich 3 Sorten Karpfen; den gemeinen Karpfen der ganz mit gleichförmigen Schuppen bedeckt ist (No. 1); den Spiegel-Karpfen, der ausserordentlich grosse Schuppen, und nur an etlichen Stellen des Leibes hat, und braun aussieht (No. 2.), und den Leder-Karpfen, der gar keine Schuppen, sondern nur eine braune lederartige Haut hat, und in Schlesien gefunden wird. Die Karpfen werden so zahm, dass man sie mit einer Glocke am Fisch-Teiche zum Füttern zusammenrufen kann.~~No. 3. Die Barbe. (Cyprinus Barbus. L.)~~Die Barbe ist ein guter gemeiner Speise-Fisch, der sich gern in den Tiefen schnellfliesender Ströme aufhält, von kleinen Fischen, Aase, Gewürme, und faulenden Pflanzen nährt; daher er auch häufig bey dem zum Rösten in die Flüsse gelegten Flachse, der andern Fischen tödtlich ist, gefangen wird. Er wird in Teutschland 2 bis 3 Fuss lang, und erreicht ein hohes Alter. Die Barbe hat am Oberkiefer lange Bartfäden, die wie ein Knebelbart herunter hängen, womit sie im Schlamme spielen, und die kleinen Fische zu ihrer Beute anlocken kann. Man kann aus ihrer Schwimmblase Leim kochen.~~No. 4. Der Zander. (Perca Lucioperca. L.)~~Der Zander ist, wie der Hecht, ein starcker Raubfisch. Er lebt gern in tiefen und klaren Wassern mit sandigem und steinigem Boden. Er wird bis 4 Fuss lang, sieht am Bauche silbergrau und auf dem Rücken olivengrün aus, über welchem er auch viele braune Queerstreifen hat. Sein Fleisch ist überaus zart und leckerhaft, und wird sowohl frisch gesotten, als auch eingesalzen und geräuchert gegessen. Er gehört zu den Baarschen, und heisst daher an vielen Orten auch der Sandbaarsch.~~No. 5. Der Baarsch. (Perca fluviatilis L.)~~Der Baarsch (oder Flussbaarsch, Stockbaarsch, wie er auch heisst) ist einer der schönsten einheimischen Fluss-Fische. Ueber dem Rücken ist er glänzend grün-gelb, und hat mehrere braune Queerstreifen, und rothe Flossen. Seine Schuppen sind klein, und sitzen sehr fest auf der Haut. Er lebt in stehenden und fliessenden Wassern, und nährt sich von Insecten, Fischlaich und kleinen Fischen. Er wird 1 1/2 bis 2 Fuss lang. Sein Fleisch ist wohlschmeckend und gesund, und aus seiner Haut wird ein Leim wie die Hausenblase gesotten.~~27
Ad00341 02 035a/frePoissons XVII. Vol. II. No. 32.
POISSONS DE RIVIÈRE COMMUNS EN ALLEMAGNE.
Il y a en Allemagne beaucoup de sortes différentes de poissons de rivière, qui nous fournissent une nourriture agréable. Je les ferai connoitre ici l'une après l'autre, car ils sont un objet important pour le commerce et l' économie rurale.
No. 1. La Carpe commune.
No. 2. La Carpe miroitée.
La Carpe est originaire dans l'Europe méridionale oit elle vit dans des lacs, des étants et des rivières dont le cours n'est pas trop rapide; dans l'Europe septentrionale elle se trouve moins fréquemment et seulement dans des étangs où elle est transplantée pour en avoir l'espèce. Ce poisson se nourrit de vers, d'insectes et de sange j il parvient à une grandeur sort considérable et peut atteindre l'âge de 100 ans; losqu'il n'est pas plus âgé que de 4 à 5 ans, sa chair est tendre et d'un bon goût. Il fraie dans les mois de Mai et de Juin (pendant lequel temps il n'est pas bon à manger)et on compte qu'une carpe d'un poids de trois livres peut d'une seule sois mettre dehors 237000 oeufs. Il y a trois sortes principales de carpes, savoir la Carpe commune qui est entièrement couverte d'écaillés uniformes (No. 1.) la carpe mivoitee, qui a des écailles extraordinairement grandes, mais feulement dans différents endroits du eorps, et dont la couleur est brune; (No. 2.) et enfin la Carpe de cuir, qui n'a pas d'éeailles du tout; mais seulement une peau brune semblable au cuir, et qui est principalement trouvée en Silésie. Il faut encore remarquer comme une particularité die ce poisson, qu'ils deviennent tellement privés, qne sur le son d'une cloche ils s'assemblent tous dans de certains endroits des étangs pour happer la nourriture qu'on y jette.
No. 3. Le Barbeau.
Le Barbeau est. un poisson sort commun r mais boin à marger; il aime à se tenir sur le fond de rivières rapides, es il se nourrit de petits poissons, de cadavres, de vermines et de plantes pourries; par cette raison on le prend souveat dans le voisinagede lin qu'on met dans les rivières pour le rouir, et dont les exhalaisons sont funestes à tous les autres poissons. II devient en Allemagne long de deux à trois pieds et fort âgé. A la nageoire supérieure ila des poils longs qui ont lair d'une moustache, et dont il se sert pour remuer la fange et d'attirer parla les petits poissons qui deviennent alors sa proie. De sa vessie on peut préparer de la colle.
No. 4. Le Sandre.
Le Sandre ost aussi vorace que le brochet. Il aime les eaux claires et prosondes, dont le fond est couvert de sable et de cailloux. Il devient long de 4 pieds; son ventre est d'un gris argenté et le dos de couleur d'olives; le derrier est encore marqué de beaucoup de traits bruns. Sa chair est très tendre et d'un goût exquis; on la mange tant sraîche et simplement cuite dans l'eau, que sallée et fumée. Le Sandre appartient dans le genre des Perches, et on l'appelle aussi dans plusieurs endroits Perche de sable.
No. 5. La Perche.
La Perche est un des poissons d'eau douce les plus beaux qui existent en Allemagne. Son dos est d'un vert luisant tirant sur le jaune, et décore de plusieurs traits bruns; les nageoires sont rouges. Il a des écailles très petites, et qui tiennent fortement sûr la peau. Il vit dans les eaux courrantes aussi bien que dans les croupissantes, et se nourrit de srai de poissons, d'insectes, et de petits poissons, Il devient long d'un et demi jusqu'à deux pieds; sa chuir est d'un bon goût et très convenable à sa santé. De sa peau on prépare une colle semblable à la colle de poissons ordinaire.
Ad00341 02 036aWir haben auf Taf. 24. die Teutschen Giftschwämme kennen gelernt, am uns dafür zu hüthen; nun wollen wir uns aber auch mit den guten und essbaren Schwämmen, die wir als unschädliche Leckerbissen geniessen können, auf dieser und der folgenden Tafel, vollständig bekannt machen.~~No. 1. Der essbare Reisker. (Agaricus deliciosus. L.)~~Dieser Schwamm ist vielleicht einer der leckerhaftesten, und wird sonderlich aus Italien, als eine Delikatesse, in Baumöl gelegt, häufig verschickt. Er wächst im August in den Wäldern und auf Heiden. Sein Hut ist glatt, ein wenig trichterförmig aber flach vertieft, etwas feuchtklebrig, safranfarbig oder braunröthlich. Sein Saft ist safrangelb, und färbt die Brühe, in der er gekocht wird, gelb. Er muss wenige Stunden nach dem Einsammlen gespeist, oder in Baumöl gelegt werden, sonst wird er sauer, und fault leicht.~~No. 2. Die Muceron. (Agaricus mammosus. L.)~~Die Muceron wächst im Herbst auf Gras-Angern und Rainen neben einzeln stehenden Bäumen. Sie ist nicht gross, der Hut oben lichtbraun, unten aber, so wie auch das Fleisch, weiss. Sie ist wie ein Leder anzufühlen, und hat einen angenehmen, etwas würzhaften Geruch. Man speisst sie frisch oder getrocknet an Brühen.~~No. 3. Der gute Gold-Brätling. (Agaricus lactifluus. L.)~~Dieser schöne Schwamm ist von ziemlicher Grösse, hellbraun sein Hut, und seine Blätter goldfarbig am Rande. Sein Fleisch ist beym Durchschneiden Anfangs weiss, wird aber bald hernach bräunlich. Er wächst in hohen schattigen Buchenwäldern, auf feuchten Moosplätzen.~~No. 4. Der braune Brätling. (Agaricus lactifluus. L..)~~Der braune Brätling ist kleiner als der vorige, und sein Fleisch auch zarter. Sein Hut hat braune und weissliche Ringe, und seine Blätter haben einen bräunlichen Rand. Er wächst auch wie jene in schattigen Buchen- und Eichen-Wäldern, sonderlich nach Regenwetter sehr häufig.~~No. 5. Der gute Silber-Brätling. (Agaricus lactifluus. L.)~~Dieser Schwamm ist jung ganz weiss, und wird bloss, wenn er alt ist, auf dem Hute etwas blassgelb; auch giebt sein Fleisch, wenn er jung ist, viele Milch, und ist sehr delikat. Er wächst mit den andern Brätlingen an einerley Orten.~~No. 6. Der Nägelschwamm. (Agaricus cinnamomeus. L.)~~Er ist einer der kleinsten Schwämme, sein Hut gelb, die Blätter gelbbräunlich, der Stiel dünn und hohl, und sein Geruch sehr gewürzhaft. Man findet ihn den ganzen Herbst über in Wäldern und auf Wiesen.~~No. 7. Der Champignon. (Agaricus campestris. L.)~~Dieser vortreffliche Schwamm wächst im August und September auf Viehweiden, in luftigen Eichenwäldern, in Gärten, wo fauler Mist eingegraben ist, und auf Mistbeeten. Sein Hut ist weisslich, gewölbt, und oft zottig und am Rande zerrissen. Seine Blätter sind Anfangs weisslich, hernach braunröthlich (fig. b.) und zulezt schwärzlich; der Stiel ist auch weiss. Sein ihm eigener Geruch ist angenehm und etwas erdenhaft. Er kommt rund in der Grösse einer Nuss (fig. a.) aus der Erde, wo er am delikatesten ist.~~No. 8. Der gelbe Pfifferling.~~Dieser Schwamm ist durch seine durchaus dottergelbe Farbe und ganz eigne Form unverkennbar. Er wächst vom Jul. bis Sept. fast in allen Wäldern, und gehört zwar unter die essbaren, aber nicht sehr delikaten Schwämme.~~27
Ad00341 02 036a/frePlantes. XXXI. Vol. II. No. 33.
CHAMPIGNONS MANGEABLES.
Sur la Table 24. nous avons représenté les Champignons vénéneux, communs en Allemagne, pour savoir nous en tenir sur nos gardes. Sur la Table présente et sur ia suivante nous donnerons une description détaillée des Champignons bons et mangeables et que l'on peut servir sans crainte sur les tables.
No. 1. Champignon brun.
Ce Champignon, qui est un des plus délicats, croit surtout en Italie. On le consit dans de T'huile et l'envoie comme une friandise en grande quantitédans tous les pays de l'Europe. On le trouve dans le mois d'Août dans des forêts et des landes. Son chapiteau est tout uni, un peu enfoncé en forme d'entonnoir sans cependant faire une grande cavité, d'une humidité visqueuse, de couleur de safran, et étant bouilli dans l'eau il la teint en jaune. Comme il entre aisément en corruption, il faut le manger ou le confire peu d'heures après l'avoir cueilli.
No. 2. Le Mousseron.
Le Mousseron croit dans l'Automne sur des prairies et des lisières des champs dans le voisinage d'arbres isolés. Il n'est pas grand, le dessus de son chapiteau est d'un brun clair et le dessöus blanc, de même que sa chair. Au toucher il a l'air de cuir, son odeur est agréable, et un peu aromatique. On le mange tant frais que séché.
No. 3. L'Agaric laiteux doré.
Ce beau Champignon est d'une grandeur considérable. Son chapiteau est d'un brun clair et ses feuilles sont dorées sur le bord. En le coupant sa chair est blanche au commencement, mais bientôt après elle devient brunâtre. Il vient dans les sorets de hêtres grandes et ombrageuses sur les parties humides et mousseuses.
No. 4. L'Agaric laiteux brun.
Lé Brätling brun est moins grand que le précédent, mais sa chair est plus délicate. Son chapiteau est décoré de cercles bruns et blanchâtres, et ses feuilles ont un bord brunâtre. II croit aussi comme le précédent dans des forêts ombrageuses de hêtres et de chênes, et vient surtout très fréquemment après le tems pluvieux.
No. 5. L'Agaric laiteux argenté.
Ce Champignon est tout blanc étant jeune, et devient jaunâtre sur son chapiteau quand il vieillit. Sa chair contient aussi, beaucoup de suc laiteux, quand il est jeune, et le goût en est très délicat. Il croit aux mêmes Ilendroits avec les autres Bratlings.
No. 6. L'Agaric-Clou.
Il est un des plus petits Champignons. Son chapiteau est jaune, les feuilles sont d'un brun jaunâtre, le pédicule est mince et creux et sou odeur très aromatique. On le trouve pendant tout l'automne dans les forêts et sur les prairies.
No. 7. Le Champignon à manger ou proprement dit.
Cette exellente espèce de Champignons croit dans les mois d'Août et de Septembre sur des pâturages, dans des forêts de chêne bien aérées, dans des jardins engraissés d'un sumier bien pourri et dans des serres, Son chapiteau est blanchâtre, de forme concave, souvent velu, et sendu au bord. Ses feuilles sont au commencement blanchâtres et ensuite elles deviennent brunesrougeàlres (Fig. b.) et à la sin même noirâtres. Le pédicule est aussi blanc. Il a une odeur du terre qui lui est propre et sort agréable. En poussant de la terre sa forme est ronde et de la grandeur d'une noix. (Fig. a.)Pour iors sou goût est le plus délicat.
No. 8. Le Potiron jaune.
Par sa forme toute particulière et sa couleur de jaune d'oeufs, ce Champignon n'est pas à méconnaitre. Il vient presque dans toutes les forêts depuis le mois de Juillet jusqu'au Septembre, et sa chair est mangeable, mais d'un goût peu délicat.
Ad00341 02 037aNo. 1. Der kastanienbraune Pilz. (Boletus bovinus. L.)~~Dieser Pilz wächst häufig im September in den Wäldern. Er hat einen kastanienbraunen gewölbten Hut, und unten keine Blätter, sondern gelbe Röhrchen. Der Stiel ist rauh, schmutzig weiss, und unten dicker als oben.~~No. 2. Der Knollen-Pilz. (Boletus bulbosus. L.)~~Dieser Pilz ist eine andere Gattung des vorigen. Er hat einen weit dickeren Kolbenförmigen oder knolligen Stiel, und einen kleineren, oben etwas eingedrückten Hut; ist aber eben so gut essbar als der vorige, mit dem er an einerley Orten wächst.~~No. 3. Der Eichhase. (Boletus ramosissimus. L.)~~No. 4. Der bunte Pilz. (Boletus versicolor. L.)~~Diese beyden Gattungen von Pilzen sind gleichfalls sehr gut und wohlschmeckend. Man findet sie, sonderlich den Eichhasen, zu Anfange des Herbstes auf allen Eichbäumen. Der Eichhase ist sehr ästig, unten weisslich, und obenher bräunlich oder erdfarben gestreift, glatt, und gegen die Mitte vertieft. Der bunte Pilz hat einen gewölbten Hut, welcher blassbraun und mit lauter dunkelbraunen Flecken bestreut ist. Es giebt unter den Pilzen auch giftige Arten, welche man aber daran erkennt, dass ihr Hut ganz schwarzbraun von Farbe, und fett oder klebrig anzufühlen, und ihr Geruch unangenehm und widrig ist.~~No. 5. Die Spitz-Morchel (Phallus esculentus. L.)~~Die Spitz-Morchel wächst in bergigen trocknen Nadel-Wäldern. Ihr Hut ist konisch, grauschwarz; runzlich und gegittert, und innerlich, so wie auch der Stiel, hohl. Sie wächst im Frühjahre und Herbste, und ist diejenige Schwammen-Art, mit welcher man sich am wenigsten irren kann.~~No. 6. Die Bischofs-Mütze. (Helvella mitra. L.)~~Diese essbare Morchelart wächst auf faulen Baumstämmen, sieht gelbbraun, sehr faltig, und fast wie eine Bischofs-Mütze aus, davon sie auch den Namen hat.~~No. 7. Der Ziegenbart oder Keulenschwamm. (Clavaria fustigata. L.)~~Dieser buschige Schwamm hat viele corallenförmige Aeste, ein markiges Fleisch, und sieht schön gelb aus. Er wächst häufig im Sommer und Herbste in Wäldern und auf Heiden, und ist eine gute Speise.~~No. 8. Die Trüffel. (Lycoperdon tuber. L.)~~Unter allen Schwämmen ist die Trüffel der leckerhafteste und zugleich merkwürdigste. Sie wächst in lichten Eichenwäldern, in ganzen Nestern in der Erde, ohne Stiel, Wurzel, Samen, und ohne über die Erde hervorzukommen. Sie sieht entweder weiss, oder, wenn sie reif ist, schwärzlich wie eine höckrige grosse Nuss, oder beynahe wie ein Kiefern-Zapfen (Fig. a), und wenn man sie von einander schneidet, marmorirt wie eine Muskatennuss (Fig. b) aus. Da sie nie über die Erde herauswächst, aber doch einen starken Geruch hat, so suchet man sie mit eigens dazu abgerichteten Hunden auf.~~27
Ad00341 02 037a/frePlantes XXXII. T. II. No. 34.
CHAMPIGNONS MANGEABLES.
No. 1. Le Potiron brun. (Boletus bovinus. L.)
Ce Champignon vient en quantité dans les forêts au mois rie Septembre. Son chapiteau est cliàsain et concave; il n'a point de Heurs par en bas, mais rie petits tuyaux jaunes. Le pédicule est rude, d'un blanc sale, et plus épais par en bas que par en haut.
No. 2. Le Potiron noueux. (Boletus bulbosus. L.)
Ce Champignon est une espèce différente du précédent. Il a un pédicule beaucoup plus épais, en forme de massue, ou noueux; Son chapiteau est plus petit et un peu enfoncé paren haut. Il est cependant mangeable comme le précédent. Il croit aussi dans les mêmes endroits.
No. 3. Le potiron rameux. (Boletus ramosissimus.)
No. 4. Le Potiron panaché. (Boletus versicolor.)
Ces deux espèces de champignons sont aussi très bonnes et d'un goût délicat. On les trouve, surtout le potiron rameux, au commencement de l'Automne, sur des vieux chênes. Le potiron rameux est très bran chu, blanchâtre par en bas, et par en haut garni rie rayes brunâtres, onde couleur de terrç, uni, et ensoncé vers le milieu.
Le potiron panaché a un chapiteau concave, qui est d'un brun pâle, et couvert de petites tâches d'un brun foncé. Il y a aussi des espèces de potirons vénéneux, qu'on réconnoit aisément parceque leur chapiteau est d'un brun tout noir, et gras ou gluant au toucher, et que leur odeur est désagréable et répugnante.
No. 5. La Morille. (Phallus esculentus.)
La morille crou dans des forêts montueuses, arides et remplies d'arbresàaigtiilies. Son chapiteau est de forme conique, d'un noir gris, rideux, treille et creux en dedans, de même que le pédicule. Elle vient au primems et en automne, et est l'espèce de champignons, avec laquelle on se trompe le moins.
No. 6. La Mitre. (Helvella Mitra.)
Cette espèce de morilles mangeables rient sur des troues d'arbres pourris, est d'un brun jaune, et a beaucoup de plis; elle ressemble presque a une mitre d'Evèque, dont elle tire son nom.
No. 7. La barbe de Chèvre. (Clavaria fustigata.)
Ce Champignon touffu a beaucoup de branches en forme de corail, une chair moelleuse, et est d'un beau jaune. Il vient abondamment en été et en automne dans des forets et des landes, et est un excellent manger.
No. 8. La Truffe. (Lycoperdon tuber.)
La Truffe est le plus friand et en même tems le plus remarquable de tous les champignons. Elle vient dans des forêts de chênes éclaircies, par couche dans la terre, n'ayant ni pédicule, ni racines, ni semence, et sans sortir de la terre. Elle est ou blanche ou, si elle est mure, noirâtre comme une grosse noix, raboteuse et ressemble presque à une pomme de pinastre. (Fig. a.) Quand on la coupe, elleest marbrée comme une noix muscade. (Fig. b.) Comme elle ne sort jamais de la terre et qu'elle a cependant une odeur sorte, il faut la chercher avec des chiens dresses exprès à cet effet.
Ad00341 02 038aObgleich die Alten, die das Pulver noch nicht kannten, weder durch Canonen Oeffnungen in die Mauern schiessen, noch durch Minen Festungswerke in die Luft sprengen konnten: so bedienten sie sich doch einer Menge zum Theil sehr künstlich zusammengesetzter Belagerungsgeräthe, und brachten dadurch zwar langsamer, aber auch desto gewisser, fast eben die Wirkung hervor, die unser Belagerungskrieg zur Absicht hat.~~No. 1. 2. 4. Belagerungs-Schutzwehren.~~Auch die Alten näherten sich durch Gräben und ausgehöhlte Erdgänge den Mauren der Stadt, um sie selbst zu untergraben. Sie benannten diese unterirdischen Wege von den Kaninchen (Cuniculi,) denen sie dieses Miniren unter der Erde abgelernt hatten. Um nun bey diesem Minengraben von den feindlichen Stadtmauern nicht beunruhigt zu werden, und sich ihnen über und unter der Erde immer mehr nähern zu können, hatten sie bewegliche Schutzwehren, hinter und unter welchen die Soldaten sicher arbeiten konnten. Oft waren es Schoppen mit Flechtwerk, oben und an den Seiten bedeckt, oder mit nassen Decken und Häuten behangen, die auf zugespitzten Säulen angespannt waren, und von den Soldaten beym Fortrücken immer mit fortgehoben wurden. Diese hiessen Weinlauben (Vineae) No. 1. weil sie mit den Laubdächern und Gängen von Reben die grösste Aehnlichkeit hatten. Eine halbrunde Schutzwehr aus zusammengefugten Bohlen, vorn gegen die Feuerbrände der Belagerten mit nassen Häuten behangen, und auf Räder gesetzt, hiess Pluteus, No. 2. Bewegte sich die Maschine auf Walzen, wie No. 4. so nannte man sie Musculus.~~No. 3. und 7. Mauernbrecher.~~Die Widder, oder Schaaf-Böcke haben in den südlichen Ländern dicht anliegende Hörner an der Stirne, und bedienen sich ihrer mit grossem Nachdruck zum Stossen. Diess ahmte die alte Belagerungskunst durch ihre Mauernbrecher nach, und gab diesen Maschinen auch den Namen Widder (Aries). Es waren grosse Balken, vorn mit einem gegossenen eisernen Widderkopfe beschlagen, die entweder in eigenen Sturmdächern, die wegen der Aehnlichkeit mit der obern Schaale einer Schildkröte Testudines hiessen, wie No. 3. oder auch nur von den Soldaten, die den in einer Kette hangenden Mauernbrecher mit aller Gewalt gegen die Mauern stiessen, wie No. 7. an die feindlichen Mauern gebracht und zum Zermalmen derselben gebraucht wurden.~~No. 5. und 6. Belagerungs-Thürme.~~In diesen waren alle übrige Belagerungswerkzeuge vereinigt. Sie bestanden aus hölzernen, mehrere Stockwerke hohen Gerüsten, in welche Leitern von einem Stockwerke zum andern führten, und die auf Rädern fortgeschoben wurden, wie No. 6. Auswärts waren sie oft mit Häuten behangen, oder mit Bretern verschlagen, und hatten Fallbrücken (Sambucae) in einem obern Stockwerke, auf welchen die Soldaten zu den feindlichen Mauern hinübersteigen konnten. In der untersten Abtheilung befanden sich oft Mauernbrecher. Ganz oben aber standen auf dem platten Dache Soldaten, welche die Mauern beschossen; und da diese Thürme gewöhnlich noch höher waren, als die feindlichen Mauern, von oben herab den Belagerten um so grössern Schaden zufügen konnten, wie No. 5. zeigt. Ein solcher von allen Stockwerken zugleich bestürmender Thurm war ein Meisterstück der alten Kriegsbaukunst, und hiess daher auch ein Städte-Erobrer. (Helepolis)~~27
Ad00341 02 038a/freAntiquités VII. Vol. II. No. 35.
INSTRUMENS DE SIEGE DES ANCIENS.
Quoique les Anciens, auxquels la Poudre à feu étoitr inconnue, ne pussent percer les murs par des coups de canon, ni faire sauteries forts par des mines, ils employèrent cependant un grand nombre de machines de siège, dont plusieurs étoient faites avec beaucoup d'art, ces machines produisirent un peu plus lentement, mais plus sûrement presque le même esset, que la manière d'assiéger que l'on suit aujourd'hui.
No. 1. 2. 4. Redoutes à l'usage des Sièges.
Les Anciens, pour sapper les murs d'une ville, s'en approchèrent par des fossés et des souterrains qu'ils établirent. Ils appellèrent ces souterrains Lapinieres (Caniculi) pareequ'ils avoient appris des lapins cette manière de miner. Pour empêcher la ville assiégée de les gêner dans ces travaux et s'en approcher de plus en plus, tant en plein champ que sous terre, ils construisirent des espèces de Redoutes mobiles, derrière lesquelles les soldats pouvoient travailler avec snrété. Ces redoutes n'étoient souvent que des hangars nattés en osier par en haut et sur les cotés, et recouverts de nattes mouillés ou de peaux vertes que l'on étendoit sur des poteaux pointus, et que les soldats emportoient à mesure qu'ils avancoient. Ces hangars sont connus sous la dénomination de Cté~ staux de vignes, (Vineae) No. 1. pareequ'ils avoient une grande ressemblance avec ces crénaux. On appelloit Pluteus No. 2. une redoute demi-circulaire construite do poutres qui se joignoient étroitement. Elle reposoit sur des roues et étoit recouverte sur le devant de peaux vertes ou mouillées pour la garantir contre les tisons que les assiégés lancoint dessus. Si cette machine rouloit sur des cylindres, on l'appelloit Musculus No. 4.
No. 3. et 7. Le Bélier ou Passemur.
Les Béliers des pays chauds ont au front des cornes très serrées contre la tête; ils s'en servent avec beaucoup de succès pour porter des coups. Les anciens dans leur art d'assiéger les imitèrent dans les Passemùrs et donnèrent à ces machinés le nom de Bélier, (Aries). Cétoient de grosses poutres garnies sur le devant d'une tête de bélier de fer de fonte. On les plaçoit dans un hangard roulant appelle Tortue, à cause de sa ressemblance avec l'écaillé d'une tortue. No. 3. ou bien les soldats les portoient suspendues dans une chaîne; on les poussoit ensuite avec sorce contre les mûrs de la ville assiégée pour les enfoncer et les saira crouler. No. 7.
No. 5. et 6. Tours de Siège.
Tout l'attirail de siège fut rassemblé dans ces tours. Cétoient des Echalfatulages de bois de la hauteur de plusieurs étages; des échelles conduisoient d'un étage à l'autre. On avançoit ces tours par le moyen des roues sur lesquelles elles étoient placées; voyés No. 6. On les couvroit extérieurement de peaux ou de planches. Dans un des étages supérieurs on pratiquoit des pent levis (Sambucae) sur lesquels les soldats passoient aux: murs de la ville ennemie. Jl-y-avoit souvent des béliers dans le premier étage ou au rés-de-chaussée. Tout en haut sur la platte forme se tenoient les soldats qui attaquoient les combattans postés sur les mûrs. Comme ces tours dominoient communément les mûrs des villes assiégées, on pouvoit de là causer des dommages très considérables aux assiégés, ainsi qu'on peut s'en convaincre par la figure No. 5. Une pareille tour de siège, où l'on attaquoit à la fois de tous les étages, étoit le chef d'oeuvre de l'Architecture militaire des Anciens; on l'appelloit aussi le Conquérant des ville (helepolis).
Ad00341 02 039aDas Schwein lebt fast in allen Ländern der Erde, nur nicht in sehr kalten nördlichen. Das wilde Schwein ist der Stammvater aller verschiedenen Schweine-Racen, welche durch Clima und Futter grosse Veränderungen erlitten haben.~~No. 1. u. 2. Das wilde Schwein. (Sus scrofa aper. L.)~~Das wilde Schwein lebt selbst in Teutschland noch häufig in den Wäldern, wo es viele Eichen und Buchen giebt, heerdenweise wild. Es ist von Farbe schwarz oder schwarzbraun, und führt daher den Nahmen Schwarzwildpret. Es hat einen längern Rüssel und Kopf, und trägt die Ohren steifer und spitziger als das zahme Schwein. Aus der untern Kinnlade stehen ein Paar starke krumme Hauzähne hervor, womit es sich kühn und muthig vertheidiget. Es erreicht ein Alter von 25 Jahren. Seine Jungen (No. 2.), welche Frischlinge heissen, sind gelbroth und braun, oder blaugrau gestreift, und sehen artig aus.~~No. 3. Das zahme Schwein. (Sus scrofa. L.)~~Das zahme Schwein ist, als Haussthier, fast über die ganze Erde verbreitet; den Norden ausgenommen. Es ist wegen seines wohlschmeckenden Fleisches und häufigen Fettes ein sehr nutzbares Thier. Es frisst alles, was ihm vorkommt, und ist dabey ein sehr faules, schmutziges und tückisches Thier. Es ist theils weiss, theils schwarz und weiss, theils fuchsig roth. Den Juden und Mahomedanern ist durch ihre Religions-Gesetze das Essen des Schweinefleisches verboten.~~No. 4. Das Nabelschwein. (Sus Tajassu. L.)~~Das Nabelschwein (Bisam-Schwein, der Pecari, das Moschus-Schwein) wohnt wild in Süd-Amerika. Es ist an 3 Fuss lang, hat keinen Schwanz, und auf dem Rücken einen drüsigen Sack, worin eine schmierige, nach Bisam riechende Masse sitzt, davon es auch seinen Namen hat. Es ist viel reinlicher als unser Schwein, nährt sich aber auch wie dieses von Früchten, Wurzeln, kleinen Thieren, und besonders Schlangen. Sein Fleisch ist wohlschmeckend. Es lässt sich zahm machen. Es sieht grau und schwarz gefleckt aus.~~No. 5. Das Siamische Schwein. (Sus scrofa Siamensis. L.)~~Das Siamische oder Chinesische Schwein, welches man auch hier und da in Teutschland zahm antrifft, ist kleiner als unser gewöhnliches Schwein, und braun von Farbe, sein Fleisch aber fester und schmackhafter als das gewöhnliche, daher es auch aus dieser Ursache gezogen wird.~~No. 6. Das äthiopische Schwein. (Sus scrofa Aethiopica.)~~Dies furchtbar wilde, äusserst starke und widrig gebildete Thier, wohnt im Innern von Afrika, und auf Madagascar. Seine Länge ist 5 Fuss, sein Kopf breit und dick, seine Farbe schmuzig braun. Sein Rüssel ist breit und hornhart; aus dem Unterkiefer gehen 4 grosse Hauer hervor, womit es sich sogar gegen den Löwen vertheidiget, und diesen in die Flucht jaget.~~28
Ad00341 02 039a/freQuatrupédes. XXXIV. Vol. II. No. 36.
DIFFERENTS ESPECES DE COCHONS.
Le Cochon vit presque dans tous les pays du monde, excepté dans ceux du Nord, où le froid est trop vj. otireux. Toutes l'es différentes espèces tirent une commune origine du Sanglier, qui parla différence du climat et de la nourriture a essuyé toutes ces grandes variétés.
No. 1. et 2. Le Sanglier.
Le Sanglier est encore très fréquent, mêine en Allemagne, où il vit en troupeaux dans les forêts de chênes et de hêtres. Sa couleur est noire, ou d'un brun noirâtre, ce qui lui a fait donner le nom de betes noires; sa tète et son groin sont plus longs, et ses oreilles plus roides et plus pointues que ceux du cochon domestique. Deux fortes défenses courbées sortent de sa mâchoire inférieure, et il s'en sert avec courage et hardiesse. Il peut vivre jnsqu' à vingt cinq ans. Ses petits, (No. 2.) nommés Marcassins, sont d'un rougejaunàtre, et décorés de rayes brunes ou bleuâtres; ce sont des animaux assés jolis.
No. 3. Le Cochon domestique.
Cette espèce de cochons est répandue comme animal domestique presque sur toute la surface de la terre, à l'exception des pays du Nord. Son utilité est très grande, car sa chair est agréable à manger et on en rétire une quantité copieuse de graisse. Cet animal mange tout ce qu'il peut trouver sans aucune exception, et il est paresseux, sale et très malicieux. Sa couleur est blanche, noire et blanche, on rousse. Il est défendu aux juifs et aux Mahomitans par les loix de leurs religions de manger de sa chair.
No. 2. [sic] Le Pecari.
Le Pecari, qu'on nomme aussi le cochon de musc, se trouve dans l'état sauvage dans l'Amérique méridionnale. Il est long de 5 pieds, n'a point de queue et porte sur son dos un sac sporigieux rempli d'une matière gluante qui sent le musc. C'est de cette dernière qualité qu'il a reçu son nom. Il est beaucoup plus propre que notre cochon ordinaire, et se nourrit comme ce dernier de toute espèce de fruits, de racines, de petites bêtes et surtout de serpens. il se laisse aisément apprivoiser, et sa chair est très bonne à manger. Sa couleur est grise à tâches noires.
No. 5. Le Cochon de Siam, ou des Indes.
On trouve aussi cette espèce de cochons en Allemagne dans l'état privé; il est plus petit que notre cochon ordinaire et de couleur brune. Sa chair étant plus ferme et d'un meilleur goût que celle du cochon domestique, on a taché de propager chez nous sa race.
No. 6. La Sanglier d'Ethiopie.
C'est un animal sauvage et formidable, sa force est extrême et sa figure répugnante. Il habite dans l'intérieur de l'Afrique et sur l'isle de Madagascar. Sa longueur est de cinq pieds, sa tète est très grosse et large, et sa couleur d'un brun sale. Son groin est large et dure comme corne; de sa mâchoire insérieure sortent quatre grandes défenses, dont cet animal féroce se sert même contre le lion, qu'il est capable de vaincre.
Ad00341 02 040aNo. 1. Die Karausche. (Cyprinus Carassius. L.)~~Die Karausche hat viel Aehnliches vom Karpfen, sie bleibt aber klein und wird selten 1 Fuss lang und über 1 Pfund schwer. Ihr Rücken ist hoch gewölbt, und dunkel schmutziggrün, der Bauch gelblich, und die Flossen gelb und violet. Sie lebt in Teichen, stillen Buchten der Flüsse und Land-Seen, von Schlamm, Kräutern und Würmern. Ihr Fleisch ist wohlschmeckend, steckt aber voll kleiner Gräten.~~No. 2. Der Schley. (Die Schleihe.) (Cyprinus Tinca. L.)~~Der Schley wird etwa 1 1/2 Fuss lang, 2 bis 3 Pfund schwer, und ist ein bekannter Schlamm-Fisch, daher er lieber in stillstehenden Wassern und moderigen Graben als in Flüssen lebt, und immer im Schlamme wühlt. Er ist schlüpfrig wie ein Aal, und über und über mit dickem Schleime bedeckt. Sein Rücken ist schwarzgrün, die Seiten grüngelblich, und die Flossen schwarzblau. Es giebt aber auch eine Abart davon, den Gold-Schley, welcher sehr schön und ganz goldgelb ist, und den wir schon im I. Bande unsers Bilderbuchs kennen gelernt haben. Sein Fleisch ist zwar wohlschmeckend, aber unverdaulich.~~No. 3. Der Kaulbaarsch. (Perca cernua. L.)~~Der Kaulbaarsch ist die dritte Art von Baarschen. Er hat einen dicken Kopf, sehr grosse Augen, und einen mit Schleim überzogenen Leib. Der Rücken ist braungelb, der Bauch silbergrau und die Flossen gelb. Er wird ohngefähr 10 bis 12 Zoll lang, nährt sich von Insecten und Würmern, und lebt am meisten im nördlichen Teutschland. Er vermehrt sich sehr stark, und hat ein wohlschmeckend Fleisch.~~No. 4. Der Hecht. (Esox Lucius. L.)~~Der Hecht ist zwar ein sehr wohlschmeckender und interessanter Handels-Fisch, aber ein sehr gefährlicher und schädlicher Raubfisch für alle Flüsse, Seen und Teiche, wo er sich befindet; denn er frisst nicht nur alle andere Fische, die er bezwingen kann, sondern auch allerhand andere Amphibien, Schlangen, Kröten, Wasservögel, Krebse, ja sogar seine eigene Brut. Er wächst bis zu einer Länge von 6 bis 8 Fuss, und 30 bis 40 Pfund Gewicht, und wird über 100 Jahre alt. Er hat einen flachen Kopf, und niedergedrückten weiten Rachen, ist auf dem Rücken schwarz, an den Seiten grau mit gelben Flecken, der Bauch weiss mit schwarzen Puncten, die Flossen aber sind gelb und braun getiegert. Da man den Hecht sowohl eingesalzen, als auch geräuchert verführt, so ist er ein guter Handels-Fisch.~~No. 5. Der Aal. (Muraena Anguilla. L.)~~Der Aal lebt in Flüssen, Teichen und Seen, die einen schlammigen Boden haben, und nährt sich von kleinen Fischen, Fröschen, Insecten und Würmern. Er hat ein sehr fettes, weisses und delikates Fleisch, und wird theils frisch gesotten, theils marinirt, theils geräuchert verspeiset, ist daher auch ein guter Handels-Fisch. Er wächst bis zur Länge von 4 Fuss, hat einen kleinen spitzigen Kopf, und ist auf dem Rücken schmutzig grün, am Bauche aber gelbgrau. Man fängt ihn mit Grund-Angeln, Netzen und Reusen.~~28
Ad00341 02 040a/frePoissons XVIII. Vol. II. No. 37.
POISSONS D'EAU DOUCE COMMUNS EN ALLEMAGNE.
No. 1. Le Corassin.
Le Corassin ressemble beaucoup à la carpe, mais il reste petit, ayant rarement un pied de long, et ne pèsc pas plus d'une livre. Son dos êst fortement voûté et la couleur en est tVun verd foncé très sale; son ventre est jaunâtre et ses nageoires sont jaunes et violettes. Il vit dans les étangs, les baies des rivières et les lacs, et se nourrit de fange, d'herbes et de vermines. Sa chair est d'un bon gôut mais remplie de petites arêtes.
No. 2. La Tanche.
La Tange est longue à peu près d'un pied et demi, et pèse 2 jusqu' à 3 livres. On ne la connaît que comme poisson d'étang, car elle présère les eaux dormantes aux rivières, et aime surtout les foîTés bourbeux, où elle s'enfonce dans la sange. Sa peau est glissante comme celle de l'anguille et enduite entièrement d'une humeur visqueuse. Son dos est d'un verd-noirâtre ses cotés sont d'un verd-jaunâtre et ses nageoires d'un bleu foncé. Il existe une variété de ce poisson, conaue sous le nom rie tange dorée, qui est très belle et tout à fait de couleur d'or, nous en avons donné la deseription dans le ler Volume de ce portefeuille. Sa chair est d'un très bon gôut, mais difficile à digérer.
No. 3. Le Post. (Kulebars.)
Ce poisson est une troisième espèce de perches. Il a la tête grosse, les yeux grands et le corps enduit d'une humeur visqueuse. Son dos est d'un brun -jaunâtre, le ventre gris argenté, et ses nageoires sont jaunes. Il devient à peu près de la longueur de 10 pouces jusqu' à 1 pied, se nourrit d'insectes et de vermines, et se trouve principalement dans le Nord de l'Allemagne, il se propage abondamment et sa chair est bonne a manger.
No. 4. Le Brochet.
Ce poisson est excellent à manger et fait une branche assés interessante du commerce: mais il est un poisson vorace des plus dangereux et fort nuisible par-tout où il se trouve; car il dévore non seulement toutes les autres espèces de poissons qu'il est capable de vaincre, mais aussi beaucoup d'autres amphibies, des serpens, des crapauds, des oiseaux aquatiques, des écrevisses et même son propre frais. II parvient à une longueur de 6 à 8 pieds et pèse souvent 30 à 40 livres; il peut vivre plus de 100 ans. Sa tète est plate, sa gueule large et déprimée; son dos est noir, ses cotés sont gris à taches jaunes, spn ventre est blanc à points noirs et ses nageoires sont tigrées en brun et noir. Comme on transporte la brochet tant salé que fumé, il fait un article intereisant du commerce.
No. 5. L'Anguille.
On trouve ce poisson dans les ririères, les lacs et les étangs dont le fond est bourbeux. Il se nourrit de petits poissons, de grenouilles, d'insectes et de vermines. Sa chair est blanche, très grasse et d'un goût fort délicat; on la mange tant sraîche et cuite à i'eau, que marinée et fumée, ce qui rend ce poisson interessant pour le commerce. Il petit devenir long de 4 pieds; sa tète est petite et pointue, la couleur de son dos est d'un verd sale, et celle de son ventre d'un gris jaunâtre. On le prend avec des filets, des nasses et au hameçon.
Ad00341 02 041aNo. 1. Der Rabe. (Corvus Corax. L.)~~Der Rabe (Kolkrabe, Goldrabe,) wohnt fast in allen Welttheilen, ist aber vorzüglich in Europa zu Hause. Er hat unter allen Vögeln den schärfsten Geruch, und nährt sich von Aase, Insecten, Fischen, Krebsen, Feld-Mäusen, raubt aber auch oft Hasen, junge Lämmer, Feldhüner und Gänse. Sein Gefieder ist glänzend schwarz und schillernd auf dem Rücken. Er wird ansehnlich gross, oft über 2 Fuss lang. Sein Nest bauet er an einsamen Orten auf den höchsten Bäumen oder unter Felsenklippen. Er lernt mehrere Worte deutlich aussprechen, wenn man ihm die Zunge löset. Sein Leben bringt er bis auf 100 Jahre. Sachen, die er nicht fressen kann, und sonderlich Geld und glänzende Dinge von Metall stiehlt er weg, und verbirgt sie. Bloss seine Schwingen-Federn, die man zum Schreiben und Zeichnen braucht, sind an ihm nutzbar.~~No. 2. Die schwarze Krähe. (Corvus Corone. L.)~~Die schwarze Krähe ist etwa 2/3 so gross als der Rabe, bläulich schwarz, und wohnt vorzüglich im südlichen Europa. Sie hat übrigens Nahrung und Lebensart mit dem Raben gemein, frisst aber auch Nüsse, Früchte und Getraide, und nistet in den Wäldern auf Bäumen. Weil sie viel Aehnliches vom Raben hat, heisst sie auch die Rabenkrähe.~~No. 3. Die Saat-Krähe. (Corvus frugilegus. L.)~~Die Saat-Krähe ist ohngefähr eben so gross als die schwarze Krähe, dunkelschwarz von Farbe, und hat einen kahlen, weisslichen Flecken um den Schnabel und die Augen. Sie bewohnt Europa, und fliegt sonderlich des Abends und Morgens in grossen Schaaren. Sie frisst zwar Getraide und Körner, deswegen sie auch die Saatkrähe heisst; nährt sich aber auch von Regen- und Erdwürmern, Engerlingen und Gras-Raupen, und ist deswegen für den Ackerbau ein sehr nützliches Thier. Das Fleisch der Jungen ist essbar und wohlschmeckend. Sie zieht im Herbste in wärmere Gegenden.~~No. 4. Die Nebel-Krähe. (Corvus Cornix. L.)~~Die Nebel- oder Mantel-Krähe ist so gross als die vorige, am Leibe aschgrau und bloss Flügel, Kopf und Schwanz sind schwarz, so dass sie aussieht, als hätte sie einen grauen Mantel um. Sie ist am gemeinsten in Teutschland, und wandert zum Theil im Winter fort, zum Theil bleibt sie aber auch in Städten und Dörfern, frisst allerley, sonderlich allerley Ungeziefer, Frösche, Schnecken, auch Aas, und wird dadurch nutzbar. Sie nistet einzeln auf Bäumen; ihr Fleisch ist aber nicht essbar.~~No. 5. Die Dohle. (Corvus Monedula. L.)~~Die Dohle (Käke, Schnee-Käke) ist kleiner als die Krähe, braunschwarz von Farbe, sehr lebhaft und munter, und lebt vorzüglich im nördlichen Europa. Sie fliegen schaarenweise zusammen mit grossem Geschrey, und mischen sich gern unter die Krähen. Sie nisten in hohlen Bäumen, vorzüglich gern aber auf Thürmen, in alten Schlössern und Mauerwerk, oft viele hunderte zusammen. Sie nähren sich von Insecten, Saamen und Früchten, werden leicht zahm, lernen sprechen, stehlen aber auch glänzende Sachen eben so gern wie die Raben. Sie bringen den Winter theils in alten Thürmen zu, theils wandern sie auch.~~No. 6. Die graue Dohle. (Corvus Monedula. L.)~~Die graue Dohle ist nur eine Abart der vorigen. Hals, Brust und Bauch sind grau, das Uebrige schwarzbraun.~~No. 7. Die Cayennische Dohle.~~Diese Dohle lebt in Cayenne, ist um die Augen und auf der Stirn nackend, hat eine braunrothe Kehle und Bauch, und übrigens braunschwarzes Gefieder.~~No. 8. Die Senegalsche Krähe.~~Diess scheint nichts anders als eine Mantelkrähe zu seyn, deren graue Farbe nur weisser ist.~~28
Ad00341 02 041a/freOiseaux XV. Vol. II. No. 38.
CORBEAUX, CORNEILLES ET CHOUCAS.
No. 1. Le Corbeau.
Le Corbeau vit presque dans toutes les parties du monde, mais on le trouve surtout en Europe. De tous les oiseaux il a l'odorat le plus sin, et se nourrit de cadavres, d'insectes, de poissons, d'écrevisses et de souris champêtres; mais souvent il prend aussi des lièvres, d. es agneaux, des perdrix et ties oies. Son plumage est d'un noir luisant et changeant sur le dos. il devient d'une grandeur considérable et souvent plus long que de deux pieds. Il fait son nid dans des endroits solilaires sur les plus hauts arbres ou dans les rochers. Quand le silet de la langue lui a été coupé, il appiend plusieurs mots à prononcer distinctemënt. Il peut vivre jusqu' à ioo ans. Il vole aussi des choses qu'il ne peut pas manger, surtout de l'argent et des effecls de métal, qu'il cache soigneusement. Il n'y a rien en lui qui toit utile, excepté l'es pennes, dont on se sert pour l'écriture et le dessein.
No. 2. La Corneille noire.
Cette espèce de corneille peut avoir environ deux tieis de la grandeur du Corbeau; sa couleur est d'un noir-bleuâtre, et on la trouve principalement dans l'Europe méridionale. Sa nourriture et toute sa manière de vivre sont celles du corbeau, excepté qu'elle mange aussi des noix, des fruits et des grains. C'est la grande ressemblance avec le corbeau qui lui a sait donner le nom de Corneille noire.
No. 3. Le Freux.
Le Freux a la même grandeur que la Corneille noire; sa couleur est d'un noir foncé et autour du l ec et des yeux il a des taches blanches et dégarnies de slumes. Il habite également dans l'Europe, et. on le voit totjours voler en grands troupeaux, surtout îe matin et le suir. Il mange toutes fortes de grains, ce qui lui a aussi attiré le nom de Corneille moissonneuse; mais cependant il se nourrit de préférence de vers de terre, de vers bouvîers et de ces chenilles qui rongent l'herbe; ce qui le rend très utile pour l'agriculture. La chair des petits freux est mangeable et d'un bon gouit, Vers l'automne il passe dans des contrées plus méridionales.
No. 4. La Corneille mantelée ou cendrée.
Cette espèce de Corneilles est de la même grandeur que les précédentes; la couleur de son corps est cendrée, et les aîles, la tète et la queue sont noires, de sorte qu'elle semble être revêtue d'un manteau gris. En Allemagne elle est plus commune qu'ailleurs; à l'approche de l'hiver elle s'en va en partie dans des contrées pins méridionales, et en partie elle passe cette saison dans les villes et les villages. lJar le genre de sa nourriture elle se rend très utile, car elle mange toutes sortes d'insectes et de vermines, des grenouilles, des limas et des cadavres. Elle fait son nid sur des arbres isolés; sa chair n'est pas mangeable.
No. 5. Le Choucas commun.
Le Choucas commun, qui porte aussi le nom de Chouette, est moins grand que la Corneille, et sa couleur est d'un noir brunâtre, il est très vif et agile, et vit principalement dans l'Europe septentrionale. Ils volent par troupeaux et croissent continuellement; ils aiment aussi à se mêler parmi les corneilles, il sont leurs nids dans des arbres creux, mais préférabîement dans des tours, des vieux châteaux et des ruines de murailles, ou ou les trouve Ibuvent par centaines. Ils se nourrissent d'insectes, de grains et de fruits, sont aisés d'apprivoiser, apprennent à parler, et aiment autant que les corbeaux à voler des essets luisans. Us pasient l'hiver en partie dans des vieilles tours, et en partie ils s'en vont dans d'autres contrées.
No. 6. Le Choucas gris.
Le Choucas gris n'est qu'une variété du précédent. Il a le cou, la poitrine et le ventre gris; tout le relie est d'un noir brunâtre.
No. 7. Le Choucas de Cayenne.
Cette espèce de Choucas vit dans la Cayenne, dont elle a aussi le nom. Autour des yeux et sur le front le Choucas est dégarni de plumes; au cou et au ventre il est d'un brun -rougeàtre, mais tout le reste de son plumage est d'un noir-brunâtre.
No. 8. La Corneille du Sénégal.
Cette espèce ne paroit être qn une Corneille emmantelée, avec la seule différence que la couleur grise tire en lui plus sur le blanc.
Ad00341 02 042aNo. 1. Tollkirsche oder Tollbeere. (Atropa Belladonna. L.)~~Die Tollkirsche ist eins der stärksten und gefährlichsten Giftkräuter, weil ihre kirschenähnlichen Beere Unwissende und Kinder sie zu essen einladen. Diese staudige Pflanze wächst bey uns in schattigen Waldungen und auf Bergen, und wird oft bis sechs Fuss hoch. Sie hat eyrunde, oft 6 Zoll lange Blätter, welche auf der untern Seite weissgelblicht sind, eine schmutzig röthlich violette Glockenblume, aus welcher eine Beere entstehet, die zur Zeit der Reife glänzend schwarz wie reife Kirschen aussieht, und wegen ihres süsslichen Geschmacks öfters von Kindern gegessen wird, worauf aber die schröcklichsten Zufälle der Vergiftung und oft der Tod erfolgen. Die beste Kur derselben besteht in schleunigen Brechmitteln und Weinessig. Sowohl die Blätter, Wurzeln als Beeren werden in den Apotheken als sehr starke und bey hartnäckigen Uebeln wirkende Arzneymittel gebraucht. Verschiedene Thiere, z.E. die Schafe und Kaninchen, fressen die Blätter ohne Schaden.~~No. 2. Der Nachtschatten. (Solanum hortense. L.)~~Diese nicht minder gefährliche Giftpflanze wächst bey 2 Fuss hoch in Gärten, an Landstrassen, und gern an Mauern und auf Schutthaufen. Sie blühet weiss im August, und trägt Büschel schwarzer Beeren, welche gleichfalls von Kindern oft gegessen, und diesen wegen ihrer giftigen Eigenschaften oft sehr gefährlich werden. Uebrigens ist der Nachtschatten, davon es mehrere Arten giebt, eine Arzneypflanze, welche von Aerzten gebraucht, gute Wirkung thut.~~28
Ad00341 02 042a/frePlantes. XXXIII. Vol. II. No. 39.
PLANTES VÉNÉNEUSES D'ALLMAGNE.
No. 1. La belle Dame. (Belladonne.)
La belle Dame est un des poissons les plus sorts, et une plante d'autant plus dangereuse, que Tes erains ressembîent aux cerises et attirent les ensans et ceux qui n'en connoisseut pas le danger, d'en manger. Elle est un arbrisseau et croit chez nous dans les forêts ombrageuses et sur des montagnes; on la trouve souvent d'une hauteur de six pieds. Ses feuilles ovales et longues de 6 pouces sont sur le coté inférieur d'un blanc-jaunâtre. Elle porte une fleur campaniforme d'une couleur ronge tirant sur le violet et sale. De cette fleur il nait un grain qui du terns de sa maturité est d'un noir luisant et ressemble à des cerises mures. Son goût doucereux engage souvent les en sans d'en manger, mais il s'ensuit toujours des syraptômes terribles d'empoisonnement, et souvent la mort. Le meilleur remède dans un pareil cas est un vomitif et du vinaigre. Dans les Apothicairerics on sait usage de ses feuilles, de ses racines et de ses grains comme de remèdes fort violents, mais qui produiseitt d'excellents effets dans des maladies opiniâtres. Plusieurs animaux, comme p. e. les brebis, et les lapins, mangent ses feuilles sans en éprouvée des suites funestes.
No. 2. La Morelle.
Cette plante non moins dangereuse par son venin que la précédente, est d'une hauteur de deux pieds et croit dans des jardins et dans les fossés des grands chemins; mais on la trouve principalement aux environs de murailles et sur des sumiers. Dans le mois d'Août elle porte une fleur blanche, et des grains noirs en bouquets, qui souvent sont aussi mangés par les enfans et leur deviennent funestes par leur qualité vénéneuse. Il y a plusieurs espèces de morelJes, qui d'ailleurs sont toutes des plantes médecinales, et peuvent produire d'excellens effets dans les mains de Médecins expérimentés.
Ad00341 02 043aEin Mensch würde blos mit seiner Kraft nur eine sehr geringe Last heben, tragen, oder fortbewegen können. Diese Kräfte können aber durch gewisse Werkzeuge, die der menschliche Verstand erfunden hat, unendlich vermehrt, und dadurch wundernswürdige Wirkungen geleistet werden. Solche Werkzeuge nennt man Maschinen, und die Wissenschaft davon die Mechanik.Die einfachsten unter allen Maschinen sind das Seil, der Hebel und die schiefe Fläche, aus welchen hernach alle andere Maschinen unendlich mannigfaltig zusammengesetzt werden können. Ich will hier alle drey erst ganz einfach darstellen, und ihre Anwendung nur bey etlichen leichten Zusammensetzungen zeigen.~~No. 1. Das Seil.~~Das Seil ist die einfachste aller Maschinen. Es ist so zu sagen nur eine Verlängerung des menschlichen Arms, wodurch der Mensch von ferne her eine Last an sich ziehen kann. Es vermehrt zwar nicht die Kraft des Menschen, dient aber fast allen zusammengesetzten Maschinen zu einer notwendigen Verbindung und zu leichterer Anwendung der Menschenkraft auf eine entfernte Last.~~No. 2. 3. 4. Der Hebel.~~Der Hebel ist diejenige einfache Maschine, wodurch die Kraft eines Menschen ins Unendliche vermehrt werden kann. Der grösste Theil aller andern Maschinen, die wir im täglichen Leben gebrauchen, ist aus lauter Hebeln zusammengesetzt. Zu jedem Hebel, der eine gerade Linie macht, gehören 3 wesentliche Stücke, nemlich der Punkt der Kraft, der Punkt der Ruhe und der Punkt der Last. Diese Punkte können auf eine dreyfache Art unter sich versetzt werden, und eben diess giebt drey verschiedene Arten von Hebeln in der Mechanik; nemlich~~1. Hebel der ersten Art, wo nemlich der Ruhepunkt in der Mitte, die Kraft aber auf der einen und die Last auf der andern Seite liegt, wie z.E. bey der Schauckel (Fig. 2.), bey dem Waageblaken, bey der Zange u.s.w.~~2. Hebel der zweyten Art, wo die Last zwischen der Kraft und dem Ruhepunkte liegt; wie z.E. bey Fortwälzung eines grossen Steines mit einem Hebebaume (Fig. 3.).~~3. Hebel der dritten Art, wo die Kraft zwischen der Last und dem Ruhepunkte stehet; wie z.E. bey Aufrichtung einer Leiter oder einer Laternenstange (Fig. 4.).~~Der Gebrauch der Hebel kommt fast bey allen unsern täglichen Geschäften vor. So ist es z.E. ein Hebel der ersten Art, wenn der Maurer einen schweren Stein mit einer Stange aufhebt, (Fig. 5.) oder der Bauer einen Korb an einem Stocke auf der Achsel trägt (Fig. 6.); ein Hebel der zweiten Art, wenn zwey Männer eine Last gemeinschaftlich an einer Stange tragen (Fig. 7.), oder wenn der Becker auf einer Biscuit-Schneide dünne Scheiben schneidet (Fig. 8.). Eben so sind der Flaschenzug (Fig. 9. u. 10.), das Rad mit dem Haspel (Fig. 11.) und die Erdwinde (Fig. 12.) blos aus Hebeln und dem Seile zusammengesetzte Maschinen.~~No. 13. Die schiefe Fläche.~~Die schiefe Fläche, auf welcher eine Last in die Höhe gezogen wird oder glitschet, ist nicht minder eine sehr wichtige einfache Maschine, woraus viele andere zusammengesetzt sind. So besteht z.E. der Keil, der sich zwischen andere Körper eindrängt und sie auseinander treibt und zerspaltet (Fig. 15. u. 16.), blos aus zwey gegeneinander liegenden schiefen Flächen; und die Schraube, die, wenn sie in ihrer Mutter (Fig. 14.) geht, so erstaunliche Lasten heben kann, ist nichts als eine schief liegende Fläche, die sich um eine gerade Spindel, als ihre Achse, windet.~~28
Ad00341 02 043a/freMélanges VIII. Vol. II. No. 40.
MACHINES SIMPLES.
L'homme, par sa seule force physique ne pouryoit soulever qu'un fardeau très médiocre; mais il a sçu augmenter ses forces à l'infini, par le moyen de quelques instrumens composés, appelles Machines. On a donné le nom de Méchanique à la Science qui détermine les loix du mouvement des corps et de la eomposition des machines. La Corde, le Levier et le Plan incline sont les machines les pins simples, presque toutes les attires n'étant composées que d'elles. Je les représenterai ici dans toute leur simplicite, et j'expliquerai en même tems leur emploi par quelques comportions faciles.
No. 1. La Corde.
La Corde est la plus simple des machines: car elle n'est en quelque sorte que le prolongement du bras de l'homme. Elle n'augmente pas sa force, elle lui facilite feulement le moyen de l'employer a plus de distance, et sert en même tems de lien necessaire aux machines composées.
No. 2. Le Levier.
Parmi les machines simples la plus puisiante est le Levier, par lequel la force de l'homme peut £tre augmentée à l'infini. La plupart des autres machines, dont nous saisons usage journellement dans la vie commune, sont composées de leviers.
Chaque Levier est une ligne droite qui consiée en trois points essensiels, le point de la puissanec, le point d'appui, et le point de refistance. Ces trois points peuvent être transposés entr'eux de trois manières, et il en resulte trois especes de Levier, que la Mèchanique connoit; sçavoir
1. Le Levier du première genre, dans lequel le point à'appui efi entre la puissance et la résisiance, comme p. e. dans la balcule, dans le balancier, dans la tenaille etc. (fig. 2.)
2. Le Levier du second genre, dans lequel la résistance est entre la puissance et le point d'appui j comme p. e. dans la pince engagée sous une grande pierre, pour la lever, (fig. 3.)
3. Le Levier du troisième genre dans lequel la puissance est entre la résistance et le point d'appui; comme p. e. la sorce qui lève une échelle, ou un porte-lanterne. (fig. 4.)
Les leviers se retrouvent dans les opérations des arts les plus simples. Soulever un fardeau en s'aidant d'un sapport, (fig. 5.) ou porter une corbeille sur son épaule, au moyen d'un bâton qu'on tient par îe bout (fig. 6.), c'est employer un levier du premier genre. Porter un corps pesant à deux (Fig. 7.), c'est encore par un levier du second genre. La Poulie fixe et mobile, (fig. 9. et 10.) le Treuil et la Roue, (fig. 11.) le Cabestan (fig. 12.) ne sont que des machines composées de leviers et de la corde.
No. 13. Le Plan incliné.
Le plan incliné est placé au rang des machines simples, parce qu'en enlevant aux corps, que l'on fait glisser sur lui, une partie de leur poids, il aide conûdérahîement la puisiance; et parce que plusieurs autres machinés en sont composées. Le Coin p. e. qui entre par sorce dans un tronc (fig. 15. et 16.) et le send, n'est que la réunion de deux plans inclinés; et la Vis dans l'Ecrou (fig. 14.) n'est qu'un plan incliné roulé autour d'un cylindre.
Ad00341 02 044aDie Forelle gehört zwar eigentlich zum Geschlechte der Lachse, allein da sie ihren eignen Nahmen hat, und es mehrere verschiedene Arten davon giebt, so trennt man sie mit Rechte davon. Sie ist einer der delikatesten Speise-Fische, und wird desswegen sehr hoch geschätzt. Die Forelle lebt gern in hellen kiesigten Waldbächen, Flüssen, Landseen und Teichen, welche klares Wasser haben, und ist ein Raubfisch, so gut wie der Hecht, denn auch sogar ihre Zunge ist mit spitzigen Zähnen besetzt. Folgendes sind die bekanntesten Arten davon.~~Fig. 1. Die Lachs-Forelle. (Salmo Trutta.)~~Die Lachs-Forelle gleicht dem Lachse am meisten, wird so gross als ein mittelmässiger Lachs, oft 8 bis 10 Pfund schwer, und lebt, so wie der Lachs, bald im Meere bald in Flüssen. Man erkennt sie an den braunschwarzen Puncten, womit ihr ganzer Leib besetzt ist. Sie hat ein rothes, wohlschmeckendes Fleisch, aber ein sehr zartes Leben, denn sie steht ausser dem Wasser, oder in warmem und trübem Gewässer sogleich ab. Man fängt sie häufig in grossen Flüssen, und versendet sie eingesalzen, marinirt oder geräuchert, als einen guten Handelsfisch.~~Fig. 2. Die Teich-Forelle. (Salmo Fario.)~~Diese Forellen-Art ist schön gezeichnet, grüngelb von Farbe, mit rothen Flecken, welche in einem dunklen Kreise stehen. Sie lebt gern in Waldbächen in Gebirgen oder schattigen Teichen mit klarem Wasser, und wird nicht über 1 Fuss lang. Sie nährt sich von Insecten, nach welchen sie oft hoch über das Wasser in die Luft springt, sie zu fangen. Ihr Fleisch ist weiss, zart und ausserordentlich leckerhaft.~~Fig. 3. Die Stein-Forelle. (Salmo Fario.)~~Diese schöne Forelle ist nur eine Abänderung der vorigen Art. Sie ist weniger gelb, hat einen braunen Kopf und braune Flecken, und lebt eben so wie die vorige. Ihr Fleisch ist roth, und man schätzt sie im Geschmacke noch höher, als die vorige Art.~~Fig. 4. Die See-Forelle. (Salmo Goedenii.)~~Die See- oder Silber-Forelle lebt vorzüglich in der Ost-See. Sie wird ohngefähr anderthalb Fuss lang, hat eine langgestreckte Form, und ist silberfarb mit hellrothen Punkten, welches ihr ein sehr schönes Ansehn giebt. Sie hat ein weisses, mageres, aber wohlschmeckendes Fleisch.~~Fig. 5. Die Alp-Forelle. (Salmo alpinus.)~~Diese Forellen-Art bewohnt nur die höchsten Gebürge, und vorzüglich die Alpen, daher sie auch ihren Nahmen hat. Sie wird nicht gross, hat viele schwarze, rothe und silberfarbene Punkte durcheinander, ohne Einfassung, und wenn sie gesotten wird, ein rothes, höchst delicates Fleisch.~~29
Ad00341 02 044a/frePoissons XIX. Vol. II. No. 41.
ESPECES DE TRUITES.
La Truite est proprement du genre des Saumons, mais comme elle a un nom tout particulier et qu'il y en ait plusieures espèces difsérentes, on en fait auiîi avec raison un genre réparé. Elle est un des poissons les plus délicats à manger et on l'éstime pour cela généralement. Elle aime à vivre dans les eaux limpides et dont le fond est pierreux ou gravelleux, telles que les ruiiseaux des montagnes et les rivières; mais on la trouve ausli dans des lacs et des étangs, dont l'eau est claire. Elle est un poisson ausïi vorace que le brochet, et même sa langue est comme celle de ce dernier munie de dents pointues. Je donnerai ici la description de ses espèces les plus connues.
Fig. 1. La Truite Saumonnée. (Salmo Trutta.)
Cette espèce de Truites ressemble le plus au saumon; on la trouve quelquefois de la longueur d'un Saumou de moyenne taille et d'un poids de 8 a 10 livres; elle vit coirune le saumon tant dans la mer que dans des rivières. On la reconnoit par les points d'un noir-brunâtre, dort tout Ton corps est couvert; sa chair est rougeâtre et d'un goût excellent. Elle est au reste d'une constitution extrêmement délicate, car retirée de l'eau, ou mile dans de l'eau tiède ou trouble elle meurt ausiitôt. On la prend fréquemment dans des grandes rivières, et elle fait un objet de Commerce assés considérable, car on l'envoie dans d'autres pays tant salée que marinée ou fumée.
Fig. 2. La Truite de Marais. (Salmo Fario.)
Cette espèce est joliment dessinée; le fond de sa couleur est d'un jaune-verdàtre, et tout le corps est marqueté de beaucoup de tâches rouges entourées d'un cercle foncé. Elle vit principalement dans les eaux des montagnes, ou dans des étangs ombragés, dont l'eau t-st limpide, et n'atteint rarement plus d'un pied de longueur. Elle se nourrit d'Insectes, et pour les happer elle fait souvent des grands sauts dans l'air au dessus de la sur fa ce de l'eau. Sa chair est blanche, très tendre et d'un goût exquis.
Fig. 3. La Truite ordinaire. (Salmo Fario.)
Cette espèce n'est qu'une variété de la précédente. Elle est moins jaune, parsémée de tâches brunâtres et sa tète est brune; mais pour le reste elle vit tout comme la Truite de marais. Sa chair est rougeàtre et préférée pour le goût à celle de l'espèce précédente.
Fig. 4. La Truite de Mer. (Salmo Goedenii.)
Elle se trouve principalement dans la Mer Baltique et atteint à peu près une longueur d'un pied et demi. La forme de son corps est très déliée, et sa couleur est argentée et marquetée'de points d'un rouge clair, ce qui la rend d'une beauté surprenante. Sa chair est blanche, peu grasse, mais d'un gôut délicat.
Fig. 5. Le Salmonet des Alpes. (Salmo alpinus.)
Cette espèce de Truites ne vit que dans les montagnes les plus élevées, et surtout dans les Alpes, ce qui lui a fait donner son nom. Elle ne devient pas longue, est toute parsemée de points noirs, rouges et argentés, qoi ne sont pas entourés de cercles, et sa chair cuite à l'eau est rouge et du gôut le plus exquis.
Ad00341 02 045aFig. 1. Das Alpen-Murmelthier. (Arctomys Marmota.)~~Das gemeine oder Alpen-Murmelthier, dergleichen die armen Savoyarden-Buben oft in Kasten herumtragen und nach einer Leyer tanzen lassen, ist bekannt genug in Teutschland. Es ist ohngefähr 18 Zoll lang, sieht braungrau aus, und ist stark behaart. Die Murmelthiere leben in der Schweiz, in Savoyen und in der grossen Tartarey auf den höchsten Alpen, an Sonnenreichen Orten, wo sie sich tiefe Höhlen in die Erde graben, sie mit Heu und Moose ausfüttern, und darin zu 2 bis 12 und 14 zusammen vom September an bis zum März in einem so tiefen Schlafe liegen, dass sie ganz leblos scheinen. Sie nähren sich wild von Kräutern und Wurzeln, und sind leicht zahm zu machen. Ihr Fleisch wird gegessen, und ihr Fell als Pelzwerk gebraucht.~~Fig. 2. Der Monax. (Arctomys Monax.)~~Der Monax ist das Virginische Murmelthier. Er bewohnt die südlichen Provinzen von Nord-Amerika, ist so gross als das Alpen-Murmelthier, aber brauner von Farbe, und sein Kopf spitziger, als bey diesem. Er wohnt in Felsenklüften, und nährt sich gleichfalls von Wurzeln und Kräutern. Sein Fleisch schmeckt wie junges Schweinefleisch, und ist sehr geniessbar.~~Fig. 3. a. und b. Der Bobac. (Arctomys Bobac.)~~Der Bobac oder das Russische Murmelthier ist eben so gross, als die vorigen, bewohnt das ganze mittlere Asien, ist braungelb von Farbe, und nährt sich gleichfalls von Gewächsen. Sie sind sehr sanft und werden leicht zahm. Sie sitzen sehr gern aufgerichtet auf den Hinterfüssen, in welcher Stellung sie auch fressen, vor ihren Höhlen Wache halten, und sich mit ihren Vorderfüssen vertheidigen. Sie leben in starken Familien beysammen. Ihr Fell giebt ein schlechtes Pelzwerk.~~Fig. 4. Der Empetra. (Arctomys Empetra.)~~Der Empetra oder das Canadische Murmelthier bewohnt Canada und die nördlichsten Gegenden von Amerika, ist nur 12 Zoll lang, und gleicht an Gestalt dem Alpen-Murmelthiere völlig. Es sieht auf dem Rücken grau, an beyden Seiten gelb, auf dem Kopfe und am Bauche aber braun aus. Seines Pelzwerks wegen wird der Empetra gleichfalls geschätzt.~~Fig. 5. u. 6. Der Ziesel. (Arctomys Citellus.)~~Der Ziesel ist kleiner, als das Murmelthier, nur 9 bis 10 Zoll lang, weisslich grau mit Braun und Gelb gemischt und sehr schön gezeichnet. Er lebt häufig in Pohlen, Ungarn und Sibirien, und nährt sich, wie der Hamster, vorzüglich von Getraide, welches er auch, so wie der Hamster, in seinen Backentaschen in seine Höhlen trägt. Er wird leicht zahm, und sein Balg giebt ein gutes Pelzwerk.~~Fig. 7. Der Europäische Maulwurf. (Talpa Europaea.)~~Fig. 8. Der Goldmaulwurf. (Talpa Asiatica.)~~Der gemeine Maulwurf ist gewöhnlich 6 Zoll lang, lebt in ganz Europa und dem nördlichen Asien, auf Wiesen und in Gärten, in der Erde, wo er sich Gänge gräbt, Hügel aufwirft, und sich von Regenwürmern und dergl. Insecten nährt. Er sieht gewöhnlich schwarzgrau aus, und sein Fell giebt ein gutes Pelzwerk. Man hat auch weisse, weissgefleckte, gelbe und rothe Maulwürfe.~~Der Gold-Maulwurf lebt vorzüglich in Afrika, auf dem Cap; sein Haar ist braun und schillert gegen das Licht, mit einem überaus schönen Goldglanze, grün und röthlich.~~29
Ad00341 02 045a/freQuatrapèdes XXXV. Vol. II. N. 42.
MARMOTTES ET TAUPES.
Fig. 1. La Marmotte ordinaire ou des Alpes. (Arctomys Marmota.)
Les Marmottes. ordinaires on des Alpes sont presque généralement, connues en Allemagne par les pauvres garçons Savoyards qui les promènent par tonte l'Europe et les sont cîanser au son de la vielle. Leur longueur eit à peu près de ig pouces, la couleur d'un brun-grisâtre et le poil sort touffu. On les trouve en Sniûe, en Savoie et dans la grande Tartane, où elles vivent sur les plus hautes montagnes dans des endroits bien exposés au soleil. Elles creusent dans la terre des petits caveaux très prosonds, et les tapissent. de mousse et de soin; au mois de sepiembre elles s'y retirent par troupes de 2 jusqu'à 12 et 14, et y palsent l'hiver relîerrées en boules et tellement engourdies qu'on devroit les croire mortes. Dans l'état sauvage elles se nourrissent d'herbes et de racines; prises jeunes elles s'apprivoisent aisément. Leur chair est mangeable et de leur peau on prépare de bonnes fourrures.
Fig. 2. Le Monax. (Actomys Monax.)
Le Monax est la Marmotte de la Virginie. On îe trouve dans les provinces méridionales de l'Amérique septentrionale. Sa grandeur est la même que celle des Marmottes ordinaires, mais sa couleur est d'un brun plus foncé et sa tête est beaucoup plus pointue. Il vit dans des creux des montagnes et se nourrit aussi d'herbes et de racines. Sa chair est bonne à manger et a îe gôut du porc jeune.
Fig. 3 a. et b. Le Bobaque. (Arctomys Bobac.)
Le Bobaque, ou la Marmotte de la Russie, est tout aussi grand que les deux précédentes, et se trouve dans l'intérieur de l'Allé. Sa couleur est d'un brun-jaunâtre, et il se nourrit de différens herbages. C'est un animal fort doux et qui s'apprivoise aisément. Il aime à se tenir assis sur les pieds de derrière, et c'est dans cette attitude qu'il mange, qu'il fait la garde devant son caveau, et qu'il se désend aves sis pieds de devant. Ils vivent ensemble en grandes familles; leurs peaux ne fournilsent qu'une fourrure peu estimée.
Fig. 4. La Marmotte du Canada. (Arctomys Empetra.)
Cette espèce de Marmottes habite le Canada et les régions les plus Septentrionales de l'Amérique; elle n'est pas plus longue que d'un pied, et ressemble parfaitement, quant à sa forme, à la Marmotte des Alpes. Sa couleur est grise sur le dos, jaune aux deux-côtés et brune sur la tète et au ventre. On l'éstime beaucoup par rapport à sa fourrure.
Fig. 5 et 6. Le Chomir. (Arctomys Citellus.)
Le Chomir est beaucoup plus petit que la Marmotte ordinaire, n'ayant qu'une longueur de 9 à 10 pouces. Sa couleur eit d'un gris blanchâtre, entremêlé de taches brunes et jaunes, et il est très joliment dessiné. Il vit fréquemment en Pologne, en Hongrie et en Sibérie, et se nourrit, de même que le Hamster, de grains, qu'il transporte ausli dans son terrier, tout comme ce dernier, dans ses bajoues. Il s'apprivoise aisément et l'on prépare de sa peau une excellente fourrure.
Fig. 7. La Taupe Européenne ou vulgaire. (Talpa Europaea.)
Fig. 8. La Taupe dorée. (Talpa Asiatica.)
La Taupe vulgaire est ordinairement longue de 6 pouces et on la trouve dans toute l'Europe et dans l'Asie septentrionale. Elle vit, sur des prairies et dans des jardins, sous la terre, où elle pratique des voûtes et creuse des boyaux ou des routes souterraines; elle se nourrit de vers de terre et d'autres Insectes pareils. Elle est communément de couleur noire-grisâtre, et sa peau donne une charmante pelleterie. Au reste il y a aussi des taupes, dont le poil est blanc, à tâches blanches, jaune ou roux. La Taupe dorée se trouve surtout an Cap de bonne espérance en Afrique; son poil est brun, et tenu vers le jour il a un très beau lustre d'or et change entre le vert et le rouge.
Ad00341 02 046aDie Palmen wachsen blos in den heissen Gegenden von Asien, Afrika und Amerika, und einige Arten auch im südlichen Europa. Sie behaupten unter allen Gewächsen der Erde den ersten Rang; denn sie liefern dem Menschen Speise, Trank, Kleidung, Hausgeräthe und Bau-Materialien zu seiner Wohnung. Sie sind eben so merkwürdig wegen ihrer erstaunlichen Höhe, die bey manchen bis auf 200 bis 300 Fuss steigt, als auch wegen ihrer übrigen Structur. Ihr einfacher, gerade emporsteigender Stamm hat weder Aeste noch Zweige, wie unsere andern Bäume, sondern oben am Gipfel blos einen Büschel von immergrünen Blättern, die an einigen Orten über 20 Fuss lang sind, und bey den meisten Völkern als Sieges- oder Friedenszeichen gebraucht werden. So wie der Stamm höher wächst, fallen die Blätter ab, und hinterlassen an demselben kurze Stumpfen, welche rings um den Stamm herum Ringe oder Schuppen bilden, und ihm statt der Rinde dienen. Aus den Winkeln der Blätter kommen die Blüthen und Früchte in Traubenartigen Büscheln hervor. Bey einigen Arten finden sich männliche und weibliche Blüthen auf Einem Stamme zusammen, bey andern sind sie getrennt. Ihr Stamm wird von den stärksten Stürmen nicht umgeworfen, ja nicht einmal zum Wanken gebracht.~~Fig. 1. Die Sago-Palme. (Cycas circinalis.)~~Das Vaterland der Sago-Palme sind vorzüglich die Molukkischen Inseln, China und Japan. Ihre Höhe ist bis 50 Fuss, und sie hat kammförmige Blätter, die 10 bis 15 Fuss lang sind. Das Holz des Stammes ist nur 1 Zoll stark, und das Uebrige besteht aus einem weichen, mehligen Marke, woraus unser bekannter Sago bereitet wird; wenn man nämlich das mehlige Mark mit Wasser abläutert, knetet und über dem Feuer durch Siebe körnelt; wo es dann schnell wie braune Graupen hart wird und trocknet. In dieser Gestalt kommt der Sago als Handelswaare nach Europa, und giebt eine vortreffliche nahrhafte Speise. Der weisse Sago, oder die sogenannte Sago-Blume, ist der beste und kommt aus Japan.~~Die Sago-Palme trägt im Alter eine trockene Steinfrucht, mit einem zweytheiligen Kerne (Fig. a.) und die grossen Blätter dienen den Landes-Einwohnern zum Decken ihrer Häuser.~~Fig. 2. Die Dattel-Palme. (Phoenix dactylifera.)~~Man geniesst aber auch ausserdem von der Dattel-Palme ihr süsses, wohlschmeckendes Mark, und ihre jungen, unentfalteten Blätter, die man Palmkohl nennt, als ein vortreffliches Gemüse, und aus dem Stamme zapft man einen süssen Saft, welcher den sogenannten Palmen-Wein giebt; aus den Blättern aber macht man Matten, Körbe, Fächer, Sonnenhüthe und allerhand Hausgeräthe.~~29
Ad00341 02 046a/frePlantes XXXIV. Vol. II. No. 43.
ESPÈCES DE PALMIERS.
Les Palmiers croîssent dans les Régions brûlantes de i'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique; on en trouve aussi. quelques espèces dans l'Europe méridionale. Ils tiennent le premier rang parmi tous les végétaux de la terre, car ils fournissent a l'homme non seulement des alimens et de la boisson, mais aussi des vètemens, des meubles, des ustensiles de toute espèce, et des matériaux pour la cönstruction de ses maisons. Us ne sont pas moins remarquables par leur hauteur prodigieuse, qui surpalïe dans quelques espèces 200 jusqu'à 300 pieds, que par tout le resie de leur structure. Ses tiges sunples, droites et cylindriques, n'ont ni branches ni rameaux comme les autres arbres; ses feuilles toujours verdes sont ramassees en faisceau au sommet de la tige. Les peuples, qui habitent les pays où croit le Palmier, se servent presque tous de ses feuilles en lignes de victoire ou de paix; dans quelques espèces de Palmiers la longueur des feuilles est de plus de 20 pieds. A mesure que la tige devient plus haute, les feuilles tombent, et laissent à leurs places des petites queues qui forment autour de la tige des cercles d'écaillés et lui tiennent lieu d'écorce. Des aisselîes de ces feuilles sortent les fleurs et les fruits en bouquets de grappes. Dans quelques espèces les fleurs mâles et femelles sont réunies sur la même tige, dans d'autres elles sont séparées. Cet arbre magnifique resiste aux ouragans les plus formidables, et loin que sa tige en puisfe être déracinée, elle n'en peut mèine guères être ebranlée.
Fig. 1. Le Palmier à Sagou. (Cycas cerinalis.)
Les Isles Moluques, la Chine et le Japon sont vIa patrie du Palmier à Sagou. Sa hauteur monte jusqu'à 50 pieds, et ses feuilles dentelées ont une longueur de 10 jusqu'à 15 pieds. Le bois de la. tige n'est gros que d'un pouce, et tout le resie consiste dans une moelle songueuse et sarineuse, dont on prépare le Sagou chez nous connu. La moelle est pour cet esset délayée dans 'de l'eau, pétrie et granulée par le moyeu d'un crible, et deiléchée ensuite sur le seu, où cette pâte changée en grains prend extérieurement une couleur rousse. Dans cette forme le Sagou est transporté en Europe comme un article de commerce, et il donne un aliment ausïi agréable que nourrissant. Le Sagou blanc, qu'on nomme ausii fleur de Sagou, est le meilleur et nous vient du Japon.
Quand le Palmier à Sagou atteint un certain age, il porte un fruit à double noyau, mais peu succulent (fig. a.). Ses grandes feuilles servent aux habitans à couvrir leurs maisons.
Fig. 2. Le Palmier Dattier. (Phoenix dactylifera.)
Le Palmier Dattier croit le plus fréquemment en Egypte, en Syrie et dans l'Arabie, il est l'espèce des Palmiers la plus commune et en même teins la plus utile; on le nomme aussi tout Amplement Palmier. Il atteint une hauteur de 100 jusqu'à 150 pieds, et ses feuilles sont dentelées. Les fleurs mâles et femelles sont placées sur des tiges différentes; Les tiges femelles produisent les fruits, nommés Dattes, qui viennent sur des rameaux en grappes. Us sont de la grosièur d'une prune, de forme oblongue, et de couleur rouissatre (fig. b.). Leur chair est douce, et on les mange tant sraîches que sechées. Le suc de l'arbre, qu'on exprime, donne un Syrop et une espèce de vin. Les noyaux du fruit, étant moulus, servent de nourriture aux boeufs et aux chameaux.
Outre ce fruit on peut encore manger du Palmier Dattier la moelle, qui est d'un goût sort doux et agréable, et ses tendres branches seuiilées, qu'on nomme choux Palmisle et qui donne un légume fort délicat. On retire aussi de sa tige un suc fort suave, dont on prépare le vin de Palmisle. Ses feuilles sont employées à des nattes, des corbeilles, des chapeaux, et à toutes espèces d'ustensiles.
Ad00341 02 047aFig. 1. Die Eüropäische Elster. (Corvus Pica.)~~Die gemeine Elster bewohnt ganz Europa, ist schwarz und weiss-bunt, hat kurze Flügel und einen keilförmigen wippenden Schwanz, wie die Bachstelze. Sie baut ein sehr künstliches Nest von Dornen und Reisholz, welches oben zugewölbt ist, und nur an einer Seite ein Loch hat, auf hohe Bäume, lebt gerne um die Dörfer und Städte, und nährt sich von jungen Federvieh, Vögeln und ihren Eyern, ja sogar von Aase. Sie ist ein sehr schlauer Vogel, der, jung eingefangen, leicht zahm wird, so dass sie auch in den Häusern sogar mit Hunden und Katzen gemeinschaftlich lebt, sich mit ihnen neckt, und ihnen oft das Fressen wegstiehlt. Sie lernt leicht einzelne Wörter aussprechen, ist aber in den Häusern nicht wohl zu halten, weil sie, eben so wie der Rabe und die Dohle, glänzende Dinge, als Geld, Ringe, Silberwerk und dergl. wegstiehlt und verbirgt. Es giebt auch ganz weisse Elstern.~~Fig. 2. Die Elster aus Senegal. (Pica Senegalensis.)~~Die Elster aus Senegal ist ganz schwarz und hat braune Schwingen und Schwanz; hat übrigens aber mit der Europäischen Elster alles gemein.~~Fig. 3. Der Häher. (Corvus glandarius.)~~Der Häher, oder Waldhäher, ist ein sehr schön gezeichneter, lustiger und munterer Vogel, der vorzüglich in dem gemässigten Theile von Europa lebt. Er sieht am Leibe und Bauche grau-roth, auf dem Rücken schwärzlich und auf dem Kopfe grau aus, hat einen schwarzen Schwanz, schwarze und weisse Flügel, mit sehr schönen hellblauen und schwarzen Deckfedern. Er nistet in Wäldern auf Eichen, weiss sein Nest künstlich zu verstecken, und nährt sich von Eicheln, Haselnüssen, Kastanien, Erbsen, Bohnen, Beeren und dergl., die er für den Winter in hohle Bäume einträgt und sammelt. Sie sind sehr muntre muthwillige Vögel, die allerhand komische Stellungen machen, im Walde, wenn sie einen Menschen sehen, mit einem starken Geschrey von Baum zu Baume fliegen, jung eingefangen aber leicht zahm werden, und sogar einige Worte ausprechen lernen. Es giebt noch folgende Arten davon in andern Welttheilen, die sehr schön gezeichnet sind.~~Fig. 4. Der blaue Canadische Häher. (Corvus cristatus.)~~Fig. 5. Der Sibirische Häher. (Corv. Sibiricus.)~~Fig. 6. u. 7. Der Häher aus Cayenne. (Corv. Cayanus.)~~Fig. 8. Der Chinesische Häher. (Corv. erythrorynchos.)~~Fig. 9. Der Peruanische Häher. (Corv. Peruvianus.)~~29
Ad00341 02 047a/freOiseaux XVI. Vol. II. N. 44.
PIES ET GEAIS.
Fig. 1. La Pie vulgaire. (Corvus Pica.)
Cet oiseau est très commun dans toute l'Europe; Ta couleur est noire et blanche, ses ailes sont petites à proportion de la grandeur du corps, et sa queue faite en coin est perpétuellement remuée, comme celle de la hoche-queue, La pie fait son nid sur les arbres les plus élevés avec une grande adresse, le garnilïant d'épines en toutes les surfaces extérieures et n'y laissant qu'un trou fort étroit pour l'entrée. Elle aime à vivre dans le voisinage des villes et des villages, et se nourrit de petite volaille, d'oiseaux et de leurs oeufs, et même de cadavres. Quoiqu'elle soit naturellement très sauvage, cependant étant prise jeune elle devient privée au point que dans les maisons elle vit familièrement avec les chiens et les chats, les agace et leur vole souvent le manger. Elle apprend aisément à articuler des paroles, mais on doit s'en méfier dans les maisons à cause de son inclination au larcin, car elle voie, tout comme le corbeau et la corneille, des essets luisans, tel que de l'argent, des bagues, de l'argenterie etc. et les cache dans les lieux les plus secrets. Il y a aussi des pies toutes blanches.
Fig. 2. La Pie du Sénégal. (Pica Senegalensis.)
Cette espèce de Pies est tout-à-sait noire, k l'exception des ailes et de la queue, qui sont brunes; au restç tïle a teut de commun avec la Pie vulgaire.
Fig. 3. Le Geai. (Corvus glandarius.)
Le Geai est un très bel oiseau, sort vif et agile; il vit surtout dans les climats tempérés de l'Europe. Le champ de son plumage est diversifié; il a la poitrine et le ventre d'un gris roussatre, le dos noir, la tête grise et la queue noire; des tâches bleues et noires traversent ses ailes blanches. Il bâtit son nid sur des chênes dans les grandes forêts, et le sait cacher avec beaucoup d'adreile. Il se nourrit de glands, de noiseltes, de châtaignes, de pois verts, de sèves, de fruits de la ronce etc. II fait aussi provision de ces a!imens pour l'hiver et les conserve dans des arbres creux. Cet oiseau est très agile et pétulant; il sait prendre des attitudes souvent fort risibles, et quand il appercoit un homme dans la forêt, il voltige d'arbres en arbres avec des grands cris. Etant pris niais il se rend fort familier, et apprend même k articuler quelques mots. Au reite il est aussi voleur que la pie. Dans les autres parties du monde il y en a encore plusieurs autres espèces, qui sont fort joliment colorées.
Fig. 4. Le Geai bleu du Canada. (Corvus cristatus.)
Fig. 5. Le Geai de la Sibérié. (Corv. Sibericus.)
Fig. 6. et 7. Le Geai de Cayenne. (Corv. Cayanus.)
Fig. 8. Le Geai de la Chine. (Corv. erythrorynchos.)
Fig. 9. Le Geai du Perou. (Corv. peruvianus.)
Ad00341 02 048aFig. 1. Spelz oder Dinkel. (Triticum Spelta.)~~Der Spelz ist eine Gattung Waizen, und gehört unstreitig zu den vorzüglichsten Getraide-Arten, deren Korn am grössesten und schwersten ist, und das feinste und weisseste Mehl giebt. Er wird in Teutschland vorzüglich in den Rheingegenden, in Franken und Schwaben gebaut, und giebt das feine Mehl, welches unter dem Nahmen Nürnberger oder Frankfurther Mehl so berühmt ist. Man hat Spelz mit Grannen und ohne Grannen, und beyde Sorten sind einander völlig gleich. Fig. a. zeigt seine Blüthe und sein Korn.~~Fig. 2. Heidekorn oder Buchwaizen. (Polygomum fagopyrum.)~~Griechenland und die Türkey sind das Vaterland des Heidekorns oder Buchwaizens, als woher er vor ohngefähr 400 Jahren zuerst nach Italien kam, und damals unter dem Nahmen Frumentum Saracenicum bekannt war. Er wächst in dem schlechtesten Sandboden, und ist daher ein wichtiges Geschenk für arme Sandgegenden. Er wird nicht hoch, hat dreyeckige Blätter, welche beym Eintritt der Reife, nebst dem Stengel, roth werden, (Fig. b.) blühet roth, und trägt ein schwarzes dreyeckiges Korn, (Fig. c.) woraus gewöhnlich kein Brodmehl, sondern blosse Grütze gemacht wird; wovon man Suppen, Brey und dergl. Mehlspeisen kocht, und welche eine sehr gute und nahrhafte Kost giebt.~~Fig. 3. Der Reis. (Oryza sativa.)~~Ethiopien soll ursprünglich das Vaterland des Reises gewesen seyn, der anjezt die erste und wichtigste Getraide-Art und der erste Gegenstand des Ackerbaues in allen heissen Ländern von Asien, Afrika, Amerika und Europa geworden ist. Er treibt einen etwa 4 Fuss hohen rohrartigen Halm mit Schilfblättern, und eine büschelförmige Aehre oder Rispe, blühet grünlich (Fig. d.) und trägt ein weisses längliches Korn (Fig. e.), das allgemein bekannt ist.~~Es giebt hauptsächlich zweyerley Sorten vom Reis, nemlich Bergreis und Sumpfreis. Der Bergreis wird auf trocknem Boden und Anhöhen gesäet, und wird weit höher geschätzt, als der Sumpfreis, weil er weissere, schmackhaftere und härtere Körner, die sich länger halten lassen, trägt; allein er ist weniger ergiebig, und sein Bau mehr Zufällen ausgesetzt; desshalb wird er auch nicht so allgemein gebaut, als der Sumpfreis. Dieser wird auf tiefe morastige Gründe gesäet, welche man, so lange bis die Aehren schossen, 1 Fuss tief unter Wasser setzt; welches daher die Gegenden, wo viel Reis gebauet wird, sehr ungesund macht. Nach der Aerndte werden die Körner ausgetreten, auf einer Reismühle enthülset, sorgfältig gedörrt, (weil er sich sonst nicht hält) und als Handels-Waare versendet.~~Als Speise wird der Reis auf vielerley Arten zubereitet. Auch wird aus demselben, mit dem Weine der Cocospalme vermischt, der Arrak gebrannt.~~29
Ad00341 02 048a/frePlantes. XXXV. Vol. II. No. 45.
ESPECES DE BLED.
Fig. 1. L'Epeautre, ou Froment locar. (Triticum Spelta.)
L' Epeutre est une espèce de froment; on lui a asligné avec raison un des premiers rangs parmi les espèces de bled les plus èstimées, car la graine est très große et pésante, et on en retiré la sarine la plus sine et la plus blanche, qui est réputée chez nous sous le nom de sarine de Nuremberg ou de Francfort. On le cultive beaucoup en Allemagne, surtout dans les pays du Rhin, en Franconie et en Souabe.
Il y a de l'épeautre barbu et sans barbe; les deux sortes se ressemblent parsaitement pour toutes les autres qualités. Fig. a. en montre la fleur et la graine.
Fig. 2. Le Sarrasin, ou bled noir. (Polygonum fagopyrum.)
La Grèce et la Turquie sont la patrie da bled Sarrasin; il y a environ quatre fiècles qu'on l'a planté pour la première fois en Italie, où il reçut alors le nom de fr um en tum $aratenicum. Il n'est point délicat et croît dans les terres les plus sablonneuses et les moins sertiles; il est par conséquent un don inappréciable de la Nature pour toutes les pauvres contrées couvertes de sable. Il ue poulie pas des tiges très hautes, ses feuilles sont triangulaires et sernblables pour la forme à celles du lierre; la tiges et les feuilles deviennent rouges, quand la plante commence à mûrir. (fig. h.) A ses jleurs rouges succédent des graines noirâtres et triangulaires, (fig. c.). Ordinairement on ne fait pas de la sarine du Sarrafin, mais feulement du gruau, dont on sait de la foupe, de la bouillie, et d'autres mets de farine, qui donnent une nourriture agréable et salutaire.
Fig. 3. Le Ris. (Oryza sativa.)
On prétend que l'Ethiopie a été originairement la patrie du Ris, mais de nos jours il est devenu l'espèce de bled la' plus importante dans tous les pays chauds des quatre parties du monde, et l' objet principal de leur agriculture. Il pousse des tiges ou tuyaux à la hauteur de 3 ou 4 pieds, avec des feuilles en forme de celles des rofeaux, et des épis en bouquets. Ses fleurs sont verdàtres (fig. d.) et quand elles sont papées, il leur succéde des seineiices oblongues et blanches (fig. e.)qui sont généralement connues.
Il y a deux espèces de Ris, celui qui croît fer des hauteurs, et l'autre qui ne vient que dans des terres marêcageuses. Le premier est semé dans îles terrains fecs et sur des hauteurs, et on l'estime beaucoup plus que le fécond, parce que les grains qu'il porte, sont plus blancs, d'un meilleur goût, plus fermes et qu'ils fe con servent plus longtemps. Mais par contre cette première espèce rapporte moins que-la séconde, et fa culture est plus expofé à des accidens dangereux; on la cultive par cette raifon moins fréquemment que là séconde espèce. Celle-ci est non feulement semée dans des fonds naturellement humides et marécageux, mais on les met encore sous l'eau par le moyen de canaux jusqu'à un pied de profondeur. Ils relient dans cet état d'inondation, jusqu' à ce qwe les épis ont pouffé; alors on fait delfecher le terrain. On peut bien Pimaginer, combien les exhalaifons de ces eaux ftagnantes doivent rendre mal-faines les contrées, où Ton cultive beaucoup de Ris. Après la récolte les grains sont battus, écalés sur des moulins à Ris, fechés avec soin, (car sans cela ils ne fe conferveroient pas)et transportés dans l'étranger comme un article de commerce.
Le Ris est un des alimens les plus sakutaires, el l'on en prépare un grand nombre de mets différons. On en tire aussi, par le mélange avec le vin Palmiste et par la diftillation, une liqueur spiritueuse, que nous connoissons sous le nom d'Arac.
Ad00341 02 049aDie Schollen zeichnen sich vor allen andern Fischen durch ihren sonderbaren Körperbau aus; denn sie sind ganz breit und platt gedrückt, wie ein Teller, (daher man ihnen auch den Nahmen Plattfische oder Platteisen gegeben hat) und ihre Augen, wovon oft eins grösser als das andere ist, stehen immer nur auf der einen Seite des Körpers. Sie schweifen nicht, wie die andern Fische, im Wasser herum, sondern liegen auf dem Meeres-Grunde still, und verstecken sich im Sande. Sie bewohnen vorzüglich die Nord- und Ostsee, wo man sie häufig fischt, und sowohl frisch als gedörrt einen ansehnlichen Handel damit treibt. Man schätzt sie wegen ihres wohlschmeckenden Fleisches, sonderlich wenn sie gross sind. Die vorzüglichsten Arten davon sind (ausser der eigentlichen Scholle, welche ich schon im I. Bande unsers Bilderbuchs bey den Stockfischen mit aufgestellt habe) folgende.~~Fig. 1. Der Glattbut. (Pleuronectes Rhombus.)~~Der Glattbut ist ohngefähr anderthalb Fuss lang, auf dem Rücken braun und am Bauche weiss, wie man hier aus der doppelten Figur sieht. Dieser Fisch ist einer der gemeinsten im ganzen Geschlecht, lebt allenthalben in der Nordsee, und in der Elbe, daher man ihn auch in Hamburg Elbbut nennt. Er hat seine Augen auf der rechten Seite.~~Fig. 2. Der Flunder. (Pleuronectes Flessus.)~~Der Flunder lebt in der Nord- und Ostsee, wird nicht über einen Fuss lang, und ist dunkelbraun von Farbe mit grüngelben Flecken und weissen Stacheln. Er wird auch häufig in Flüssen gefangen, und sein Fleisch ist, frisch oder auch geräuchert, sehr wohlschmeckend. Er heisst auch sonst der Theerbut.~~Fig. 3. Die Glahrke. (Pleuronectes Limanda.)~~Die Glahrke oder auch Kliesche ist von der Grösse des Flunders, auf dem Rücken gelb, am Bauche weiss, und lebt gleichfalls in der Nord- und Ostsee. Sie übertrifft die vorigen an Wohlgeschmacke, ist nicht so gemein wie jene, und wird desswegen auch hochgeschätzt.~~Fig. 4. Der Heiligebut. (Pleuronectes Hippoglossus.)~~Der Heiligebut ist gewöhnlich 3 Fuss lang, und also länger als die gewöhnlichen Schollen-Arten, sieht am Kopfe braun, auf dem Rücken graulich und am Bauche weiss aus. Er wird aber auch oft so gross, dass er 2 bis 300 Pfund wägt. Er lebt im ganzen nördlichen Ocean, daher er auch bey Norwegen, so wie bey Neufoundland und Terreneufe, häufig gefangen, und eine grosse Fischerey darauf von den Engländern und Franzosen getrieben, und Stockfisch daraus gemacht wird. Frisch ist sein Fleisch nicht wohlschmeckend.~~Fig. 5. Der Steinbut. (Pleuronectes maximus.)~~Der Steinbut wohnt, ausser der Nord- und Ostsee, auch vorzüglich in dem Mittelländischen Meere, wird sehr gross, ist schön braun und gelblich gefleckt, und hat die Augen auf der linken Seite. Er hat ein festes und sehr wohlschmeckendes Fleisch, und seine Fischerey wird vorzüglich in England stark getrieben, wo man welche von 20 bis 30 Pfunden fängt.~~30
Ad00341 02 049a/frePoissons XX. Vol. II. No. 46.
DIFFERENTES ESPÈCES DE SOLES.
Les soles se distinguent de tous les autres poisIons par la singularité de leur struciure; ieur forme est large et platte comme une aiïiette, ce qui leur a fait donner le sur nom de poilsons plats, et leurs yeux, dont l'un est très souvent plus grand que l'autre, sout toujours tous les deux du même eoté de la tète. Elles ne rodent pas dans l'eau, comme sont tous les autres poissons, mais se tiennent tranquilles au fond de la mer et se cachent dans la bourbe. On les trouve surtout dans la Mer Baltique et dans celle du Nord, où elles sont prises en abondance; tant fraîches que sechées elles sont un article considérable de commerce. Leur chair est très estimée par soirbon goût, surtout lorsqu'elles sont un peu grandes Outre la soie proprement dite, dont j'ai déjà donné la description dans le premier Volume de ce Portefeuille à soccaiion des Stocksisches ou Merluches, il y en a encore, les espèces suivantes.
Fig. 1. La Barbue. (Pleuronectes Rhombus.)
Sa longueur est à peu près d'un pied et demi, Ta couhur est brune sur le dos et blanche au ventre, comme on le voir par la figure double ci-join te. Cette espèce est la plus commune dans tout le genre des soies; on la trouve partout dans la Mer du Nord ainsi que dans l'Elbe; à Hambourg on l'appelle pour cela sole de I Elbe. Elle a ses deux yeux sur le côté droit.
Fig. 2. Le Flez. (Pleuronectes Flessus.)
Le Flez vit dans la Mer Baltique et dans celle du Nord, et n'est jamais plus long d'un pied. Sa couhur est d'un brun foncé avec des tâches jaunes-noirâtres, et tout le corps est garni de pointes blanches. On la prend aussi fort souvent dans des rivières, et sa chair, soit fraiche soit, fumée est d'un excellent goût.
Fig. 3. La Limande. (Pleuronectes Limande.)
La Limande est de la longueur de l'espèce précédente. Elle est jaune sur le dos, blanche au ventre et vit également dans la Mer du Nord et dans la Baltique. Elle est préférée à toutes les autres espèces par la délicatesse de sou gôut, et comme elle est aussi la moins commune on en fait le plus grand cas.
Fig. 4. Le Flétan. (Pleuronectes Hippoglossus.)
Cette espèce étant ordinairement longue de 3 pieds pour le moins, surpasse en longueur toutes les autres espèces de soies. Souvent même elle atteint une longueur si enorme qu'elle pese 2 jusqu'à 300 livres. Sa tête est brune, le clos grisâtre et le ventre blanc. Elle vit dans tout l'Océan du Nord, et on la prend fréquemment aux cotes de la Norvège, à celles de la Nouvelle Foundlande et de la Terre ferme. Les Anglois et les François en en sont une grande pèche et en préparent du stockfische. Sa chair fraiche n'est pas d'un bon gôut.
Fig. 5. Le Turbot. (Pleuronectes maximus.)
Outre la Mer du Nord et la Baltique le Turbot habite aussi la Méditerranée. Il devient très grand, est fort joliment marqueté de tâches brunes et jaunâtres et ses yeux sont placés sur le côté gauche. Sa chair est ferme et d'un hon goût. C'est surtout en Angleterre qu'où eu fait la pêche, et on y en trouve qui pesent 20 jusqu'à 30 livres.
Ad00341 02 050aFig. 1. Die Cocos-Palme. (Cocos nucifera.)~~Die Cocus-Palme wächst überhaupt zwischen den Wendekreisen in Afrika, Asien, Amerika und auf den Südsee-Inseln, und ist unstreitig die nützlichste unter allen Palmen-Arten. Sie wird bis 80 Fuss hoch, ihr Stamm ist knotig, fast wie Rohr, und ihre gefiederten Blätter sind über zehn Fuss lang und dritthalb Fuss breit. Sie trägt das ganze Jahr hindurch immer Blüthen und Früchte, welche letztere nach und nach reifen. Ihre Früchte sind die sogenannten Cocos-Nüsse (Fig. a.) die von Form und Grösse wie eine mässige Melone, und von aussen mit einer braungelben faserigen Hülse überzogen sind. Die eigentliche Schaale, welche den Kern enthält, ist sehr dick, hart, holzartig, und lässt sich drechseln und schön poliren. Zehn bis zwanzig dergleichen Nüsse wachsen an Einem Stengel. Wenn sie halb reif sind, enthalten sie ein überaus wohlschmeckendes und gesundes Wasser, welches nicht allein den Durst löscht, sondern auch für mehrere Krankheiten dient. Mit dem Alter der Nuss verdickt sich dieser Milchsaft nach und nach, und wird endlich ein fester Kern, der aber immer noch eine Höhlung behält, welche mit Saft angefüllt ist. Eine solche Nuss stillt also Hunger und Durst zugleich. Man bereitet sie aber auch noch auf verschiedene Arten zu, und presst auch ein vortreffliches Oel daraus, womit in Indien ein grosser Handel getrieben wird. Aus der faserigen Hülse macht man Stricke und allerhand Gewebe; die harte Schaale aber wird zu Trinkgeschirren, Schaalen, Löffeln und allerhand Hausgeräthe benutzt. Aus den Blumensprossen, wenn man sie abschneidet, fliesst ein weinigter Saft, der entweder frisch getrunken, oder mit zum Arrak genommen wird. Eben so geben die jungen Blätter Palmkohl, und das weiche Mark der Palme, das sogenannte Palmenhirn. Blätter und Holz werden eben so genuzt, wie bey der Dattel-Palme. Auf die schilfähnlichen Blätter schreibt man auch mit Griffeln.~~Fig. 2. Die Kohl-Palme. (Areca oleracea.)~~Die Kohl-Palme wächst vorzüglich in Süd-Amerika, und ist die höchste unter allen Palmen-Arten, denn ihre Höhe steigt oft bis an 300 Fuss. Ihr Stamm, Holz und ihre Blätter werden von den Landes-Einwohnern, wie bey den andern Palmen-Arten, zu einer Menge Bedürfnisse benutzt; besonders aber braucht man von ihr den Palmkohl, oder ihre jungen unentwickelten Blätter, und das Palmhirn, oder ihr zartes junges Mark, welches nicht allein im Lande verspeiset, sondern sogar auch, eingemacht, als eine grosse Delicatesse nach Europa geschickt wird.~~30
Ad00341 02 050a/frePlantes XXXVI. Vol. II. No. 47.
ESPÈCES DE PALMIERS.
Fig. 1. Le Cocotie. (Cocos nucifera.)
Le Cocotier croît dans tons les pays de l'Afrique, de l'Asie et de l'Amérique, ainsi que dans toutes les isles sie la Mer du Sud. situés entré les Tropiques, et il est sans contredit l'espèce la plus utile des Palmiers. Il atteint une hauteur de 80 pieds, sa tige est noueuse, à-peu-près comme celle de la canne, et ses feuilles* empennées sont longues de plus de dix pieds et larges de 2 1/2. Comme il fleurit tous les mois, il paroit pendant toute l'année couvert de fleurs et de fruits, qui mûrissent alternativement. Son fruit est le Coco, ou la noix de l'Inde, (fig. a.) dont la forme et la grosseur räll'emblent à celles d'un Melon médiocre, et qui est couverte d'une peau mince, de couleur brune-jaunâtre, et garnie en dedans d'une espèce de bourre filandreuse. La coque qui enveloppe la noix, est épaisse, dure, et ligneuse; on peut la travailler au tour et lui donner un poli fort lui san t. Ces noix croissent par groupes de dix à vingt pièces; lorsqu'elles ne sont pas encore entièrement mures, on en tire une bonne quantité d'eau fort salutaire et agréable au goût, dont on fait usage dans le pays, tant pour se désaltérer que pour un remède dans différentes'maladies. Mais si le fruit a pris son accroissement, ce suc laiteux prend de la connstance, et se change en une espèce d'amande, au milieu de laquelle il reste cependant toujours une cavité remplie de suc. Une pareille noix appaise par consequent la faim en même tems qu'elle étanehe la sois; on l'apprête aussî de différentes manières, et on en tire une huile excellente, avec laquelle il se fait un grand commerce dans l'Inde. De la peau filandreuse les Indiens fort des cordages de toutes espèces et disfërens tifsages. Avec la coque dure on fait des gobelets, des vases, des cuillers et autres jolis ouvrages de ménage. Quand on coupe les bouts des rameaux, où devraient naître les jeunes Cocos, il en découle un suc vineux, qui tout frais sert de boulon, ou qui est employé pour faire de l'Arac. Les jeunes feuilles du soin m et de l'arbre dorment le choux Pahuifte très bon à manger, et la moelle tendre de l'arbre est connue sous le nom de cerveau Palmiste. On faitle même usage des feuilles et du bois comme de ceux du Palmier Dattier; les premières servent aussi de papier et on écrit làclessus avec des poinçons.
Fig. 2. Palmier Arequier, ou Palmiste royal. (Areca oleracea.)
Cet arbre croît presqu' exclusivement dans l'Amérique méridionale; il est la plus haute de toiUes les espèces de Palmiers, car il a souvent jusqu'à 300 pieds de hauteur. Les habitans du pays se servent de son bois et de ses feuilles, comme de ceux de tous les autres Palmiers, pour subvenir à un grand nombre de besoins; mais ce qu'on en retire de plus remarquable, c'est le chou Palmiste, ou ses petites feuilles n'étant encore développées, et le cerveau Palmiste, ou sa moelle jeune et fondante, qu'on ne mange pas seulement dans le pays même, mais qui étant confite est anssi transportée dans l'Europe comme une très grande délicatesse.
Ad00341 02 051aFig. 1. Der Fisch-Otter. (Mustela Lutra.)~~Der Fisch-Otter ist 2 1/2 Fuss lang, lebt in Europa und im ganzen nördlichen Asien, an Bächen, Flüssen und Landseen, gräbt sich in hohle Ufer ein, hat den Eingang zu seiner Höhle unter dem Wasser, und nährt sich von Fischen, Fröschen, Wassermäusen und kleinen Vögeln. Er gehört unter die schlauesten Thiere, ist schwer zu fangen, und den Fisch-Teichen sehr schädlich. Er ist sehr wild und beissig, und raubt vorzüglich in der Nacht. Sein Balg ist braun, Brust und Bauch aber grau, und liefert ein gutes Pelzwerk. Sein Fleisch schmeckt fischartig, und wird selten, nur aus Noth gegessen.~~Fig. 2. Der Nörz. (Mustela Lutreola.)~~Der Nörz, oder Sumpf-Otter, ist kleiner als der Fisch-Otter, nur ohngefähr 1 Fuss lang, und von Farbe braungelb. Er bewohnt Pohlen, Russland, Sibirien und höchst selten Teutschland, hat übrigens Lebensart und Nahrung mit dem Fisch-Otter vollkommen gemein, sein Pelzwerk ist aber schlechter, als jenes.~~Fig. 3. Der Vison. (Mustela Vison.)~~Der Vison, welcher gleichfalls zu den Fisch-Ottern gehört, lebt in Canada an den Ufern und Dämmen, welche er durchgräbt. Er ist 16 Zoll lang, dunkel kastanienbraun, und nährt sich von Fischen, Ratten und Geflügel. Er macht gleichsam den Uebergang von den Ottern zu den Mardern. Er lässt sich zahm machen, und giebt ein schönes Pelzwerk.~~Fig. 4. Der Haus-Marder. (Mustela Foina.)~~Der Haus-Marder (Stein-Marder, Buch-Marder) lebt im mittleren Europa und Asien, in Klippen, Steinhausen, Scheuern, Ställen und Wohnhäusern, ist 16 Zoll lang, und nährt sich von Mäusen, Maulwürfen, Vögeln, zahmem Geflügel und deren Eyern, Fröschen und auch von Obst. Er sieht aschgrau und kastanienbraun aus, und seine Haare haben schwarze Spitzen. Sein Balg, der kein sonderliches Pelzwerk giebt, ist sehr elektrisch; sein Koth riecht stark nach Biesam.~~Fig. 5. Der Pekan. (Mustela Canadensis.)~~Der Pekan ist in Canada einheimisch, 2 Fuss lang, ohne den Schwanz; sein Balg, der ein schönes Pelzwerk giebt, kastanienbraun mit aschgrau und gelb schillernd. Er lebt übrigens, wie die andern Marder, von kleineren Thieren und Vögeln.~~Fig. 6. Der Vansire. (Mustela Galera.)~~Der Vansire ist der Afrikansche Marder, wo er in Guinea und auf Madagascar häufig angetroffen wird. Er ist, ohne Schwanz, 18 Zoll lang, und schön dunkelbraun von Farbe; daher sein Balg den Zobelfellen sehr ähnlich sieht. Er gräbt sich in die Erde, und lebt vom Raube.~~30
Ad00341 02 051a/freQuadrupèdes XXXVI. Vol. II. No. 48.
ESPÈCES DE LOUTRES ET DE MARTRES.
Fig. 1. La Loutre. (Mustela Lutra.)
La Loutre est de la longueur de deux pieds et demi; elle vit dans l'Europe et dans toute l'Asie septentrionale, aux bords des ruisfeaux, des fleuves et des lacs, et ses terriers sont creusés dans le rivage de façon que leur ouverture se trouve au dessous de la surface de l'eau. Elle se nourrit de poissons, de grenouilles, de rats d'eau et de petits oiseaux. Elle est très farouche et mordante et on la compte avec raison parmi les animaux les plus rusés, ce qui fait aussi qu'elle est fort difficile à prendre. Cet ennemi pernicieux des étangs est d'autant plus dangereux qu'il choisit la nuit pour aller à la rapine. Sa peau est de couleur brune et grisâtre au ventre et à la poitrine; elle fournit une bonne fourrure. Sa chair a un goût de poissons, mais on la mange rarement, et seulement en cas de besoin.
Fig. 2. Le Noerza. (Mustela Lutreola.)
Le Noerza est plus petit que l'espèce précédente, n'ayant qu'un pied de longueur, et sa couleur est d'un brun jannâtre. Il habite la Pologne, la Rusfie, la Sibérie, très rarement aussi l'Allemagne. Sa manière de vivre et sa nourriture sont exactement les mêmes que celles de la Loutre, mais la fourrure qu'elle donne est beaucoup moins bonne.
Fig. 3. Le Vison. (Mustela Vison.)
Le Vison, qui est aussi une espèce de loutre, vit dans le Canada sur les rivages et auprès des digues, à travers desquelles il a l'usage de se percer des passages. Sa longueur est de 16 pouces, et sa couleur d'un châtain foncé. Il se nourrit de poissons, de rats et de volaille, et se laisse apprivoiser. Il fait pour ainsi dire le passage des Loutres aux Martres, et l'on en retire une fourrure élégante.
Fig. 4. La Fouine ou Martre domestique. (Mustela Foina.)
La Fouine ou Martre domestique se trouve dans les contrées intérieures de l'Europe et de l'Asie, et vit dans des rochers, des monceaux de pierres, des granges, des étables et des maisons. Sa longueur est de 16 pouces; elle se nourrit de souris, de taupes, d'oiseaux, de volaille domestique et de ses oeufs, de grenouilles et même de fruits. La couleur de son poil est grise et châtain et noire vers le bout. Sa peau ne donne pas une bonne fourrure, mais elle est remarquable par son électricité. Sa fiente a une sorte odeur de musc.
Fig. 5. Le Pekan. (Mustela Canadensis.)
Le Pekan est originaire dans Je Canada. Sa longueur est de deux pieds sans compter la queue. Sa peau donne une fourrure précieufe; la couleur en est d'un châtain-clair et changeante entre le jaune et le gris cendré. Sa nourriture confiste, comme celle de toutes les autres Martres, dans de petits animaux et des oiseaux,
Fig. 6. Le Vansire. (Mustela Galera.)
Le Vansire, qu'on nomme aussi Martre d'Afrique, se trouve fréquemment dans la Guinée et sur l'isle de Madagascar. Il est long de 18 pouces, sans la queue, et d'un beau brun foncé; cette couleur de sa peau lui donne une grande reffemblance avec celle de la Zibeline. Il s'enfouit dans la terre et vit de rapine.
Ad00341 02 052aFig. 1. Der Auerhahn. (Tetrao Urogallus.)~~Fig. 2. Die Auerhenne.~~Der Auerhahn ist von der Grösse eines welschen Hahns, lebt in Teutschland und überhaupt im nördlichen Europa, in grossen dunkeln Fichten-Wäldern, wo er sich von den Knospen und Saamen der Fichten und Tannen, Birken und Haseln und Insecten nährt. Der Hahn sieht schwärzlich stahlblau, und auf Rücken und Flügeln braun, die Henne aber, welche kleiner ist, licht- und dunkelbraun geperlt und mit Weiss gesprengt, aus. Jung, hält man sein Fleisch für ein gutes Wildpret.~~Fig. 3. Der Birkhahn. (Tetrao Tetrix.)~~Fig. 4. Die Birkhenne.~~Das Birkhuhn gleicht in der Lebensart dem Auerhahne, ist aber kleiner, nur von der Grösse eines Haushahns. Es lebt im nördlichen Europa, besonders in England, Schottland und Schweden, auf Bergen in Birken-Wäldern, wo es sich von den Sprossen und Saamen der Birken, Haseln, Balsam-Pappeln und Heidelbeeren nährt. Der Hahn sieht schwärzlich stahlblau und aschgrau, die Henne aber braun und gelb gesprengt aus. Beyde haben einen gespaltenen und auswärts gebogenen Schwanz. Jung ist das Birkhuhn eine sehr gute Speise.~~Fig. 5. Das gemeine Haselhuhn. Der Hahn. (Tetrao Bonosia.)~~Fig. 6. Die Henne.~~Das Haselhuhn ist nicht so gross als ein gewöhnliches Haushuhn. Es lebt in dem mittleren Europa in lichten Laubhölzern auf Gebirgen, und nährt sich vom Saamen und Blüthen der Birken und Haseln. Es ist grau, braun, schwarz und weiss gesprengt, und an den Füssen rauch. Der Hahn hat unter der Kehle ein schwarzes Fleck, welches die Henne nicht hat. Das Fleisch des Haselhuhns ist delicat. Es giebt verschiedene Arten des Haselhuhns.~~Fig. 7. Das Pyrenäische Haselhuhn.~~Fig. 8. Das Italienische Haselhuhn. (Tetrao alihata.)~~Das Pyrenäische Haselhuhn hält sich besonders in den Pyrenäen auf, ist sehr schön gelb, grau, braun und schwarz gezeichnet, und hat zwey lange Schwanzfedern. Das Italienische Haselhuhn lebt im untern Theile von Italien, Neapel und Sicilien, und ist nicht minder schön von Federn.~~Fig. 9. Das Schneehuhn. (Tetrao Lagopus.)~~Das Schneehuhn lebt auf den höchsten Schweizer und Savoischen Alpen, in Norwegen und den nördlichsten Weltgegenden. Es ist im Sommer weissgrau und schwarz gesprengt, und im Winter ganz weiss, an den Beinen aber gefiedert. Es gräbt tiefe Löcher und ganze Gänge in den Schnee, worin es sich im Winter aufhält, nährt sich von Tannen- und Birkenknospen, Heidelbeeren und Heidekraut. Sein Fleisch ist frisch ein schlechtes Wildpret.~~30
Ad00341 02 052a/freOiseaux. XVII. Vol. II. No. 49.
DIFFERENTES ESPÈCES DE COQS SAUVAGES.
Fig. 1. Le Coq des Bois, ou l'Auerhahn. (Tetrao Urogallus.)
Fig. 2. La Poule.
L'Auerhahn est de la grandeur du Coq d'Inde; il vit dans l'Allemagne, et même dans toute l'Europe septentriouale au milieu de grandes forêts de pins bien sorabres, et le nourrit d'insectes, de bourgeons et de semences des pins, des sapins, des bouleaux et des coudriers. La couleur du coq est noire tirant sur le bleu d'acier, et brune sur îe dos et les ailes; la poule, qui est moins grande que le coq, est marquetée de taches brunes, tant claires que foncées, et parsemée de perles blanches. Tant que l'Auerhahn;est jeune, sa chair palse pour être un bon gibier.
Fig. 3. Le Coq de Bruyère. (Tetrao Tetrix.)
Fig. 4. La Poule.
Le Coq de Bruyère a le même genre de vie que l'Auerhahn, mais il est plus petit et seulement de la grandeur d'un coq domestique. Il vit dans l'Europe septentrionale, surtont très fréquemment dans l'Angleterre, l'Ecosse et la Suède. Il se plaît beaucoup sur les montagnes couvertes de forêts de bouleaux, où il se nourrit de bourgeons et de semences des bouleaux des coudriers, des peupliers et des myrtilles. La couleur du. coq est d'un gris cendré, ou aussi noirâtre tirant sur le bleu d'acier; celle de la poule est brune à. tâches jaunes. Ils ont tous les deux une queue fourchue et recourbée; quand ils sont encore jeunes, on aime à les manger.
Fig. 5. La Gelinotte de bois ordinaire. (Der Hahn. (Tetrao Bonosia.)
Fig. 6. La Poule.
La Gelinotte de lois n'elt pas aussi grande qu'une poule domestique, et il y en. a différentes espèces. Elle se trouve dans tons les pars intérieures de l'Europe et vit sur des montagnes couvertes de bois un peu clairs où elle se nourrit de la sernen ce et des fleurs des bouleaux et des coudriers. Elle est tachetée-en brun, gris, noir et blanc, et ses jambes sont velues. Le Coq se distingue de la Poule par une tâche noire qu'il a au dessous du gosier. Sa chair est d'un goût exquis.
Fig. 7. La Gélinotte de bois des Pyrénées. (Tetrao alihata.)
Fig. 8. La Poule.
Elle se trouve principalement dans les Pyrénées, et sa couleur est un beau smèlange de jaune, de gris, de brun et de noir; elle a deux plumes sort longues à la queue.
La Gelinotte d'Italie se trouve dans la partie inférieure de l'Italie, et surtont dans les deux Siciles; elle n'eu pas moins belle en couleurs que la précédente.
Fig. 9. La Gelinotte blanche, ou la Poule de neige. (Tetrao Lagopus.)
Elle vit sur les Alpes les plus élevées de la Suide et de la Savoie, en Norvège et en général dans les régions les plus septentrionales du globe. Pendant l'été elle est tachetée en blanc, brun et. noir, mais dans l'hiver elle est tout à fait blanche; ses jambes sont velues. Elle creuse des trous profonds dans la neige, et même des longues galeries, où elle demeure pendant l'hiver Elle se nourrit de bourgeons de sapins et de bouleaux, de myrtilles et de bruyère. Sa chair fraiche est un assés mauvais gibier.
Ad00341 02 053aFig. 1. Der Mays. (Zea Mays.)~~Der Mays, der auch Türkischer Waizen oder Indianisches Korn genannt wird, ist aus Westindien nach Europa gekommen, und wird sowohl dort, als im ganzen wärmeren Europa sehr häufig gebaut. Er hat einen überaus mannigfaltigen Nutzen, denn er dient sowohl Menschen als Thieren zur Speise und Mastung. Es giebt zwey Sorten davon: 1) den kleinen oder gemeinen Mays (Zea vulgaris), der bey uns in Europa gebauet und über 3 bis 4 Fuss hoch wird, und 2) den grossen Mays (Zea Americana), der in Amerika oft eine Höhe von 18 Fuss erreicht. Der Mays hat männliche und weibliche Blüthen auf Einem Halme zusammen. Die männliche Blüthe (Fig. a) steht über der weiblichen (Fig. b.), welche wie eine Quaste aussieht, und an welcher unten die Frucht-Kolbe (Fig. c.) sitzt. Die reife Frucht-Kolbe (Fig. d) hat mehrere Reihen gelber oder dunkelrother Körner. Diese Körner werden zu Mehl, Grütze, Bierbrauen und Brandtweinbrennen, wie auch zur Viehmast gebraucht. Die unreifen Kolben macht man mit Essig ein, und aus dem süssen Safte der Stengel kann Zucker bereitet werden; welches aber, da er nicht reichhaltig ist, nicht der Mühe lohnt.~~Fig. 2. Der Hirsen. (Panicum miliaceum.)~~Der Hirsen stammt aus Indien her. Man hat zwey Haupt-Arten davon; 1) Kolben-Hirsen, der seinen Saamen in ährenförmigen Büschen trägt, und 2) den gemeinen Hirsen, der seinen Saamen in Rispen wie der Hafer trägt. Eben so giebt es in Rücksicht der Farbe des Saamens dreyerley Arten, weissen, gelben und schwarzen Hirsen. Der Hirsen wird im ganzen südlichen Europa, besonders aber in Teutschland häufig gebaut. Er treibt einen dicken, rohrähnlichen, 3 bis 4 Fuss hohen Halm, mit Finger breiten Schilfblättern. Der Halm theilt sich in Aeste und bringt den bekannten Saamen in lockeren Rispen, deren jede 500 bis 600 Körner trägt. Die Körner haben eine glänzende harte Schaale, und müssen auf einer Mühle enthülset werden. Zur Kost wird der Hirsen vorzüglich als Grütze oder Brey gekocht, und ist eine sehr nährende allgemein beliebte Speise.~~30
Ad00341 02 053a/frePlantes. XXXVII. Vol. II. N. 50.
ESPECES DE BLED.
Fig. 1. Le Maïs. (Zea Mays.)
Le Maïs, qui porte aussi le nom de lied de Turquie, ou bled d'Inde, tire son origine des Indes, d'où il fut apporté en Turquie et de-là dans les autres parties de l'Europe, surtout dans les ]lus méridionales, où il est très fréquemment cultivé. Les avantages que l'on en retire sout très grands, car non seulement une grande partie des hommes en sont leur nourriture, mais il sert aussi à engraisser des animaux privée. On en conçoit deux sortes: 1) le petit Maïs, ou le vulgaire, qui est le seul cultivé en Europe, et dont la tige devient haute de 3 à 4 pieds; 2) le grand Maïs, qui atteint souvent en Amérique une hauteur de 18 pieds. - Le Maïs porte sur le même pied des üeurs mâles et femelles; les fleurs mâles (fig. a.) sont au semmet de l'épi et au delsus des semelles (fig. b.) qui'ressembîent à une houpe, et au bas desquelles se trouvent les grappes des grains (fig. c.). Ces grappes sont cornposées de plusieurs rangs de grains, dont la couleur, lorsqu'ils sont mûres, cst jaune, ou d'un ronge foncé On fait de ces grains de la farine et du gruau; on en brasse de la lùerre, en distille de l'eau de vie, et l'emploie aussi à engraisser des animaux. Les jeunes grappes étant encore vertes sont consites dans du vinaigre, et la lige fraîche contient un suc, comme la canne à sucre, dont oh pourroit aussi préparer un véritable sucre; mais comme il ne rend pas beaucoup, il ne vaut pas la peine de l'extraire.
Fig. 2. Le Millet. (Panicum milaceum.)
Le Millet nous a été apporté des Indes. Parmi la quantité de ses espèces, nous ne nommerons ici que les deux principales. 1) Le grand Millet ou Sorgo, qui porte la semence dans des épis en manière de bouquets; 2) te petit Millet ou Millet ordinaire, dont la semence est ensermée dans des panicuîes semblables à ceux de l'avoine. La couleur des grains fait distinguer encore trois autres espèces de Millet, le blanc, le jaune et le noir. - On cultive le Millet dans tonte l'Europe méridionale, mais le plus fréquemment en Allemagne. Il pousse des tiges en forme de tuyaux, à îa hauteur de 3 à 4 pieds; ses feuilles sont larges d'un doigt et semblables à celles du roseau. Cette tige se partage en plusieurs branches, et porte la semence, qui est généralement connue, dans des panicuîes, dont chacun contient 500 jusqu'à 600 grains., Ces grains sont enfermés dans des coques dures et luisantes, dont il faut les nettoyer sur des moulins. Avec le Millet ainsi mondé on prépare des mets, qui ressemblent aisés au ris; la bouillie qu'on en sait, est une nourriture généralement estimèe et très alimenteuse.
Ad00341 02 054aNo. 1. Die fächertragende Weinpalme. (Borassus flabellifer L.)~~Die fächertragende Weinpalme wird ohngefähr 30 Fuss hoch, und wächst vorzüglich in Ostindien. Sie hat den Namen Fächerpalme von der sonderbaren Form ihrer Blätter erhalten. An dem obern Ende der Blattstiele, welche 4 Fuss lang und dornigt sind, steht ein Büschel von ohngefähr achtzig langen Blättern, welche sich in einem halben Zirkel ausbreiten, und dann wie ein offener Fächer aussehen. Diese Palme ist den Bewohnern der ostindischen Inseln von grossem Nutzen, und vertritt zu gewissen Zeiten die Stelle aller andern Nahrungsmittel für Menschen und Vieh. Man benutzt vorzüglich ihren Saft, schneidet daher die hervorsprossenden Blumenkolben ab, und leitet den daraus hervordringenden Saft in kleine daran gehängte Gefässe von Palmenblättern. Dieser Saft giebt den Palmenwein, sieht aus wie Molken, schäumt wie Champagner Wein, schmeckt sehr angenehm bittersüss, hält sich aber nicht zwei Tage lang, und wird dann sauer. Er berauscht sehr, und ist das gewöhnliche Getränk auf vielen Inseln. Aus dem frischen Safte kocht man auch Syrup und den sogenannten Contar-Zucker. Die Frucht dieser Palme ist eine zaserigte Nuss, (fig. a.) ohngefähr so gross als eine Coccos-Nuss, in welcher drei Kerne liegen, die aber nicht geachtet werden, und unreif gegessen werden müssen, weil sie sonst zu hart sind. Aus den Blättern dieser Palme machen die Einwohner Körbe, Becher, Sonnenschirme, Tabakspfeifen, und man braucht sie auch zur Bedachung der Häuser.~~No. 2. Die Oelpalme. (Elais Guineensis L.)~~Die Oelpalme ist in Guinea einheimisch, hat keinen eigentlichen Stamm, sondern besteht von der Erde an fast aus lauter Blättern, welche an ihren Stielen gezähnt und dornigt sind. Sie wird etwa 15 bis 20 Fuss hoch, und trägt in ihrem Gipfel eine Menge Nüsse (fig. b.) welche beinahe wie eine Welsche Nuss aussehen, und einen röthlich gelben Kern (fig. c.) haben. Diese Kerne werden zerquetscht, und daraus das ächte Palmenöl gemacht, welches gelblich und ein dickes Fett wie Butter ist, süss schmeckt, wie Veilchen riecht, und in der Medicin gebraucht wird. Uebrigens hat diese Palme in ihrem Gipfel lange und doppelt gefiederte Blätter.~~31
Ad00341 02 054a/frePlantes XXXVIII. Vol. II. No. 51.
ESPÈCES DE PALMIERS.
No. 1. Le Latanier, ou Palmier en éventail. (Borassus flabellifer. L.)
Le Latanier est un arbre des Indes orientales qui s'élève à la hauteur tle 30 pieds. II a reçu le nom de Palmier en éventail par la forme singuïière de ses feuilles. Les rameaux sont épineux et longs de 4 pieds; à leur extrémité il se trouve un faiseeau d'à peu près 80 feuilles plates, qui ont la forme d'un demi cercle, oir celle d'un éventail. Le Palmier est de la plus grande utilité aux habitans des Indes orientales; car il leur tient quelquefois lieu de tout autre aliment, tant pour les hommes que pour les bestiaux. On fait principalement un grand usage de son suc, qu'on retire de l'arbre en coupant les bourgeons anliitôt qu'ils poussent, et en attachant au désions de l'ouverture de petits vases de feuilles de Palmiers, pour y faire découler le suc. Le vin Palmiste, qu'on en prépare, a la couleur du petit lait; il mousse comme le vin de Champagne, est d'un goût aigredoux et fort agréable, maïs il ne se conserve pas plus de deux jours sans devenir aigre. Il enivre beaucoup et fak la boisson ordinaire des habitans de plusieurs isles. Le suc étant encore fvaix, donne aussi un bon syrop et une espèce de sucre très estimée.
Le fruit de ce Palmier est une noix filameneuse (fig. a.), de la grosseur d'une noix de Coco; es trois amandes qu'elle renferme sont peu estimèes, et il faut les manger avant qu'elles soient mures, parce que plus tard elles deviennent trop dures.
Les habitans de ces pays là se servent des feuilles de cet arbre pour en couvrir leurs cabanes, et pour en faire des paniers, des gobelets, des parafais, des pipes à tabac, et d'autres petits meubles.
No. 2. Le palmier huileux ou oléagineux. (Elais Guineensis L.)
Cette espèce de Palmiers est originaire sur la côte de Guinée; elle est, pour ainsi dire, sans tronc, ne consistant dès le fond que d'un allem blage de feuilles, dont les tiges fond épineuses. Les feuilles de la couronne sont très longues et empennées.
Le Palmier atteint une hauteur de 15 a 20 pieds et porte dans sa couronne un grand nombre de noix (fig. c.) qui ressemblent presque à nos noix ordinaires et renferment une amande de couleur rouge-jaunâtre (fig. d.). Les amandes étant pilées on en prépare l'huilé de Palme, qui est épaule connue du beurre, de couleur jaune dorée, d'un goût ailés doux et d'une odeur de violettes. On s'en sert ailés fréquemment dans la Médecine.
Ad00341 02 055aNo. 1. Der Iltis. (Mustela putorius. L.)~~Der Iltis oder das Ratz (Illing, Ilk, Stänker-Ratz) lebt mitten in Europa und Asien unter Steinhaufen, in Ställen, Scheuern, Ruinen und hohlen Bäumen, schläft am Tage, und raubt des Nachts Kaninchen, Mäuse, Maulwürfe, Hühner, Eier, Fische und Frösche. Es ist ohngefähr 18 Zoll lang, und hat einen dunkel kastanienbraunen Balg, der aber einen widrigen Geruch hat, und daher kein gutes Pelzwerk giebt.~~No. 2. Der Tiger-lltis. (Mustela sarmatica. L.)~~Der Tiger-Iltis hat viele Aehnlichkeit mit dem gemeinen Iltis, ist aber kleiner, etwa 14 Zoll lang, und schön gezeichnet, daher sein Pelzwerk auch geschätzt wird. Er wohnt in Pohlen und Volhynien in den Steppen, und nährt sich von Hamstern, Zieselmäusen, Vögeln und dergl., die er des Nachts beschleicht, weil er am Tage in Höhlen schläft.~~No. 3. Das Frett, oder Frettchen. (Mustela furo. L.)~~Das Frettchen ist ein sehr artiges Thierchen, etwa 14 Zoll lang, blassgelb von Farbe, und hat rothe Augen. Sein Vaterland ist die Barbarei, von wo man es nach Spanien gebracht hat, um die schädlichen wilden Kaninchen zu vertilgen, und von da hat es sich weiter in Europa verbreitet. Es lässt sich leicht zähmen und in den Häusern in grossen Kästen halten, wo man es dann mit Semmel, Brod, Kleien und Milch füttert. Die Jäger halten die Frettchen besonders dazu, um mit ihnen die wilden Kaninchen aus ihren Bauen zu jagen und zu fangen; als worauf man sie abrichtet, so dass man sie fast wie die Dachshunde gebrauchen kann.~~No. 4. Der Kulon. (Mustela sibirica. L.)~~Der Kulon ist eine Mittelgattung zwischen dem Marder und Wiesel; etwa 12 Zoll lang, und lebt in Sibirien in den Wäldern. Sein Fell ist hochrothgelb, und sein Schwanz langhaarigt. Er ist erstaunlich gefrässig, und raubt daher sogar den Bauern in den Dörfern immer das Fleischwerk aus den Häusern. Sein Pelzwerk geht besonders nach China.~~No. 5. Das grosse Wiesel, oder Hermelin. (Mustela erminea. L.)~~Das große Wiesel lebt allein im kalten Norden von Europa, Asia und America, vorzüglich aber in Sibirien. Es ist 10 Zoll lang, hat im Sommer ein rothbraunes Fell, Kehle und Bauch aber sind weiss, und die Spitze des Schwanzes schwarz. Im Winter aber wird sein Balg ganz weiss, behält aber die schwarze Schwanzspitze, und nach dieser Verwandlung heisst es nun der Hermelin, wie wir es schon Taf. IX. Seite 31. des I. Bandes unsers Bilderbuchs gesehen haben. Als Hermelin wird sein Balg unter das edle Pelzwerk gerechnet, und war sonst die auszeichnende Tracht der Fürsten und grosser Herren zu ihren Mänteln und Bireten.~~No. 6. Das gemeine Wiesel. (Mustela vulgaris. L.)~~Das gemeine Wiesel lebt gleichfalls im Norden von Europa und Asien, und auch sehr häufig in Teutschland, in Häusern, Steinhaufen und hohlen Bäumen. Es ist nur 7 Zoll lang, gelbbraun und die Schwanzspitze nicht, wie bei dem Hermelin, schwarz; ändert aber auch, wie jener, im Winter die Farbe. Es nährt sich von den Eiern der Hühner und andern Vögel, jungen Haasen, Mäusen und dergleichen; raubt des Nachts, und schläft am Tage. So klein es ist, so muthig ist es doch, und vertheidigt sich sogar gegen die Katze. Es lässt sich leicht zahm machen, und ist dann sehr artig und spielhaft.~~31
Ad00341 02 055a/freQuadrupèdes XXXVII. Vol. II. No. 52.
MARTRES ET BELETTES.
No. 1. Le Putois. (Mustela putorius. L.)
Le Putois se trouve dans les pays tempérés de l'Europe et de lAiie et vit dans des monceaux de pierres, des élables, des greniers, des vieux décombres et des arbres creux. Jl dort pendant le jour, et !a nuit il fait la ehalte aux lapins, aux souris, aux taupes, aux poissons, aux grenouilles et aux poules, dont il vole aussî les oeufs. Il a environ 18 pouces de long, et sa peau est d'un beau châtain foncé; mais comme elle ne perd jamais entièrement l'odeur insupportable, propre à cet animal, elle ne donne pas une bonne fourrure.
No. 2. Le Putois tigré. (Mustela sarmatica. L.)
Le Putois tigré ressemble beaucoup au Putois ordinaire, à sa longueur près, qui n'est que de 14 pouces. Le poil de sa peau est fort joliment coloré, et elle donne une ailes bonne fourrure. Il habite les déserts de la Pologne et de la Volhynie et se nourrit deHatnsters, de Zisels, d'oiseaux etc. qu'il surprend la nuit, parce qu'il palTe le jour à dormir.
No. 3. Le Furet. (Mustela furo. L.)
Le Furet est un joli petit animal, d'environ quatorze pouces de long; la couleur de son poil est d'un jaune clair et lés yeux sont rouges. On croit le furet originaire de la Barbarie, d'où il sut transporté en Espagne; on s'en est servi pour y détruir les lapins, qui, s'etant singulièrement multipliés dans le pays, devenoient très nuisibles. De l'Espagne il s'est répandu dans la suite dans les autres pays de l'Europe. Il s'apprivoise aisément et on l'élève dans des tonneaux, où on les nourrit de pain, de son et de lait. Les chasseurs se servent du suret pour la chatte aux lapins, dont il est l'ennemi juré, et qu'il poursuit dans leurs terriers et les en fait sortir. Ils sont dressés exprès pour cette chasse et rendent alors à peu près le même service que le basset.
No. 4. Le Koulon. (Mustela sibirica. L.)
Le Koulon fait le passage entre le Martre et la Belette. Il est de la longueur d'un pied, et vit dans les grandes sorets de la Sibérie. La couleur de son poil est d'un jaune-rougeâtré très brillant, sa queue est couverte de poils longs. Il est extrêmement voraqe, de sorte qu'il le. glille même dans les villages et vole aux paysans ce qu'il se trouve de viande dans leurs cabanes. Sa fourrure se vend surtout dans la Chine.
No. 5. La grande Belette ou l'Hermine. (Mustela erminea. L.)
La grande Belette se trouve exclusivement dans le Nord de l'Europe, de l'Asie et. de l'Amerique, mais elle est surtout très abondante.; dans la Sibérie. Elle a 10 pouces de long, et fa peau est rousse en été, excepté la gorge et le ventre qui sont blancs; le bout de' la queue est noir. En hyvèr son poil devient tout à fait blanc, mais le bout noir de la queue lui reste. Après ce changement elle reçoit le nom d'Hermine, telle que nous en avons donné la défeription sur la table IX. pag. 51. du I. Vol. de ce Portefeuille. La peau de l'Hermine est mise au nombre des sines pelleteries; elle étoit autresois le vèteinentf caractéristique des Princes et des grands Seigneurs, qui en portaient des manteaux et doubloient leurs couronnes.
No. 6. La Belette ordinaire. (Mustela vulgaris. L.)
La Belette ordinaire vit également dans le Nord de l'Europe et de l'Asie, mais on la trouve ausû fréqemment dans l'Allemagne, où elle vit dans des maisons, dès vieux décombres et des arbres creux. Elle n'a que 7 pouces de long; sa couleur est d'un brun jaunâtre, et îe bout de sa queue n'est pas noir, comme aux Hermines; mais comme celles-ci elle, change de couleur en hiver. Elle se nourrit d'oeuss de poules et d'autres oiseaux, de souris et de levrauts, qu'elle surprend la nuit taudis qu'elle dort pendant le jour. Quoique petite, elle est cependant très courageule et hardie, et fe désend même contre le chat. Elle se laisse aisément apprivoifer, et alors elle est un animal fort gentil et plaifant.
Ad00341 02 056aDie Walfisch-Arten, deren es verschiedene giebt, haben die besondere Eigenschaft, dass sie ihre Jungen lebendig gebähren, und sie wie andere vierfüssige Thiere, auch säugen. Sie werden daher auch eigentlich nicht zu den Fischen, sondern zu den Säugethieren gerechnet, wenn man sie nach dieser Eigenschaft classificirt.~~Der Pottfisch. (Physeter Macrocephalus. L.) No. 1. Das Männchen. No. 2. Das Weibchen.~~Der Pottfisch oder Caschelot ist nach dem eigentlichen Walfische der grösste Fisch im Weltmeere. Er hat einen ungeheuer weiten Rachen, und kann oft 8 Fuss lange Hayfische, von welchen er sich vorzüglich nährt, verschlingen. Er hat nur in der untern Kinnlade Zähne, in der obern aber Löcher, in welche die untern Zähne einpassen. Auf dem Kopfe hat er ein Spritzloch. Das Männchen No. 1. ist gewöhnlich 78 bis 80 Fuss lang, das Weibchen No. 2. kürzer, meist nur 60 Fuss lang, und dicker. Es hat am Bauche zwei Zitzen, mit welchen es seine Jungen säugt. Es giebt einige Abarten des Caschelots, davon wir schon eine auf Taf. und No. 7. im ersten Bande unsers Bilderbuchs gesehen haben, welche aber mehr dem Finnfische gleicht. Gegenwärtige Figuren aber sind die wahre Abbildung des männlichen und weiblichen Pottfisches. Man fängt ihn, wie den Walfisch, mit Harpunen, und die Walfischjäger stechen ihn, wenn er auf die Oberfläche des Meeres heraus kommt, um auszuruhen. Man fängt den Pottfisch theils seines Thrans, vorzüglich aber des Wallraths (Sperma ceti) wegen, welches in Gestalt eines milchweissen Oels in so grosser Menge in gewissen Höhlungen seines Kopfs liegt, dass oft ein einziger Fisch bis 50 Tonnen davon liefert. Diess Oel gerinnt an der Luft zu einem schönen weissen Talg. In den Därmen dieses Fisches finden sich auch grosse Klumpen grauer Ambra, welches wahrscheinlich ein wohlriechendes Erdharz vom Grunde des Meeres ist, das der Fisch gefressen, und das sich mit seinem Unrathe verhärtet hat.~~No. 3. Der Nordkaper. (Balaena musculus. L.)~~Der Nordkaper lebt im Schottischen Meere, ist 78 Fuss lang, und hat einen so ungeheuer weiten Rachen, dass 14 Menschen darin aufrechts stehen, und ein Boot mit der Flut gerade hineinfahren könnte. Seine Zunge ist 15 Fuss und 8 Zoll lang, und am dicksten Theile ebenfalls 15 Fuss breit. Er hat keine Zähne im Rachen, sondern Baarten, wie der Walfisch. Er sieht auf dem Rücken schwarz und am Bauche weisslich aus, wo er auch viele bewegliche Falten hat. Er lebt vorzüglich von Heringen, giebt aber wenig Thran, daher ihn auch die Walfischjäger nicht sehr achten.~~No. 4. Das Kleinauge. (Physeter microps. L.)~~Das Kleinauge ist eine Art von Caschelot, der zwischen 60 und 70 Fuss lang ist, bei Grönland lebt, eine schwarze glatte Haut und dicken Speck hat, aber wenig Thran giebt. Er lebt von Seehunden, Schnabel- und Braunfischen, die er truppweise angreift, verfolgt und oft auf das Eis jagt. Er wird eben so, wie der Walfisch, harpunirt und gefangen.~~31
Ad00341 02 056a/frePoissons XXI. Vol. II. No. 53.
ESPÈCES DE BALEINES.
Toutes les espèces de Baleines, dont il y a un grand nombre, sont vivipares, et allaitent leurs petits comme les quadrupèdes. Quand on veut les ranger d'après ce caractère, il faut les compter parmi les animaux à mamelles et non pas parmi les poissons.
Le Cachelot. (Physeter Macrocephalus. L.)
No. 1. Le mâle. No. 2. La femille.
Après la Baleine de Groenland le Cachelot est le plus grand poisson de l'Océan. Sa gueule est d'une largeur immense, et il est capable d'avaler, des requins de la longueur de huit pieds; il fait de ce poiiTon Ta nourriture ordinaire. Il n'a de dents que dans la mâchoire inférieure, sa mâchoire supérieure est parsemée de trous destinés apparemment à recevoir les dents de la mâchoire insérieure, lorsque les deux mâchoires se rapprochent. Sur le muffle il a une ouverture qui lui sert d'évent.
Le mâle No. 1. est ordinairement d'une longueur de soixante et dix huit à quatre-vingt pieds mais la femelle No. 2. est plus petite, rarement plus longue que de soixante pieds, mais beaucoup plus grosse. An ventre elle a deux mamelles, avec lesquelles elle allaite ses petits. Il y a différentes variétés de Cachelot, dont nous avons vu une sur la Tab. 7. du I. Vol. de ce Portefeuille, qui cependant ressembîe bien plus à une autre espèce de baleine, que les Allemands nomment Finnfisch.
Sur le tableau ci-joint on voit le mâle et la femelle du Cachelot représentés avec la plus grande exactitude. On le prend comme la Baleine de Groenland à l'aide de harpons, que les pécheurs lancent sur l'animal quand il vient sur la surface de l'eau pour respirer ou pour se reposer. On an fait là chaise tant à cause de la graisse, que pour avoir la substance blanche et buileuse qui se trouve dans une cavité de sa tète, et qui est connue sous le nom de blanc de Baleine, (sperma ceti). Elle y est dans une si grande quantité qu'on en tire souvent d'un seul poisson jusqu'à cinquante tonueaux. Etant exposée à l'air, cette huile se coagule et forme ensuite une graille blanche. Dans les intestîns de ce poisson on trouve aussi de gros morceaux d'Ambre gris, qui est probablement une espèce de bitume odorisérante que le poisson a avalée au fond de la mer, et qui mêlée de ses excrémens, s'est endurcie dans la suite.
No. 3. Le Nord-Caper. (Balaena musculus. L.)
Le Nord-Caper vit dans la mer d'Ecosse; sa longueur est de 78 pieds et sa gueule est si immensement large, que 14 personnes pourraient s'y tenir debout, et qu'une barque pourroit y entrer commodément à l'aide du courant. Sa langue est de la longueur de quinze pieds huit pouces, et large de quinze pieds à la partie la plus grosse. Il n'a point de dents, mais il est pourvu de barbes comme la Baleine de Groenland. Son dos est noir et son ventre blanchâtre, où il a également une peau remplie de plis. Il se nourrit principalement-de harengs; mais on en retire peu d'huile, et paîs cette rai son les pêcheurs de Baleine n'en sont pas grand cas.
No. 4. Le Cachelot à petits yeux. (Physeter microps. L.)
Cette espèce de Cachelots est longue d'entre soixante et dix pieds, et elle vit dans les mers de la Groenland. Sa peau est noire et lisse, et recouvre une graisse d'une épaisseur considérable, mais qui donne peu d'huile. Il se nourrit de chiens de mer, de bécasses de mer, et de Marsouins, qu'il attaque en troupeaux, les poursuit et les chatte souvent sur la glace. Il est pris comme la Baleine de Groenland, parle moyen de harpons.
Ad00341 02 057aDer Europäische Fasan. (Phasianus Colchicus. L.) No. 1. Der Hahn. No. 2. Die Henne.~~Der Fasan lebt wild in Mingrelien und Georgien, und muss in Europa erst durch Kunst und Wartung in Fasanerien gezogen werden. Er ist mit dem Schwanze 2 bis 3 Fuss lang, die Henne graubraun gezeichnet, der Hahn von prächtigem Gefieder. Die Fasanen lieben zu ihrem Aufenthalte ebene, lichte Waldung mit niedrigem Gebüsche. Sie nähren sich von allerley Gartengewächsen, Getraide, Insecten und Schnecken, und übernachten auf hohen Bäumen. Die Henne legt jährlich nur einmal 12 bis 15 grünlichgraue und braungefleckte Eier, und brütet 20 bis 25 Tage. Das Fleisch der Fasanen ist eine vorzügliche Delicatesse.~~No. 3. Der Afrikanische Kronen-Fasan. (Phasianus Africanus. L.)~~Ist in Ostindien zu Hause, und wegen seines stahlblauen Gefieders und seiner silberfarbenen Federkrone ein sehr schöner Vogel. Auf den Flügeln hat er ein braunes, und auf diesem wieder ein weisses Fleck. Er ist etwas kleiner, als unser gewöhnlicher Fasan.~~No. 4. Der Hoizin. (Phasianus cristatus. L.)~~Dieser schöne Fasan, dessen Gefieder aus Roth, Gelb und Schwarz schön gezeichnet ist, und welcher einen Federbusch auf dem Kopfe hat, bewohnt Neu-Spanien, und hält sich auf Bäumen nahe an den Wassern auf. Er nährt sich von Schlangen, Ameisen, Würmern und andern Insecten, und wird leicht zahm.~~No. 5. Fasan von Cayenne.~~Lebt in Cayenne, hat sehr schön gezeichnetes grünes Gefieder, eine rothe Kehle, und hochrothe Felder um die Augen. Sein Fleisch ist sehr wohlschmeckend.~~No. 6. Fasan von Guiane.~~Sein Vaterland ist Guiane. Seine Nahrung sind Saamen von Kräutern, Reis und Getraide. Kopf, Hals, Rücken und Schwanz sind hellbraun, Brust und Bauch apfelgrün.~~No. 7. Fasan vom Cap. (Phasianus capitis bonae spei. L.)~~Dieser schöne Fasan hat eine silberweisse Brust und Bauch, graubraunen Kopf und Rücken, schwarze Schwingen und Schwanz, schwarz und gelbe Schenkel, einen hinterwärts auf dem Nacken liegenden Federbusch, und hochrothe Felder um die Augen. Seine Heimath ist das Vorgebirg der guten Hoffnung. Er ist seiner ganzen Gestalt nach ein sehr schönes und zierliches Thier.~~31
Ad00341 02 057a/freOiseaux XVIII. Vol. II. No. 54.
DIFFERENTES ESPÈCES DE FAISANS.
Le Faisan d'Europe. (Phasianus Colchicus. L.)
No. 1. Le Coq-Faisan. No. 2. La Poule-Faisande.
Le Faisan vit dans l'état sauvage dans la Mingrelie et la Géorgie; dans l'Europe il est seulement élevé par une éducation très soîgnée dans des enceintes murées qu'on appelle saisanderies. Sa longueur est de 2 à 3 pieds, la queue y comprise. Le plumage du Coq-Faisan est des couleurs les plus magnifiques; celui de la Poule-Faisande est moins brillant, étant d'une couleur grise-brunâtre. Les oiseaux sont d'un caractère sauvage, et fréquentent les bois taillés, remplis de broussailles. Ils se perchent la nuit dans les hautes futaies, et se nourrissent de grains de différentes herbes potagères, d'insectes et de limas. La Poule ne pond qu'une fois par an, et ses oeufs, dont il y a toujours 12 à 15, sont d'un gris-verdàtre et tachetés en brun. Au bout de 20 à 23 jours les faisandeaux ecîosent. La chair de toutes les espèces de faisans est d'un goût exquis.
No. 3. Le Faisan couronné d'Afrique. (Phasianus Africanus. L.)
Il est originaire dans les Indes orientales, et son plumage qui est de couleur bieue-d'acier, joint à une couronne de' plumes de couleur argentée qu'il porte sur la tète, lui assignent un rang distingué parmi les plus beaux oiseaux qui existent. Sur les ailes il a une tache brune, au milieu de laquelle il se trouve encore une tâche blanche. Il est un peu plus petit que notre faisan ordinaire.
No. 4. Le Hoazin. (Phasianus cristatus. L.)
Le plumage de ce beau saisan est coloré eh blanc, rouge et noir, et sa télé est surmontée d'une huppe. Il habite la Nouvelle -Espagne, et se perche sur des arbres à coté des lacs et des rivières. Il se nourrit de serpens, de fourmis, de vers et d'autres Insectes, et se Iaisie aisément apprivoiser.
No. 5. Le Faisan de Cayenne.
Il vit dans la Cayenne, a le plumage verd et fort joliment coloré, la gorge rouge et des cercles de couleur écarlate autour des yeux. Sa chair est d'un goût excellent.
No. 6. Le Faisan de Guiane.
La Guyane est sa patrie. Il se nourrit de ris et de différentes sortes de grains. La couleur de la tête, du col, du dos et de la qweue est d'un brun-clair; celle du ventre et de la poitrine est d'un verd de pomme.
No. 7. Le Faisan du Cap. (Phasianus capitis bonae spei. L.)
Le plumage de cet ossean est superbe; la poitrine et le ventre sont d'an bïarïc argenté, la tête et le dos d'un brun-grisàire, ses pennes et sa queue sont noires, et ses jambes noires et jaunes. Il porte sur. sa tète un panache redresié sur le dos, et ses yeux sont entourés de cercles de couleur rouge. Le Cap de bonne espérance est sa patrie, et toute sa figure est si bien proportionée qu'on peut le nommer véritablement un oiseau très beau et très élégant.
Ad00341 02 058aDer Flachs oder Lein, und der Hanf sind für das menschliche Leben zwei höchst wichtige Pflanzen, weil sie uns Zwirn, Leinwand, Bindfaden, Stricke und Seile, und endlich auch Papier, ihre Saamenkörner aber Oel geben. Ihr Anbau sowohl, als ihre weitere Verarbeitung beschäftiget daher auch in allen Ländern von Europa eine grosse Menge Menschen; und sie liefern die wichtigsten und einträglichsten Handels-Artikel.~~No. 1. Flachs oder Lein. (Linum usitatissimum L.)~~Der gemeine Flachs oder Lein findet sich noch in Spanien, in der Schweiz und andern südlichen Ländern Europens, wild wachsend; er wird aber gewöhnlich bei uns, als eine Sommerfrucht, sorgfältig auf dem Acker gebauet. Er treibt einen dünnen einfachen Stengel 2 bis 3 Fuss hoch, blühet graublau, (fig. 1.) und trägt seine glatten braunen Saamenkörner (fig. b.) in braunen Knotten (fig. a.), welche bei der einen Gattung, dem Klangleine, an der Sonne aufspringen, bei der andern, dem Droschleine aber, zerdroschen werden müssen. Die feine Haut oder der Bast des holzigen Stengels, welcher sich durch das Rösten von diesem ablöset, giebt eigentlich den Flachs, welcher, wenn er gehörig vorbereitet ist, gesponnen wird, und linnenes Garn giebt. Von diesem wird Leinewand gewebt, welche, wenn sie verbraucht und zerrissen ist, Lumpen giebt, woraus dann endlich Papier gemacht wird. Aus dem zerstampften Leinsaamen wird Oel gepresst, welches theils zum Brennen, theils aber auch zum Oelfirnisse für die Maler gebraucht wird; die übrigbleibenden ausgepressten Hülsen, oder sogenannten Leinkuchen aber geben ein sehr gutes Futter für Pferde, Rind- und Schafvieh. Solch eine gemeinnützige Pflanze ist der Lein.~~No. 2. und 3. Der Hanf. (Cannabis sativa. L.)~~Das eigentliche Vaterland des Hanfs ist Persien; er treibt gewöhnlich 8 bis 9 Fuss hohe und fingersdicke Stängel in gutem fetten Boden, und ist, eben so wie der Flachs, nur eine Sommerpflanze auf unsern Aeckern. Der Hanf trägt seine verschiedenen Geschlechter nicht auf Einer, sondern auf verschiedenen Pflanzen. Die männliche Pflanze (fig. 2.), welche etwas breitere Blätter hat, und bloss männliche Blüten, aber keine Saamenkörner trägt, heisst schlechtweg der Hanf; die weibliche Pflanze (fig. 3.) aber, welche die grauen Saamenkörner (fig. c.) bringt, die Hänfin, oder die Fimmel. So bald auf einem Hanffelde der männliche Hanf seinen Saamenstaub zu Anfange des Augusts verstreuet, und die weiblichen Pflanzen befruchtet hat, stirbt er ab, wird ausgerauft und eingesammelt. Die Hänfin reift erst 4 bis 5 Wochen später. Uebrigens geben beiderlei Pflanzen einerlei Bast, der wegen seines langen sehr zähen, faserigten Gewebes, vorzüglich zu Bindfaden, Stricken, Schiffseilen, Ankertauen, Seegeln, Zelt-Leinwand und dergl. gebraucht wird. Der Hanf ist für Russland, Teutschland und mehrere Europäische Reiche ein sehr wichtiger Handels-Artikel.~~31
Ad00341 02 058a/frePlantes XXXIX. Vol. II. No. 55.
LE LIN ET LE CHANVRE.
Le Lin et le Chanvre sont deux végétaux des plus précieuses pour la vie de l'homme. Ils nous foumiûent du fil, du linge, de la ficelle, des cordages, enfin une infinité de choses de nécessité ou de commodité, et même à la fin du papier; leurs graines nous procurent de l'huile. A cause de cette grande vtilité, leur culture et leur sabrication occupe dans tous les pays l'industrie d'un grand nombre de personnes; ils Tarent en préparer les objets du Commerce les plus essentiels et les plus lucratifs.
No. 1. Le Lin. (Linum usitatissimum. L.)
Dans l'Espagne, la Suisse et d'autres pays méridionaux de l'Europe, on trouve encore le Lin dans l'état sa'uvage; mais chez nous il est cultivé dans les champs comme un blé d'été et avec beaucoup de soins. Sa tige est mince, simple et haute d'environ 2 à 3 pieds; ses fleurs sont d'un bleu grisàtre, (fig. 1.) et ses semences aplaties et d'un brun clair, (fig. b.) sont renfermées dans des capsules brunes, (fig. a.) qui, sélon les différentes espèces de lin, se gercent au soleil ou doivent être battues. L'écorce tendre de la tige ligsneuse, qui s'en détache quand elle est rouie, donne le Lin proprement dit. Lorsqu'il est préparé de la manière convenable, on le sile et en sait du linge. Ce même linge usé par le service, passe en lambeaux dans une autre manufacture, eu on le convertit en papier. La graine du lin fournit, par expression beaucoup d'huile, qui sert à brûler et en peinture, où elle fait la bafe de tous les vernis buileux. La pâte de cette graine exprimée est une excellente nourriture pour les chevaux, les bêtes à cornes et à laine. Cela peut suffire pour faire voir l'utilité étendue de cette plante précieuse.
No. 2. et 3. Le Chanvre. (Cannabis sativa. L.)
La véritable patrie du Chanvre est la Perse. Quand on le plante dans un bon terrain bien engraisséi il pousse une tige de la heuteur de 8 à 9 pieds et de la grosseur d'un doigt, et de même que le Lin, il n'est chez nous qu'une plante d'été. Il ne porte pas sur la même tige les dirFéremes parties de la génération. La plante sécondante ou mâle (fig. 2.) qui a les feuilles un peu plus larges, et qui porte des fleurs mâles, mais point de fruits, est appellée Chanvre thâlè'l la plante au contraire, (fig. 3.) qui produit les graines grisâtres, connues sous le nom de Chenevist (fig c.) s'appelle Chanvre femelle. Quand le Chanvre mâle a entièrement dissipé sa pousïière et sécondé les fruits, ce qui arrive ordinairement au commencement du mois d'Août, il commence à se fanneret alors il faut l'arracher et conserver. Le Chanvre semelle ne mûrit qu'un mois ou six semaines plus tard. Les deux espèces de plantes donnent au reste la même écorce, qui fe partage dans des silamens longs et tenaces, dont on sait principalement de la ficelle, des cordages, des cables, des toiles groiïieres pour des voiles et pour des tentes etc. Pour la Russie, l'Allemagne et plusieures autres pays' de l'Europe, le Chanvre fait un Article de commerce des plus importans.
Ad00341 02 059aNo. 1. Der Zucker-Ahorn. (Acer sacharinum. L.)~~Der Zucker-Ahorn wächst vorzüglich in Nordamerica in Pensylvanien und Neu-York, und gleicht in Ansehung seiner Grösse, seines Blatts, Blüthe und Saamens unserm gemeinen Ahorne. Dieser Baum kann in der Folge für Europa, und vorzüglich für Teutschland, fast eben so wichtig werden, als es eine andere Amerikanische Pflanze, die Kartoffel, geworden ist. Die Einwohner dieser Nordamericanischen Provinzen zapfen gewöhnlich, zu bestimmten Jahreszeiten, den Saft der Zucker-Ahorn-Bäume, und bereiten daraus nicht allein den Zucker für ihr eigenes gewöhnliches Bedürfniss, sondern haben auch schon seit ein Paar Jahren angefangen, sehr beträchtliche Quantitäten nach Europa davon auszuführen; indem dieser Ahorn-Zucker dem besten Westindischen Zucker gleich kommt. Man rechnet, dass jeder grosse Baum, den man ein Jahr um das andere bohren und zapfen kann, 5 bis 6 Pfund Zucker gebe. Da der Zucker-Ahorn in Teutschland eben so gut, als in Nordamerica wächst, und auch die härtesten Winter ausdauert, so kann seine allgemein verbreitete Anpflanzung Teutschland eigene innländische Zucker Plantagen geben, und dem abscheulichen Neger-Sclavenhandel ein Ende machen helfen.~~No. 2. Die Kartoffel. (Solanum tuberosum. L.)~~Die Kartoffel (Tartuffel, Erdbirn, Grundbirn) ist unter Allem, was Europa aus America und von dessen Entdeckung erhielt, das wichtigste und wohlthätigste Geschenk. Ihr Vaterland ist in Südamerika eigentlich Peru und Paraguay. Im Jahr 1586, also beinahe erst 100 Jahre nach der Entdeckung von Amerika, brachten sie einige Engländer zuerst nach Europa, und erst in dem gegenwärtigen Jahrhunderte fiengen sie an in Teutschland bekannt und gemein zu werden. Man glaubte nicht, dass eine Pflanze aus dem heissen Südamerika sich so leicht an das rauheste Clima gewöhnen könne, wie doch die Erfahrung lehrte. Eben dies und ihre erstaunliche Gemeinnützigkeit, zur Nahrung für Menschen und Vieh, hat sie dermalen fast über den ganzen bewohnten Erdboden verbreitet. Sie gedeihet im schlechtesten Boden, und auf Bergen, wo gar an keinen Getraidebau zu denken ist. Bekanntlich sind eigentlich ihre Wurzelknollen, davon man röthliche (fig. b.) und weisse (fig. c.) hat, der wichtige Gegenstand ihrer Cultur. Man hat durch Ausartung sehr viele Sorten davon erhalten. Selbst die beste Sorte davon, wenn sie immer durch die Wurzelknollen fortgepflanzt wird, artet nach 8 bis 10 Jahren aus, und muss durch ihren Saamen, den die Pflanze, wie die andern Nachtschatten-Arten, zu denen sie gehört, in kleinen runden Aepfeln (fig. a.) trägt, erneuert werden. Die Pflanze wird höchstens 2 Fuss hoch, und blühet violet oder weiss. Da die Kartoffeln eine mehligte Substanz haben, so dienen sie zu einer vortrefflichen Nahrung für Menschen und Thiere. Man macht daraus Mehl, Stärke, Puder, verschiedenes Backwerk und eine Menge Speisen; ja man brennt sogar auch guten Branntwein davon. Kurz, die Kartoffel ist eins der wohlthätigsten Geschenke für die Menschheit.~~32
Ad00341 02 059a/frePlantes XL. Vol. II. No. 56.
PLANTES AMÉRICAINES.
No. 1. L'Érable à sucre. (Acer sacharinum. L.)
L'Erable a sucre croit principalement dans l'Amérique septentrionale, en Pensylvanie et Neuyork, et ressembîe à notre Erable ordinaire pour la grandeur, les feuilles, les fleurs et la semence. Cet arbre peut devenir dans la suite de la même importance pour l'Europe, et principalement pour î'Aiiemagne, que l'eit déjà devenue une autre plante d'Amérique, la pomme de terre. Les habitans des provinces de l'Amérique septentrionale retirent par incision dans des certaines saisons le lue de cet arbre, et en préparent du sucre, non seulement pour leur propre consommation, mais jîs ont même commencé depuis quelques années d'en transporter des quantités consuiérables en Europe. Ce sucre de l'érable vaut autant, que le meilleur sucre des Indes occidentales. On compte 5 à 6 livres de sucre sur chaque arbre d'une certaine grandeur, et tous les deux ans on peut répéter la même manipulation pour retirer le suc. Comme l'érable à sucre prospère ausïi bien en Allemagne que dans l'Amérique septentrionale, et qu'il endure même les hivers les plus rigoureux, il seroit très à délirer qu'on le cultivât chez nous plus généralement; car il poùrroit nous fournir sur notre propre sol ce que nous consommons en sucre, et ce qui plus est, ce seroit le moyen le plus sur, pour faire abolir i'afFreuse traite des Nègres.
No. 2. La Pomme de terre. (Solanum tuberosum. L.)
La pomme de terre est sans contredit la production la plus précieuse et la plus biënfaisante que nous ayons tirée de l'Amérique, et c'est l'avantage le plus grand qui à resuîté pour l'Europe de la découverte de cette nouvelle partie du monde. Elle est originaire dans l'Amérique méridionale et uirlout dans le Pérou et lé Paraguay. En 1586. ce qui est à peu près cent ans après la découverte de l'Amérique, les pommes de terre furent transportées dans l'Europe par des Anglois, mais ce n'est que dans le siècle présent, qu'elles surent plus connues et généralement répandues en Allemagne. On ne pou voit pas s'imaginer au commencement qu'une production de ces climas ardents poùrroit jamais prospérer dans le Nord et même dans les climas les plus froids, ce que cependant l'expérience a suffisamment démontré. Cette dernière qualité jointe à leur utilité surprenante pour la nourriture des hommes et des bestiaux, leur ont assuré une réputation honorable sur toute la surface de la terre. Elles prospèrent dans le plus mauvais terrain et même sur des montagnes, où Ton ne peut pas songer à cultiver du bled. On sait que leurs tubercules sont le véritable objet de leur culture, il y a de ces tubercules qui sont rougeâtres, (fig. b.) d'autres en sont blancs (fig. c.); par dégéneration on en a recu une quantité de différentes espèces. La meilleure espèce de pommes de terre même dégénère après 8 à 10 ans, quand elle est toujours propagée par des tubercules, et il faut alors la renouveller par la semence qui se trouve dans cette plante, comme aux autres espèces de morelles, dont elle fait partie, dans de petites pommes rondes (fig. a.). Elle atteint tout au plus une hauteur de deux pieds, et porte une fleur violette ou blanche. Les pommes de terre, étant d'une substance sarineuse, elles sont une nourriture sort sa In ta ire pour les hommes et les beftiaux. On en fait de la farine, de l'empois, de la poudre, différentes espèces de patisserie et un grand nombre de mets; on en peut même distiller une très bonne eau de vie. En un mot, la pomme de terre est un des dons les plus précieux que l'homme a reçu, de la main bienfaisante de la nature.
Ad00341 02 060aNo. 1. Das See-Einhorn. (Monodon monoceros L.)~~Das See-Einhorn oder der Narwal (den wir zwar schon auf Taf. u. No. 7. im ersten Bande unsers Bilderbuchs, aber in keiner ganz richtigen Zeichnung gesehen haben, und daher jetzt richtiger kennen lernen) ist ohngefähr 20 bis 24, ohne Horn, mit seinem Horne aber 36 Fuss lang, bewohnt das Nordmeer, und lebt von Schollen und andern dergleichen Fischen. Die Farbe seiner Haut ist weiss mit Schwarz gefleckt. Sein spiralförmig gewundenes gerades Horn ist eigentlich ein aus dem Nasenknochen hervorstehender Stosszahn, vom schönsten Elfenbeine, als welches man ihn auch verarbeitet. Man versichert, dass dieser Fisch eigentlich zwey solche Stosszähne habe, dass man ihn aber nur mit Einem finde, weil der andere Zahn fast immer abgebrochen sey. Der Narwal gebiehrt gleichfalls lebendige Junge, und säuget sie. Er schwimmt äusserst schnell, und wird daher selten von den Grönlandsfahrern, die ihm wegen seines Horns und Thrans aufpassen, gefangen.~~No. 2. Der Finnfisch. (Balaena Physalus. L.)~~Der Finnfisch hat, eben so wie der gemeine Walfisch, keine Zähne, sondern blosse Baarten in seinem weiten Rachen. Er ist oft eben so lang als der Walfisch, aber bei weitem nicht so dick. Er wohnt gleichfalls in der Nordsee, kommt aber erst nach den Walfischen angezogen. Er wird auch wegen seines Thrans und seines Fischbeins von den Walfischjägern gefangen; ist aber seiner schnellen Wendungen wegen weit gefährlicher zu tödten als der Walfisch.~~No. 3. Der Buckelrücken. (Balaena Boops. L.)~~Der Buckelrücken (welcher auch oft das Ochsenauge, der Jupiterfisch, oder der Guhartes heisst), ist 40 bis 50 Fuss lang, und an der Brustfinne 20 Fuss im Umfange dick, hat auf dem Kopfe zwei Spritzlöcher, und an der Brust der Länge nach viele Falten, die er erweitern und zusammenziehen kann. Er sieht auf dem Rücken schwarz, am Bauche aber weiss aus. Er wohnt in der Nord- und Südsee, nährt sich von Lachsen, Seesternen und dergleichen, und verschluckt mit weit aufgesperrtem Rachen die Beute sammt dem Wasser. Er ist, seiner Grösse ungeachtet, doch sehr furchtsam, und wird vom kleinäugigten Cachelot sehr verfolgt.~~No. 4. Der Schnabelfisch. (Balaena rostrata. L.)~~Der Schnabelfisch ist unter den Walfischen fast der kleinste, denn er ist nur 25 bis 50 Fuss lang, hat einen langen, ziemlich spitzigen Schnabel, keine Zähne, sondern Baarten, und einen faltigen Bauch. Seine Farbe ist auf dem Rücken schwarz, am Bauche weiss. Er hält sich im Sommer an den Küsten von Grönland auf, und zieht im Winter nach Süden. Er frisst Lachse und andere kleine Fische. Sein Speck giebt wenig Thran.~~32
Ad00341 02 060a/frePoissons. XXII. Vol. II. No. 57.
ESPÈCES DE BALEINES.
No. 1. La Licorne de mer ou le Narhwal. (Monodon monoceros. L.)
Sur la Table 7 du premier Volume de ce Portefeuille nous avons déjà donné une déscription de ce poisson, mais d'après un desfin qui n'a pas été tout ä fait exact; nous le serons donc connoitre ici plus au juste, La Licorne de mer ou le Narval est longue d'environ 20 à 24 pieds sans compter la corne, et 36 pieds avec elle. Elle est un habitant formidable de la mer du Nord, et se nourrit de soies et d'autres petits poissons. Sa peau est de couleur blanche tachetée en noir. Sa corne est tordue en spirale et se dirige en avant; elle est proprement une véritable dent qui lui sort des os de la gueule et non pas une corne; elle imite le plus bel ivoire et on l'emploie ausfi comme tel au travail. On prétend, que ce poisson est par la nature doué de deux défenses pareilles, mais qu'on ne lui en trouve jamais qu'une seule, parceque la séconde est toujours rompue. Comme toutes les autres espèces de baleines, la Licorne de mer est vivipare et allaite Tes petits. Ces animaux sont d'excelîens nageurs et ils avancent avec une vitesfe étonnante; c'est par cette raison qu'ils sont Ci rarement attrapés par les pêcheurs qui vont à la pêche de ce grand animal Slans la Groenland, et qui le poursuiveut à causp de sa corne et de sa grailse.
No. 2. Le Gibbar. (Balaena Physalus. L.)
Cette espèce de Baleine n'a point de dents dans sa gueule énorme, mais seulement des barIîcs, cnuaroe stussi te Baleine de Grosnland, Elle a souvent aussi îa même Ioitguenr, maïs elle en diffère par la grosseur qui est beaucoup moins considérable. Elle habite également la mer du Nord, et n'arrive qu'après la Baleine de Groenland. Les pécheurs la poursuivent aussi. à. cause de sa graisse et de ses fanons, mais comme elle fait des mouvemens beaucoup plus rapides, il est plus dangereux de l'attaquer.
No. 3. Le poisson de Jupiter. (Balaena Boops. L.)
Ce monstre marin est de la longueur de 40 à 50 pieds et de la grosseur de 20 pieds, dans la circonférence de ses nageoires de poitrine. Sur sa tête il a deux évents, et le lung de la poitrine il a une peau remplie de plis, qu'il peut étendre et rétrécir. Il est noir sur le dos et blanc en ventre. Il habite la mer du Nord et celle du Sud, et se nourrit de sauraons, d'étoiles de mer etc. Il a une gueule énorme et avale un déluge d'eau en même tems avce sa proie. Malgré sa grandeur il est cependant très timide, et le Cachelot à petits yeux Je poursuit avec acharnement.
No. 4. La Baleine à bec. (Balaena rostrata. L.)
Cette espèce est la plus petite des Baleines, n'ayant que 25 à 30 pieds de long. Elle a le museau long et alsés pointu, point de dents, mais des barbes, et un ventre plissé. Son dos est noir, et Ton ventre blanc. Pendant l'été elle rode aux côtes de la Groenland, et à l'approche de l'hiver elle se retire plus au Sud. Sa nourriture confiste en saumons et d'autres petits poisfons. Sa graisse ne donne pas de, 'huile en grande abondance.
Ad00341 02 061aDie Savien, Cavien oder Afterhaasen machen ein eigenes Thiergeschlecht aus, welches dem südlichen Amerika zugehört. Sie stehen zwischen den Kaninchen und der Maus, graben sich in die Erde, nähren sich meist von Wurzeln und Früchten, tauchen unter das Wasser, und sind übrigens sanfte, unschädliche Thierchen. Es giebt deren mehrere Gattungen.~~No. 1. Der Paka. (Cavia Paca. L.)~~Der Paka lebt in Guiana und Brasilien, und gräbt sich, wie das Kaninchen, Höhlen in die Erde. Er ist 2 Fuss lang, braun und weissgelb gefleckt. Er geht seiner Nahrung nur des Nachts nach, und lebt gern von süssen Früchten und Wurzeln. Er sitzt, wie fast alle Savien, gern auf den Hinterbeinen, und taucht leicht unter das Wasser. Er wird sehr fett, und man speiset sein Fleisch als eine Delikatesse.~~No. 2. Der Akuschi. (Cavia Acuschi. L.)~~Der Akuschi lebt gleichfalls in Guiana, ist nur anderthalb Fuss lang, und sein Haar olivenfarb. Er lebt und nährt sich wie der Paka, jedoch geht er nicht ins Wasser. Sein Fleisch ist essbar.~~No. 3. Der Aguti. (Cavia Aguti. L.)~~Der Aguti lebt in Brasilien und den Antillen, ist so gross als der Akuschi, und von Farbe rothbraun. Er grunzt wie ein Ferkel, oder schnurrt wie eine Katze, läuft hüpfend, wie das Kaninchen, und lässt sich leicht zahm machen. Er frisst fast alles, was man ihm giebt, Brod, Körner, Früchte, Gemüse, Blätter, nur kein Fleisch. Sein Fleisch ist essbar und wohlschmeckend.~~No. 4. Das Meerschweinchen. (Cavia Cobaya. L.)~~Das Vaterland des Meerschweinchens ist Brasilien, von daher es nach Europa gekommen ist, wo es häufig in den Häusern zum Vergnügen gehalten wird, und sich leicht fortpflanzet. Es ist ohngefähr 1 Fuss lang, und von Farbe gelb, weiss und schwarz geschäckt. Es drückt sein Wohlbehagen durch Grunzen oder ein sanftes Murmeln, seinen Schmerz aber durch ein heftiges Schreien aus. Es liebt die Wärme, daher man es in Stuben halten muss, wo es gern an den Wänden wegläuft. Es nähret sich von allerlei Futter aus dem Pflanzenreiche, frisst, wie das Eichhörnchen, auf den Hinterfüssen sitzend, und säuft gern Milch. Männchen und Weibchen schlafen nicht mit einander, sondern Eins bewacht immer das Andere. Ihr Fleisch ist essbar, aber unschmackhaft.~~No. 5. Der Capybara. (Cavia Capybara. L.)~~Unter allen Savien ist der Capybara die grösste Gattung, denn er ist an dritthalb Fuss lang. Er lebt an den grossen Flüssen in Südamerika und nährt sich von Zuckerrohr, Kräutern, Früchten und Fischen, die er des Nachts fängt. Er kann sehr gut schwimmen und lange untertauchen. Er hat eine Stimme wie ein Esel, in der Gestalt eine Aehnlichkeit mit dem Schweine, und ein sanftes Naturel. Er sieht rothbraun aus, und hat borstenähnliche Haare, und frisst ebenfalls auf den Hinterfüssen sitzend. Sein Fleisch hat einen thranigten Geschmack, und ist nicht sehr geniessbar.~~32
Ad00341 02 061a/freQuadrupèdes XXXVIII. Vol. II. No. 58.
LES CAVIAS.
Les Cavias sont tm genre d'animaux tout particulier dont toutes les différentes espèces sont originaires des climas chauds de l'Amérique méridionale. Ils sern bleut tenir le milieu entçe les lapins et les somis; ils s'ensoncent dans la terre et sont organisés de manière à plonger et rester plusieurs heures sous l'eau. Ils se notirrissent principalement de racines et de fruits, sont naturellement doux et privés et ne sont aucun mal.
No. 1. Le Paca. (Cavia Paca. L.)
Le Paca vit dans la Guyane et le Brésil et se creuse des terriers comme le lapin. Il a environ deux pieds de long, et son corps est couvert de poils tachetés de brun et de jaune-grisaire. Il se nourrit de fruits doux et de racines qu'il cherche pendant la nuit. Comme tous les Cavias il aime à s'asseoir sur ses pattes de derrière et plonge sous l'eau avec beaucoup de sacilité. Sa chair est entrelardée et tendre, et on lar mange comme une grande délicatesse.
No. 2. L'Agouchy. (Cavia Acuschi. L.)
L'Agouchy se trouve également dans la Guyane, et n'a qu'un pied et demi de long. Son poil est de couleur d'olive. Il mène le même genre de vie que le Paca et se nourrit de îa même manière; il ne plonge cependant pas dans l'eau. Sa chair est mangeable.
No. 3. L'Agouty. (Cavia Aguti L.)
L'Agouty vit au Brésil et dans les Antilles. Il est de la même grandeur que l'espèce précédente et couvert d'un poil rouffàtre; il grogne comme ïe cochon ou roue comme le chat. Il court en sautant, tout comme le lapin, et fe laisse aisément apprivoiser. Il mange presque tout ce qu'on lui donne, du pain, des grains, des fruits, des légumes, des feuilles, mais point de viande. Sa chair est mangeable et d'un excellent goût.
No. 4. Le Cobaya. (Cavia Cobaya. L.)
Le Cobaya est originaire du Brésil, mais on l'a ausïl tronsporté en Europe, où on l'entretient fréquemment dans les maisons, plutôt par curiosité que par l'utilité qu'on en peut retirer. Ils produisent aisément et leur multiplication est prodigieusement prompte. On les appelle en srance Porcelets des Indes ou lapins chinois. Ils ont environ un pied de long; leur couleur est jaune, tachetée en blanc et en noir. lis marquent leur plaisir par une espèce de gazouillement, et la douleur par des cris aigus. Comme ils sont très frilleux, il faut les tenir dans des chambres où ils aiment à suîvre les murs enmarchant. Us se nourrissent de dissérens alimens du règne végétal, mangent à laide de leurs pattes de devant comme l'écureuil, et aiment beaucoup le lait. Us sont tellement craintiss que le mâle et la femelle lie dorment jamais en même tems, mais l'un et l'autre sont alternativement de garde. Leur chair est mangeable, mais pas bien excellente.
No. 5. Le Capybara ou Cabiai. (Cavia Capybara. L.)
De toutes les espèces de Cavias le Capybara est la plus grande, car il eCt long de deux pieds et demi. Il vit aux bords des grandes rivières de l'Amérique méridionale, et se nourrit dé la canne à sucre, d'herbes, de fruit et de possions, qu'il prend la nuit en plongeant dans l'eau; il nage très bien, et peut rester assés longteins sous l'eau. Son cri reflembîe au braiement de l âne et sa forme à celle du cochon; il est d'un naturel assés doux. Son corps est couvert d'un poil roux, qui est aussi rude que la foie du cochon. Il mange également étant asfis sur les pattes de derrière. Sa chair a une mauvais goût de poisson et n'est guères mangeable.
Ad00341 02 062aDie Lerche ist, nach der Nachtigal, einer unserer angenehmsten Singvögel, und wird nicht minder wegen ihres leckerhaften Fleisches hochgeschätzt. Sie hat unter allen Vögeln die besondere Eigenschaft, dass sie fliegend und in der Luft schwebend singt. Die Lerchen gehören unter die Zugvögel, weil sie im Herbste aus Teutschland in wärmere Länder ziehen; und auf eben diesen Zügen werden sie im October in der Abenddämmerung in aufgestellten Garnen in grosser Menge gefangen und gespeiset. Sie nähren sich von kleinem Gewürme, junger Saat und Pflanzen-Saamen. Es giebt 33 Gattungen Lerchen. Die bekanntesten darunter sind folgende.~~No. 1. Die Feldlerche. (Alauda arvensis. L.)~~Sie bewohnt fast alle Welttheile, und hält sich in offnen Saat- und Getraidefeldern auf, wo sie jährlich dreimal brütet. Ihr Fleisch wird als eine Leckerspeise geschätzt. Männchen und Weibchen singen beide gleich gut, und in der Luft schwebend. Sie ist ohngefähr 7 Zoll lang, und rostbraun von Farbe.~~No. 2. Die Kalanderlerche. (Alauda Calandra. L.)~~Die Kalanderlerche ist etwas grösser als die Feldlerche. Sie lebt vorzüglich im südlichen Frankreich, in Sardinien und Italien, singt ausserordentlich schön, und lernt sehr leicht den Gesang anderer Vögel, und was man ihr sonst vorspielt, nachsingen. Sie ist von Farbe wie die gemeine Lerche.~~No. 3. Die Wiesenlerche. (Alauda pratensis. L.)~~Die Wiesenlerche ist kleiner, als die Feldlerche, ist nur 5 1/2 Zoll lang, und ihr Körper grünlichbraun. Sie lebt in Europa, hält sich meist auf Wiesen auf, und singt im Grase sitzend. Ihr Gesang ist aber nicht so angenehm, als der von der Feldlerche.~~No. 4. Die Baumlerche. (Alauda arborea. L.)~~Die Baumlerche, welche auch Waldlerche oder Heidelerche heisst, ist eben so gross als die Wiesenlerche, röthlichbraun von Farbe, und der Kopf wie mit einem weissen Schleyer umzogen. Sie bewohnt Europa und Sibirien, fliegt Truppweise, und setzt sich auf Bäume, von deren Gipfel sie gerade in die Luft steigt, und sich singend wieder auf denselben niederlässt. Ihr Gesang ist sehr angenehm, besonders in heitern Frühlings- und Sommernächten. Sie nistet auf der Erde wie die Feldlerche.~~No. 5. Die Sumpflerche. (Alauda Mosellana. L.)~~Ihre Länge ist 8 Zoll, und sie hat in ihrem Ansehen viel Aehnlichkeit mit der Drossel. Sie hat einen braunen Rücken, röthliche Brust, weissen Schwanz und graue Schwingfedern. Sie lebt in den Niederlanden, und sonderlich an den Ufern der Mosel, in sumpfigten Gegenden.~~No. 6. Die Piplerche. (Alauda trivialis. L.)~~Diese Lerche ist nur 5 Zoll lang, braun von Farbe auf dem Rücken, und weisslich an Brust und Bauche. Sie wohnt in Europa auf Heiden, und singt auf Bäumen und Hecken sitzend. Ihr Gesang ist zischend und pipend; davon sie auch den Namen hat.~~No. 7. Die Haubenlerche. (Alauda cristata. L.)~~Sie lebt in Teutschland an Strassen und Wassern, nistet unter dürrem Gesträuche, und singt sehr schön. Sie ist 7 Zoll lang, Rücken und Schwanz braun, der Bauch weiss und hat auf dem Kopfe einen Federbusch.~~No. 8. Die schwarze Steppen-Lerche. (Alauda Tatarica. L.)~~Sie hat die Grösse eines Staars, ist schwarz von Farbe, mit braungesäumten Federn am Nacken, bewohnt einsam die Wüsten und Steppen der Tartarei und singt wenig. Im Winter zieht sie schaarenweise in wärmere Gegenden.~~32
Ad00341 02 062a/freOiseaux XIX. Vol. II. No. 59.
DIFFÉRENTES ESPÈCES D'ALOUETTES.
L'Alouette est un oiseaux de chant, et après le rossignol elle fait le plus bel ornement des airs; mais on ne l'éstime pas moins à came de sa chair délicate. De tous les oiseaux elle a seule le talent de chanter en s'éîevant dans l'air et en volant. Elles sont des oiseaux de paiïage, et quittent l'Allemagne dans l'Automne pour le retirer dans des pays moins sroids, et c'est sur ce passage qu'au mois d'octobre on en fait la chasse et en prend des quantités au silet, pour les manger. Elles se nourrissent de vermines et de toutes sortes de grains de semence. Il en existe trente trois espèces différentes, les plus connues en sont les suivantes.
No. 1. L'Alouette vulgaire. (Alauda arvensis. L.)
Elle vit presque dans toutes les parties du monde et se trouve dans des champs ouverts et ensemencés de blé, où elle fait trois pontes par an. Sa chair passe pour une grande délicatesse. Les mâles et les femelles éVayent également les champagnes par leurs chants agréables, pendant lesquels elles planent toujours dans l'air. Elle a à peu près sept pouces de longueur, et la couleur de son plumage est d'un roux brunâtre.
No. 2. La Calandre. (Alauda Calandra. L.)
Cette espèce est un peu plus groffe que l'alouette vulgaire, et se trouve surtout dans la France méridionale, là Sardaigne et l'Italie. Elle se distingue par la beauté de son chant, et apprend aussi. très aisement à imiter le chant d'autres oiseaux ainsi que toute espèce d'air qui lui est louveut répété. Sa couleur est celle de l'alouette vulgaire.
No. 3. L'Alouette de pré ou la Farlouse. (Alauda pratensis. L.)
La Farlouse est plus petite que l'alouette vulgaire, n'ayant que 5 1/2 pouces de longueur; la couleur de son pennage est d'un brun verdâtre. Elle vit dans toute l'Europe, se trouvé presque toujours sur des prairies, et fait entendre sou ehant perchée sur l'herbe; mais il est moins agréable que le chant de l'alouette vulgaire.
No. 4. Le Cujelier. (Alauda arborea. L.)
Le Cujelier, qui s'apeîle aussi alouette des bois, est de la groiseur de l'espèce précédente; sa couleur est d'un roux branàtre, et la tète est'couverte de plumes blanches comme d'un voile. Il habite l'Europe et la Sibérie, vole en troupeaux et se perche sur des arbres, du faite desquels il s'élève tout droit dans l'air en chantant, et se remet en suite sur le même endroit. Son chant est fort agréable, surtout dans les belles nuits du printemps et de l'automne. Il fait son nid sur la terre, comme l'alouette vulgaire.
No. 5. L'Alouette de marais. (Alauda Mosellana. L.)
Sa longueur est de huit pouces, et elle ressembîe beaucoup pour sa forme à la grive. Le plumage de son dos est brunâtre, celui de la poitrine rougeâtr'e, sa queue est blanchâtre et ses pennes sont grises. Elle vit dans les pays bas, et surtout aux bords de la Moselle, dans des contrées marécageuses.
No. 6. L'Alouette Pipi. (Alauda trivialis. L.)
Elle n'est longue que de cinq pouces, de cour leur brune sur le dos et blanchâtre à la poitrine et au ventre. Elle vit dans l'Europe sur dés landes, et chante perchée sur des arbres et des brossailles. Son chant est pipant, d'où elle a aussi reçu son nom.
No. 7. Le Cochevis. (Alauda cristata. L.)
Cette espèce habite en Allemagne à coté de grands chemins et le long des lacs et rivières; elle fait son nid sous des broisailles seches, et son chant est fort agréable. Elle est longue de y pouces, son dos et sa queue sont brunes, le ventre est blanc, et sur la tête elle porte une huppe.
No. 8. L'Alouette noire. (Alauda Tatarica. L.)
Elle est de la groiseur d'un sansonnet; la couleur de son plumage est noire, et sur le dos ses plumes sont bordées en brun. Elle habite les deserts de la Tartarie, et ne chante que rarement. A l'approche de l'hiver elle passe en troupeaux dans des contrées plus tempérées.
Ad00341 02 063aDer Floh und die Laus, die zwei peinigenden Insecten für Menschen und Thiere, gehören eigentlich zu den Blutsaugern, und verdienen, da man sie wegen ihrer Kleinheit mit blossen Augen nicht recht betrachten kann, dass wir sie vergrössert darstellen, und so genauer kennen lernen.~~No. 1. Der Floh. (Pulex irritans. L.)~~Der Floh, von welchem fig. a. das Männchen und fig. b. das Weibchen in ihrer natürlichen Grösse zeigt, erscheint in fig. 1., wie man ihn durch ein Microscop erblickt. Er sieht braun aus, und sein Körper ist mit lauter in einander geschobenen Schilden bedeckt; hat sechs Füsse, davon die hintersten ihm zum Springen dienen, borstige Fühlhörner, und einen scharfen Saugstachel am Kopfe, womit er sticht und Blut saugt. Der Floh ist unter allen ungeflügelten Insecten das einzige, das sich verwandelt. Das Weibchen legt nämlich seine Eier, die unendlich klein sind, wie fig. c. zeigt, in abgelegte Hemden, schmutzige Kleider, Bettdecken, auf das Lager der Hunde, in die Ritzen der Fussboden, ungehobelte Bretter, Sägespäne oder faules Holz, aus welchen im Sommer nach 6, im Winter aber nach 12 Tagen weisse kleine Maden, (die fig. d. in natürlicher Grösse, und fig. e. vergrössert zeigt) hervorkommen, welche nach 11 Tagen ihre volle Grösse erreichen, sich im Staube ein eiförmiges Gespinste machen, und sich in eine Puppe verwandeln, die fig. f. vergrössert zeigt, aus welcher nach einigen Tagen der vollkommene Floh ausschlüpft. Ausser dem Menschen findet sich der Floh auch bei Hunden, Füchsen, Katzen, Hasen, Eichhörnchen und Igeln, doch nur in gemässigten Climaten, und nicht im kalten Norden. Der Floh kann 200mal weiter springen, als er selbst lang ist, und eine Last ziehen, die 80mal seine eigene Schwere übertrift. Er kann 6 Jahr alt werden.~~In Südamerika giebt es den sogenannten Sandfloh, (Pulex penetrans) der dem gemeinen Floh gleicht, im Staube lebt, und seine Eier den Menschen unter die Nägel der Fußzehen legt, wodurch heftige Schmerzen, Entzündung und oft der Brand entstehen.~~No. 2. Die Laus. (Pediculus humanus L.)~~Die Laus, (Menschenlaus) deren natürliche Grösse fig. g., die Vergrösserung aber fig. 2. zeigt, lebt bloss auf dem Menschen, und auf keinem andern Thiere. Sie ist weiss bei den Europäern, (bey den Mohren schwarz) und so durchsichtig, dass ihre innern Theile durchscheinen. Sie ist borstig, und hat 6 Füsse, mit Haken-Scheeren, um sich an den Haaren festhalten zu können. Das Weibchen, deren man immer 100 gegen 1 Männchen rechnen kann, legt in 6 Tagen 50 Eier oder Nisse, welche sie an die Haare anleimet, und ihre Fortpflanzung geht so schnell fort, dass innerhalb 8 Wochen aus zwei Müttern 10,000 Läuse entstehen können. Fig. b. zeigt ein befruchtetes, und fig. i. ein ausgeleertes dergleichen Ei, vergrössert. Sonderbar ist es, dass die Kopflaus und die Leiblaus zwei ganz verschiedene Gattungen Insecten sind, und jene nicht am Leibe, diese aber nicht auf dem Kopfe leben kann. Von ihren innern Theilen ist ihr grosser mit Blute gefüllter Magen besonders sichtbar.~~32
Ad00341 02 063a/freInsect. VII. Vol. II. No. 60.
LA PUCE ET LE POU.
La Puce et le Pou sont les deux Insectes dont les hommes et les bestiaux sont le pins tourmentés; ils appartiennet tous les deux dans le genre des sace-sangs. Comme ils sont trop petits pour qu'on puisse assés les distinguer à yeux nuds, il vaut bien la peine de les représenter ici grollis à la loupe.
No. 1. La Puce. (Pulex irritans. L.)
La Puce dont fig. a. fait voir le mâle et sig. h. la femelle dans leur grandeur naturelle, est représentée dans la sig. i. grossie à la loupe. Elle est de couleur brune, et tout son corpest couvert d'écaillés dures et enfoncées les unes dans les autres. Elle a six pieds dont les deux de derrière lui serrent pour sauter, des antennes velues, et sa tête est armée d'une trompe aiguë, qui est très propre à piquer et sucer le sang, dont elle se nourrit. La puce est la seule Insecte non ailée qui subit des raétamorphoses. La femelle pond les oeufs, qui sont d'une extrême petitesse comme nous voyons en sig. c., dans des endroits propres à fournir une nourriture convenable aux petits, qui en proviennent, par exemple dans des chemises sales, des habits mal-propres, des couvertures délit, des couches de chiens, les fentes de planchers, sur des planches non rabotées, dans la sciure de bois ou dans du bois pourri. Dans l'été il sort de ces oeufs après fix jours, mais dans l'hiver seulement après douze jours, de petits vers blancs, qui sont representés en grandeur naturelle en sig. d., et grossis en fig. e. Les vers acquièrent une grosseur distincte dans l'espace d'onze jours, et alors ils se préparent moyennant de la poussière une petite coque, dans laquelle ils se renferment et se changent en larves, qu'on voit grossis en sig. f. Au bout de quelques jours il sort une puce bien formée qui laisse ses dépouilles dans la coque. On sait que cette Insecte s'engraiste aux dépens de l'espèce humaine, mais outre cela elle s'attache aussi aux chiens, aux chats, aux renards, aux lièvres, aux écureuils et aux kerissons; elle est plus fréquente dans les chinas tempérés que dans les pays du Nord. La pouce est capable de sauter deux cent fois la longueur de son corps, et de traîner des fardeaux qui pesent go fois plus qu'elle-même. Elle peut parvenir jusqu'à l'âge de six ans. Dans l'Amérique méridionale il se trouve encore une autre espèce de puce nommée puce de sable (pulex penetrans) qui ressemble parfaitement à la puce ordinaire; elle vit dans la poussière et pond ses oeufs sous les ongles des pieds de l'homme, ce qui eau se des douleurs violentes, des inslammations et très souvent la gangrène.
No. 2. Le Pou. (Pediculus humanus L.)
Le Pou (pou de l'homme)qu'on voit dans là grandeur ordinaire en fig. g. et grossi en fig. 2. ne s'engendre que sur le corps de l'homme, et jamais sur celui d'un autre animal. Il est blanc chez les Européens, noir chez les Nègres et tellement transparent, qu'on y peut aisément appercevoir les monvemens intérieurs. Il est couvert d'une peau velue; ses six pieds sont garnis ia griffes au moyen desquelles il s'attache aux cheveux. La femelle, dont on peut toujours compter une centaine sur un seul mâle, pond dans l'espace de six jours plus de 50 oeufs ou lentes, qu'elle colle sur les cheveux. Il multiplie fi prodigieusement que deux mères peuvent dans l'espace de deux mois engendrer plus de 10. 000 poux; fig. h. nous montre un pareil oeuf on une lente pleine, et fig. i. une autre d'où l'animal est sorti; toutes les deux sont grossis à là loupe. Il est singulier que le pou qui vit sur la tète et celui qui vit dans les habits, sont deux espèces d'Insectes toutes différentes, et que îa première ne puisse pas vivre sur le corps de l'homme, ni la séconde sur la tête. Des parties intérieures on peut surtout remarquer sort distinctement à travers du corps, Ion eliomac grand et rempli de sang.
Ad00341 02 064aNo. 1. Der Braunfisch, oder das Meerschwein. (Delphinus Phocaena. L.)~~Der Braunfisch oder das Meerschwein, lebt in allen Europäischen Meeren, und ist der kleinste unter den Wallfisch-Arten, denn er ist nur 8 bis 10 Fuss lang, und sieht blaulichschwarz aus. Er schwimmt ausserordentlich schnell, und schwärmt immer in ganzen Schaaren um die Schiffe her, um aufzufangen, was hinaus geworfen wird. Wenn die Braunfische sehr häufig bei den Schiffen erscheinen, so sieht man es als ein Zeichen eines kommenden Sturms an. Er giebt vielen Speck und Thran, sein Fleisch wird aber auch gegessen.~~No. 2. Der Delphin. (Delphinus Delphis. L.)~~Dies ist der eigentliche Delphin, der auch schon bei den Alten bekannt und berühmt war. Er heisst auch der Tummler oder Springer, weil er häufig aus dem Wasser in die Höhe springt; daher auch die Alten von ihm fabulirten, dass er die Musik sehr liebe, und darnach springe und tanze. Er lebt wie der Braunfisch fast in allen Europäischen Meeren, wird bis 15 Fuss lang, sieht auf dem Rücken schwarzbraun und am Bauche weiss aus. Er hat einen etwas breiten und spitzigen Schnabel, und auf dem Kopfe ein Spritzloch. Seine, so wie des Braunfisches Nahrung, besteht aus einer Menge kleiner Fische.~~No. 3. Der Butzkopf, oder Nord-Kaper. (Delphinus Orca. L.)~~Der Butzkopf oder Nordkaper ist 20 bis 25 Fuss lang, und lebt besonders im nördlichen Weltmeere, wo er gewöhnlich am Nordkap, oder der äussersten Spitze von Norwegen, von den Grönlandfahrern gefangen wird, und davon seinen Namen hat. Auf seinem Rücken hat er eine 5 Fuss lange harte und spitzige Flosse, womit er andere Fische tödtet, und sie dann frisst. Auf dem Rücken sieht er schwärzlichgrau, und am Bauche weiss aus. Er ist ein grosser Räuber der Heringe, die er mit seinem Schwanze zusammentreibt, und dann Tonnenweise verschlingt. Sein Speck giebt vielen und guten Thran, und er ist daher eine gute Beute für die Grönlandfahrer.^~~33
Ad00341 02 064a/frePoissons. XXIII. Vol. II. No. 61.
ESPÈCES DE BALEINES.
No. 1. Le Marsouin ou le Cochon de mer. (Delphinus Phocaena. L.)
Le Marsouin ou le Cochon de mer est l'espèce de Baleines la plus petite, car il n'a que 8 ou 10 pieds de longueur. Sa couleur est d'un noirbleuâtre, et on le voit dans toutes les mers de l'Europe. II nage avec une extrême vitesse, et rode toujours en troupes autour des vaisseaux pour attraper ce que Von en jette. Lorsqu'on les voit s'approcher des vailTeaux en quantité, on en tire l'augure d'une tempête. On en retire beaucoup de lard et d'huile, et sa chair est assés mangeable.
No. 2. Le Dauphin. (Delphinus Delphis. L.)
Cette espèce de Baleines est le Dauphin proprement dit, connu déjà et célèbre chez les Anciens. Il porte aussi le nom de Sauteur, parce qu'il sait des sants sréquens dans l'air; c'est ce qui a occasionné la fable des Anciens, que cet animal marin airnoit la musique et qu'il dansàt au Ton des instruments. On le trouve, tout comme le cochon de mer, dans presque toutes les mers de l'Europe; sa longueur est de 15 pieds, son dos est d'un noir-brunâtre et le ventre blanc. Son museau est pointu et sur la tète il a un évent, ou une ouverture par ou il respire et rejette l'eau. Sa nourriture consiste comme celle du Cochon de mer dans une quantité de petits poissons.
No. 3. Le Nord-Caper. (Delphinus Orca. L.)
Le Nord-Caper est de la longueur de 20 ou 25 pieds, et se trouve principalement dans la mer glaciale; les pêcheurs Groenlàndois le prennent ordinairement aux environs du Cap du Nord ou de la pointe la plus septentrionale de la Norvège, ce qui lui a fait donner son nom. Son dos est garni d'une nageoire dure, pointue et longue de 5 pieds; il s'en sert pour tuer d'autres poissons, dont il fait sa nourriture. La couleur de son dos est d'un gris-noirâtre, et celle du ventre est blanche. II est l'ennemi le plus formidable des Harengs, auxquels il sait la chatte, le poulie avec sa queue sur les côtes et les avale ensu. ite par tonneaux. Comme cette espèce de Baleines donne une grande quantité d'huile d'une très bonne qualité, elle est un excellent butin pour les pêcheurs Groenlàndois.
Ad00341 02 065aNo. 1. Färber-Scharte. (Serratula tinctoria. L.)~~Die Färber-Scharte (Färber-Distel) ist ein gelb färbendes Kraut, das häufig in Teutschland auf den Wiesen wächst, und im Julius und August röthlich blüht. Man färbt damit Wollen-, Leinen- und Seidenzeuche dauerhaft gelb, und mit Indigo versetzt, giebt sie eine schöne grüne Farbe. Man baut sie auch als ein Farbenkraut ordentlich auf dem Felde.~~No. 2. Saflor. (Carthamus tinctorius. L.)~~Der Saflor ist eine einjährige Pflanze, welche eigentlich aus Aegypten herstammt, aber auch in Teutschland häufig angebauet wird. Ihre safranfarbigen Blumen, welche wie eine Bürste auf dem Kelche stehen, sind es eigentlich, welche eine sehr schöne hochgelbe Farbe, sonderlich auf Seide geben. Man braucht sie auch häufig, um sie unter den ächten Safran zu mischen, und ihn damit zu verfälschen. Die Farbe, welche der Saflor giebt, ist zwar schön und lebhaft, aber nicht ächt und dauerhaft.~~No. 3. Färber-Ginster. (Genista tinctoria. L.)~~Der Färber-Ginster (Farbenpfrieme) wächst wild in Teutschland auf Heiden und um die Wiesen, blühet gelb, und ist ein ausdauerndes Staudengewächs. In der Färberei wird dieses Kraut sowohl frisch als getrocknet gebraucht, und giebt eine schöne und dauerhafte gelbe Farbe, mit allen ihren Schattirungen. Auch wird für die Maler das sogenannte Schüttgelb davon bereitet.~~33
Ad00341 02 065a/frePlantes XLI. Vol. II. No. 62.
PLANTES DE TEINTURE.
No. 1. La Sarette. (Serratula tinctoria. L.)
Lia feuille de cette plante fournit une teinture iaUne assés durable, dont on se sert avec le même avantage pour des étoffes de laine, de soie et de sil; lorsqu'on la mêle avec de l'Indigo, il en resaite une couleur verte très agréable. On trouve cette plante fréquemment en Allemagne, où elle croit dans les près; on la-cultive cependant aussi dans les champs comme une plante sort utile en teinture. Dans les mois de Iuillet et d'Août elle porte des fleurs rougeâtres.
No. 2. Le Cartame ou le Safran batard. (Carthamus tinctorius. L.)
Le Cartame est une plants annuelle, originaire de l'Egypte; on la cultive fréquemment en Allemagne. Ses fleurs, qui. sortent du calice en forme de brosse, sont d'un beau rouge de Safran foncé, et l'on en sait usage en teinture pour donner aux étoffes de soie la belle couleur deponceau, qui est vive et brillante mais peu durable. On mélo aussi Couvent la fleur du Cartame avec le véritable Safran pour le falsisier.
No. 3. Le Genestrole, ou le Genêt des Teinturiers. (Genista tinctoria. L.)
Cette plante croit en Allemagne naturellement et sans culture dans les landes et aux bords des prairies; elle est un arbrisseau toujours vert, et porte des fleurs jaunes. Cette plante, tant secliée que-dans son état de verdure, donne aux teinturiers toutes les nuances d'une belle couleur jaune qui est très durable. On tire aussi de ses fleurs une belle laque jaune, qui est sort recherchée des peintres. '
Ad00341 02 066aNo. 1. Die kleine ungeschwänzte Sibirische Spitzmaus. (Sorex minutus. L.)~~Diese kleine Spitzmaus ist, nebst der geschwänzten, das kleinste unter allen Säugthieren, denn sie ist kaum 2 Zoll lang, und wägt nur 38 Gran. Sie wohnt in Sibirien unter Baumwurzeln, sieht röthlich grau aus, und nährt sich von Sämerei.~~No. 2. Der Desman, oder die Bisamratte. (Sorex moschatus. L.)~~Die Bisamratte (der Desman, Wüchuchol oder die Zibeth Spitzmaus) wohnt an den Ufern der Wolga und des Dons, wo sie sich an den hohen Ufern Höhlen gräbt, deren Eingang unter dem Wasser ist. Sie ist 12 bis 14 Zoll lang, hat einen nackten zweischneidigen Schwanz, sieht oberhalb grau und am Bauche weisslich aus; hat einen langen spitzigen Rüssel, rothe Lefzen, und sehr kleine Augen. Am Schwanze hat sie 8 Balgdrüsen, welche einen öligten Bisam enthalten, davon sie den Namen hat. Sie nährt sich von Wassergewürmen, und vertheidigt sich sehr kühn gegen Alles.~~No. 3. Die Wasser-Spitzmaus. (Sorex fodiens. L.)~~Sie lebt in Teutschland, England, Frankreich, an kleinen Bächen, ist 3 Zoll lang, sieht schwarzbraun auf dem Rücken, und weiss am Bauche aus. Sie kann sehr gut schwimmen, und nährt sich von Regenwürmern, Wasserinsecten und Fischlaiche.~~No. 4. Die gemeine Spitzmaus. (Sorex araneus. L.)~~Die gemeine Spitzmaus lebt in Europa und Nordasien in alten Mauern, Ställen und Mistgruben, an feuchten Orten, frisst Insecten und Körner, ist dritthalb Zoll lang, und sieht schwarzgrau aus. Sie hat eine pfeifende Stimme, und einen widrigen Bisamgeruch; daher auch die Katzen sie zwar fangen, aber nicht fressen. Dass die Spitzmäuse giftig seyen, und Pferden in den Leib kriechen, ist ein blosses Mährchen.~~No. 5. Der Ondathra. (Mus zibethicus. L.)~~Der Ondathra (die Zibethratze, Bieberratze) ist ein Bewohner von Nordamerika, wo er an Seen und Flüssen wohnt, und daran, den Biebern gleich, seine Baue ausführt, welche jedoch nicht so regelmässig und künstlich als die des Biebers sind. Er ist 12 bis 14 Zoll lang, schwarzbraun von Farbe, und stark von Haaren. Er nährt sich von Kräutern, Früchten und Wurzeln der Wasserpflanzen, kann vortrefflich schwimmen und untertauchen; und giebt im Sommer einen starken Bisamgeruch von sich. Sein Pelz und seine Haare sind, wie die vom Bieber, sehr gesucht, und machen einen guten Handels-Artikel.~~33
Ad00341 02 066a/freQuadrupèdes XXXIX. Vol. II. No. 63.
DIFFÉRENTES ÈSPECES DE SOURIS.
No. 1. La petite Musaraigne sans queue. (Sorex minutus. L.)
Cette espèce de Musaraigne ayant à peine deux pouces de longueur et ne pésant que 38 grains, est le pins petit de tous les animaux à rua in ru elles. Elles sont très communes en Sibérie, où on les trouve dans des trous d'arbres. Leur couleur est d'un gris-roussàtre et leur nourriture consiste dans des semences.
No. 2. Le Desman ou le Rat musqué de Moscovie. (Sorex moschatus. L.)
Le Desam ou le Rai musqué de Moscovie, qui porte aussi. le nom de Musaraigne Civette, habite les bonis du Volga et du Don, où il consirait aux endroits élevés des loges, comme le Castor, dont l'embouchure se trouve. au delïbus de la sursace de l'eau. Il devient long de 12 à 14 pouces; sa queue est plate et dépourvue de poils, son dos est gris et le ventre blanchâtre; il a le museau prolongé et terminé en pointe obtufe; les lèvres sont rouges et ses yeux très petits. Il a 8 follicules auprès de la queue qui contiennent un musc ou un parfum sous la forme d'une humeur huileufe, dont l'animal a reçu son nom. Sa nourriture consifte dans des insectes aquatiques, et l'animal est assez courageux pour le défendre contre tout ce qu'il'attaque.
No. 3. Le Musaraigne d'eau. (Sorex fodiens. L.)
C'est un petit animal amphibie de la longueur de 3 pouces, qui fe trouve en Allemagne, en France et en Angleterre le long des petits runTeaux. La partie fupérieure de son corps est de couleur noirâtre, et la partie insérieure est blanche. Il sait parsaitement bien nager, et se nourrit de vers de terre d'insectes aquatiques et de frai de poisson.
No. 4. La Musaraigne. (Sorex araneus. L.)
La Musaraigne commune se trouve dans l'Europe et dans l'Asie septentrionale, où elle vit dans des mafures, des étables, des folles à furnieret dans d'autres endroits humides. Sa longueur est de trois pouces et sa couleur d'un noir grisâtre. Elle mange du grain et des infectes; le son de sa voix est aigu, et elle a une odeur de musc très sorte et desagréable, qui répugne aux chats; ils chaflent et tuent la mufaraigne, mais ils ne la mangent pass comme la souris. C'est vraisemblabîement cette répugnance des chats qui a sondé le préjugé que cet animal est vénéneux, et qu'il se sourre dans le ventre des chevaux.
No. 5. L'Ondatra ou le Rat musqué du Canada. (Mus zibethicus. L.)
L'Ondatra est naturel dans l'Amérique septentrionale et surtout au Canada; il vit aux bords des lacs et des rivières, et bâtit des loges comme le Castor, mais qui cependant n'ont pas la même régularité que celles de ce dernier animal. Sa longueur est de 12 à 14 pouces, sa couleur d'un brun-noirâtre et sa peau bien couverte de poils. Il sait parsaitement bien nager et plonger, et se nourrit de fruits, de toutes sortes d'herbes et de racines de plantes aquatiques; dans l'été il répand nue odeur de musc très forte. Sa peau étant garnie d'un duvet très fin et délicat, elle donne comme celle du Castor une excellente fourrure, qui est fort recherchée, et fait un article considérable du Commerce.
Ad00341 02 067aDiese artigen Thierchen gehören zu den angenehmsten Singvögeln, und zwar zum Geschlechte der Grasmücken. Sie bewohnen fast ganz Europa, sind aber nur im Sommer bei uns, und ziehen im Herbste bei eintretender Kälte in wärmere Gegenden. Sie nähren sich alle von Insecten, Gewürmen, Beeren und Weintrauben. Sie sind leicht zahm zu machen, und werden in Zimmern oder Käfigen, als sehr angenehme Singvogel gehalten.~~No. 1. Das gemeine Rothkehlchen. (Motacilla rubecula. L.)~~Es ist fast 6 Zoll lang, bewohnt ganz Europa im Winter in wärmern Gegenden. Viele bleiben auch im Winter bei uns. Sie werden sehr zahm, und häufig in den Häusern gehalten.~~Das Amerikanisehe Rothkehlchen. (Motacilla rub. Carolinens. L.) No. 2. Das Männchen. No. 3. Das Weibchen.~~Dies ausserordentlich schöne Rothkelchen, welches Kopf, Rücken und Schwanz ganz blau hat, bewohnt vorzüglich Carolina, und kommt übrigens mit dem unsrigen in Allem überein.~~No. 4. Das gemeine Blaukehlchen. (Motacilla Suecica. L.)~~Hat Grösse und Gestalt des Rothkehlchens, bewohnt vorzüglich Schweden und Sibirien, und hält sich gerne am Wasser und an feuchten Orten auf. Es singt im April vor Aufgang der Sonne sehr angenehm.~~Das Amerikanisehe Blaukehlchen. No. 5. Das Männchen. No. 6. Das Weibchen.~~Dies Blaukehlchen bewohnt Nordamerika, ist sehr schön gezeichnet, und ein höchst angenehmer Singvogel.~~No. 7. Das Gelbkehlchen. (Motacilla pensilis. L.)~~Das Gelbkehlchen oder die gelbhalsige Grasmücke ist gleichfalls ausländisch, bewohnt die Insel St. Domingo, und singt sehr angenehm. Dieser Vogel brütet jährlich 2- bis 3mal, und macht ein sehr künstliches Nest aus trocknen Grashalmen und dünnen Wurzeln dicht zusammen geflochten, welches er an die Spitze eines über dem Wasser schwebenden Zweiges aufhängt, so dass es der Wind hin und her bewegen kann. Die Oeffnung des Nestes ist ganz unten, und der Vogel kommt, indem er unten hinein kriecht, und in die Höhe steigt, hinein. Der innere runde Theil, wo die Eier oder Jungen liegen, ist durch eine Scheidewand von diesem Gange, der sehr enge ist, getrennt, und der Vogel muss über diese Scheidewand hinweg, um zu seinen Jungen zu kommen, welche er auf diese Art vor Nachstellungen sichert.~~33
Ad00341 02 067a/freOiseaux XX. Vol. II. No. 64.
GORGES-ROUGES, GORGES-BLEUES, ET GORGES-JAUNES.
Ces jolis petits animaux sont partie du genre clés fauvettes et peuvent être comptés parmi les oiseaux de chant les plus agréables. On les trouve presque dans toute l'Europe, mais chez nous ils ne paroiilent que l'été et se retirent dans des régions plus tempérées à l'approche de l'hiver. Ils se nourrilïent d'insectes, de vermines de baies et de grains de raisins. Ils s'apprivoisent aisément et deviennent familiers. A cause de leur ramage mélodieux on aime a les tenir dans les chambres ou dans des cages.
No. 1. La Gorge-rouge ordinaire. (Motacilla rubecula. L.)
Cet oiseau est de la longueur de fix pouces, il se trouve dans tonte l'Europe et se retire pour la plupart pendant l'hiver dans des pays plus tempérés; une grande partie cependant en' passe aussi l'hiver chez nous. Il devient très familier et on le tient fréquemment dans les maisons.
La Gorge-rouge de Caroline. (Motacilla rub. Carolinens. L.)
No. 2. Le mâle.
No. 3. La femelle.
Cette espèce de Gorges-rouges est d'une beauté extraordinaire, sa tele, son dos et sa queue sont t'ont à fait bleus; elle habite principalement la Caroline, et ressemble pour tout le relie à l'espèce qui se trouve dans l'Europe.
No. 4. La Gorge-bleue ordinaire. (Motacilla Suecica. L.)
Sa longueur et toute sa figure sont celles de la Gorge-rouge; elle habite principalement la Suède et la Sibérie, et se tient de préférence dans le voisinage d'eaux et dans des endroits humides. Il chante dans le mois d'avril et toujours avant le lever du soîeil; son ramage est très agréable.
La Gorge-bleue d'Amérique.
No. 5. Le mâle.
No. 6. Le femelle.
Cette espèce de Gorges-blues se trouve dans l' Amérique Septentrionale; elle est sort bien coloriée, et son ramage est très mélodieux.
No. 7. La petite Fauvette à gosier jaune. (Motacilla pensilis. L.)
Cet oiseau est également étranger, et se trouve surtout dans l'isle de St. Domingue; son chant est fort agréable. Il pond deux ou trois sois par an, et fait son nid avec de l'herbe sauchée et de menues racines, entrelacées avec beaucoup d'art; il l'attache en suite à la pointe d'une branche suspendue sur l'eau, de sorte que le vent peut l'agiter de tous les cotés. L'ouverture de ce nid est tout en bas, de sorte que l'oiseau en y entrant est obligé de monter en haut. Ce passage est très étroit et separé par une espèce de parois de la cavité intérieure, dans laquelle se trouvent les oeufs ou les petits; il faut que l'oiseau monte au delsus de ce parois, pour parvenir chez Tes petits, que, de cette manière, il sait mettre a l'abri de toute poursuite.
Ad00341 02 068aEs giebt fast in allen Welttheilen Eichhörnchen, und diese kleinen zierlichen und lebhaften Thierchen sind an Gestalt und Farbe sehr unterschieden. Es giebt sogar auch fliegende Eichhörnchen. Sie klettern alle sehr leicht auf den Bäumen, auf denen sie auch wohnen, und sehr weit von einem zum andern springen. Fast alle nähren sich von Nüssen und Kernen der Früchte, oder süssen Wurzeln, und von manchen ist das Fell ein schätzbares Pelzwerk. Wir wollen sie nach einander kennen lernen.~~No. 1. Das gemeine Eichhorn. (Sciurus vulgaris. L.)~~Das gemeine Eichhörnchen ist, ohne Schwanz, 8 Zoll lang, bewohnt ganz Europa, besonders Russland und Sibirien, wo sein, im Sommer rother unbrauchbarer Balg im Winter grau wird, und das sogenannte Grauwerk, ein gutes Pelzwerk, giebt. Von den Haarspitzen seiner Ohren, auch Schwänze, werden die Maler-Pinsel gemacht.~~No. 2. Das schwarze Eichhorn. (Sciurus niger. L.)~~Lebt in Amerika, in Virginien und Mexico, ist schwarz von Farbe, und hat einen weissen Ring über den Hals. Es nährt sich vorzüglich von Mais und süssen Wurzeln, und thut oft in den Maisfeldern grossen Schaden.~~No. 3. Das Labradorische Eichhorn. (Sciurus hudsonicus. L.)~~Es ist kleiner als das Europäische Eichhorn, hat runde Ohren, um die Augen weisse Ringe, und sieht graubraun, am Bauche aber weissgrau aus. Es lebt in Labrador und um der Hudsonsbai nur in Nadelwäldern.~~No. 4. Das Amerikanische Erd-Eichhorn. (Sciurus striatus. L.)~~Diese Art von Eichhörnchen hat viel Aehnlichkeit mit dem Hamster, indem es einen spitzigen Kopf, runde Ohren und Backentaschen hat, und nicht auf den Bäumen, auf die es klettert, sondern in der Erde wohnt. Es ist 5 1/2 Zoll lang, von Farbe rothbraun, und schön schwarz und gelb gestreift. Es bewohnt Amerika und das ganze nördliche Asien. Sein Pelzwerk wird sehr von den Chinesen gesucht.~~No. 5. Das Palmen-Eichhorn. (Sciurus Palmarum. L.)~~Dies Eichhörnchen bewohnt die heissen Länder von Afrika und Asien, wo es sich auf den Palmbäumen aufhält, daher es auch seinen Namen hat. Es ist 9 Zoll lang, lichtbraun von Farbe, hat auf dem Rücken drei weisse Streifen, und weisse Kehle und Bauch. Es nährt sich vorzüglich von Cocos-Nüssen, und lässt sich leicht zahm machen.~~No. 6. Das Liberey-Eichhorn. (Sciurus Getulus. L.)~~Das Liberey-Eichhorn lebt in der Barbarei, ist sehr schön braun und weiss gestreift, von der Grösse des Amerikanischen Erd-Eichhorns, mit dem es auch in Allem viel Aehnlichkeit hat.~~33
Ad00341 02 068a/freQuadrupèdes XL. Vol. II. No. 65.
DIFFÉRENTES ESPECES D'ECUREUILS.
Il y a des écureuils dans presque toutes les parties du monde, et sélon les divers pays ces jolis petits animaux différent pour la couleur et la figure; il y a même des écureuils volans. Ils sont lestes, vifs et très éveillés, ils grimpent avec la dernière agilité sur les arbres, y sont leurs nids et sautent avec légèreté de l'un à l'autre. Lewr nourriture ordinaire sont des noix, des amandes, du gland et des racines douces; la peau de pîusieurs espèces d'écureuils donne une assés bonne fourrure. Nous allons donner ici la description de toutes ces différentes espèces.
No. 1. L'écureuil vulgaire. (Sciurus vulgaris L.)
L' écureuil vulgaire est de la longueur de huit pouces sans compter la queue; il habite toute l'Europe, mais surtout la Rulïie et la Sibérie, où l'a peau, étant rousse pendant l'été et point propre pour des fourrures, devient grisâtre dans l'hiver et donne alors une bonne fourrure connu sous le nom du petit gris. Le poil de sa queue et de les oreilles sert à faire des pinceaux.
No. 2. L'écureuil noir. (Sciurus niger. L.)
Cette espèce vît en Amérique dans la Virginie et le Mexique; sa couleur est noire et il a un cercle blanc autour du cou. Sa nourriture principale sont des racines douces et du maïs, et Il fait souvent de grands ravages dans les champs couverts de cette dernière plante.
No. 3. L'écureuil de Labrador. (Sciurus hudsonicus. L.)
Il est plus petit que celui de l'Europe, ses oreilles sont rondes et ses yeux entourés de cercles blancs. La partie fupérieure de son corps est d'un gris brunâtre, et la partie inférieure d'un blanc-grisatre. Il se trouve au Labtador et sur les côtes de la baye d'Hudson et ne vit que dans les forêts de pins.
No. 4. L'écureuil de terre d'Amérique. (Sciurus striatus. L.)
Ces écureuils ressemblent beaucoup au Hanauer par leur tète pointue, leurs oreilles rondes jet par des poches qu'ils ont des deux cotés de la mâchoire; ils ne sont pas non plus des nids sur des arbres, quoique ils aiment à y grimper, mais ils creusent des trous dans la terre. Ils n'ont que cinq pouces et demi de longueur; leur couleur est sauve, et joliment rayée en noir et jaune, lis habitent l'Amérique et toute l'Asie septentrionale; la fourrure qu'ils donnent est très estimée par les Chinois.
No. 5. L'écureuil Palmiste, ou Rat Palmiste. (Sciurus Palmarum. L.)
Cet animal qui habite les pays chauds de l'Afrique et de l'Asie ne vit que sur des Palmiers, et c'est ce qui lui a sait donner son nom. Sa longueur est de neus pouces, sa couleur est d'un, châtain-clair, son ventre et sa. gorge sont blancs, et sur le dos il a trois bandes blanches, qui s'étendent dans toute sa longueur. Il se nourrit principalement de noix de Coco, et s'apprivoife sort aisément.
No. 6. L'écureuil Barbaresque. (Sciurus Getulus. L.)
Cette espèce d'écureuil, qui vit dans la Barbarie, est delà grandeur de l'écureuil de terre d'Amérique, avec lequel il a beaucoup de reffemblance. Les poils de son corps sont d'un très beau brun, et sur le dos il a des bandes blanches.
Ad00341 02 069aNo. 1. und 2. Der Hopfen. (Humulus lupulus. L.)~~Der Hopfen ist für das ganze nördliche Europa, als ein wesentlicher Bestandtheil des Bieres, dem er Stärke, Gewürz und Dauer giebt, eine höchst wichtige Pflanze. Er wird daher auch häufig in England und Teutschland gebauet, und macht einen grossen Handels-Artikel von Europa aus. Der Hopfen ist eine dauernde und rankende Pflanze, welche an Stangen oder Bäumen, alle Jahre wohl 12 bis 18 Ellen hoch hinanläuft. Er hat, wie der Hanf, männliche (fig. 1.) und weibliche Pflanzen. (fig. 2.) Die männliche Pflanze, deren Blüthe fig. c. zeigt, trägt keinen Saamen; die weibliche hingegen trägt im Herbste braune, schuppigte, weiche Zapfen, unter deren Blätterchen ein sehr kleiner Saame (fig. a. und b.) mit einem balsamischen harzigten Mehle liegt, welches eigentlich das Gewürz des Bieres ist. Diese Zapfen werden, sobald sie im Herbste reif sind, gesammelt, abgepflückt, fest in Fässer oder Ballen znsammengepresst, damit ihr balsamischer Geist nicht verfliegt, und dann für die Brauereyen gebraucht. Im Handel ist der Englische, Böhmische, Braunschweigische und Fränkische Hopfen am berühmtesten.~~No. 3. Der Coriander. (Coriandrum sativum. L.)~~Der Coriander gehört unter die inländischen Gewürzpflanzen, welche in Italien wild wachsen, in Teutschland aber, sonderlich in Thüringen und Franken, häufig auf dem Felde gebauet werden. Er hat eine zarte Pflanze, welche röthlich blühet, und in kleinen Büscheln (fig. d.) braune runde Körner (fig. e.) trägt, welche inwendig hohl sind, und gedörrt einen starken gewürzhaften Geruch und Geschmack haben. Sie werden theils in der Medicin, theils zu Confituren, vorzüglich aber als Gewürz zu Speisen gebraucht.~~34
Ad00341 02 069a/frePlantes XLII. Vol. II. No. 66.
PLANTES AROMATIQUES INDIGÉNES.
No. 1. et 2. Le Houblon. (Humulus lupulus. L.)
L'Houblon est une plante très préeieuse pour tonte l'Europe septentrionale; car il fait une partie esTentrelle de la biarre, qui en devient plus forte, plus aromatique et moins sujette à. s'aigrir. En Allemagne et en Angleterre on le cultive avec grand soira, et il fait même un article important du Commerce de; l'Europe. Il est une plante serpentante et annuelle, qui, sotenue par des échalas ou des arbres, monte à la hauteur de 12 à 16 aunes. Il a, tout comme le chanvre, des planter mâles (fig. 1.) et femelles (fig. 2). La plante mâle, d'onc on voit la fleur sous fig. c., n'a point de graines, mais la plante femelle porte dans l'auromne des fruits molasses, de couleur brunâtre, et composés d'écaillés, comme sont les pommes de pin. À raisselle de ces écailles il fe trouve de petites graines (fig. a. et b.) qui contiennent un esèce de sarine resineuse et aromatique, et c'est avec cette substance qu'on assaissonne la bierre. Lorsque' dans l'automne ces fruits sont entièremt murs, ils sont recueillis, et renfermés, dans des facs ou des tonneaux, mais bien'serres, asin que leur baume aromatique ne puisse s'évaporer; on les vend en cet état et les garde pour faire de la bierre, - Le Houblon d'Angleterre, de Bohême de Brunsvich et de Franconie est le meilleur et le. plus recherché dans le commerce.
No. 3. La Coriandre. (Coriandrum sativum. L.)
La Coriandre est un aromate indigène, qui croît naturellement en Italie, mais qu'en Allemagne et surtout dans la Thuringe et la Franconie oncultive fréquemment dans les champs. Sa plante très délicate porte de petits bouquets de fleurs rougeàtres, dont le calice se change en un rruit (fig. d.) composé de graines rondes et de couleur brune, qui sont creuses en dedans; lorsqu'elles sont defféchées, elles ont uae odeur et un goût très sorts et aromatiques. On s'en sert dans la médecine, et les Consisseurs les couvrent de sucre pour en faire de petites dragées; mais l'usage principal qu'on en sait, est de les mêler dans les alimens au lieu d'épices.
Ad00341 02 070aNo. 1. Das Virginische Eichhorn. (Sciurus cinereus. L.)~~Diess Eichhorn, welches grösser und stärker als das gemeine Europäische ist, lebt in Virginien und in fast ganz Nord-Amerika. Es ist 12 Zoll lang, sieht auf dem Rücken und an den Seiten grau, an Maul, Ohren und Bauch aber röthlichgelb aus, und hat einen dunkleren dickern Schwanz. Es nährt sich wie das Europäische von Früchten, Nüssen und Saamen.~~No. 2. Das Javanische Eichhorn. (Sciurus Javensis. L.)~~Lebt auf der Insel Java, ist 12 Zoll lang, und hat dreyerley Farben; Kehle, Bauch und Schwanz sind lichtbraun und fuchsroth, Kopf und Rücken aber sind schwarzbraun.~~No. 3. Das Zeylanische Eichhorn. (Sciurus macrourus. L.)~~Diess Eichhörnchen, welches man auf der Insel Zeylon findet, ist dreymal so gross als das gemeine Eichhörnchen. Rücken und Seiten sind schwarz, Kopf, Kehle und Bauch und Beine aber blassgelb. Es ist 20 Zoll lang, sein Schwanz aber noch einmal so lang als der Leib, grau und sehr dick behaaret.~~No. 4. Das Malabarische Eichhorn. (Sciurus maximus. L.)~~Diess ist das grösste Eichhorn, das wir kennen, 22 Zoll lang, dick behaaret, hat einen dicken Schwanz, und sieht auf dem Rücken röthlich schwarzbraun, an Kopf, Kehle und Bauch aber rostgelb aus. Es lebt auf der Küste Malabar, und nährt sich vorzüglich gern von der Milch der Cocos-Nüsse, welche es aufbeisst und aussäuft.~~No. 5. Das Coquallin. (Sciurus variegatus. L.)~~Das Coqaullin (sic) lebt in Mexico, ist 11 Zoll lang, orangenfarbig und röthlich gewässert, auf dem Rücken aber schwarzbraun mit Queerstreifen. Es wohnt in der Erde, nährt sich vorzüglich von Mais, und trägt in seinen Backentaschen, wie der Hamster, Vorrath auf den Winter ein.~~No. 6. Das Georgische Eichhorn. (Sciurus anomalus. L.)~~Das Vaterland dieses Eichhorns ist Georgien in Asien. Es ist 11 Zoll lang; Rücken und Kopf sind dunkelbraun, Kehle, Brust, Bauch und Beine aber rothgelb. Es lebt übrigens und nährt sich wie unser gemeines Eichhorn.~~34
Ad00341 02 070a/freQuadrupèdes. XLI. Vol. II. No. 67.
DIFFÉRENTES ESPÈCES D'ÉCUREUILS.
No. 1. L'écureuil de Virginie. (Sciurus cinereus. L.)
Cet écureuil est plus grand et plus robuste que s écureuil vulgaire de l'Europe, et se trouve dans la Virginie et presque dans toute l'Amérique septentrionale. Sa longueur est d'un pied; la couleur de son dos et de ses cotés est grise, celle de sa bouche, de ses oreilles et de son ventre est fauve; sa queue est très touffue et de couleur plus foncée.
No. 2. L'écureuil de Java. (Sciurus Javensis. L.)
Il vit sur l'isle de Java, sa longueur est d'un pied, et tous les poils de son corps sont variés de trois couleurs; sa gorge, son ventre et sa queue sont d'un châtain - clair entremêlé d'un roux de renard, la tète et le dos sont d'un brun foncé.
No. 3. L'écureuil de Ceylan. (Sciurus macrourus. L.
Cet écureuil, qu'on trouve dansTisle de CeyIan, est trois fois plus grand que l'écureuil vulgaire. Son dos et ses cotés sönt noirs et sa tète, sa gorge, son ventre et ses jambes d'un jaune clair. Sa longueur est de vingt pouces, mais sa queue grife et très touffue est le double plus longue que tout le corps.
No. 4. L'écureuil de Malabar. (Sciurus maximus. L.)
Cet écureuil est le plus grand de tous ceux que nous connoilsons; sa Iougueur est de vingt deux pouces, il est fortement couvert de poils et sa queue est fort toussue. Son dos est d'un noirbrunâtre entremêlé de roux, sa tête, sa gorge et son ventre sont d'un jaune de rouille. Il se trouve sur la côte de Malabar et se nourrit principalement du lait des noix de Coco; il casse ces dernieres avec ses dents et en boit ensuite lu lait.
No. 5. Le Coqualin. (Sciurus variegatus. L.)
Cet animal vit dans le Mexique; il a une Iongueur de 11 pouces, sa couleur est d'orange tirant sur le rouge, mais sur le dos il est d'un noir brunâtre et marqué de rayes transversales. II habite sous terre, se nourrit de maïs et porte, tout comme le Hamster, par le moyen de ses bajoues, des provisions pour l'hiver dans son terrier.
No. 6. L'écureuil de Georgie. (Sciurus anomalus. L.)
La patrie de cette espèce d'écureuil est la Géorgie dans l'Asie. Il a une longueur de onze pouces, son dos et sa tête sont d'un brun foncé, la gorge, la poitrine, le ventre et les jambes d'un jaune rougeâtre. Il vit au reste et se nourrit tout comme récureuil vulgaire.
Ad00341 02 071aDie fliegenden Fische machen die Verbindung und gleichsam den Uebergang von den Fischen zu den Vögeln. Vermöge ihrer sehr langen Bauchflossen, welche bis zur Schwanzflosse reichen, können sie sich aus dem Wasser in die Luft erheben. Sie fliegen gewöhnlich nur 2 bis 3 Fuss hoch über der Oberfläche des Wassers, und nicht viel über zweihundert Schritte weit, weil dann die dünne Haut ihrer Flossen trocken wird und sich zusammenziehet, welches sie hindert sich länger in der Luft zu halten. Sie fliegen Schaarenweise, wenn sie von den Haien und Thunfischen verfolgt werden, haben aber in der Luft gleichfalls ihre Feinde, weil da die Pelicane, Fregatt-Vögel und andere Raubvögel auf sie lauern, so dass sie sich oft auf die vorbeisegelnden Schiffe werfen, und da gefangen werden, weil sie eine gute Speise geben. Sie leben vorzüglich in den Meeren der wärmeren Gegenden aller vier Welttheile, und folgende Gattungen davon sind uns vorzüglich bekannt.~~No. 1. Der fliegende Seehahn. (Trigla volitans. L.)~~Dieser schöne Fisch ist ohngefähr 1 bis 1 1/2 Fuss lang, lebt vorzüglich im mittelländischen Meere, und ist essbar. Sein Kopf ist violet, der Rumpf roth, und seine grossen Bauchflossen olivengrün mit 7 Reihen hellblauer Flecken. Seine Nahrung sind Muscheln, Schnecken und Krebse.~~No. 2. Der Springer. (Exocoetus exiliens. L.)~~Der Springer lebt gleichfalls im mittelländischen Meere, ist so gross wie der vorige, nährt sich von Würmern und Seepflanzen, und sein Fleisch ist sehr leckerhaft.~~No. 3. Der Hochflieger. (Exocoetus evolans. L.)~~Der Hochflieger, welcher dem Springer sehr gleicht, lebt vorzüglich an der Küste von Brasilien.~~No. 4. Der Mittelflosser. (Exocoetus Mesogaster. L.)~~Der Mittelflosser lebt im Atlantischen Meere, ist auf dem Kopf und Rücken violet colorirt, und hat gleichfalls violette und gelbe Hauptflossen, welches ihm ein schönes Ansehen giebt.~~34
Ad00341 02 071a/frePoissons. XXIV. Vol. II. No. 68.
POISSONS VOLANS.
Les poissons volans font, pour ainsi dire, le passage entre les poissons et les, oiseaux. Leurs nageoires des ouies sont très larges et si longues qu'elles iouclient presque à la queue; elles leur servent d'ailes pour voler dans les airs. Us ne s'élèvent cependant au defsus de la surface de l'eau que 2 ou 3 pieds; ils volent très vite, mais pas plus loin que de deux cents pas; car ils sont obligés de se replonger dans leur élément, dès que la peau sine de leurs nageoires n'est plus humectée, et les mouvemens violens et rapides qu'ils sont dans l'air les sèchent bientôt. Ils sortent toujours par bandes hors de l'eau lorsqu'ils veulent échapper à la poursuite de leurs ennemis marins, les requins et les thons; mais ils sont alors assaillis par les pélicans, les srégates et d'autres oiseaux de proie qui ne. leur sont pas moins redoutables. Pour les éviter, ils sautent Couvent sur les vaisfeaux, où on les prend, parce que leur chair est excellente et d'une grande délicateiTe. On trouve les poissons volans dans toutes les mers situées entre les Tropiques. Nous en connouissons principalement les espèces suivantes.
No. 1. L'hirondelle de mer ou la Rondole. (Trigla volitans. L.)
Ce poisson superbe est de la longueur d'un pied et demi; il se trouve sur tout dans la méditerranée et sa chair est mangeable. Sa tête est de couleur violette, son corps est rouge et ses grandes nageoires des ouies sont de couleur d'olive et parsemées de sept rayes de taches d'un bleu clair. Il se nourrit de moules, de limaces et d'écrevisses.
No. 2. Le Muge volant. (Exocetus exiliens. L.
Le Mouge volant se trouve également dans la méditerranée, et sa longueur est la même que celle de l'espèce précédente. Il se nourrit de vers et de plantes marines; sa chair est excellente et surpasse en délicatesse celle du hareng frais.
No. 3. Le Pirabébe. (Exocoetus evolans. L.)
Cette espèce de poissons volans, qui a beaucoup de ressemblance avec le Muge volant, se trouve principalement aux côtes du Brésil.
No. 4. Le Mésogastre, ou l'Adonis. (Exococtus Mesogaster. L.)
Cette espèce vit dans la mer Atlantique; sa tête et son dos sont de couleur violette, et ses grandes nageoires sont violettes et jaunes, ce qui rend ce poisson fort joli.
Ad00341 02 072aNo. 1. Der Kastanienbaum. (Fagus castanea. L.)~~Die gute oder süsse Kastanie wächst in den wärmern Ländern von Europa, z.E. in Italien wild, wird aber auch in dem südlichen Teutschland, in Schwaben und Franken, in milden Gegenden als ein Obstbaum gepflanzt, und trägt auch da zwar reichliche, aber weit kleinere Früchte als in Italien, welche letztere auch, zum Unterschiede von den gemeinen Kastanien, Maronen heissen. Der Baum wird so gross als eine Roth-Buche, welcher er auch in Ansehung des Blattes und der stachlichten Fruchthülse sehr gleichet; und sein Holz ist sowohl zu Bau- als Nutzholz vortrefflich. Jeder Baum hat männliche und weibliche Blüthen, welche an einem Faden über einander stehen. Seine Frucht (Fig. b.), welche die bekannte essbare süsse Kastanie ist, liegt in einer stachlichten Hülse (Fig. a.), welche gewöhnlich 2, zuweilen auch 3 solche Nüsse enthält. Aus Italien und Spanien kommen ganze Schiffsladungen Maronen nach Teutschland, und es wird ein ansehnlicher Handel damit getrieben.~~No. 2. Der Mandelbaum. (Amygdalus communis. L.)~~Der Mandelbaum wächst gleichfalls im ganzen südlichen Europa wild, verlangt aber, wenn er gute Früchte tragen soll, welche einen wichtigen Handels-Artikel ausmachen, dennoch einige Wartung und Pflege. Es giebt süsse und bittere Mandeln; beide Arten werden auf verschiedene Art, zum rohen Verspeisen, zu Backwerk, zur Arznei, zum Oelpressen u.s.w. häufig gebraucht. Der Mandelbaum ist klein und zart von Wuchse, und gleicht an Blatt und Holze vollkommen dem Pfirschenbaume. Er blüht sehr schön, blassroth und trägt grüne Nüsse mit einer lederartigen Schaale. Unter dieser Decke liegt der Stein (Fig. c.), der bald hart und fest, bald dünn und zerbrechlich ist. - Unter den Mandeln, mit welchen ein grosser Handel aus dem südlichen nach dem nördlichen Europa getrieben wird, sind die Italienischen oder Florenzer- und die Spanischen oder Valenzer Mandeln, die besten und berühmtesten. Rosinen und Mandeln werden auch gewöhnlich zum Dessert mit aufgesetzt.~~34
Ad00341 02 072a/frePlantes. XLIII. Vol. II. Nol. 69.
CHÂTAIGNES ET AMANDES.
No. 1. Le Châtaignier. (Fagus castanea. L.)
Le Châtaignier croît naturellement dans les climats tempérés de l'Europe, p. e. dans l'Italie; mais il est aussi cultivé avec succès comme un arbre fruitier dans l'Allemagne méridionale, en Souabe et en Franconie, dans tous les endroits qui ont un Climat doux, et il y porte des fruits en abondance, mais qui sont beaucoup plus petits que ceux de l'Italie; on distingue ces derniers des châtaignes ordinaires par le nom de marons. Cet arbre atteint la hauteur du hêtre, auquel il ressemble aussi pour la feuille et le fruit épineux; sou bois est très solide et excellent, tant pour la charpente que pour la menuiserie. Chaque arbre porte des fleurs mâles et femelles, qui se trouvent toutes à un seul fil, mais séparées les unes des autres. Le fruit (Fig. b.) qui est la châtaigne, est rensermé dans une cosse épineuse (Fig. a.) qui en contient ordinairement deux ou trois. L'Allemagne tire les marrons dans une quantité si prodigieuse de l'Italie et de l'Espagne, que ces pays y envoyent annuellement des vaisseaux dont toute la cargaison ne consiste qu'en marrons; ils sont par conséquent un article très important du Commerce.
No. 2. L'Amandier. (Amygdalus communis. L.)
L'Amandier croît aussi naturellement dans toute l'Europe méridionale, mais il l'on en veut retirer de bien bons fruits, il faut cependant lui mettre quelque soiu. Il y a des amandes douces et améres; on fait, de différentes manières, un vsage fréquent des deux espèces; on les mange crnes, les mêle dans pïulieurs sortes de pàtisseries, en tire par expression de l'huile, les emploie dans la médecine etc. On a ausïi l'usase cVen servir sur les tables pour le dessert avec des raisins secs. - L'arbre est petit, effilé et ressemble parfaitement au pêcher pour la feuille et le bois. Ses fleurs blanches en rose sont l'ornement des champs; ses fruits sont des noix entourées d'une peau verte; sous cette enveloppe extérieure est une coque (Fig. c.) plus ou moins dure, qui contient l'amande. - Les amandes sont un article considérable du Commerce; on en envoyé annuellement des quantités prodigieuses de l'Europe méridionale dans les pays du Nord. Celles qui nous viennent de l'Italie et de l'Espagne, connues sous le nom d'amandes de Florence et de Valence, sont réputées être les meilleures.
Ad00341 02 073aNo. 1. Der Fregattvogel. (Pelecanus aquilus. L.)~~Der Fregattvogel gehört zu den Wasser-Raubvögeln. Er lebt auf den Inseln des Weltmeeres, sonderlich auf einsamen Klippen und hohen Bäumen des Ufers, auf denen er auch nistet. Er sieht am Leibe schwarz, an der Kehle und Brust grau aus, und hat einen rothen hakenförmigen Schnabel. Seine Länge ist vom Kopfe bis zum Schwanze etwa anderthalb Fuss, seine Flügel sind aber ausgebreitet 12 bis 14 Fuss lang; daher er auch so erstaunlich hoch in der Luft fliegt, dass man ihn fast nicht mehr sieht. Er ist ein grosser Fischräuber, und nährt sich besonders von den fliegenden Fischen, die er in der Luft fängt.~~No. 2. Der Anhinga. (Plotus Anhinga. L.)~~Der Anhinga oder Schlangenvogel bewohnt vorzüglich Brasilien, lebt auf den Flüssen und nährt sich von Fischen, wozu ihm sein sehr langer Hals dient, den er spiralförmig wie eine Schlange zusammenrollt, und auf die Fische, die er fangen will, losschnellt. Er ist von der Grösse einer grossen Ente, sieht schwarz und weiss aus und hat einen glatten Kopf.~~No. 3. Der Gannet oder Bassaner. (Pelecanus Bassanus. L.).~~Der Cannet, (Bassaner oder die Schottische Gans) lebt im Norden von Europa und Amerika, und bewohnt vorzüglich die Schottische Insel Bass, wo sie sich sonderlich zur Brütezeit in so ungeheurer Menge versammeln, dass sie wie Wolken den Himmel verdunkeln, und man von ihrem Geschrei betäubt wird. Sie brüten in schroffen hohen Felsen-Klippen, wo man ihre Eier und Jungen zur Speise mit schaudervoller Lebensgefahr aus den Nestern holt. Der Gannet hat die Grösse einer kleinen Gans. Kopf, Hals und Rücken sind schwarz, der Bauch weiss.~~No. 4. Der Gannet von Cayenne.~~Dieser geht vom Schottischen Gannet bloss darin ab, dass er mehr aufgerichtet steht, und über den ganzen Leib weissgefleckt ist.~~No. 5. Der Egyptische Ibis. (Tantalus Ibis. L.)~~Der Ibis, den die alten Egypter göttlich verehrten, ihn wie ihre Mumien einbalsamirten, in eigenen grossen Catacomben begruben, und auf ihren Denkmälern verewigten, lebt nur in Egypten an den Ufern des Nils, wo er sich von Fröschen, Schlangen und andern Amphibien nährt, und dadurch, dass er das Land von dem Ungeziefer beim Zurücktreten der Nil- Ueberschwemmungen reinigt, für das Land sehr wohlthätig wird. Er ist etwas grösser als ein Storch, der Körper röthlich weiss, das Gesicht roth, der Schnabel gelb. Man schreibt auch diesem Vogel die Erfindung des Klystires zu.~~No. 6. Der Brachvogel vom Cap. (Tantalus calvus. L.)~~Der Courly oder Brachvogel vom Vorgebirge der guten Hoffnung, lebt im südlichen Afrika, ist kleiner als der Ibis, hat ein dunkel stahlgrünes Gefieder, einen nackten Kopf, auf demselben aber eine hochrothe Kappe, welches ihm ein sehr schönes Ansehen giebt.~~34
Ad00341 02 073a/freOiseaux. XXI. Vol. II. No. 70.
OISEAUX AQUATIQUES ET DE MARAIS.
No. 1. La Frégatte. (Pelecanus aquilus. L.)
La Fregatte est un oiseau aquatique de proie. On la trouve sur les isles de l'Océan; elle perche toujours sur les arbres les plus hauts, dans le voisujage de la côte ou sur des rochers solitaires où elle fait aussi son nid. Les plumes de son corps sont; noireô, celles de la gorge et de la poitrine sont grises, et son bec arqué est rouge. Sa longueur ei't d'un pied et demi, depuis la tète jusqu'à la queue, mais ses ailes sont si grandes, qu'elles ont 12 a 14 pieds d'envergure. C'est à la grandeur de ses ailes que cet oiseau doit la facilité de voler si prodigieusement haut, qu'on le perd quelquefois dé vue. Il est un ennemi très dangereux pour les poissons, qu'il enlève en fondant sur eux comme un éclair et en rasant la sur face de la mer avec une adresse admirable; il se nourrit principalement de poiisons volans, qui, poursuivis par leur ennemis marins, s'élèvent dans l'air.
No. 2. L'Anhinga. (Plotus Anhinga. L.)
L'Anhhiga se trouve Partout dans le Brésil; il vit aux bords des rivières et se nourrit de poissons qu'il sait prendre avec beaucoup d'adresse à l'aide de son cou extrêmement long, qu'il plie s'piralement et le lache ensuite sur les poissons. Il est de la grosseur d'un grand canard, son plumage est noir et tacheté de blanc, et sa tète est sans plumes.
No. 3. Le Fou. (Pelecanus Bassanus. L.)
Le Fou habite la partie septentrionale de l'Amérique et de l'Europe, et on le trouve principalement dans l'isle de Bass située au Nord de l'Ecosse où ils se rassemblent dans une quantité si énorme surtout dans la saison où ils couvent, qu'ils obscurnssent le ciel comme des nuages, et qu'on est étourdi de leurs cris. Ils sont leurs nids sur les rocs les plus escarpés, sur lesquels il faut grimper avec le plus grand péril, pour chercher leurs oeufs et leurs petits, dont les habitans sont leur nourriture. Leur grosseur est celle d'une petite oie, ils ont la tète, la gorge et le dos couverts de plumes noires et tout le ventre garni de plumet blanches.
No. 4. Le Fou de Cayenne.
Il ne diffère du Fou d'Ecosse, que par ce qu'il se tient plus droit et que tout son plumage est tacheté de blanc.
No. 5. L'Ibis. (Tantalus Ibis. L.)
Cet oiseau ne vit que dans l'Egypte aux bords du Nil, où il se nourrit de grenouilles, de serpens et d'autres amphibies, et en purgeant le pays de ces reptiles après la baisse des inondations du Nil, il lui rend un véritable bienfait. C'est pour cela que les anciens Egyptiens avoient mis libis au nombre des animaux qu'ils adoroient comme s des dieux tutélaires; ils l'embaumoient après sa mort de la même manière que leurs momies., l'enterroient dans des catacombes particulières et très spacieuses, et Téternisoient sur leurs monumens. il a la grosseur de la cigogne, mais son cou et ses pieds son plus longs. Son plumage est d'un blanc roussàtre par tout le corps; le tour de la tète est dégarni de plumes et revêtu d'une peau rouge; son bec est de couleur jaune. On prétend aussi. que les hommes doivent à cet oiseau l'invention des lavemens.
No. 6. Le Courly. (Tantalus calvus.)
Cet oiseau vit dans l'Afrique méridionale et on le trouve fréquemment au Cap de bonne esperence. Il est moins grand que l'Ibis; son plumage est d'un vert obscur, toute sa tête est dégarnie de plumes, mais il y porte une huppe de couleur ponceau, qui lui donne un air distingué de beauté.
Ad00341 02 074aDie Paradiesvögel, davon wir schon eine Gattung im I. Bande Taf. 42. unsers Bilderbuchs kennen gelernt haben, gehören unter die schönsten Geschöpfe von allen Vögel-Arten. Sie leben bloss in heissen Ländern, sonderlich auf Neu-Guinea, und streichen von da als Zugvögel nach den Moluckischen Inseln. Sie nähren sich von Beeren, Muscatnüssen, grossen Schmetterlingen, und fressen sogar auch kleine Vögel. Es giebt 9 Gattungen Paradies-Vögel. Folgende 3 sind die schönsten davon.~~No. 1. Der Königs Paradies-Vogel. (Paradisea regia. L.)~~Dieser Paradies-Vogel ist einer der seltensten. Er hat ohngefähr die Grösse eines Staaren und sehr schöne glänzende Farben. Ueber die Brust läuft ein grüner Streifen von einem Glanze wie polirtes Metall. Der Bauch ist ganz weiss. Aus dem Schwanze gehen ein Paar lange rothe Kielen hervor, welche sich an den Enden in grüne spiralförmige Fahnen krümmen.~~No. 2. Der prächtige Paradies-Vogel. (Paradisea magnifica. L.)~~Der prächtige Paradies-Vogel hat diesen Nahmen mit Rechte von seinem prächtigen Gefieder erhalten. Kopf, Rücken und Schwanz sind glänzend braun, die Flügel gelb, Kehle, Brust und Bauch blaugrün und glänzend, und im Nacken erheben sich zwey gelbe mit Schwarz gefleckte Federbüschel, die dem Vogel ein sehr schönes Ansehen geben. An der Stelle der mittleren Schwanzfedern entstehen zwey lange drathähnliche Kiele, die sich in einen weiten Zirkel krümmen, und an der einen Seite nur ganz kurz grüne Bärte haben.~~No. 3. Der violetkehlige Paradies-Vogel. (Paradisea superba. L.)~~Dieser schöne Vogel hat ohngefähr die Grösse des vorigen, und ist nicht minder schön von Ansehen. Kopf, Nacken und Bauch sind glänzend hellblau, und als wie mit Golde geschuppt; die Kehle ist violett, Flügel und Schwanz mattschwarz, der Schwanz aber blauschillernd. Auf dem Rücken kommen unter jedem Flügel lange glänzend-schwarze und lockere Federn hervor, welch sich wie ein Berg über den Rücken und die Flügel hinlegen, und diesem Vogel ein sonderbares Ansehen geben.~~35
Ad00341 02 074a/freOiseaux. XXII. Vol. II. No. 71.
OISEAUX DE PARADIS.
Les oiseaux dt Paradis, dont il est déjà representée une espéce sur la Table 42. du I. Vol. de ce portefeuille, peuvent être comptés parmi les plus beaux oiseaux qui existent. Ils vivent seulement dans les pays chauds, et surtout dans la Nouvelle Guinée, d'où ils se rendent, comme des oiseaux de paiTage, dans les isles Moluques, Us se nourrissent de baies, de noix Muscades, de grands papillons et mangent même de petits oiseaux. Il y en a neus espèces différentes, dont les trois suivantes sont les plus belles.
No. 1. Le Manucode.
Le Manucode est un oiseau de Paradis des plus rares. IL a à peu prés la grandeur d'un étourneau, et son plumage est d'une couleur variée et brillante. La tête, le cou, les ailes et la queue tont rouges, mais le sommet de la tête tire sur le jaune. Autour de la poitrine il y a un cercle de couleur verde et d'un éclat semblable à celui de l'acier poli. Le ventre est tout à fait blanc. Il sort de la queue deux tuyaux de plumes longs et de couleur rouge, dont l'extrémité courbée est garnie de barbes verdes très brillantes et pliées en forme spirale.
No. 2. Le Magnifique.
Ce nom-là est bien dû à cet oiseau de Paradis à cause de son plumage magnifique. La tèté, le dos et la queue sont d'un brun luisant, les ailes sont jaunes, la gorge, la poitrine et le ventre d'un bleu-verdàtre et très brillant, et derrière le cou il s'élève deux bouquets de plumes jaunes tachetées en noir, qui donnent à l'oiseau un air de beauté tout particulier. Du milieu de la queue il sort deux tuyaux longs, semblables au sil d'archal, qui en se courbant forment, un cercle large, et dont feulement un coté est revêtu de barbes verdes très courtes.
No. 3. Le Superbe.
Ce bel oiseau est à peu près de la même grandeur que le précédent, et pas moins beau par les couleurs de son plumage. La tète, le derrière du cou et le ventre sont d'un bleu clair très luftré, et qui semble être couvert d'écailles d'or. La gorge est de couleur violette, les ailes et la queue sont d'un noir mat, mais la dernière change aussi en bleu. Sur le dos il sort de dessous chaque aile des plumes longues, molles et d'un noir lustré, qui, fe reposant comme une colline par deffus le dos et les ailes, donnent à l'oiseau un air tout à fait singulier.
Ad00341 02 075aDie Natur hat einigen vierfüssigen Thieren zu ihrer Beschützung und Verteidigung, die Haut mit Stacheln besetzt. Dahin gehören die Igel und eigentlich sogenannten Stachelthiere, deren es verschiedene Arten giebt.~~No. 1. Der gemeine Igel. (Erinaceus Europaeus. L.)~~Der gemeine Igel lebt fast in der ganzen alten Welt, nur nicht in sehr kalten Ländern, in den Wäldern oder Gärten, wo er sich von Mäusen, Kröten, Krebsen, Insekten, Früchten und Wurzeln nährt. Man hält ihn auch in den Viehställen, um die Mäuse zu fangen. Er ist 10 Zoll lang, sieht braun aus, und sein ganzer Rücken ist vom Kopfe bis zum Schwanze dicht mit kurzen Stacheln besetzt. Er ist furchtsam, und zieht sich, wenn er angegriffen wird, gleich in eine Kugel zusammen, wo ihm dann kein Thier etwas anhaben kann. Er kann gut schwimmen, schläft am Tage und geht nur des Nachts seiner Nahrung nach. Im Winter erstarrt er, und schläft in hohlen Bäumen.~~No. 2. Der langöhrigte Igel. (Erinaceus auritus. L.)~~Dieser Igel ist kleiner, nur 7 Zoll lang und lebt vorzüglich im südlichen Russland. Er hat längere Ohren als der gemeine Igel, ist aber übrigens diesem völlig gleich.~~No. 3. Der Tendrac.~~No. 4. a et b. Der Tanrec.~~Der Tendrac und der Tanrec, sind zwey Arten Igel, welche in Madagascar leben. Sie sind nur 6 bis 7 Zoll lang, haben lange Rüssel-Schnauzen und nähren sich übrigens wie der gemeine Igel.~~No. 5. Der Cuandu. (Hystrix prehensilis. L.)~~Der Cuandu ist ein geschwänztes Stachelthier, das in Brasilien und Neuspanien lebt, 18 Zoll lang ist, und mit Hülfe seines Wickelschwanzes auf die Bäume klettert, von deren Früchten es sich nährt. Man kann es zahm machen. Sein Fleisch ist fett und wohlschmeckend.~~No. 6. Der Urson. (Hystrix dorsata. L.)~~Der Urson, welcher Aehnlichkeit vom Bieber hat, lebt in Canada und Neu-England, und ist 2 Fuss lang. Er nährt sich von Früchten und Baumrinden, sonderlich vom Wacholderbaume. Er gräbt sich unter Bäume in die Erde, und klettert auch auf dieselben. Von Farbe sieht er dunkelbraun aus.~~No. 7. Das langschwänzige Stachel-Thier. (Histrix macroura. L.)~~Diess seltene Thier wohnt in Ostindien in den Wäldern. Es ist 2 Fuss lang, der Leib kurz und dick, und seine Farbe rothgelb. An der Spitze seines langen Schwanzes hat es einen starken Busch langer, knotiger, silberglänzender Haare, der sehr hoch geschätzt wird.~~35
Ad00341 02 075a/freQuadrupedes. XLII. Vol. II. No. 72.
ANIMAUX À PIQUANS.
La nature à pourvu à la d'fense de plusieurs Quadrupèdes en couvrant leur peau de piquans; an y compte prinupalement les différentes espèces de Porc-épies.
No. 1. L'Herisson ordinaire.
On trouve cet animal dans presque toutes les parties de l'ancien monde, excepté dans les pays trop froids; il vit dans les forêts et dans les jardins, où il se nourrit de crapauds, d'écrevisses, de souris, d'insectes, de fruits et de racines; on le tient même exprés dans les étables pour en chasser les souris. Sa longueur est de 10 pouces, sa couleur est brune, et son dos est tout sémé de piquans depuis la tête jusqu'à la queue. Il est très peureux; a l'approche d'un ennemi il se rétrécit en forme de boule, et alors aucun animal n'est capable de l'attaquer. Il nage très bien; pendant le jour il dort, et cen'est que la nuit qu'il rode pour chercher sa nourriture. Pendant tout l'hiver cet animal se trouve dans une espèce d'engourdilîement, et dort dans des arbres creux, san" avoir besoin de la moindre nourriture.
No. 2. L'Herisson à longues oreilles.
Cette espèce d'Herisson est plus petite que la précédente, n'ayant que 7 pouces de longueur; on le trouve principalement dans la Russie méridionale. Il ressemble parfaitement à I'Herisson ordinaire, excepté qu'il a les oreilles beaucoup plus longues.
No. 3. Le Tendrac.
No. 4. Le Tanrec.
Ces deux espèces d'Herisson se trouvent dans l'isle de Madagascar. Leur longueur est de 6 à 7 pouces; ils ont de longs mu séaux de cochons et se nourriJlent tout comme les Herissons ordinaires.
No. 5. Le Coendu.
Le Coendu est un animal à piquans, qui diffère beaucoup des espèces de Porc-épies, et qu'on ne trouve que dans le Brésil et la Nouvelle Espagne. Sa longueur est de 18 pouces; il à une longue queue, au lieu que celle du Porc-épic est très courte; il monte sur les arbres, se retient aux branches avec sa queue, ce que le Porc-épic ne sauroit faire, et se nourrit de fruits. Cet animal est susceptible de s'apprivoiser et sa chair est grasse et bonne.
No. 6. L'Urson.
La longueur de l'Urson est de 2 pieds; il ressemble beaucoup au Castor par sa taille et par sa grosseur, et vit dans le Canada et dans la Nouvelle Angleterre. Il se nourrit de fruits et d'écorces d'arbres, et principalement de ceux du genièvre. Il creuse son nid sous les racines des arbres, sur les quels il grimpe aussi. Sa couleur est d'un brun foncé.
No. 7. Le Porc-épic à queue longue.
Cet animal est extrêmement rare; on ne le trouve que dans les Indes, où il vit dans les forêts. Sa longueur est de 2 pieds; son corps est très gros, mais court, et sa couleur est d'un jaunerougeatre. Il a une queue fort longue, au bout de la quelle il se trouve un bouquet touffu de poils longs, noueux et de couleur d'argent, qui est extrêmement recherché et payé à grand prix.
Ad00341 02 076aNo. 1. Die Landkrabbe. (Cancer ruricola. L.)~~Die Krebse leben nicht allein im Wasser, sondern es giebt auch mehrere Arten, die nur auf dem Lande leben. Darunter gehört z. E. die Landkrabbe, welche in Südamerika in den Wäldern lebt, sich Höhlen in die Erde gräbt und von Baumfrüchten lebt. Sie sind ohngefähr 6 Zoll breit, braunroth oder schwarz von Farbe, und haben ungleich grosse Scheeren. Sie vermehren sich so ungeheuer, dass oft ganze Strecken Land mit ihnen bedeckt sind, wo sie so dick auf einander liegen, dass sich die ganze Erde zu bewegen scheinet, wenn sie fortkriechen. Zur Brutzeit kommen sie in unermesslicher Menge an das Meer-Ufer, und gehen über Alles weg, was ihnen in den Weg kommt, sogar über Häuser und Kirchen. Ihr Fleisch ist zwar essbar, aber oft giftig, wenn sie sich nemlich von giftigen Früchten nähren.~~Der Bernhards-Krebs, oder Soldat. (Cancer Eremita. L.) No.2. a. In der Schnecke. No. 2.b. Ausser der Schnecke.~~Der Bernhards-Krebs gehört zu den Krebsen, deren Schwänze keine Schaale haben, und desswegen Kahlschwänze heissen. Sie suchen desshalb immer leere Schneckenhäusser auf, in welche sie sich setzen, und darin einsam leben. Sie kriechen mit dem Schneckenhause auf dem Rücken fort, und wehren sich aus demselben mit den Scheeren. Sie leben auf dem Lande nicht weit von See-Ufern, unter Fruchtbäumen, von welchen sie sich nähren. Sie sind etwa 3 Zoll lang.~~No. 3. Der Seeschnecken-Krebs. (Cancer eremita. L.)~~Diese Art gehört gleichfalls unter die Kahlschwänze, ist 8 Zoll lang, und wohnt in der See, an seichten Ufern, wo sie die leeren Häuser grosser Seeschnecken aufsuchen, und sich hineinsetzen.~~No. 4. Der Sand-Krebs. (Cancer arenarius. L.)~~Der Sand-Krebs lebt im südlichen Amerika am sandigen Meergestade, ist ohngefähr 4 Zoll breit und hat 8 Füsse, auf denen er, wie eine Spinne, sehr geschwind läuft, so dass man selten einen erhaschen kann. Er sieht grau braun oder schmutzig weiss aus, und hat zwey sehr ungleiche Scheeren, die eine sehr klein, die andere sehr gross; welche er auch im Laufen über den Kopf schwenket, und auf den Rücken legt, damit sie ihn nicht hindern. In der Schaale sind 2 grosse viereckige Löcher, aus welchen er die Augen herausschieben, und sie wieder darin verbergen kann.~~35
Ad00341 02 076a/freInsectes. VIII. Vol. II. No. 73.
INSECTES REMARQUABLES.
No. 1. Le Crabe de terre ou de montagne.
Les écrevisses ne virent pas exclusivernent dans l'eau; il y en a aussi plusieurs espèces qui se trouvent toujours par terre, comme p. e. le Crabe de terre, qui vit dans les forêts de l'Amérique méridionale; il se creusedes terriers et se nourrit de fruits d'arbres. Il est large à peu près de six pouces, cle couleur rouge-brunâtre on noire, et ses pinces sont de grandeur inégale. Il se multiplie li prodigieuscment, que' souvent on trouve de longs districts qui en sont tout couverts, et où ces animaux sont tellement accumulés que toute la terre semble se mouvoir lorsqu'ils commencent à marcher. Dans le tems de l'amour ils s'approchent par bands innombrables de la côte de la mer, et sui vent toujours leur route par la ligne la plus droite, en escaladant tout ce qui s'ôppose à leur pacage, même des maisons et des edises. Ils sont aisés délicats à manger, mais lors qu'ils ont mangé des fruits vénéneux, leur chair est empoisonnée
Bernard - l'Hermite.
No. 2. a. Dans la Coquille.
No. 2. b. Hors de la Coquille.
Cet animal appartient dans i'espèce des écrevïsses dont les queues n'ont point d'écaillés L'instinct les porte pour cela à chercher des coquilles vuides, dans lesquelles ils se logent et vivent so litairement. Ils emportent en marchant leur coquille Tur le dos, et c'est aussi du dedans de cette habitation qu'ils présentent leurs serres pour leur défense. Ils sont de la longueur d'à peu près trois pouces, et vivent continuellement par terre, dans le voisinage des côtes de la mer et sous des arbres sruiliers dont ils tirent leur nourriture.
No. 3. Bernard l'Hermite de Mer.
C'est encore une espèce d'écrevisses dont la queue est dépourvue d'écaillys. Elle est longwe de huit pouces et habite les bords de la mer où l'eau est balse; elle y cherche les coquilles vuides des grands limaçons de mer pour en faire son logement.
No. 4. Le Cancre Cavalier ou Coureur.
Le Cancre Cavalier est une espèce d'écrevisses qui vit dans l'Amérique méridionale aux bords sablonneux de la mer. Il est large d'à peu près quatre pouces et la nature l'a pourvu de huit pattes, au moyen desquelles il court comme les araignées, d'une si grande vitesse, qu'il n'est guères posfible de l'atteindre. Sa couleur est d'un brun-grisâtre ou d'un blanc sale; il est munie sie deux pinces sort inégales, l'une étant très petite et l'autre très grande; il les replie en courant par delsus la tète et les pose sur le dos pour ne pas en être gêné. Dans sa coquille il y a deux grands trous quarrés, à travers desquels il peut faire sortir ses yeux et hs faire rentrer.
Ad00341 02 077aNo. 1. Der Sturmhuth.(Aconitum. L.)~~Der Sturmhuth (Eisenhütlein) gehört unter die giftigsten einheimischen Pflanzen. Er wird zur Zierde häufig in unsern Garten gepflanzt, treibt einen 2 bis 3 Fuss hohen Stengel mit violetten Blumen, welche die Gestalt eines Helmes haben; davon also die Pflanze ihren Nahmen trägt. Sowohl Blätter als Blumen der Pflanze sind giftig, allein der giftigste Theil ist ihre Wurzel, welche einer Steckrübe gleicht, und deren Genuss Menschen und Thieren den schmerzhaftesten Tod bringt. Man braucht indessen doch auch Blätter und Blumen in der Medizin als sehr wirksame Heilmittel.~~No. 2. Der Stechapfel. (Datura Stramonium. L.)~~Der Stechapfel ist gleichfalls eine gefährliche Gift-Pflanze, deren Vaterland eigentlich Amerika ist, welche sich aber jetzt in Teutschland in Gärten und Feldern als ein Unkraut verbreitet hat. Es ist eine jährige 2 bis 3 Fuss hohe Pflanze, die sich sehr ausbreitet, und schöne weisse trichterförmige Blumen trägt. Auf die Blume folgt eine grosse stachlichte Saamenkapsel, fast wie die Frucht der wilden Kastanien. Diese Kapsel enthält einen schwarzen, nierenförmigen Saamen (Fig. a). der beynahe wie Schwarzkümmel aussieht, und vorzüglich der giftige Theil der Pflanze ist; denn er hat eine schlafmachende betäubende Kraft, wenn man ihn geniesst, und in starker Portion, tödtet er unfehlbar. Da diese Pflanze oft auch zur Zierde in Gärten aufgenommen wird; so hat man sich sehr dafür zu hüten. Sie wird übrigens auch in der Medizin gebraucht.~~35
Ad00341 02 077a/frePlantes. XLIV. Vol. II. No. 74.
PLANTES VÉNÉNEUSES INDIGÈNES.
No. 1. L'Aconit ou Tue-Loup.
L'Aconit est une des plantes indigènes les plus vénéneuses. On le cultive fréquemment dans nos jardins, parce qu'il en fait un bel ornement; il pousse une tige de la hauteur de 2 à 3 pieds et porte des fleure de couleur violette qui réprerentent en quelque façon un casque. Ses fleurs et tes feuilles sont également vénimeuses, mais sa partie la plus dangereuse est la racine qui reilerable à un Navet, et qui cause la mort la plus douloureuse à tous ceux qui en mangent, tant hommes que bêtes. On se sert malgré cela de ses feuilles et de ses fleurs dans la Médecine, comme d'un remède fort salutaire.
No. 2. La Pomme épineuse, ou L'Herbe aux Sorciers, ou La Stramoine.
Cette plante est aussi très vénimeuse. Sa veritable patrie est l'Araérique, mais elle s'est naturalisée dans nos climats, où elle croit malatetiant sans culture dans les champs cl dans les jardins. Elle est une plante annuelle de la hauteur de 2 à 3 pieds; sa tige est très rameuse et porta de belles fleurs blanches semblables à des entonnoirs. A cette fleur succéde un fruit du voJume d'un maron d'Inde, et qui est comme ce dernier garni lout autour de pointe. Ce fruit contient des semences noirres, un peu aplaties et semblables à un petit rein; elles ressemblent à peu près aux semences de la Nielle romaine et sont précisement la partie la plus vénimeuse de la plante. Elles sont narcotiques et stupéfiantes, et quand on en prend une dose un peu forte, elles causent infailliblement la mort. Comme cette plante est cultivée dans nos jardins pour y servir d'ornement, il faut prendre toutes les précautions possibles, à fin qu'il n'en arrive pas d'accidens facheux. On peut aussi en faire usage dans la Médicine.
Ad00341 02 078aNo. 1. Die Brillen-Schlange. (Coluber Naja. L.)~~Die Brillen-Schlange lebt in beyden Indien, gehört zum Geschlechte der Nattern, und man hält sie für die giftigste von allen Schlangen. Sie ist einfarbig bräunlich gelb, 6 Fuss lang, und so dick wie ein Manns-Arm. Sie hat auf der Haut hinter dem Kopfe, welche sie, wenn sie böse wird, aufblasen kann, die braune Zeichnung einer Brille, davon sie auch den Nahmen hat. Ihr Gift ist so heftig, dass ihr Biss in wenig Minuten tödtet, und dennoch wird sie von dem Ichnevmon ohne Schaden gefressen, und von Indianern ohne Gefahr zu allerhand Gauckeleyen abgerichtet. Sie richtet sich, wenn sie gereizt wird, oder ihren Raub, kleine Vögel und dergleichen, fängt, gerade auf ihrem Schwanze in die Höhe, und steht lange Zeit auf demselben gerade ausgerichtet da. Auf diese Art wird sie von den Indianischen Gaucklern zu einem gewissen Tanze abgerichtet.~~No. 2. Die schwarze Schlange. (Anguis niger.)~~Die schwarze Schlange lebt vorzüglich in Carolina, ist 6 bis 8 Fuss lang, und glänzend schwarz von Farbe. Sie ist nichts weniger als gefährlich, sondern vielmehr wohlthätig für die Menschen, denn sie ist auf das Ratzen- und Mäusefangen sehr begierig, und darin so behend und geschickt, dass man sie vielmehr in Carolina als nützliche Hausthiere erhält und ernährt. Sie sind kühn und grimmig, so dass sie auf denjenigen, der sie beleidigt, losspringen und beissen; da aber ihr Biss nicht giftig ist, so ist er auch nicht gefährlich. Man sagt, sie griffen die Klapperschlangen an und verschlängen dieselben.~~35
Ad00341 02 078a/freAmphibies. VI. Vol. II. No. 75.
SERPENS REMARQUABLES.
No. 1. Le Serpent à lunettes, ou Serpent couronné.
Ce serpent se trouve dans les deux Indes; il est vivipare et par conséquent du genre des vipères. On le dit le plus venimeux de tous les serpens. Sa couleur est brunâtre, tirant sur le jaune, sa longueur est de fix pieds, et sa grosseur celle d'un bras d'homme. Sur la partie de la peau qui se trouve immédiatement derrière la tête et quo l'animal peut ensser quand il entre en colère, il se trouve une tâche brune, dont la figure ressemble à celle d'une paire de lunettes et cette marque lui a fait donner sou nom. Le venin de ce serpent est tellement dangereux que sa morsure donne la mort dans peu d'instans, mais cela n'empêche pas que l'Ichneumon ne le dévore sans aucun danger; les Indiens ne craignent pas même de lui enseigner à faire dissérens tours d'adresse, et de le dresser comme on fait chez nous avec les chiens. Quand on l'irrite, ou qu'il veut prendre de petits oiseaux, qui sont saproie ordinaire, il séléve en l'air tout droit sur sa queue et peut rester longtems dans cette attitude, dans laquelle les jongleurs Indiens ont trouvé les moyens de lui apprendre à exécuter différentes danses.
No. 2. Le Serpent noir.
Ce serpent vit principalement dans la Caroline; sa longueur est de 6 à 8 pieds et sa couleur d'un noir luisant. Il n'est rien moins que dangereux aux hommes, mais il leur rend plutôt des bienfaits; car il poursuit opiniâtrement les rats et les souris, et a une si grande dextérité pour attraper sa proie, qu'on le prend dans la Caroline pour un animal domestique sort utile, et que même on le nourrit comme tel. Il est très hardi et facile à irriter; il faute alors avec une fureur incroyable sur la personne qui l'offense et la mord; mais sa morsure n'étant pas vénimeuse, on n'y court pas de danger. On prétend que ces serpens attaquent et dévorent les serpens à grelots.
Ad00341 02 079aSo gut als es fliegende Fische giebt, giebt es auch fliegende vierfüssige Thiere, z. E. die Fledermäuse, die fliegenden Eichhörnchen, u.s.w. Bei letzteren ist zwischen den Vorder- und Hinterfüssen eine Flughaut ausgespannt, welche ihnen zu einem Segel dient, um einen 20 bis 50 Fuss weiten Sprung von einem Baume zum andern zu wagen. Das Thier kann aber damit nie aufwärts, auch nicht gerade aus, sondern nur von einer Höhe schief herab fliegen. Wir kennen vorzüglich folgende 3 Arten von fliegenden Eichhörnchen.~~No. 1. Das Virginische fliegende Eichhorn. (Sciurus volucella. L.)~~Dies Eichhorn ist 5 Zoll, ohne den Schwanz, lang, und lebt in den wärmeren Provinzen von Nordamerica. Seine Farbe ist gelblich braun, mit schwarzen Queerstreifen auf dem Rücken, und schwarzem Saume an seiner Flughaut. Es nährt sich von Früchten, Nüssen, Körnern, schläft am Tage, und geht des Nachts seiner Nahrung nach.~~No. 2. Das Asiatische fliegende Eichhorn. (Sciurus volans.) L.)~~Es ist um ein Drittheil grösser als das vorige, weissgrau von Farbe, und lebt meistens einsam in den Birkenwäldern von Sibirien. Es macht sich in hohlen Bäumen ein Nest von zartem Moose, und nährt sich von Knospen, Schösslingen und Saamen-Kätzchen der Birken und Fichten. Sein Balg giebt ein schlechtes Pelzwerk.~~No. 3. a. et b. Der Taguan. (Sciurus Petaurista. L.)~~Der Taguan, oder das Indianische fliegende Eichhorn, ist unter allen bekannten Eichhörnern das grösste, denn es ist ohne Schwanz 23 Zoll lang. Seine Farbe ist verschieden, denn es giebt sowohl rothbraune (Fig. 3.a.) als auch graue (Fig. 3. b.) Es bewohnt ganz Ostindien, und ist sehr scheu und wild. Nahrung und Aufenthalt hat der Taguan mit den andern Eichhörnchen gemein.~~36
Ad00341 02 079a/freQuadrupèdes. XLIII. Vol. II. No. 76.
ECUREUILS VOLANS.
Il n'existe pas seulement des poissons volans, la nature a aussi créé des quadrupèdes volans, comme p. e. les chauve-souris, les écureuils volans etc. Ces derniers ont une peau à voler étendue entre les pieds de devant et ceux de derrière, qni leur sert de voile pour faire des sauts de 2o jusqu'à 30 pieds d'un arbre à un autre. Cependant il n'tst pas capable de s'élever en haut, ni de voler dans une direction droite; il fait seulement des sauts dont le mouvement est prolongé et la chute retardée par la peau tendue, de sorte que l'animal vient à terre dans une direction oblique. Nous connoissons principalement trois espèces de ces écureuils volans.
No. 1. L'Ecureuil volant de la Virginie. (Sciurus volucella. L.)
Le longueur de cet écureuil est de 5 pouces sans compter la queue; il vit dans les provinces ïes plus tempérées de l'Amérique septentrionale. La couleur de son poil est d'un brun sauve, sur le dos il a des rayes noires et sa peau à voler est garnie d'un bord noir. Il se nourrit de fruits de noix, de graines; il reste tout le jour dans son nid pour dormir, et n'en sort que la nuit et quanti la faim le presse.
No. 2. L'Ecureuil volant de l'Asie. (Sciurus vlans. L.)
Cet écureuil est du tiers plus grand que le précédent et sa couleur est blanche tirant sur le gris. II vit solitairement en Sibérie dans de grands forêts de bouleaux, où il se fait dans un arbre creux un nid d'une mousse très tendre. Il se nourrit de bourgeons, de jeunes pousses et de chats du bouleau et du pin.
No. 3. a. et b. Le Taguan. (Sciurus Petaurista. L.)
Le Taguan ou écureuil volant de l'Inde est le plus grand de tous les écureuils connus, car sa longueur est de 23 pouces, sans compter la queue. Il vit dans les Indes Oiientales, et on le trouve de difsérentes couleurs; il y en a qui sont d'un brun fauve (Fig. 3. a.) d'autres sont gris (Fig. 3. b.). Cet écureuil est peureux et très sauvage; sa nourriture est la même que celle de tous les autres écureuils.
Ad00341 02 080aNo. 1. Der Senf. (Sinapis. L.)~~Der Senf, und besonders sein Saame, gehört unter die besten Gewürze für unsere Speisen. Nach der Farbe des Saamens hat man schwarzen und weissen Senf; davon der erste braunrothen, der letztere aber gelblichen Saamen trägt. Die Senfpflanze hat grosse Aehnlichkeit mit dem Rübsaamen, indem er eben solche Blätter, gelbe Blüthen und Saamenschoten als dieser hat. Man zerreibt den Senfsaamen auf kleinen Mühlen, und macht dies Pulver mit Essig, Most und andern Gewürzen an. Der Englische ist der beste und berühmteste unter allen. Da der Senf ein einträglicher Handels-Artikel, und der Gegenstand mehrerer Fabriken in Teutschland, Frankreich und England ist, so baut man ihn auch sorgfältig auf den Feldern im Grossen an. Man presst auch aus dem weissen Senfsaamen ein vortreffliches Oel, welches süss und milder ist, und gar nicht den scharfen Geschmack des Korns hat.~~No. 2. Der Dragun. (Artemisia Dracunculus.)~~Der Dragun ist gleichfalls eine angenehme einheimische Gewürzpflanze, welche zum Wermuthgeschlechte gehört. Ihr Vaterland ist die Tartarei und das südliche Sibirien, wo sie wild wächst. Die Pflanze hat schmale Blätter, und ganz kleine weissgelbe Blumen. Man braucht die jungen Blätter als Gewürz unter den Sallat und an andere Speisen. Vorzüglich aber wird ein sehr angenehmer Kräuteressig, der sogenannte Dragunessig, davon gemacht, den man sehr an den Speisen liebt.~~36
Ad00341 02 080a/frePlantes. XLV. T. II. No. 77.
PLANTES AROMATIQUES INDIGENES.
No. 1. Le Sénevé ou la Moutarde. (Sinapis L.)
Le Sénevé et surtout sa graine fournit une épice sort agréable et qui dans nos climats est la plus convenable à. la santé. On en distingue par sa couleur deux espèces principales, le noir et le blanc, la semence du premier est rouiTàtre tirant sur le noir, et celle du sécond est jaunâtre. La plante ressemble beaucoup à la navette; elle en a les feuilles, lés fîeurs jaunes, et les sdiques qui renserment la semence. Sa graine est broyée dans de petits moulins, et la sarine mêlée enmite avec du vinaigre, du moût et des épiceries; par cette préparation elle reçoit proprement le nom de moutarde, La meilleure sc fait en Angleterre; comme elle est un article de commerce très eonsidérable, et qu'elle fait l'objet de plusieurs fabriques en Angleterre, en France et en Allemagne, cette plante est aussi beawcoup cultivée dans les champs. On exprime aussi de la semence da sénevé blanc une huile, qui, malgré l'àcreté de la graine, est excellente et très douce.
No. 2. L'Estragon. (Artemisia Dracunculus.)
L'Estragon est également une plante aromatique indigène, qui est du genre de l'absinthe. II est originaire de la Tartarie et de la Sibérie méridionale, où on le trouve sauvage. La plante a des feuilles étroites et des fleurs extrêmement petites, dont la couleur est d'un blancjaunâtre. On se sert des jeunes feuilles comme d'une épiçe; on Ies met à la salade et dans d'autres mêts. Mais l'avantage principal qu'on en retire, est un vinaigre d'une odeur et d'un goût fort agréables, qu'on connoit sous le nom de vinaigre d'Estragon et qui est fort en usage en cuisine.
Ad00341 02 081aNo. 1. Die Wasser-Viper. (Coluber vipera. L.)~~Die Wasser-Viper lebt vorzüglich in Carolina, und hält sich immer an den Flüssen auf, wo sie mit vieler Behendigkeit im Wasser Fische fängt und sie verschlingt. Sie ist gewöhnlich 5 Fuss lang, auf dem Rücken braun, und am Bauche gelbgrün und schwarz gefleckt. Ihr Biss ist so giftig, wie der von der Klapperschlange, daher man sie auch gewöhnlich nur die Wasser-Klapperschlange nennt. Im Sommer sieht man in Carolina viele solcher Schlangen auf den Aesten der Bäume, die über das Wasser hängen, liegen, und auf Fische oder Vögel als ihren Raub lauern. Sie hat an ihrem Schwanze eine Spitze von Horn, mit welcher man auch glaubte, dass sie tödtlich verwunden könne; allein dies ist ungegründet, und bloss der Biss ihrer Zähne, womit ihr weiter Rachen reich besetzt ist, ist giftig und tödtend.~~No. 2. Die schwarze Viper. (Vipera nigra. L.)~~Diese Schlange lebt in Carolina vorzüglich auf Bergen und Höhen. Sie ist kurz (nur 2 bis 3 Fuss lang), dick, und hat eine langsame Bewegung. Wenn man sie reizet, macht sie ihren Kopf auf eine wunderbare Art ganz breit und platt, und erhebt ein grässliches Gezische. Sie ist ganz schwarz von Farbe, hat weisse Augenringe, und ihr Biss ist eben so giftig als der von der Klapperschlange.~~36
Ad00341 02 081a/freAmphibies. VII. Vol. II. No. 78.
SERPENS REMARQUABLES.
No. 1. Le Serpent aquatique ou la couleuvre d'eau. (Coluber vipera. L.)
Cette espèce de serpens se trouve principalement dans la Caroline, et vit au bord des rivières où il prend dans L'eau des pouTons avec beaucoup d'adreile et les dévore. Sa longueur ordinaire est de cinq pieds; il est brun sur le dos et au ventre d'un jaune verdâtre tacheté en noir. Sa morsure est aussi vénimeuse que celle tstï serpent à sonnettes j ce qui lui a fait donner aussi le nom de serpent à sonnettes aquatique. Dans l'êté on voit dans la Caroline beaucoup de ces serpens étendus sur des branches d'arbres, et guetant des poissons ou des oiseaux aquatiques, pour en faire leur proie. Sa queue est garnie d'une pointe corneuse, avec laquelle on croyoit autrefois qu'il pouvoit porter des blessures mortelles; mais cela est faux, et ce n'est que la morsure de ses dents, dont sa large gueule est richement fournie, qui est vénimeuse et mortelle.
No. 2. La Vipère noire. (Vipera nigra. L.)
Ce serpent se trouve également dans la Caroline et vit principalement sur, dés montagnes et des collines. Il n'est long que de deux à trois pieds, et son mouvement est extrêmement lent. Quand on l'irrite il rend sa tête merveilleusement large et toute platte, et pousse des sifflemens horribles. Il est de couleur tout à fait noire, ses yeux sont entourés de cercles blancs, et sa morsure est aussi vénimeuse que celle des serpens à sonnettes.
Ad00341 02 082aNo. 1. Der Indianische Scolopender. (Scolopendra morsitans. L.)~~Der Indianische Scolopender, der zu dem Geschlechte der Asseln oder Vielfüsse gehört, ist ein giftiges Insekt, das in den heissen Ländern, selbst schon in Spanien lebt, und dessen Biss eben so gefährlich als der Stich des Scorpions ist. Dieser Scolopender ist oft bis 6 Zoll lang, hat 20 Paar Füsse und 8 Augen, lebt unterm Moos und faulem Holze auf feuchter Erde, und nährt sich vom Raube anderer kleiner Insekten.~~No. 2. Der Amerikanische Pillen-Käfer. (Scarabaeus pillularius. L.)~~a. Das Weibchen. b. Das Männchen.~~Der Pillen-Käfer ist eine Art von Mistkäfer, und hat seinen Namen daher erhalten, weil viele in Gesellschaft zusammen leben, und unaufhörlich beschäftigt sind, aus frischem Miste der Thiere Kugeln oder Pillen zu machen, in deren jede sie ein Ei legen, und mit vieler Mühe mit den Hinterbeinen fortschleppen und in die Erde vergraben. Eine solche Kugel ist oft 6 bis 7 mal grösser als der Käfer selbst, und dann helfen mehrere einander solche an Ort und Stelle zu bringen. Die Weibchen sehen schwarz aus, die Männchen aber, deren nur wenige bei einer solchen Käfer-Kolonie sind, haben ein Horn, und schön grünglänzende Flügeldecken, und einen hochrothen weisspunctirten Brustschild.~~No. 3. Die Sammt-Ameise. (Formica villosa coccinea.)~~Die sonderbare Ameise, welche sich in Carolina findet, ist beinahe 1 Zoll lang, schön hochroth und schwarz gezeichnet, und ganz sammtartig. Sie lebt, gegen die Art aller andern Ameisen, einsam, hat eine so feste Schale, dass man sie nicht zertreten kann, und dabei einen langen scharfen Stachel, mit welchem sie schmerzhaft verwundet.~~No. 4. Der Ameisen-Löwe. (Myrmeleon formicarius. L.)~~Der Ameisen-Löwe ist eigentlich die Larve eines kleinen Schmetterlings mit Florflügeln. Fig. 4. a. stellt ihn in natürlicher Grösse und Fig. 4. b. vergrössert vor. Dies sonderbare Insekt, das sich vorzüglich von Ameisen nährt, ist besonders wegen der künstlichen Anstalt berühmt, die es macht, um seinen Raub zu fangen. Der Ameisen-Löwe macht sich nemlich in lockern trocknen Sande eine kleine trichterförmige Grube, in deren tiefstem Puncte er sich selbst eingräbt, so dass nur ein Theil seines Kopfs mit den Fangzangen hervorragt. Kommt nun eine Ameise oder anderes Insekt an den Rand des Trichters, so schurrt es gleich mit dem lockern Sande in die Grube hinab und wird seine Beute, indem er es mit den Zangen packt, unter den Sand zieht und aussaugt. Hält es sich aber noch am Rande, und fällt nicht ganz hinab, so schnellt der Ameisen-Löwe mit dem Kopfe einen solchen Sand-Regen über dasselbe, dass es davon betäubt doch hinabfallen und sein Raub werden muss.~~36
Ad00341 02 082a/freInsectes. IX. Vol. II. No. 79.
INSECTES REMARQUABLES.
No. 1. La Scolopendre Indienne. (Scolopendra morsitans. L.)
La Scolopendre Indienne appartient dans la famille des Cloportes ou Mille-pieds; elle est un Insecte venimeux qui vit dans les pays chauds, et même déjà en Espagne. Sa morsure est aussi daneereuse que la piquûre du Scorpion. Elle est de la longueur de 6 pouces, son corps est garni de 20 paires de pattes et de 8 yeux. Elle habite les terrains humides et vit sous-la mousse et dans du bois pourri; sa nourriture consiste en d'autres petits insectes, dont elle fait sa proie.
No. 2. Le Pillulaire d'Amérique. (Scarabaeus pillularius. L.)
a. Le Femelle. b. Le Mâle.
Le Pillulaire est une espèce de fouille-merde qui vit en société dans la fiente de vache et de cheval, et on lui a donné son nom, parce qu'il est continuellement occupé à former des. pillules ou boules de fiente, dans chacune desquelles il dépose un oeuf. Il prend un soin particulier de cette boule, le berceau de sa famille, la transporte avec beaucoup de peine avec ses jambes de derrière et l'enfouit dans la terre. Une pareille lioule est souvent 6 à 7 fois plus grande que tout îe corps de l'animal, et alors il y en a plusieurs, qui s'occupent à la fois à son transport. Les femelles sont de couleur toute noire, mais les mâles, dont il n'y a qu'un seul, ou au moins très peu dans chaque Colonie de ces Insectes, ont une corne à la tête; les étuis qui renferment leurs ailes sont d'un vert luisant, et le bouclier qu'ils portent à la poitrine, est de couîejtï ponçeau à pointa blaces.
No. 3. Le Fourmi veloutée. (Formica villosa coccinca.)
Cette Fourmi singulière est entièrement veloutée et vit dans la Caroline; elle est longue d'un pouce et fort joliment colorée en ponceau et noir. Elle vit solilairement, ce qui est contre la nature de toutes les antres elpèces de fourmis, et sua écaille est tellement dure, qu'on a de la peine à lecraser avec le pied. Elle est munie d'un aiguillon long et pointu, avec lequel elle fait des blessures fort douloureuses.
No. 4. Le Fourmi-lion. (Myrmeleon formicarius. L.)
Cet Insecte est proprement le masque d'un petit papillon à ailes de gazes. Fig. 4. a. nous le présènte en grandeur naturelle et Fig. 4. b. grossi sous le Microscope. Cet Insecte vraiment interessant se nourrit presqu' exclusivement de fourmis, et la manière rusée, dont il sait attraper sa proie en la faisant tomber dans une embuscade qu'il lui dresse, lui a acquis de la célébrité. Dans un sable sec et mobile il creuse une petit sosse qui ressemble au dedans d'un entonnoir; en bas de la fosse il se place lui-même, en se cachant sous le sable de manière qu'is n'en sort que la moitié de la tête avec les tenailles. Lorsqu'une fourmi ou quelqu'autre Insecte vient roder sur les bords de cette fosse, le fourmi-lion ébraule aussitôt le pied de l'architecture en sable qui s'éboule et roule jusqu'au fond eni entrainant sa proie dans les décombres. Si cependant la fourmi se tient encore au bord ou qu'elle remonte vite, le fourmi-lion fait partir avec les cornes, à diverses réprises, quantité de sable, qu'il lance plus haut qu'elle; par cette grêle de pierres l'animal est accable et entraîné dans la fosse. Son ennemi lui plonge alors ses serres dans le corps, l'attire sous le sable et en fait son repas en le suçant.
Ad00341 02 083aKein Geschlecht der Vögel ist so mannichfaltig als die Tauben, denn es giebt 71 Gattungen davon; und zugleich so fruchtbar, denn sie brüten 5 bis 10mal in einem Jahre. Es giebt wilde und zahme Tauben in allen Welttheilen. Die merkwürdigsten Gattungen davon sind folgende.~~No. 1. Die wilde Holztaube. (Columba Oenas. L.)~~Die wilde Holztaube ist ohngefähr 14 Zoll lang, und bewohnt Europa und Sibirien. Sie ist grau von Farbe, und ihr Nacken grünschillernd. Sie brütet in steilen Felsenklippen und altem Gemäuer, und zieht im Winter nach Süden.~~No. 2. Die Feld- oder Haustaube. (Columba domestica. L.)~~Ist eben so gross als die vorige, von der sie auch nicht sehr in ihrer äussern Gestalt, und bloss dadurch unterschieden ist, dass sie zahm bei den Menschen in Häusern lebt und brütet, ihre Nahrung aber selbst in den Feldern sucht. Sie brütet des Jahrs 9 bis 10mal, und ist so fruchtbar, dass man von einem einzigen Paar Tauben in 4 Jahren 14,762 Tauben ziehen könnte.~~No. 3. Die Turteltaube. (Columba turtur. L.)~~Die Turteltaube ist ohngefähr 12 Zoll lang, bewohnt Europa, China und Indien, nistet in dicken Wäldern aus hohen Bäumen, und zieht im Herbste in wärmere Länder. Ihr Rücken ist grau, die Brust fleischfarb, die Flügel hellbraun. Sie nährt sich von Getraide, und sonderlich von Erbsen in dem Felde.~~No. 4. Die Lachtaube. (Columba risoria. L.)~~Die Lachtaube, ist hellgelb grau von Farbe, und hat im Nacken einen schwarzen halben Ring. Ihre Stimme gleicht dem menschlichen Gelächter. Obgleich ihr Vaterland nur Ostindien und China ist, so wird sie doch in Europa häufig in Zimmern gehalten.~~No. 5. Die Ringeltaube. (Columba palumbus. L.)~~Die Ringeltaube ist 17 Zoll lang, bewohnt die Wälder von ganz Europa, wo sie auf Eichen und Fichten nistet, und im Herbste fortzieht. Ihr Fleisch ist sehr wohlschmeckend, und die Jäger stellen ihr daher häufig nach.~~No. 6. Die blaue Ringeltaube aus Madagascar.~~No. 7. Die grüne Ringeltaube aus Madagascar.~~Diese beiden schönen Taubenarten leben wild in der Insel Madagascar. Die erste ist dunkelblau und hat ein rothes Feld um die Augen, und einen hochrothen Schwanz. Die andere ist glänzend grün, hat schwarze Schwingen, und roth und gelbe Schwanzfedern.~~No. 8. Die Turteltaube, vom Vorgebürge der guten Hoffnung.~~Dies Turteltäubchen ist nur 10 Zoll lang, und sehr schön bunt gezeichnet. Sie gehört zu der Gattung von Tauben mit langen keilförmigen Schwänzen.~~No. 9. Die Nicobarsche Taube. (Colnmba (sic) Nicobarica. L.)~~Dies ist eine der schönsten Tauben wegen ihres prächtigen braun- und grünglänzenden Gefieders. Um den Hals hat sie lange herabhängende grüne und braune Federn, und um die Augen ein rothes Feld. Sie wohnt allein auf der Insel Nikobar.~~36
Ad00341 02 083a/freOiseaux. XXIII. Vol. II. No. 80.
DIFFERENTES ESPECES DE PIGEONS.
Il n'existe aucun genre d'oiseaux, qui soit aussi varié et aussi fertile que celui des pigeons, car il y en a 71 espèces, et ils pondent 5 jusqu'à 10 sois par an. On les divise en pigeons privés ou domesiiques et en pigeons sauvages; on les trouve dans tous les Climats et dans toutes les parties du Globe. Les espèces suivantes en sont les plus remarquables.
No. 1. Le Pigeon sauvage, le Biset ou Croiseau. (Columba Oenans. L.)
La longueur du Pigeon sauvage est à peu près de 14 pouces; il habite toute l'Europe et la Sibérie. Son plumage est de couleur grise, et le cou est orné de plumes changeantes en verd. Il fait son nid le long des rochers escarpés et dans de vieilles tonrs; à l'approche de l'hiver il se retire dans les pays méridionaux.
No. 2. Le Pigeon domestique ou de Colombier. (Columba domestica. L.)
Sa longueur est la même que celle de la précédente; il en diffère très peu pour la forme et ne s'en diftîngue que parce qu'il est très privé, qu'il vit dans les maifons où il fait aussi son nid, et pie pendant l'été il cherche sa nourriture dans les champs. Il pond 9 à 10 fois par an, et sa fécondité est si excessivement grande, qu'une seule paire de pigeons peut se multiplier dans l'espace de 4 ans jusqu'au nombre de 14. 762 pièces.
No. 3. La Tourterelle. (Columba turtur. L.)
La Tourterelle est à peu près de la longueur d'un pied; elle habite l'Europe, la Chine et l'Inde; elle fait son nid sur des arbres très élevés, et toujours dans des forêts épaises, et dans l'automne elle passe dans des pays plus chauds. Son plumage est de couleur de chair à la poitrine, et d'un brun clair aux ailes. Elle se nourrit de grains, et sur tout de pois, qu'elle cherche dans es champs.
No. 4. La Tourterelle à Collier. (Columba risoria. L.)
Cette espèce de Pigeons est: d'un jaune-grisatre et sort clair; derrière la tète elle a un demi cercle de plumes noires. Sa voix ressemble an rire humain; sa patrie est la Chine et les Indes Orientales, mais ou en élève aussi beaucoup en Europe dans des cages.
No. 5. Le Pigeon-ramier. (Columba palumbus. L.)
Ce pigeon est long de 17 pouces; il se trouve dans toute l'Europe, où il fait son nid sur des chênes et des pins dans des grandes forêts, et à l'automne il paise dans d'autres pays. Sa chair étant d'un goût excellent, il est beaucoup poursuivi par les chasseurs.
No. 6. Le Pigeon ramier de Madagascar.
No. 7. Le Pigeon ramier de Madagascar.
Ces deux jolies espèces de Pigeons vivent dans l'état sauvage sur l'isle de Madagascar. La première est d'un bleu foncé, ses yeux sont entoures d'un cercle rouge et fa queue est de couleur ponceau. Le plumage de l'autre espèce est d'un vertluisant, les ailes sont noires, et les plumes de la queue sont rouges et jaunes.
No. 8. La Tourterelle du Cap de bonne Espérance.
Cette petite espèce de Tourterelle n'a que 10 pouces de longueur, et son plumage est très joliment coloré Elle fait, partie de I'espèce de pi"eons, qui ont îles queues longues et en forme de coins.
No. 9. Le Pigeon de Nicobar. (Columba Nicobarica. L.)
Cette espèce de pigeons est une des plus belles par son plumage magnifique mêlé de brun et d'un verd luisant. Autour du cou elle a des plumes songues de couleur verte et brune, et ses yeux sont entourés d'un cercle rouge. On ne la trouve que dans l'isle de Nicombar.
Ad00341 02 084aNo. 1. Der Caraco. (Mus Caraco. L.)~~Der Caraco lebt im östlichen Sibirien und China am Ufer der Flüsse in Röhren, und kann sehr gut schwimmen. Er ist 6 Zoll lang, graubraun von Farbe, nährt sich von Wurzeln und Früchten, und thut auch in den Häusern der Chinesen, welche an den Canälen liegen, vielen Schaden.~~No. 2. Die Wander-Ratte. (Mus Decumanus.)~~Die Wander-Ratte ist 9 Zoll lang, lichtbraun von Farbe, am Bauche weiss, und hält sich gern am Wasser auf, wo sie Löcher in die Ufer gräbt. Sie lebt eigentlich in Indien und Persien, ist aber in diesem Jahrhunderte auch in Europa bekannt worden, wo sie sich in die Städte, in die Wasser-Canäle, Abtritte und in die Gewölber der Häuser gezogen hat, und durch ihr Wühlen vielen Schaden thut. Sie nährt sich von Wurzeln und Früchten, frisst aber auch Fleisch, tödtet andere Mäuse, Ratten und Hühner, und stellt sich gegen Menschen, Hunde und Katzen zur Wehre; Wieseln und Frettchen aber bezwingen und tödten sie. Das Merkwürdigste an ihr ist, dass sie schaarenweise fortwandert; und auf diese Art ist sie auch aus Asien nach Europa gekommen.~~No. 3. Die Haus-Ratte. (Mus rattus. L.)~~Die Haus-Ratte ist anjetzt fast über alle Welttheile verbreitet, nur im nördlichen Asien und Europa lebt sie nicht. Sie ist 8 Zoll lang, schwarzgrau von Farbe, und ein äusserst gefräßiges Thier; denn sie frisst sogar Scorpione und andere Ratten, und verschont kein anderes Thier, dem sie gewachsen ist. Sie wehrt sich gegen andere Thiere, und die Mütter vertheidigen ihre Jungen mit grösster Wuth gegen die Katzen. Dagegen werden auch alte kraftlose Ratten von den Jungen versorgt und gefüttert. Solche alte Ratten, die nun der Ruhe pflegen, setzen sich zu 6 bis 8 zusammen, und verwickeln sich (damit sie sich nicht trennen können, und also gemeinschaftlichen Antheil an der Nahrung, die ihnen die Jungen zubringen, behalten) mit ihren Schwänzen zusammen. Diess sind die sogenannen Ratten-Könige, von denen man allerley gefabelt hat, und die also ganz natürlich entstehen.~~No. 4. Die Wald-Maus. (Mus silvaticus. L.)~~Die Wald-Maus ist 5 Zoll lang, braun und am Bauche weiss, lebt in ganz Europa in den Wäldern, Gärten und Feldern. Sie ist der Baumzucht sehr nachtheilig, weil sie die Wurzeln der jungen Bäume benagt, so dass sie absterben. Sie nährt sich von Wurzeln, Eicheln und Nüssen, die sie zum Winter-Vorrath einträgt. Raubvögel, Füchse, Marder etc. sind ihre Feinde.~~No. 5. Die Wasser-Maus. (Mus amphibius. L.)~~Die Wasser-Maus (Schermaus oder Reitmaus) ist 6 1/2 Zoll lang, graubraun von Farbe, und lebt in ganz Europa und im nördlichen Asien an den Seen, Teichen und Sümpfen, wo sie Löcher in die Ufer gräbt, und nach Wurzeln wühlt, wodurch sie Gärten und Dämmen sehr schädlich wird. Sie schwimmt und taucht unter, und ist sehr bissig.~~37
Ad00341 02 084a/freQuadrupèdes. XLIV. Vol. II. No. 81.
RATS ET SOURIS.
No. 1. Le Caraco.
Le Caraco se trouve dans la Sibérie Orientale et dans la Chine; il vit dans des canaux aux bords des rivières et nage fort bien. Il est long de 6 pouces et sa couleur est d'un brun grisàtre; il se nourrit de racines et de fruits d'arbres, et cause beaucoup de dégâts dans les maisons des Chinois bàties sur les rivières.
No. 2. Le Surmulot.
Le Surmulot est de la longueur de g pouces, et sa couleur est d'un brun-clair, excepté au venire où elle est blanche. Il aime à habiter aux tords des rivières, où il se creuse des terriers. Il est originaire dans l'Inde et dans la Perse, mais tlepuis ce siécle il s'est répandu dans l'Europe où el s'est établi dans les villes, les canaux d'eau, les latrines et les souterrains des maisons, et y cause im dégât infini. Il se nourrit principalement de racines et de fruits d'arbres, tuais il ne laisse pas aussi d'être carnacier. Il tue et dévore d'autres rats et souris ainsi que la jeune volaille; il se désend même contre les hommes, les chiens et les chats qu'il mord cruellement. Il redoute cependant la belette et le furet, qui le poursuivent dans les terriers comme les lapins et le tuent. Ce qu'il y a de plus singulier dans cet animal, c'est qu'ils sont des voyages en grandes trouppes pour s'établir dans d'autres pays; et c'est de cette manière qu'ils sont venus de l'Asie dans l'Europe.
No. 3. Le Rat domestique.
Cet animal se trouve maintenant dans tous les pays du monde, excepté dans le Nord de l'Asie et de l'Europe, où le Climat lui paroit être trop dur. Sa longueur est de 9 pouces et tout son corps est couvert d'un poil d'un gris-noirâtre. Les Rats sont tellement voraces, qu'ils mangent non seulement des Scorpions et tous les animaux qu'ils sont capables de vaincre, mais qu'ils se tuent même et se mangent entre eux. Il se mettent en désenfe contre d'autres animaux, et la tendresse de la mêle pour ses petits, la porte même à se battre avec fureur oontre les chats pour les sauver. Mais en revanche les jeunes rats ont aussi de l'affection pour leurs parens vieux et insirmes et leur apportent de la nourriture. Ces vieux rats, qui se retirent pour terminer leurs jours en repos, se joignent en troupes de 6 à 8, et entrelacent tellement leurs queues, qu'ils ne sont plus capables de les retirer et de se séparer. Le but de ce singulier procédé paroit être la jouissance commune de la nourriture que les petits leur apportent et dont aucun des vieux ne veut perdre sa part. En faisant abattre de vieilles maisons, on a souvent trouvé de pareils assemblages de rats, et ne pouvant pas expliquer la manière naturelle de leur union, la superstition s'en est mêlée pour inventer des contes bleus.
No. 4. Le Mulot.
Le Mulot est long de 9 pouces; sa couleur est brune, et blanche au ventre. On le trouve dans toute l'Europe dans les forêts, les champs et les jardins. Il est surtout nuisible à la culture des arbres, car il ronge les racines des jeunes arbres et les fait mourir. Il se nourrit de racines, de glands et de noix, et en fait dans ses trous des provisions pour l'hiver. Il a pour ennemis les oiseaux de proie, les renards, les fouines etc.
No. 5. Le Rat d'eau.
Le Rat d'eau est de la longueur de 6 1/2 pouces; ses poils sont mêlés de gris et de brun dans la partie supérieure de son corps, et dans la partie inférieure ils sont cendrés et mêles d'un peu de jaune. Il vit dans toute l'Europe et dans l'Asie septentriouale; on le trouve communément sur le bord des lacs, des étangs et des marais, où il repaire dans des trous. Comme il aime à ronger les racines, et qu'il fouille la terre pour en chercher, il cause beaucoup de dégâts dans les jardins et ruine souvent des dignes. Il nage et plonge facilement; il ne quitte pas le bord des eaux, et quand des pêcheurs veulent le prendre, il leur mord les doigts et cherche ensuite à se sauver eu se jettant dans l'eau.
Ad00341 02 085aDie vorzüglichsten Arten der zahmen oder Haus-Tauben, welche alle von der Feld-Taube abstammen, sind folgende.~~No. 1. Die Trommel-Taube. (Columba Dasypus. L.)~~Hat langbefiederte Füße, eine trommelnde Stimme, und lebt gern in den Häusern unter Menschen. Sie hat schwarzes und weisses Gefieder.~~No. 2. Die Schleyer-Taube. (Columba cucullata. L.)~~Die Schleyer- auch Zopf- oder Perruquen-Taube, ist so gross als die Trommeltaube, schwarz, mit weissem Kopfe und Schwingen. Ihren Nahmen hat sie von dem Feder-Kranze der um den ganzen Kopf läuft, und wie ein antiker Weiber-Schleyer oder Kappe aussieht.~~No. 3. Das Möwchen. (Columba turbita. L.)~~Ist weit kleiner als eine Trommeltaube, hat weisses Gefieder, über Flügel, Rücken und Brust eine blaugraue Binde, und an der Brust eine frisirte Krause. Sie ist sehr zart und weichlich.~~No. 4. Die Pfautaube. (Columba laticaudata L.)~~Die Pfauen-Taube, oder der Hühnerschwanz ist weiss mit schwarzem Kopfe und Schwanze, und zeichnet sich dadurch aus, dass ihr Schwanz nicht horizontal, wie bey den andern Tauben, sondern aufrecht wie bey den Hühnern steht, welches ihr das Fliegen bey Winde sehr schwer macht.~~No. 5. Die Tummel-Taube. (Columba gyratrix. L.)~~Die Tummel-Taube hat viel Aehnlichkeit mit der Feld-Taube, meistens braun und graues Gefieder, und fliegt wegen ihren langen Schwingen unter allen Tauben-Arten am schnellsten und höchsten. In diesem schnellen Fluge aber tummelt sie sich in der Lust wie ein muthig Pferd, überschlägt sich oft, und macht allerhand Gaukler-Figuren; davon sie auch den Nahmen erhalten hat.~~No. 6. Die Kropf-Taube. (Columba gutturosa. L.)~~Ist die grösste unter allen Tauben-Arten. Sie hat gelbes Gefieder, mit weissem Kopfe, Schwanze und Schwingen. Ihr Kropf ist fast immer aufgeblasen, so dass sie beynahe gerade stehen muss.~~No. 7. Die Mond-Taube. (Columba menstrua. L.)~~Hat viel Aehniichkeit mit der Trommel-Taube, und besonders diese Eigenheit, dass sie ausserordentlich fruchtbar ist, und alle Monate brütet; davon sie auch den Nahmen Mond- oder Monats-Taube hat.~~No. 8. Die Türkische Taube. (Columba tabellaria. L.)~~Die Türkische- oder auch die Brief-Taube, ist gross, stahlblau von Farbe, und hat einen nackten weissen und rothen Hautring um die Augen, und dergleichen Warzen auf dem Schnabel. Den Nahmen Brief- oder, Post-Taube hat sie daher, weil man sich ihrer in der Levante dazu bedient, Briefe von einem Orte zum andern schnell zu überschicken.~~No. 9. Die Römische Taube.~~Ist eine Abart der Feld- oder Haustaube, die etwas klein, aber sehr schön weiss und blaufleckigt gezeichnet ist.~~37
Ad00341 02 085a/freOiseaux. XXIV. Vol. II. No. 82.
DIFFÉRENTES ESPÈCES DE PIGEONS.
On donnera ici la déscription des espèces principales des Pigeons domestiques, qui toutes enseuible tirent leur origine des pigeons fuyards.
No. 1. Le Pigeon Tambour.
Son plumage est noir et blanc, et les plumes de Tes jambes sont longues et pendent jusqu' entre les doigts. Sa voix ressemble an son du tambour, et il aime à vivre dans les habitations de l'homme.
No. 2. Le Pigeon coëffé, ou nonain.
Cette espèce est de la même grandeur que la précédente; son plumage est noir, mais celui de la tête et de ses ailes est blanc. Les deux noms lui ont été donnés, parceque les plumes de son cou sont rélevées et lui ceignent la tête en forme de coëffe de femme, ou de capuchon de moine.
No. 3. Le Pigeon à col hérissé.
Il est plus petit que le Pigeon Tambour et son plumage est blanc. Il a une bande grise tirant sur le, bleu autour de ses ailes, de son dos et de sa poitrine j et les plumes de sa gorge ont Fair d'être frisées. Il est très délicat et sensible.
No. 4. Le Pigeon à queue de Paon.
La tête et la queue de ce Pigeon sont noires, tout le reste du plumage est blanc. Il se distitigue par la queue, qu'il ne tient pas horisôntaletnent, comme tous les autres pigeons, mais qu'il étale verticalement comme les paons; ce qui lui rend aussi le vol contre le vent extrêmement difficile.
No. 5. Le Pigeon culbutant.
Il ressemble beaucoup an Pigeon sauvage; ses plumes sont presque toujours de couleur brune ou grisàtre. Ses longues ailes lui donnent la faculté de voler plus vite et de s'élever plus haut dans l'air que toutes les autres espèces de Pigeons. Dans ce vol rapide il tourne toujours en rond, se culbute souvent et fait toutes sortes de tours de saltimbanque; c'est à cause de cela qu'on lui à donné son nom.
No. 6. Le Pigeon à goitre.
De toutes les espèces de Pigeons celui à goitre est le plus grand. Il a la tête, la queue et les ailes de couleur blanche, tout le reste du plumage est jaune. Sa gorge est presque toujours enflée, ce qui l'oblige à se tenir dans une position à peu près verticale.
No. 7. Le Pigeon huppé.
Il ressemble beaucoup au Pigeon-Tambour, surtout pour la grande fécondité, car il pond régulièrement tous les mois. On lui à donné son nom à cause de la huppe, qu'il porte sur le derrière de la tête.
No. 8. Le Pigeon Turc, ou le Pigeon Messager.
Ce pigeon est grand et de couleur bleue d'acier. Autour des yeux il a une cercle de peau blanc et rouge et dégarni de plumes; sur le bec il a des verrues de la même couleur. Son nom lui vient de ce que dans l'Orient on le dresse à porter et à rapporter des lettres dans les occafions où l'on à besoin d'une extrême diligence.
No. 9. Le Pigeon romain.
Cette espèce de Pigeons est une variété du Pigeon fuyard; il est petit, mais fort joliment coloré en blanc à tâches bleues.
Ad00341 02 086aNo. 1. Der Fenchel. (Anethum foeniculum. L.)~~Der Fenchel ist im südlichen Europa, wo er wild wächst, einheimisch, und kommt auch sehr leicht bey uns in den Gärten fort. Er ist eine jährige Pflanze, die 2 bis 3 Fuss hohe Stengel mit vielen Aesten treibt, und ganz schmale zaserige Blätter hat. Er blüht gelb in grossen Dolden; und sowohl sein Kraut und Blüthe, als auch der Saame sind ein Speise-Gewürz, das vorzüglich beym Einmachen der Gurken, des Sauerkrautes u.s.w. gebraucht wird. Sein Saame wird auch als Arzneymittel in der Medizin gebraucht.~~Der Dill (Anethum graveolens) ist dem Fenchel im Aeussern ganz ähnlich, ausser dass er nur breitere Saamenkörner mit einem Rande hat, und wird eben so wie der Fenchel als Speise-Gewürz gebraucht.~~No. 2. Der Schwarz-Kümmel. (Nigella sativa. L.)~~Der Schwarz-Kümmel ist eine kleine etwa 1 Fuss hohe Pflanze, welche aus dem Oriente stammt, und in Teutschland häufig in Gärten und auf dem Felde gebauet wird. Sie blühet blau, und trägt eine stachlichte Saamen-Kapsel, welche schwarze sehr gewürzreiche Saamen-Körner enthält, die in den Küchen als Speise-Gewürz zu braunen Brühen, Ragouts und dergleichen gebraucht werden, und ihnen einen vortrefflichen Geschmack geben. Wild wächst der Schwarz-Kümmel auch bey uns unter dem Korne; ist aber nicht so gewürzhaft.~~37
Ad00341 02 086a/frePlantes. XLVI. Vol. II. No. 83.
PLANTES AROMATIQUES INDIGÈNES.
No. 1. Le Fenouil.
Le Fenouil est originaire de l'Europe méridionale, où il croit naturellement; on le cultive ausïi avec succés dans nos jardins. Il est une plante annuelle qui pousse nue tige haute de 3 pieds ou environ. Cette tige est rameuse et ses feuilles sont laciniées en silamens longs et étroits. Ses sorn-mités soutiennent des ombelles ou bouquets larges de couleur jaune; on se sert en cuisine de ses feuilles, de ses fleurs et de ses graines, et on les emploie principalement comme une épice aux cornichons, aux choux consits etc. Dans la médecine on fait aussi usage de ses graines.
L'Anet est pafaitement semblabïe au senouil pour toute la forme extérieure de la plante; il en dissère seulement pour les graines, qui sont plus larges et bordées d'un feuillet. On s'en sert en cuisine tout comme du fenouil.
No. 2. La Nielle romaine, Nielle des jardins.
La Nielle romaine est une planté de la hauteur d'un pied; elle tire son origine de l'Orient, et on la cultive fréquemment en Allemagne dans les jardins et dans les champs, où elle vient aisément. Elle porte des fleurs bleues, auxquelles succéde dès fruits à épines, qui renferment des semences noires et fort aromatiques. On les emploie dans les cuisines comme des épîces pour assailsonner des sauces, des ragoûts etc.; elles donnent à tous ces mets un goût fort agréable. La même plante croît aussi chez nous dans l'état sauvage dans les blés, surtout après la inoisson; mais elle est beaucoup moins aromatique que la romaine.
Ad00341 02 087aNo. 1. Der gemeine Hamster.~~No. 2. Der schwarze Hamster. (Mus Cricetus.)~~Der Hamster bewohnt das südliche Russland und Sibirien, Pohlen, Ungarn, Böhmen und das südliche Teutschland, bis an den Rhein. Weiter hin findet man keine. Er ist 10 Zoll lang, der Rücken am gemeinen Hamster braungelb, der Bauch schwarz, an der Schnauze und am Halse sind weisse Flecken. Der schwarze Hamster ist selten, und findet sich nur in einigen Gegenden von Russland. Der Hamster nährt sich vorzüglich von Getraide, daher er auch am meisten in trocknem Boden und Ackerfeldern lebt, wo er sich bis 7 Fuss tiefe Röhren mit mehreren künstlich angelegten Kammern gräbt, in welche er oft bis an 60 Pf Getraide, als Winter-Vorrath, in seinen, weiten Backen-Taschen einträgt. Er fällt bey strenger Kälte in den Winterschlaf, aus dem er im Februar wieder erwacht. Man gräbt die Hamster aus, theils wegen ihrer beträchtlichen Getraidekammern, theils wegen ihres Balges, welcher ein gutes Pelzwerk giebt.~~No. 3. Die Blind-Maus. (Mus Typhlus.)~~Die Blind-Maus oder der Slepez,wohnt im südlichen Russland unter der Erde, und nährt sich von Wurzeln. Sie ist 7 1/2 Zoll lang, von Farbe dunkelgrau, und hat um die Schnauze einen weissen Saum. Man sieht an ihr durchaus keine äussere Spuren von Augen und Ohren, obgleich sie ordentliche Augäpfel hat, welche aber unter der Haut liegen.~~No. 4. Die Scharr-Maus. (Mus Aspalax.)~~Die Scharr-Maus ist 7 1/2 Zoll lang, schmutzig lichtgrau von Farbe, und lebt vorzüglich im Russischen Reiche in Daurien, am Ingoda- und Angua-Flusse, gleichfalls unter der Erde, wo sie unter dem Rasen sich oft viele hundert Schritte lange Gänge wühlt, und, wie der Maulwurf grosse Erdenhaufen auswirft. Sie nährt sich von Zwiebeln und Wurzelwerk und ist schwer zu fangen.~~No. 5. Der Sandmoll. (Mus maritimus.)~~Der Sandmoll wohnt vorzüglich am Vorgebürge der guten Hoffnung in den Dünen oder Sandhügeln der Küste; wo er das Land so ausserordentlich untergräbt, dass beym Reiten die Gänge zusammen brechen, und die Pferde oft tief hineinfallen. Er ist einen Fuss lang, oben gelblichgrau und unten weissgrau. Sein Schwanz und seine Füsse sind mit langen steifen Haaren besetzt, und sein Aeusseres hat viel Aehnlichkeit mit der Figur eines Schweins. Er nährt sich von Zwiebeln und Wurzeln, und ist sehr bissig. Sein Fieisch ist essbar und wohlschmeckend.~~37
Ad00341 02 087a/freQuadrupèdes. XLV. Vol. II. No. 84.
HAMSTERS ET RATS DE CHAMPS.
No. 1. Le Hamster ordinaire.
No. 2. Le Hamster noir.
Le Hamster ordinaire habite la Ruslie méridionale et la Sibérie, la Pologne, la Hongrie, la Bohême et la partie méridionale de l'Allemagne jusqu'au Rhin; en deçà de ce sleuve il ne s'en trouve point. Sa longueur est de 10 pouces; il à le dos d'un brun-sauve, et le ventre noir; au museau et au cou il a des taches blanches. Le Hamster noir est extrêmement rare, et on ne le trouve que dans quelques contrées de la Russie. Comme la nourriture principale du Hamster consiste en grains, il vit de préférence dans des champs labourés dont le sol est sablonneux. Il s'y creuse des terriers en forme de canaux jusqu'à la profondeur de 7 pieds, au bout desquels il fait construire plusieurs chambres ou caveaux très artistement voûtés; dans quelques uns-de ces caveaux il se retire lui-même avec fa famille, et dans les autres il fait les provisions necessaires pour fa fubliftance; souvent il y ramasse des grains jusqu'au poids de 60 liv., qu'il y porte dans ses bajoues. Dans la faifon rigoureuse il dort, et reste dans cet état d'engourdissement jusqu'au mois de février. La manière de faire la chasse du Hamster est de creu ser leurs terriers; on est recompensé de ce travail par les provisions considérables de grains, qu'on trouve dans chaque domicile, et par la peau de ces animaux, dont on fait des fourrures.
No. 3. Le Slepez.
Il se trouve dans la Russie méridionale où il vit sous la terre et se nourrit de racines. Sa longueur est de 7 pouces, sa couleur d'un gris-foncé, et son musean est entouré d'un bord blanc. On ne remarque dans cet animal aucune trace extérieure d'yeux et d'oreilles; il a cependant des véritables prunelles, mais elles sont cachées sous la peau.
No. 4. Le Monon-Zokor.
Cet animal est long de 7 1/2 pouces, et sa couleur est d'un gris clair sort sale. Il se trouve principalement dans la Russie, la Tauride, aux bords des rivières d'Ingoda et d'Argua, et vit également sous la terre, où non feulement il fe creuse sous le gazon des boyaux, qui s'étendent fouvent àplusieurs centaines de pas en longueur, mais où il remue aussi la terre et fait des monticules, tout comme la taupe. Il se nourrit d'oignons et de racines, et on a beaucoup, de peines à le prendre.
No. 5. La Taupe des dunes.
La Taupe des dunes se trouve principalemens au Cap de bonne espérance, où il vit dans les dunes ou collines sablonneuses aux cotes do la mer. Il mine tellement la terre, que fou vent la voûte légère de ses caveaux fe brise sous, des cavaliers, qui y tombent avec leurs chevaux dans une prosondeur confidérable. Sa longueur est d'un pied; sa couleur est d'un gris-jaunâtre sur le dos, mais blanchâtre au ventre. Sa queue et ses pieds sont garnis de longs poils durs, et toute la forme extérieure de son corps ressemble beaucoup à celle du cochon. Il se nourrit d'oginons et de racines, et c'est un animal très mordant. Sa chair est mangeable et d'un bon gôut.
Ad00341 02 088aNo. 1. Der Gummilac-Wurm. (Coccus Ficus.)~~Der Gummilacwurm ist eine Schildlaus welche man in Ostindien, in den Gebirgen von Hindustan vorzüglich auf dem Banianbaume findet. Die Jungen kommen im December zum Vorscheine, setzen sich an die Spitzen der jungen Zweige, und fressen sich in die grüne Schaale ein, aus welcher sodann ein zäher klebrigter Saft herausquillt, der sie überfliesst, und gleichsam auf die Aeste festleimet, und den man, wenn er verhärtet ist, Gummi-Lac nennt. In diesen Klümpchen nun, welche an den zarten Zweigen sitzen, bildet das Insect seine Wohnung in kleinen regelmäßigen Zellen, wie Fig. a. von aussen, und Fig. b und c von innen, und zwar Fig. d sie vergrössert zeigt. Diess Insect ist, wie die Cochenille, schön hochroth von Farbe; und man sammelt eben desswegen das Gummilac zu der Zeit, wenn die trächtigen Mütter noch in den Zellen sitzen, und dann am röthesten sind, wie Fig. e. f. g. eine dergleichen Schildlaus von oben und unten, jedoch sehr vergrössert zeigt; denn ihre natürliche Grösse ist nur wie eine kleine Laus. Da bekanntlich das Gummilak theils zu unserm Siegellacke, theils noch zum Lackiren vieler Sachen gebraucht wird, so macht es einen beträchtlichen Handels-Artikel aus.~~No. 2. Die Gall-Wespe. (Cynips quercus folii.)~~Die Galläpfel an den Eichenblättern entstehen bekanntlich durch den Stich der Gallwespe, welche ihre Eyer in das Blatt legt, worauf denn der Gallapfel, als ein Auswuchs entsteht (Fig. a.). Dieser schliesst immer die kleine weisse Made (Fig. c.) der Gallwespe ein, welche sich dann darinn verpuppt, und wenn sie fertig ist, sich durch den Gallapfel, durchfrisst (Fig. b.) und dann die kleine gelbe Gallwespe (Fig. d.) erscheint. Dass die Galläpfel, und sonderlich die Spanischen, die man Knoppern nennt, zum Schwarzfärben, zur Tinte u. dergl. gebraucht werden, und daher einen Handels-Artikel machen, ist bekannt.~~37
Ad00341 02 088a/freInsectes. X. Vol. II. No. 85.
INSECTES VTILES.
No. 1. Insectes qui donnent la Résine laque.
La Resine laque est due à une petite espece de de pous, qui se trouvent dans plulieurs provinces des Indes Orientales, et surtout dans Jes montagnes de l'Indosian, où elles vivent de préférence sur les Bananiers. Les petits éclosent au mais de Décembre, s'attachent aux jeunes pousses, et rongent âes trous dans l'écorce verde, dont il découle ensuiîe un lue gluant et visqueux, qui couvre l'animaVet le colle pour ainsi dire sur la branche. C'est ce même suc, qui étant endurci, porte le nom de Résine laque. De ces monticules attachés aus branches l'Insecte forme sâ demeure; quand on les casse, on les trouve partagés en plulieurs cellules ou alvéoles, d'une figure assés reguliere; fig, a. nous en montre l'extérieur, fig. b et c. l'intérieur, et sous fig. d. nous les voyons grossis, L'Insecte est d'un beau ronge comme la cochenille; orà recueille la Résine lorsque les mères pleines se trouvent encore dans les cellules, car c'est alors qu'elle donne la teinte la plus brillante. Sous fig. e. f. g. on voit de pareilles pous, mais très grossies, car leur grandeur naturelle n'est que celle d'un petit pou. On emploie cette laque pour la cire à cacheter et pour le vernis, et elle fait un article de commerce très important.
N. 2. Le Gallinsecte.
Les noix de galle, qu'on trouve sur les feuilles des chênes, proviennent de la piquûre d'un Insecte, qui après Pextravasion du suc met ses oeufs dans les feuilles; ce que produit une èxcroiisance connue sous le nom de noix de galle, (fig. a.) An milieu de la noix il se trouve un petit ver blanc, (fig. c.) qui s'y renferme dans une coque; lorsqu'il s'est défait de cette enveloppe, il perce la Galle (fig. b.) et paroit sous la forme d'un petit Insecte jaune et ailé, qu'on coirnoit sous le nom de Gallinsecte (fig. d.) Les noix de Galle, et sur tout celles qui viennent d'Àlep et de l'Espagne, servent à teindre en noir, à faire de l'encre etc. elles fournissent par conséquent un article de commerce.
Ad00341 02 089aDiese rothen Fische gefallen dem Auge wegen ihrer prächtigen Farben sehr, und sind besonders dieserhalben merkwürdig.~~No. 1. Die rothe Makrele. (Scomber ruber.)~~Dieser Fisch hält sich an den Küsten der Insel St. Croix auf, und ist ohngefähr 12 Zoll lang. Rücken und Seiten sind hochroth, der Bauch silberfarb, die Flossen sind gelb und violett. Sein Fleisch ist essbar und wohlschmeckend.~~No. 2. Der Gabel-Fisch. (Trigla cataphracta.)~~Der Gabel-Fisch bewohnt das Mittelländische und Ostindische Meer, und man erkennt ihn an seinem geharnischten Körper. Er hat statt der Schuppen nemlich rautenförmige Schilder, die in der Mitte sich in eine Schneide erhöhen, und dem Fische eine achteckigte Form geben. Der Kopf ist ein viereckigter Knochen, der vorn eine flache Gabel macht, wovon er auch den Nahmen hat. Er hat wenig Fleisch, und selbst diess ist hart und mager. Er nährt sich von Würmern und Seekräutern.~~No. 3. Die See-Leyer. (Trigla Lyra.)~~Dieser Fisch lebt sowohl im Mittelländischen als Brittischen Meere, ist ohngefähr 15 Zoll lang, und hat ein hartes mageres Fleisch. Wenn man ihn fängt, so giebt er einen pfeifenden Laut von sich; daher ihn auch die Engländer den Pfeifer nennen.~~No. 4. Der punktirte See-Hahn. (Trigla punctata.)~~Der punktirte See-Hahn lebt bey den Antillen, und gehört mit unter die fliegenden Fische. Sein Rücken ist roth, der Bauch fleischfarb, die Flossen aber sind blau und gelb, und haben dunkelrothe Punkte, welches ihm ein schönes Ansehen giebt. Er ist etwa 12 Zoll lang.~~No. 5. Das Glotzauge. (Cyprinus macrophthalmus.)~~Dieser schöne Fisch bewohnt die süssen Wasser in China. Die kegelförmig hervorstehenden Augen sind sein Kennzeichen. Seine hochrothe brennende Farbe, und seine schön geformten halb rothe und halb weissen Flossfedern geben ihm ein prächtiges Ansehen. Er ist 15 Zoll lang, und hat viel Aehnlichkeit mit dem Chinesischen Goldkarpfen.~~38
Ad00341 02 089a/frePoissons. XXV. Vol. II. No. 86.
POISONS ROUGES.
Les poissons rouges sont remarquables, parccque leurs couleurs brillantes et magnifiques sont plaisir à l'oeil.
No. 1. Le Marquereau rouge.
Ce poisson est de la longueur d'un pied et se trouve aux côtés de l'isle de St. Croix. Son dos et ses cotés sont de couleur ponceau, le ventre est d'un gris argenté, et les nageoires sont jaunes et violettes. Sa chair est mangeable et de bon goût.
No. 2. Le Malarmat.
Le Malarmat habite la Méditerranée et l'Océan de l'Inde; on le reconnoit à son corps cuirassé. Au lieu des écailles il a des écussons en forme de rhombe, dont le milieu s'élève en un tranchant, et qui donnent au poisson une figure octangulaire. Sa tête est un os quarré, dont le déviant forme une fourche platte. Il a peu de chair, et elle est dure et maigre. Il se nourrit de vermines et de plantes marines.
No. 3. Le Gronau.
Ce poisson vit dans la Méditerranée et dans la mer Brittanique. Sa longueur est d'environ 15 pouces, et sa chair est maigre et dure. Quand oit le prend, il pousse un son sifflant, et c'est à cause de cela que les Anglois lui ont donné le nom de siffleur.
No. 4. L'Arondel rouge.
Il vit aux environs des Antilles et appartient dans la genre des poissons volans. Son dos est rouge, le ventre de couleur de chair et ses nageoires sont bleues et jaunes et parsémées de taches d'un rouge foncé, ce qui lui donne un air distingué de beauté. Il est de la longueur d'un pied.
No. 5. Le Telescope.
Ce beau poisson se trouve dans les eaux douces de la Chine. Il a pour marque distinctive des yeux qui avancent de la tête en forme de cônes. Sa couleur est d'un ponceau brillant, et ses nageoires, qui sont très élégamment formées et de couleur moitié rouge et moitié blanche, lui donnent une grande beauté. Il est long de 15 pouces et ressemble beaucoup à la dorade Chinoise.
Ad00341 02 090aNo. 1. Die Wander-Taube. (Columba migratoria. L.)~~Die Wander-Taube ist ohngefähr 14 Zoll lang, und von Farbe aschgrau mit rother Brust. Sie bewohnt Nordamerika, und überwintert in Carolina, wohin sie in unermesslichen Zügen wandert. Sie fliegen zu Millionen in einer Heerde, und verdunkeln wie sohwarze Wolken oft den Tag. Wenn sie sich zum Ausruhen auf die Bäume setzen, so brechen oft die Zweige von dem Gewichte der Menge, und der Boden unter den Bäumen, wo sie eine Nacht zubringen, ist gleich einige Zoll hoch, mit Miste bedeckt. Sie nisten auf Bäumen, und bauen in den WäIdern Nest an Nest, so dass sie durch ihre Nester oft viele Meilen weit die Bäume zusammen verbinden. Sie nähren sich von Eicheln, Beeren, Wachholdern und andern Baumsaamen, auch Getraide und Reis. Sie werden zu vielen Tausenden von den Nordamerikanischen Wilden gefangen und gegessen, weil ihr Fieisch sehr wohlschmeckend ist.~~No. 2. Die grüne Amboinische Taube. (Columba viridis.)~~Heisst auch die Gewürz-Taube, weil sie sich vorzüglich von gewürzreichen Saamen der Bäume in Amboina nährt. Sie ist 11 Zoll lang.~~No. 3. Die Martinikische Taube. (Columba Martinica.)~~Wohnt in der Insel Martinique, ist violett, mit gelbem Bauche, rother Brust und weisser Kehle, und 14 Zoll lang.~~No. 4. Die Turteltaube aus Jamaica. (Turtur Jamaicensis.)~~Ist sehr schön gezeichnet; Bauch und Rücken violett, Kopf und, Kehle blau und von dem Schnabel läuft um den Kopf ein weisses Band. Ist 11 Zoll lang.~~No. 5. Die Papagey-Taube.~~Lebt in den Philippinischen Inseln, ist grüngelb und roth gezeichnet, und hat viel Aehnlichkeit in der Farbe mit den grünen Papageyen.~~No. 6. Die Ringel-Taube aus Cayenne.~~Diese schöne Taube ist 14 Zoll gross, lebt in Cayenne, und hat einen violetten Kopf, Flügel und Rücken, weissen Bauch, und am Halse und Brust Federn, die fast wie Pfauenspiegel aussehen.~~No. 7. Die Turtel-Taube aus Batavia.~~Ist 10 Zoll lang, hat einen hellgrünen Leib, grauen Kopf, gelbe Kehle und Unterbauch, und rothen Schwanz; ein überaus schönes Täubchen.~~No. 8. Die Turtel-Taube aus Senegal, oder der Turoco. (Columba macroura.)~~Der Turoco lebt in Senegal, ist rothbraun von Farbe mit grüner Brust, 10 Zoll lang, und zeichnet sich vor andern Tauben-Arten durch seinen langen und breit auslaufenden Schwanz aus.~~No. 9. Die Turtel-Taube aus St. Domingo.~~Diese kleine Turteltaube, welche auf St. Domingo lebt, ist 10 Zoll lang, und ausserordentlich von Bau und Zeichnung.~~38
Ad00341 02 090a/freOiseaux. XXV. Vol. II. No. 87.
PIGEONS DE PAYS ÉTRANGERS.
No. 1. Le Pigeon de passage.
Le Pigeon de passage est de la longueur d'environ 14 pouces; sa couleur est grise-cendrée à gorge rouge. Il habite J'Amérique septentrionale et pasie l'hiver dans la Caroline, où il se rend en troupeaux innombrables. Ils volent par millions dans une même troupe, et obscurcissent souvent le jour comme des nuages noirs. Lorsqu'ils se mettent Inr des arbres pour reposer, les branches se brisent souvent sous le poids de leur nombre, et le terrain sous les arbres, sur lesquels ils passent une nuit, est couverte le lendemain de siente à la hauteur de plusieurs pouces. Us sont ausssi leurs nids sur des arbres, et les joignent tellement l'un à côté de l'autre, qu'il arrive souvent, que par ces nids les arbres sont attachés ensemble dans l'espace de plusieurs miles. Ils se nourrissent de glands, de baies, de grains de genièvre et d'autres semences d'arbres, mais aussi de blé et de ris. Les sauvages. de l'Amérique septentrionale les prennent par milliers, et les mangent; car leur chair est d'un très bon goût et fort grasse.
No. 2. Le Pigeon vert d'Amboine.
On le nomme aussi Pigeon aromatique, parceque dans l'iele d'Amboine il se nourrit de semences des arbres aromatiques. Sa longuer est de 11 pouces.
No. 3. Le Pigeon de Martinique.
Il habite l'isle de Martinique; son ventre est jaune, la poitrine rouge et la gorge blanche; tout le reste du plumage est de couleur violette. Sa longueur est de 14 pouces.
No. 4. La Tourterelle de la Jamaïque.
Elle est fort joliment colorée; la têteet la gorge sont bleues, le ventre et le dos de couleur violette, et la tète est entourée depuis le bec d'une bande blanche. Sa longueur est de 11 pouces.
No. 5. Le Pigeon-Perroquet.
Il vit dans les isles Philippines; son plumage est un mélange agréable de vert, de jaune et de rouge; il ressemble pour les couleurs aux perroquets verts.
No. 6. Le Pigeon Ramier de Cayenne.
Celte belle espèce de Pigeons, qu'on trouve dans la Cayenne, est de la longueur de 14 pouces. Sa tète, ses ailes et son dos sont violets, le ventre est blanc, et au cou, de même qu'à la gorge, il a des plumes qui ressemblent aux miroirs d'un paon.
No. 7. La Tourterelle de Batavia.
Sa longueur est de 10 pouces; le plumage de son corps est d'un vert clair, fa tête est grise, Ia gorge et le dessous du veutre sont jaunes, et la queue est rouge; cette espèce de Pigeons est une des plus belles qui existent.
No. 8. La Tourterelle du Sénégal, ou le Turoco.
Le Turoco vit au Sénégal; sa poitrine est verte, et tout le reste de son plumage est d'un brunrougeâtre. Sa longueur est de 10 pouces; il se distingue de toutes les antres espèces de Pigeons par la queue longue qui l'élargit vers le bout.
No. 9. La Tourterelle de St. Domingue.
Cette petite espèce de Tourterelle, qui vit dans l'isle de St. Douûngue, est de la longueur de 10 pouces; la structure de son corps est élégante et le coloris de son plumage est varié et sort joli.
Ad00341 02 091aNo. 1. Der Anis. (Pimpinella Anisum. L.)~~Der Anis stammt aus Egypten her, ist eine einjährige zarte Pflanze, welche ohngefähr 1 Fuss hoch wächst, drey lappige Blätter und kleine weisse Dolden Blüthen hat. Er wird in Italien, vorzüglich aber in Teutschland, als eine Specerey-Pflanze häufig gebauet. Sein Saame ist ein süsses sehr angenehmes Gewürz, das zu verschiedenen Gebacknen, Confituren, Liqueurs, und auch als Arzneymittel gebraucht wird. Aus den Hülsen wird das flüchtige und sehr starkriechende Anis-Oel gebrannt, welches sehr theuer verkauft wird.~~N. 2. Der Kümmel.~~Der Kümmel ist ein bekanntes und sehr gemeinnütziges Speisen-Gewürz, womit in Teutschland ein starker Handel getrieben wird. Die Pflanze ist bey uns einheimisch und wächst wild, unter anderm Grase auf den Wiesen; wird aber, wegen ihres einträglichen Nutzens, auch häufig, sonderlich bey Halle in Sachsen, auf dem Felde gebauet. Die Pflanze wird ohngefähr 2 Fuss hoch, hat geschlitzte krause Blätter, kleine weisse Blüthen, und trägt die bekannten grauen Kümmel-Körner als Saamen. Dieser ist es vorzüglich, der als ein beliebtes Gewürz zu vielen Speisen, Brod, Käse, Brandtwein, Confituren, und auch als ein Arzneymittel sehr häufig gebraucht wird. Auch das Kraut und die Wurzel der Pflanze giebt ein gutes, wohlschmeckendes Gemüse, und ein vortreffliches Vieh-Futter.~~38
Ad00341 02 091a/frePlantes. XLVII. Vol. II. No. 88.
PLANTES AROMATIQUES INDIGÈNES.
No. 1. L'Anis.
L'Anis est une plante annuelle très délicate, qui tire son origine de l'Egypte. Sa tige s'éléve d'environ un pied; elle porte des feuilles; a trois lobes et très découpées, et de petites fleurs blauches. On séme beaucoup d'Anis en Italie et surtout en Allemagne. Sa graine est d'une saveur duoce et très suave; elle mérite d'être ruise an rang des premières épices indigènes. On en fait usage dans différentes pâtisseries et confitures; couverte de sucre elle forme de petites dragées agréaules au goût et très itomachiques. Elle est aussi employée dans plusieurs Ratafiats et antres liqueurs, et elle sert même de drogue medecinale. On retire par distillation des gousses d'Anis une huile très subtile et odorante, qu'on vend à haut prix.
No. 2. Le Cumin
Le Cumin est une épice très utile et générale ment connue dans nos cuisines; dans l'Allemagne il fait un objet de commerce considérable. lia plante est originaire dans nos climats, où elle croit lauvage dans les près parmi les autres herbes; mais à cause de sa grande utilité on la cultive aussi fréquemment dans les champs, ce qui se fait principalement aux environs de Halle en Saxe. Elle est haute de deux pieds; ses feuilles sont incisées et frisées; ses petites fleurs blanches uaissent en ombelles aux sommeis des rameaux, et il leur succéde une semerice grisàtre connue sous le nom de graine de Cumin. On en sait usage comme d'une épice sort agréable; on en mêle dans plusieurs mets, dans le pain, le frommage, l'eau de vie et des confitures; on l'en sert même comme d'une drogue medecinale. Tout est utile dans cette plante, car l'herbe même et la racine en donnent un bon légume d'un goût fort agréable et un fourrage exquis pour le bétail.
Ad00341 02 092aDie Schläfer stehen zwischen den Mäusen und Eichhörnchen mitten inne, und haben mit letztern die meiste Aehnlichkeit. Sie haben einen langen und stark behaarten Schwanz, wohnen sowohl unter der Erde als auch auf den Bäumen, klettern sehr fertig, und nähren sich vorzüglich von Baumfrüchten. Sie verrichten ihre Geschäfte bey Nacht, und schlafen am Tage, so wie sie auch schon zu Anfange des Herbstes erstarren, sich in Felsenlöcher und Mauerwerk verkriechen, und bis zum May ihren Winterschlaf halten; daher sie auch den Nahmen Schläfer haben. Man kennt folgende 4 Gattungen davon.~~No. 1. Der Billich. (Myoxus Glis. L.)~~Der Billich - den man in Teutschland und der Schweiz auch die Rellmaus, Haselmaus, den Siebenschläfer oder die Schlafratze nennt - ist ohngefähr 5 1/2 Zoll lang, oberhalb grau und unten weiss, bewohnt vorzüglich Italien, Frankreich, Ungarn, Oesterreich und das südliche Teutschland. Er liebt besonders Waldungen und Obstgärten, nährt sich, wie die Eichhörnchen, von Obst, Nüssen und Kastanien, und bedient sich der Vorderpfoten zum Fressen. Im Herbste werden sie sehr fett, und als eine Delikatesse gespeiset; daher man sie auch in Italien mästet. Ihr Balg ist ein feines Pelzwerk.~~No. 2. Der Eichschläfer. (Myoxus Dryas.)~~Ist in Georgien und Siberien zu Hause, und lebt in Eichenwäldern, wo er sich vorzüglich von Eicheln nährt. Er ist ohngefähr 4 Zoll lang, auf dem Rücken lichtbraun, an der Kehle und dem Bauche aber weissgrau. Von den Ohren ziehen sich über die Augen zwey schwarze Flecken.~~No. 3. Der Garten-Schläfer. (Myoxus Nitela.)~~Der Gartenschläfer hat viele Aehnlichkeit mit dem Eichschläfer; nur hat er einen längern und nicht so langhaarigen Schwanz, und grössere Ohren als dieser. Er ist eben so gross, lebt vorzüglich im südlichen Europa, in Gärten, und frisst besonders gern Pfirschen, Nüsse, auch Käfer und Vogel-Eyer.~~No. 4. Der Hasel-Schläfer. (Mus muscardinus.)~~Der Haselschläfer oder die kleine Haselmaus ist so gross wie eine Hausmaus, nur dicker, rothbraun von Farbe, und hat einen langen Schwanz. Er lebt in Italien, Frankreich und Teutschland in dichten Buschhölzern, wo viele Haselstauden stehen, von deren Nüssen er sich nährt, und auf denen er sich ein Nestchen bauet. Es ist ein gar zierliches, artiges und furchtsames Thierchen.~~38
Ad00341 02 092a/freQuadrupèdes. XLVI. Vol. II. No. 89.
DIFFERENTES ESPÈCES DE LOIRS.
Les Loirs tiennent le milieu entre les Souris et les Ecureuils; ils ressemblent cependant plus à ces derniers par leurs habitudes naturelles, lis ont Ja queue longue et couverte de poils. Ils habitent dans des trous qu'ils creusent dans la terre, ainsi que sur des arbres creux, dans lesquels ils trouvent des retraites, lis grimpent avec agilité et se nourrisient principalement de fruits d'arbres. Ils vaquent à leurs asfaires pendant la nuit, et dorment le jour. Au commencement de l'automne ils cherchent leurs retraites, où ils dorment pendant l'hiver comme la marmotte; dans cet état d'engourdiiïement ils relient jusqu'au mois de Mai. Nous en connoissbns les 4 espèces suivantes.
No. 1. Le Loir.
Le Loir est de la longueur d'environ 5 1/2 pouces; son poil est gris sur la partie supérieure de son corps, et blanc sur la partie insérieure. II se trouve principalement dans l'Italie, la France, la Hongrie, l'Autriche et l'Allemagne méridionale, et habite de préférence dans les forêts et dans les vergers. Il se nourrit tout comme l'Ecureuil, de fruits, de noix, de châtaignes, et se sert aussi comme lui de ses pieds de devant pour manger. Dans l'automne les Loirs sont très gras, et on mange alors leur chair comme une délicatesse; en Italie on en élève et engraisse en quantité. Leurs peaux donnent de la bonne fourrure.
No. 2. Le Loir de la Sibérie.
Il vit dans la Géorgie et dans la Sibérie, et habite les forêts de chênes, ou. il se nourrit principalement de glands. Il est long d'environ 4 pouces; son poil est d'un brun-clair sur le dos, et d'un gris blanchâtre à la gorge et au ventre. Il a deux taches noires qui l'étendent depuis les oreilles jusque par dessus les yeux.
No. 3. Le Lerot.
Le Lerot est de la même longueur que le précédent et lui relseinbie beaucoup. La marque distinctive de ces deux animaux est dans la forme de la queue; celle du Lerot est plus longue, mais revêtue de poils plus courts; ses oreilles sont aussi plus longues. II vit surtout dans l'Europe méridionale ou il habite les jardins, et se nourrit principalement de pêches, de noix, et des meilleurs fruits d'arbres; il mange aussi des scarabéés et des oeufs d'oiseaux.
No. 4. Le Muscardin.
Il est de la grandeur d'une sourîs, mais plus gros. Sa couleur est d'un brun-rougeâtre et sa queue est très longue. On lé trouve dans l'Italie, la France et l'Allemagne, où il vit dans des broussailles épaisses, dans lesquelles il y a beaucoup de coudriers, dont les noix sont sa nourriture, et sur lesquels il fait aussi son nid. Ce petit animal est assés joli et très peureux.
Ad00341 02 093aNo. 1. 2. Die Blattlaus. (Aphis. L.)~~Die Blattlaus, diese Pest der Gärten, ist ein höchst wunderbares Thierchen, und ihre Naturgeschichte überaus merkwürdig. Sie ist kaum so gross als ein Floh, wie Fig. 1. zeigt, allein durch ein Mikroscop vergrössert, erscheint sie in verschiedenen sonderbaren Gestalten, wie wir an den Figuren a. b. c. d. e. f sehen. Fast jede Pflanze hat ihre besondere Art von Blattläusen, (oder Neffen, auch Mehlthau, wie sie der gemeine Mann nennt), vorzüglich aber findet man sie an den frischen Trieben der Rosen, des Flieders, des Kohls, der Kirschen, Pfirschen u. s. w. wo sie sich äusserst dicht an Stiel und Blätter setzen, wie Fig. 2. an einem jungen Rosenblatte zeigt. Es giebt Blattläuse fast von allen Farben, grüne (Fig. a.), rothe (Fig. b.) und schwarze (Fig. c). Sie haben 6 Füsse, gegliederte Fühlhörner, einen spitzigen Saugstachel, an den Seiten zuweilen ein Paar Hülsen, worinn Flügel liegen, und am After zwey trompetenförmige Röhren, aus denen sie einen honigsüssen Saft von sich geben, den die Ameisen und Bienen sehr aussuchen. Eine Blattlaus gebiert in etlichen Tagen 90 bis 100 lebendige Junge, und stirbt. Jedes Junge, wenn es sich fünfmal gehäutet hat, gebiert wieder eben so viele, und so entstehen in einem Sommer 9 Generationen, die von einer einzigen Blattlaus mehrere Millionen geben. Zu weilen schwitzen sie einen weissen Beschlag aus, welches der sogenannte Mehlthau, so wie der Honigsaft den sie ausschwitzen der Honigthau auf den Bäumen ist. Es giebt geflügelte (Fig. e. d.) und ungeflügelte Blattläuse. Wenn sie das ganze Jahr hindurch lebendige Junge gebohren haben, wie Fig. a. zeigt, so erscheinen im Herbste Männchen, mit denen sie sich begatten, und dann Eyer legen, welche den Winter hindurch dauern, welches die lebendigen nicht würden. Diese sich so schnell und ungeheuer vermehrenden Insecten sind den Pflanzen dadurch, dass sie ihren Nahrungssaft aussaugen, sehr schädlich.~~No. 3. Die Mehl und Käsemilbe. (Acarus Siro. L.)~~Die Milben sind unendlich kleine Insecten, welche theils auf andern Thieren und Menschen, theils auf Käse, Mehl, Brod, in unsaubern Milchgefässen, an Bierfässern, auf Schammen u. dergl. leben, unsern Augen kaum sichtbar sind, und nur wie grauer Staub aussehen, wie Fig. 3. zeigt. So bald man sie aber unter ein gutes Mikroscop bringt, und sie vergrössert, erscheinen sie, wie Fig. g. zeigt, als Thiere, die fast wie Käfer aussehen, und viele Borsten haben. Bey Menschen entstehen sie oft häufig unter der Haut bey gewissen Krankheiten, die saure Säfte erzeugen; z. E. bey armen Leuten die die Auszehrung, oder die Krätze haben. Es giebt sehr viele und ganz verschiedene Gattungen von Milben.~~38
Ad00341 02 093a/freInsectes. XI. Vol. II. No. 90.
INSECTES NUISIBLES.
No. 1. et 2. Le Puceron.
Cet Insecte, qui est une pelte pour nos jardins, est un petit animal très admirable, et ton histoire aiaturelle mérite toute notre attention. Il est à peine de la grandeur d'une puce, comme on Voit sous fig. 1. mais regardé par mi microscope, il le présente dans différentes formes lingulières, telles qu'on les voit sous fig. a. b. c. d. e. f. Presque chaque plante a ses espèces particulières de-pucerons, que les gens mal- instruits nomment de la Nielle, on de la Rouille, on les trouve surtout aux jeunes poulies des Rollers, du sureau, des choux, des cerisiers, des pêchers etc. où ils s'attachent fortement aux tiges et aux feuilles, comme on le voit sous fig. 2. à une jeune feuille de roher. Il y a des pucerons de toutes les couleurs, des verts, fig. a. des rouges, fig, b., et des noirs fig. c. Ils ont fix pattes, des antennes articulées, une trompe pointue; et de certaines espèces ont aux cotés deux gousses, qui renferment des ailes. On remarque encore à leur partie postérieure àeux cornes ou tubercules, par lesquelles ils donnent pailage à une liqueur sucrée, que les fourmis et les abeilles recherchent beaucoup. Dans l'espace de peu de jours un puceron peut mettre au monde plus de 90 jusqu' à 100 petits vivans. Chacun de ces petits, s'étant dépouillé cinq fois de sa peau, commence à son tour à mettre bas; de cette manière on en voit dans un seul été neuf générations, qui d'un seul puceron en produisent des millions. Quelques sois ils rendent de leur corps une humeur blanche, qu'on connoit sous le nom de Nielle; comme la liqueur sucrée, qui transpire de leur corps, est nommée Milat. Il y a des pucerons ailés, fig, e. d. et qui ne le sont pas. On soupçonne que ces Insectes sout vivipares en été et ovipares en automne; car ayant mis bas pendant tout l'été de petits vivans, comme on voit sous fig. a. il paroit des mâles vers l'automne, avec lesquels ils s'accouplent et rendent ensuite sies oeufs, qui endurent l'hiver, ce que ne feroient pas les petits. La fécondité pronigieuse de cet insecte le rend extrêmement nuisible aux plantes; car ils en pompent le suc avec leurs trompes et les sont souvent périr.
No. 3. La Mite.
Les mites sont des Insectes infiniment petits, qui s'engendrent tant sur d'autres animaux et sur les hommes, que dans le frommage, la sarine, le pain, des vailïeaux au lais mal-propres, aux touneaux à bierre etc. On distingne beaucoup d'espèces de mites, qui sont très différentes les unes des autres. Elles sont à peine visibles pour nos yeux et ne paroissent être qu' une pousilèrè grisàtre, comme on les voit fig. 3. Mais étant mises dans un bon Microscope, elles présentent la figure de scarabées et sont couvertes de poils. Dans de certaines maladies de l'homme, qui donnent des humeurs acides, les tintes s'engendrent souvent sur la peau, et même en dessous de sa surface; on voit arriver cela très fréquemment aux gens pauvres, qui ont la phtisie ou la gale.
Ad00341 02 094aKein vierfüssiges Thier vermehrt sich so schnell und so häufig als die Mäuse; so dass sie, sowohl in Feldern als Häusern, oft selbst zur Landplage werden. Man hat über 40 Arten davon. Folgende aber sind die bekanntesten.~~No. 1. Die Hausmaus. (Mus musculus. L.)~~Die Hausmaus lebt in ganz Europa und in dem gemässigten Theile von Asien und Amerika. Sie ist 3 1/2 Zoll, ohne Schwanz, lang, auf dem Rücken gelblichgrau, und am Bauche weissgrau. Sie ist ein unvertilgbares Hausthier, das oft grossen Schaden thut; denn sie frist fast alles, was sie mit ihren Zähnen zernagen kann. Es giebt auch weisse Mäuse mit rothen Augen.~~No. 2. Die Brandmaus. (Mus agravius.Pall.)~~Diese Maus ist etwas kleiner als die Hausmaus, und in Teutschland seltener als in Russland und Ungarn. Sie lebt auf den Aeckern, ist von Farbe rothgelb, und weiss am Bauche. In manchen Jahren zieht sie schaarenweise aus einer Gegend in die andere.~~No. 3. Die Zwergmaus. (Mus minutus. Pall.)~~Ist kaum halb so gross als die Hausmaus, fuchsgelb von Farbe und am Bauche weiss. Sie wägt nur 1 1/2 bis 2 Quentchen, und lebt vorzüglich in Russland mit der Brandmaus auf den Aeckern und in den Scheunen.~~No. 4. Die Birkmaus. (Mus betulinus. Pall.)~~Diess Mäuschen ist noch kleiner als das vorige, nur 2 Zoll lang, lebt im südlichen Russland in lichten Birkengehölzen, von deren Saamen es sich nährt. Sie ist auf dem Rücken gelbbraun am Bauche weiss.~~No. 5. Die Streifmaus. (Mus vagus. Pall.)~~Sie ist eben so gross als die Birkmaus, mit welcher sie auch einerley Heimath und Nahrung hat. Sie ist graugelb und über den Rücken mit schwarzen Querstriemen gewässert; und lebt unter hohlen Steinen, unter welchen sie schon bey geringer Kälte erstarret, und wie eine Kugel zusammen gezogen gefunden wird. Zu manchen Zeiten ziehen zahlreiche Heere dieser Mäuse von einem Orte zum andern.~~No. 6. Die Klippmaus. (Mus saxatilis. Pall.)~~Diese Maus lebt in Sibirien in den Felsen-Klippen. Sie ist 4 Zoll lang, von Farbe braungrünlich und am Bauche weiss. Ihre Nahrung sind Wurzeln und Sämerei.~~No. 7. Die rothe Sibirische Maus. (Mus rutilus. Pall.)~~Diese Maus lebt im östlichen Sibirien und Kamtschatka, theils auf dem Felde und im Gebüsch, theils in den Häusern. Sie ist 4 Zoll lang, rothgelb und bräunlich gestriemt, am Bauche weiss, und hat einen kurzen behaarten Schwanz. Sie nährt sich von Körnern und Fleischwerk.~~No. 8. Die kleine Feldmaus. (Mus arvatis. Pall.)~~Sie bewohnt durch ganz Europa bis in den kälteren Norden die Felder, Wiesen, Gärten und Gebüsche, und nährt sich von Getraide, Nüssen, Eicheln und dergleichen, wovon sie Vorräthe für den Winter einträgt. Sie ist 3 Zoll lang, von Farbe lichtbraun und am Bauche weiss, hat rothe Füsse und einen kurzen stumpfen Schwanz. Sie vermehrt sich zuweilen so stark, dass sie der Feld-Saat grossen Schaden thut; wird aber von Füchsen, lltissen, Ratten, der grossen Feld-Maus, and von Raben und Saat-Krähen aufgerieben.~~No 9. Die Jaik-Maus. (Mus accedula. Pall.)~~Sie lebt im östlichen Russland am Jaik-FIusse, ist 4 Zoll lang, gelbgrau von Farbe, hat Backen-Taschen wie der Hamster, einen kurzen Schwanz, und nährt sich wie der Hamster von Getraide.~~39
Ad00341 02 094a/freQuadrupèdes. XLVII. Vol. II. No. 91.
DIFFÉRENTES ESPÈCES DE SOURIS.
Il n'y a point de Quadrupède qui se multiplie aussi vite et avec tant d'excès que les souris; par cette prodigieuîe propagation, dans les champs et dans les maisons, elles deviennent Couvent une calamité publique, il en existe plus de 40 espèces; les suivantes en sout les. plus counues.
No. 1. La Souris domestique.
La Souris domestique vit dans toute l'Europe et dans les parties tempérées de l'Me et de l'Amérique. Sa longueur est de 3 1/2 pouces sans compter la queue; le poil de son dos est d'uii gris jaunâtre, et celui du ventre d'un gris blanchâtre. Il n'est gueres possible de purifier entièrement les maisons de ces animaux; ils y causent souvent de grands degats, car ils mangent presque tout ce pe'ils peuvent ronger de leurs dents. Il y a aussi de souris blanches à yeux rouges.
No. 2. La Souris agraire.
Elle est plus petite que la précédente et moins frequente en Allemagne que dans la Russie et la Hongrie. Elle vit dans les champs; sa couleur est é'nn rouge-jaunâtre et blanche an ventre. Il y a des années où elte passe en grandes, troupes d'une contrée dans l'autre.
No. 3. La Souris naine.
C'est la petitesse de cette espèce de souris quî bui a fair donner son nom; car elle n'est guères de la moitié aussi grande que la souris doméstique et ne pése qu' 1 1/2 ou 2 drachmes. La couleur de son poil est d'un jatine-roux et blanche au ventre. Elle se trouve principalement dans la Russie, où elle vit dans les granges et dans les champs comme la souris agraire.
No. 4. La Souris de bouleaux.
Cette espèce de souris est encoxe plus petite que la fouris naine, et n'a que deux pouces de longueur. Elle vit dans la Russie méridionale où elle habite dans des bois eclaircis de bouleaux, dont la semence lui sert de nourriture. Le poil de son dos est de'couleur brune tirant sur le jaune, celui du ventre est blanc.
No. 5. La Souris rayée.
Elle est de la même grandeur que la souris de bouleaux, et a aussi la même patrie et la même nourriture. Son poil est d'un gris-jaunâtre, et sur le dos elle a des rayes noires qui se tirent horisantalement vers le ventre. Elle vit sous des pierres ereuses, où elle s'engourdit au plus léger degré de sroid; on la trouve alors biottie comme une boule. Il arrive quelques fois que de nombreux troupeaux de ces souris paisent d'une contrée dans une autre.
No. 6. La Souris de roche.
Cette espèce de souris vit dans la Sibérie et choisit son habitation dans les roches. Sa longueur est de 4 pouces, sa couleur est d'un brun-verdâtre et blanche au ventre. Sa nourriture confiste en racines et semences.
No. 7. La Souris rouge de Sibérie.
Elle se trouve dans la Sibérie orientale et la Presqu'isle de Kamtschatka, où elle vit non seulement dans les champs et les broussailles, mais aussi dans les maisons. Elle est longue de 4. pouces; son poil est d'un rouge-jaunâtre rayé en brun, le ventre est blanc, et la queue est petite et garnie de poils. Elle se nourrit de grains et de toute espèce de chair.
No. 8. Le petit Campagnol.
On le trouve par toute l'Europe jusque dans les contrées les plus septentrionales; il habite les champs, les prairies, les jardins et les broussailles, et se nourrit de grains, de noix, de glands etc. dont il sait des provisions pour l'hiver. Il est long de 3 pouces, sa couleur est d'un brun-clair, et blanche au veutre; ses pieds sont rouges et sa queue est petite et écourtée. Il s'augmente quelquefois là sort, qu'il cause des dégâts considérables dans, les champs ensemencés; mais il a des ennemis qui Iui sont une guerre continuelle: tels sont les renards, les furets, les chats, les grands Campagnols, les corbeaux et les corneilles.
No. 9. La Souris de Jaik.
Elle vit dans la Russie Orientale aux bords de la rivière de Jaik; sa longueur est àe 4 pouces et la couleur d'une jaune-grisàtre. Sa queue est petite; elle a des bajoues comme le Hamster, et se nourrit comme lui de graine.
Ad00341 02 095aDer Schimmel, den wir gewöhnlich nur für ein Zeichen der Fäulniss, und mit blossen Augen betrachtet, für einen fleckigten Staub halten, gehört allerdings zum Pflanzenreiche, und zwar zur Classe der Schwämme, die erstaunlich schnell wachsen, Saamen tragen, und sich ungeheuer vermehren. Durch ein Vergrösserungsglas betrachtet, erblickt man z.E. auf einem Stückchen schimmlichten Brode einen ganzen Wald von Gewächsen, die ihre Wurzeln, Stengel, Zweige, Blüthe und Saamen und die schönsten Gestalten haben; wie wir diess hier an etlichen Arten von Schimmel sehen werden.~~No. 1. u. 2. Gemeiner Schimmel (Mucor mucedo. L.)~~Der gemeine Schimmel wächst gemeiniglich auf saftigen und gährenden Dingen. Fig. 1. zeigt ein Stückchen Schimmel von einer faulenden rothen Weinbeere, in seiner natürlichen Grösse, und Fig. 2. dasselbe durch ein Vergrösserungsglas betrachtet. Da erblickt man eine Menge durchsichtige Stengel, welche schuppige Köpfe wie eine hohle Halbkugel (a) haben, die theils glatt (c), theils mit einer Menge kleiner Saamenkügelchen (d) besetzt sind. Zwischen den Stengeln laufen wieder eine Menge Ranken (b), welche ganz mit dergleichen Staubkügelchen besetzt sind.~~No. 3. u. 4. Der Huthwerfer. (Mucor pilobolus. L.)~~Dieser Schimmel (davon Fig. 3. ein wenig von einer welschen Nuss genommen in natürlicher Grösse, und Fig. 4. denselben vergrössert zeigt) wächst mit langen gelben Stielen, welche nach und nach oben aufschwellen, und indem sie zerplatzen, ihren breiten braunen und schwarzpunktirten Kopf oder Huth abwerfen.~~No. 5. Grüner Schimmel (Mucor mucedo. L.)~~Dieser Schimmel, der übrigens zum gemeinen Schimmel gehört, entstand auf einer kleinen Fliege, welche, wie Fig. 5.c. zeigt, in einem Glase ins Wasser gefallen war, und in Fäulniss übergieng. Die Fliege selbst überzog erst ein weisser Schimmel, den Fig. g. vergrössert zeigt; und dann bildete sich rund um die Fliege her eine kleine schwimmende Insel Fig. b. b. b. von grünem Schimmel, welcher besonders einen schöngebildeten Rand Fig. f. von dergleichen Schimmel-Schwämmchen hatte, der in Fig. 1. vergrössert zu sehen ist, und die wahre Gestalt der Schimmel-Schwämmchen sehr gut zeigt.~~No. 6. u. 7. Kugel-Schimmel. (Mucor sphaerocephalus. L.)~~Oft entstehen auf den Blättern, sorderlich der Obstbäume, der Birnen und Pflaumen gelbe rostfarbene Flecken, mit Erhöhungen, welche man gemeinlich Mehlthau nennt. Diess ist nichts als Kugel-Schimmel, welcher auf kranken Birnblättern, die durch Kälte gelitten haben, und in denen ihr Saft stockt, sogleich wächst. Fig. 7. zeigt ein solches krankes Birnblatt in natürlicher Grösse, und Fig. 6. vergrössert, mit dem Kugel-Schimmel. Dieser besteht aus lauter kleinen graubraunen, trocknen, kugelförmigen Köpfchen, ohne Stil, wie sie Fig. 1. vergrössert zeigt, die einen mehligten Saamenstaub in sich haben, den sie, wenn sie zerplatzen, von sich streuen.~~39
Ad00341 02 095a/frePlantes. XLVIII. Vol. II. No. 92.
MOISISSURES.
La moisissures, prise ordinairement pour une simple marque de pourriture et qui paroit à l'oeil nud une poussiere composée de flocons, est sans doute au regne végétal et se range spéeialeinent ions la classe de Mousses, qui croissant d'une vitesse étonnante et portant des sémences, s'augmentent d'une manière prodigieuse. Le microscope sait découvrir sur un petit aiorceau de paiu moisie un forêt de plantes pourvues de racines, de tiges, de branches, de fleurs, et de sémences et revêtues d'une beauté brillante, comme nous allons remarquer dans le petit nombre d'espèces que voici.
No. 1. et 2. Moisissure ordinaire.
C'est principalement la fermentation des choses succulentes qui favorise la végétation de la Moisissure ordinaire. La figure 1. représente d'après nature un petit morceau de moisissure prise d'un raisin rouge et pourrinant, et la figure 2. fait voir cette moisissure grossie par le microscope. On y remarque quantité de tiges transparentes, qui portent des têtes écailleuses à forme d'hémispères creuses (a); ces têtes sont en partie polies (c), en partie hérissées d'un quantité de petites graines de femence (d). Les branches qui eutortillent les tiges, (b) sont aussi toutes parsemées de ces petites graines.
No. 3. et 4. Le Pilobole.
Cette moisissure, dont la figure 3. représente en grosseur naturelle un peu, qu'on a pris de la surface d'une noix, et dont la figure 4., montre le grossissement microscopique, croît à tiges longues et jaunes dont le dessus se goufle peu à peu et met à bas en crevant une tête ou chapeau large, brune et marquée de points noirs.
No. 5. Moisissure verte.
Celle-ci, qui n'est que de l'espèce de la moisissure ordinaire, se développa sur une petite mouche qui commença de se corrompre, après être tombée dans de l'eau contenue dans uri verre (Fig. 5. c.). La mouche fut d'abord couvert d'une chancissure que l'on voit grossie Fig. g. ensuite il se mit à former autour de la mouche une petite isle flottante Fig. b. b. b. d'une moisissure verte, bordée d'une formation déjà parfaite de pareilles petites moisissures (Fig. f.), dont figure 1. représente le grossissement, qui en montre bien exactement la forme.
No. 6. et 7. Moisissure globuleuse.
Il arrive souvent que sur les feuilles des arbres de fruits, et surtout sur feuilles des poiriers et des pruniers, se forment des taches rouges et jaunàrtrès, avec des élévations que l'on nomme ordinairement nielle ou rouille; ce u'est que de la moisissure globuleuse, croissant suries feuilles sitôt que le froid les a touché. La figure 7. représente d'après nature une feuille de cette espèce, et la figure 6. montre la même grossie par le microscope. Cette moisissure est composée de petites têtes seches, globuleuses, gris brunes et sans tiges, ayant une poussiere farineuse de sémences qu'elles répandent après avoir crevé. En voici le grossissement Fig. 1.
Ad00341 02 096aDer innere Bau der Pflanzen und ihrer Blumen ist, wenn wir ihn durch ein Vergrösserungsglas betrachten, so schön und regelmässig, dass er uns zur Bewunderung hinreisst. Ja, man kann mit Wahrheit sagen, jedes Blatt, jeder Strohhalm ist ein Wunder Gottes. Wir wollen diess einmal an einem Strohhalme selbst sehen.~~No. 1. u. 2. Durchschnitt eines Strohhalms.~~Der Durchschnitt des Knotens eines Strohhalms, Fig. 1. der in Fig. 2. vergrössert ist, zeigt hier die herrlichste und regelmässigste Ordnung von einer ungeheuren Menge kleiner Gefässe an, die alle ihre besimmte Form haben. In zwey Kreisen stehen eine Menge Saft-Röhrchen dicht zusammen; dazwischen wieder einzelne Bündel davon, regelmässig zwischen grössern sechseckigten Nahrungs-Gefässen vertheilt, und in der Mitte ist eine grosse weite Oeffnung für das Mark des Halms. Eben so wunderbar erscheint~~No. 3. 4. u. 5. Ein Stückchen vom Blatte eines Korn-Halms,~~Welches sich Fig. 3. in natürlicher Grösse, und Fig. 4 u. 5. in zwei verschiedenen Vergrösserungen zeigt. Hier sehen wir schmale und breite Streifen, von ganz verschieden geformten Saftgefässen, geschuppte, geschlängelte, runde u.s.w. und alle mit einander und unter sich aufs genaueste verbunden. Und diess Alles auf der Oberfläche eines so höchst kleinen Stückchens vom Blatte eines Kornhalms; der Pflanze, die uns unser tägliches Brod giebt. Welche Wunder, die Gott alle in so unbegreiflicher Anzahl, nur auf unserer Welt geschaffen hat, und durch sein grosses Werk, die Natur, noch immer täglich und augenblicklich hervorbringt! Welches menschliche Wesen sollte einen solchen Gott nicht bewundern, anbetend verehren, und ihn nicht über Alles lieben?~~39
Ad00341 02 096a/freMelanges. IX. Vol. II. No. 93.
No. 93. ANATOMIE D'UN TUYAU DE BLÉ.
No. 1. 2. Profil d'un tuyau de blé.
Le profil an noeud d'un tuyau de blé Fig. 1. répresenté grossi Fig. 2. fait remarquer l'ordre le plus admirable et îe plus régulier d'une quantité prodigicuse de petits vaissaux tous d'une forme déterminée. On voit un grand nombre de petits tuyaux rangés en deux cercles et serrement placés l'un à l'autre; il y a entre eux des fascicules d'autres tuyaux régulièrement disposés entre des vaissaux d'aliment plus grands. Au milieu paroit une large ouverture destnée à la moelle an tuyau.
No. 3. 4. 5. Petit morceau de la feuille d'un tuyau de blé.
Ce morceau, non moins merveilleux, se fait voir Fig. 3. en grossieur naturelle, et Fig. 4. Et 5. en deux groississemens différens. Nous voyons ici des rayes larges et étroites de vaisseaux d'aliment d'une sormation trùs-diverse, quelques-uns étant écaillée, d'autres entortillés, ronds etc., et tous enseinble sont le plus étroitement liés entre eux. Tous ces rapports admirables paroissent sur la sur sa ce d'un morceau très-petit d'une feuille détachée d'un tuyau de blé; détachée d'une plante qui nous fournit notre pain quotidien! Quelles merveilles inombrabîes sorties de la main créatrice d'un Dieu, et sùv 3e ï'guI point insinement petit que nous habitons ! Merveilles que ce Dieu produit d'un jour, d'un instant à l'autre, et toutes par sou grand ouvrage, la Nature! Quel être pensant et sensible ne doit pas admirer, révérer, chérir, adorer un tel Dieu?
Ad00341 02 097aNo. 1. Der Storaxbaum. (Liquidamber styraciflua. L.)~~Der Storaxbaum wächst vorzüglich in Westindien und Mexico, wird ein grosser Baum wie Eichen, hat fünflappige Blätter wie der Ahorn, und gelbrothe kugelförmige wollige Blüthen an den Spitzen der Zweige. Er trägt hernach einen kugelförmigen braunen Saamen. Er hat eine aschgraue Rinde, und darunter ein weiches weisses Holz, das sich gut verarbeiten lässt, und wie unser Tannenholz zu verschiedenem Hausgeräthe gebraucht wird. Zwischen dem Holze und der Rinde, in welche Einschnitte gemacht worden, fliesst das wohlriechende Gummiharz hervor, welches Storax heisst, bräunlich aussieht, einen vortrefflichen Geruch hat, besonders zu Räucherwerk gebraucht wird, und eben deswegen in Spezerei-Handlungen einen guten Handels-Artikel ausmacht.~~No. 2. Der Mastix-Baum. (Pistatia Lentiscus. L.)~~Der Mastix-Baum ist, wie der Lorbeer, ein immer grüner Baum, der in den warmen Morgenländern, so wie auch im unteren Italien, Griechenland u.s.w. wächst, und wohl an 50 Fuss hoch wird. Er blüht gelb, und trägt eine gelbe Frucht wie eine kleine Pflaume, welche sehr süss schmeckt und essbar ist. In den heissen Ländern schwitzt aus seiner Rinde ein Harz aus, welches weissgelb aussieht, aus kleinen trocknen Körnern besteht, und theils in der Medizin, theils auch zu Räuchern und zu leichten weichen Lackfirnissen über Oehlgemälde und dergleichen gebraucht wird; daher es auch einen Handels-Artikel ausmacht.~~39
Ad00341 02 097a/frePlantes. XLIX. Vol. II. No. 94.
PLANTES DE DROGUERIES.
No. 1. Le Storax.
Cet arbre croit principalement dans les Indes occidentales et dans le Mexique. II atteint la hauteur des chênes; ses feuilles sont divisées en cinq lobes comme celles de l'érable, et an bout des branches il porte des rieurs laineuses d'un rouge-jaunâtre et en forme de boules. A ces fleurs il succéde une sernence de la rnênae forme et de couleur brune. L'écorce de l'arbre est d'un gris cendré; son bois est blanc, comme le bois de nos piris; il se laisse travailler facilement, et on remploie avec avantage à difsérents meubles et usi ensiles. Entre l'écorce et le bois il se trouve une gomme résiue odoriférante, qui est connue sous le nom de Storax, et qu'on gagne par le moyen des incisions faites dans l'écorce. Elle est de couleur brunâtre et d'une odeur aromatique; on s'en sert comme d'une encens, et elle-fait un article très important dans le commerce de drogueries.
No. 2. Le Lentisque.
Le Lentisque a des feuilles toujours renies comme le laurier; il croit dans les Climats hauds de l'Oriest, 'dans laorèce, dans l'Italie insérieure etc. et peut atteindre une hauteur de 50 pieds. Il porte des fleurs jaunes, auxquelles succédent des fruits jaunes, semblables à des petites prunes, d'un-goût très doux et sort agréables à manger. Dans les Climats chauds de l'Orient il s'écoule de son ecorce une résime d'un couleur jaune tirant sur le blanc; elle consiste dans de petits grains secs, dont on se sert non seulement dans la médecine et comme d'un parfum, mais qu'on emploie aussi comme un vernis léger pour enduire les tableaux peints en huile etc. Elle fait par conséquent un article estimable de commerce.
Ad00341 02 098aDie Ente findet sich in Norden und Süden in allen drei Theilen der alten Welt. Sie bewohnt mehr stehende Wasser, Land-Seen, Sümpfe und Teiche, als die Flüsse, und nährt sich von Fischen, Fröschen, Schnecken, Insecten und Feldfrüchten. Es giebt überaus viele und sehr schöne Arten davon, sowohl unter den wilden, als auch zahmen Haus-Enten, welche von jenen abstamnen.~~Die gemeine wilde Ente. (Anas Boschas. L.) No. 1. Das Männchen. No. 2. Das Weibchen.~~Die wilde Ente ist bey uns einheimisch. Das Männchen (der Entrich oder Erpel) ist etwa 20 Zoll lang, hat einen glänzend-grünen Kopf und Hals, braune Brust, und ist übrigens fein grau gesprenkelt. Das Weibchen (die Ente) ist kleiner, nur 18 Zoll lang, und braun, weiss und schwarz gezeichnet.~~Nr. 3. Die Fasan-Ente. (Anas caudacuta.)~~Die Fasan-Ente, welche auch unter die wilden gehört, ist auch in Teutschland zu Hause, aber selten. Sie ist an 24 Zoll lang, sehr schön grau, weiss und schwarz gezeichnet, hat braune Schwingen, einen hellrothen Spiegel auf den Flügeln, und einen spitzigen Fasanen-Schwanz, wovon sie auch ihren Namen hat.~~No. 4. Die Löffel-Ente. (Anas clypeata. L.)~~Die Löffel-Ente ist wegen ihres vorn breiten, zugerundeten und umgekrümmten Schnabels wegen merkwürdig. Sie bewohnt das ganze nördliche Europa, Asien und Amerika; nährt sich von Fliegen und andern Wasser-Insecten; legt rothe Eyer und ist auf mancherlei Art sehr schön bunt gezeichnet und colorirt.~~No. 5. Die Schnarr-Ente. (Anas strepera. L.)~~Die Schnarr- oder Kracht-Ente hat ihren Namen von ihrem sonderbar schnarrenden Geschrei. Sie hat einen schwarzen Kopf, Hals und Schnabel, der aufwärts gebogen ist, schwarzen Rücken, weisse und braune Brust und Fügel; lebt in Europa und Nord-Asien, und verbirgt sich fast immer im Schilfe der Landseen.~~No. 6. Die Kreuz-Ente.~~Die Kreuz-Ente ist 18 Zoll lang, lebt gleichfalls wild in Europa, und ist schwarz und weiss sonderbar gezeichnet, indem sie auf ihrem weissen Rücken und Flügeln ein schönes schwarzes Kreuz hat. Auf dem Kopfe hat sie eine schwarz und weisse Kuppe.~~Die zahme Haus-Ente. (Anas domestica. L.) No. 7. Das Männchen. No. 8. Das Weibchen.~~Der zahmen Haus-Enten giebt es gar vielerlei Gattungen von Zeichnung uud Farben, ohne und mit Kuppen. Die Männchen (Fig. 7.) gleichen meistens den wilden, sonderlich wegen ihres grünen Kopfes, braunen Brust, und des Spiegels auf den Flügeln. Sie gehören unter das nützliche Hausgeflügel; weil sowohl ihr Fleisch wohlschmeckend ist, als auch ihre Federn brauchbar sind.~~Die Bisam Ente. (Anas moschata. L.) No. 9. Das Männchen. No. 10. Das Weibchen.~~Die Bisam-Ente, welche auch oft die türkische oder indische Ente genannt wird, stammt aus Brasilien her, lebt in Europa unter dem zahmen Hausgeflügel, ist 24 Zoll lang, und hat sehr wohlschmeckendes Fleisch, ausser dem Kopf, welcher nach Bisam schmeckt; wovon sie auch ihren Namen hat. Die Männchen sind braunschwarz vom Farbe, mit weissen Flügeln, und haben eine nackte rothe, warzigte Haut um die Augen. Die Weibchen sind kleiner und braun, weiss und schwarz gezeichnet.~~39
Ad00341 02 098a/freOiseaus. XXVI. Vol. II. No. 93.
CANARDS DE PLUSIEURS ESPÈCES.
Le canard se trouve dans le nord et dans le sud de toutes les parties du monde ancien. Il aime plus les eaux dormantes, des lacs, des marais et des étangs, que les rivières, et se nourrit de coissons, de grenouilles, de limaces, d'insectes et de fruits de la campagne. Il y a un très - grand nombre d'elpèees très-belles de canards sauvages et de canards domestiques. Les derniers ne sont en partie que les defcendauts des premier.
Le canard sauvage ordinaire.
No. 1. Le mâle.
No. 2. La femelle.
Le canard sauvage est de nos pays. Le mâle au lé cannrdy long environ, de vingt pouces, est sinement tacheté de gris, et a la tête et le couornés d'un verd lin Gant et la poitrine brune. La femelle ou le cane plus petite, n'a que dix-huit pouces de longueur, et est marquée de brun, de blanc, et de noir.
No. 3. Le canard faisan.
Le canard faisan quii est du nombre de canards sauvages, est rarement naturel en Allemagne. Il est long de vingt-quatre pouces, très-joliment marqué de gris de blanc et de noir, a lés pointes des ailes brunes, les ailes miraillées d'un rouge-clair, et la queue pointue à la manière des Laisans, dont il a auiss le nom.
No. 4. Le canard cuillère.
Le canard cuillère est remarquable par son bec dont le devant est large arrondi et courbé enbas. Il est; naturel dana tout le Nord de l'Europe, dans l'Asie et dans l'Amérique, se nourrit de mouches et d'autres insectes aquatiques, et est marqué et coloré d'une manière très-variée.
No. 5. Le canard crieur.
Le canard crièur a tiré son nom du craquemant de fou cri bien singulier. Il a la tête, le cou et le bec noirs s le bec est courbé en haut le dos noir, la poitrine blanche et brune, de même que les ailes. Il vit en Europe, et dans le Nord de l'Asie, et se cache presque toujours sous les jones des lacs.
No. 6. Le canard croisé.
Le canard croisé ayant dix-huit pouces de longueur est pareillement sauvage en Europe. Il est marqué de noir et de blanc mais d'une manière bien singulière, ayant sur le dos blanc, et sur les ailes de la même couleur, une belle croix noire. La tête est ornée d'un huppe noire et blanche.
Le canard domestique.
No. 7. Le mâle.
No. 8. La femelle.
Les marques et les couleurs des canards varient beaucoup, il y en a de huppés et ete non-huppés. Les mâles (Fig. 7.) ressemblent pour la pluspart aux canards sauvages, surtout par leur tète verte, leur poitrine brune, et le miroir sur les ailes. On les met an nombre de la volaille bien utile de la baffe-epur, leur chair étant de bon goût, et Leur duvet non. laus utilité dans le ménage.
Le canard musqué.
No. 9. Le mâle.
No. 10. La femelle.
Le canard musque est originairement du Bresil et vit en Europe parmi la volaille dormftique. Il est long de vingt-quatre pouces, et a une chair d'an très-bon goût, excepté celle de la tete, qui sent le musc, dont cette espèce a tire le nom. Les màles sont couverts d'un noir-brunâtre, out les ailes blanches, et autour des yeux une peau nude rouge et pleine de verrues. Les femelles plus petites sont marquées de brun de blanc et de noir.
Ad00341 02 099aNo. 1. Die Knoblochs-Maus. (Mus alliarius. Pall.)~~Sie lebt in Russland und Sibirien, ist dunkelgrau gelblich von Farbe, über 4 Zoll lang, und nährt sich von den Zwiebeln des wildwachsenden Knoblauchs, welche sie einträgt; wesswegen die Russen ihren Höhlen nachgraben, und ihre Vorräthe aufsuchen.~~No. 2. Die Zwiebel-Maus. (Mus gregalis. Pall.)~~Die Zwiebel-Maus lebt im östlichen Sibirien auf Gebürgen, wo sie sich unter dem Rasen ein Nest mit vielen Oeffnungen gräbt, welches immer eine ganze Jahres-Familie bewohnt. Sie ist 4 Zoll lang, von Farbe gelbgrau, und nährt sich von den Zwiebeln verschiedener Kräuter-Arten, welche sie ausgräbt und einträgt.~~No. 3. Die Wurzel-Maus. (Mus oeconomus. Pall.)~~Diese Maus hat mit der vorigen an Grösse, Gestalt und Farbe viele Aehnlichkeit. Sie lebt in Sibirien und Kamtschatka in feuchtem Boden, wo sie grosse Vorräthe essbarer und sauber gereinigter Wurzeln einträgt, welche die Kamtschadalen zur Speise aufsuchen. Merkwürdig an diesen Mäusen ist ihr Hang grosse Wanderungen in ganzen Schaaren in gerader Linie gegen Nordwesten anzustellen. Sie schwimmen kühn durch Flüsse und Seen; diess geschieht immer im Frühjahre, und im October kommen sie auf eben diese Art wieder nach Kamtschatka zurück; unterwegs aber werden viele von Vögeln, Füchsen und Fischen aufgefressen.~~No. 4. Die Tulpen-Maus. (Mus socialis. Pall.)~~Lebt gleichfalls im südlichen Russland in ganzen Familien in der Erde, und nährt sich vorzüglich von den Zwiebeln der gemeinen wilden Tulpe; davon sie auch den Nahmen hat.~~No. 5. Die Schwertel-Maus. (Mus Lagurus. Pall.)~~Hat mit der vorigen grosse Aehnlichkeit, lebt in Sibirien, und nährt sich vorzüglich von den Zwiebeln des wilden Schwertels. Sie wandert ebenso wie die Wurzel-Maus in grossen Zügen.~~No. 6. Die Ural-Maus. (Mus torquatus. Pall.)~~Die Ural-Maus wohnt am Ural-Gebirge in Russland, ist 3 Zoll lang, braungelb von Farbe, auf dem Rücken wie gewässert, und sehr schön gezeichnet. Sie nährt sich von Rennthier-Moose und Wurzeln.~~No. 7. Der Norwegische Lemming.~~No. 8. Der Russische Lemming. (Mus Lemmus.)~~Diese merkwürdige Mäuse-Art theilt sich in zwey Gattungen, in die Norwegische und in die Russische ab. Beyde sind gleich groß, ohngefähr 4 Zoll lang. Der Norwegische ist von Farbe gelbbraun gewässert, mit schwarzen Flecken; der Russische aber fuchsgelb, mit einzelnen eingesprengten schwarzen Haaren. Die Lemminge wohnen auf mittelhohen Gebirgen, wo sie sich von Rennthier-Moos und Wurzelwerk nähren. Sie leben in der Erde, und graben sich Röhren unter und durch den Schnee. Sie vermehren sich ungeheuer, und riechen zur Begattungszeit nach Bisam. Alle 10 Jahre wandern die Lemminge schaarenweise in gerader Linie von einer Gegend in die andere, mehrentheils in solchen Herbsten, auf welche ein harter Winter folgt. Der Zug geht des Abends und die Nacht hindurch; am Tage liegen sie stille. Diejenigen, welche nicht auf solcher Wanderung umkommen, kommen im folgenden Sommer wieder zurück.~~40
Ad00341 02 099a/freQuadrupèdes. XLVIII. Vol. II. No. 96.
DIFFÉRENTES ESPÈCES DE SOURIS.
No. 1. La Souris d'ail.
Elle vit dans la Russie et la Sibérie; sa couleur est d'un gris jaunâtre très foncé et la longueur est de 4 pondes. Elle se nourrit des oignons de l'ail sauvage, et en amasse de grandes provisions dans ses trous; les Russes recherchent ces derniers et en enlèvent les provisions.
No. 2. La Souris d'oignons.
Cette espèce de Souris se trouve dans la Sibérie orientale, et vit sur les montagnes, où elle fe creuse des nids sous le gazon avec une quantité d'ouvertures, et dont chacun contient toujours la famille d'une seule année. Sa longueur est de 4 pouces, sa couleur d'un jaune grisâtre, et la nourriture consiste dans les oignons de différentes espèces d'herbes, qu'elle cherche sous la terre et dont elle sait des provisions.
No. 3. La Souris économe.
Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente pour la longueur, la figure et la couleur. Elle se trouve dans la Sibérie, et en Kamtschatka; elle vit dans des terrains humides où elle ressemble dans l'es trous de grands provisions de racines douces, qu'elle se donne le foin de nettoyer très proprement; les habitans du pays recherchent beaucoup ces racines et s'en servent pour leur nourriture. Ce qui eit le plus remarquable dans cette espèce de fouris, c'est l'instinct irrésistible qui les porte à faire en grands troupes de longs voyages, et toujours en ligne droite vers le Nord-Ouest. Elles traversent alors à la nage, avec beaucoup de hardiesse, les rivières et les lacs qui s'opposent à leur passage. Ces voyages sesont toujours au prîntems, et dans le mois d'Octobre elles retournent de la mème manière en Kamtschatka; mais un grand nombre en devient pendant la route la proie des oiseaux, des renards et des poissous.
No. 4. La Souris sociale, ou de Tulipe.
Elle se trouve dans la Russie méridionale et vit paieillement réunie en familles sous la terre; sa nourriture principale consiste dans les oignons de la. Tulipe sauvage; c'est aussi ce, qui lui a donné sou nom.
No. 5. La Souris d'Iris.
Elle ressemble beaucoup à la précédante; on la trouve aussi dans la Sibérie, où elle se nourrit principalement des oignons de l'Iris sauvage. Elle sait aussi, comme la fouris économe, des voyages, en grands troupeaux.
No. 6. La Souris d'Ural.
Cette espèce de souris habite les montagnes d'Ural en Russie. Sa longueur est de 3 pouces, sa couleur d'un brun jaunâtre, tachetée sur le dos et blanche au ventre. Elle se nourrit de la mousse de rennes et de racines.
No. 7. Le Leming de Norvègue.
No. 8. Le Leming de Russie.
Cette sorte de souris est une des plus remarquables; il y en a d'eux espèces différentes, celle de Norvège et celle de Russie. Toutes les deux sont de la même longueur, d'à peu près de 4. pouces. La couleur du Leming de Norvègue est jaune tirant sur le brun, et tachetée en noir; celle du Leming de Russie est d'un jaune-roux avec des poils noirs ifolés et jettes au hasard. Les deux espèces de Lemings habitent des montagnes d'une hauteur médiocre, et fe nourrissent de racines et de mousse de rennes. Ils vivent sous la terre, et se creusent des tuyaux à travers la neige. Ils fe multiplient prodigieusement, et dans le tems de l'accouplement ils ont une odeur de mule. Les Lemings passent ordinairement tous les 10 ans en troupeaux d'une contrée dans l'autre. Dans, ces voyages ils fuivent toujours la ligne droite, et ne les entreprennent que dans les automnes qui sont fuivis d'un hiver rigoureux, lis commencent toujours le foir à voyager et continuent pendant la' nuit, mais pendant le jour ils le répofent. Tous ceux qui ne périssent pas dans. ces. voyage, reviennent régulièrement dans l'été prochain.
Ad00341 02 100aInfusions-Thierchen nennt man die unendlich kleinen Thierchen, welche sich entwickeln und zum Vorschein kommen, wenn man Wasser auf Pflanzen, Mehlkleister oder alten Sauerteig giesst, und diese faulen, oder Bieressig alt und dick werden lässt. Sie gehören mehr zu den Würmern als den Insecten, sind dem blossen Auge fast gar nicht sichtbar, und können nur durch gute Mikroscope beobachtet werden. Es giebt, sonderlich in stehenden Wassern, gar viele Arten davon; und wir wollen hier nur ein Paar Gattungen davon kennen lernen.~~No. 1. Der Schlauch-Wurm. (Vibrio utriculus. L.)~~Der Schlauch-Wurm entsteht sogleich, wenn man nur eine Hand voll Heu in ein Zuckerglas thut, Wasser darüber giesst, und etliche Tage im Zimmer stehen lässt, so zeigt sich auf der Oberfläche des Wassers ein brauner Schaum, der, wenn man ihn mit dem Mikroscope untersucht, eine unzähliche Menge dieser Infusions-Thierchen enthält. Sie sind halb durchsichtig, und haben weder eine bestimmte Form noch Farbe; sondern erscheinen bald mit einer Gabel, wie Fig. a. zeigt, bald länglichbreit, bald lang, bald rund; können sich sehr ausdehnen, und bewegen sich sehr munter und schnell im Wasser, meistens in einer Spirallinie, wie Fig. b. zeigt.~~No. 2. 3. u. 4. Der Kleister-Aal. (Vibrio glutinis. L.)~~Die Kleister-Aelchen, welche Fig. 2. in einen Tropfen Kleister-Wasser in ihrer natürlichen Grösse, und Fig. 3. vergrößert zeigt, sind fadenförmige kleine Schlängelchen, mit kolbig zugerundetem Kopfe. Sie sind durchsichtig, haben aber innerlich meistens einen dunkeln Streifen. Sie leben in dünnem Buchbinder-Kleister und vertrocknen mit demselben; wenn man aber dergleichen vertrockneten Kleister nach etlichen Jahren mit lauem Wasser wieder aufweichet und flüssig macht, so leben diese Thierchen auch wieder auf, und sind so munter als zuvor. Sie gebähren ihre Jungen lebendig, wie man aus der Vergrösserung Fig. 4. sehen kann, wo sich einige befruchtet und zerschnitten zeigen.~~40
Ad00341 02 100a/freInsectes. XII. Vol. II. No. 97.
ANIMALCULES D'INFUSION.
On nomme Animalcules d' infusion les animaux d'une petitesse extrême, qui se développent et paroisent quand on a sait pourrir de l'eau versée sur des plantes, sur de la colle de sarine, ou sur du levain vieux, ou qu'on fait viellir et épaissir du vinaigre de bierre. Ils tiennent plus de la nature des vers que de celle des insectes ne sont presque point visibles à l'oeil nud, et ne se découvrent que par le moyen d'un bon microscope. C'est principalement dans les eaux donnantes où il y en a grand nombre d'espèces. En voici quelques-unes que nous allons observer.
No. 1. Le Ver Utricule.
Quand on met une poignée de soin dans un verre vuide, et qu'on y verse de l'eau, il paroit après quelques jours un écume brun où le microscope fait découvrir une foule innombrable d'animalcules demi-transparentes, dont la forme et la couleur ne sont pas fixées, mais qui paroissent tantôt fourchues, comme nous fait voir la figure que voici (Fig. a.), tantôt oblongues, larges, longues, tantôt rondes; ils peuvent bien s'étendre et se remuent dans l'eau avec une grande agilité et vitesse, et ordinairement en spirale comme on voit Fig. b.
No. 2. 3. et 4. L'Anguillette de colle d'amidon.
Ces animalcules que la Figure 2. représente en grosseur naturelle dans une goutte d'eau de colle d'amidou, et la Figure 3. en grosseur microscopique, sont, pour ainii dire, de filets, dont la têteest arrondie en forme de masse. Elles sont transparentes, mais elles ont ordinairement dans l'intérieur une raye obscure. Elles vivent dans la colle liquide d'amidon et se désechent avec celle-ci. Mais elles revivent et reprennent toute leur agilité même après quelques années dès, que la colle d'amidon désechée a été détrempée et rendue liquide avec de l'eau tiède. Elles sont vivipares, comme fait voir le grossissement microscopique, Fig. 4. où il y en a quelques-unes de sécondées et de coupées.
Ad00341 02 101aDie Erfindung des Mikroscops oder Vergrösserungs-Glases ist für die Naturkunde und Naturgeschichte erstaunlich wichtig; denn dadurch haben wir eine Menge Dinge, die wir mit blossen Augen gar nicht sehen konnten, entdeckt, und sind in die unendlich feine Organisation und Zusammensetzung der Thiere, Pflanzen und Mineralien eingedrungen, deren Wunder uns tausendfaches Vergnügen gewähren. Man hat Mikroscope von mancherley Art, einfache und zusammengesetzte; das wuderbarste (sic) unter allen aber, und welches die sonderbarsten Erscheinungen giebt, ist das Sonnen-Mikroscop, das wir in der Folge hier auch kennen lernen wollen, wodurch man die Gegenstände in einem dunkeln Zimmer nach Belieben vergrössern, und einen Floh z.E. so gross als ein Pferd darstellen kann. Durch das Mikroscop betrachtet erscheinen alle natürliche Gegenstände immer schön und vollkommner, alle Werke der Kunst und des menschlichen Fleisses hingegen immer schlechter und roher, als das blosse Auge sie erblickt, wie wir gleich an dem Bienenstachel und der feinen Nähnadelspitze sehen werden.~~No. 1. u. 2. Feuerfunken.~~Wir hätten wohl nicht geglaubt, dass Feuerfunken, die wir so schnell entstehen und verschwinden sehen, einen wirklichen Körper haben, und doch sehen wir diess hier an Fig. 1. u. 2. Feuerfunken vom Stahle sind nämlich nichts anders, als unendlich kleine Theilchen oder Spänchen Stahl, die durch sein Zusammenschlagen mit dem scharfen Feuersteine losgerissen, glühend geworden, und hernach in eine Metallschlacke verwandelt sind. Wenn man also über einem weissen Bogen Papier Feuer aufschlägt, so erscheinen auf dem Papiere äusserst feine schwarze Pünktchen, wie Fig. 1. zeigt. Diese nun, unter das Mikroscop gebracht, erscheinen in allerhand Gestalten, wie Fig. 2. zeigt; und man sieht gleich, dass a.a.a.a. die abgeschlagenen Stückchen Feuerstein, und b.b.b.b. die losgerissenen und glühend gewesenen Stahltheilchen waren, die halb geschmolzen sind, und diese krausen Formen angenommen haben.~~No. 3. u. 4. Bienenstachel und Nähnadelspitze.~~Hier zeigt Fig. 3. die natürliche Grösse beyder höchst feinen Spitzen, und Fig. 4. vergrössert hingegen, wie weit immer die Kunst hinter der Natur zurück bleibt; denn die fein polirte Spitze der feinsten Englischen Nähnadel, Fig. n. erscheint gegen den vergrösserten, aber noch immer glatten und äusserst spitzigen Bienenstachel Fig. m., als ein rauher löcherigter Pfahl; und doch hat dieser höchst feine Bienenstachel wieder noch feinere Theile und Glieder, wie wir gleich sehen werden.~~No. 5. Die inneren Theile eines Bienen-Stachels.~~Der Bienen-Stachel, den wir in der vorigen Figur nur von aussen sahen, theilt sich, sobald die Biene sticht, in zwey Hälften oder Scheiden (Fig. c. c.), aus welchen der eigentliche Stachel Fig. e. in die Wunde dringt, und durch welchen aus dem Giftblässchen Fig. d., vermöge der Muskeln Fig. g.g.g.g. ein Tröpfchen ätzender Saft in die Wunde gespritzt wird. Damit diess aber geschehen kann, hat der Stachel viele Widerhaken Fig. f.f., wodurch er in der Wunde stecken bleibt, und sie entzündet.~~No. 6. Die Zunge oder der Saugrüssel der Biene.~~Dieser ist nicht minder fein und wundernswürdig, als ihr Stachel. Fig. h.h. ist seine äusserste Scheide; Fig. i.i. die zweyte Scheide; Fig. k.k. die innerste Scheide der Zunge, und Fig. l. die Zunge oder der Saugrüssel selbst, womit die Bienen den Honig aus dem Honigbehälter der Blumen saugt.~~40
Ad00341 02 101a/freMélanges. X. Vol. II. No. 98.
OBJETS MICROSCOPIQUES.
L'invention du Microscope est de îa dernière importance pour la Physique et pour I'Histoire naturale. C'est elle qui nous a fait découvrir une infinité de chöses hors de la portée de l'oeil nud: c'est eile qui nous a fait pénétrer la finesse infime de l'organisation, de la structuré des animaux, des plantes et des minéraux; merveilles, dont l'observation devient pour nous une source intarillable d'amusemens et de pîaifirs. On a plusieurs sortes de Microscopes; il y en a de. limples et de cotnposés; mais le plus merveilleux de tous, et qui expose à nos yeux étonnés les phénomènes les plus singuliers, c'est le Microscope solaire, dont nous verrons le detail dans la suite. Ce Microscope groflit les objets à notre gré" de sorte que dans une chambre obscure on peut donner à une puce la grosseur d'un cheval. A mesure que le Microfcope grossit les objets, il fait éclater la perfection souveraine des moindres ouvrages de la nature, et disparoître les sausses apparences dont le parent même les chef-d'oeuvres de l'art et de l'industrie, pour dérober à l'oeil nud leur grossiereté, et leur peu de valeur. Nous en verrons une preuve dans raignilîou de l'abeille et dans la pointe d'une aiguille très fine.
No. 1. et 2. Etincelles.
Qui auroit cru que les étincelles que nous voyons naître et s'évanouir au même instant, aient un corps réel et visible? C'est ce que nous fait pourtant remarquer la Figure 1. et 2. Les étincelles sorties d'un susil ne sont autre chose que des parties infiniment petites d'acier, détachées, et échaussées jusqu'à rougir parle coup d'une pierre à feu, et puis changées en scories de métal. Ainsi ayant battu le fusil au dessus d'une feuille dé papier blanc, on y aperçoit de petits points noirs d'une finesse extrême (Fig. 1.). Ces points mis sous le Microscope paroissent en formes très variées (Fig. 2.); on voit bien clairement que les figures a. a. a. a. ne sont que les petits morceaux détachées de la pierre à fusil, et une les formes b. b. b. b. sont les petites parties détachées de l'acier, qui s'étant enstammées et à demi fondues ont pris les formes frisées que voici.
No. 3. et 4. Aiguillon d'abeille et pointe d'Aiguille.
La Figure. montre la grosseur naturelle de l'une et de l'autre pointe très-sine; la Fig. 4. eu représente le grossissment microscopique et fait voir jusqu'à quel point l'art le cède à la nature; car la pointe extrêmement polie d'une aiguille d'Angletere, même de la sorte la plus fine, n'est qu'un pieu grossier et troué, comparée a l'aiguillon grossi, mais toujours poli et extrêmement pointu; et qui plus est, cet aiguillon très-fin et délié a des parties et des membres encore plus, sins, comme nous allons voir tantôt.
No. 5. Parties intérieures de l'Aiguillon d'Abeille.
La figure précédente ne nous a montre que l'enveloppe de cet aiguillon. Dès que l'abeille pique, cette enveloppe se separe en deux moitiés on gaines (Fig. c. c.); c'est de là que la playe est percée par l'aiguillon, qui moyennant les muscles Fig. g. g. g. g. seringue dans cette playe une goutte d'une humidité caustique, qui sort de la petite vessie de venin (Fig. d.); l'aiguillon muni de quantité de crochets (Fig. f. f.) tient à la playe, et sert à l'enflammer.
No. 6. Langue ou trompe de l'Abeille.
La trompe de l'abeille n'est pas moins sine et admirable que son aiguillon. Fig. b. b. en est la gaine extérieure; Fig. i. i. la gaine séconde; Fig. k. k. la gaine intérieure, et Fig. l. la langue où ta trompe même dont l'abeille se sert a sucer le miel du nectaire.
Ad00341 02 102aNo. 1. Das Atlas-Holz.~~Der Atlasholz-Baum wächst vorzüglich in Jamaica, wird sehr hoch und dick, hat Blätter wie die Acacie, eine weisse wolligte Blume, und trägt seinen Saamen in platten schwärzlichen und meistens halbgedrehten Schoten. Er ist vorzüglich berühmt wegen seines überaus schönen gelben Holzes, welches einen gewässerten Glanz wie Atlas hat, und eben darum häufig nach England geht, wo es dann, eben so wie das Mahagony, zu den schönsten Meublen verarbeitet wird. Von dem spielenden Atlas-Glanze seines Holzes hat eben der Baum seinen Nahmen Atlas-Holz (im Englischen Satin-wood-tree) erhalten.~~No. 2. Der Acajou-Baum. (Anacardium occidentale. L.)~~Der Acajou- oder Anacardien-Baum (der auch sonst der Nierenbaum, oder Elephantenlaus-Baum heisst) ist in doppelter Rücksicht merkwürdig; erstlich wegen seiner sonderbaren Frucht; und dann wegen seines schönen rothbraunen geäderten Holzes, welches zu schönsten Tischler-Arbeit, nebst andern feinen Hölzern, gebraucht wird. Dieser Baum wächst in Jamaica, und auf mehreren westindischen Inseln. Er wird ohngefähr 20 Fuss hoch, hat ovale dunkelgrüne Blätter, und an den Spitzen der Zweige rothe Blüthen in Büscheln, welche sehr angenehm riechen. Seine sonderbar gebildete Frucht besteht gleichsam aus zwey Theilen, nämlich aus einer fleischigten roth und gelben Frucht in der Grösse eines Gänse-Eyes, welche innerlich ein weisses Fleisch hat, dessen angenehm säuerlichen Saft man auszusaugen, das Fleisch selbst aber nicht zu essen pflegt. An dieser fleischigten Frucht hängt unten eine schwarze Nuss in Form einer Haasen-Niere, deren äussere harte Schaale aus zwey Hälften besteht, und einen mandelartigen wohlschmeckenden Kern einschliesst, der meistens gebraten gegessen wird. Die Schaale aber enthält ein scharfes Gift. Sobald ein Stengel verblühet hat, kommt zuerst die nierenförmige Nuss hervor und zu ihrer Vollkommenheit, und alsdann erst wächst die fleischigte Frucht hintennach. Meistens hängen drey Früchte an einem Stiele zusammen.~~40
Ad00341 02 102a/frePlantes. L. Vol. II. No. 99.
ARBRES REMARQUABLES.
No. 1. Le Bois satiné.
L'arbre qui nous fournit le Bois satiné, croit principalement dans la Jamaïque et parvient à une hauteur et à une grosseur très considérables. Ses feuilles ressemblent à celles de l'Acacie, ses fleurs sont blanches et laineuses, et sa semence est enfermée dans des gousses plattes, noirâtres et ordinairement contorses au milieu. Cet arbre est remarquable par la beauté toute particulière de son bois, qui a un lustre moiré comme du satin. Oa le transporte en quantité immense dans l'Angleterre, où l'on s'en sert comitfe du bois d'Acajou pour en faire les meubles les plus superbes. De ce luftre satiné du bois l'arbre a reçu sen nomj les Anglois l'appellent Satin wood tree.
No. 2. Le Bois d'Acajou.
L'arbred'Acajou ou d'Anacarde est remarquable à deux égards; d'abord par la singularité de son fruit, et ensuite par son bois superbe qui est de couleur rouge-brunâtre, parsemé de veines et dont on fait les plus belles menuiseries et tabletteries; L'arbre croit dans la Jamaïque, et dans plusieurs isles das Indes occidentales. II atteint une hauteur de 20 pieds et une grosseur de deux pieds. Ses feuilles sont d'une figure ovale et d'une couleur verde très foncée; aux bouts des branches il porte des fleurs rouges en bouquets, qui exhalent une odeur fort agréable. Son fruit est d'une structure tout - à fait singulière; il cohsiste en deux parties; dans le fruit proprement dit, qui est charnu, de couleurs rouge et jaune et de la grosseur d'un oeuf d'oie, il renferme une chair blanche dont on tire le suc, qui est d'un goût aigrelet et très agréable; on ne mange pas la chair même. Au bout de ce fruit charnu il se trouve une noix noire en forme de roignon de lièvre, dont l'écaillé extérieure est dure et compose de deux moitiés. Cette noix renferme un noyau, semblable à une amande, d'un goût excellent et qu'ordinairement on mange grillé. L'écaillé cependant contient un poison violent. Aussitôt que les fleurs commencent à se fanner à une branche de cet arbre, il se montre d'abord la noix, et lorsque celle-ci est parvenue à sa maturité, elle est suivie du fruit charnu. Il se trouve pour la plupart trois fruits à une seule tige.
Ad00341 02 103aNo. 1. Feiner holländifcher Zwirnsfaden.~~Die Holländer und Niederländer haben es in ihren Flachsgeweben bis zu einem hohen Grade von Vollkommenheit gebracht , so dass ihr feiner Zwirn (den man entweder zum Nähen, oder zu feinen Zeugen, als z.B. Spitzen, Battist, Mousselin u.s.w. braucht), mit blossen Augen angesehen (a), nur aus einem einzigen äusserst fein gesponnenen Faden zu bestehen scheint. Doch wie ganz anders erscheint derfelbe Faden, wenn wir ihn unter einem beträchtlichen Vergrösserungsglase betrachten (b). Hier sieht man nichts mehr von jener Zartheit und Glätte, sondern die Fäden erscheinen als grob zusammengedrehte Stricke, mit groben unordentlichen Fasern.~~No. 2. Zwey Goldfäden.~~Das Gold wird unter andern Verarbeitungen auch zu Verfertigung der goldnen Tressen gebraucht. Dazu wendet man aber das Gold nicht rein oder pur an, sondern vergoldet mittelst gewisser Handgriffe und Vortheile dünne Stangen von feinem Silber damit, und zieht sie dann durch verschiedene Löcher bis zu dem feinsten Haardrath aus. Doch wegen der erstaunlich grossen Dehnbarkeit des Goldes erscheinen auch diese feinen Silberfäden noch immer auf der Oberfläche vergoldet. Dann plattet man diese feinen Dräthe mit stählernen Walzen breit, spinnt sie auf der Spinnmühle über seidene Fäden, und verbraucht sie so zu Tressen und andern Arbeiten. Mit blossen Augen angesehen (a), sehen diese Goldfäden wie feine massive Goldstreifen aus. Allein unter dem Mikroscope erblicken wir es (b) ganz anders. Der dünne seidene Faden erscheint als ein dicker Strang, um den ein Band von Goldblech läuft, wo man aber allenthalben die darunter liegende Seide durchsehen kann.~~60
Ad00341 02 103a/freMélanges XXXIII. Vol. III. No. 100.
DES OBJETS GROSSIS PAR LE MICROSCOPE.
No. 1. Deux fils de lin déliés de Hollande.
Les Hollandois et les habitans des Pays-bas ont poussé l'art de filer le lin à un tel degré de perfection, que leur fil délié (dont on se sert pour coudre ou pour en fabriquer des toile» ci autres ouvrages très fins, comme p. e. de la Mousseline, de la Batiste, des dentelles etc.), quand on le regarde à oeil nud ne semble consister, que dans un seul fil extrêmement fin (a). Mais quel changement prodigieux remarque-t-on dans ce même fil, quand on le regarde par un bon microscope (b). Toute la finesse et l'égalité, qu'on y a tantôt admiré, ont disparu, et le fil se présente comme une forte corde mal tordue qui semble être composée de filainens Inen grossiers.
No. 2. Deux fils d'or.
L'Or est employé à un très grand nombre d'ouvrages, et entre autres à des galons. A cet usage cependant on ne le prend pas tout pur ou tel qu'il est, mais par un procédé particu« lier on en recouvre des lingots très minces d'argent pur, et les passe enduite par la filière pour en faire rlu trait fin. A cause de la duc- tilité étonnante de l'or ces fils d'argent sont tous exactement dorés. On applatit ensuite ce trait entre deux rouleaux d'acier poli, les file dans un moulin particulier sur des fils de soie et les emploie alors dans les fabriques des galons et des étoffes. Quand ces fils d'or sont regardés à oeil nud (a), ils semblent être des fils d'or tout - à fait maffif; mais vus sous le microscope ils fe préfentent (b) d'une manière bien diffé- rente. Le fil de foie, quelque fin qu'il foit, a l'air d'une groffe corde entourée de plaques d'or en forme de ruban, à travers des quelles on voit partout le fil de foie.
Ad00341 03 003aWenn wir in einer hellen Nacht den vollen Mond betrachten, so sehen wir auf seiner erleuchteten Scheibe schon mit blossen Augen viele helle und dunkle Flecken; durch stark vergrössernde Fernröhre aber entdeckt man im Monde eben solche landschaftliche Schattirungen und Abwechselungen von Ebenen, Bergen, ThäIern, Bergketten, einförmigen Gebirgen, und tiefen Schatten-Puncten; hingegen bemerkt man keine Spur von Flüssen, Meeren, und es ist sehr wahrscheinlich, dass der Mond weder Wasser noch einen Dunstkreis wie unsre Erde hat. Die Astronomen haben uns durch ihre häufigen Beobachtungen des Mondes eine Charte davon geliefert, weil wir von der Erde aus numer nur eine und dieselbe Mondfläche sehen, welche wir hier näher kennen lernen wollen.~~No. 1. Die Mond-Charte.~~Die Mond Charte zeigt uns auf der Mondfläche eine Menge heller und dunkler Flecken. Die ganz hellen Flecken und Puncte sind wahrscheinlich die höchsten Berge, vermuthlich vulkanischen Ursprungs; die grauen Flecken sind mittlere Gebirge, und die grossen dunkleren Flächen wahrscheinlich flache Ebenen, wo vielleicht einige Vegetation Statt hat. Da die Astronomen allen diesen Flecken und Gegenden bestimmte Nahmen gegeben haben, um sie bey ihren Beobachtungen der Mondfinsternisse nennen zu können, so wollen wir diese auch, nach RiccioIi's Benennung, als welches die jetzt gewöhnlichste ist, kennen lernen. Es sind vorzüglich folgende mit Zahlen und Buchstaben bezeichnete 51 Puncte.~~1) Grimaldi. 2) Galilaeus. 3) Aristarchus. 4) Keppler. 5) Gassendi. 6) Schickard. 7) Harpalus. 8) Heraclides. 9) Lansberge. 10) Reinold. 11) Copernicus. 12) Helicon. 13) Capuanus. 14) Bouliand. 15) Eratosthenes. 16) Timochares. 17) Plato. 18) Archimedes. a Aratus. 19) Insula Sinus Medii. 22) Pilatus. 21) Tycho. 22) Eudoxus. 23) Aristoteles. 24) Manilius. 25) Menelaus. 26) Hermes. 57) Posidonius. 25) Dionysius. b. Vulcan. d. Albategnius. 29) Plinius. 30) Cyrillus. 31) Fracastor. 32) Promontorium acutum. 33) Messala. 34) Promontorium Somnii. 35) Proclus. 36) Cleomedes. 37) Snellius. 38) Pelau. 39) Langrenus. 40) Taruntius. A. Mare humorum. B Mare nubium. C. Mare imbrium. D. Mare nectaris. E. Mare tranqtillitatis. F. Mare ferenitatis. G. Mare foecunditatis. H. Mare erisium.~~No. 2. 3. 4. Durchschnitte der Höhen der Erd- Mond- und Venus-Berge.~~Durch viele astronomische Beobachtungen und Messungen hat man gefunden, dass die Berge des Mondes weit höher, und die Berge der Venus noch unendlich weit höher als die unserer Erde sind. Nach dem Verhältnisse des Mondes zu unserer Erde, dessen Durchmesser nur 3/11 der Erde ist, sind die höchsten Mondberge über 4 1/2 mal so hoch als die höchsten Erdberge; nach einerley Maassstabe aber gemessen würden sich die Höhen der Berge der Erde, des Mondes und der Venus, nach Hr. O. A. Schröters neuesten Beobachtungen, ohngefähr so gegeneinander verhalten, als ihre Durchschnitte in Fig. 2. 3. und 4. zeigen, und der höchste Berg der Erde also ungefähr 3000, der höchste Berg des Mondes 4000 und der höchste Berg der Venus 22500 französische Toisen, der dichtere Dunstkreis der Erde aber über 4000 und der von der Venus über 6500 Toisen hoch seyn. Welche erstaunliche Wunder der Natur!~~41
Ad00341 03 003a/freMélanges d'objets. XI. [sic] Vol. III. No. 1.
LA LUNE ET SES MONTAGNES.
En regardant dans une nuit bien claire la pleine une, nous y appercevons à l'oeil nud bien des taches claires et obfcures. Mais des téléfeopes bien grossissants nous y sont entrevoir des payfages nuancés et variés de plaines, de montagnes, de vallées, de chaînes de montagnes, de montagnes annulaires et de points ombrés, tout comme fur la furface de notre globe: mais on n'y peut distinguer ni des marques de rivières ni de mers, et il est bien vraisemblable que la lune n'a ni eau ni atmosphère. Comme nous voyons toujours la même face de la lune, les obfervations réitérées des afîronomes nous en ont procuré une carte, dont nous allons cpnnoitre le détail.
No. 1. Carte de la lune.
La carte de la lune nous répréfente une quantité de taches et de points clairs et obfcurs. Ceux qui en. sont les plus clairs, sont probablement les montagnes les plus hautes, qui félon toutes les apparences tirent leur origine de volcans. Les taches grifes sont des montagnes d'une hauteur médiocre, et celles qui sont groffes et plus obfcures, sont apparemment des plaines, où il y a peut-être quelque végétation. Comme les astronomes ont donné des noms à toutes ces taches et contrées pour pouvoir les défigner dans leurs observations des éclipses de la lune, nous en ferons l'énumération suivant la nomenclature de Riccioli laquelle est aujourd'hui la plus usitée. Ce sont principalement les points suivants marqués de nombres et de lettres. 1) Grimaldi. 2) Galilée. 3) Aristarche. 4) Keppler. 5) Gassendi. 6) Schickard. 7) Harpale. 8) Heraclide. 9) Landsberge. 10) Reinold. 11) Copernic, 12) Hélicon. 13) Capuane. 14) Bouliaud, 15) Eratosthène, 16) Timachores, 17) Platon. 18) Archimède. a. Ârate. 19) Isle de la baye moyenne. 20) Pilate. 21) Tycho. 22) Eudose. 23) Aristote. 24) Manilius. 25) Meneläus. 26) Hermes. 27) Posidonius. 28) Dionyse. b. Vulcain. d. Albategnius. 29) Pline. 30) Cyrille. 31) Fracastor. 32) Promontoire aigu. 33) Messala. 34) Promontoire de fommeil. 35) Procle. 36) Cléomède. 37) Snell. 33) Pelau 39) Langrène. 40) Taruntius. A. Mer d'humeurs. B. Mer de nuages. C. Mer de pluyes. D. Mer de nectar. E. Mer de tranquilité. P. Mer de ferénité. G. Mer de fécondité. H. Mer d'Eris.
No. 2. 3. 4. Profils des hauteurs des montagnes de la terre, de la lune et de Vénus.
Une infinité d'observations et de calculs astronomiques ont fait trouver que les montagnes de la lune surpassent de beaucoup en hauteur celles de notre globe, et que celles de Vénus sont infinement plus hautes que celles de notre terre. Comme le diamètre de la lune ne fait que 3/11 de celui de notre terre, les plus hautes montagnes de la lune sont, suivant ce rapport, plus de 4 1/2 fois plus hautes que le pins hautes montagnes de la terre. Mais mesurées fur une mésure commune, les hauteurs des montagnes de Ja terre, de la lune et de Vénus auroient, suivant les observations les plus nouvelles de Mr. Schröter, à peu près les rapports répréfentés par leurs profils fig. 2, 3, 4, et a montagne la plus haute de la terre seroit haute environ de 3000 toises; la montagne la plus haute de la lune de 4000, et celle de Vénus de 22500; mais l'atmosphère la plus deuse de la terre plus de 4000 toises, et celle de Vénus de 6500. Quelles, merveilles étonnantes de la nature!
Ad00341 03 004aNo. 1. Die gemeine Aloe. (Alve vulgaris. L.)~~Das ursprüngliche Vaterland der Aloe ist eigentlich Afrika und Ost-Indien, allein sie wächst jetzo auch häufig wild im südlichen Europa. Aus einer Staude sehr dicker fleischichter und stachlichter Blätter treibt ein 3 Fuss hoher Stengel hervor, welcher gelbe röhrenfömigte Blumen trägt. Es giebt mehrere Sorten der Aloe, aus deren abgeschnittenen Blättern ein harzigter Schleimsaft träufelt, welcher in Afrika häufig gesammelt, getrocknet und nach Europa, als das bekannte Aloe-Harz, in die Apotheken verkauft wird. Eine andere und ganz von dieser verschiedene Gattung der Aloe ist die Amerikanische grosse oder sogenannte Agave (Agave améric.), welche aber auch in Italien und Spanien wächst, und auch oft in Teutschland in Gewächshäusern gefunden wird. Diese ist sehr gross, hat fast handdicke, sehr dornichte Blatter, blüht zwischen dem 20 und 30sten Jahre, und treibt alsdann einen beinahe 4 Zoll dicken bis 15 Fuss hohen Stengel, der oben traubenförmige Büschel gelber Blumen oft bis 4000 Stück trägt. Aus den Fasern der Blüthen, welche man wie Flachs verarbeitet, werden in Italien, Spanien und Amerika sehr schöne Zeuche, der sogenannte Baumbast, gemacht, die wie Seide glänzen, nur etwas rascher sind.~~No. 2. Der stinkende Asant. (Ferula Assa foetida. L.)~~Das bekannte Schleimharz, welches wegen seines durchdringenden hässlichen Gestanks gewöhnlich Teufelsdreck genannt wird, kommt von einer Pflanze, die in Persien wild wächst und der stinkende Asant heisst. Die Wurzel, deren verdickter Milchsaft eben das obgedachte stinkende Harz ist, sieht schwarz aus, und treibt aus einer Staude von Wurzelblättern einen drey Fuss hohen Stengel mit weissen Blüthen. Der Saame davon (fig. a.) besteht in braunen breiten Körnern. Die Perser brauchen diess Harz als Gewürz zu ihren Speisen, welches wohl auch hier und da in Europa in den Küchen der Grossen gewöhnlich ist. Es ist aber vorzüglich ein sehr wirksames Arzneimittel, und daher ein beträchtlicher Handelsartikel nach Europa. Wegen seines unleidlichen Gestankes pflegt man auf den Schiffen, die dergleichen laden, die damit angefüllten Säcke an die Masten zu hängen, weil die Schiffsleute es sonst nicht aushalten könnten.~~41
Ad00341 03 004a/frePlantes. LI. Vol. III. No. 2.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. L'aloës vulgaire.
La patrie de l'aloës est originairement l'Afrique tt les Indes orientales; mais aujourd'hui on le trouve mètne dans les parties méridionales de l'Europe où il croit naturellement. Un arbrisseau à feuilles bien épaiffes, charnues et épineufes pouffe une tige de 3 pieds de hauteur qui porte des fleurs jaunes à forme de tuyaux. Il y a plufieurs fortes d'aloës qui laiffent dégoutter de leurs feuilles un suc réfineux et pitniteux, qui est fréquemment recueilli et féché en Afrique et transporté enfui te en Europe, où on le vend atix droguiftes sous le nom bien connu de résine d'aloës. L'Agave, autre espèce d'aloës bien différente de la précédente, est naturelle en Amérique; elle croit pourtant aussi en Italie et en Espagne, et fe trouve sonvent même dans les serres d'Allemagne. Elle est bien grande, porte des seuilles très épineufes et à peu près de Pépaiffeur d'une main, est en fleurs entre le 20 ieme et 30 ieme année de son age, et pousse alors une tige grosse environ de 4 pouces et haute de 15 pieds. Cette tige porte dans la partie supérieure des bouquets en grappes compofés de fleurs dont le nombre va souvent jusqu'à 4000. Des filaments de ces fleurs que l'on traite en lin, fe sont en Italie, en Espagne et en Amérique de très-belles étoffes, dites écor.ce d'arbre, qui ont le luisant de la l'oie, mais qui sont pourtant un peu plus roides.
No. 2. Le laser ou l'assa foetida.
Cette résine pitnitense bien connue, et nommée en allemand Merde de diable à cause de sa puanteur pénétrante, vient d'une plante qui croit naturellement en Perse et se nomme laser. La racine laiteuse de cette plante, dont le fuc condensé fait la résine puante en queftion, est noire et pouffe par un arbriffeau de feuilles de racines une tige de 3 pieds de hauteur, qui porte des fleurs blanches, et des graines de fem en ce brunes et larges. Les Perfans fe fervent de la résine mentionnée pour en affaiffonner quelques uns de leurs mets, ce qui se fait de même ça et et là dans les cuifines des grands de l'Europe. Mais elle est principalement employée comme un névritique bien excellent; et c'elt pourquoi elle fait un article fort considérable de commerce. Dans les vaisseaux qui en portent, les facs remplis de cette drogue sont suspendus aux mâts, parçeque les mariniers ne sauroient en supporter la mauvaise odeur.
Ad00341 03 005aDie Waldschnepfe. (Scolopax rusticola. L.) No. 1. Das Männchen. No. 2. Das Weibchen.~~Die Waldschnepfe (Becasse oder Holzschnepfe) ist ohngefähr so gross als ein Rebhuhn, rostfarbig braun, schwarz, weiss und gelblich gezeichnet, hat einen langen Schnabel, liebt sumpfige Wälder und Brüche, und nährt sich von Gewürmen, welche sie mit ihrem langen Schnabel aus der Erde zieht. Sie wandert im Winter schaarenweise aus Teutschland nach Frankreich, Italien bis nach Afrika, und kommt im Frühlinge mit feuchtem Westwinde wieder. Ihr Fleisch und Eingeweide mit dem darin befindlichen Unrathe, werden für eine hohe Delicatesse gehalten, und eben desswegen macht man im Frühjahre und Herbste starke Jagd auf sie.~~No. 3. Die Heerschnepfe. (Scolopax gallinago. L.)~~Die Heerschnepfe (Becassine oder Sumpfschnepfe) ist kleiner als die vorige, etwa 10 Zoll lang, braun und lichtgrau von Farbe, und lebt fast in ganz Europa und Asien, in den gemilderten Strichen, an Sümpfen, Schilf und Torfmooren, wo sie sich gleichfalls von Sumpfgewürmen nährt. Sie wandert im Herbste gleichfalls in wärmere Gegenden. Ihr Fleisch ist eben so delikat als das von der Waldschnepfe.~~Die Streitschnepfe. (Tringa pugnax. L.) No. 4. Das Männchen No. 5. Das Weibchen.~~Die Streitschnepfe (der Kampfhahn, Renomist) gehört eigentlich zu den sogenannten Strandläufern, ist ohngefähr 12 Zoll lang, und bewohnt gleichfalls die sumpfigten Ufer der Flüsse, wo er sich von Insecten nährt. Er ist außerordentlich hitzig und kampfsüchtig, sonderlich zur Brutzeit. Beym Kämpfen sträubt sich sein langer Federkragen wie ein umgekehrter Teller vorwärts empor, welches ihm ein furchtbar wildes Ansehn giebt. In der Farbe und Zeichnung variirt die Streitschnepfe so sehr als unsere Haushühner und Tauben.~~No. 6. Der Kiebitz. (Tringa Vanellus. L.)~~Der Kiebitz ist gleichfalls ein Strandläufer, und lebt fast in ganz Europa auf sumpfigen Wiesen. Er ist von der Grösse einer Taube, 14 Zoll lang, Rücken, Flügel und Brust braun-grünlich schillernd, Kehle und Bauch weiss, und hat auf dem Kopfe einen niederhängenden Federbusch. Er brütet in Binsen-Stauden, und verräth sein Nest immer selbst, indem er in weiten Zügen darum herum fliegt, und Kibitz Kibitz schreyt. Sein Fleisch ist essbar, aber noch mehr werden seine Eyer als eine Delikatesse geschätzt.~~No. 7. Der Sandläufer. (Tringa arenaria. L.)~~Der Sandläufer (Sandschnepfe, Sandhuhn) ist ohngefähr 12 Zoll hoch, dunkelgrau mit etwas Weiss gedeckt, von Farbe, und wohnt in Europa auf sandigen Ufern, wo er mit seinen langen dünnen Beinen schaarenweise herumläuft.~~No. 8. Der Goldregenpfeifer. (Charadarius pluvialis. L.)~~Der Goldregenpfeifer, oder sogenannte Brachvogel, ist 11 Zoll lang, grau und braungrünlich von Farbe, und lebt bey uns auf sumpfigen Wiesen und im Ackerfelde. Sein Fleisch ist eine Delicatesse.~~41
Ad00341 03 005a/freOiseaux, XXVIII. T. III. No. 3.
OISEAUX DE MARAIS REMARQUABLES.
La bécasse de forèts. No. 1. Le mâle. No. 2. La femelle.
La bécasse de forêt est à peu près de la grandeur d'un perdrix, marquée de la couleur de rouille, d'un brun noir et de jaune. Elle a le bec long, aime les marais et les forêts marécageufes et se nourrit de vers qu'elle tire de la terre au moyen de son bec bien long. En hiver elle passe en troupes d'Allemagne en France, en Italie, même en Afrique, et au printems le vent humide d'ouest la fait repasser. Sa viande et fes boyaux avec l'ordure qui s'y trouve est eltimée une friandise d'un goût exquis, et c'eft pourquoi on les pourluit fort au printems et en antomne.
No. 3. La chovrette volante.
Cette bécasse plus petite qne la précédente est environ io pouces de longueur, d'une couleur brune et grise claire, et vit dans les contrées plus tempérées de presque toute l'Europe!et de l'Asie aux lieux marécageux, couverts de jonc et de tourbe. Elle se nourrit de même de vers de marais. En automne elle passe aussi dans des climats plus chauds-. Sa viande est trouvée aussi délicieuse que celle de la bécasse de forets.
Le coq de combat. No. 4. Le mâle. No. 5. La femelle.
Le coq de combat est de l'espèce de cheva, a environ 12 pouces, de longueur et vit aussi aux rivages marécageux des rivières, où il se nourrit d'insectes. Il aime extrêmement à combattre, surtout au tems d'accouplement. Dans le combat son long collet de plumes se dresse en avant comme une assiette retournée, ce qui lui donne un air bien farouche et terrible. La couleur et le dessein du coq île combat varient autant que ceux de nos poules et pigeons domestiques.
No. 6. Le vanneau.
Le vanneau, aussi de l'espèce de chevaliers, vit presque dans toute l'Europe aux prés marécageux; il est de la grandeur d'un pigeon, long de 4 pouces, a le dos, les ailes, la poitrine changeants d'un brun verciàtre, la gorge et le ventre blancs, et sur la tête un plumet penchant. Il couve dans les joncs, et en volant en grands détours autour de son nids et criant Kibits - Kibits, il le fait découvrir lui même. Sa chair est mangeable; ses oeufs sont pourtant plus recherchés comme une friandise.
No. 7. Le coureur de sable
Cet oiseau a environ 12 pouces de hauteur est gris soncé tacheté un peu de blanc, et vit en Europe sur des rivages fablonneux, où de fes jambes longues et déliées il court en troupes.
No. 8. Le pluvier verd.
Le pluvier verd est long de 11 pouces, gris et brun verdàtre de couleur, et vit chez nous aux champs et aux prés marécageux. Sa viande est d'un gout exquis.
Ad00341 03 006aNo. 1. Die Labradorische Maus. (Mus hudsonius. Pall.)~~Die Labradorische Maus wohnt im Lande Labrador an der Hudsonsbay, im nördlichsten Amerika, gräbt nach Wurzeln in der Erde, und ist 5 Zoll lang. Kopf und Rücken sind dunkelbraun, das übrige Fell grau schillernd. Das Haar ist fein, dicht und ziemlich lang, und ihr Fell giebt daher ein gutes Pelzwerk.~~No. 2. Die Sand-Maus. (Mus arenarius. Pall.)~~Die Sand-Maus ist beynahe 4 Zoll lang, der Rücken graubraun, Bauch und Füsse weiss von Farbe. Sie lebt in den Sibirischen Sandsteppen, in kleinen Hügeln, und nährt sich von allerhand Wurzelwerk.~~No. 3. Die Reis-Maus. (Mus phaeus. Pall.)~~Sie ist kaum so gross als die vorhergehende, und mit ihr fast von gleicher Farbe. Sie wohnt im südlichen Russland auf Gebirgen, und nährt sich vorzüglich vom Reise, daher sie auch ihren Nahmen hat.~~No. 4. Die Fleck-Maus. (Mus songarus. Pall.)~~Diese kleine niedliche Maus lebt auch in Sibirien im Sande, und nährt sich von allerhand Grassaamen. Sie ist 3 Zoll lang, Kopf und Rücken grau und braun gestriemt, Hals und Seiten haben graulich gelbe mit Braun eingefasste Flecken.~~No. 5. Die Ob-Maus. (Mus furunculus. Pall.)~~Die Ob-Maus lebt an den Ufern des Ob-Flusses, ist 3 Zoll lang, und sehr schön gezeichnet. Kopf und Rücken sind lichtbraun, mit einem schwarzen Streifen, der von den Ohren bis zum Schwanze geht, Kehle und Bauch sind weiss. Sie nährt sich gleichfalls von Kräutersaamen.~~No. 6. Die Maulwurfs-Maus. (Mus talpinus. Pall.)~~Die Maulwurfs-Maus gehört zu den Erdmäusen, die keine Ohren und Schwanz, und einen dicken Kopf haben. Sie ist beynahe 4 Zoll lang, von Farbe auf dem Rücken braun, an der Seite gelblich. Sie lebt im südlichen Russland, wühlt unter dem Rasen wie der Maulwurf, und nährt sich von allerhand Wurzeln.~~No. 7. Der Blesmoll. (Mus Capensis. Pall.)~~Diess Thier wohnt vorzüglich auf dem Vorgebürge der guten Hoffnung, wo es in der Erde Röhren gräbt, und den Gärten Schaden thut. Es ist beynahe 6 Zoll lang, lichtbraun und gelblich von Farbe, und ist an den Ohren und der Schnautze hellgelb gefleckt. Es nährt sich von süssen Wurzeln und Gartenfrüchten, und ist schwer zu vertilgen.~~41
Ad00341 03 006a/freQuadrupèdes, XLIX. T. III. No. 4.
SOURIS DE PLUSIEURS ESPECES.
No. 1. Le souri de Labrador.
Ce souri vit dans la terre de Labrador aux environs de la bay d'Hudson dans l'Amérique le plus septentrionale, où il cherche des racines en souillant dans la terre. Il a 5 pouces de longueur, la tète et le dos gris foncés et le reste changeant d'un gris clair. Sa peau dont le poil est fin, serré et bien long, fournit une fourrure assez bonne.
No. 2. Le souri de landes.
Le souri de landes a à peu près 4 pouces de longueur, le dos gris brun, le ventre et les pieds gris. Cet habitant des landes de Sibérie demeure dans de petites collines et se nourrit de plusieurs fortes de racines.
No. 3. Le mangeur de ris.
Il a à peine la grandeur du précédent et est presque de la même couleur. Il vit sur les montagnes de la Russie méridionale et se nourrit principalement de ris, d'où il a tiré le nom.
No. 4. Le souri tacheté.
Ce souriceau bien poli est aussi habitant de Sibérie, où il demeure sous le sable et se nourrit de plusieurs sortes de graines d'herbe. Il a 3 pouces de longueur., la tête et lo dos gris et rayés de brun, le cou et les côtés tachetés d'un jaune grisâtre, bordé de brun.
No. 5. Le souri furoucle.
Ce souri, vivant près de rivages d'Ob, long de trois poncés et très joliment marqué, a la tète et le dos d'un brun clair avec une raye noire qui va des oreilles jusqu'à la queue. Il se nourrit de graines d'herbe comme le précédente.
No. 6. Le taupe -fouri.
Le taupe-souri est de l'espèce de rats de champs à tète grosse qui n'ont, ni oreilles ni queue. Il a à peu près 4 pouces de longueur, le dos brun et les côtés jaunâtres. Il vit dans la Russie méridionale, fouille sous le gazon comme la taupe, et se nourrit de plusieurs fortes de racine.
No. 7. Le Blessmoll.
Cet animal est surtout naturel au Cap de bonne espérance, où creusant des tuyaux dans la terre, il fait des dommages aux jardins. Il est à peu près long de 6 pouces, gris brun et jaunâtre de couleur, et a les oreilles et le museau tachetés d'un jaune clair. II se nourrit de racines douces et de fruits de jardins. On a bien, de la peine à l'extirper.
Ad00341 03 007aDie schönen Farben, welche wir auf den Flügeln der bunten Schmetterlinge glänzen sehen, und die uns wie ein farbiger Staub vorkommen, den man leicht mit den Fingern abwischen kann, sind lauter kleine Federn von verschiedenen Formen, welche mit ihren kurzen Kielen in der Haut des Flügels sitzen, und wie Dachziegeln übereinander liegen. So erscheint ein Schmetterlings-Flügel, wenn wir ihn durch ein Microscop betrachten; wie folgende Figuren zeigen.~~No. 1a. Ein Schmetterlings-Flügel in natürlicher Grösse.~~No. 1b. Derselbe vergrössert.~~Hier erscheinen schon die farbigen kleinen Federn in ihrer schuppenartigen Lage über den ganzen Flügel, und die Haare am Rande desselben.~~No. 2. Ein anderer Schmetterlings-Flügel, natürlicher Grösse.~~No 3. Das kleine farbige Auge auf demselben Flügel vergrössert.~~Diess ist das kleine runde rothe Fleck c, dessen Farbenfedern hier als spitzige Schuppen erscheinen.~~N. 4a. Der Flügel einer Stubenfliege, in natürlicher Grösse.~~No. 4b. Derselbe vergrössert.~~Die Flügel der Stubenfliege haben keinen farbigen Feder-Staub, sondern bestehen blos aus einer blaulich grün und roth schillernden Haut, die zwischen starken Sehnen ausgespannt, und mit unendlich kleinen feinen Haaren besetzt ist.~~No. 5. Ein kleines Mikroscop-GIas, worauf bunter Schmetterlings-Staub liegt.~~Diese bunten Schmetterlings-Staubfedern erscheinen durch das Mikroscop betrachtet, in folgenden ganz verschiedenen Formen:~~Fig. d. Oben mit 3 stumpfen Spitzen und 2 Bogen.~~Fig. e. Mit 4 stumpfen Spitzen.~~Fig. f. Mit 2 stumpfen Spitzen und 3 Bogen.~~Fig. g. Mit einem einzigen Bogen zugewölbt.~~Fig. b. Wellenförmig.~~Fig. i. Schlangenlinigt.~~Fig. k. Ausgezackt.~~Fig. l. u. m. Lang und schmal gestreckt.~~Fig. n. Oben ausgezahnt, die Fläche aber fächerartig gefältelt, so dass die linke Seite der Falten alle blau, und die andere Seite braun colorirt ist. Diess ist der Bau des Federstaubes des sogenannten blauen Schiller-Vogels unter den Papillonen, dessen Ober-Flügel daher von der linken Seite betrachtet glänzend blau, und von der rechten braun aussehen.~~41
Ad00341 03 007a/freInsecte XIII. Vol. III. No. 5.
AILES DE PAPILLONS.
Les belles couleurs que nous voyons briller sur les ailes des papillons et qui nous paroissent une poussière colorée que l'on peut facilement ôter avec les doigts, sont autant de petites plumes très-variées, dont les tuyaux bien courts tiennent à la peau de l'aile et lesquelles sont placées Finie »ur l'autre comme les tuiles sur les toits des maisons. C'est ainsi que se réprésente une aile de papillon regardée par le microscope, comme sont voir, les figures suivantes.
No. 1a. Une aile dé papillon en grosseur naturelle.
No. 1b. La même grossie par le microscope.
Les petites plumes colorées y paroissent déjà papelonnées où rangées en écailles, et s'étendent sur toute la surface de l'aile; les poils au bord de cette aile se découvrent de même.
No 2. Autre aile de papillon réprésentée d'après nature.
No. 3. Le petit oeil coloré sur la même aile grossi par le microscope.
C'est la petite tache ronde et rouge c, dont les petites plumes colorées se montrent ici couvme des écailles, pointues.
No. 4a. Aile d'une' mouche ordinaire en grosseur naturelle.
No. 4b. La même grossie.
Les ailes de la mouebe ordinaire n'ont point de poussière colorée, et ne sont qu'une peau ornée d'un verd bleuâtre changeant de rouge, étendue entre des nerfs bien forts, et garnie de petits poils d'une finesse infinie.
No. 5 Une petite glace parsemée de poussière colorée de papillon.
Ce duvet coloré de papillon vu par le microscope, paroit en formes très-diverses. On le voit Fig. d. en haut avec trois points obtus et avec deux arcs.
Fig. e. avec 4 points obtus.
Fig. f. avec 2 points obtus et 3 arcs.
Fig. g. fermé d'un seul arc.
Fig. b. ondoyé.
Fig. i. en ligne serpentante.
Fig k. dentelé.
Fig. l. et m. marqué de rayes longues et étroites.
Fig. n. dentelle en haut,
la surface pliée en éventail de manière que le côté gauche des plis est bleu, et l'autre côté coloré. Voilà la structure du duvet du papillon bleu et changeant, et de ceux dont les ailes supérieures, vues du côte gauche, sont d'une couleur bleue luisante et d'une couleur brune, vues du côte droit.
Ad00341 03 008aDes englischen Astronomen Herrn Herschels ungeheures Telescop, welches zu Slough, 20 engl. Meilen von London, steht, ist das erstaunliche Instrument, wodurch dieser grosse Mann den neuen Planeten Uranus und noch viele andere neue Sterne am Himmel entdeckte. Es ist ein sogenanntes Spiegel-Telescop, dem Herschel eine ganz neue Einrichtung gab; und da es wegen seiner erstaunlichen Grösse und des Mechanismus seiner Behandlung in kein Gebäude gebracht werden konnte, so steht es mit seinem ungeheuren und eben so künstlichen Gerüste unter freyem Himmel, wie wir hier sehen.~~Dies Gerüste selbst ist 50 Fuss hoch, und sein runder Fussboden hat 40 Fuss im Durchmesser. Sein Grundgestell C bewegt sich auf starken Rollen, auf einer sehr ebenen steinernen Grundlage A die der Erde fast gleich ist. Auf diesem Grundgestelle und Fussboden stehen nun 2 Paar Doppelleitern CC, BH und DC. welche oben durch den Queerbalken CB, und durch die übrigen Streben, Bänder und künstliche Verzimmerung fest zusammen verbunden sind, und eine Art von Pyramide bilden. Zwischen diesen beyden Paar Leitern hängt die ungeheure grosse Röhre des Telescops, von geschmiedetem Eisenblech J 39 Fuss 4 Zoll lang, und 4 Fuss 10 Zoll weit, an Ketten und Seilen, welche durch mehrere Kloben laufen, und unten mit den mechanischen Winden G. u. H in Verbindung stehen; so dass man dadurch diese enorme Röhre, welche über 4000 Pfund wägt, und in welcher man inwendig durch Stufen hinabsteigt, mit nur einer Hand sehr leicht hoch und niedrig, nach dem Stande der Sterne, richten kann.~~Unten im Grunde dieser Röhre steht der metallene Spiegel, welcher 49 Zoll im Durchmesser hält, 2118 Pfund wägt, und bey jedem Observiren frisch hinein gesetzt wird. In dem Korbe K, welcher durch die krumme Zahnstange L bey jeder Neigung der Röhre, immer horizontal gestellt wird, sitzt der Astronom, und sieht durch sein am Rande der Röhre stehendes Ocular hinab in den grossen Spiegel. M u. N sind noch zwey andere Sitze für den Astronomen, welche er bey gewissen Gelegenheiten braucht, und von denen er durch die Kurbel Q das Telescop sehr leicht selbst richten kann. C ist eine kleine Gallerie für den König, oder einige andere Liebhaber der Astronomie, die eine Erscheinung am Himmel mit beobachten wollen; in welchem Falle man diese Gallerie hinauf an die Mündung des Telescops winden kann.~~Unten auf dem Fussboden des Gerüstes sind zu beyden Seiten des Telescops die zwey Kabinets O u. G angebracht in welche oben von dem Sitze K und dem Munde des Astronomsn herab zwey Sprachröhren gehen, durch die derselbe seine Beobachtungen oder Directionen seinen Gehülfen herabsagen kann. In dem Kabinette 0 sitzt der eine Gehülfe, vor zwey Astronomischen Pendel-Uhren, und schreibt sogleich, mit Bemerkung der Zeit, die fortgehenden Beobachtungen des Astronomen nieder. Im Kabinette G aber sitzt der andere Gehülfe, und giebt dem Telescop durch einen Mechanismus die feinsten Richtungen nach der Direction des Astronomen. Die Wirkungen dieses ungeheuren Telescops sind erstaunlich und haben der neuen Sternkunde unendlich genutzet.~~42
Ad00341 03 008a/freMélanges, XII. Vol. III. No. 6.
TELESCOPE DE MR. HERSCHEL.
Le télescope prodigieux de Mr. Herschel, celèbre astronome Anglois, est établi a Slough à vingt lieues angloises de Londres. C'est par cet instrument étonnant que ce grand homme découvrit la nouvelle planète Uranus et quantité d'autres nouvelles étoiles. C'est un des télescopes à miroir, comme on les appelle, auquel Mr. Herschel donna une toute nouvelle construction, et comme à cause de sa grandeur énorme et pour le méchanisme de le traiter, il ne pouvoit être transporté en aucun bâtiment, il se trouve à l'air avec son echaffaudage également énorme et ingénieux, comme nous le voyons ici. Pour l'échaffaudage, il a 50 pieds de hauteur et sa base ronde à 40 pieds de diamètre. Son piédestal C se meut sur de forts rouleaux au dessus d'un fondarnent fort uni de pierres A et presque au rez de chaussée. C'est sur ce piédestal et sur se fondement, qu'il y a deux couples d'eschelles doubles, CC, BB et DC, affermies en haut par la traverse CB et par le reste des arcs boutans des liens, et de la charpenterie ingénieuse qui forment une espèce de pyramide. Entre ces deux couples d'échelles se trouve le tube prodigieux da télescope fait de fer battu J long de 39 pieids 4 pouces, large de 4 pieds 10 pouces, suspendu par le moyen de chaines et de cordes qui passent, par plusieurs poulies, et ont de la communication en bas avec les guindas F, G et H, méchaniques, de sorte que c'eft par là qu'on peut très facilement et par une seule main dresser, baisser et hausser, selon la situation des étoiles, ce tube énorme qui pese au de-là de 4000 livres, et de l'intérieur duquel on descend par des dégres. En bas, dans le fond du tube, se trouve le miroir de métal avant 49 pouces de diamètre et pesant. 2118 livres, qui à l'occasion de chaque obfservation y est mis de nouveau. Dans le pannier K qui à chaque inclination du tube est place horizontalement par la perche courbée à dents L est assis l'astronome voyant en bas dans le grand miroir par l'oculaire placé au bord du tube. M et N sont encore deux autres fièges pour l'astronome desquels il a besoin en de certaines occasions. De là il peut lui-meine très facilement régler le télescope par la manivelle Q. É est une petite galerie pour, le roi ou pour quelques autres amateurs de l'astronomie qui veulent observer quelque phénomène au ciel. En ce cas cette galerie peut être haussée en guindant jusqu'à l'ouverture du télescope. Sur le fondement de l'échaffaudage il y a à l'un et à l'autre côté du télescope deux cabinets. 0 et G, où du siege K et de la bouche de l'astronome descendent deux porte-voix, par lesquelles il peut dire à ses aides ses observations ou ses directions. Dans le cabinet 0 l'un des aides, assis vis à vis de deux pendules astronomiques, met aussitôt par écrit les obfervaiions suivies de l'astronome en y notant précisément le tems. L'autre aide assis dans le cabinet G donne au télescope par quelque méchanisme les situations les plus délicates sur la direction de l'astronome. Les effets étonnants de ce télescope prodigieux ont infinement avancé les progrès de l'astronornie moderne.
Ad00341 03 009aNo. 1. Der Pisang. (Musa paradisiaca L.)~~Der Pisang, diess prächtige Gewächs, ist mehr ein Schilf als ein Baum; denn sein Saft ist nicht holzig, sondern weich, und besteht aus lauter grünen Blättern wie ein Schilf. Er ist in dem heissen Afrika, in Ost- und West-Indien zu Hause, treibt einen bis 20 Fuss hohen Stamm, und hat ungeheuer grosse, oft 10 Fuss lange und 4 Fuss breite papierartige hellgrüne Blätter. Aus seinem Gipfel treibt ein langer schwanker Stengel hervor, dessen Spitze fahlröthlich und gelb immerfort blüht, und an welchem sich hernach hinter der Blüthe traubenförmige Klumpen von langen gelbgrünen Früchten ansetzen, die wie Gurken aussehen (Fig. a.), inwendig ein grüngelbes Fleisch und schwarze aber taube Kerne haben und vor treflich schmecken. Die Pflanze selbst dauert nur ein Jahr, und stirbt ab, sobald die Früchte reif sind. Aus dem Safte der Früchte, die den Bewohnern der heissen Länder zur gewöhnlichen Nahrung dienen, wird auch durch Gährung ein geistiges Getränk bereitet; der Stamm aber, der viele Fasern hat, wird wie Flachs verarbeitet. Man findet die Pisangs auch in Teutschland häufig in den Treibhäusern der Gärten.~~No. 2. Der Papay- oder Melonen-Baum. (Carica Papaya. L.)~~Der Papay- oder Melonen-Baum wächst in Ost- und Westindien, und trägt ziemlich grosse gelbgrüne Früchte, die wie Melonen aussehen, und eben auch roh oder gesotten gegessen werden. Sie haben innerlich gelbes Fleisch und schwarze Kerne (Fig. b). Der Baum selbst wird 18 bis 20 Fuss hoch, hat einen grünen, innerlich hohlen Stamm, und keine Aeste, sondern treibt, wie die Palmen, seine grossen Fächerförmigen Blätter unmittelbar aus seinem Gipfel hervor. Zwischen den Blättern kommen aus dem Stamme kleine weissliche Blüthen hervor, und von diesen setzen sich hernach die Früchte rund um den Stamm herum an. Der Bast des vertrockneten Baumes dient zu Stricken, und der hohle Stamm zu Dachrinnen. Die Negern brauchen die Blätter statt der Seife zum Waschen, die Stiele der Blätter aber, welche auch hohl sind, zu Tabaks-Pfeifen-Röhren.~~42
Ad00341 03 009a/frePlantes. LII. Vol. III. No. 7.
PLANTES DES PAYS CHAUDS.
No. 1. Le Pisang.
Le Pisang, cette plante superbe, tient plus de la nature des roseaux que des arbres, sa lige n'étant pas ligneuse et ayant des feuilles vertes comme le roseau. Il nait en Afrique et dans les deux Indes, pouffe une tige jusqu'à 20 pieds de hauteur et a des feuilles d'une grandeur prodigieuse, qui sont fouvent longues de 10 pieds, et larges de 4 pieds, feinblables à du papier et d'une couleur verte claire. De son sommet il pouffe une flèche longue et flexible dont l'extrémité fauve rougeâtre et jaune est toujours en fleurs; derrière la fleur se forment ensuite des masses à forme de grappes composées de fruits longs d'un verd jaune, qui ont l'air des concombres (Fig. a.). Les fruits ont une chair d'un verd jaune, des graines noires et creuses, et sont d'un goût excellent. Cette plante ne dure qu'un an et s'éteint dès que les fruits en sont mûrs. Du suc de ces fruits qui sont la nourriture ordinaire des habitans des pays chauds, se prépare aussi par la fermentation une boison fpiritueuse, et la tige de cette plante qui a quantité de fibres, est traitée en lin; On trouve les pisangs même fréquemment en Allemagne dans les serres des jardins.
No. 2. Le Papayer.
Le Papayer nait dans les deux Indes et porte des fruits affez grands d'une couleur verte jaune, qui ont l'air des mêlons et sont mangés de même cruds ou cuits. Ces fruits ont une chair jaune et des graines noires (Fig. b.) Le Papayer prend une hauteur de 18 à 20 pieds, a une tige verte et creuse et point de branches. Il pousse ses grandes feuilles en éventait immédiatement de son sommet comme le palmier. De ses fleurs petites et blanches, qui sortent de la tige entre les feuilles, se forment les fruits tout autour de cette tige. De l'écorce de l'arbre déseché se sont des cordes, et le. tronc creux fert à en faire des gouttières. Les feuilles servent aux négres de savon pour laver, et les queues creuses de ces feuilles à on faire des tuyaux de pipes à fumer.
Ad00341 03 010aDer Hase lebt fast in allen Welttheilen in den gemässigten Zonen. Sein Fleisch, ist ein wohlschmeckendes Wildpret, und sein Balg giebt zwar kein vorzügliches Pelzwerk, aber die Haare davon sind für die Hutmacher zu feinen Filzen eine sehr schätzbare Handelsware. Es giebt mehrere Arten von Hasen.~~No. 1. Der gemeine Hase. (Lepus timidus. L.)~~Der gemeine Hase ist ohngefähr 2 Fuss lang, graugelb von Farbe, und lebt vorzüglich in Europa. Er nährt sich in den Feldern vorzüglich von junger Saat und Gemüse. Er ist scheu und furchtsam, und kann nie ganz zum Hausthiere gemacht werden. Eine seltene und wunderbare Spielart von dem gemeinen Hasen ist~~No. 2. Der gehörnte Hase.~~Man findet zuweilen, obgleich selten, allerdings dergleichen Hasen, jedoch nur einzeln, und nicht als eine eigene Gattung. Ihr Gehörn, das wahrscheinlich ein blosses Naturspiel ist, ist ohngefähr so gross als das Gehörn von einem Rehbocke. Man zeigt dergleichen Hasen-Gehörne in Naturalien-Kabinetten als eine Seltenheit.~~No. 3. Der nördliche weisse Hase. (Lepus variabilis. L.)~~Der weisse Hase ist um den vierten Theil grösser als der gemeine, nur im Winter weiss, im Sommer aber grau. Er bewohnt Schottland, Schweden, Liefland und überhaupt die kältern Gegenden von Europa, Asien und Amerika. Sein weisser Winter-Balg ist ein mittelmässiges Pelzwerk; sein Fleisch aber schlechter als vom gemeinen Hasen.~~No. 4. Der Wabasch. (Lepus Americanus. L.)~~Der Wabasch oder Amerikanische Hase ist nur von der Grösse eines Kaninchens, und lebt vorzüglich in Nord-Amerika an der Hudsonsbay. Er ist im Sommer graubraun, wird aber auch im Winter weiss, und wohnt meistens in hohlen Bäumen.~~No. 5. u. 6. Das Kaninchen. (Lepus Caniculus. L.)~~Das Kaninchen ist eigentlich in wärmeren Gegenden, und sonderlich in Spanien und Italien zu Hause, hat sich aber über ganz Europa verbreitet, weil es sich erstaunlich schnell vermehrt. Es ist nur 13 Zoll lang und man findet es sowohl wild (Fig. 5.), wo es braungrau aussieht, und in Steinklüften und Erdröhren, die es sich gräbt, lebt; als auch zahm (Fig. 6.) schwarz, weiss und schäckigt, wo es in den Häusern gehalten und genährt wird. Die nutzbarste Gattung davon ist~~No. 7. Das Angorische Kaninchen, oder der Seidenhase.~~Diese Kaninchen-Art stammt aus Angora in Syrien ab, hat langes seidenartiges Haar, welches dasselbe fast alle Monate abwirft, und woraus die schönsten und weichsten Tücher, Strümpfe, Handschuhe, Hüthe und andere dergl. Waaren gemacht werden. Man hat sie gelb, grau, schwarz, weiss und bunt, und zieht sie dermalen schon allenthalben in Teutschland mit Sorgfalt; weil ihr vortreffliches Seidenhaar als einheimisches Product vollkommen die theure Amerikanische Vigogne Wolle ersetzt.~~42
Ad00341 03 010a/freQuadrupèdes. L. Vol. III. No. 8.
LIEVRES ET LAPINS.
Le lièvre se trouve dans les Zones tempérées de presque toutes les parties du monde. Sa viande est un gibier de bon gout. Sa peau ne fournit pas une fourrure bien précieuse, mais le poil en est une marchandise très eftimable pour ]ps chapeliers qui s'en fervent pour en faire de fins feutres. Il y a plusfieurs espèces de lièvres.
No. 1. Le lièvre ordinaire.
Le lièvre ordinaire d'une couleur gris jaune a environ deux pieds de longueur et vit principalement en Europe. 11 se nourrit dans les champs, et surtout de jeunes bleds et légumes en herbe. Il est timide et peureux, et il n'y a pas moyen d'en faire un animal parfaitement domeftique.
No. 2. Le lièvre cornu.
Le lièvre qui se trouve bien rarement et par individus, est une variété bien singulière de l'espèce précédente, Ses cornes qui ne sont probablement qu'un jeu de nature, sont à peu près de la grandeur de celles d'un chevreuil. On en fait voir comme des raretés dans des cabinets de curiosités de la nature.
No. 3. Le lièvre blanc du Nord.
Le lièvre blanc, qui passe d'un quart en grandeur le fièvre ordinaire, est blanc en hiver et gris pendant l'été. Il se trouve en Ecosse, en Suède, en Livonie et généralement dans les climats plus froids de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique. Sa peau à poil blanc est une fourrure d'un valeur médiocre, mais la viande en est inférieure à celle d'un lièvre ordinaire.
No. 4. Le lièvre d'Amérique.
Le lièvre d'Amérique qui n'est pas plus grand que le lapin, se trouve principalement dans l'Amérique feptentrionaîe aux environs de la bay d'Hudfon. Il est gris-brun pendant l'été, et en hiver il prend aussi une couleur blanche. Ce sont ordinairement des arbres creuses où il aime à demeurer.
No. 5. et 6. Le lapin.
Le lapin est originairement naturel dans les climats plus chauds, principalement en Espagne et en Italie; mais se multipliant d'une vileue étonnante son espèce se trom è répandue dans toute l'Europe. Il n'a que 18 pouces de longueur. Le lapin fauvage (Fig. 5.) est d'une couleur grise brune et demeure dans des cavernes de rochers et dans des tuyaux de terre qu'il creuse. Le lapin domestique (Fig. 6.) qui est noir blanc et tacheté, est entretenu et nourri dans les maisons.
No. 7. Le lapin d'Angore.
Le lapin de cette espèce, qui est la plus utile, vient originairement d'Angore en Syrie. II a un poil soyeux, qu'il jette presque tous les mois, et dont se sont les draps les plus beaux, des bas, des gants, des chapeaux et d'autres marchandises semblables. Il y en a de jaunes, de gris, de noirs, de blancs et de piufieurs couleurs. Depuis quelque tems on les entretient avec foin en tous les lieux d'Allemagne, parce que son poil excellent sert à remplacer parfaitement la Vigogne bien chère d'Amérique.
Ad00341 03 011aDie Schwalben zeichnen sich unter allen Vögeln durch ihren sehr schnellen Flug, durch ihre Bildung und Lebensart besonders aus. Sie gehen fast gar nicht, als wozu ihre kleinen Füsse, gleichsam nur Haken, um sich anzuklammern, gar nicht gemacht sind. Sie halten sich gern am Wasser auf, nähren sich von Insecten, die sie im Fluge fangen, und leben fast im beständigen Fluge. Ihre Nester bauen sie aus nassen Lehm, Mist und Stroh, und kleben sie zum Theil an die Häuser unter die Dächer. Im Winter ziehen sie theils in grossen Schaaren fort in warme Länder, theils bleiben sie auch bey uns, und erstarren klumpenweise in hohlen Bäumen, alten Mauerwerk, oder im Wasser. Im Frühlinge wird ihre Wiederkunft für ein Kennzeichen des angehenden guten Wetters gehalten. Man kennt bis jetzt 37 Gattungen in- und ausländischer Schwalben. Die bekanntesten bey uns sind folgende.~~No. 1. Die Rauchschwalbe. (Hirundo rustica. L.)~~Die Rauchschwalbe ist 6 Zoll lang, Kopf, Rücken und Brust sind schwarz, der Bauch weiss, Flügel und Schwanz dunkel stahlblau schillernd, Kehle und Stirn rothbraun. Sie baut ihr offenes Nest an die Dachgiebel und auf den Dörfern in die Vorhäuser und Ställe, weil sie gerne bey Menschen lebt. Sie brütet jährlich zweymal, und die Stimme der Männchen ist ein schwaches angenehmes Zwitschern.~~No. 2. Die Mauerschwalbe. (Hirundo apus. L.)~~Die Mauerschwalbe (Steinschwalbe, Thurmschwalbe) ist 8 Zoll lang, schwärzlich von Farbe, mit weisslichter Kehle und Stirn, lebt einsam in Thürmen, und hohen alten Gemäuern und Ruinen, wo sie nistet und meistens nur Abends und Morgens ausfliegt. Sie fliegt pfeilschnell, und brütet jährlich nur einmal.~~No. 3. Die Hausschwalbe. (Hirundo urbica. L.)~~Die Hausschwalbe (Mehlschwalbe) lebt gern in den Städten, wo sie ihr rund zugewölbtes Nest an den Häusern, unter die Dächer meist über die obersten Fenster macht. Sie ist nur 5 1/2 Zoll lang, und kleiner als die Rauchschwalbe. Kopf, Nacken, Flügel und Schwanz sind bräunlich schwarz, Kehle, Brust, Rücken und Füsse aber weiss. Sie brütet des Jahres 3 mal, und kommt im Frühlinge zuerst bey uns an.~~No. 4. Die Uferschwalbe. (Hirundo riparia. L.)~~Die Uferschwalbe (Erdschwalbe) ist 4 3/4 Zoll lang, grau, Kehle und Bauch weiss, hält sich an den Ufern der Flüsse auf, und nistet in ihren hohen Ufern in Löchern in der Erde. Sie brütet jährlich nur einmal, und zieht im Herbste in wärmere Gegenden, oder überwintert bey uns im Schlamme. Das Fleisch der Jungen ist sehr wohlschmeckend.~~No. 5. Die Nachtschwalbe. (Caprimulgus Europaeus. L.)~~Die Nachtschwalbe oder der Ziegenmelker, ist weit grösser als alle andere Schwalben, 10 Zoll lang, bewohnt finstere Wälder bey uns, versteckt sich am Tage, weil sie wie die Eulen, wegen ihrer weiten Augen, das Tageslicht scheuet, fliegt daher bloss des Abends herum, und nährt sich von Nachtschmetterlingen, die sie mit ihrem weit geschlitzten Schnabel fängt. Sie ist grau, gelb und schwarz gesprenkeIt von Farbe. Die Sage, dass sie den Ziegen die Milch aussauge (woher sie auch den Nahmen der Ziegenmelker bekommen hat) ist ein lächerliches Mährchen.~~42
Ad00341 03 011a/freOiseaux. XXIX. T. III. No. 9.
HIRONDELLES DE DIFFERENTES ESPECES
Parmi tons les oiseaux les hirondelles se signalent le pins par la rapidité cle leur vol, par leur ftmeture et par leur manière de vivre. Elles ne marchent presque point du.tont, à quoi leurs petits pieds, comme talons propres à ne faire que s'accrocher, ne sont nullement faits. Elles aiment à demeurer près des eaux, se nourrissent d'infectes qu'elles prennent en volant, et vivent presque toujours en vol. Pour leurs nids, elles les construisent avec de la terre graisse humectée, avec fumier et avec paille; elle les attachent en les cimentant au défions des toits des maisons. En hiver elles pailent en troupes confidérables dans les pays plus chauds. Mais il y en a qui restent chez nous et s'engourdissent en monceaux dans des arbres creux, dans des masures, ou dans les eaux. An printems leur rétour est pris pour un heureux présage de beau teins. On connoit jusqu'à préfent 37 espèces d'hirondelles exotiques et de nos climats, des quelles les fnivantes sont les plus connues.
No. 1. L'Hirondelle des prés.
Cette hirondelle a 6 pouces de longueur, la tète, le dos et la poitrine noirs, le ventre, les ailes et la queue changeants dç la couleur de l'acier bleu, la gorge et lé front bruns rouges. Elle bâtit ton nid ouvert aux faites, et dans les villages aux entrées des roaifons et aux étables, aimant à, vivre avec les hommes. Elle couve deux fois par an et le gazouillement feible du mâle n'eft nullement desagréable.
No. 2. L'Hirondelle de murailles.
L hirondelle de murailles a 8 pouces de longueur; elle est noirätre et a la gorge et le front blanchâtre. Elle vit solitaire dans les tours et dans les hautes masures et ruines, où elle fait son nid et d'où pour la plupart du tems elle ne sort que le matin et le soir. Elle vole rapidement et ne couve qu'une fois par an.
No. 3. Le Martinet.
Le martinet fe plait aux villes, où il établit son nid en voûte ronde au dessous des toits et pour la plupart au dessus des plus hautes fenêtres. Il na que 5 pouces et demi de longueur, et est plus petit que l'hirondelle des prés, il a la tète, le chignon, les ailes et la queue brunâtres noirs, mais la gorge, la poitrine, le dos et les pieds blanc. Il couve trois fois par an, et arrive le premier chez nous au printems.
No. 4. L'Hirondelle d' au.
L'hirondelle d'eau est longue de 4 3/3 pouces. Elle est grise et a la gorge et la ventre blanc. Séjournant sur les rives des fleuves, elle y fait son nid dans des trous de la terre et ne couvé qu'une fois par an. En automne elle passe dans les climats plus chauds ou demeure chez nous dans le limon pendant l'hiver. La viande des petits est de très-bon gout.
No. 5. Le Crapaud volant ou la Tette-chèvre.
Le crapeaud volant ou la grande hirondelle est infiniment plus grand que le reste des hirondelles, ayant 10 pouces de longueur. Chez nous il habite dans des forêts fombres, où il se cache pendant la journée, craignant le jour comme les chouettes pour l'es yeux fendus et ne volant pour cela que le foir. Il 'se nourrit de papillons de nuit qu'il Taisit avec son bec largement fends. Il est gris, tacheté de jaune et de noir. La tradition qu'il tette les chèvres, d'où il a pris son nom, n'est qu'un conte.
Ad00341 03 012aDer Kopf einer Stuben-Fliege ist ein so bewundernswürdiger Gegenstand, als alle Werke des Schöpfers in der unermesslichen Natur. Wir wollen ihn hier zergliedert, und mit Hülfe des Mikroscops vergrössert genauer betrachten, und seinen wunderbaren Bau kennen lernen.~~No. 1. Die Stuben-Fliege, natürliche Grösse. (Musca domestica. L.)~~No. 2. Der Kopf einer Fliege, vergrössert dargestellt.~~Diese Figur zeigt die beyden hemisphärischen Augen der Fliege, welche unbeweglich stehen, und eigentlich, wie alle Insecten-Augen, aus einer ungeheuren Menge, in einem rautenförmigen Netze, nebeneinander stehender einzelner Augen, bestehen, so dass vermittelst derselben die Fliege vor sich, über sich, neben sich und hinter sich zugleich sehen kann.~~No. 3. Der Kopf einer Fliege, noch mehr vergrössert.~~Diese Figur zeigt den Kopf der Fliege, wie er durchaus mit stachlichten Haaren besetzt ist; ihre Fühlhörner, und ihren Saugrüssel oder Zunge.~~No. 4. u. 5. Die Zunge der Fliege in doppelter Gestalt.~~Der Rüssel oder die Zunge hat in der Mitte ein Gelenk, und ihre Spitze besteht aus einem fleischigten Lappen mit einem beweglichen Haken, mit welchem sie allerhand Dinge fassen und halten kann, wie Fig. 4. zeigt. Dieser fleischigte Lappen thut sich durch ein neues Gelenk auf, und wird noch einmal so lang, wenn sie etwas auffangen will. In diesem Falle legt sie diese Zunge breit an die Flüssigkeit, wie man Fig. 5. sieht.~~No. 6. Die Hornhaut eines Fliegen-Auges, natürl. Grösse.~~No. 7. Dieselbe beträchtl. vergrössert.~~Die vergrösserte Figur zeigt deutlich welch eine Menge einzelner Augen, oder Seh-Organe, in einer netzförmigen Verbindung auf dem halbkugelförmigen Auge einer Fliege stehen. Diese Augen putzt die Fliege sehr oft mit ihren beyden borstigen Vorderfüssen ab, um sie immer klar und hellsehend zu erhalten. Diese Hellsichtigkeit von allen Seiten sichert wiederum die Fliege und andere Insecten dafür, dass sie nicht so leicht von ihren Feinden überrascht werden können.~~42
Ad00341 03 012a/freInsectes. XIV. Vol. III: No. 10.
LA TÊTE D'UNE MOUCHE.
La tête d'une mouche ordinaire est un objet aussi admirable que tous les ouvrages du créateur,
répandus dans l'immensité de la nature. Nous allons la regarder analisée et grossie pour en connoître la structure merveilleuse.
No. 1. La mouche ordinaire en grosseur naturelle.
No. 2. La tête d'une mouche réprésentée grossie.
Cette figure fait voir les deux yeux hémisphériques et immobiles delà mouche, composés, comme tons ceux des insectes, d'un nombre étonnant d'yeux, l'un rangé h côté de l'autre, dans un filet à facettes, de sorte que la mouche peut voir en toute direction possible.
No. 3. Tète d'une mouche grossie davantage.
Cette figure représente la tète de la mouche partout hérissée de poils, puis ses antennes et sa trompe.
No. 4. 5. Trompe de la mouche représentée d'une manière double.
La trompe a au milieu une jointure et l'extrémité en est composée d'un lobe charnu à Crochet mobile, dont elle peut prendre et tenuferme plusieurs sortes de choses, comme fait voir Fig. 4. La longueur de ce lobe charnu, lequel s'ouvre par le moyen d'une jointure intérieure, va se doubler quand la mouche veut sucer quelque chose; alors elle élargit la trompe en l'appliquant à la fluidité, comme on voit Fig. 5.
No. 6. La cornée d'une mouche réprésentée d'après nature.
No. 7. La même grossie.
La figure grossie montre bien clairement quel nombre prodigieux d'organes optiques est léuni dans un filet à facettes sur l'oeil hémisphérique. La mouche aime à nettoyer souvent ces yeux par ses deux pieds de devant hérissés, pour avoir toujours la vue bien éclaircie. Cette clairvoyance qui s'étend de tous côtés, fert très bien à défendre la mouche et d'autres sortes d'insectes, contre l'attaque de leurs ennemis.
Ad00341 03 013aDas Bisamthier. (Moschus moschiferus L.)~~No. 1. Das Männchen. No. 2. Das Weibchen.~~Das Bisamthier hat die Gestalt und Grösse eines halbwüchsigen Rehes; doch hat es einen etwas dickern und runderen Kopf, kein Gehörn, und das Männchen zwey lange abwärts stehende, hervorragende krumme Zähne. Es ist braun, gelblich, weiss und schwarz gezeichnet und sehr zierlich gebauet. Es lebt einsam in den Nadelwäldern und hohen bergigten Gegenden von Tibet und dem südlichen Sibirien, ist sehr schüchtern, wild und schnell, verkriecht sich in den höchsten Felsenklippen, und nährt sich von Laube und Moose. Von diesem Thiere kommt die bekannte kostbare Spezerey, der Moschus, welcher sowohl als Arzney als auch zum Parfümiren gebraucht wird. Diesen führt allein das Männchen in einem Beutel von der Grösse eines Hühner-Eyes hinter dem Nabel. Es sind lauter schwarze Körnchen, die wie geronnenes Blut aussehen, einen scharfen bitteren Geschmack, und einen erstaunlich starken und unendlich theilbaren Geruch haben; so dass man es viele Jahre lang noch nachher riechen kann, wo nur ein unendlich kleines Stückchen gelegen hat. Der Tibetanische Moschus ist der beste; er wird aber häufig verfälscht.~~No. 3. Das Indianische Moschus. (Moschus Indicus.)~~Diess Moschus-Thier ist weit kleiner als das vorige, kaum 1 1/2 Fuss lang, sehr schön braun, weiss und gelb gefleckt, und hat keine krummen Stosszähne, wie das grössere Bisamthier Es lebt in der wärmeren Gegend von Ostindien, und nährt sich übrigens wie das vorige.~~No. 4. Das Zwerg-Moschus. (Moschus Pygmaeus. L.)~~Diess kleine überaus zierliche Thierchen lebt sowohl in Guinea in Afrika als auch in Ostindien. Es hat die Gestalt eines Rehes, ist aber kaum 9 1/2 Zoll lang, und dabey so zart, dass seine Beine kaum einen kleinen Finger lang sind, und ohngefähr die Dicke einer schwachen Federspule haben. Man fasst daher auch diese kleinen Rehfüsschen in Silber oder Gold, und braucht sie als Tabacksstopfer.~~43
Ad00341 03 013a/freQuadrupèdes. LI. Vo. III. No. 11.
LE MUSC.
Le Musc de Tibet.
No. 1. Le mâle. No. 2. La femelle.
Le Musc a la figure et la grandeur d'un chevreuil, qui n'a que la moitié de son accrossement; il a pourtant la tête un peu plus grosse et ronde que celui-ci, et il n'a point de cornes. Le mâle a deux dents longues, avancées et courbées en bas. Il est marqué de brun, de jaunâtre, de blanc, et de noir, et la structure de son corps est; très-élégante. Il vit solitairement dans les forêts de sapin et dans les contrées montagneuses de Tibet et de la Sibérie méridionale. Il est: fort timide, sauvage et agile, se cache dans les fentes des rochers les plus hauts, et se nourrit de feuilles et de mousses. Ce n'est que du mâle que l'on tire la drogue précieuse et bien connue, le musc, dont on fait usage dans la médecine et dans les parfums. Il porte cette drogue dans une bourse de la grandeur d'un oeuf de poule, derrière le nombril. Ce ne sont que de petits grains noirs, qui ont l'air du fang coagulé, sont d'un goût piquant et amer, et ont une odeur extrêmement forte et infiniment divisible, de sorte que même après un grand nombre d'années on peut sentir où il y en a eu un morceau infiniment petit. Le meilleur musc est celui de Tibet, mais il est très-souvent falsisié.
No. 3. Le Musc d'Inde.
Ce Musc est beaucoup plus petit que le précédent, ayant à peine 1 1/2 pieds de longueur. Il est très-joliment; tacheté de brun, de blanc et de jaune, et n'a point de dents avancées et courbées comme le musc de Tibet. Il vit dans les contrées les plus chaudes des Indes orientales, et se nourrit comme le précédent.
No. 4. Le Musc nain.
Ce petit animal d'une taille extrêmement mince et jolie vit dans la Guinée en Afrique, et dans les Indes orientales. Il a la figure d'un chevreuil, mais il est à peine long de 9 1/2 pouces. Ses jambes ont la longueur d'un petit doigt et à peu près l'epaisseur d'un tuyau de plume; c'est pourquoi on en fait des tampons de pipe garnis d'or et d'argent.
Ad00341 03 014aNo. 1.-6. Menschenhaut.~~Unsere Haut ist, wenn wir sie genau untersuchen, ein wunderbares Gewebe von einer unzählichen Menge der feinsten Fibern, und zeigt uns, wenn wir sie durch ein Vergrösserungsglas betrachten, lauter Linien, Risse, Falten, Schweisslöcher und Schuppen. Schon mit blossen Augen können wir die gröbere Bildung der Haut sehen, wie z.E. Fig. 1. das obere Glied eines Zeigefingers hier darstellt; welches vergrössert in Fig. 2. schon ganz anders erscheint. Bringt man aber ein kleines Stückchen der feinsten Oberhaut (Epidermis) Fig. 3. unter ein Mikroscop, so zeigt es sie wie Fig 4., mit einer unzählichen Menge kleiner Schuppen besetzt, die, noch mehr vergrössert, länglicht und alle doppelt Fig. 5. erscheinen. Auf dem noch mehr vergrösserten Stückchen Haut Fig. 6. aber, das aus der innern Hand genommen, und in der Natur auch nicht grösser als Fig. 3. war, zeigen sich die Schweisslöcher nach ihrer Ordnung und Stellung überaus schön; und man muss den allmächtigen Schöpfer bewundern und anbeten, der auch an unserm Körper Alles so schön und weise ordnete.~~No. 7. 8. 9. Menschenblut.~~Unser Blut, der edelste Theil der Säfte unseres Leibes, besteht aus einer Mischung von zwey ganz verschiedenen Substanzen, nemlich aus dem rothen eigentlichen. Blute (Cruor) und dem Blutwasser (Serum), welche sich, sobald das Blut ausser den Adern ist, leicht von einander trennen. Der rothe Theil des Blutes besteht aus lauter unendlich kleinen Kügelchen, wie wir in der Vergrösserung eines Tröpfchen Bluts, Fig. 7. sehen, und gerinnt leicht, in welchem Falle sich das Blutwasser von ihm trennt, wie eben diese Figur zeigt, wo das Blutwasser sich in gelbe Aeste zusammen gezogen hat. - Das Blutwasser hingegen, davon Fig. 8. ein Tröpfchen in natürlicher Grösse, und Fig. 9. vergrössert zeigt, sieht flüssig blassröthlich aus, und enthält Salze, besonders Salmiak und Kochsalz-Theilchen, welche sich sogleich in angeschossenen Krystallen zeigen, wenn man ein Tröpfchen Blutwasser auf einer Glasscheibe auftrocknen lässt, und hernach durch ein Mikroscop betrachtet, wo es sich dann wie Fig. 9. zeigt.~~43
Ad00341 03 014a/freMélanges. XVIII. Vol. III. No. 12.
PEAU ET SANG D'HOMME.
No. 1.-6. Peau d'homme.
La Peau de notre corps exactement observée,paroit comme un tissu merveilleux d'un nombre incroyable des fibres les plus fins; et vue par le microscope, elle nous répréfente un ensemble composé de lignes, de gerçures, de plis, de pores et d'écaillés. C'ert même à l'oeil nud que s'observe la formation de la peau, quoique d'une manière superficielle et grossière, comme par exemple Fig. 1. represente celle de la jointure supérieure d'un doigt; mais grossi en Fig. 2. elle paroit bien autrement. Un petit morceau de l'épiderme Fig. 3. se montre sous le microscope comme Fig. 4. convert d'un nombre infini de petites écailles, qui grossies par un microscope plus fort, paroissent oblongues et doubles, Fig. 5. Mais sur le petit morceau de peau grossi plus encore, Fig. 6., et pris des l'intérieur de la main, se montrent les pores dans leur ordre admirable et dans leur arrangement excellent, de forte qu'on ne peut f empêcher d'admirer et d'adorer le Créateur tout-puissant, qui même dans la texture extérieure de notre corps, a su disposer tout d'une manière si belle et si sage.
No. 7. 8. 9. Sang d'homme.
Notre Sang, la partie la plus précieuse des humeurs de notre corps, est composé d'une mélange de deux substances bien différentes; c'eit à dire, de la partie rouge, dit proprement fang, et de la partie plus pale, nommée Serum. Lorsque le sang n'est plus dans le corps, ces deux parties constituantes se séparent facilement. La partie rouge est composée de globules infiniment petits, comme nous voyons dans le grossissement microscopique d'une petite goutte, Fig. 7. Elle se coagule très-aisement, et dans ce cas le serum s'en sépare, comme fait voir la même figure, où le serum paroit concentré et réduit en forme de branches jaunes. Mais le serum dont se montre une goutte en grosseur naturelle Fig. 8, et grossie Fig. 9. paroit fluide, rouge, morte de couleur, et contient des parties de sel, principalement du sel ammoniac et du sel commun, qui se montrent d'abord sous la forme de cristaux, quand on régarde par le microscope une goutte de serum fechée sur un vitre, ou elle paroit comme la Figure 9.
Ad00341 03 015aDie Meilen sind kleine, muntere und sehr nützliche Vogel, weil sie sich vorzüglich von Insecten und ihren Eyern nähren, und daher Sommer und Winter hindurch eine unglaubliche Anzahl Raupen und ihre an den Baumrinden klebenden Eyer vertilgen. Sie scheinen eben vom Schöpfer dadurch, dass sie sehr fruchtbar sind, 18 bis 20 Eyer legen, und sich also sehr vermehren, dazu bestimmt zu seyn, die allzu grosse Vermehrung der schädlichen Insecten zu verhindern, und hierinn das Gleichgewicht im Gange der Natur erhalten zu helfen. Die vorzüglichsten bey uns bekannten Arten sind folgende.~~No. 1. Die Kohlmeise. (Parus major. L.)~~Ist nicht allein bey uns, sondern fast in der ganzen alten Welt zu finden. Sie ist 5 1/2 Zoll lang. Kopf und Bauch sind schwarz, die Schläfe weiss, Nacken und Seiten gelb, Rücken und Schwanz blaugrau. Sie bleibt über Winter bey uns, und brütet jährlich dreymal.~~No. 2. Die Blaumeise. (Parus coeruleus. L.)~~Sie bewohnt ganz Europa, und ist sehr schön gezeichnet. Stirn und Backen weiss, Scheitel und Flügel hochblau, der Bauch gelbgrau. Sie brütet jährlich nur einmal, legt aber bis 22 Eyer und vertilgt sonderlich die an den Aesten der Fruchtbäume klebenden Eyer der schädlichen Ringel-Raupe.~~No. 3. Die Sumpfmeise. (Parus palustris. L.)~~Ist so gross als die vorige; der Kopf schwarz, Rücken und Schwanz braun-grau, Hals und Brust gelblich-weiss. Sie lebt einsam, mehr in Wäldern als Gärten, und liebt sumpfigte Orte.~~No. 4. Die Schwanzmeise. (Parus caudatus. L.)~~Sie ist 5 1/2 Zoll lang, der Schwanz länger als der Körper; Scheitel weiss, und der übrige Körper gelb, schwarz und grau gezeichnet. Sie bewohnt Europa und Westindien, ist sehr unruhig und lebhaft, klettert an den Bäumen wie ein Specht, und baut ein sehr kunstreiches freyhangendes Nest.~~No. 5. Die Tannenmeise. (Parus ater. L.)~~Sie bewohnt in Europa und Nordamerika Wälder und Gärten, ist 4 Zoll lang; der Kopf schwarz, Nacken und beyde Seiten der Brust weiss, Rücken, Flügel und Schwanz grau.~~No. 6. Die Haubenmeise. (Parus cristatus. L.)~~Bewohnt ganz Europa, ist 4 Zoll lang, ihre Farbe röthlich-grau; um den Hals hat sie einen schwarzen Ring, und auf dem Kopfe einen schwarz und weissen Federbusch. Sie hält sich nur in grossen Fichtenwäldern auf, lebt einsam, und lässt sich nie zahm machen.~~No. 7. Die Bartmeise. (Parus biarmicus. L.)~~Lebt in Europa und im mittlern Asien, an den Ufern der Flüsse im Schilfe, von dessen Saamen sie sich nährt. Sie ist 6 Zoll lang, der Kopf grau, die Brust weiss, Rücken und Schwanz gelbbraun. Unter beyden Augen hat sie herabhängende schwarze dreyeckigte Federbüsche, welche wie ein Knebelbart aussehen.~~43
Ad00341 03 015a/freOiseaux. XXX. Vol. III. No. 13.
MÉSANGES DE PLUSIEURS ESPÈCES.
Les Mésanges sont dés oiseaux petits, alertes et bien utiles, parce qu'elles le nourrissent
principalement d'insectes et d'oeufs d'insectes, et detruisent par là un nombre incroyable de chenilles et de leurs oeufs attachés a l'écorce des arbres. Comme elles pondent dix-huit à vingt oeufs et se multiplient d'une fécondité étonnante, le créateur semble les avoir destinées à empêcher la production trop grande des insectes nuisibles, et pour soutenir la balance dans la marche de la nature. Les espèces les plus connues chez nous sont les suivantes.
No. 1. La Charbonniere.
La Charbonnière ne se trouve pas feulement chez nous; elle vit dans tout le monde ancien. Elle a 5 1/2 pouces de longueur; la tête et le ventre sont noirs, les tempes blanches, la nuque et les côtes sont jaunes, le dos et la queue d'un gris bleu. Elle séjourne chez nous pendant l'hiver et couve trois fois par an.
No. 2. La mésange bleue.
Elle fe trouve dans toute l'Europe et est trèsjoliment marquée, le front et les joues étant blanches, le sommet de là tête et les ailes d'un beau bleu d'azur et le ventre gris-jaune. Elle ne couve qu'une fois par an; mais elle pond jusqu' à vingtdeux oeufs, et détruit principalement les oeufs de la chenille annullaire, si nuisiblés, collés aux arbres fruitiers.
No. 3. La Nonnette cendrée.
Elle est aussi grande que la précédente. La tête est noire, le dos et la queue sont gris bruns, le gosier et la poitrine d'une couleur blanche jaunâtre. Elle vit solitairement, préfère les sorets aux jardins, et se plait dans des lieux marécageux.
No. 4. La mésange a longue queue.
Elle est longue de 5 1/2 pouces; la queue en est plus longue que le corps; le sommet de la tête est blanc, et le reste du corps marqué de jaune, de noir et de gris. Elle est naturelle en Europe et dans les Indes occidentales, est bien vive et agile, grimpe aux arbres comme le pic, et fait son nid librement suspendu avec beaucoup d'art.
No. 5. La petite Charbonnière.
Elle habite les forets et les jardins de l'Euro pe et de l'Amérique septentrionale, a quatre pouces de longueur, la tête noire, la nuque et les deux côtés de la poitrine blancs; le dos, les ailes et la queue sont grises.
No. 6. La méfange huppée.
Cette espèce se trouve dans toute l'Europe; elle est longue de quatre pouces et d'une couleur gris rougâtre; autour du cou elle a un anneau noir, et sur la tête une huppe noire et blanche. Elle paroit seulement dans des pinaies grandes, vit solitairement, et ne s'apprivoise jamais.
No. 7. La Moustache.
Elle vit en Europe et au fond de l'Asie moyenne, où elle se trouve aux rivages des fleuves dans le jonc, des graines duquel elle se nourrit Elle a 6 pouces de longueur, la tête grise, la poitrine blanche, le dos et la queue d'un brun jaune Sous l'un et l'autre oeil elle a des houppes penchantes, noires et triangulaires, femblables à une moustache.
Ad00341 03 016aNo. 1. Der Tulpenbaum (Liriodendron tulipifera. L.)~~Der Tulpenbaum ist ein Nordamerikanischer Baum, von ziemlicher Grösse und Dicke. Er ist besonders durch die Englische Garten-Anlagen und Pflanzungen in Deutschland berühmt worden, weil seine Tulpen-ähnlichen, grün-gelb und rothen Blüthen diesem Baume ein prächtiges Ansehn geben. Seine grünen Blätter gleichen zwar einigermassen den Ahorn-Blätter, sind aber vorn breit abgestutzt, und sehen aus als wenn man die Spitze mit einer Scheere gerade abgeschnitten hätte. Die Blüthen sind ohne Geruch. Der Saame bildet kleine, schuppigte Zapfen Fig. a. und liegt wie Dachziegeln übereinander. Der Baum selbst hat ein leichtes, weisses Holz, welches aber nicht sonderlich zu brauchen ist. Seine Rinde hingegen hat eine Arzneykraft, und wird wie Chinarinde gebraucht.~~No. 2. Der Sternanis. (Illicium anisatum. L.)~~Der Sternanis ist mehr Strauch als Baum, wächst in Japan und China, und trägt in braunen sternförmigen Kapseln (Fig. b.) einen braunen eyförmigen und mehligten Saamen, der ein angenehmes, süsses, und wie Anis schmeckendes Gewürz ist, und davon der Aufguss theils als ein angenehmer Thee getrunken, der Saame selbst aber besonders in Brandweinbrennereyen gebraucht wird. Der Baum blüht roth, und hat weidenähnliche Blätter. Der Sternanis ist eine Handelswaare, die theils über England, theils über Russland zu uns kommt, und besonders in den Apotheken als ein Arzneymittel für Brustkrankheiten geführt wird.~~43
Ad00341 03 016a/frePlantes. LIII. Vol. III. No. 14.
PLANTES RÈMARQUABLES.
No. 1. Le Tulipier.
Le Tulipier croissant originairement dans l'A'meriqué septentrionale, est un arbre d'une hauteur et d'une grosseur assez considérable. C'eft principalement la culture des jardins et des plantations angloises, qui l'a fait connoître en Allemagne. Des fleurs vertes jaunes et rouges, en forme de tulipes, donnent à cet arbre un air superbe. Ses feuilles vertes ressemblent en quelque manière à celles de l'érable; mais leurs extrémités supérieures largement écourtées paroissent comme coupées tout net avec des cifeaux. Ses fleurs n'ont point d'odeur; fa sémence forme de petits tampons écailleux (Fig. a.) rangés les uns sur les autres, comme des tuiles. Cet arbre a un bois leger et blanc, qui est de peu d'utilité; mais l'écorce en est une drogue médicinale dont on se sert comme du Quinquina.
No. 2. L'arbre d'Anis des Indes.
L'Anisier des Indes est moins arbre qu'arbrisseau; il croit au Japon et dans la Chine et porte dans des capsules brunes et formées en étoiles, Fig. b., une fémence ovale et farineuse, laquelle est un arôme d'un goût agréable et doux, semblable à celui de l'anis. L'infusion en est prise comme un thé agréable; la sémence de cet arbre sert principalement aux distilateurs; ses fleurs sont rouges, et ses feuilles ressemblent à celles des saules. L'anis des Indes, venant cbez nous et par l'Angleterre et par la Russie, se vend dans les boutiques d'apothicaire, comme un de remèdes qui servent contre les maux de poi trine.
Ad00341 03 017aEine der merkwürdigsten Erscheinungen am Himmel zeigt uns der Planet Saturn, welcher ausser dem Uranus einer der entferntesten Planeten von der Sonne ist. Er ist 1030 mal grösser als die Erde, steht fast zehnmal weiter von uns ab als die Sonne, und vollendet seinen Kreislauf um die Sonne erst in ohngefähr 30 Jahren. Um in der grossen Entfernung von der Sonne noch das nöthige Licht zu seiner Beleuchtung zu erhalten, hat ihn der Schöpfer nicht allein 7 Monde, sondern auch zwey breite flache Ringe, welche seine Kugel frey umschweben, und sich um dieselbe bewegen, gegeben. Man kann diesen doppelten Ring des Saturns zwar nicht mit blossen Augen, wohl aber durch gute astronomische Fernröhre sehr deutlich sehen.~~No. 1. Saturn mit seinem Doppelringe.~~Wenn man den Saturn von unsrer Erde aus betrachtet, so erscheint er zuweilen ganz rund, hernach zeigt sich der Ring, als eine gerade Linie zu beyden Seiten des Planeten. Diese Linie wird immer breiter, bis sie sich endlich öfnet, und wie zwey Handhaben bildet, so dass man in ihrer grössten Breite sowohl zwischen dem innern Ringe und dem Körper des Planeten als auch zwischen den beyden Ringen selbst hindurch, und das dunkle Firmament sehen kann. Der grosse Englische Astronom Herschel entdeckte erst vor kurzem, dass es nicht ein einfacher sondern doppelter Ring, nemlich ein breiter und schmaler sey, welche neben einander liegen; so, dass wenn wir den Saturn von obenherab betrachten könnten, er mit seinen beiden flachen Ringen eigentlich wie Fig. 2. aussehen würde.~~Dass dieser Doppelring ein fester dunkler und blos von der Sonne erleuchteter Körper sey, beweist sein doppelter Schatten, den er auf den Körper des Saturns wirft, wie Fig. 1. zeigt. Seine Grösse ist sehr beträchtlich, denn sein ganzer Durchmesser ist fast 26 mal grösser als der Erddurchmesser. Seine Dicke hingegen ist sehr gering, und wegen der grössten Entfernung von der Erde nicht zu messen. Beyde Ringe sind auch von ungleicher Breite, denn der äussere ist kaum halb so breit als der innere.~~43
Ad00341 03 017a/freMélanges. XV. Vol. III. No. 15.
LA PLANETE SATURNE AVEC SES ANNEAUX.
La Planète Saturne nous fait voir un des phénotmènes les plus remarquables qui paroissent au
ciel. Après la planète Uranus elle est la plus éloignée du foleil. Elle est 1030 fois plus grande que la terre, et sa distance de notre globe est environ dix fois plus grande que celle du soleil, autour duquel elle n'achève son cours q'environ au bout de trente ans. Pour fournir à cette planète la lumière nécessaire dans cette distance bien grande, le Créateur lui a donné non seulement sept Lunes, mais aussi deux Anneaux: larges et plats qui se meuvent autour de son globe. Cet anneau double de Saturne ne se fait pas voir à l'oeil nud, mais il paroit bien clair par de bons téléscopes astronomiques.
No. 1. Saturne avec son anneau double.
La Planète Saturne nous paroit quelquefois entièrement ronde; puis l'anneau se montre comme une ligne droite aux deux côtés de la planète. Cette ligne va toujours en Pélargissant jusqu'à s'ouvrir et à former deux anses; de forte que dans sa largeur la plus grande on peut voir le firmament obscur entre la distance qu'il y a de l'anneau intérieur au corps de la planète, comme aussi dans lespace qu'il, y a entre les deux anneaux même. Le grand astronome Herschel découvrit, il n'y a; pas longtems, que cette planète est entourée d'un anneau double; c'est à dire, qu'un anneau large et un anneau étroit est placé l'un, à côté de l'autre, de forte que ce globe, régardé de haut en bas, pàroitroit avec ses, deux anneaux plats comme Fig. 2. Cet Anneau double est un corps solide, opaque et éclairé par le soleil; c'est ce que prouve l'ombre double qu'il jette sur le corps de Saturne; comme fait voir la Fig. 1. Sa grandeur est bien confidérable, son diamètre étant à peu près 26 fois plus grand que celui dé la terre, et la largeur de ces deux anneaux faisant 6 1/2 diamètres de notre globe; mais sa grosseur que la grande distance de notre planète ne permet pas de mesurer, paroit peu considérable. Ces deux anneaux sont aussi d'une largeur inégale; l'extérieur ayant à peine la moitié de la largeur de l'intérieur.
Ad00341 03 018aDie Fettthiere, welche man auch Klippschliefer nennt, haben viel Aehnliches mit den Murmelthieren, leben wie diese in Felsenklüften und unterirdischen Höhlen, und nähren sich von Pflanzen, Obst und Wurzeln, und Baum-Moose. Es giebt folgende Gattungen davon.~~No. 1. Der Klipdas (Hyrax Capensis.)~~Der Klipdas oder Capsche Klippschliefer ist 17 Zoll lang, liebt auf dem Cap und in Abyssinien, und hat fast die äussere Form eines kleinen Bären. Seine Farbe ist gelbrau und am Bauche weiss. Er nährt sich von allerhand Pflanzen, Obst und Wurzeln, auch Baum-Moose, und wird ausserordentlich fett. Sein Fleisch ist essbar und wohlschmeckend. Er hat eine durchdringende pfeifende Stimme, und ist nicht wild oder bösartig; wehrt sich aber und ist bissig, wenn er gereizt wird.~~No. 2. Der Ashkoko oder Syrische Klippschliefer. (Hyrax Syriacus)~~Der Ashkoko ist 18 Zoll lang, niedriger als der Klipdas, auf dem Rücken dunkelbraun und an dem Bauche gelbweiss von Farbe. Er lebt in Ethiopien und Syrien in Felsenhöhlen, hat dieselbe Nahrung wie der Klipdas, und ein sehr sanftes furchtsames Naturell. Er ist sehr gesellig, und es leben daher oft mehrere Dutzende in kleinen Heerden beysammen.~~No. 3. Der Amerikanische Klippschliefer. (Hyrax Hudsonius.)~~Diese Art von Klippschliefer lebt im nördlichen Amerika, ist grösser als beyde vorige Gattungen, nemlich 2 Fuss lang, hat übrigens mit ihnen gleiche Lebensart und Nahrung. Seine Naturgeschichte ist aber noch nicht recht bekannt.~~44
Ad00341 03 018a/freQuadrupèdes. LII. Vol. III. No. 16.
CAVIES DE PLUSIEURS ESPÈCES.
Les Cavies ont beaucoup de ressemblance avec les marmottes, vivent comme elles dans les
fentes des rochers et dans les souterrains, et se nourissent de plantes, de racines et de mousses d'arbre. Il y en a les espèces suivantes.
No. 1. Le Cavie du Cap.
Le Cavie du Cap, de dix-sept pouces de longueur, vivant au Cap et en Abyssinie, a la forme extérieure d'un petit ours. Il est grisjaune de couleur, a le ventre blanc, se nourrit de plusieurs sortes de plantes, de fruits et de racines, et aussi de mousses d'arbre, et s'engraisse extrêmement. Sa chair est mangeable et de bon goût. Il a une voix perçante et sifflante. Cet animal n'est pas farouche; mais étant irrité il se défend et mord.
No. 2. Le Cavie de Syrie.
Le Cavie de Syrie de dix-huit pouces de longueur, est plus bas que le Cavie du Cap. Le dos est gris foncé, et le ventre jaune. Il vit en Ethiopie et en Syrie dans les fentes des rochers, a la même nourriture que le précédent, et est un animal bien doux et timide; c'eft pourquoi pluiieurs douzaines de ces animaux vivent ensemble en petites troupes.
No. 3. Le Cavie de l'Amérique.
Cette espèce de Cavies se trouve dans l'Amérique septentrionale; ayant trois pieds de longueur, elle est plus grande que l'une et l'autre des especes précédentes. Elle vit et se nourrit de la même manière. Son histoire naturelle n'est pourtant pas trop connue jusqu'alors.
Ad00341 03 019aDie Natur gab Menschen und Thieren zur Bedeckung entweder ihres ganzen Leibes, oder nur einzelner Theile desselben, die Haare, und pflanzte sie mit Wurzeln in die Haut, so dass sie sehr schnell wachsen, und wenn sie abgeschnitten werden sich leicht wieder herstellen. Sie sind von Bau und Farbe bey Thieren, Menschen und Insecten äusserst verschieden, welches man bey einer nähern Untersuchung durch das Mikroscop leicht entdeckt, .wie wir an folgenden Figuren sehen.~~No. 2. (sic.) Menschenhaar.~~Das Menschenhaar hat eine etwas verdickte Wurzel (Fig. a. und c.) mit welcher es, wie Fig. e. zeigt, in kleinen Gruben der Fetthaut fest sitzt, und sich durch seine feinen Zäserchen nährt. Der Länge lang geht durch das Haar eine feine Röhre, von der Wurzel an bis in die Spitze, in welcher ein bräunlicher Nahrungssaft des Haares circulirt (Fig. a. und c.). Das Haar selbst theilt sich zwar nie in Aeste ab, hat aber doch an seinen Seiten oft kleine Knoten, als wenn Aeste hervorbrechen wollten, wie Fig. b. zeigt. Die Spitze des Haares (Fig. d.) muss geschlossen und nicht borstig sein, wenn es fortwachsen soll; denn im letzteren Falle ist es krank, wächst nicht fort, und muss verschnitten werden.~~No. 2. Thier- und Insecten-Haare.~~Der kleine Mikroscopschieber Fig. f. enthält folgende verschiedene Haare von merkwürdiger Form.~~Fig. g. Haar aus der Mähne eines Löwen, hat eine ausserordentlich starke Saftröhre.~~Fig. i. Dergleichen von einem braunen Landbären. Beyde gleichen dem Menschenhaare vollkommen.~~Fig. h. und l. Haare von zweyerley Raupen. Diese haben keine Saftröhren, sondern äusserlich viele Dornen; und eben desshalb ist es schmerzhaft, wenn man Raupen in die Hand nimmt, und ihre feinen Haare in die Schweislöcher eindringen.~~Fig. k. Haar eines Maulwurfs. Diess besteht aus lauter Ringen, fast wie ein gewundener Drath.~~No. 3. Reh-Haar.~~Das Rehhaar, davon Fig. m. einige Stückchen in natürlicher Grösse zeigt, hat eine ganz besondere Bildung. Es besteht nemlich aus lauter kleinen Sechsecken, von der Wurzel an bis zur Spitze. Fig. n. zeigt seine Wurzel, Fig. o .sein Mittelstück, und Fig. p. seine feine Spitze.~~44
Ad00341 03 019a/freMélanges. XIV. Vol. III. No. 17.
POIL D'HOMME ET DE BETES.
La nature a donné aux hommes et aux bêtes le poil, pour en couvrir ou leurs corps entiers, ou
clés parties particulières de ces corps. Ce poil, plante dans la peau, efi pourvu de racines, de forte qu'il croît Lien vite et qu'ayant été coupé, il fe reproduit facilement. La firucture et la couleur en efi d'une différence extrême, et dans les hommes et dans les quadrupèdes, de même que dans les infectes. C'eft ce que l'on obferve quand on le regarde plus exactement par le microfeope, comme nous allons voir dans les figures Suivantes.
No. 1. Poil d'homme.
Le Poil de l'homme a une racine un peu grossie (Fig. a. et c.) qui le tient dans des petits creux de la tunique celluîeuse, et le nourrit par ses fibres très-déliés. Le long de ce poil va un tuyau très-fin, qui s'étend de la racine jusqu'à la pointe, et où circule un fuc nourricier brunâtre (Fig. a. et c.). Ce poil n'a point de rameaux; il montre pourtant fouvent aux cotés de petits noeuds comme s'il alloit pouffer quelques branches, comme fait voir Fig. b. Il faut que la pointe du poil (Fig. d.) soit fermée, et qu'elle ne' fe crêvasse pas. Au cas contraire le poil est malade et doit être écourté, poux qu'il puiffe continuer de croître.
No. 2. Poil de quadrupèdes et d'infectes.
La petite coulisse de microscope (Fig. f.) contient les Poils suivants d'une forme remarquable.
Fig. g. Poil de la crinière d'un lion. Il a un tuyau extrêmement fort.
Fig. i. Poil d'un ours brun. L'un et l'autre ressemble parfaitement à celui de l'homme.
Fig. h. et l. Poils de deux espèces de chenilles. Ils n'ont point de tuyaux; mais de dehors ils sont
hérissés de beaucoup d'épines, et c'est pourquoi il cause quelque douleur, quand on prend des chenilles dans la main, et que ses poils fins s'enfoncent dans les pores.
Fig. k. Poil d'une taupe. Il consiste d'une infinité d'anneaux, à peu-près comme un fil-d'archal
entortillé.
No. 3. Poil de Chevreuil.
Le poil de Chevreuil, dont Fig. m. montre quelques morceaux en grandeur naturelle, eJt d'une confiruction très-singulière. De fa racine jusqu'à la pointe il ne consiste que de petits hexagones, comme nous sont voir les fig. n., o. et p. qui montrent sa racine, un morceau du milieu, et sa pointe très-effilée.
Ad00341 03 020aNo. 1. Die China- oder Fieberrinde. (Cinchona ossicinalis. L.)~~Das Vaterland des Fieberrindenbaums ist Peru. Er hat kleine ovale, wolligte Blätter, blüht blassroth, und trägt braunen Saamen. Die spezifische Arzneykraft seiner hochberühmten Rinde gegen die Wechselfieber wurde erst vor anderthalb hundert Jahren durch Zufall entdeckt, und seitdem werden junge und alte Bäume geschält, und es gehen ungeheure Quantitäten von dieser Rinde nach Europa. Die Rinde selbst sieht, wie Fig. a. zeigt, äusserlich graubraun aus, ist von jungen Bäumen und Zweigen am besten, und zusammengerollt nicht über 2 bis 3 Linien dick. Man hat dreyerley Sorten von dieser Rinde, weisse, gelbe und rothe, welche aber nicht von einerley Baume kommen. Die beste Chinarinde erhalten wir über England, und sie macht einen beträchtlichen Handelsartikel aus.~~No. 2. Die Jalappe. (Convolvulus Jalappa.)~~Die Jalappe, deren Wurzel wir als eine stark purgirende Arzney kennen, gehört zu dem Geschlechte der Winden, und ihr Vaterland ist Mexico und ganz Westindien. Die Pflanze selbst, welche sich um andere Pflanzen und Bäume herum schlingt, und 8 bis 10 Fuss in die Höhe klettert, hat sehr ungleiche Blätter, so dass fast keines dem andern ähnlich sieht. Die Wurzel ist knollicht (Fig. b.), sieht von aussen schwarzbraun und von innen aschgrau aus, und wird in den Apotheken als ein stark purgirendes Arzneymittel gebraucht.~~44
Ad00341 03 020a/frePlantes. LIV. Vol. III. No. 18.
PLANTES MÉDICINALES.
No. 1. La Quinquina.
La patrie de l'arbre de Quinquina est le Pérou. Les feuilles en sont petites, ovales et laineuses, les fleurs rouges mortes de couleur, et la sémence brune. Il n'y a qu'un siécle et demi que le hazard fit découvrir les vertus médicinales que cette écorce très-célèbre montre dans les fièvres intermittentes, et c'est dépuis ce tems-là, qu'on écorche des arbres jeunes et vieux et qu'on transporte en Europe cette écorce en quantités énormes. Les rouleaux de cette écorce, au dehors grife brune de couleur, comme fait voir la Fig. a., n'ont que deux ou trois lignes d'épaifsseur. Ceux des jeunes arbres et branches sont les meilleurs. Il y en a trois sortes, savoir la blanche, la jaune et la rouge; mais elles ne viennent pas de la même espèce. La meilleure en est celle, qui vient chez nous par l'Angleterre. Cette écorce fait un article de commerce bien considérable.
No. 2. Le Jalap.
Le Jalap, dont nous connoissons la racine comme une médicine drastique, est de l'espèce des liserons. La Nouvelle Mexique et toutes les Indes occidentales en sont la patrie. Les feuilles de cette plante, qui s'entortille autour d'autres plantes et arbres et prend une hauteur de 8 a 10 pieds, sont très-inégales, de sorte qu'elles ne se ressemblent presque pas l'une à l'autre. La racine bulbeuse (Fig. b.), brune noire au dehors et grise-cendrée au dedans, se range dans les apothicaireries parmi les remèdes drastiques.
Ad00341 03 021aUnsre Haushühner stammen aus Ostindien ab, wo es noch wilde, von rothbrauner Farbe, in den Wäldern giebt. Sie haben sich aber als Hausthiere fast über die ganze Welt verbreitet, sind auf mancherley Art ausgeartet, und daraus die verschiedenen Arten von Hühnern entstanden, die wir jetzt kennen.~~No. 1. u. 2. Der Teutsche Haushahn und die Henne. (Phasianus gallus L.)~~Der Teutsche Hahn ist gewöhnlich 16 Zoll und die Henne 14 Zoll hoch. Der Hahn ist meistens sehr schon gezeichnet, und hat eine stolze, prächtige Figur. Seine Kühnheit und Streitsucht zeichnen ihn vor allem andern zahmen Geflügel aus.~~No. 4. Der Englische Hahn. No. 3. Die Englische Henne.~~Die Englischen Hühner sind gewöhnlich grösser und von ganz anderer Figur, als die Teutschen; der Hahn meist 17 und die Henne 16 Zoll hoch. Der Hahn gelb und weiss, von kurzem Gefieder; die Henne gelb, weiss und schwarz gezeichnet, mit starkem Federbusche und Barte, und einem hängenden Schwanze. Die Engländer brauchen diese Hähne, wegen ihrer Stärke und Streitbarkeit, zu ihren Hahnenkämpfen, welche eine Volkslustbarkeit sind, und hohe Wetten veranlassen.~~No. 5. u. 6. Das Kluthuhn. Hahn und Henne.~~Das Kluthuhn ist etwas kleiner als das ordinäre Huhn, und sowohl Hahn als Henne völlig ohne Schwanz. Eine Abart des gemeinen Huhns, die sich nun seit lange her schon regelmässig fortpflanzt.~~No. 7. Das Strupphuhn.~~Das Strupphuhn, welches aus Friessland herstammen soll, ist gleichfalls eine solche durch Zufall entstandene Abart, die sich nun fortpflanzt. Die Federn stehen ihm alle aufwärts und emporgesträubt, welches ihm kein schönes Ansehn giebt.~~No. 8. u. 9. Das Zwerghuhn. Hahn und Henne.~~Das kleine Zwerghuhn stammt aus China her, ist kaum 9 bis 10 Zoll hoch, weiss von Farbe, und hat rauche, befiederte Beine. Die Hühner legen und brüten sehr fleissig, werden sehr fett, und haben ein sehr wohlschmeckendes Fleisch.~~44
Ad00341 03 021a/freOiseaux. XXXI. Vol. III. No. 19.
POULES DE PLUSIEURS ESPECES.
Nos poules domestiques tirent leur origine des Indes orientales, où il y en a encore dans les
forêts des sauvages d'une couleur rouge-brune. Répandues presque par toute la terre, elles ont différemment dégénéré. Voilà l'origine des variétés de poules que nous connoissons à présént.
No. 1. et 2. Le coq et la poule domestique d'Allemagne.
Le Coq d'Allemagne a ordinairement 16, et la Poule 14 pouces d'hauteur. Le coq, pour'la pluspart très-joliment marqué, a une figure fière et magnifique. Son courage, qui demande le combat, le distingue sur tout le reste de la volaille domestique.
No. 3. La poule d'Angleterre.
No. 4. Le coq d'Angleterre. Les Coqs et les Poules d'Angleterre sont ordinairement plus grands que ceux d'Allemagne. Le coq est pour la pluspart haut de 17, et la poule de 16 pouces. Le coq jaune et blanc de couleur a le plumage court. La poule marquée de jaune, do blanc et de hoir est fort huppée et barbue et a la queue penchante. Les Anglois fe fervent de cette forte de coqs forts et courageux a leurs combats des coqs, divertissement du peuple lequel donne occasion à des hauts paris.
No. 5. et 6. Coq et Poule fans queue.
Cette sorte est un peu plus petite que l'ordinaire. Le coq est fans queue ainfi que la poule, Variété de la poule ordinaire, qui dépuis longtems s'eft multipliée régulièrement.
No. 7. La Poule frisée.
La Poule frisée que l'on dit venir de la Frise, est aussi une variété produite par le hazard, laquelle continue à se multiplier. Ses plumes se tiennent en haut et hérissées, ce qui ne lui donne nullement une belle figure.
No. 8. et 9. Poule naine. Coq et Poule.
La Poule naine vient originairement de la Chine. Elle a à peine 9 à 10 pouces de hauteur, est blanche de couleur, et a les pieds pattus. Les femelles pondent et couvent très-fréquemment, s'engraissent fort, et leur viande est de très-bon goût.
Ad00341 03 022aDie Schuppen, mit welchen die Haut der meisten Fische bedeckt ist, sind hornartig, bey jeder Art von Fischen von eigner Bildung, haben gewöhnlich einen schleimigten Ueberzug, und zum Theil auch einen überaus schönen Gold- und Silberglanz. Betrachtet man sie durch ein Vergrößerungsglas, so erscheint ihre ganz verschiedene Bildung in den schönsten Formen; wie wir aus folgenden etlichen Arten sehen.~~No 1. Schuppen vom Stockfische.~~Die Fig. a. zeigt die Schuppe in ihrer natürlichen Grösse, und Fig. b. vergrössert, wo sie als ein ausgebognetes Schild, das eine Spirallinie von lauter kleinen Schildern hat, darstellt.~~No. 2. Schuppen der Gresse.~~Die Schuppen der Gresse, davon Fig. a. die natürliche Grösse, und Fig. b. sie vergrössert zeigt, sind fast muschelförmig gebildet, und überaus schön graugrün mit Golde gestreift.~~No. 3. Schuppen der Schleye.~~Die Fig. c zeigt eine Schuppe der Schleye in natürlicher Grösse, und Fig. d vergrössert. Sie sind länglicht oval, haben fast die Form einer Fusssohle, und sind grüngrau mit Golde schillernd, von Farbe.~~No. 4. Schuppen vom Aale.~~Man sollte nicht glauben dass der schlüpfrige Aal auch Schuppen habe; und doch hat er welche. Sie sind aber sehr fein, liegen sehr dicht auf der Haut auf, und sind von unregelmässiger Form, schwärzlichgrau, und sehr schön gezeichnet. Die Fig. a. zeigt sie in ihrer natürlichen Grösse, und Fig. b. vergrössert.~~No. 5. Schuppen vom Barsch.~~Die Schuppen vom Barsch sehen fast aus wie eine ausgespreitzte Hand mit 7 Fingern, sind sehr schön gestreift, und am Grunde mit lauter kleinen Stacheln besetzt. Die Fig. a. zeigt sie in natürlicher Grösse und Fig. b. vergrössert.~~44
Ad00341 03 022a/freMélanges. XVI. Vol. III. No. 20.
ÉCAILLES DE POISSONS.
Les Ecailles dont se couvre la peau de la pluspart de poissons, sont corneuses. Dans chaque
espèce de poissons elles sont d'une forme particulière. Elles ont ordinairement une couverture visqueusè, et en partie elles brillent d'un lustre d'or et d'argent. Le microscope en fait découvrir toute la variété de leurs formes trèssplendides, comme nous allons voir dans le petit nombre d'espèces que voici.
No. 1. Ecailles de morues.
La Fig. a. réprésénte l'écaillé en grandeur naturelle, et Fig. b. le fait voir grossie par le microscope; où elle se présente, comme 'un bouclier découpé, couverte d'une spirale, compofée de petits boucliers.
No. 2. Ecailles de goujons.
Les Ecailles du goujon, desquelles Fig. 1. montre la grandeur naturelle, et Fig. 6. le grossissement, sont presque formées en coquilles, et très-joliment rayées d'un gris verd mêlé d'or.
No. 3. Ecailles de tanches.
La Fig. c. réprésénte une écaille de la tanche en grandeur naturelle, et la Fig. d. en fait voir le grossissement. Ces écailles formées en ovales oblongues et presque de la figure d'une plante de pied, sont coloriées d'un verd-gris changeant d'or.
No. 4. Ecaille d'anguilles.
On ne croiroit pas que même l'anguille glissante ait des écailles; et elle en a pourtant; mais elles sont très-fines, très ferrement jointes à la peau, d'une forme irrégulière, et très-joliment marquées d'un gris noirâtre. La Fig. a. en expose la grandeur naturelle, et la Fig. b. le grossissement.
No. 5. Ecailles de perche.
Les écailles de la perche ressemblent à peu près à une main' à 7 doigts étendus. Elles sont très-joliment rayées, et au fond garnies de petites épines. La Fig. a. en montre la grandeur naturelle et la Fig. b le grossissemènt microscopique.
Ad00341 03 023aKrystalle nennt man regelmässig gebildete feste Massen, meistens aus dem Mineralreiche, die fast immer eine mathematische Figur, z.E. ein Drey- Vier- Fünf- oder Sechseck, eine Pyramide,ein Prisma, oder einen Würfel zu ihrer Form haben, und oft durchsichtig sind, wie z.E. der Bergkrystall, und die meisten Edelsteine. Vorzüglich nehmen alle Salze, wenn sie aus ihrer flüssigen Auflösung in feste Massen übergehen, diese Form an, und man sagt dann: sie krystallisiren sich, oder schießen in Krystallen an. Jedes Salz, mineralisches oder vegetabilisches, hat seine unwandelbare bestimmte Form, in welcher es immer anschiesst, wenn es nicht in dieser Operation der Natur gewaltsam, z.E. durchs Feuer, gestöhrt wird. Diese Salzkrystalle haben oft die schönsten Formen und Farben, wie wir gleich an einigen sehen werden.~~No. 1. Grünspan-Krystalle.~~Wenn man Grünspan in Essig auflöset, und einen Tropfen davon auf einem Glase eintrocknen läßt, und diesen hernach durch ein Mikroscop betrachtet, so sieht man rund herum am Rande schöne blaugrüne rhomboidalische Krystalle angeschossen, aus welchen einzelne feinere Krystallisationen, in Form dürrer Bäumchen aufsteigen. Einzeln liegen dazwischen wieder kleine Krystalle, die vollkommene Rhomboiden bilden, und wie die schönsten Schmaragden aussehen.~~No. 2. Sedativ-Salz.~~Sedativ-Salz, welches als Arzney sehr bekannt ist, schiesst in unregelmäßigen Krystallen oft in Form dürrer dicker Baumäste, oft wie Blätter und Blumen an, und ist weissgrau von Farbe.~~No. 3. Koch-Salz.~~Das Koch-Salz, eins der ersten und notwendigsten Bedürfnisse des Menschen, hat wenn man seine Auflössung an der Luft oder Sonne trocknen und anschiessen läßt, Krystalle die entweder ganz regelmässige oder auch länglichte Würfel bilden. Die hohlen viereckigten Trichter oder Pyramiden, welche man von Kochsalze beym Abdampfen über dem Feuer erhält, entstehen blos dadurch dass die Krystallisation durch die Gewalt des Feuers beschleunigt wurde, und bestehen blos aus einer Menge zusammengedrängter kleiner Würfel. Es ist übrigens grau-weiß.~~No. 4. Salmiak~~Der Salmiak, ein bekanntes sehr flüchtiges und stark riechendes Mittel-Salz, hat eine sehr schöne Krystallisation. Seine Krystalle gleichen nemlich meistens Federn, von verschiedener Form, welche aber alle aus sechsseitigen pyramidalischen Nadeln bestehen, und einen gelblichen metallischen Glanz oder Schimmer haben.~~45
Ad00341 03 023a/freMelange d'Objets. XVII. Vol. III. No. 21.
CRYSTAUX DE SEL DE PLUSIEURS SORTES.
Ce qu'on nomme Crystaux ne sont ordïnairemeni que des masses solides du regne mipéral,
régulièrement formées et presque toujours d'une figure angulaire, de sorte qu'elles se présentent en triangles, en tétragones, en pentagones, en hexagones on en pytamides, en prismes, en hexaèdres eir. Elles sont souvent transparents, comme par ex. Iè crystal de roche et la plupart des pierres précieuses. Ce sont principalement les sels en solution liquide qui prennent ces formes en passant à l'état des masses solides, et on dit alors qu'ils se crystallisent. Toute sorte de sels minéraux ou végétaux se cryslallise toujours sous une forme fixe et déterminée, à moins que la nature ne sou troublée dans cette opération par le feu, ou par l'action d'un autre moyen violent. Ces crystaux de sel ont souvent les formes et lt s couleurs les plus belles r comme nous, allons voir tout à l'heure.
No. 1. Crystaux deVerd-de gris.
Quand on résout de Verd-de gris dans du vinaigre, et qu'on en fait secher une goutte sur un verre, le microscope y fait voir tout autour du bord des crystaux très beaux à forme des rhomboïdes d'une couleur bleue-verte, d'où s'élèvent des crystallisations plus fines, formées comme de petits arbres très déliés, et entre lesquelles il y a d'autres petits crystaux en rhomboïdes parfaits qui ont le brillant des plus belles, émeraudes.
No. 2. Sel sedatif.
Ce sel médicinal très-connu, et gris blanc de couleur, se crystallise d'une manière très ir régulière, formant tantôt des. branches d'arbre grosses et sans feuilles, tantôt des feuilles et des fleurs.
No. 3. Sel commun.
Le sel commun est une de ces productions de la nature dont l'homme ne satiroit se passer. Une solution de ce sel gris blanc évaporée 'à l'air, oui au soleil, fait voir des crystaux en hexaèdres ou tout à fait réguliers ou oblongs. Les pyramidesou les entonnoirs creux et quadratigulaires que l'on obtient du sel commun par l'évaporation sur le feu, résultent senlement de ce que la crystallisation a été avancée par l'action violente du feu. Ces pyramides ne sont composées que d'une quantité de petits hexaëdres bien serres.
No. 4 Sel ammoniac.
Ce sel neutre bien connu, très volatil et d'une odeur bien forte, a une crystallisatkm très-belle. Les crystaux en ressemblent pour la plupart à des plumes en formes variées et consistent en aiguilles hexagonales et pyramidales. Ils ont un éclat ou. une lustre métallique et jaunâtre.
Ad00341 03 024aDer Granat-Apfel. (Punica granatum.)~~Der Granat- Äpfel gehört unter die edlen Süd-Früchte, und ist wegen seines erquickenden Saftes, als eine labende Frucht in den heissen Ländern, wo er wächst, bey uns aber als ein gutes Arzneymittel, sein Baum aber, wegen der prächtigen Blüthe, als eine Zierde unserer Gärten bekannt. Er wächst vorzüglich in der Barbarey, Egypten, Syrien, Spanien, im südlichen Frankreich und in Italien, im Freyen, verlangt aber sorgfältige Cultur, wenn er gute Früchte tragen soll. In sehr heissen Ländern, z.E. im südlichen Afrika und unter der Linie, gedeihet er nicht.~~Es giebt zweyerley Sorten Granat-Bäume, nemlich mit einfacher Blüthe (Fig. 1.) und mit gefüllter Blüthe (Fig. 2.). Nur die mit einfacher Blüthe tragen Frucht; die andere Sorte hingegen wird eben wegen der Schönheit ihrer hochrothen Blüthen bey uns in den Gärten unter der übrigen Orangerie gezogen, und eben so gewartet.~~Der Granatapfel selbst (Fig. 3.) welcher oft so gross wie unsre grösten Aepfel wird, sieht wenn er reif ist, von aussen braungelb aus, hat eine zähe, lederartige Schaale, innerlich aber ein sehr saftreiches gelbliches Fleisch, fast wie die Citrone oder Apfelsine, in welchem, in 8 bis 9 Abtheilungen, eine Menge rother wohlschmeckender Kerne liegen, wie der Durchschnitt der Frucht Fig. 4. zeigt.~~45
Ad00341 03 024a/frePlantes. LV. Vol. III. No. 22.
LA GRENADE.
La Grenade.
La Grenade est du nombre des fruits excellents au Sud. Dans les pays cLuuds, où elle croit, son suc l'a fait connoitre comme un fruit rafraîchissant, et chez nous comme un bon remède. Pour le Grenadier, la fleur superbe en fait un des ornemens les plus beaux de uos jardins. C'est principalement dans la Barbarie, en Egypte, en Syrie, en Espagne, daus les parties méridionales de la France et d'Italie qu'il se plait en plein air; mais pour qu'il porte de bons fruits il doit être soigneusement cultivé. Dans les pays fort chauds, comme par ex. dans les contrées méridionales de l'Afrique, il ne vient pas bien. Il y a deux sortes de Grenadiers, l'une a fleur simple (Fig. 1.) et l'autre à fleur double (Fig. 2.). Ce n'est que la première qui porte des fruits; quant à l'autre c'est pour la beauté de ses fleurs qu'elle est cultivée et soignée comme l'orangerie de nos jardins. Pour la Grenade (Fig. 3.), elle prend souvent la grosseur de nos pommes les plus grosses; quand elle est mûre elle est brune-jaune de couleur; l'écorce en est coriace. La chair jaunâtre et remplie de suc à peu près comme celle des citrons ou des oranges douces, renferme dans 8 à 9 cavités séparées une quantité de pépins rouges, comme fait voir Fig. 4. Ces pépins sont de boa goût.
Ad00341 03 025aNo.1. Die Mandelkrähe. (Curacias garrula. L.)~~Die Mandelkrähe oder der Birkbeber bewohnt fast ganz Europa, vorzüglich gern aber Teutschland, von da sie im Herbste in wärmere Länder zieht, und dort überwintert. Sie ist wegen ihres prächtigen hellgrün, dunkelblau und braun colorirten Gefieders einer der schönsten Europäischen Vögel, Ihre Nahrung besteht in vielerley, Insekten, Gewürmen, Fröschen, Früchten und Getraide. Sie ist sehr scheu und lässt sich durchaus nicht zahm machen. Ihr Fleisch ist essbar.~~No. 2. Der Wiedehopf. (Upupa epops. L.)~~Der Wiedehopf ist ein nicht minder schöner einheimischer Vogel. Auf dem Kopfe hat er eine schöne Federkrone, die er niederlegen und aufrichten kann. Kopf, Rücken und Bauch sind gelbbräunlich, Flügel und Schwanz schwarz, weiss, grau und gelb gezeichnet. Er ist mit dem Schwanze 16 Zoll lang. Er nährt sich von Insecten und Würmern, die er vorzüglich gern aus dem Miste hohlt. Jung ist er leicht zahm, und zu einem sehr artigen Hausvogel zu machen.~~No. 3. Der rothe Kreuzvogel.~~No. 4. Der gelbe Kreuzvogel.~~(Loxin curvirostra.)~~Der Kreuzvogel gehört zum Geschlecht der Kernbeisser, und ist wegen seines gekreuzten Schnabels, und besonders desswegen merkwürdig, dass er, gegen die Gewohnheit aller andern Vögel, mitten im Winter brütet, und sein Nest in Nadelwäldern bauet. Er nährt sich am liebsten vom Saamen der Fichten und Tannen. Er ist ohngefähr 7 Zoll lang. Er ändert seine Farbe gewöhnlich zweymal, nemlich die jungen Männchen sind schön gelbroth und haben schwarzbraune Flügel, wie Fig. 3. zeigt; bey der zweyten Mauserung aber werden sie grüngelb, wie Fig. 4. Sie lassen sich leicht zahm machen und in Käfigen halten; ihr Gesang ist aber schlecht.~~No. 5. Die Nachtigall. (Motacilla Luscinia. L.)~~Die Nachtigall ist unter allen Vögeln der vortrefflichste und allgemein beliebte Sangvogel, so unansehnlich, grau und braun auch ihr Gefieder aussieht. Sie ist 6 1/2 Zoll lang, und bewohnt das ganze mittlere Europa, Asien und die Küsten der Barbarey. Im Herbste zieht sie aus Teutschland fort, und kommt im Frühlinge wieder. Ihre Nahrung sind Würmer und Insecten. Ihres lieblichen Gesanges wegen wird sie häufig in Käfigen in Zimmern gehalten.~~45
Ad00341 03 025a/freOiseaux. XXXII. Vol. III : No. 23.
OISEAUX INDIGENES REMARQUABLES.
No. 1. La Corneille bleue.
La Corneille bleue ou le perroquet d'Allemagne habite presque toute l'Europe; mais c'est principalement l'Allemagne où elle se plait; de là elle passe dans les pays plus chauds où elle hiverne. Son plumage superbe coloré d'un verd clair, d'un bleu foncé et de brun la fait égaler aux oiseaux les plus beaux de l'Europe. Elle se nourrit d'insectes, de vers, de grenouilles, de fruits et de bled. Elle est bien farouche, de sorte qu'il n'y a pas moyen de l'apprivoiser. Sa chair est mangeable.
No. 2. La Huppe.
Cet oiseau n'est pas d'une moindre beauté que le précédent. Il a sur la tète une belle huppe qu'il peut baisser et élever à son gré. La tète, le dos et le ventre sont marqués d'un jaune brunâtre; les ailes.et la queue sont colorés de noir, de blanc, de gris et de jaune. Avec la queue il est long de 16 pouces. Il se nourrit d'insectes et de vers qu'il aime à tirer du fumier. Jeune encore, il est facile de l'apprivoiser et d'en rendre un oiseau domestique et bien joli.
No. 3. Le Bec croisé rouge.
No. 4. Le Bec croisé jaune. Le bec croisé est de l'espèce des gros-becs. Il est remarquable à cause de son bec croisé et principalement de ce que contre l'usage de tous les autres oiseaux, il couve et fait son nid dans les forets de sapin eu plein hyvèr. Il aime à se nourrir de semences des pins et des sapins, a environ 7 pouces de longueur, et change ordinairement deux fois de couleur; les petits mâles sont d'un beau jaune rouge, à l'aile noire brune, comme fait voir Fig. 3. mais dans la mue seconde cette couleur se change en verd jaune, (Fig 4.) Ils s'apprivoisent et se laissent facilement encager; mais leur chant a peu d'agrément.
No. 5. Le Rossignol.
Le Rossignol se fait aimer par tout, malgré son plumage gris et brun qui ne donne nullement dans la vue; c'est que son chant l'emporte sur celui de tous les autres oiseaux. Il est long de 6 1/2 pouces, et habite le milieu de l'Europe, l'Asie et les côtes de la Barbarie. Il quitte l'Allemagne en automne et y repasse au printems. Il se nourrit de vers et d'insectes. Pour l'agrément de son chant il est souvent encagé et entretenu dans les chambres.
Ad00341 03 026aDer Weinstock, der uns das edle Getränk, den Wein giebt, liefert uns zugleich die so angenehmen, und zu so mancherley Speisen und Getränken brauchbaren Rosinen, mit welchen aus der Levante, aus Spanien, Portugal und Italien ein starker Handel getrieben wird; denn bekanntlich sind die Rosinen nichts Anderes als getrocknete süsse Weintrauben. Nicht alle Sorten schicken sich dazu Rosinen daraus zu machen, sondern nur einige süsse Trauben-Arten die in wärmeren Ländern, als Teutschland, wachsen und gedeihen. Daher können wir auch in Teutschland von unsern Weintrauben keine Rosinen machen.~~Man theilt gewöhnlich die Rosinen in große und kleine Rosinen ab, und dieser wesentliche Unterschied kommt von den Trauben her, von welchen sie gemacht werden.~~No. 1. u. 3. Grosse Rosinen oder Cibeben.~~Die beste Art unter den süssen Trauben, welche die vortrefflichsten grossen Rosinen giebt, ist die sogenannte Cibebe, davon Fig. 1. ihre Blüthe, und Fig. 3. ihre beynahe Dattelförmige, länglichte rothbraune Beeren zeigt. Sie wächst vorzüglich gern in Griechenland, Klein-Asien, Italien und Spanien; und ebendaher heisst die beste Sorte der grossen Rosinen im Handel gewöhnlich Cibeben.~~No. 2. Kleine Rosinen oder Corinthen.~~Die Corinthen-Traube, welche die kleinen Rosinen, oder sogenannten Corinthen giebt, ist zwar auch eine Gattung süsser Weintrauben, welche aber nur kleine Trauben, mit kleinen blaurothen Beeren, kaum einer kleinen Erbse gross, trägt. Sie haben ihren Nahmen von der Stadt Corinth in Griechenland, wo sonst diese Trauben Sorte in Menge wuchs. Jetzt werden sie vorzüglich auf den Inseln Cefalonia, Zante und Corfu gebaut, und als ein beträchtlicher Handelsartikel vorzüglich nach Teutschland verführt.~~45
Ad00341 03 026a/frePlantes, LVI. Vol. III. No. 24.
RAISINS DE DAMAS ET DE CORINTHE.
La Vigne, que nous donne la boisson excellente connu sous le nom de Vin, nous fournit aussi les
raisins secs si delicieux, qui entrent dans la composition de plusieurs mets et boissons. C'est du Levant, d'Espagne, de Portugal et d'Italie que nous les tirons et où l'on en fait un commerce considérable. On sait que les raisins secs ne sont antre chose que des grappes de raisins douces et sechées. C'est seulement un petit nombre d'espèces douces et qui viennent bien dans quelques pays plus chauds que ce n'est l'Allemagne, les cuelles sont propres à en faire des raisins secs, et c'est pourquoi il n'y a pas moyen d'en faire de ces grappes de raisins qui croissent chez nous. Les raisins secs se divisent ordinairement en raisins gros et petits, et cette diftinction essentielle vient des grappes dont ils se font.
No. 1. et 3. Gros Raisins, ou Raisins de Damas.
L'espèce de grappes douces qui nous fournit les gros raisins de la meilleure sorte, est le raisin dit de Damas, dont Fig. 1. montre la fleur, et Fig. 3. les grains oblongs, rouges bruns de couleur, et formés à peu près comme les dattes. C'est surtout dans la Grèce, dans l'Asie mineure, en Italie et en Espagne où il vient bien, et c'est pourquoi la meilleure sorte de gros raisins se nomme ordinairement dans le commerce Raisin de Damas.
No. 2. Petits Raisins, ou Raisins de Corinthe.
La vigne qui fournit les petits raisins dits rie Corinthe porte aussi une sorte de grappes douces mais petites et à petits grains bleus rouges qui ont à peine la grosseur d'un petit pois. Ces raisins ont leur nom de la ville de Corinthe dans la Grèce où cette sorte de grappes croissoit autrefois en abondance. Aujourd'hui elles sont cultivées principalement dans les isles de Cefalonie, de Zante et de Corfou, d'où la plus grande partie en est transportée en Allemagne comme un article de commerce bien considérable.,
Ad00341 03 027aDie Pirols sind eine sehr schöne Vögel-Gattung. Wir kennen in Teutschland nur eine Art davon; die andern wohnen meistens in Amerika. Wir wollen die bekanntesten Arten davon hier aufstellen.~~Der Europäische Pirol. No. 1. Das Männchen. No. 2. Das Weibchen. (Oriolus Galbula L.)~~Der Europäische Pirol (Pfingstvogel, Weybrauch) ist ohngefähr 10 Zoll lang, und ein sehr schöner Vogel. Das Männchen ist auf Kopf, Rücken und Brust citronengelb, und hat schwarze Flügel und Schwanz, mit gelbem Saume. Das Weibchen hingegen ist auf Kopfe und Rücken gelbgrün, Brust und Kehle grau, Flügel und Schwanz schwarz mit gelbem Saume. Er kommt im Frühjahre, nistet und brütet in Teutschland, in den Wäldern, zieht aber im Herbste wieder in wärmere Länder. Er ist sehr scheu, und lässt sich daher nie zahm machen. Er nährt sich von Insecten und allerhand Beeren.~~No. 3. Der Trupial. (Oriolus icterus.)~~Der Trupial lebt vorzüglich in Westindien, gehört zu den Pirols, hat aber viel Aehnliches von der Aelster. Sein schönes orangefarbnes und schwarzes Gefieder zeichnet ihn sehr aus.~~No. 4. Der gelbe Trupial. (Oriolus Mexicanus.)~~Dieser Pyrol lebt vorzüglich in Mexiko und Cayenne. Kopf, Hals und Bauch sind citronengelb, der Rücken braun, Flügel und Schwanz schwarz. Auf dem Kopfe hat er eine schwarze Platte.~~No. 5. Der schwarze Trupial. (Oriolus niger.)~~Dieser schwarze Pirol der viel Aehnliches mit unsrer schwarzen Amsel hat, lebt besonders auf der Insel St. Domingo und Jamaika, in Westindien.~~No. 6. Der rothe Trupial. (Oriolus Guianensis.)~~Dieser schöne Vogel lebt vorzüglich in Guyana. Kehle und Brust sind kaminroth, Kopf, Rücken und Schwanz hingegen schwarzgrau und jede Feder ist mit einem weissen Saume eingefasst. Schnabel, Augen und Bauch sind schwarz, welches ihm ein überaus schönes Ansehen giebt.~~45
Ad00341 03 027a/freOiseaux, XXXIII. Vol. III. No. 25.
LORIOTS DE PLUSIEURS ESPECES.
Les Loriots son une espèce très-belle d'oiseaux dont il n'y a en Allemagne qu'une seule sorte;
pour les autres, elles habitent pour la plupart l'Amérique. En voici les sortes les plus connues. Le Loriot d'Europe No. 1. Le mâle. No. 2. La femelle. Le Loriot d'Europe a environ 10 pouces de longueur, et est un très-bel oiseau. Le mâle a la tète, le dos et la poitrine couleur de citron, les ailes et la queue noires, bordées de jaune. La femelle a la tète et le dos verts jaunes, la poitrine et la gorge grises, les ailes et la queue noires, bordées de jaune. La femelle a la tète et le dos verts jaunes, la poitrine et la gorge grises, les ailes et la queue noires, bordées- de jaune comme le mâle. Il arrive au printems, fait son nid et couve en Allemagne dans les forêts, et repasse en automne dans les pays plus chauds. Il est trop farouche pour qu'on puisse l'apprivoiser, et se nourrit d'insectes et de plusieurs sortes de baies.
No. 3. Le Troupial.
Le Troupial vit ordinairement dans les Indes occidentales, est de l'espèce de Loriots et a beaucoup de ressemblance avec la pie. Ce qui le distingue fort c'est son plumage orangé et noir.
No. 4. Le Troupial jaune.
Ce Loriot se trouve le plus fréquemment dans le Mexique et en Cayenne. La tête, le cou et le ventre sont couleur d'orange, le dos est brun, la queue et le sommet de la tête sont noirs.
No. 5. Le Troupial noir.
Cette espèce de Loriots qui a beaucoup de ressemblance avec le merle noir de nos pays, vit principalement dans l'isle de St. Domingue et en Jamaïque dans les Indes occidentales.
No. 6. Le Trupial rouge.
La patrie de ce bel oiseau est spécialement la Guiane. Le gosier et la poitrine sont colorés d'un rouge de carmin, la tête, le dos et la queue sont gris noirs, et chaque plume est bordée de blanc. Le bec, les yeux et le ventre sont noirs, ce que lui donne le lustre d'une beauté extrême.
Ad00341 03 028aNo. 2. (sic) Silber-Solution und der Dianenbaum.~~Die Silber Auflösung, wenn man einen Tropfen davon auf dem Schieber eines Microscops eintrocknen lässt, und ihn dann vergrössert betrachtet, giebt die mannigfaltigsten und sonderbarsten Gestalten von Krystallen; Spiesse, Kreutze, Dreyzacken, ordentliche Zweige und Bäumchen wie Fichten, mit ihren Stämmen und Zweigen. Eine der artigsten und schönsten Erscheinungen ist der sogenannte Dianenbaum, eine Kristallisation welche man in der Silber-Auflösung hervorbringen kann, und welche die schönsten Silberbäumchen und Gesträuche in dem Glase bildet.~~No. 2. Kampfer-Krystallen.~~Wenn man Kampfer in Weingeist aufgelöst unter das Mikroscop bringt, so giebt er beym Trocknen und Anschiessen die schönsten sechs und vierspitzigen Sterne als Formen seiner Krystallisation; und zugleich ein überaus schönes chemisches Schauspiel.~~No. 3. Salpeter-Krystallen.~~Wenn man Salpeter in warmem Wasser auflöset, und hernach im Kühlen wieder anschiessen lässt, so bilden sich eine Menge sechseckigte säulenförmige, meistens stumpfzugespitzte Krystallen, die schön weiss und halbdurchsichtig sind. Der Salpeter ist übrigens ein Mittelsalz, das zu vielen Bedürfnissen, vorzüglich aber zur Bereitung des Schiesspulvers gebraucht wird, und dessen vorzüglichsten, nemlich treibenden Theil ausmacht.~~46
Ad00341 03 028a/freMelange d'objets. XVIII. Vol. III. No. 26.
PLUSIEURS SORTES DE CRYSTALLISATIONS.
No. 1. Solution d'argent et l'arbre de Diane.
Quand on laisse secher une goutte de la solution d'argent sur la coulisse d'un microscope, et qu'on en regarde alors le grossissement, on observe des formes très-variées et singuliers de crystaux; ce sont des lances, des croix, des tridents, des branches et des arbres pourvus de tiges et de rameaux, semblables à des pins. Un des phénomènes les plus intéressants, que l'on puisse produire dans' la solution d'argent, c'est la crystallisation nommée Arbre de Diane, laquelle forme dans le verre les plus beaux arbres et broussailles d'argent.
No. 2. Crystaux de camphre.
Une solution de camphre dans l'esprit de vin, qu'on a fait secher et crystalliser, représente sous le microscope des très-belles étoiles à quatre ou à six pointes, et en même teins un des plus beaux phénomènes que nous puisse offrir la chemie.
No. 3. Crystaux de salpêtre.
Le salpêtre dissous dans l'eau chaude et cristallisé ensuite au frais, forme un grand nombre de crystaux en hexagones, en colonnes et ordinairement à pointes obtuses, lesquels sont demitransparents et d'un beau blanc. D'ailleurs il faut remarquer que le salpêtre est un sel neutre, dont on. se sert dans la préparation d'un grand nombre de choses nécessaires, et que l'on fait entrer dans la composition de la poudre à canon, dont il fait la partie chassante.
Ad00341 03 029aNo. 1. Die Blüthe der Ananas.~~No. 2. Die Frucht der Ananas. (Bromelia Ananas L.)~~Das Vaterland der Ananas ist Süd-Amerika, von da sie durch die Europäer nicht allein nach Afrika und Asien, sondern auch nach Europa in die Gärten und Treibhäuser der Grossen verpflanzt worden ist. Die Pflanze selbst ist eine Art von Aloe, mit gezähnten Blättern, welche einen nur 2 bis höchstens 3 Fufs hohen Stengel treibt, der beynahe wie ein Distelkopf, büschelförmig blau blühet, wie Fig. 2. zeigt, und an welchem sich hernach die Frucht rundum ansetzt, so dass der Stengel mitten durch sie hindurch geht, und oben auf der Frucht noch eine grüne Blätterkrone bildet, welche man von der reifen Frucht abbricht, und aufs neue pflanzet. Jede Pflanze trägt nur einmal Frucht, und stirbt hernach ab; so dass man bey einer Ananas-Plantage also immer junge Pflanzen haben muss.~~Man hält die Ananas, wegen ihrer vortrefflichen Mischung von Süssem, Säuerlichen, Geistigen und Gewürzhaften für die delikateste und wohlschmeckendste Frucht auf der Erde. Man hat sie in heissen Ländern, wo sie im Freyen wächst, von der Grösse eines Apfels an bis zu der einer kleinen Melone. Man kennt und bauet mehrere Sorten davon. Die bey uns bekanteste Sorte, welche auch am meisten gezogen wird, ist die sogenannte weiße Ananas, welche eine blassgelbe Frucht trägt, und hier auch abgebildet ist.~~46
Ad00341 03 029a/frePlantes. LVII. Vol. III. No. 27.
L'ANANAS.
No. 1. La fleur de l'Ananas.
No. 2. Le fruit de l'Ananas. La patrie de l'Ananas est l'Amérique méridionale d'où les Européens l'ont transplanté en Afrique, en Asie et même en Europe dans les Jardins et dans les serres des grands. Pour la plante, c'est une espèce d'Aloës à feuilles dentelées, qui pousse une tige laquelle n'a que 2 à 3 pieds de hauteur et qui porte des bouquets de fleurs bleues, à peu près comme la bosse de chardon (Fig. 2.); ensuite le fruit commence à se former autour de cette tige, laquelle passe par le milieu de ce fruit et représente au dessus de lui une couronne verte de feuilles que l'on détache du fruit mûr, pour la planter à son tour. Chaque plante ne porte qu'une seule fois et meurt ensuite, de sorte que dans une plantation d'Ananas il faut toujours avoir des jeunes plantes. Le mélange excellent de doux, d'aigret, de spiritueux et d'aromatique, qui se trouve dans l'Ananas, le fait estimer comme le fruit le plus délicieux de la terre. Dans les pays chauds où il vient aux champs, il y en a de la grosseur d'une pomme jusqu'à celle d'un petit melon. On en connoit et cultive plusieurs sortes; celle qui est la plus connue et la plus cultivée chez nous, c'est rAnanas blanc, qui porte un fruit coloré d'un jaune pale. On le voit représenté ici.
Ad00341 03 030aNo.1. Der Schwarzspecht. (Picus martius. L.)~~Der Schwarzspecht bewohnt ganz Europa, das mittlere Asien und Nordamerika. Er ist von Farbe ganz schwarz und hat auf dem Kopfe eine hochrothe Platte. Seine Grösse beträgt 17 bis 18 Zoll. Er nährt sich, wie alle Spechte, von Würmern und Insecten; vorzüglich gern von Holzwürmern die in alten morschen Bäumen stecken; und läuft desshalb, vermöge seiner Kletterfüsse, an den Stämmen auf und ab, pickt und zerhackt mit seinem spitzigen harten keilförmigen Schnabel die losen Baumrinden und wurmstichigten Stellen, und höhlt mit seiner dünnen und klebrigten Zunge die Würmer heraus.~~No. 2. Der Grünspecht. (Picus viridis. L.)~~Der Grünspecht ist 14 Zoll lang, gelbgrün und unten schmutzig weiss von Farbe, und das Männchen hat eine rothe Platte, das Weibchen aber ist ganz grün. Er bewohnt Europa und hat übrigens in seiner Lebensart Alles mit dem Schwarzspechte gemein.~~No. 3. Der grosse Buntspecht. (Picus major. L.)~~Der grosse Buntspecht oder Rothspecht ist weiss und schwarz; am Hinterkopfe und unter dem Schwanze roth, an der Brust und dem Bauche aber schmutzig gelb. Er lebt in ganz Europa und ist sehr gemein. Seine Nahrung ist die der andern Spechtarten. Er ist 10 Zoll lang.~~No. 4. Der kleine Buntspecht. (Picus minor. L.)~~Dieser ist nur 6 Zoll lang, und bewohnt Europa und Asien. Er ist schwarz und weissbunt, und hat eine rothe Scheitel. Er nährt sich wie der vorige, ist aber seltener als jener.~~No. 5. Der Blauspecht. (Sitta Europaea. L.)~~Der Blauspecht oder Grauspecht ist nur 6 Zoll lang, bewohnt Europa und Nordamerika, und gehört nur uneigentlich zu dem Geschlechte der Spechte, mit denen er doch in Nahrung und Lebensart Vieles gemein hat. Er sieht auf dem Rücken graublau und an der Brust und dem Bauche gelbweiss aus. Im Frühlinge und Herbste singt er des Nachts, aber nicht angenehm.~~No. 6. Die Baumklette. (Certhia familiaris. L.)~~Auch dieser Vogel gehört nur uneigentlich zu den Spechten und richtiger zu den Baumläufern. Er ist 5 bis 6 Zoll lang, grau auf dem Rücken und am Bauche weiss, hat einen langen, dünnen, etwas krummen Schnabel, und läuft sehr schnell an den Bäumen auf und ab, um Insecten daran zu suchen. Er lebt in Europa, Nordasien und Amerika.~~46
Ad00341 03 030a/freOiseaux. XXXIV. Vol. III. No. 28.
PICS DE PLUSIEURS SORTES.
No. 1. Le Pic noir.
Le Pic noir habite toute l'Europe, l'intérieur de l'Asie, et l'Amérique septentrionale. Il est noir de couleur, a le sommet de la tête gros rouge, et est long de 17 à 18 pouces. Il se nourrit, comme les pics de toute espèce, de vers, d'insectes et surtout de vers de bois renfermés dans les arbres creux et pourris, sur les tiges desquels il passe et repasse en grimpant et en fendant avec son bec dur, pointu et à forme de coin, les écorces qui se sont séparés des arbres et les endroits vermoulus, d'où il tire le vers avec sa langue fine et glutineuse. No 2. Le Pivert. Le Pivert a 14 pouces de longueur, est vert jaune, et en bas blanc obscur de couleur. Le mâle a le sommet ronge, mais la femelle est verte par-tout. La manière de vivre de cet habitant d'Europe est la même que celle du pic noir.
No. 3. Le Pic rouge, ou le grand Pivert bigarré.
Le grand Pivert bigarré ou le grand Griuopereau est blanc et noir. Il a le derrière de la tète et le dessons de la queue ronges, la poitrine et le ventre colores d'un jaune obscur. Il est fort commun dans toute l'Europe. Sa nourriture est celle des autres espèces de pics.
No. 4. Le Pic mars.
Cet habitant d'Europe et d'Asie n'a que 6 pouces de longueur. Il est noir, bigarré de blanc, a le sommet rouge, et se nourrit comme le précédent, mais il est plus rare que celui-là.
No. 5. Le Torche-pot.
Le Torche-pot ou le Grimpereau grisâtre n'a que 6 pouces de longueur. Il habite l'Europe et l'Amérique septentrionale. Quoique il ait beaucoup de commun avec les pics, au regard de la nourriture et de la manière de vivre, ce n'est que bien improprement qu'on le range parmi les oiseaux de cette espèce. Il a le dos gris bleu, la poitrine et le ventre jaunes blancs. An printetns et en automne il chante de nuit, mais c'est avec peu d'agrément.
No. 6. Le Grimpereau commun.
Cet oiseau qui n'est pas de l'espèce de pics non plus que le précédent, mais de celle de Grimpereaux, est long de 5 à 6 pouces, a le dos et le ventre blancs, le bec long effilé et un peu courbé. Il court bien vite en haut et en bas sur les arbres pour y chercher des insectes. Il vit en Europe, dans le Nord de l'Asie et en Amérique.
Ad00341 03 031aNo. 1. Der Sassafras. (Laurus Sassafras. L.)~~Der Saasafrasbaum ist in den wärmeren Provinzen von Nordamerika, neml. Carolina, Pensylvanien, Virginien und Florida, einheimisch, und wird nicht über 8 bis 10 Fuss hoch. Er gehört zu der Classe der Lorbeerbaume, hat dreylappigte Blätter, blüht röthlichgelb in Büscheln, und trägt als Frucht hellblaue eyförmige Beeren, welche in hellrothen Kelchen stecken. Dieser Baum wird in Amerika sorgfältig angebauet, weil sowohl seine Rinde und sein Holz, als auch seine Wurzel ein bekanntes sehr wirksames Arzneymittel, und folglich ein guter Handelsartikel unter den Westindischen Waaren ist.~~No. 2. Der Jamaische Pfeffer. (Myrtus pimenta. L.)~~Der Jamaische Pfeffer (Nelkenpfeifer, Amom, Piment, oder neue Würze, unter welchem Nahmen man ihn auch im gemeinem Leben kennt) ist die Beere einer Gattung von Myrthe die in Westindien, vorzüglich in Jamaika, wächst und stark angebauet wird. Der Baum ist ohngefähr 16 bis 20 Fuss hoch, blüht weiss, wie die gewöhnliche Myrthe, jedoch büschelweise, und die Beeren sehen braun aus, müssen aber unreif abgenommen und getrocknet werden, wenn sie als Gewürz dienen sollen. Diess Gewürz hat einen sehr angenehmen Geschmack, wie Zimmt, Nelken und Muskatennuss zusammen, wird in Europa, sonderlich in Teutschland stark gebraucht, und macht daher für England einen wichtigen Artickel seines Westindischen Handels.~~46
Ad00341 03 031a/frePlantes, LVIII. Vol. III. No. 29.
DROGUES, ET PLANTES MEDICINALES.
No. 1. Le Sassafras.
L'arbre de Sassafras croit originairement dans les provinces les plus chauds de l'Amérique septentrionale, savoir dans la Caroline, la Pensylvanie, la Virginie et dans la Floride. Il n'excède pas 8 ou 10 pieds de hauteur. Il est de l'espèce de lauriers, les feuilles en ont trois lobes; les fleurs consistent en bouquets jaunes rougeàtres; les fruits en baies ovales et bleues renfermées dans des calices rouges de couleur. Cet arbre est soigneusement cultivé en Amérique, parce que, comme on sait, le bois, la racine et même l'écorce en sont employés avec succès dans la médecine, et que par conséquence ils sont un bon article du commerce, qui se fait dans les Indes occidentales.
No. 2. Lé Piment.
Le Piment ou le poivre de la Jamaïque est la baie d'une espèce de mirthe, qui croit dans le« Indes occidentales, et surtout dans la lamaïque, où elle est fort cultivée. L'arbre a environ 16 à 20 pieds de hauteur et porte les fleurs blancs comme la mirthe ordinaire, mais en bouquets. Les baies sont brunes; pour qu'elles puissent servir d'épice, il faut les cueillir avant qu'elles soient parvenues à leur maturité. Dans cette sorte d'épice se réunit le goût agréable de la canelle, du clou de girofle et de la noix muscade. Comme la consomption du piment est bien forte en Europe et surtout en Allemagne, il fait un article bien considérable du commerce que sont les Anglois dans les Indes occidentales.
Ad00341 03 032aDie Drosseln sind theils wegen ihres wohlschmeckenden Fleisches, als ein delikates Vogelwildpret geschätzt, theils auch als angenehme Singvögel bekannt. Es gibt sehr viele Gattungen davon; wir wollen hier nur die einheimischen kennen lernen.~~No. 1. Der Mistler oder Ziemer. (Turdus viscivorus. L.)~~Der Mistler oder Ziemer ist die grösste Art unsrer Drosseln, 12 Zoll lang. Auf dem Rücken sieht er graubraun, am Halse, Brust und Bauche aber weissgelb aus, und ist mit einzelnen schwarzen Flecken gezeichnet. Er lebt in den Wäldern von Europa, und nährt sich im Frühjahre und Sommer von Raupen und Insecten; im Herbste aber von Eichen-Mistel, Wachholder- und andern Beeren unserer Holzarten.~~No. 2. Der Krammetsvogel. (Turdus pilaris. L.)~~Lebt gleichfalls in unsern Wäldern, und nährt sich vorzüglich von Wachholderbeeren, die seinem Fleische einen Hochgeschmack geben. Er ist 10 Zoll lang, auf dem Rücken fahlgrau, Hals und Brust braungelb, schwarz gefleckt, der Bauch weiss. Er ist ein Zugvogel, und wandert im Winter von Norden nach Süden.~~No. 3. Die Wein-Drossel. (Turdus Iliacus. L.)~~Die Wein-Drossel, (Roth-Drossel oder Zippe) ist ohngefähr 9 Zoll lang, hat ein delikates Fleisch, und nährt sich von Insecten, im Herbste aber vorzüglich von Weinbeeren. Sie wandert im Herbste und Frühjahre in ungeheuern Zügen.~~No. 4. Die Singdrossel. (Turdus musicus. L.)~~Diese gleicht der vorigen Gattung, ist aber in Grösse und Zeichnung von jener unterschieden. Sie ist 9 1/2 Zoll lang, und zeichnet sich sonderlich durch ihren vortrefflichen Gesang aus, indem sie den Schlag der Nachtigall im Frühjahre nachzuahmen sucht.~~No. 5. Die schwarze Amsel. (Turdus merula. L.)~~Die Amsel gehört auch zu den Drosseln. Sie ist 10 Zoll lang, ganz schwarz von Farbe; Schnabel und Augenlieder sind schön gelb. Sie nährt sich von Insecten und Beeren, und lässt sich, leicht zahm machen, und zum Nachpfeifen verschiedener Melodien abrichten. Das Weibchen der Amsel sieht braun aus.~~No. 6. Die Stock-Amsel. (Turdus merula. L.)~~Die Stock-Amsel sieht schwarzbraun aus, hat am Halse, der Brust und dein Bauche schwarze Flecken, und scheint eine Abart der schwarzen Amsel zu seyn. Sie lebt in Teutschland und singt noch schöner als die schwarze Amsel.~~No. 7. Die Ring-Amsel. (Turdus torquatus. L.)~~Die Ring-Amsel ist 12 Zoll lang, schwärzlich von Farbe, und hat unterm Halse über die Brust einen weissen Ringkragen. Sie nährt sich von Insecten und Beeren, wird sehr fett, und hat ein sehr wohlschmeckendes Fleisch.~~46
Ad00341 03 032a/freOiseaux. XXXV. Vol. III. No. 23. [sic]
PLUSIEURS SORTES DE GRIVES.
Les Grives sont bien recherchées et comme une volaille d'un goût exquis, et comme des oiseaux
de chant bien agréables. Il y en a plusieurs espèces, mais nous nous bornerons ici à n'en faire connoître que celles de nos pays.
No. 1. La grande Grive de Gui.
La grande Grive de Gui est la plus grande espèce de nos grives. Elle a 12 pouces de longueur; e dos est gris-brun, le gosier, la poitrine et le ventre ont blancs jaunes; elle est aussi marquée de quelques taches noires. Elle vit dans les forêts d'Europe et se nourrit au printems et en été de chenilles et d'insectes, et en automne de gui, de baies de genèvre et d'autres baies de nos espèces de bois.
No. 2. La Litorne.
Elle vit pareillement dans nos forêts et se nourrit principalement de baies de genèvre qui donnent à sa viande un haut goût. Elle est long de 10 pouces; le dos est gris fauve de couleur; le gosier et la poitrine sont bruns jaunes tachetés de noir, le ventre est blanc. Cet oiseau de passage s'en va en hiver du nord vers le sud.
No. 3. La Becafigue.
La Becafigue est long environ de 9 pouces, a une viande d'un goût exquis, se nourrît d'insectes, et en automne surtout de grains de raisins. En automne et au printems elle fait voyage en troupes enormes.
No. 4. La Grive commune.
Elle ressemble à l'espèce précédente à l'exception de la grandeur et des marques, a 9 1/2 pouces de longueur et se distingue surtout par son chant excellent, cherchant au printeins à imiter celui du rossignol.
No. 5. Le Merle noir.
Le Merle est aussi de l'espèce de Grives. II est long de 10 pouces et noir de couleur; le bec et les paupières sont d'un beau jaune. Il se nourrit d'insectes et de baies, s'apprivoise facilement et s'accoutume à imiter plusieurs mélodies. La femelle est brune de couleur.
No. 6. Le Meile brun noir.
Le Merle brun-noir a au cou, à la poitrine et au ventre des taches noires, et n'est probablement qu une variété du merle précédent. Il vit en Allemagne, et son chant surpasse celui du merle ordinaire.
No. 7. Le Merle à collier blanc.
Il a 12 pouces de longueur, est d'une couleur noirâtre et a sous le cou un collier blanc traversant la poitrine. Il se nourrit d'insectes et de baies, engraisse fort, et la viande en est de trèsbon gout.
Ad00341 03 033aNo. 1. Grünes Baartmoos. (Phascum cuspidatum. L.)~~Oft erscheint auf der Erde in Blumenscherben, die lange an feuchten Orten gestanden haben, in nassen und schattigten Wegen der Gärten, oder an feuchten Mauern ein grüner Schimmel, der, wenn er am grössten ist, wie grüner Sammt aussieht. Diess ist aber grünes Baartmoos, das Fig. 1.a. in seiner höchsten natürlichen Grösse, Fig. 1. selbst aber, durch das Mikroscop vergrössert, zeigt. Es gehört zu den ordentlichen Moosen, und ist gleichsam ein Wald von lauter ordentlichen, und sehr schöngebildeten Pflanzen, deren Stengel von unten hinauf rund herum mit grünen und gefleckten Blättern besetzt sind.~~No. 2. Netzartiger Wasserfaden. (Conferva reticulata. L.)~~Der grüne gallertartige Schleim oder Schaum, den man häufig an hölzernen Brunnenkasten, oder am Rande schlammiger Pfützen und langsam fliesender flacher Bäche findet, ist gleichfalls eine Gattung von Pflanzen, die zu den Aftermoosen gehört, und die man Wasserfäden oder Conferven nennt. Man hat viele Arten davon. Der hier abgebildete netzartige Wasserfaden ist aber eine der merkwürdigsten davon, wegen seiner sonderbaren Structur. In seinem natürlichen Zustande sieht er bloss wie ein grüner gallertartiger Schaum (Fig. b.) aus, und das blosse Auge entdeckt keine Organisation an ihm. Wenn man ihn aber unter ein Mikroscop bringt, und vergrössert betrachtet, so erblickt man ihn wie ein grünes schön gestricktes Netz, das aus lauter dreyeckigten Maschen besteht, und lauter Sterne und sechseckigte Figuren bildet. Die einzelnen Glieder dieses Netzes, die Fig. c. noch mehr vergrössert zeigt, sind lang oval, platt und auf ihrer Oberfläche mit lauter kleinen Knöpfchen besetzt, welche den Saamen dieser sonderbaren Wasserpflanzen enthalten. Man findet sie aber nur in süssen Wassern, nie im Meere oder in andern salzigten Quellen.~~47
Ad00341 03 033a/frePlantes. LIX. Vol III. No. 31.
PLANTES REMARQABLES.
N. 1. La Mousse terrestre ordinaire.
On trouve très souvent un moisi vert dans des pots à fleurs exposés longtems dans des endroits humides; il y en a ausfidans des parties trop ombragées et numides des jardins et sur des murail les humides; quand ce moisi est bien fort on le prendroit au premier coup d'oeil pour du velours vert. Il n'est cependant autre chose que la Mousse terrestre ordinaire, qui est réprésentée grosfie sons Fig. 1. et dans sa plus grande hauteur naturelle sous Fig. 1.a. Elle consiste pour ainsi dire dans une foret de véritables plantes d'une ftructure admirable et dont les tiges sont entourées de tout coté de feuilles verdes tachetées en jaune. N. 2. Le fil d'eau reticulaire ou le Conferva. L'écume verde et visqueuse qui se trouve fréquemment sur des cistemes de bois ou aux bords des marais et des ruisseaux trop plats et dont les est coulent trop lentement, est une plante qui appartient aussi dans le genre des Mousses et qui est connue sous le nom de Fil d'eau ou de Conferva Il en existe beaucoup d'espèces; mais le Conferva riticulaire, qui est représenté sur la table ci-jointe, en est une des plus remarquables par la fingularité de sa structure. Dans son état naturel il ressemble à une écume verde et visqueuse (Fig. b.) et quand on le regarde à œil nud, on n'y peut, découvrir la moindre organisation. Mais examiné au Microscope il a l'air d'un filet vert, joliment entrelacé en mailies triangulaires et dont les reseaux forment des hexagones réguliers. Les articulations détachées de ces filets, qu'on voit encore plus grossies sous Fig. c. sont plates, de figure ovale et garnies sur la surface de petits boutons qui renferment la semence de cette plante aquatique finguliere. Elle n'est cependant qu'une production des eaux douces, et on ne la trouve jamais ni dans la mer, ni dans d'autres fourcea salées.
Ad00341 03 034aN. 1. Der Choras. (Simia Mormon. L.)~~Der Choras gehört zu der Gattung der Paviane. Er lebt in Guinea und Ostindien in grossen Wäldern und nährt sich von Früchten. Seine Länge beträgt 2 bis 2 1/2 Fuss. Er ist stark und in der Freyheit sehr wild, so dass es gefährlich ist ihm zu begegnen. Sein Haar ist zottig, und braungelblich schillernd. Er hat ganz glatte und fleischfarbene Menschenhände, rothe nackte Gesässschwielen. Am meisten unterscheidet er sich von allen andern Affen durch seinen Kopf, der eine verlängerte Schnauze hat. Die Nase ist lang, flach und scharlachroth, das Maul hat Bartborsten, und seine Backen bestehen aus langen hochblauen Hautfalten, die mit der Nase parallel laufen, welche ihm ein wildes Ansehn geben.~~No.2. Der Lovando. (Simia Hamadryas. L.)~~Der Lovando lebt im Innern von Afrika, ist eben so gross als der Choras, und sein Aussehen so fürchterlich, als sein Naturell wild. Er ist an der Brust und den Armen stark zottig, das übrige Haar aber ins Grüne schillernd. Er hat violette Hände, einen langen Hundskopf; das Gesicht ist nackt, hat eine schwarze Schnauze, und der Hintertheil des Kopfs ist so dick behaart, dass es ihm von vorn das Ansehen einer Peruque giebt. Sein Hintertheil hat rothbranne Gesässschwielen und einen langen Schwanz. Er nährt sich, wie andere Affen, von Früchten, und ist daher den Gärten und Pflanzungen sehr schädlich.~~No. 3. Der Pitheke oder gemeine Affe. (Simia Sylvanus. L.)~~Diese Affenart ist in Europa die bekannteste. Der Pitheke ist völlig schwanzlos, 18 bis 20 Zoll lang, schmutzig braungelb von Farbe, hat ein nacktes runzlichtes Gesicht und schwarze nackte Hände. Sein Vaterland ist das nördliche Afrika und südliche Asien. Sie fressen allerley Früchte, Nüsse, Wurzeln, Blätter, Brod, auch Eyer und Insekten, und saufen Wasser, Milch, Bier und Wein. Sie sind leicht zu zähmen, und werden, wegen ihrer Possierlichkeit, häufig in ganz Europa zum Vergnügen in den Häusern gehalten, und zu allerley Künsten abgerichtet.~~No. 4. Der Maimon. (Simia Nemestrina. L.)~~Der Maimon lebt in den Ostindischen Inseln vorzüglich auf Sumatra, ist ohngefähr 2 Fusshoch, und hat einen kurzen Schweinsschwanz. Sein Gesicht ist nackt und schwarzbraun., sein Haar gelblichbraun und olivenfarbig. Sein Naturell ist sanft und einschmeichelnd; da er aber sehr empfindlich für die Kälte ist, so kann man ihn in Europa nicht erhalten.~~47
Ad00341 03 034a/freQuadrupedes LIII. Voll. III. N. 32.
QUATREE ESPECES DE SINGES.
No. 1. Le Choras.
Le Choras appartient dans le genre desBabouines. Il se trouve dans la Guinée et dans les Indes Oiientales, où il vit dans les grands bois et se nourrit de fruits. Sa longueur est de 2 pieds es jusqu'à 2 1/2. Sa force et sa ferocité le rendent redoutable. Son corps est couvert de poils longs et d'un brun roussâtre. Il a les pieds de devant toutes nuds, de couleur de chair et semblables aux mains de l'homme; les callosités de ses fesses sont rouges et dégarnies de poils. Ce qui le distingue le plus de toutes les autres espèces de finges est sa tète, dont le museau est alongé. Il a des moustaches; son nez est applati et de couleur écarlate; ses joues sont composées de longs plis de peau de couleur bleue, qui vont en ligne parallèle avec le nez et donnent a l'animal un air féroce et hideux.
No. 2. Le Lovando.
Le Lovando vit dans l'intérieur de Afrique; sa longueur est la même que celle du Choras, auquel il ne cède rien ni pour la férocité ni pour la forme hideuse. Sa poitrine et ses jambes de devant sont couvertes de poils épais et longs, dont la couleur est d'un brun grisâtre; aux autres parlies de son corps la couleur des poils donne dans le vert. Ses pattes sont de couleur violette; sa tête est longue et ressemble à colle d'un chien; le visage est dégarni de poils; le museau est noir et le derrière de la tête est couvert d'un poil tellement touffu, que par devant on le prendroit pour une perruque. Sa queue est longue, et les callosités de ses fesses sont d'un brun rougeatre. Il se nourrit de fruits comme tous les autres singes, ce qui le rend tres dangereux pour les champs et les jardins.
No. 3. Le Pitheque ou le singe vulgaire.
Cette espèce de singes est la plus connue en Europe. Le singe vulgaire n'a point de queue; sa longueur est de 18 à 20 pouces, sa couleur est d'un brun sale, son visage est nnd et ridé, et ses jambes de devant sont également nues et de couleur noire. Il vit dans le Nord de l'Afrique et dans l'Asie méridionale. Il se nourrit de fruits d'arbres, de racines, de feuilles, de pain, d'oeufs et d'insectes; pour désaltérer la soif il se sert de l'eau, du lait, de la bière et du vin. Il se laisse aisément apprivoiser, et en Europe on aime à le tenir dans les maisons, ou il amuse par. ses gentillesses, et où il apprend facilement differens petits arts.
No. 4. Le Maimon.
Le Maimon vit dans les Indes Orientales et principalement dans l'lsle de Sumatra; sa hauteur est à peu près de 2 pieds; sa queue est petite et semblable à celle du cochon. Son visage est nud et d'un brun jaunâtre et de couleur d'olive. Il a les moeurs très doux et insinuans, mais comme il est extrêmement frilleux, il ne pent pas endurer le climat de l'Europe.
Ad00341 03 035aDer Pfau ist unstreitig einer der prächtigsten Vögel, und sowohl seine stolze Figur als die schöne Zeichnung und die glänzenden Farben seiner Federn erregen allgemeine Bewunderung. Ostindien scheint das Vaterland der Pfauen gewesen zu seyn, wo mau den Pfau auch noch wild findet; er ist aber auch schon seit undenklichen Zeiten unter die Hausthiere des Menschen übergegangen, wo er sich denn, wie unser übriges Hünerartiges Hausgeflügel, recht gut fortgepflanzet und an das kältere, sogar an das nördliche Clima von Europa gewöhnt hat. Man hält die Pfauen auf Landgüthern, in den Parks und Hünerhöfen der Grossen mehr zur Pracht und zum Vergnügen der Augen, als zum ökonomischen Nutzen; obgleich man auch die jungen Pfauen, welche ein feines wohlschmeckendes Fleisch haben, recht gut speisen kann. Der Pfau liebt ein freyes, grosses Revier, schweift gerne umher, und fliegt auf Mauern, Häuser und hohe Bäume, wo er auch im Sommer des Nachts schläft. Die Pfauhenne brütet nicht gern ihre eignen Eyer aus; die man denn besser durch Truthühner ausbrüten lässt.~~No. 1. Der blaue Pfau. (Pavo cristatus. L.)~~Der blaue Pfau scheint die Stammart dieses Vogels zu seyn. Er hat die Grösse eines Truthahns, aber einen beynahe 3 Fuss langen Schwanz, den er, wie Fig. 2 zeigt, zuweilen erhebt und in ein prächtiges Rad schlägt. Das glänzende Grünblau seines Halses und der Brust, das Hellgrün seines Rückens, und die schönen Spiegel seiner Schwanzfedern geben einen prächtigen Anblick.~~No. 2. Der bunte Pfau.~~Der bunte Pfau ist unstreitig eine Abart des blauen Pfau, die aus der Vermischung dieses mit dem weissen Pfau entstanden ist.~~No. 3. Der weisse Pfau.~~Dieser ist eine Spielart des gemeinen Pfau, und vermuthlich in Norden entstanden. Er hat ein völlig weisses und glänzendes Gefieder; in seinem Schwanze findet man aber auch alle die Spiegel bloss in Weiss schattirt, weiches überaus schön aussieht.~~47
Ad00341 03 035a/freOiseaux. XXXVI. Vol. III. No. 33.
DIFFERENTES ESPECES DE PAONS.
Le Paon est sans Contredit un des oiseaux les plus magnifiques, et sa figure majestueuse jointe
à.la beauté du dessein et le lustre des couleurs de son plumage lui attirent l'admiration générale. Il paroit que les Indes Orientales ont été la patrie dès paons, caron y en trouve encore aujourd'hui dans l'état sauvage; mais depuis des teins immemoriais ils se sont naturalisés chez nous, où ils tiennent le premier rang parmi les oiseaux domestiques, et se propagent aussi comme l'autre volaille domestique. Us se sont accoutumés au climat froid de l'Europe et on les trouve même dans les régions les plus septentrionales. On les lient dans les maisons de campagne, les parcs et les ménageries des grands Seigneurs, plutôt pour la magnificence de leurs couleurs et comme des objets d'admiration, que pour en faire usage économique, quoique le chair des jeunes paons ait un gôut fort agréable et qu'on la mange avec plaisir. Les paons aiment à roder à leur aise dans une grande étendue de pays; ils se perchent sur des murailles, des maisons et des arbres, où dans l'été ils passent aussi la nuit. La femelle, qui s'appele Paonesse, n'aime pas à couver ses oeufs; on les lui prend pour cela, et les met dans le nid d'une poule d'Inde. N. 1. Le Paon bleu. Le Paon bleu paroit être la race primitive de ces oiseaux. Il a Ta grandeur d'un coq d'Inde; mais sa queue a une longueur de presque 3 pieds, qu'il se plait à élever et à étendre en forme de roue (Fig. 2.). Son cou et sa poitrine sont couverts d'un plumage brillant de couleur bleue-verdàtre; celui du dos est d'un vert clair, et sa queue estornée de ronds, qu'on nomme les yeux des plumes, dont la beauté et l'éclat des couleurs ne se trouvent dans aucun autre oiseau. Les couleurs brillantes du plumage rendent le paon un chef, d'oeuvre de magnificence. N. 2. Le Paon bigarré. II n'est pas douteux, que cette espèce de paons est une variété un paon bleu, et qu'elle provient de l'accouplement de ce dernier avec le paos blanc. N. 3. Le Paon blanc. Il est aussi une variété du paon bleu, et c'est probablement le Nord de i' Europe qui lui a donné son origine. Son plumage est absolument blancet très luisant; on trouve dans sa queue les mêmes ronds, ou yeux des plumes, que dans celle du paon bleu, excepté qu'ici ils sont blancs et ombragés; ce qui donne à l'oiseau une beauté admirable.
Ad00341 03 036aDie Nadelhölzer führen darum diesen Nahmen, weil sie an Statt der Blatter des Laubholzes schmale und gespitzte Nadeln haben, welche im Winter nicht, wie die andern Blätter, abfallen, sondern, die des Lerchenbaums allein ausgenommen, grün, bleiben, und bis ins dritte oder vierte Jahr dauern, wo sie dann nur einzeln und nach und nach abfallen. Unsere einheimischen Nadelhölzer können die allerstärkste Kälte aushalten, ohne zu erfrieren, daher, sie auch am liebsten in Norden und auf den höchsten Gebirgen wachsen. Wir haben vorzüglich 4 Gattungen einheimischer Nadelhölzer, welche wegen ihrer grofsen Nutzbarkeit merkwürdig sind; nämlich 1. die Kiefer; 2. den Lerchenbaum; 3. die Tanne; 4. die Fichte.~~No. 1. Die Kiefer. (Pinus sylvestris. L.)~~Die Kiefer wächst in Teutschland in dem schlechtesten Sandboden, und wird, wenn sie in dichten Wäldern geschlossen wächst, 50 bis 60 Fuss hoch, auf hohen Gebirgen aber, wo sie schlechter Boden und hoher Schnee drückt, bleibt sie auf der Erde als ein sehr niedriger Busch liegen, und bekommt gar keinen Stamm Ihre Nadeln stehen doppelt, sind rundlich und lang. Auf einerley Zweigen stehen männliche und weibliche Blüthen zusammen; die ersteren sind rothgelb, die letzteren grün mit rothen Spitzen (Fig. 1.a.) und aus diesen entstehen hernach die kurzen fast runden holzigen Zapfen, welche zwischen ihren steifen Schuppen den Saamen verwahren (Fig. 1. b.). Wenn der Zapfen sich von der Sonnenhitze aufthut, wird der leicht gefiederte Saame umhergestreut, welchen der Wind hernach fortträgt. Die Kiefer liefert Brenn-, Bau- und anderes Nutzholz, Kiehn und Pech, und ist daher ein sehr nutzbarer Baum.~~N. 2. Der Lerchenbaum. (Pinus Larix. L.)~~Der Lerchenbaum wächst vorzüglich in Tyrol, Ungarn, Corsika, und Ober-Italien, auf den höchsten Bergen, und zwar sehr schnell und hoch. Er wirft im Herbste seine Nadeln, die in einzelnen Büscheln (Fig. 2. b.) stehen, ab, steht im Winter dürr da, und bekommt im Frühjahre neue. Er blüht im Frühjahre, ehe die Nadeln treiben, sehr schön roth. Seine rothen weiblichen Blüthen, und die grüngelben männlichen stehen nemlich auf Einem Zweige zusammen (Fig. 2. a.), und aus den ersteren entstehen kleine länglicht-runde grau-braune Zapfen, welche den gefiederten Saamen tragen. Er giebt ganz vortrefliches Bau-, Nutz- und Mastenholz, und sein Harz ist flüssig als Venetianischer Terpentin, und trocken, als eine Arzney, eine gute Apothekerwaare.~~47
Ad00341 03 036a/frePlantes. LX. Vol. III. No. 34.
ARBRES INDIGENES A FEUILLES ACICULAIRES.
Ce genre d'arbre se caractérise principalement par ses feuilles, qui diffèrent de celles rie tous les
autres arbres; elles sont menues et pointues et ne tombent pas dans l'hiver comme les feuilles des autres autres; elles restent vertes jusque dans la 3me ou 4me année où elles tombent l'une après l'autre et petit à petit. Ce n'est que le Mélèze qui en fait une exception. Les espèces de ces arbres qui sont indigènes chez nous, peuvent endurer le plus grand degré de froid sans geler; elles préfèrent au contraire les régions les plus septentrionales, et les plus hautes montagnes. Nous en possedons 4 espèces principales qui sont très remarquables à cause de leur grande utilité, savoir 1. le Pinastre; 2. Le Larix ou le Mélèze; 3. Le Sapin 4. Le Pin. N. 1. Le Pinastre ou le Pin Sauvage. Cette espèce croit en Allemagne dans des sables fort arides; dans les grandes forêts très épaises, où elle est bien entourée et garantie contre l'air et la lumière, elle peut s'élever à la hauteur de 50 à 60 pieds, mais sur les hautes montagnes, où Je sol est trop pierreux, et où elle est couverte d'une masse énorme de neige, elle ne s'eléve qu'à la hauteur d'un buisson, et ne pousse pas même une tige. Ses feuilles sont longues et sortent deux à deux d'une gaine commune; les mêmes branches portent des fleurs mâles et femelles; les premières sout d'un rouge-jaunâtre, les secondes vertes à pointes rouges (Fig. 1. a.); de ces demieres il se forme dans la suite ces petites têtes presque rondes et ligneuses qu'on connott sous le nom de pommes de pin, qui sous leurs écailles roides contiennent la semence. (Fig. 1. b.). Lorsque l'ardeur du soleil a fait crever la pomme, le vent en enlève cette semence qui est garnie de petite ailes. Cet arbre est d'une grande utilité, car il fournit non seulement du bois de chauffage, de charpente et d'autre bois de sciage, mais aussi la résine ou l'huile de pin dont on prépare les suie et la poix. N. 2. Le Larix ou le Mélèze. Cet arbre se trouve principalement dans le Tyrol, la Hongrie, la Corse, et la Lombardie, où il croit sur les plus hautes montagnes, et s'élève fort vite à une hauteur considérable. Ses feuilles viennent rassemblées par bouquets (Fig. 2. b.) et tombent pendant l'hiver. Le Mélèze porte an printems, et avant que les feuilles comencent à pousser, des fleurs rouges fort jolies. Les fleurs femelles ainsi que les mâles, qui sont d'un jaune verdâtre, setrouvent réunies sur une même branche. (Fig. 2. a.) Les premières deviennent des petites pommes d'un brun-grisâtre et de forme ovale, qui renferment la semence empennée. Cette espèce d'arbre fournit un excellent bois de chauffage, de charpente et des mâts. Sa résine donne une drogue fort utile; car dans l'état liquide elle est emploiée comme la térébenthine Vénitienne, et lorsquellc est sechée on s'en sert dans la medicine.
Ad00341 03 037aDiese drey hier abgebildete Fische sind vorzüglich wegen ihrer schönen Zeichnung und Farben merkwürdig. Sie leben sämmtlich in den Indischen Meeren.~~No. 1. Der Amerikanische Ritter. (Eques Americanus.)~~Der Amerikanische Ritter findet sich an den Küsten von Südamerika. Er ist 6 bis 10 Zoll lang, und sehr schön gezeichnet. Seine Grundfarbe ist lichtbraun; und über den Leib gehen drey schwarz und weisse Binden, davon 2 in die Queere, und eine in die Länge. Er lebt von Insecten und Gewürmen. Sein Fleisch ist zwar essbar, aber nicht wohlschmeckend.~~No. 2. Der Hawkenfisch. (Gymnetrus Hawkenii.)~~Dieser sonderbare Fisch lebt gleichfalls in den Indischen Meeren. Er ist lang und dünn von Gestalt, lichtbraun von Farbe mit braunen Punkten und Strichen gezeichnet, und seine sämmtlichen Flossen und Kiemen sind carmesinroth. Unter der Brust hat er vier lange rothe Strahlen, an deren Spitzen gleichsam breite Ruder stehen. Vermuthlich bedient er sich dieser Strahlen zur Aufsuchung seiner Nahrung, der Gewürme auf dem Meeresgrunde.~~No. 3. Der Acarauna. (Chaetodon tricolor.)~~Der Acarauna gehört zu den Klippfischen und heisst auch sonst der dreifarbige Klippfisch, weil er mit drey sehr lebhaften Farben gezeichnet ist. Seine Grundfarbe ist hoch citronengelb; Kopf, Kiemen und Flossen haben einen orangefarbenen Saum, und das Hintertheil des Leibes ist bis zum Schwanze kohlschwarz; durch diesem schwarzen Flecke aber läuft eine weisse Seitenlinie. Er lebt vorzüglich an den Küsten von China in den Indischen Meeren, und nährt sich von Würmern und Insecten.~~47
Ad00341 03 037a/frePoissons. XXXV. Vol. III. N. 35.
POISSONS REMARQUABLES.
Les trois espèces de poissons qui sont représentées sur le tableau ei-joint, se distinguent
principalement par la beauté de leur dessein et de leurs couleurs, Ils se trouvent toutes les trois dans la mer Indienne. No.1. Le Chevalier Américain. On trouve ce poisson vers les côtes de, l' Amerique Méridionale. Sa longueur est de 6 jusqu'à 10 pouces, et son dessein est fort joli. Le fond de sa couleur est d'un brun-clair et le corps est garni de 3 rayes noires et blanches, dont deux l'entourent horizontalement, et la 3me va dans la longueur. Il se nourrit d'insectes et de vermines, Sa chair est mangeable, mais elle n'a pas un bon goût.
No. 2. Le Hawken.
Ce singulier poisson se trouve aussi dans la mèr Indienne. Son corps est long et menu, sa couleur est d'un gris-clair à rayes et points bruns, et les nageoires et les onies sont cramoisies. Au dessous de la poitrine il est muni de quatre rayons longs de couleur rouge dont les bouts sont garnis de larges rames. Il se sert probablement de ces rayons pour chercher sur le fond de la mer sa nourriture, qui consiste en vermines.
No. 3. L'Acarauna.
Cette espèce appartient dans le genre des Bandouilleres et on l'appelle aussi souvent la Baudouillére tricolore à cause des trois couleurs très vives dont eile est ornée. Le fond de sa couleur est d'un jaune de citron très clair; la tête, les nageoires et les ouies ont une bordure de couleur d'orange et le derrière du corps est d'un noir très foncé jusqu'à la queue, mais à travers de cette tache noire va une ligne blanche. Ce poisson se trouve principalement dans la mer Indienne vers les cotés de la Chine, et il se nourrit des vermines et d'insectes.
Ad00341 03 038aNo. 1. u. 2. Die Tanne. (Pinus picea L.)~~Die Tanne - welche auch noch die Namen Weisstanne, Edeltanne, Silbertanne führt - ist unter allen europäischen Bäumen der höchste; denn sie wird zuweilen bis 180 Fuss hoch, und unlen im Durchmesser des Stammes 8 Fuss dick. Sie hat eine weissgraue, glatte Rinde, und ihr Holz ist weiss, weich, aber sehr elastisch. Ihre Nadeln stehen kammartig zu beyden Seiten der Zweige, sind breit, nicht spitzig, sondern abgestumpft, oberhalb glänzend dunkelgrün, unten weisslicht. Ihre Blüthen sind rund, röthlichbraun, und kommen zwischen den Nadeln hervor. Die Saamenzapfen sind ohngefähr 5 Zoll lang, walzenförmig hellbraun, und bestehen aus lauter holzigen Schuppen, unter welchen schmale Spitzen hervor gehen, und worunter die geflügelten Saamenkörner liegen. Ihr Vaterland ist das nördliche Europa und Asien. Wegen ihres hohen Wuchses braucht man die Tanne vorzüglich zu Mastbäumen, Baustammen, und ihr Holz zu Brettern und vielerley Geräthschaften.~~No. 3. u. 4. Die Fichte. (Pinus abies L.)~~Die Fichte - welche auch die Rothtanne genennt wird - ist nicht minder einer der schönsten und geradesten Bäume; denn sie wird oft 100 bis 120 Fuss hoch und bis 6 Fuss im Durchmesser dick. Man wählt sie daher eben so, wie die Tanne, vorzüglich zu Baustämmen und zu allerley Nutzholze. Ihre Nadeln sind steif, spitzig, hellgrün und stehen etwas gekrümmt um die Zweige herum. Sie blüht im May an den Spitzen der Zweige. Ihre männlichen Blüthen sind hochroth, und sehen fast wie eine Erdbeere aus; ihre weiblichen Blüthen aber sind bräunliche Knospen, wie Fig. 3. es zeigt. Ihre Sammenzapfen sind walzenförmig, 4 bis 5 Zoll lang, hellbraun, und bestehen aus lauter über einander liegenden glatten Schuppen, (Fig. 4.) unter welchen die geflügelten Saamenkörner liegen. Ihr Vaterland ist, wie das der Tanne, das nördliche Europa und Asien. Russland treibt mit den Schiffbauhölzern von der Tanne und Fichte einen sehr grossen Handel zur See.~~48
Ad00341 03 038a/frePlantés. LXI. Vol. III. No. 36.
ARBRES INDIGENES A FEUILLES ACICULAIRES.
No. 1 et 2. Le Sapin.
Le Sapin est le plus haut de tous les arbres indigenes en Europe, car il peut atteindre une hauteur de 180 pieds, tandis que la tige à souvent 8 pieds de diamètre; son bois est blanc, tendre, niais très pliant. Ses feuilles sont rangées des deux colés des branches, ainsi que les dents d'un peigne; elles sont larges, emoussées, d'un verd foncé en dessus, et blanchâtres eu dessous. Ses fleurs sont rondes, d'un brun rougeâtro et naissent au milieu des feuilles. Les pommes ont une longueur d' à peu prés 5 pouces; leur forme est cylindrique, leur couleur d'un brun clair et elles sont entièrement composées d'écaillés ligneuses surmontées d'un petit stilet, sous lesquelles se trouvent les graines de semence garnies chacune d'une petite aile. Cet arbre est originaire dans le Nord de l'Europe et de l'Asie; à cause de leur hauteur on les emploie de préférence pour des mats; on en fait aussi des pièces de charpente, des planches et une quantité d'ouvrages de menuiserie. Ko. 3. et 4. Le Pin. Le Pin est également un des arbres les plus beaux et les plus hauts, car il atteint souvent une hauteur de 100 jusqu'à 120 pieds et parvient à une épaisseur de 6 pieds de diamètre. On le choisit par conséquent, tout aussi bien que le Sapin, pour en faire des mâts, des pièces de charpente, et des ouvrages de menuiserie. See feuilles sont roides, étroites, pointues, on peu courbées, d'un verd clair et s'étendent circulairement autour des branches. Dans le mois de Mai le Pin porte des flurs à l'extrémité des branches; les fleurs mâles sont d'un beau rouge et ressemblent aux fraises; les fleurs femelles de petites tètes brunâtres, comme on voit sous Fig. 3. Les pommes sont de forme cylindrique; leur longueur est de 4 à 5 pouces et leur couleur d'un brun clair; elles ne consistent que d'écaillés lisses qui sont couchées les unes sur les autres (Fig. 4.) et sous les quelles se trouvent les graines de semence garnies chacune d'une petite aile. Le Pin à la même patrie que le Sapin, c'est à dire le Nord de l'Europe et de l'Asie. La Russie fait un commerce maritime très considérable avec du bois de charpente et pour la construction des vaisseaux, qu'elle rétire de ses vastes forêts de Pins et de Sapins.
Ad00341 03 039aNo. 1. Der Ouanderou. (Simia Silenus. L.)~~Der Ouanderou lebt vorzüglich in der Insel Ceylon, ist 2 Fuss lang, hat einen kurzen Schwanz, und am ganzen Leibe ziemlich langes schwarzbraunes Haar, welches sonderlich am Hinterkopfe sehr dick ist. Sein langer weisser breiter Bart der bis über die Brust herab reicht, giebt ihm ein Ansehen von Ernst, Würde und Klugheit, welche er auch in allen seinen Handlungen zeigt. Er lebt in Wäldern und nährt sich von allerley Früchten. Jung eingefangen lässt er sich leicht zähmen.~~No. 2. Der weissmäulige Affe. (Simia nictidans. L.)~~Dieser Affe, dessen Vaterland Guyana ist, hat die Grösse des gemeinen Affen, lange dürre Arme, Hände und Beine, einen langen Schwanz, ein schwarzbraunes Fell mit hellen Flecken. Nase, Lippen und Kinn sind weisslicht, und er nickt unaufhörlich mit dem Kopfe.~~No. 3. Der Duc. (Simia nemaeus.)~~Der Duc ist 2 Fuss lang, und so lang auch sein Schwanz. Sein Vaterland ist Ostindien und China. Er ist recht bunt und mit lebhaften Farben gezeichnet; Leib, Brust, Vorderarme, Bart und Schwanz weiss, die Oberschenkel, der Rücken und die Oberarme schwarz, das behaarte Gesicht aber und die Unterschenkel braunroth.~~No. 4. Der Saki. (Simia pithecia.)~~Der Saki wohnt in Brasilien und im südlichen Amerika, ist ohngefähr 17 Zoll lang, sehr langhaarig, am Leibe gelbbraun und am Kopfe weiss. Sein Schwanz ist sonderlich sehr langhaarig und dick. Er hat schwarze Hände und Füsse mit langen Nägeln. In Amerika werden diese Affen häufig zahm gemacht.~~No. 5. Der Palatin-Affe. (Simia Rolowai.)~~Dieser Affe lebt in Guinea. Er ist ohngefähr 18 Zoll lang und sehr zierlich von Gestalt. Sein Gesicht ist fast dreyeckigt, schwarz und mit einem schmalen Streifen von weißen Haaren eingefasst. Rücken, Arme und Schenkel sind schwärzlich und ins Grün spielend; Brust, Bauch und Kehle aber weiss. Am Kinne hat er einen weissen Bart, der sich in 2 lange Zipfel endigt, die ihm das Ansehen geben, als hätte er eine Palatine um. Er ist überaus sanft, artig und einschmeichelnd.~~48
Ad00341 03 039a/freQuadrupedes. LIV. B. III. No. 37.
CINQ ESPECES DE SINGES.
No. 1. Le Ouanderou. ou le singe noir, à barbe blanche.
Cette espèce se trouve principalement dans l'isle de Ceylon. Sa longueur est de deux pieds, sa. queue est petite et tout son corps couvert d'un poil assés long et d'un brun noirâtre; sur le derrière de la tête ce poil est extrêmement touffu. il a une barbe longue, large et de couleur blanche, qui lui tombe sur la poitrine; elle lui donne un air de dignité, de gravité et de sagacité, que réellement il montre aussi dans toutes ses actions. Il vit dans des forêts et se nourrit de différentes espèces de fruits. Si on le prend jeune, il se laisse aisément apprivoiser.
No. 2. Le singe à bouche blanche.
Ce singe se trouve dans la Guyane; sa grandeur est celle du singe vulgaire. Ses jambes de devant sont fort longues et menues, ainsi que ses pieds; sa queue est longue et la couleur de son poil est d'un brun noirâtre à tâches claires. Son nez, ses lèvres et son menton sont blanchâtres, et il ne cesse de branler la tête.
No. 3. Le Duc.
Sa longueur est de deux pieds et celle de sa queue est la même. On le trouve dans les Indes Orientales et la Chine. Son poil est bigarré et de couleurs très, diverses; son corps, la poitrine, les jambes de devant, la barbe et la queue sont blanches, les jambes de derrière, le dos et le haut des jambes de devant sont noires; la face barbue au contraire et la partie inférieure des jambes de derrière sont d'un brun-rougeàtre.
No. 4. Le Saki.
Cette espèce de singes se trouve dans le Brésil et dans l'Amérique méridionale; sa longueur est à peu près de 17 pouces; son poil est long, d'un brun jaunâtre au corps, mais blanc à la tête. Sa queue surtout est garnie d'un poil fort long et touffu. Ses pieds sont noires et ses ongles longs. et crochus. Dans l'Amérique on trouve cette espèce de singes très fréquemment apprivoisée.
No. 5. Le Roloway.
Ce singe vit dans la Guinée. Sa Iongeur est à peu près de 18 pouces, et toute sa figure est élégamment formée. Sa face est presque triangulaire, de couleur noire et entourée d'une bande étroite de poils blancs; le dos, les jambes et les cuisses sont noirâtres et donnent dans le vert; la poitrine, le ventre et la gorge sont blancs. II a une barbe blanche au menton, qui se termine dans deux bouts longs et pointus; ce qui lui donne l'air de porter une palatine. Il est extrêmement doux, gentil et insinuant.
Ad00341 03 040aNo. 1. Der Truthahn. (Meleagris gallopavo. L.)~~Der Truthuhn (Puterhahn, Welsche Hahn, Kalekutische Hahn) ist erst seit 500 Jahren in Europa bekannt. Westindien ist das Vaterland der Truthühner, wo sie in grossen Schaaren wild leben; in Europa aber gehören sie blos unter das Hausgeflügel. Der Truthahn ist 3 bis 4 Fuss lang; die Henne etwas kleiner. Sie sind, wie alles zahme Haussgeflügel, sehr verschieden von Farbe. Der Kopf und Hals ist nackt, und der Hahn besonders hat am Halse eine sehr faltige, grobdrüsige Haut, und über den Schnabel her einen langen Fleischzapfen hängen, welcher, wenn der Hahn sich erzürnet, oft hochroth, blau und weiss aussehen. Er hat eine kollernde unangenehme Stimme. Das Fleisch der Truthühner ist sehr wohlschmeckend, und sie werden eben deswegen sehr häufig in Teutschland gezogen.~~No. 2. Das Fasanhuhn. (Phasianus Colchicus hybridus.)~~Das Fasanhuhn ist der Bastard von einem zahmen Fasanhahne und einer Hausshenne. Es hat viel Aehnliches von der Gestalt des Fasans, ist aber, als ein Bastard, nicht fähig sich fortzupflanzen. Es legt daher auch keine Eyer, und man zieht es blos in den Fasanerien, und grossen Hühnerhöfen, wegen seines delikaten Fleisches.~~No. 3. Das Perlhuhn. (Numida meleagris.)~~Das Perlhuhn lebt wild in ganzen Schaaren in Afrika und Südamerika. Es ist etwas grösser als ein grosser Haushahn. Sein Gefieder ist blaugrau, und durchaus schön weiss geperlet. Der Kopf ist nackt und weisslich; die Haut der Lappen und um den Schnabel hellroth; und auf dem Kopfe hat es einen hornigten Kamm oder Helm. Sein Fleisch ist sehr delikat, sein Geschrey aber sehr, widrig und lästig.~~No. 4. Der Curasso. (Crax alector. L.)~~Der Curasso - den man sonst auch den Hoko nennt - gehört auch unter das zahme, wiewohl in Teutschland seltnere Haussgeflügel. Er ist beynahe so gross als der Truthahn mit dem er auch viel Aehnliches hat. Sein Vaterland ist Südamerika. Er ist von Farbe sehr verschieden, schwarz, bunt, und dergl. Er hat um den Schnabel eine gelbe Wachshaut, und gemeiniglich, auf dem Kopfe einen schön frisirten Federbusch. Sein Fleisch ist ausserordentlich delikat, und wird hochgeschätzt.~~48
Ad00341 03 040a/freOiseaux XXXVII. Vol. III. No. 38.
VOLAILLE ETRANGERE DE BASSE COUR.
No. 1. Le Coq d'Inde.
Le Coq d'Inde n'est connu en Europe que depuis trois siècles. Il nous a été apporté des Indes Occidentales, où il vit en troupeaux dans l'état sauvage; chez nous on l'a naturalisé, et il fait partie de la volaille de basse cour. Sa longueur est de trois a quatre pieds, mais la Poule est plus petite. Ces oiseaux varient beaucoup pour la couleur, comme presque tous les oiseaux domestiques. La tète et le cou sont dépourvus de plumes; le cou du Coq est recouvert d'une peau lâche et flasque et peu colorée; de dessus le bec il lui tembe un appendice charnu et peu rouge, qui s'étend et devient d'un pourpre vif, lorsque' l'oiseau est animé de colère; le sommet de la tête et le cou paroissent alors de trois couleurs, qui sont le blanc, le bleu et le pourpre. Sa voix est désagréable et roulante; sa chair est d'un excellent goùt et c'est pour cela qu'en Allemagne on a multiplié cet oiseau au point qu'il est devenu très commun.
No. 2. La Poule faisande.
La Poule faisande est le bâtard d'un Coq faisan privé et d'une poule domestique. Par sa figure elle ressemble beaucoup au faisan; comme bâtard elle ne peut pas se propager et ne pond pas des oeufs. On la lient seulement dans les faisanderies et dans les grandes, basses Cours à cause de la délicatesse de sa chair.
No. 3. La Pintade, ou la Poule de Guinée.
Cet oiseau se trouve dans l'Afrique et l'Amérique méridionale, où il vit en troupeaux dans l'état sauvage. Il est un peu plus grand qu'un coq domestique ordinaire. Son plumage est d'un bleu grisâtre et tout parfemé de perles blanches, La tète est dépourvue de plumes et garnie d'une crête corneuse de couleur blanchâtre; la peau de la barbe et celle autour du bec sont d'un rouge clair. Sa voix est désagréable, mais sa chair est très délicate à manger.
No. 4. Le Curasso.
Le Curasso fait également partie de la volaille de basse cour, quoiqu'on ne le trouve que très rarement en Allemagne, II est presque de la même grandeur que le Coq d'Inde, avec lequel il a beaucoup de ressemblance. l'Amérique méridionale est sa patrie. Il varie beaucoup pour la couleur; on en trouve qui sont tout à fait noirs, d'autres sont de couleurs mêlées etc. Son bec est entouré d'une peau qui est de couleur jaune comme cire, et sa tète est communément garnie d'une touffe de plumes joliment frisée. Sa chair est d'un goût exquis et on en fait une grande délicatesse.
Ad00341 03 041aDie Pipa. (Rana Pipa.) No. 1. Das Männchen. No. 2. Das Weibchen.~~Die Pipa (Surinamische Kröte, der Tedo) lebt in Guyana, und ist ein sehr merkwürdiges Thier. Sie ist beynahe noch einmal so gross als unsere einheimische Kröte, das Männchen grösser als das Weibchen, grünlich von Farbe, hat einen dreyeckigten Kopf, hinten Schwimmfüsse, und an den 4 Zehen der Vorderbeine kleine rosenförmige Lappen. Besonders merkwürdig an ihr ist die sonderbare Art wie sie sich fortpflanzet. Wenn das Weibchen nämlich seinen Laich oder die Eyerchen wie gewöhnlich von sich gelassen hat, so streicht ihn das Männchen mit seinen Pfoten auf den warziglen Rücken desselben, reibt ihr ihn die Haut ein, und befruchtet ihn mit seinem Saamen. Diese Eyerchen verwachsen nun in die Rückenhaut der Mutter, und nach 3 Monaten kommt aus jeder dieser hautigen Zellen ein noch geschwänztes Junges hervor. So bald die Jungen ihre Kaulquappen Schwänze verlohren und ihre 4 Füsse bekommen haben, verlassen sie den Rücken der Mutter, auf dem sie bisher lebten, und gehen für sich in das Wasser. Man zählte oft über 200 Junge auf dem Rücken einer einzigen Pipa. Sie ist nicht giftig, und ihr Fleisch wird von den Wilden gegessen.~~No. 3. Die gehörnte Kröte. (Rana Cornuta. L.)~~Die gehörnte Kröte lebt auch in Südamerika, in Sümpfen und an den Quellen. Sie ist kurz und dick, ihre Haut durchaus mit stachlichten Warzen besetzt, graugelb und braun, an den Beinen aber graugelb und weiss gestreift. Ueber den Rücken läuft längs hinab ein breiter weisser Streif, mit grauen Punkten. Ihre Augen stehen in zwey fleischigten Hörnern vorn am Kopfe, welches ihre oberen Augenlieder (sic) sind, und mit ihrem weiten Rachen, in welchem eine dicke fleischigte Zunge liegt, dem Thiere ein scheussliches Ansehen geben. Sie nährt sich, wie die Pipa von Insekten und ist nicht giftig.~~48
Ad00341 03 041a/freAmphibies. VIII. B. III. No. 39.
CRAPAUDS D'AMERIQUE.
Le Pipal.
No. 1. Le Mâle.
No. 2. La Femelle. Le Pipal, ou le Crapaud de Surinante, qui vit dans la Guiane, est un animal tout-à-fait extraordinaire. Il est presque du double plus grand que notre Crapaud ordinaire, et le Mâle est encore plus grand que la femelle. Sa couleur est verdatre, sa tête triangulaire et ses pieds de derrière sont fendus à 6 doigts liés ensemble par une membrane qui les rend propres à nager; les 4 doigts des pieds de devant sont garnis de petites lobes semblables aux roses. C'est principalement la manière de se propager qui rend cet animal digne d'admixatkm. Lorsque la femelle a fait sortir le frai, le mâle le prend avec ses doigts, le lui frotte sur le dos, qui est couvert de petites pustules, et en le lui enfonçant de cette manière dans la peau il le fécond par son humeur prolifique. Ce fraise recouvre dans la peau de la femelle d'une croute membraneuse, et après 3 mois il sort de chacune de ces espèces de coques vin petit qui porte encore la queue. Aussi qu'ils se sont défait de cette queue de têtard, et qu'ils ont reçu leurs 4 pieds, ils quittent le dos de la mère, sur lequel ils ont vécu jusquelâ et entrent dans l'eau. On compte souvent sur le dos d'une seule femelle plus de 200 petits. Cette espèce de Crapauds n'est pas venimeuse, et les sauvages en mangent la chair.
No. 3. Le Crapaud cornu.
Le Crapaud cornu se trouve aussi dans l'Amérique méridionale, où il vit dans des marais et des eaux croupies. Il est petit et très gros; sa peau est hérissée de verrues pointues, couverte de rayes brunes et d'une espèce d'yeux; les jambes ont les mêmes yeux, mais des rayes blanches. Sur tout le long du dos il a une raye blanche et large à points gris. Ses yeux sont placés sur le devant de la tête dans deux cornes de chair, qui sont ses paupières, et qui avec sa gueule large, dans laquelle il y a une langue grosse et charnue, donnent à l'animal un air horrible. Il n'est pas venimeux et se nourrit d'Insectes de même que le Pipal.
Ad00341 03 042aNo 1. Die Tabackpfeife. (Fistularia tabaccaria.)~~Dieser sonderbare Fisch gehört zu den sogenannten Röhrenfischen, und lebt in den Westindischen Gewässern. Er ist schuppenlos, wie ein Aal; der Rücken ist braun mit hellblauen Flecken, der Bauch weissgrau. Am Kopfe hat er einen langen röhrenförmigen Rüssel, an dem vorne das Maul steht. Sein Schwanz, endigt sich in eine lange fischbeinartige Ruthe. Er nährt sich von kleinen Schlammgewürmen.~~No. 2. Der Trompetenfisch. (Fistularia Chinensis.)~~Der Trompetenfisch gehört auch zu dem vorigen Geschlechte, wie sein langer Rüssel zeigt. Er lebt an den Küsten von China, und ist ohngefähr 2 Fuss lang. Er sieht schmutzigroth aus, hat silberfarbene Streifen, und ist durchaus schwarz punktirt. Er hat braungelbe Flossen und Rückenstacheln, und nährt sich von Gewürme wie der vorige.~~No. 5. Die Schwerdt-Makrele.~~Die Schwerdt-Makrele lebt in den Ost- und Westindischen Meeren, und wird oft 8 bis 9 Fuss lang. Ihre obere Schnautze verlängert sich in ein hartes Schwerdt, womit sie angreift und sich vertheidigt. Ihr Rücken, Kopf und Flossen sind schön blau, der Bauch und die Kiemen silberweiss. Ueber den ganzen Rücken hinab steht eine hohe bogenförmige Flosse, blau mit braunen Flecken, welche der Fisch, der gewöhnlich unter der Oberfläche des Wassers schwimmt, immer, wie ein Seegel über dieselbe hervor streckt, daher man ihn schon von weiten schwimmen sieht. Er nährt sich vom Raube anderer Fische. Sein Fleisch ist, wenn er noch nicht über 4 Fuss Grösse hat, noch geniessbar.~~48
Ad00341 03 042a/frePoissons XXVI. Vol. III. No. 40.
POISSONS REMARQUABLES.
No. 1. La Pipe à tabac.
Ce singulier poisson appartient au genre des Poissons à tuyau. Il n'a point d'écaillés et ressemble en cela à l'anguille; son dos est brun à tâches d'un bleu-clair, et le ventre est d'un blanc grisâtre. Sa tète se termine en une trompe longue en forme de tuyau, à l'extrémité de la quelle se trouve la bouche. Au bout de la queue il a une verge longue et osseuse comme de la baleine. Sa nourriture consiste en petites vermines.
No. 2. Le Poisson-Trompette.
Le Poisson-Trompette appartient aussi dans le genre précédent, comme on voit à sa longue trompe. Il vit aux côtes de la Chine et sa longueur est de 2 pieds. Sa couleur est d'un rouge sale à rayes argentées, et tout son corps est parsemé de points noirs. Ses nageoires et les aiguillons qu'il a sur le dos sont d'un brun-jaunâtre. Il se nourrit de vermines tout comme Je précédent.
No. 3. Le Maquereau à espadon.
On trouve ce poisson dans les mers des Indes Orientales et Occidentales; sa longueur est souvent de 8 a 9 pieds. De son moufle supérieur il sort un os qui a la forme d'un espadon, et avec lequel le poisson attaque et se defend. La couleur de son dos, delà tête et des nageoires est d'un beau bleu, celle du ventre et des ouies d'un blanc d'argent. Sur toute la longueur du dos il a une grande nageoire courbée en arche et de couleur bleue à taches brunes, comme ce poisson se lient ordinairement peu en dessous de la surface de l'eau, cette nageoire, qu'il étend toujours hors de l'eau lui sert de voile, et le fait remarquer de bien loin. Il se nourrit d'autres poissons plus petis. Lorsque sa longueur n'excède pas encore 4 pieds sa chair est mangeable.
Ad00341 03 043aNo. 1. Der Ahu. (Cervus pygargus.)~~Der Ahu hält das Mittel zwischen dem Edel-Hirsche und dem Rehe. Er ist grösser als das Reh, und oft so gross als der Damhirsch, hat kleine Rehgeweihe, aber gar keinen Schwanz; daher er auch oft das ungeschwänzte Reh genannt wird. Seine Farbe ist mehr gelb-grau als die vom Rehe; sein Fleisch aber eben so zart und wohlschmeckend als das vom letzteren. Er lebt in Sibirien, Persien, und überhaupt im mittleren Asien, mit den Gazellen und wilden Ziegen auf den höchsten Bergen.~~No. 2. Der Axis, oder Ganges-Hirsch. (Cervus Axis.)~~Der Axis lebt vorzüglich in Indien an den Ufern des Ganges, daher er auch seinen Namen der Ganges-Hirsch hat. Er ist so gross als ein Dam-Hirsch, hat aber das Gehörn vom Edel-Hirsche. Er ist überaus schön gezeichnet; seine Farbe über den Rücken und die Seiten lichtbraun mit weissen Flecken. Sein Fleisch ist wohlschmeckend, und er lässt sich leicht zahm machen.~~No. 3. Der dickleibige Hirsch. (Cervus porcinus.)~~Der dickleibige Hirsch lebt in Bengalen, und auf den Indischen Inseln. Wegen seiner kleinen dicken Figur heisst er auch oft der Schwein-Hirsch. Er ist wenig über 2 Fuss hoch, und nur 3 1/2 Fuss lang, braun von Farbe und weiss gefleckt. Sein Fleisch ist wohlschmeckend, und er wird für ein gutes Wildpret gehalten.~~No. 4. Der Muntjac. (Cervus Muntjac.)~~Der Muntjac ist nicht so gross als ein Reh, und lebt vorzüglich auf der Insel Java. Sein Kopf ist klein und schmal; sein Gehörn sehr kurz, und steht auf 2 starken knochigten Schwielen, welche von den Augen hinauf laufen. Von Farbe ist er lichtbraun, am Halse und Bauche grau. Sein Fleisch ist sehr wohlschmeckend, und wird gesucht.~~Das Reh. (Cervus capreolus.) No. 5. Das Männchen. No. 6. Das Weibchen.~~Das Reh ist ein überaus schönes, schlankes und zierliches Thierchen, ohngefähr 4 Fuss lang, 2 Fuss 8 Zoll hoch. Es lebt in ganz Europa (England ausgenommen), so wie im ganzen mittleren Asien, nur nicht in zu kalten oder in zu heissen Ländern. Das Männchen hat ein kurzes etwa 8 bis 10 Zoll langes sehr krauses Gehörn, und ist graubraun, das Weibchen aber rothbraun von Farbe. Des Reh nährt sich vorzüglich von den Sprossen und Spitzen des jungen Holzes, Saat und dergl. Sein Fleisch ist sehr wohlschmeckend, und wird allgemein für einen Leckerbissen gehalten.~~49
Ad00341 03 043a/freQuadrupèdes LV. Vol. III. No. 41.
CERFS ET CHEVREUILS.
No. 1. L'Ahu.
Il tient le milieu entre le Cerf et le Chevreuil; il est plus grand que le dernier et on en trouve même qui sont de la grandeur du daim. Son bois est petit et ressemble à celui du Chevreuil; il n'a pas'de queue, et on l'appelle aussi pour cela, Chevreuil sans queue. Sa couleur est plus que celle du chevreuil d'un jaune-grisâtre, et sa chair est aussi tendre et d'un goût aussi délicat. Il se trouve dans la Sibérie, en Perse, et en général dans tout l'intérieur de l'Asie, où il vit sur les plus hautes montagnes avec les gazelles et le chèvres sauvages.
No. 2. L'Axis.
L'Axis vit dans l'Inde 'et surtout aux bords du Gange. Il est de la grandeur du daim, mais son bois ressemble à celui du cerf. Sa peau est supérieurement bien dessinée; son dos et les cotés sont d'un brun-clair à taches blanches. Il se laisse aisément apprivoiser et sa chair est d'un bon goût.
No. 3. Le Cerf à gros ventre.
Cette espèce de cerfs se trouve dans le Bengale et sur les isles Indiennes. A cause de sa petite figure grosse on l'appelle aussi souvent Cerf-Cochon. Il n'est guères plus haut que de deux pieds, et sa longueur n'est que de 3 1/2 pieds. Sa couleur est brune à taches blanches. Sa chair est d'un très bon goût, et il passe pour un excellent gibier.
No. 4. Le Muntjac.
Le Muntjac n'est pas aussi grand 'qu'un chevreuil et vil principalement sur l'isle de Java. II a la tète petite et mince; son bois est petit et placé, sur deux durillons très forts et osseux, qui commencent au dessus de ses yeux. Son dos est d'un brun clair, le cu et le ventre sont gris. Sa chair est excellente et très recherchée. Le Chevreuil.
No. 5. Le Mâle.
No. 6. La Biche. Le chevreuil est un des plus beaux animaux; son corps est d'une structure effilée et très élégante. Sa longueur est à peu près de 4 pieds et sa hauteur de 2 pieds 8 pouces. On le trouve dans toute l'Europe (à l'exception de l'Angleterre) ainsi que dans tout l'intérieur de l'Asie; mais il n'endure ni les climats trop froids,'ni ceux qui sont trop chauds, Le màle a un petit bois, dont la longueur n'est que de 8 à 10 pouces et qui est très frisé. Sa couleur est d'un brun-grisâtre et celle de la biche est fauve. Il se nourrit principalement de bourgeons et de petits jets des arbres, de jeunes plantes etc. Sa chair est très délicate et passe généralement pour un excellent manger.
Ad00341 03 044aNo. 1. u. 2. Der grosse Trappe. (Otis tarda.)~~Der Trappe ist einer der grössten Europäischen Vögel, der in unsern Feldern, sonderlich in grossen fruchtbaren Ebenen lebt, und auch bey uns überwintert. Der Trapphahn ist wohl 4 Fuss hoch, und wiegt oft über 30 Pfund. Er ist schön gezeichnet; Kopf und Hals sind aschgrau mit blaulichen und schwarzen Federn vermengt. Vom Schnabel hängen Federbüsche, wie ein Bart herab. Brust, Beine und Schwingen sind weiss, der Rücken und Schwanz aber rostroth, mit schwarzen wellenförmigen Zeichnungen. Die Spitzen der Schwingen sind schwarz, und die der Schwanzfedern weiss. Die Henne ist kleiner, und weniger schön gezeichnet.~~Der Trappe lebt in ganz Europa und im mittleren Asien. Er nährt sich von Getraide, Saat, Insecten und dergl. und thut, da er oft in Schaaren von mehr als hundert Stücken, in den Fruchtfeldern liegt, denselben grossen Schaden. Er ist erstaunlich scheu vor dem Jäger, den er kennt, daher schon auf mehrere hundert Schritte vor ihm flieht, und ist folglich auch schwer zu schiessen. Bloss mit List, und mit gewissen Täuschungen können ihm die Jäger nahe kommen; allein da er sehr schwer fliegt, und lieber schnell läuft, so kann man die Trappen auch mit dazu abgerichteten Windhunden fangen. Sein Fleisch ist essbar aber hart.~~No. 2. u. 3. Der Zwerg-Trappe. (Otis tetrax.)~~Der Zwerg-Trappe lebt vorzüglich im südlichen Europa, in Portugal, Spanien, Frankreich, Italien und Ungarn, auf troknen unfruchtbaren Feldern, wo er sich gleichfalls von Sämerey, Saat und dergl. nährt. Er ist beträchtlich kleiner, als der grosse Trappe, nur 1 1/2 Fuss hoch. Sein Fleisch sowohl als seine Eyer sind essbar, und sehr wohlschmeckend.~~49
Ad00341 03 044a/freOiseaux XXXVIII. Vol. III. No. 42.
OUTARDES.
No. 1. et 2. La grande Outarde.
L'Outarde est un des plus grands oiseaux qui se trouvent en Europe. Elle vit dans les champs, surtout dans les grandes plaines cultivées, et passe aussi l'hiver chez nous. Le mâle atteint souvent une hauteur de 4 pieds et pèse quelques fois plus rde 30 livres, Son plumage est joliment coloré; celui de la tête et du cou est gris-cendré, entremélé de plumes bleuâtres et noires. Au dessous du bec elle a une touffe de plumes semblable à une barbe. La poitrine, les jambes et les pennes sont blanches, mais les dos et la queue sont d'un rouge de rouille dessinés en noir en forme ondoyante. Les bouts des pennes sont noirs et ceux des plumes de la queue sont blancs. La femelle n'est pas aussi grande et moins joliment colorée. On trouve l'Outarde dans toute l'Europe, ainsi que dans l'intérieur de l'Asie. Elle se nourrit de grains, de blé de semence, d'insectes etc. et comme elle se tient couvent dans les campagnes en troupeaux de plus de cent pièces, elle y peut faire de grands dégâts. Elle craint singulièrement le chasseur, le reconnoit à une distance de quelques centaines de pas et s'envole aussitôt; ce qui la rend très difficile à tirer. Mais comme elle est très lourde et qu'elle ne vole que difficilement, elle préfère de s'enfuir â force de courir, et on peut alors la prendre avec des lévriers dressés exprés pour cette espèce de chasse. Sa chair est mangeable mais dure.
No. 2. et 3. L'Outarde naine.
Elle se trouve principalement dans l'Europe méridionale', dans le Portugal, l'Espague, la France, l'Italie et la Hongrie, où elle vit dans des champs secs et stériles, et se nourrit également de blé de semence etc. Elle est beaucoup plus petite que l'espèce précédente, sa hauteur n'étant que de 1 1/2 pieds. Sa chair, aussi bien que ses oeufs, sont mangeables et d'un très bon gout.
Ad00341 03 045aNo. 1. Der Benzoe-Baum. (Styrax benzoin.)~~Der Benzoe-Baum wächst in Ostindien, und vorzüglich häufig auf der Insel Sumatra, ist von mittlerer Grösse, hat dunkelgrüne einfache Blätter, und kleine weisse fünfblätterige Blüthen. Das Merkwürdigste von ihm ist sein wohlriechendes, sehr geschätztes Harz, welches aus den Einschnitten, die man in seine Rinde macht, quillt, und bräunlich roth, oft auch ins Grünliche spielend aussieht. Man braucht es sowohl zum Räuchern, als auch wohlriechenden Lackfirnissen, und die davon chemisch bereiteten Benzoeblumen, ein wohlriechendes Salz, als ein Arzneymittel in den Apotheken. Holland und England liefert das Benzoe-Harz als einen guten Handels-Artickel.~~No. 2. Das Campeche-Holz. (Haimatoxylon Campechianum.)~~Das Campeche- oder sogenannte Blauholz ist ein für England, Spanien und Holland sehr wichtiger Handels-Artickel, den man neuerlich sowohl in der Arzney, vorzüglich und am häufigsten aber in der Färberey, zum Blau und Schwarzfärben der Zeuche braucht. Dieser wächst fast in ganz Westindien; vorzüglich aber um Campeche, auf Jukatan, und Jamaika, wild. Sein Wuchs ist sehr schnell. Er wird gross, hat gefiederte Blätter, schöne rothe ährenförmige Blüthen, und kleine braune Saarnenschoten. Nur der blutrothe Kern des Baums kann als Färbe- und Tischler-Holz gebraucht werden, denn der Splint ist weiss, und wird davon abgetrennt. Man sucht vorzüglich das Holz von alten starken Bäumen, als gute Waare zum Handel aus.~~49
Ad00341 03 045a/frePlantes LXII. Vol. III. No. 43.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. L'arbre Benjoin.
L' arbre Benjoin croit dans les Indes orientales et surtout en grande quantité dans l'isle de Sumatra. Il est d'une hauteur moyenne; ses feuilles sont unies et d'un verd foucé; les fleurs, qu'il porte, sont petites, blanches et à cinq pétales. Ce qui le rend principalement remarquable, c'est sa résine odoriférante, dont on fait le plus grand cas; elle découle des incisions faites dans l'écorce de l'arbre, et sa couleur est d'un brunrougeâtre changeant quelques-fois de verd. On s'en sert non seulement comme d'un parfum et pour en préparer des vernis odoriférants, mais les fleurs de Benjoin, qu'on en retire par une operation chymique, et qui sont un sel odoriférant, sont aussi employées fréquemment comme une drogue de pharmacie. C'est la Hollande et l'Angleterre qui fournissent le Benjoin, et il leur fait une article considérable de commerce.
No. 2. Lé Bois de Campêche.
Le Bois de Campêche est un article de commerce très important pour l'Angleterre, l'Espagua et la Hollande. On s'en sert principalement dans la teinture, pour donner aux étoffes des couleurs bleues ou noires; mais nouvellement on a aussi commencé à l'employer dans la Médecine. L'arbre vient sans culture dans presque toutes Indes occidentales, mais surtout aux environs de Campêche sur la presqu'isle de Jucatan, et dans la Jamaïque. Il croit très vite, et atteint une hauteur considérable. Ses feuilles sont empennée; il pousse des jolies fleurs rouges en forme d'épis, et porte des petites cosses brunes qui renferment la semence. Ce n'est que le coeur du bois, qui est rouge comme du sang, qu'on peut employer dans la teinture et pour de la menuiserie; car son aubier est blanc, et il faut avoir soin de l'en séparer. Les vieux arbres bien forts fournissent le meilleur beis et qu'on recherche le plus dans le commerce.
Ad00341 03 046aNo. 1. Die gemeine Kröte. (Rana Bufo. L.)~~Die gemeine Kröte ist ein garstiges, widriges Thier von Ansehen. Sie hat einen dicken breiten Leib, kurzen Kopf und eine mit sehr vielen Warzen besetzte grün-braungelb und schwarz gefleckte schlaffe schmutzige Haut. Das Weibchen ist grösser als das Männchen. Die Kröte lebt zwar gewöhnlich auf dem Lande, in feuchten Erdhöhlen, alten Mauern, hohlen Baumwurzeln etc. und nährt sich von Insecten, begattet sich aber indem Wasser, und legt auch ihren Laich in 2 langen, weissen schleimigten Schnuren darinne ab, welche das Männchen befruchtet. Die Kröte ist nichts weniger als giftig, und ein ganz unschädliches Thier. Mehrere Sagen von ihr sind Fabeln des Aberglaubens des gemeinen Mannes. Sie hat ein überaus zähes und langes Leben.~~No. 2. Die Hausunke. (Rana portentosa od. Bufo calamita.)~~Die Unke, Hausunke, od. Kreuzkröte, ist nicht so gross wie die gemeine Kröte, auf dem Rücken dunkelolivengrün mit einem gelben Striche, und vielen braunrothen Warzen, an den Seiten und Beinen aber schwarz, weiss und röthlich gefleckt. Sie lebt gern in Häusern, feuchten Kellern, Gewölben und Ställen, im Frühjahr aber in stehenden Sümpfen und Pfützen, wo sie sonderlich des Abends und in der Nacht ihre traurige Stimme hören lässt, und zu allerhand abergläubischen Mährchen Anlass gegeben hat. Sie stinckt wie angezündetes Schiesspulver.~~No. 3. a. u. b. Die Feuerkröte.~~Die Feuerkröte ist kaum so gross als ein Laubfröschchen, lebt beständig in schlammigten stehenden Wassern, ist auf dem Rücken braun, mit vielen Warzen, auf dem Bauche aber, wie Fig. 3. b. zeigt, feuerfarb und blau sehr schön gezeichnet. Sie hat eine traurige, melancholische Stimme, nährt sich von Wasser-Insecten und ist ganz unschädlich.~~No. 4. Die Wasserkröte. (Rana fusca.)~~Die Wasserkröte ist braun und weiss marmorirt, so gross als die gemeine Kröte, lebt aber beständig im Wasser, und stinkt wie Knoblauch. Zur Paarungszeit giebt sie ihren Laich in einer starken weissen Schnur, in welchem die Eyerchen liegen, von sieh.~~No. 5. Der braune Gras-Frosch. (Rana temporaria.)~~Der braune Gras-Frosch lebt im Sommer in den Gärten, auf feuchten Wiesen, und in Wäldern, im Winter aber in Teichen, wo er auch im Frühjahre so lange bleibt, bis er seinen Laich darinn abgelegt hat. Er nährt sich von Insecten, Raupen und nackten Schnecken, welche er sehr geschickt von niedrigen Pflanzen, durch einen Sprung wegzufangen weiss. Er sieht braun und schwarz gefleckt aus, hüpft und ist sehr munter, und sein Fleisch ist essbar, weiss und wohlschmeckend.~~No. 6. u. 7. Der grüne Wasser-Frosch. (Rana esculenta.)~~Der grüne bekannte Wasser-Frosch ist unter den einheimischen Fröschen der grösste und stärkste. Die Weibchen Fig. 6. sind grösser als die Männchen. Er ist grüngelblich von Farbe, hat gelbe Streifen und schwarze Flecken.~~Das Männchen hat an dem Kopfe 2 weisse Schallblasen, welche seine weitschallende Stimme im Frühjahre noch verstärken. Dieser Frosch lebt im Wasser, sonderlich in Teichen, geht aber auch häufig auf das Land, und nährt sich von Insecten, Fischrogen, und jungen Fischen, Mäusen u. dergl. Die Fig. 7. zeigt Männchen und Weibchen zusammen, wie jenes den Leich des Weibchens, indem sie denselben von sich lässt, befruchtet. Die Folge der Entwickelung des Eyes bis zum ganzen Frosche zeigen folgende Figuren. Fig. 4. die Froscheyer in natürlicher Grösse; Fig. b. c. d. e. f. dieselben vergrössert, und wie sich das Junge darinn nach und nach entwickelt; Fig. g. h. i. k. I. m. u. die jungen Frösche ausser dem Eye, oder Kaulquappen, welche erst Schwänze, nur 2 Beine, dann 4 Beine haben, und endlich die Schwänze ganz verliehren. Das Fleisch dieser Frösche ist essbar und wohlschmeckend.~~No. 8. Der Laubfrosch. (Rana arborea.)~~Diess überaus zierliche und schön gezeichnete Fröschchen lebt im Winter und Frühlinge im Wasser, wo es seine schallende Stimme (welche man das Schreyen des Rölings nennt), die ihm die Kehle zu einem grossen braunen Kropfe ausdehnt, hören lässt, im Sommer aber auf den Bäumen, wo er bey Witterungs-Veränderung schreyt. Seine Nahrung sind Insecten.~~49
Ad00341 03 046a/freAmphibies IX. Vol. III. No. 44.
GRENOUILLES ET CRAPAUDS DU PAYS.
No. 1. Le Crapaud commun.
Le Crapaud commun est ira animal détestable et dont l'aspect inspire de l'horreur. II a le corps très gros et large, la tète courte, et la peau fiasque, sale, couverte de verrues et d'un verd-jaunâtre à taches noires. La femelle surpasse le mâle en grosseur. Il vit à l'ordinaire sur la terre, dans de vieilles masures, des grottes humides, et des racines creuses d'arbres etc.; sa nourriture consiste en iusectes. C'e6t cependant dans Teau, qu'il s'accouple et qu'il dépose aussi son frai en deux cordes longues, blanches et visqueuses, qui ensuite sont fécondées par le mâle. Le crapaud n'est nullement venimeux, comme on l'a crû, et absolument pas nuisible. On a débité de lui beaucoup de contes, mais ils sont tous de fables inventées par la crédulité et la superstition du peuple. Il a enfin la vie extrêmement dure et peut parvenir à un âge très avancé.
No. 2. La Calamite.
La Calamite n'est pas aussi grosse que le Crapaud commun. Son dos est d'un verd d'olive très foncé avec nne raye jaune; il est couvert de verrues d'un brun-rougêatre. Ses cotés et ses jambes sont noires à taches blanches et rougeâtres. Elle aime à vivre dans les maisons, les caves humides, les souterrains et les étables; au printemps cependant elle se retire dans des marais et des eaux croupissantes, où surtout vers le soir et dans la nuit elle fait entendre son croassement lugubre et desagréable, qui a donné occasion à beaucoup de fables que la superstition débite sur son compte. Son odeur ressemble à peu près à celle de la poudre à canon brûlée.
No. 3.a. et b. Le Crapaud couleur de feu.
Il n'est guères de la grosseur d'un petit verdier, et vit continuellement dans des eaux croupissantes et bourbeuses. Son dos est brun, et couvert de verrues; son ventre est de couleur de feu et joliment coloré en bleu, comme on peut voir sous Fig. 3.b. Sa voix est triste et mélancolique; il se nourrit d'insectes aquatiques et n'esj pas nuisible.
No. 4. Le Crapaud marbré.
Il est de coulenr marbrée en brun et blanc; sa grosseur est la même que celle du Crapaud commun, mais il vit continuellement dans l'eau et put comme de l'ail. Dans le temps de son accouplement il lâché son frai en une corde blanche assés forte, et dans laquelle se trouvent les petits oenfs.
No. 5. La Grenouille rousse.
Cette espèce de grenouilles -vit pendant l'été dans des jardins, sur des prairies humides et dans des forets; mais vers l'hiver elle se rétire dans des étangs cm elle reste au printemps jusqu'à ce qu'elle y a déposé son frai. Elle se nourrit d'insectes, de chenilles et de limaçons qu'elle sait prendre de dessus des plantes assés basses par un saut fort adroit. Sa couleur est brune à taches noires; elle est très éveillée et ne cesse de sautiller. Sa chair fest blanche, mangeable et d'un bon goût.
No. 6. et 7. La Grenouille commune.
Cette espèce de grenouilles est généralement connu et la plus grande qui existe chez nous; la femelle (Fig. 6.) est encore plus grosse que le mâle. Sa couleur est d'un verd jaunâtre à rayes jaunes et à taches noires. Le mâIe porte à sa tête deux vessies blanches, qui servent de ressonnement à sa voix et augmentent au printemps le bruit de son croassement. Cette grenouille vit dans l'eau et surtout dans des étangs; mais très souvent elle va aussi sur la terre, et se nourrit d'insectes, de frai de poissons, de souris, de petits poissons etc. La Fig. 7. représente le mâle et la femelle, et fait voir comment le premier féconde le frai que la femelle vient de lâcher. Les figures suivantes montrent la suite du développement de l'oeuf jusqu'à l'existence entière de la grenouille. Fig. a. représente les oeufs dans leur grandeur naturelle; Fig. b. c. d. e. f. les mêmes grossis, ou l'on voit en même tems, comment les petits s'y développent successivement. Fig. g. h. i. k. I. m. n. montrent des jeunes grenouilles hors des oeufs, qui ayant d'abord des queues et seulement deux pieds, reçoivent ensuite quatre pieds et perdentà la fin les queues. La chair de ces grenouilles est mangeable et d'un bon goût.
No. 8. La Raine verte, ou le Verdier.
Cette espèce de grenouilles, qui est d'une structure très élégante et dont la peau est fort joliment dessinée, vit dans l'eau pendant l'hiver et le printemps, où elle fait entendre avec tant dé force le bruit de son croassement, que sa gorge en est enflée et qu'il lui en vient un grand goitre de couleur brune. Dans l'été elle se trouve sur les arbres où elle ne croasse quo lorsque le tems se met à changer. Sa nourriture consiste en insectes.
Ad00341 03 047aNo. 1. 2. u. 3. Die Nonne. (Phalaena bombyx Monacha.)~~Die sogenannte Nonne unter den Insecten, ist ein gelblich weisser und schwarz gefleckter Nachtschmetterling, davon Fig. 1. die Raupe, oder Larve, Fig. 2. aber das Männchen und Fig. 3. das Weibchen zeigt. Diess Insect ist wegen der ungeheuern Gefrässigkeit seiner Raupe besonders merkwürdig; denn diese nährt sich von dem Laube fast aller Bäume, und ist sonderlich den Nadelwaldungen ausserordentlich schädlich. Sie vermehren sich nemlich bey günstigen Umständen einige Jahre nacheinander so erstaunlich, dass sie hernach ganze Wälder abfressen, worauf dann die Kiefern und Fichten sogleich absterben. Diess war der Fall in den letzteren Jahren im Voigtlande; wo diese Raupe über 50.000 Morgen Nadelwaldungen abgefressen und zu Grunde gerichtet hat.~~No. 4. 5. u. 6. Die Mücke. (Culex pipiens.)~~Die Mücke ist, wegen ihres schmerzhaften Stechens, eins der lästigsten Insecten. Sie lebt bey uns, und in allen gemässigten, ja sogar in den kalten Zonen der Erde, in ungeheuern Schwärmen, liebt vorzüglich gern sumpfigte und wasserreiche Gegenden, weil sie ihre Eyerchen auf das Wasser legt, und ihre jungen Larven sich, bis zur Verwandelung in Mücken, im Wasser aufhalten, und von kleinen Wasserpolypen und andern Insecten nähren. So bald die Mücke ihre Verwandlung gehabt hat, geht sie in die Luft, wo sie sich, sonderlich zur Zeit der Begattung, des Morgens und Abends in ungeheuren Schwärmen - die wir Mückentänze oder Mückenspiele nennen - zeigt. Im Winter ziehen sie sich in Keller und schaurige Gewölbe, wo sie bis zum Frühjahre bleiben. Sie werden des Nachts in Schlafzimmern durch ihr Summen und Stechen (denn die Mücke nährt sich von Menschenblute, und ist sehr begierig darnach) sehr beschwerlich. Fig. 4 zeigt diess kleine Thierchen in seiner natürlichen Grösse, und Fig. 5 beträchltich vergrössert; Fig. 6 aber den noch weit mehr vergrösserten Kopf einer männlichen Mücke, welcher wegen seines sonderbaren Baues, seiner vielen Augen, seiner sonderbaren Fühlhörner, und seines wunderbaren Rüssels, worinn der unendlich feine Stachel liegt, höchst merkwürdig ist.~~49
Ad00341 03 047a/freInsectes. XVI. Vol. III. No. 45.
INSECTES NUISIBLES.
No. 1.. 2. et 3. La Religieuse.
L'insecte, qui port le nom de Religieuse, est une Phalène d'un blanc-jaunâtre à taches noirs. Sous Fig. 1. on en voit la chenille, sous Fig. 2. le mâle, et sous Fig. 3. la femelle. Cet insecte est principalement remarquable pat la voracité énorme de sa chenille; elle se nourrit des feuilles de presque tous les arbres, mais elle est surtout très nuisible dans les forêts de bois résineux, où elle peut faire des dégâts terribles. Etant favorisées par les tems et d'autres circonstances, elles se multiplient dans plusieures années consécutives d'une manière si prodigieuse, qu'elles dépouillent des forêts entières de toutes leurs feuilles, ce qui fait mourir incessamment les pins et les sapins. C'est ce qui est arrivé dans les dernières années dans la Voigtlande, où ces chenilles ont ruiné plus de 50.000 arpens de forets de sapin.
No. 4. 5. et 6. La Mouche.
La Mouche est un insecte d'autant plus incommode, que fa piquûre est douloureuse. Elle vit en essaims énormes chez uous comme dans toutes les zones tempérées de la terre et mêmes dans les zones froides; elle aime surtout les contrées marécageuses ou riches en eaux; parcequ'elle pond ses oeufs sur la surface de l'eau et que ses chenilles restent dans l'eau jusqu'au tems de leur transformation en mouches, où elles se nourrissent de polypes 'et d'autres insectes aquatiques. Aussitôt que la transformation a eu lieu, ta mouche s'en va dans l'air, et vole, surtout dans le tems de l'accouplement, le matin et le soir en essaims prodigieux. Pendant l'hiver elles se rétirent dans des caves ou d'autres souterrains, où elles se trouvent à l'abri du froid, et y restent jusqu'au printemps. Pendant la nuit elles deviennent très incommodes dans les chambres à coucher à cause de leur bourdonnement et de leurs piquùres, car elles se nourrissent de sang humain et en sont très avides. Sous Fig. 4. on voit ce petit animal dans sa grandeur naturelle; sous Fig. 5. il est considérablement grossi; et Fig. 6. représente la tête d'un mâle grossie encore d'avantage; cette tête est extrêmement remarquable par sa structure singulière, la quantité de ses yeux, par ses antennes et sa trompe merveilleuse, dans laquelle se trouve renfermé un aiguillon d'une subtilité admirable.
Ad00341 03 048aNo. 1. Die Weissnase. (Simia petaurista.)~~Das Vaterland dieses kleinen zierlichen Affen ist Guinea. Er ist ohne Schwanz ohngefähr 15 Zoll lang, und hat seinen Namen von dem dreyeckigten weissen Flecke welchen er auf der Nase hat. Sein Gesiebt ist schwarz, der Bart weiss, Kehle, Brust und Bauch sind silbergrau, Kopf, Rücken, Schenkel und Arme schillernd olivengrün. Er nährt sich von Früchten und anderm gewöhnlichen Futter der Affen.~~No. 2. und 3. Der Mangabey, oder weissäugige Affe. (Simia Aethiops.)~~Der Mangabey lebt in Süd Afrika und Madagascar, hat ohngefähr die Grösse einer grossen Katze, und ist dunkelgrau von Farbe; hat aber über der Stirn einen Busch brauner hinterwärts gestrichner Haare. Seine Augenbrauen sind gewöhnlich ganz weiss, wie bey Fig. 2.; es giebt aber auch eine Spielart davon, welche schwarze Augenbrauen, hingegen aber einen ganz weissen Halskragen, wie Fig. 3. zeigt, hat. Den Schwanz trägt er gewöhnlich aufwärts auf den Rücken geschlagen.~~No. 4. Die Aigrette. (Simia Aygula.)~~Die Aigrette, wie Büffon dies zierliche Aeffchen wegen seines Haarbüschels auf dem Kopfe genannt hat, lebt vorzüglich auf der Insel Java, wo sein Nahme Tjakko heisst. Er ist 10 bis 12 Zoll lang, sehr gesellig und schmeichelhaft, und wird häufig von Schiffern mit nach Europa. gebracht.~~No. 5. Der gehörnte Affe. (Simia fatuellus.)~~Der gehörnte Affe gehört zu den Meerkatzen, und lebt vermutlich in Süd Indien. Er ist 14 Zoll lang, und hat seinen Nahmen von den beyden steifen Haarbüscheln, die ihm auf der Stierne stehen, und wie 2 Hörner aussehen. Arme, Hände, Beine, Schwanz und Scheitelhaare sind schwarz, das übrige Fell aber grau-grünlich schillernd.~~50
Ad00341 03 048a/freQuatrupédes LVI. Vol. III. No. 46.
DIFFÉRENTES ESPECES DE SINGES.
No. 1. Le Blanc - nez.
La Guinée est la patrie de ce petit singe élégant. Sa longueur est à peu près de 13 pouces, sans compter la queue. Il a reçu son nom de la tâche blanche et triangulaire, qu'il porte sur le nez. Son visage est noir, sa barbe blanche, la gorge, la poitrine et le ventre sont d'un gris argenté et la tête, le dos, les jambes et les bras de couleur d'olive et changeans. Il se nourrit de la même manière que tous les autres singes.
No. 2. et 3. Le Mangabey.
On le trouve dans l'Afrique méridionale et sur l'îsle de Madagascar. Il a la grandeur d'un gros chat; sa couleur est d'un verd foncé, mais sur le front il a une touffe de poils bruns qui tombent en arrière. Ses sourcils sont ordinairement tout à fait blancs, comme on le voit sous Fig. 2., mais il y en a une variété qui a des sourcils noirs et par contre une fraise blanche autour du cou, comme on le voit sous Fig. 3. Le Mangabey porte ordinairement la queue relevée sur le dos.
No. 4. L'Aigrette.
Le nom d'Aigrette a été donné par Buffon à ce joli petit singe, à cause de la touffe de poils qu'il a sur la tête. O le trouve surtout dans l'isle de Java, où on l'appelle Tjäkko. Sa longueur est de 10 à 12 pouces; il est très sociable et on en voit souvent en Europe, qui y sont transportés par les marins.
No. 5. Le Sajou cornu.
Le Sajou cornu est du genre des babouins, et vit sans doute dans les Indes méridionales. Sa longueur est de 14 pouces, et son nom lui a été donné à cause des deux touffes de poils roides, qu'il a sur le front et qui ressemblent à deux cornes. Ses bras, ses mains, ses jambes, sa queue et les poils sur le sommet de sa tête sont noirs, le reste du corps est d'un gris-verdâtre et changeant.
Ad00341 03 049aDie Würger, oder wie sie sonst gewöhnlich heissen, Neuntödter, gehören wegen ihrer Kühnheit und Raubsucht mit Rechte zu den Raubvögeln. Kleine Vögel, Mäuse und Insecten sind ihre gewöhnliche Nahrung, um die sie oft mit weit grössern Raubvögeln muthig kämpfen. Es giebt verschiedene Arten davon, theils einheimische, theils ausländische.~~No. 1. Der grosse Würger. (Lanius excubitor. L.)~~Der grosse Würger ist einheimisch in Teutschland, 10 Zoll lang, und ziemlich stark gebauet. Der Kopf und Rücken sind rothgrau, Hals, Brust und Bauch aber weissgrau; Schwanz und Flügel schwarz mit weissen Federn und Flecken vermengt. Von den Nasenlöchern geht über die Augen bis auf die Backen ein breiter schwarzer Strich, der ihn characteristisch auszeichnet. Er bewohnt fast ganz Europa, und lebt sonderlich gern in Gärten und bey bewohnten Plätzen. Er lebt von Vögeln, Mäusen, Käfern, Blindschleichen und Eidechsen, und ist ein so kühner Räuber, dass er oft auch junge Hasen und Rebhüner anfällt, und mit Raben, Krähen und Sperbern kämpft, und sie verjagt.~~No. 2. Der kleine graue Würger. (Lanius minor. L.)~~Er ist nur 9 Zoll lang, und hat viele Aenlichkeit in der äussern Gestalt und Lebensart mit dem vorigen. Er ist gleichfalls in Europa, und besonders in Teutschland einheimisch. Besonders merkwürdig an ihm ist diess, dass er die Stimme vieler andern Vögel oft sehr täuschend nachahmt, und sogar den Schlag der Nachtigall nachäfft.~~No. 3. Der rothköpfige Würger. (Lanius collurio. L.)~~Dieser Vogel ist gleichfalls bey uns einheimisch, jedoch nur den Sommer über. Er ist nur 7 bis 8 Zoll lang, und lebt gern bey Viehweiden, weil er sich vorzüglich von Mistkäfern nährt. Kopf und Nacken sind braunroth, Hals und Brust weissgelblich, Rücken, Flügel und Schwanz schwarz, braun und weiss melirt. Er ahmet eben so wie der vorige die Stimme anderer Vögel nach. No.4. Der französische Würger. Diese Art von Würgern lebt vorzüglich in Frankreich. Kopf und Nacken sind blaugrau, Rücken und Flügel zimtbraun, Kehle, Brust und Bauch gelbweiss, der Schwanz schwarz. Er ist 5 Zoll lang.~~No. 5. Der italienische Würger.~~Diese Art ist schön gezeichnet; Kopf, Nacken und Rücken sind himmelblau, Flügel und Schwanz schwarz, Brust und Bauch aber silbergrau, röthlich schillernd. Er ist 6 Zoll lang.~~No. 6. Der Würger aus Senegal.~~Diese Gattung ist unter allen die schönste. Hals, Brust und Bauch sind hochroth, Flügel, Rücken und Schwanz schwarz, der Oberkopf aber ist Citronengelb. Vom Schnabel läuft durch die Augen bis zum Rücken ein schwarzbrauner Streifen. Dieser Vogel lebt vorzüglich in Senegal.~~50
Ad00341 03 049a/freOiseaux XXXIX. Vol. III. No. 47.
DIFFÉRENTES ESPÈCES D'ECORCHEURS.
Les Ecorcheurs doivent être comptés avec rai' son parmi les oiseaux de proie, à cause de leur
audace et de leur rapacité. Ils sont leur nourriture ordinaire de petits oiseaux, de souris et d'insectes; pour s'en emparer ils livrent très souvent des combats opiniâtres à des oiseaux de proie qui sont beaucoup plus grands qu'eux. On en connoit différences espèces, dont quelques unes 6ont originaires chez nous, et les autres étrangères.
No. 1. Le grand Ecorcheur.
Cette espèce est originaire en Allemagne. Sa longeur est de dix pouces, et son corps est d'une construction assés robuste. La tète et le dos sont d'un brun-rougeâtre, le cou, la poitrine et le ventre d'un blanc-grisâtre, et la queue ainsi que les ailes sont noires entremêlées de plumes et de taches blanches. Une raye noire et assés large, qui se prolonge depuis les narines par dessus les jeux jusque sur les joues, fait une marque caractéristique du genre entier des Ecorcheurs. L'espèce présente se trouve presque dans toute l'Europe; elle aime surtout à vivre dans les jardins et dans la voisinage des habitations de l'homme. Elle se nourrit d'oiseaux, de souris, d'escarbots, d'ainphhhénes et de lézards. Elle fait le brigandage avec tant d'audauce, que souvent elle attaque non seulement des levrauts et des perdrix, mais qu'il combat même des corbeaux, des corneilles et des éperviers, et les met en fuite.
No. 2. Le Ecorcheur gris.
Sa longueur n'est que de 9 pouces, et il resemble beaucoup au précédent pour la forme et le genre die vie. Il est aussi originaire en Europe et sartout en Allemagne. Ce qui le rend principalement remarquable, c'est son talent d'imiter si bien la voix de beaucoup d'autres oiseaux que des connoisseurs peuvent souvent s'y meprendre; il contrefait meme le chant des rosiguols.
No. 3. L'Ecorcheur à tête rouge.
Il est également originaire chez nous, mais il nous quitte pourtant à l'approche de l'hiver. Jl n'est long que de 7 à 8 pouces et habite ordinairement dans le voisinage des pâtures, parcequ'il aime à se nourrir de fouille- merdes. Le plumage de sa tète et de la nuque est d'un rouge-brunâtre, celui du cou et de la poitrine d'un blanc-jannâtre, et le dos, les ailes et la queue sont noirs entremêlés de plumes brunes et blanches. Jl imite, tout comme le précédent, la voix de beaucoup d'autres oiseaux.
No. 4. L'Ecorcheur françois.
Cette espèce se trouve surtout en France. Elle a la tête et la nuque d'un bleu grisâtre, le dos et les ailes d'un brun canellé, la gorge, la poitrine et le ventre d'un blanc-jaunàtre, et la queue noire; ea longueur est de 5 pouces.
No. 5. L'Ecorcheur Italien.
Cette espèce est très joliment colorée. La tête, la nuque et le dos sont d'un bleu - céleste, les ailes et la queue noires, et la poitrine ainsi que le ventre sont d'un gris argenté changeant de rouge, Jl est long de 6 pouces.
No. 6. L'Ecorcher du Senégal.
Il surpasse tontes les autres espèces par Ja beauté de ses couleurs. Le cou, la poitrine et le ventre sont de couleur poncean, les ailes, le dos et la queue sont noires et le söimnet de la tête est de couleur citron. La raye, qui se trouve depuis son bec par dessus les yeux jusque sur le dos, est d'un noir-brunâtre. On trouve cette espése principalement dans le Sénégal.
Ad00341 03 050aNo. 1. Der Copaiva-Balsambaum. (Copaifera officinalis. L.)~~Der Copaiva-Balsambaum ist in Westindien und sonderlich Brasilien, einheimisch, wo er ohne Cultur wild in den Wäldern wächst, und einen grossen hohen Wuchs hat. Er hat Blätter fast wie die Acacie, kleine weisse Blüthen, und eine runde fleischigte Frucht, weiche vielen Saamen enthält, aber nicht essbar ist. Sein Balsam fliesst, fast eben so wie der Terbenthin, aus der Rinde, in welche man Einschnitte macht und unter dieselben Flaschen oder andere Gefässe stellt. Dieser Balsam ist Anfangs flüssig, und ein wohlriechendes Oel, wird aber nach und nach dicke und zäh. Portugal und Spanien treiben vorzüglich Handel damit. In den Apotheken wird er als ein inneres und äusseres Arzneymittel gebraucht.~~No. 2. Der Mangle oder Lichtbaum. (Rhizophora Mangle. L.)~~Die heisse Zone von Asien, Africa uad Amerika ist das Vaterland dieses wunderbaren Baums. Er wächst wohl 40 bis 50 Fuss hoch, allzeit in sumpfigen Boden und an Flüssen, wo er sich durch die sonderbare Eigenschaft, dass alle seine Aeste Wurzeln herab in die Erde schlagen, und junge Bäume bilden, so ungeheuer, vermehrt und ausbreitet, dass oftmals ein einziger solcher Baum durch diese wunderbare Vermehrung einen ganzen undurchdringlichen Wald bildet. Wenn an beyden Seiten eines Flusses Manglebäume stehen, so erreichen sich die Wurzeln davon sehr bald, verwachsen in einander, und bilden eine Brücke über den Fluss. Ueberhaupt sind Gegenden, wo Mangle Bäume stehen, den Menschen gar nicht zugänglich. Der Baum hat lederartige, dunkelgrüne und auf der Unterseite schwarzpunktirte Blätter, zwischen welchen die kleinen weissgelblichen Blüthen stehen. Sein Saame, den Fig. a. a. zeigt, ist eben so wunderbar. Er ist 6 bis 7 Zoll lang, rundlich, fleischigt und braungrün von Farbe. Am Ende steht ein brauner Knopf mit einer Stachel in der Mitte versehen, mit welchem sich dieser Saame, der zur Erde herabhängt, endlich, nachdem er ein ganzes Jahr lang am Baume gereift hat, in den sumpfigten Boden senkrecht eingräbt, bald genug aufgeht, und ein junger Baum wird, der sich nun wieder durch Wurzeln und Saamen ungeheuer verbreitet. Kurz, der Manglebaum ist ein wahres Wunder der Natur.~~50
Ad00341 03 050a/frePlantes LXIII. Vol. III. No. 48.
PLANTES MEDICINALES.
No. 1. Le Baumier de Copaiba.
Cet arbre est originaire dans les Indes occidentales et principalement dans le Brésil, ou il croit dans les forèts sans la moindre culture. Sa hauteur est très considérable; ses feuilles ressemblent à celles de l'Acacia; il porte de petites fleurs, et des fruits ronds et charnus, qui renferment beaucoup de graines de semence, mais qui ne sont pas mangeables. Le Baume découle de l'écorce, tout comme la Terebentine; on y fait des incisions et place des vases par dessous, pour recevoir le baume. Il est d'abord tout à fait fluide, et une bnile très odoriférante; mais petit à petit il se fige et devient visqueux. C'est l'Espagne et le Portugal qui en sont presqu'exclusiveinent le commerce. On s'en fert dans la Médecine comme d'un remède extérieur et intérieur.
No. 2. Le Manglé.
Les contrées de l'Afrique, de l'Asie et de l'Amérique situées dans la zone torride, sont la patrie de cet arbre merveilleux. Il atteint une hauteur de 40 jusqu' à 50 pieds, et ne se trouve que dans des terrains marécageux et aux bords des rivières. Il se multiplie prodigieusement, et la manière, de se propager est tout-âfait singulière et unique; car ses branches s'inclinent à terre, y prennent racine et poussent encore de jeunes arbres. De cette particularité qui lui est propre, il résulte souvent, qu'un seul de ces arbres forme à la fin une forêt entière et absolument impénétrable. S'il y a de ces arbres aux deux bords d'une rivière, il arrive souvent que leurs racines s'entrelacent et forment de cette manière un pont sur la rivière. Toutes les contrées au reste, où il y a de ces arbres, ne sont guéres accessibles pour l'homme. Les feuilles de l'arbre sont fermes et coriaces, d'un vert foncé et parsemées de points noirs sur leur partie inférieure; entre les feuilles se trouvent les petites fleurs d'un blanc jaunâtre. La semence, qu'on voit représentée sous Fig. a. a. n'est pas moins merveilleuse. Elles est d'une longueur de 6 à 7 pouces, charnue, de forme ronde et de couleur brune-verdâtre; à son bout elle porte un' clou brunâtre garni an milieu d'un piquant, parle moyen duquel la semence, qui penche à terre et qui doit mûrir à l'arbre pendant une année entière, s'enfonce perpendiculairement dans le terrain maréesgeux, où elle germe assés promptement et pousse un jeune arbre, qui se multiplie encore tant par les branches que par la semence. On peut avancer hardiment que le Manglé est véritablement une merveille de la nature.
Ad00341 03 051aNo. 1. Der weisse Kornwurm. (Phalaena tinea granella.)~~Der weisse Kornwurm, (die Kornmade) ist eine vollkommene Raupe, aus welcher nach der Verwandlung ein kleiner Nachtschmetterling, der zum Geschlechte der Motten gehört, entsteht. Fig 1. zeigt sie in ihrer natürlichen Grösse. Sie ist nicht ganz 1/2 Zoll lang, und sieht gelblich weiss aus. In Fig. a. sieht man sie sehr vergrößert von oben, und in Fig. b. von unten. Den Fruchtböden ist sie sehr schädlich, weil sie sich blos von altem Korne, sonderlich Roggen, nährt, die Körner ausfrisst, und ganze Klumpen davon mit ihrem Gespinste zusammenzieht. Nach ihrer Verpuppung kommt sie als eine kleine braun-gelb und weiss-gefleckte Motte hervor, welche Fig. c. n. d in ihrer natürlichen, und Fig. e. u. f. vergrössert zeigt. In dieser Gestalt fliegt sie des Nachts in den Häusern herum, paaret sich, und legt ihre Eyerchen in grosser Zahl wieder auf die Kornhaufen.~~No. 2 Die Wanze. (Cimex lectularius.)~~Die Wanze, oder richtiger die Bettwanze (denn es giebt sehr viel andere Gattungen von Wanzen), diess widrige und sehr lästige Insekt, ist nicht bey uns einheimisch, sondern erst vor ohngefähr 300 Jahren mit Baumwollen-Ladungen aus Asien nach Europa gebracht worden. Die Fig. 2. zeigt sie in ihrer natürlichen Grösse, und Fig. g mikroscopisch vergrössert. Sie ist ungeflügelt, von Farbe braun, hat einen widrigen Geruch, und lebt vorzüglich bey uns in bewohnten Häusern, in Bettstellen, Schlafzimmern, Tapeten, und in den Wänden, wo sie sehr lästig und schwer auszurotten sind. Sie nährt sich wie der Floh und die Kopflaus hauptsächlich vom Blute der Menschen und Thiere, sonderlich der Hühner und Tauben, und vermehrt sich ungeheuer schnell. Die Wanze wird bis 6 Jahr alt, und hat ein äusserst hartes und zähes Leben; so dass der kälteste Winter sie zwar erstarren macht, aber nicht tödtet.~~50
Ad00341 03 051a/freIncectes XV. Vol. III. No. 49.
INSECTES NUISIBLES.
No. 1. La Calandre blanche.
La Calandre blanche est une véritable chenille, qui après sa transformation devient un petit papillon dé nuit appartenant dans le genre des lignes. Sous Fig. 1. on la voit dans sa grandeur naturelle. Sa longueur n'est pas tout-à-fait d'un demi pouce, et sa couleur est d'un blanc jaunâtre. Fig. a. la représente du coté supérieur et fort grossie, sous Fig. b. on la voit telle du coté inférieur. Elle est un ennemi dangereux pour les greniers, car elle se nourrit seulement de vieux grains, surtout de ceux de seigle, dont elle ronge la substance et en amasse des grands tas qu'elle enveloppe dans son filage. Après sa transformation elle a la forme d'une petite tigne brune à tâches jaunes et blanches, qu'on voit dans sa grandeur naturelle sous Fig. c. et d. et grossie sous Fig. e. et f. C'est sous cette forme qu'elle vole dans les maisons pendant la nuit, qu'elle s'accouple, et qu'elle va pondre ses oeufs en quantité prodigieuse sur des tas de grains.
No. 2. La Punaise.
Cet Insecte desagréable et odieux n'est pas originaire jehésnous il y a près de trois siècles qu'il nous a été apporté de l'Asie avec une cargaison de coton, Fig. 2. réprésente la Punaise dans sa grandeur naturelle, et Fig. g. grossie par le microscope. Elle n'a point d'ailes; sa couleur est brune, et son odeur détestable. Elle se trouve chez nous dans des maisons habitées et surtout dans les bois de lit, les chambres à coucher, les tapisseries et armoires, où elle devient d'autsnt plus insupportable, que si multipliant prodigieusement elle est très difficile d'extirper. Elle se nourrit, tout comme la puce et le pou, principalement du sang des hommes et des animaux, parmi lesquels elle préfère les poules et les pigeons. Elle peut malheureusement vivre jusqu'à sîxans, et sa vie est tellement dure, que le plus grand froid de l'hiver la fait bien s'engourdir, mais sans la tuer.
Ad00341 03 052aAuch das härteste und dichteste Holz eines Baums ist nie so ganz und dicht als ein Stein oder Metall, sondern hat, als eine Pflanze, welche wächst, seinen innern regelmässigen Bau verschiedener Gefässe, die durch ihre mechanischen Verrichtungen das Wachsen des Baums bewirken. Jeder Baum besteht aus drey Haupttheilen, nemlich; 1) dem Marke, welches den Kern ausmacht; 2) dem Holze, welches den Kern umgiebt, und die dickste Lage macht; und 3) der Rinde, welche das Holz umschliesst, und die äusserste und dünnste Lage ist. Jeder dieser 3 Haupttheile hat seine eignen Gefässe, und besteht aus unzählichen aber sehr schön geordneten Fibern, Saft- und Luft-Röhren. Diess zeigt folgende Figur.~~No. 1.b. Der Durchschnitt eines kleinen Fichtenastes,~~wo man durch Hülfe der mikroscopischen Vergrösserung, alle seine ringförmigen Lagen und die Gefässe in denselben sehr deutlich sieht. Nemlich: Fig. g. ist das Mark, welches aus einem lockeren zelligten Gewebe besteht. Fig. f.f.f.f. sind die verdichteten Jahres-Ringe, welche das Alter und den jährlichen Wuchs des Baums anzeigen, und aus enger verflochtenen Gefässen bestehen. Fig. i.i.i. sind die zwischen den Saftröhren stehenden Hauptschiede, welche aus lauter Luftröhren bestehen, und von der Rinde bis zu dem Marke fortgehen. Fig. b.b.b. sind die dazwischen stehenden Saftröhren mit ihren Holzfiebern.~~No. 1.a. Ein kleiner Holzspahn, der Länge nach geschnitten.~~No. 2. Derselbe im Ganzen vergrössert.~~No. 3. Ein Stükchen davon noch mehr vergrössert.~~In diesen 3 Figuren zeigen sich die obgedachten Gefässe des Holzes, nach einem Längenschnitte noch deutlicher. Fig. 1. a. zeigt das Spähnchen von Fichtenholze in seiner natürlichen Grösse, und Fig. 2 u. 3. dasselbe sehr vergrössert. In dieser Vergrösserung zeigen sich nun folgende Gefässe und Theile sehr deutlich.~~Fig. a.a.a.a. sind horizontal laufende Bänder von Gefässen, welche die perpendikularen durchflechten und innigst zusammen verbinden.~~Fig. b.b.b. sind die perpendikularen Gefässe, welche von zweyerley Art, neml. Luftröhrchen und Saftröhrchen sind;~~Fig. c.c. sind diese Luftröhrchen, welche innerlich lauter Luftblasen - ähnliche Kügelchen enthalten; und Fig. d.d. sind die Saftröhrchen, in welchen der Nahrungssaft des Baumes aufsteigt.~~Fig. k.k.k. sind grössere Löcher und Oeffnungen, welche sich hie und da in den Luftröhrchen finden, und vielleicht Dunstlöcher sind, welche die Natur zu Einsaugung der Luft, oder andern Zwecken bestimmt hat.~~Welche Weisheit des allmächtigen Schöpfers beweisst nicht dieser innere Bau des Holzes der Bäume!~~50